₪ Académie Keimoo ₪

In a decade, will you be there ?
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

 

 It’s been lovely but I have to scream now [Satoshi et Misuzu][Ete 2018]

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Hisaka Rika
♣ Université - 3ème année
Hisaka Rika


Genre : Masculin Poissons Rat Age : 28
Adresse : 15 Rue du Tatami, Quartier Hebi
Compteur 640
Multicompte(s) : Hayden Yoshida

KMO
                                   :

It’s been lovely but I have to scream now [Satoshi et Misuzu][Ete 2018] Empty
MessageSujet: It’s been lovely but I have to scream now [Satoshi et Misuzu][Ete 2018]   It’s been lovely but I have to scream now [Satoshi et Misuzu][Ete 2018] EmptyMar 18 Juin 2019 - 22:55

Nous voilà de retour dans cette période de l’année semblable à un monde parallèle où le temps s’écoule plus lentement. L’été. Sa chaleur, ses journées à rallonge, ses festivités, et l’ambiance de vacances qui s’installe doucement sur la ville. Dans la rue, la population se densifie au fur et à mesure que l’on s’approche de l’arrêt de tramway desservant le quartier Amani. Casque sur les oreilles, regard plongé sur l’écran de mon téléphone, je prends place dans le véhicule entre plusieurs groupes de supposés amis vêtus de yukata. Dans ma rame, j’ai même presque l’impression d’être le seul à être habillé en civil, mais cela ne me complexe pas plus que ça.

(…)

Arrivé au terminus, je descends dans le calme et prends un instant pour me repérer. Ce n’est pas tous les jours que je viens dans ce quartier vert après tout. Au loin, j’observe une masse uniforme et lumineuse couvrant l’horizon, cela ne fait aucun doute qu’il s’agit des stands du festival, le premier de cette année 2018 à Keimoo. Enfin, de toute façon, ce n’est pas comme si je pouvais me perdre étant donné qu’il n’y a qu’une seule allée, qu’elle est éclairée par des lanternes rouges et que la foule est déjà en chemin. J’emboîte le pas, légèrement anxieux, espérant ne pas faire un malaise une fois que nous serons tous serrés les uns contre les autres, sur les petites allées entre les stands. Un soupir s’échappe d’entre mes lèvres : qu’est-ce qu’on ne fait pas pour le club photo.

Sur ma route (*), j’immortalise la présence de quelques lanternes en profitant du crépuscule pour réaliser de beaux contrastes. Ceci fait, je ne tarde pas à rejoindre le reste des visiteurs, même si objectivement, je me suis déjà fait dépasser par plusieurs familles. J’ai un peu de mal à savoir par quoi commencer, sachant que je ne suis pas particulièrement friand des activités de festival, et que je n’ai jamais été seul à ce genre d’événement auparavant. L’ambiance bat son plein, mais le contraste entre les cris des exposants et mon propre silence me met presque mal à l’aise. Au départ, je voulais demander à Satoshi, mais je me suis ravisé en me disant que ça l’embêterait sûrement de faire le trajet pour me voir prendre des photos de n’importe quoi tous les deux mètres. Finalement, maintenant que je me retrouve seul au milieu de tous ces inconnus, je me demande si c’était vraiment la bonne décision.

Avançant lentement dans les passages banalisés, j’attrape un flyer contenant le programme et procède par élimination. J’ai un peu de temps avant la parade, et beaucoup de temps avant le début des feux d’artifice alors que je pensais être venu plutôt tard. Je n’ai pas vraiment faim. Les jeux, on oublie…Bon, j’imagine qu’on peut faire de belles photos dans l’espace dédié aux vœux. Et puis, je n’aurai qu’à remplir un tanzaku moi aussi tant qu’à faire.

(…)

Sur place, je constate que déjà bon nombre de visiteurs ont attachés leurs souhaits sur les branches de bambou. Je prends quelques photos, soignant l’angle et la luminosité, avant de rejoindre la queue distribuant les cartes de vœux. La bénédiction ne me coûtera que 500 yens.
Attablé entre plusieurs groupes, je réfléchis à ce que je pourrais bien écrire en attendant que quelqu’un me tende un stylo. La santé, le bonheur, c’est peut-être un peu trop vague pour être compris par les divinités. Je finis par opter par quelque chose de plus personnel, avant de donner le stylo à quelqu’un d’autre. Alors que je suis occupé à attacher mon tanzaku au bambou, une silhouette familière se distingue entre les branches.

Satoshi ? Ici, au festival, en train de faire la queue pour acheter une carte de vœux ? Je crois d’abord avoir mal vu, mais cligner des yeux n’arrange rien : je vois même deux silhouettes familières désormais. Si je n’avais pas capté celle de Misuzu Watanabe au premier regard, c’est sans doute car c’est la première fois que je la vois porter un vêtement traditionnel. C'est dingue, mais de loin elle ressemble un peu à Naoko. Je reste un instant là, à les observer, avant de réaliser que je gênais peut-être d’autres visiteurs en restant devoir les bambous destinés à être brûlés dans le fleuve ce soir.

Vient alors le moment d’essayer de capter leur attention au milieu de la foule, dense comme les gâteaux ratés de ma sœur. Je commence par leur adresser un signe de main, mais ils ne me voient pas. Et je ne peux définitivement pas les interpeller, ma voix n’étant pas assez forte pour couvrir le brouhaha ambiant. Il me faut alors les approcher, ce que je parviens à faire sans trop de difficultés. Arrivé à leur hauteur, leur visage s’illumine, ils semblent enfin me voir.

« Satoshi-kun, Watanabe-san, bonsoir. »

Je regarde l’un, puis l’autre, cherchant à savoir s’ils sont venus ensemble ou s’ils se sont rencontrés par hasard comme je viens de le faire. Hélas, aucun indice ne les trahit…pour l’instant. Au passage, je complimente la tenue de la jeune fille.

« Ton yukata, il est sympa. »

Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que je pointe vaguement du doigt son vêtement bleu à motifs. Je remarque que quelques personnes nous regardent légèrement de travers. Je ne sais pas si c’est lié, mais…

« Satoshi et moi sommes probablement les seuls à ne pas être en vêtements traditionnels ce soir. »

Au milieu de ma phrase, je réalise soudainement que non, on ne nous regarde pas bizarrement parce que nous ne sommes pas habillés comme les autres (en tout cas, pas que), mais plutôt parce que les gens derrière semblent penser que j’essaie de dépasser la file en les rejoignant. Je fais alors un pas en arrière.

« Ah, je vais vous laisser faire vos vœux. Je vous attends à la sortie du stand si vous voulez. »
Revenir en haut Aller en bas
https://keimoo.forumactif.com/t9008-hisaka-rika https://keimoo.forumactif.com/t9035-journal-de-bord https://keimoo.forumactif.com/t9679-livret-scolaire-d-hisaka-rika
Misuzu Watanabe
♣ Université - 1ère année
Misuzu Watanabe


Genre : Féminin Scorpion Buffle Age : 26
Adresse : À l'internat.
Compteur 140

KMO
                                   :

It’s been lovely but I have to scream now [Satoshi et Misuzu][Ete 2018] Empty
MessageSujet: Re: It’s been lovely but I have to scream now [Satoshi et Misuzu][Ete 2018]   It’s been lovely but I have to scream now [Satoshi et Misuzu][Ete 2018] EmptyVen 5 Juil 2019 - 0:07

Une chose particulièrement agréable chez Satoshi, c’est qu’il n’est jamais particulièrement difficile à convaincre. En fait, je n’ai qu’à demander, et en général la réponse est oui. Aussi, quand je lui ai proposé d’aller au natsu matsuri avec moi, il n’a pas été long à accepter. Ainsi donc, le soir dit, j’ai revêtu l’un de mes yukata, le bleu avec les liserons. J’ai rejoint Satoshi en bas de la résidence universitaire et nous avons pris le bus ensemble jusqu’à Amani, le bus nous déposant quasi-pile à l’entrée du festival aux allées éclairées de lanternes. J’étire un peu mes bras vers le haut, en prenant garde de ne pas faire tomber mon téléphone que je transporte dans ma manche gauche. Je me tourne vers Satoshi avec un grand sourire. « Merci d’avoir accepté de venir avec moi ! Tu veux faire quoi pour commencer ? » Sans vraiment lui laisser le temps de répondre, je continue. « Je pensais qu’on pourrait aller mettre des vœux ! Après tout, c’est l’une des choses les plus importantes à faire pendant les natsu-matsuri ! » Il soupire en me jetant un regard un peu exaspéré. « Commence par arrêter de me remercier. Si c’est avec toi, je suis très content de venir. » Je fais exprès d’ignorer ce qu’il a dit et le laisse enchaîner alors qu’il passe sa main dans ses cheveux comme pour remettre une mèche en place. Il retire rapidement sa main. « Désolé. Les vœux hein ? Oui, c’est une bonne idée… Je n’ai plus fait ça depuis… Un an au moins, ah non, moins que ça… la fois avec toi je crois d’ailleurs. C’est juste là, regarde, il y a la queue. » Je hoche la tête vigoureusement lorsqu’il évoque les vœux. « Ah, parfait, parfait, allons y ! » Je m’interromps un instant. N’est-ce pas mon ventre que j’ai entendu gargouiller ? « Oh ! Mais est-ce qu’on ne pourrait pas aller manger quelque chose avant ? »

Je regarde autour de nous et mes yeux experts dénichent rapidement une allée de stands de nourritures. Mes yeux s’illuminent et je prends la main de Satoshi pour l’entraîner dans cette direction, et tout en marchant je pointe mon doigt vers l’un des stands. « Regarde ! Des Kushiyaki ! » Il se laisse entraîner tranquillement avant de me répondre. « …Ah, en effet. Tu en veux ? J’ai un peu soif aussi. » Je hoche la tête de nouveau, avec toujours autant d’enthousiasme. « Je veux du buta bara, et du tsukune, et, et… Et un ikayaki ! J’adorerais un ikayaki ! » Je gagne de plus en plus en excitation avant de finalement me calmer un instant. « Mais pour l’ikayaki on pourra voir après. Il y a un stand de ramune pas loin, regarde ! » Il se met légèrement sur la pointe des pieds pour mieux voir. « Il n’y a pas trop de monde en plus… Il vaut mieux y aller maintenant, quand ça va être une heure plus propice au repas les gens vont s’y ruer. » Nous allons donc acheter des Kushiyaki et du ramune. Je paie mes brochettes en sortant mon porte monnaie de la ceinture de mon yukata, puis je répète, insistant légèrement. « Le ikayaki plus tard. D’abord les vœux. » Puis je mords à belle dans dans mon kushiyaki buta-bara. Le temps d’aller vers la zone des vœux, j’ai fini mes brochettes, et nous avons également observé les différents exposants, les stands, et évidemment la nourriture, qui me distrait toujours. Mais nous avons également dû éviter les passants de plus en plus nombreux. Et puis, alors que nous attendons pour écrire nos vœux et les mettre dans les branches de bambou disposées ci et là, vient à notre rencontre la dernière personne que je m’attendais à voir. Je m’incline légèrement vers lui pour le saluer. « Rika-san. Je suis ravie de te voir. » Il complimente mon yukata et je m’incline encore un petit peu plus avec un sourire à la fois flatté et un peu gêné. « Merci, c’est gentil. C’est pas grand chose. » Il continue. « Satoshi et moi sommes probablement les seuls à ne pas être en vêtements traditionnels ce soir. » Je les regarde tous les deux à tour de rôle pendant que Satoshi répond. « Oh, Hisaka… Oui c’est vrai, les Yukata et compagnie, c’est pas trop mon genre. » Oh, c’est vrai. Son prénom est Hisaka. Je me demande avec quels kanji ça s’écrit. Quelque part, c’est vrai que c’est dommage, j’aurais bien voulu voir Satoshi en yukata, et même pourquoi pas Rika-san, mais bon, tant pis… Je jette un coup d’œil à la queue derrière nous et les autres visiteurs semblent mécontents de nous voir ainsi bloquer le passage. Hisaka doit également s’en rendre compte, parce qu’il prend congé et nous propose de le rejoindre après. Pourquoi pas, après tout, je ne le connais pas très bien mais il ne m’est pas antipathique, loin de là.

Nous attendons donc patiemment notre tour, et j’écris mon vœu, en m’efforçant de ne pas regarder celui de Satoshi par pudeur. Sur le mien, on peut lire « j’espère que tous ceux autour de moi iront pour le mieux. » Je me tourne finalement vers Satoshi après avoir accroché mon vœu. « On rejoint Rika-san alors ? » Il finit d’accrocher son vœu. « Oui bien sûr mais… J’ignorais que vous vous connaissiez. » Elle haussa légèrement les épaules. « On ne se connaît pas vraiment. Il est venu une fois prendre des photos au club de cérémonie du thé. Je me suis un peu ridiculisée et il a pris une photo embarrassante. Alors en échange je l’ai forcé à m’aider à m’entraîner au baseball. » Maintenant que j’y pense, Satoshi et moi n’avons que rarement parlé de nos connaissances respectives. « À vrai dire je ne savais pas que tu le connaissais non plus. » « Hm… C’est quand même amusant, que mon meilleur ami et ma petite amie se connaissent, sans que je le sache je veux dire. » Son meilleur ami ? Je réalise, une fois de plus, que je ne sais finalement pas tellement de choses sur lui. Aussi, je hoche la tête lorqu’il propose « Allons vite le voir, il doit nous attendre. » Je me dirige vers la sortie du stand afin de retrouver Hisaka, qui est non loin. « Rika-san. Si tu veux on peut passer la soirée tous les trois. Est-ce que tu voudrais manger un ikayaki ? » Ça serait l’occasion d’apprendre à le connaître. Ça serait la moindre des choses, si c’est le meilleur ami de Satoshi.

Revenir en haut Aller en bas
https://keimoo.forumactif.com/t10978-watanabe-misuzu-broken-crayons-still-color-mei#233553 https://keimoo.forumactif.com/t10980-livret-scolaire-watanabe-misuzu
Satoshi Sakutaro
► Université - 2ème année - Capitaine Combat Sans Armes
► Université - 2ème année - Capitaine Combat Sans Armes
Satoshi Sakutaro


Genre : Masculin Verseau Buffle Age : 27
Compteur 596

KMO
                                   :

It’s been lovely but I have to scream now [Satoshi et Misuzu][Ete 2018] Empty
MessageSujet: Re: It’s been lovely but I have to scream now [Satoshi et Misuzu][Ete 2018]   It’s been lovely but I have to scream now [Satoshi et Misuzu][Ete 2018] EmptyLun 15 Juil 2019 - 15:23

Misuzu avait accepté ma proposition de vite retourner vers Hisaka, et elle me suivait forcément vu que je prenais sa main pour retourner en arrière. Hisaka était plus loin, visiblement en train de regarder des choses sur son téléphone. Quand nous finissions d'approcher, je remarque finalement un sourire sur son visage, signe qu'il doit être content d’être tombé sur nous. Je regarde un peu autour de nous, en constatant que nous sommes un peu plus en retrait pour le moment, et j'entends Misuzu lui proposer de passer la soirée avec nous. J'hoche la tète lentement pour comme pour rajouter a sa proposition, et notre ami accepte rapidement, sans trop réfléchir.

La discussion enchaîne vers l'endroit ou nous pourrions nous restaurer. Je n'ai pas particulièrement faim a vrai dire, mais les deux autres sont déjà en tractation pour définir notre point de chute. Aussi, est désigné une échoppe un peu plus loin sur le chemin qui déborde de présence. Je ne peux m’empêcher de faire la remarque que c'est un peu sa spécialité, a ma petite amie, de dénicher les meilleurs stands de ce genre. Je repère une rougeur et je sens une petite tape sur mon bras, qui me fait légèrement sourire, un peu amusé. Cela n'a pas était manqué par notre camarade qui rit légèrement, avant de nous demander si nous sommes prêts a avancer. Tout le monde acquiesce, et nous nous mettons en route.

Tout en avançant, je ne peux m’empêcher de faire ce petit geste envers Misuzu que j'avais l'habitude de faire depuis quasiment le tout début. Meme avant en fait. Ne l'avais-je pas fais une fois, lorsque nous étions rentrés après le kombini ? Cela commençait a faire un peu de temps. Dans tout les cas, je levais la main pour remettre un peu en place une de ses mèches de cheveux, pas vraiment en désordre. Plus une envie de toucher ses cheveux qu'un réel besoin. J'aimais beaucoup ses cheveux. C’était peut être considéré comme un fétichisme ? Je préférais ne pas y penser. Elle détourna lentement la tète, et je la sais gênée plus qu'agacer, me faisant sourire encore d'avantage.

La foule devient encore plus importante par ici, et il valait mieux ne pas se perdre si l'on ne voulait pas mettre une éternité a se retrouver ensuite. Comme d'habitude, je surveillais un peu les pas de mon amie, connaissant sa propension a tomber et a s'esquinter, mais très vite, je comprenais que je devais déjà faire attention a moi, et je me concentrais plutôt sur mes propres pas. Nous arrivions finalement a ce fameux stand, bondés, et nous retrouvions serrés un peu les uns contre les autres. La discussion s'engage avec mon ami qui me demande si je vais prendre ma classique eau aromatisé a la pomme, et je me surprend a crier pour me faire entendre. Nous nous retrouvons séparés un petit moment, le temps de chacun récupérer nos commandes, et finalement, je parviens a ressortir et a rejoindre l'endroit ou sont déjà postés les deux autres.

Nous sommes tous d'accord pour dire qu'il y a vraiment du monde, et je fais la remarque que je ne m'attendais pas a ce qu'il y en ai autant. J'avais pensé a un petit festival de campagne, et nous nous retrouvons au centre d'une sacrée foule. Misuzu est surprise que je n'ai jamais fais de festival plus important que ça, mais je suppose que ce n'est pas vraiment mon genre, et encore moins tout seul. Nous nous souhaitons bon appétit et je commence a grignoter ma brochette, buvant un peu de mon eau, finalement aromatisé, comme prévu.

Après un petit instant de silence, Hisaka ne peux semble t'il pas s’empêcher de demander si nous sommes venu ensemble. Rien de problématique en vérité, je n'ai rien a caché de mon coté. Mais je préfère laisser Misuzu répondre, et cette dernière hoche simplement la tète. J’enchaîne en confirmant ce qu'elle vient d'évoquer, avant de lui retourner la question. Je ne pensais pas qu'il était le genre a faire des festivals totalement seul. Puis sans réfléchir, je demandais en plus pourquoi il n’était pas venu avec Naoko Tanaka, mon amie de longue date, cousine de Misuzu, et accessoirement, coloc d'Hisaka. Un monde bien petit.

Aussitôt conscient de mon erreur, j'essayais d'arrondir les angles, mais il me faisait signe en me répondant qu'il n'y avait rien de grave. Misuzu s’était cependant aussitôt engouffrée dans la brèche, demandant plus d'informations. Suite a nos échanges, chacun des deux jeunes gens comprenaient les relations entre eux et Naoko, et je me disais dans un coin de ma tete que c'etait presque obligatoire que nous soyons réunis a un moment ou a un autre, de toute manière, au moins c’était réglé.

Suite a ça, nous commencions a réfléchir a notre mouvement suivant. Encore de la nourriture, acheter des souvenirs aussi, les propositions s’enchaînaient, sauf moi, qui n'avait pas vraiment d'envies particulières. Je voulais simplement passer du temps avec eux. Misuzu ajoutait avec mon surnom que « Sacchan » n'aimait pas trop la foule. Elle me connaissait bien. Nous options pour un feu d'artifice plus tard dans la soirée, et nous diriger pour l'instant plutôt vers d'autres stands. Je me souvenais un instant de notre boulot d'été, a Hisaka et moi, deux ans auparavant, en observant les stands. Misuzu se leva pour aller voir d'autres stands, nous laissant seul un petit moment.

Aussitôt, nous revenons au sujet de Misuzu, Hisaka disant que je ne lui avais pas dis que j'avais une copine. En même temps, nous n'avions pas parlés beaucoup depuis, je n'avais pas eu vraiment l'occasion. Il ajouta qu'il était content pour moi, juste avant que Misuzu ne revienne avec le sourire, sa lanterne fraîchement achetée en main. Hisaka la prit en photo après avoir demandé. Je l'avais déjà vu faire et ne fit pas de commentaire. Je me laissais aller a la contemplation du paysage, jusqu'à remarqué que Hisaka s’était éloigné un moment, me laissant seul avec Misuzu.

Elle prit place a coté de moi, en me prenant la main. Je jetais un regard vers elle, sans trop savoir quoi dire. J'avais encore ces périodes mentales de blanc total, ou je n'avais aucune idée de comment amorcer la conversation. Mais a chaque fois, comme si elle lisait dans mon esprit, elle venait a mon secours, comme en cet instant ou nous évoquions la fête. Je n'avais vraiment pas l'habitude, et je ne pouvais m’empêcher de réfléchir a la raison pour laquelle tout ces humains venaient s’agglutiner les uns aux autres. Parce que c’était la fête, que c’était une joie d’être la, selon elle. Une tradition. Sans doute. Je ne savais pas trop quoi répondre, cela me semblait légèrement absurde, mais en même temps, j'étais celui qui faisait des corrélations entre les gens et des dieux shintoïstes non ? Je n'avais pas trop de quoi aller contre ce qu'elle disait, c’était malvenu.

Finalement je prenais sa main, en lui disant, peut être un peu trop soudainement, que nous devions profiter de la fête puisque cela lui faisait plaisir. Je repartais vers Hisaka qui revenait a ce moment la, sans réfléchir au fait que mon changement d'avis pouvait avoir l'air étrange, et retourna avec elle vers la fête.
Revenir en haut Aller en bas
http://keimoo.forum-actif.net/t10499-sakutaro-satoshi-en-charge-zakuro http://keimoo.forum-actif.net/t10513-le-timide-guerrier http://keimoo.forum-actif.net/t10500-livret-scolaire-de-satoshi-sakutaro
Hisaka Rika
♣ Université - 3ème année
Hisaka Rika


Genre : Masculin Poissons Rat Age : 28
Adresse : 15 Rue du Tatami, Quartier Hebi
Compteur 640
Multicompte(s) : Hayden Yoshida

KMO
                                   :

It’s been lovely but I have to scream now [Satoshi et Misuzu][Ete 2018] Empty
MessageSujet: Re: It’s been lovely but I have to scream now [Satoshi et Misuzu][Ete 2018]   It’s been lovely but I have to scream now [Satoshi et Misuzu][Ete 2018] EmptyVen 19 Juil 2019 - 14:54

C’est un peu trop d’anxiété pour moi, cette histoire. A la base, je venais simplement pour prendre des photos, je ne comptais même pas rentrer trop tard. J’étais ensuite tombé sur Satoshi et sa Watanabe-san. Je n’étais déjà pas au courant qu’ils se connaissaient, mais en plus ils sont en couple. Depuis combien de temps ? Je ne saurais dire. Et me voilà en train de leur tenir la chandelle. Après avoir mangé mon calamar, je décide de leur laisser un peu d’intimité et de m’éclipser, prétextant devoir acheter un porte-bonheur pour ma famille. Sans dire un mot de plus, je m’engouffre dans la foule et me laisse porter par les mouvements de cette dernière.

Mes pas me portent vers un stand de talismans et autre grigris spirituels. Je m’approche et tente de me faire une place dans la queue. Je repère un panneau qui indique une promotion. 5 pour le prix de 3. S’il y a bien quelque chose que m’a appris la vie d’étudiant boursier, c’est de toujours être aux affûts des bonnes affaires.

(…)

Les achats n’ont pas duré très longtemps en soi, mais j’ai un peu traîné pour ne pas revenir trop vite vers le jeune couple. 7 ou 8 minutes, ça devrait leur laisser le temps de roucouler loin de mes yeux. Quand j’arrive à leur niveau avec mes emplettes dans les bras, ils sont déjà debout et se tiennent par la main.

« Désolé, y avait un peu de queue. »

Je me sens un peu embarrassé, autant parce que je viens de légèrement mentir (ou plutôt d’altérer les faits), que parce que je me demande si j’ai pris la bonne décision en profitant de cette promotion pour leur offrir un charme. Les joues légèrement rosies, je tends à chacun une plaquette sur laquelle le kanji de l’amour est gravé dessus.

« Euh, il y avait une réduction donc j’en ai pris pour vous aussi. »

Nous nous retrouvons alors dans la fameuse situation où les bénéficiaires du cadeau sont aussi gênés que celui qui offre. « Tu n’aurais pas dû. » me dit mon meilleur ami avant de me remercier. De son côté, Watanabe-san prend quelques couleurs avant de s’incliner, un peu gênée. Je rougis à mon tour, légèrement, mais je remercie les lumières tamisées du festival de le dissimuler. A ce stade de la soirée, je ne sais toujours pas si j’ai bien fait, mais c’est trop tard pour regretter maintenant.

« C’est pas grand-chose. »

Je marque ensuite une pause, en ayant terminé avec ce sujet. Voyant que personne ne se décide à reprendre la parole, je propose de nous rendre au stand de glace dont je parlais à la jeune femme un peu plus tôt, tout en laissant la porte ouverte à d’autres activités en cours de rouge. L’étudiante hoche la tête, puis demande l’avis de son petit-ami. Sacchan l’appelle-t-elle encore. Si j’étais en train de boire, peut-être que je me serais étouffé. Je me demande s’il l’appelle Micchan ? ? Un sourire fantôme passe sur mes lèvres : je ne devrais pas penser à ça.

« Bien sûr, ce que vous voulez. »

Satoshi ne semble pas très enthousiasmé par les activités du festival et préfère apparemment nous laisser décider. Ce n’est habituellement pas trop ma place dans les groupes sociaux, mais je suppose que je peux le faire ce soir.
J’avance dans l’allée en regardant à droite, à gauche, quand la foule me le permet. Celle-ci me fatigue un peu, mais je retrouve de l’intérêt à la vue d’un certain stand. Un plaisir régressif.

« Oh ! Satoshi-kun Regarde, un stand de ningyo sukei ! Tu crois qu’ils ont des figurines Gundam ? »

Me suis-je exclamé en m’approchant aussitôt du bassin d’eau sur lequel se trouvent des figurines flottantes. Je l’entends me dire quelque chose, mais le bruit des tambours à quelques mètres de nous m’empêchent de l’entendre clairement. « Hein ? » lui ai-je lancé, sans jamais recevoir de réponse.
Le ningyo sukei étant à la base prévu pour les enfants, il n’y a que des figurines de Pokémon, Yokai et autres personnages de la franchise Nintendo. Pas de Gundam à l’horizon, mais j’ai bien repéré cette figurine amphinobi qui me fait de l’œil. Elle serait parfaite sur mon étagère. Cependant, je n’ose pas spécialement dire d’emblée qu’il y en a que j’aime bien.

« Quelqu’un veut un truc ? »


Watanabe-san reste légèrement en retrait, soupirant qu’elle devrait sans doute mieux s’abstenir car il y a suffisamment de choses chez elle. Je souris légèrement, sans faire de remarque à voix haute. Il n’y a jamais trop de goodies chez soi. Satoshi, de son côté, déclare ne pas avoir spécialement envie de quelque chose non plus. Je me sens encore plus mal maintenant que je sais que je suis le seul à être intéressé.

« Vous voyez des choses qui vous plaisent ? »

Finit-elle par demander en cédant progressivement à la tentation en s’approchant du jeu. Je me racle la gorge, avouant avec un peu de culpabilité qu’une ou deux figurines m’intéressent, sans toutefois avouer lesquelles. En balayant mon environnement du regard, je remarque que le prix est moins élevé que je l’imaginais. 100 yens pour un essai. J’imagine que ça vaut le coup.

« Je vais essayer. Vous pouvez aller au prochain stand si vous ne voulez pas attendre. »

Et je me sentirais moins pressé si on ne me regardait pas jouer. Enfin, dans tous les cas, je sors mon portefeuille et me dirige vers le gérant du stand. Satoshi propose à sa petite-amie d’avancer, mais celle-ci semble préférer attendre. Enfin, attendre avec une brochette. Je souris. Au moins, elle ne manque pas d’entrain. Je suppose que quelqu’un comme ça fera du bien à Satoshi.
J’attrape la raquette et le panier que me tend le marchand. Je me sens toujours un peu nerveux d’être parmi les seuls « adultes » en train de jouer, mais la concentration passe avant tout. J’attends que la figurine d’amphinobi arrive à mon niveau pour enclencher un mouvement, mais je la rate de peu et me retrouve avec celle de brindibou. Ma raquette étant toujours intacte, je décide de retenter une 2ème fois, mais le film papier casse cette fois-ci. Tant pis. Je me retourne en souriant, et montre mon butin aux deux autres. Assez bizarrement, Satoshi devine que ce n’était pas celle que je voulais au départ. Peut-être qu’il trouve qu’un hibou avec de l’herbe ne colle pas particulièrement à ma personnalité ? Il me propose donc gentiment d’essayer à ma place, ce que je refuse en secouant la tête.

« Non ça va, je l’aime bien aussi. »

L’étudiante en arts me lance un « Trop mignon ! » en regardant la figurine, avant que je ne la range dans la poche de mon pantalon. Elle s’attèle ensuite à la lourde tâche de finir sa brochette tandis que nous nous remettons en route. Derrière moi, Satoshi et Watanabe-san ont, semble-t-il, une discussion passionnée sur les pokémons, mais je ne suis qu’à moitié. Comprenant que Satoshi n’a jamais été en contact avec les jeux de cette franchise, je lui propose de lui prêter ma 3DS, ce à quoi il ne répond pas.
Nous passons devant le char du festival. Impressionnant. Je m’arrête un instant pour prendre des photos. Je dois un peu attendre entre deux prises pour que les gens finissent leur selfie. A ce propos, je suis surpris que les deux autres n’en font pas. Peut-être qu’ils n’osent pas devant moi ? J’hésite un instant avant de me jeter à l’eau.

« J’y pense mais euh…vous voulez que je prenne une photos de vous ? »

Ils se regardent comme si cela ne leur avait pas traversé l’esprit. Le blond marmonne que ça pourrait être bien d’immortaliser la soirée, mais son interlocutrice semble un peu plus réticente. Elle finit toutefois par donner son consentement, ou plutôt, l’absence de d’objection.
Je prends aussitôt un peu de recul, fais quelques réglages de luminosité que j’ai appris au club, puis la photo est prise. Je reviens vers eux pour leur montrer le résultat. La jeune femme se contente de hocher la tête et me remercier, arguant qu’elle n’est pas photogénique. Je ne lui trouve pas particulièrement de défauts physiques, pourtant. Elle sourit et se tourne vers son petit-ami, lui demandant son avis. Ce dernier commence par froncer les sourcils, pour conclure par un simple « …Tu es vraiment belle. » et lever la tête vers moi. Encore une fois, je manque de m’étouffer, mais ce n’est rien comparé à l’instant où il me propose de me prendre en photo avec sa copine. Malgré ma surprise, je n’ai pas forcément d’argument pour aller à l’encontre de sa proposition. Enfin, je ne veux surtout pas froisser Watanabe-san. Elle pourrait peut-être se vexer si je disais non. Je cherche l’approbation dans sur le visage de cette dernière, mais elle ne vient pas.

« Pourquoi est-ce que moi je ne vous prends pas en photo, plutôt. »

Cette combinaison me paraît plus logique que la précédente, et Satoshi ne semble se soucier que du souvenir qu’il y a derrière la photo. Je tends donc mon appareil photo à la jeune femme et prends place à côté du jeune homme blond. Comme d’habitude, je ne sais pas trop quoi faire de mes mains alors je les mets dans ma poche et esquisse un sourire. Du coin de l’œil, je vois que Satoshi n’est pas beaucoup plus à l’aise que moi. « Chiizu ! » dit l’étudiante en yukata avant de prendre la photo. Le métisse est le premier à se diriger vers l’étudiante. Je le talonne et regarde la photo par-dessus son épaule.
Le cadrage est assez flatteur, nous sommes entourés par les lumières des lanternes dans le fond. C’est une belle photo pour les réseaux sociaux. Je reprends l’appareil et le range.

« Tu as un instagram Watanabe-san ? »

Ai-je demandé distraitement. Elle secoue la tête et précise sa réponse.

« Non. Je voulais en faire un pour mettre mes dessins, mais…je sais pas, je l’ai pas fait. »

Ca marcherait pourtant, ajoute son petit-ami, ce à quoi elle répond qu’elle ne fait que des études d’objet et que ce n’est probablement pas intéressant pour les gens. Je n’ai pas vraiment d’opinion là-dessus alors je me contente de lui apporter mon soutien d’une autre manière.

« Si tu en fais un, dis-le à Satoshi. Je te suivrai. Mon pseudo c’est paprika. »



Revenir en haut Aller en bas
https://keimoo.forumactif.com/t9008-hisaka-rika https://keimoo.forumactif.com/t9035-journal-de-bord https://keimoo.forumactif.com/t9679-livret-scolaire-d-hisaka-rika
Contenu sponsorisé





It’s been lovely but I have to scream now [Satoshi et Misuzu][Ete 2018] Empty
MessageSujet: Re: It’s been lovely but I have to scream now [Satoshi et Misuzu][Ete 2018]   It’s been lovely but I have to scream now [Satoshi et Misuzu][Ete 2018] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
It’s been lovely but I have to scream now [Satoshi et Misuzu][Ete 2018]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» (…Finally not that lovely)
» What a lovely day. Not. | Hisaka
» Never really over [Misuzu]
» A Lovely Way to Spend a Evening
» Misuzu Watanabe

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
₪ Académie Keimoo ₪ :: ₪ Keimoo ville et quartiers ₪ :: ► Amani :: Ailleurs dans Amani-
Sauter vers: