Watanabe Misuzu — broken crayons still color. [Mei]

I. IDENTITÉ

• NOM : Watanabe
• PRÉNOM : Misuzu
• GENRE : ♀
• ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 20 novembre 1998, Saitama (banlieue de Tokyo), 19 ans.
• GROUPE : Artistes

• ANNÉE D'ÉTUDES OU PROFESSION : 1ère année d’université, employée de konbini
• CLUBS (2 obligatoires pour les étudiants) : Sport de Combat sans armes, Cérémonie du thé, Arts/dessin/sculpture
• ÉTAT CIVIL (pour les citoyens et collaborateurs) : Célibataire
• LANGUE MATERNELLE : Japonais
• AUTRES LANGUES :(précisez le niveau) Anglais (bon niveau), français (débutante)


• PERSONNAGE DE VOTRE AVATAR (la réservation se fera automatiquement si pas encore effectuée): Konno Makoto, Toki o Kakeru Shōjo (en ce moment, avatar original par Ilya Kuvshinov)

II. DESCRIPTIONS.

• Anatomie, marques, expressions, allure, gestuelle : (soyez le plus précis possible! )

Misuzu n’est pas la plus jolie fille qui soit. Que ce soit son nez un peu trop pointu, ses joues un peu trop rondes ou ses cheveux un peu trop courts, elle n’est pas un paragon de la beauté classique japonaise. Néanmoins, elle a du charme. Ses yeux marrons passent du doré au chocolat presque rouge en passant par des tons noisette selon la lumière, elle a une jolie peau et des lèvres ourlées qui se retroussent souvent en un sourire timide mais charmant aux dents que le hasard a bien voulu ranger correctement. Ses pommettes sont saillantes et donnent du caractère à son visage, tandis que son front est plutôt petit et son arcade sourcillière peu marquée. Si son nez est assez pointu, il est plutôt court et discret. Elle a les cheveux bruns, presque noirs, et coupés en un carré très court dont la longueur varie selon si elle se sent l’énergie de l’entretenir ou non. Quelques tâches de rousseur émaillent son visage discrètement mais ce qui est le plus flagrant sur elle, c’est sa capacité à rougir pour tout et pour rien quel que soit le sentiment qui la traverse. Elle est plutôt fine de carrure mais assez grande, un peu plus d’un mètre soixante-trois pour cinquante-deux kilos, ce qui lui confère une allure légèrement dégingandée mais qui pourrait aussi être positif au sens où elle est grande, mince et élancée. Elle a des muscles fins et joliment dessinés, mais qui n’empêchent pas qu’elle a l’air très mince, allure accentuée par son manque de poitrine. Quelque part, sa carrure est sûrement son plus gros atout car en cas de pépin, les troubles-fêtes ne se doutent pas qu’elle a une force insoupçonnée et surprenante pour quelqu’un qui a l’air aussi frêle. Elle pourrait presque avoir un côté gracieux si elle n’était pas aussi garçon manqué, particulièrement autour des personnes qu’elle apprécie. En effet, si lorsqu’elle se concentre sur des tâches comme la cérémonie du thé ou le dessin elle peut sembler mignonne et délicate, pour peu qu’elle soit avec quelqu’un d’intime ou qui lui plaît tout simplement, elle se transformera en créature gesticulante prompte à se mettre en colère ce qui peut faire un peu peur quand on a rencontré la Misuzu douce et timide en premier.  Elle a également une capacité innée à faire des grimaces qui font assez peur.

Maladroite comme elle est, elle a une multitude de petites cicatrices çà et là sur le corps, notamment aux genoux à force de les érafler en tombant. Elle a également une cicatrice à la racine des cheveux en haut du front, qu’elle s’est faite en se prenant une porte de placard, et une sous le menton qui vient d’une fois où elle est tombée tête la première sur le bitume. Il n’est pas rare de la voir se balader avec de multiples pansements et bandages tant elle se blesse souvent.

• Tenue vestimentaire, accessoires, tatouages,  etc.
Même s’il lui arrive de s’habiller de manière féminine et mignonne, Misuzu n’est pas ce que l’on peut appeler une fashionista. Elle aimerait s’habiller plus girly mais considère que les tenues à la mode ne lui vont pas et ne correspondent pas à sa personnalité. Elle a eu beaucoup de mal, en entrant à l’université, à se débarrasser de son habitude de porter son uniforme tous les jours, même s’il lui arrive encore régulièrement de porter des tenues qui rappellent l’uniforme ou même tout simplement son uniforme de lycée. Sinon, elle porte principalement des pantalons de toutes sortes, privilégiant les jeans, les couleurs foncées et les pantalons de jogging. Elle affectionne également les t-shirt et pulls trop grands qu’elle trouve confortables, et associe le tout avec des baskets ou des sneakers, même s’il lui arrive de mettre des chaussures de ville lorsqu’elle porte des jupes, c’est à dire pas si souvent que ça. Elle apprécie également les manteaux larges et assez longs qu’elle porte avec une grosse écharpe et un bonnet en hiver. En terme de bijoux, elle n’en porte que très peu, parfois de simples anneaux aux oreilles ou une montre, mais ça reste tout. Encore une fois, ce n’est pas parce qu’elle n’en a pas envie mais plutôt parce qu’elle ne sait pas quoi choisir et a peur d’être ridicule, surtout si elle fait des changements du jour au lendemain. Elle porte également le minimum syndical en maquillage, mascara, poudre et crayon, et c’est à peu près tout, sauf, encore une fois, cas exceptionnel où elle peut subrepticement faire un effort supplémentaire. Si elle était considérée comme une fille plutôt mignonne au collège, au lycée elle a délaissé son apparence pour étudier et se consacrer aux différents clubs dont elle faisait partie, notamment le club de baseball. Or, le maquillage ne sert à rien sur le terrain.

• Mentalité, attitude envers autrui, philosophie personnelle: (Soyez le plus précis possible ! )

Misuzu est une fille gentille et douce aux yeux de ceux qui ne la connaissent pas bien. Elle ne parle qu’assez peu sauf pour intervenir en cours et semble plutôt timide et réservée. En général, elle est plutôt solitaire et rougit très facilement si on lui adresse la parole, même si c’est pour quelque chose de banal comme demander l’heure ou faire signer un papier. Elle est plutôt discrète, ne se faisant que peu remarquer sauf lors de ses excès de colère ou lorsqu’elle est vexée, où elle peut se mettre à crier après n’importe qui, sa voix portant loin et se faisant donc entendre par beaucoup de monde à la fois. Si elle a de l’humour, il faut être très proche d’elle pour en profiter, car elle ne se révèle pas facilement à autrui et préfère ne pas trop parler d’elle. Néanmoins, si elle met du temps à être apprivoisée, elle peut ensuite  être quelqu’un de drôle et d’optimiste avec qui il est facile de passer du bon temps, et sa personnalité est plus forte qu’il n’y paraît. Elle est assez susceptible et peut bouder si elle estime qu’on lui a fait du tort, de manière assez infantile. Malgré son côté adolescente toujours assez présent, elle peut se montrer étonnamment mature sur de nombreux sujets et peut en fait être une bonne oreille à qui se confier. Si dans sa propre vie elle est impatiente, sanguine et gauche, elle peut en fait se révéler de bon conseil quand il ne s’agit pas de quelque chose qui la concerne. En revanche, elle est incapable de prendre la distance nécessaire sur les situations dont elle fait partie.

Là où elle est la moins douée, ça reste évidemment les relations amoureuses. En effet, elle n’imagine pas pouvoir plaire à quelqu’un et accueille toutes marques de flirt ou de séduction d’un air surpris et méfiant, s’imaginant toujours qu’on va lui révéler à la fin qu’il s’agit d’une blague. Elle a donc tendance à balayer les éventuelles confessions ou demandes de sorties d’un geste de la main, avant de bouder pendant quelques heures. Généralement, elle considère que les gens avec qui elle est amie ne peuvent pas la considérer comme attirante, à cause de son caractère particulier, mais ne voudrait pas non plus s’engager avec quelqu’un qui ne connaîtrait que la facette douce et effacée de sa personnalité. Elle n’a eu qu’un seul petit copain jusqu’alors et n’est pas vraiment à la recherche d’un autre, préférant observer les garçons ou filles qui lui plaisent de loin en rêvant à autre chose.

• Signes particuliers, manies, obsessions, phobies (etc.) :
Comme dit plus haut, elle est très maladroite, et on peut donc la reconnaître aux pansements qu’elle porte presque toujours à divers endroits. Autrement, ses cheveux sont rarement bien coiffés, et ils ont tendance à voleter et à s’ébouriffer facilement. Si elle parle à quelqu’un qui lui plaît, elle aura tendance à balbutier puis potentiellement à se mettre en colère. Elle a également une force étonnante pour quelqu’un de sa constitution, et se retrouve souvent à soulever des objets lourds où à battre en combat des gens beaucoup plus baraqués qu’elle. Devant un match de baseball ou un combat, elle est incapable de se tenir et il n’est pas rare de l’entendre vociférer des encouragements ou des quolibets.

À part ça, son plat préféré est le nikujaga, mais elle affectionne également tous les plats à base de poisson cru, et même si sa maladresse ne rend pas les choses faciles, fait de son mieux pour être une bonne cuisinière, même si les plats occidentaux ont encore beaucoup de secrets pour elle. Chose étonnante, elle aime le natto, probablement à cause de l’insistance de ses parents, et en mange même parfois au petit déjeuner avant une compétition ou un examen. En revanche, elle n’aime pas le konnyaku à moins qu’il soit cuisiné au point qu’on en sente plus la texture. Si elle en mangeait par accident, elle serait capable de faire une scène. Ah, au cas où ça n'était pas assez clair: elle adore manger.

Elle aime également beaucoup le thé et c’est la raison pour laquelle elle est inscrite dans ce club, ainsi que dans une tentative pour apprendre à être plus calme et élégante en toutes circonstances.

Son sport préféré est le baseball, mais à cause de l’absence de club et de son incapacité à en diriger un, elle a décidé de reprendre les sports de combat sans arme, après avoir pratiqué le taewkondo au collège. Son peintre préféré est Van gogh et elle apprécie particulièrement l’impressionnisme, mais elle adore aussi des artistes japonais traditionnels comme Sesshu Toyo ou Yosa Buson, et bien sûr Katsushika Hokusai. Elle souhaite avoir les meilleurs résulats possibles et améliorer sa technique afin d’un jour pouvoir restaurer des tableaux anciens et leur rendre leur grandeur.

III. MÉMOIRES.

• Histoire : (Soyez le plus précis possible ! )

C’est à Asaka, dans la préfecture de Saitama, que vint au monde en septembre 1997 Watanabe Misuzu, fille d’un professeur d’université et d’une ophtalmologiste, Watanabe Asano et Tomoyo. Ses parents avaient tous deux plus de 35 ans lorsqu’elle naquit, mais  leur joie était sans limite après qu’ils aient eu tant de difficultés à l’avoir. La petite Misuzu était un bébé calme, qui ne pleurait que peu mais gazouillait fréquemment dès que quelque chose l’intéressait.  Ses parents l’adoraient et il était évident que la petite fille était ouverte au monde et curieuse de tout, aussi il lui ouvrirent de nombreuses portes dès que cela fut possible.

Suzu-chan débordait d’énergie et de force, et était toujours en pleine santé, à courir derrière les chats du quartier pour les caresser ou à soulever sur son dos ses camarades de classe. Quelquefois, elle ne maîtrisait pas sa force et cela lui attira quelques ennuis. Aussi, ses parents durent prendre des mesures. Ils lui expliquèrent qu’une fille devait être mignonne, attentionnée, et calme. Elle n’avait pas besoin de balancer au sol les garçons qui l’embêtait et pouvait simplement se rapporter aux professeurs. Misuzu avait alors cinq ans et cette conversation, elle s’en souviendrait toute sa vie. Ainsi, elle se mit à s’intéresser à des choses plus féminines, à demander à sa mère de la coiffer comme les filles populaires et à moins se bagarrer. Si elle perdit en popularité avec les garçons, elle en gagna tout autant avec les filles. Cela resta ainsi jusqu’au collège. Misuzu se passionnait pour l’art et insistait afin que ses parents l’emmènent au musée où aux expositions qu’il y avait à Tokyo, qui était à moins de vingt minutes en train. Elle adorait ses parents et c’était réciproque, aussi l’équilibre de la famille était harmonieux et tout se passait bien dans le meilleur des mondes.

Cependant, au collège, sans que Misuzu ne comprenne trop pourquoi, toutes ses amies commençèrent à s’éloigner d’elle. Ce qu’elle ignorait, c’est qu’en rentrant au club de taekwondo et en s’intéressant au baseball, elle avait gagné un avantage sur la majorité des filles. Non seulement elle était jolie et féminine, mais elle avait des intérêts communs avec les garçons, et cela était inadmissible pour la gent féminine. Ainsi, Misuzu se retrouva sans amie proche et, de fil en aiguille, se créa un cercle sociale quasi-exclusivement masculin. N’ayant aucune idée du fait qu’elle plaisait à quelques uns d’entre eux, elle se mit à assimiler leurs codes et leurs attitudes, revenant ainsi à sa personnalité d’origine.

Pourtant, elle se rappelait de la conversation avec ses parents. Aussi, elle se mit à entretenir en parallèle deux facettes de sa personnalité. Au yeux du monde, elle était Misuzu la douce, féminine, intéressée à l’art et à la culture, calme et posée, et avec ses amis les plus proches, elle était une sportive féroce, drôle et sanguine, ainsi qu’un des gars de la bande. Et finalement, cela lui allait très bien.

Au lycée, elle continua dans cette voie. Elle laissa un peu de côté ses manies féminines et girly sans toutefois abandonner sa passion viscérale pour l’art, et oublia le maquillage et les magazines de mode pour se concentrer sur les études et le sport. Tant qu’elle n’avait pas d’ennuis, ses parents ne pouvaient qu’être satisfaits, et ils l’étaient, même si leur petite fille n’était plus aussi proche d’eux qu’auparavant. Pourtant, pour ses seize ans, ils lui offrirent deux semaines en Europe, entre Amsterdam, Londres, Paris et Rome, à la découverte des plus fameux musées du continent. Bien sûr, Misuzu était extatique et ce fut l’un des meilleurs moments de sa vie. Elle travailla d’arrache pied son anglais et son français avant de partir et bien que son niveau soit relativement médiocre en temps normal, elle se surpris elle même à avoir des presque conversations avec des guides ou visiteurs qu’elle rencontra. Rien n’aurait pu être aussi bien.

Au milieu de sa première année de lycée, Misuzu commença à se dire qu'elle voudrait réellement travailler dans le milieu de l'art, et si jusqu'alors l'idée de peindre elle même et plus seulement d'apprécier les tableaux des autres ne l'avait qu'effleurée, elle décida de s'inscrire à des cours de dessin et de peinture. Au début, elle était nulle. Vraiment nulle. Si nulle qu'elle songea même à abandonner. C'est là que Papa et Maman et leurs discours de motivation intervinrent. Ils lui racontèrent leurs propres déboires, leurs difficultés, leurs mauvaises notes et leurs nuits sans sommeil à réviser. Alors, la jeune fille décida que c'était ce qui comptait le plus. Elle n'avait pas tellement de vie sociale de toute façon, et se mit à travailler d'arrache pied, dès qu'elle avait un instant de libre, pour améliorer sa technique. Cela lui pris du temps et des efforts, mais elle fini par récolter les meilleures notes de sa classe. Cela la rapprochait un peu plus de son rêve. Elle s'imaginait même devenir elle-même peintre, bien qu'elle ait des doutes sur sa capacité à développer un style personnel, et considérait comme plus réaliste le projet de rendre à des oeuvres qu'elle admirait leur gloire d'antan. Tout y passa. Elle acheta des dizaines de livres de théorie et de technique, tentait pendant des heures de mélanger des pigments pour retrouver les couleurs exactes de telle ou telle estampe, peaufinait son trait de crayon et la texture de ses coups de pinceau. En bref, tout était bon pour s'améliorer d'une manière ou d'une autre. Si Misuzu était, socialement, peu fiable, elle était en revanche une travailleuse acharnée et passionnée.

En dernière année de lycée, Misuzu rencontra quelqu’un qui aurait plus d’influence sur sa vie qu’elle ne le soupçonnait. Eki venait d’être transféré dans son lycée, revenant de l’étranger où il avait vécu avec ses parents jusqu’alors. Pour Misuzu, ce fut le coup de foudre. Elle n’avait aucune idée de laquelle de ses facettes elle devait utiliser pour aller lui parler, aussi, elle ne fit rien. Et attendit. Attendit que quelque chose se produise, un miracle peut être. Et un miracle il se produisit. Alors qu’elle faisait des efforts pour être plus jolie tout en n’ayant pas l’air de manigancer quelque chose, il vint lui parler. Pétrifiée, elle n’avait aucune idée de ce qu’elle devait faire et se contenta de hocher la tête lorsqu’il lui proposa d’aller au cinéma ensemble. À dix-sept ans, c’était la première fois que Misuzu était invitée à sortir. Elle dépensa tout son argent de poche du mois dans une nouvelle tenue et tenta de s’entraîner à être quelque chose entre son elle garçon manqué et son elle féminin et timide. Ce n’était pas gagné d’avance, mais ça fonctionna.

Tout se déroula comme dans un rêve. Après le cinéma, ils furent manger un en-cas, et après ça, alors qu’il se mettait à pleuvoir et que Misuzu sortait son parapluie, Aki lui pris la main. C’était peut être ça, le plus beau jour de sa vie. Ils se mirent ainsi à sortir ensemble et tous les moments passés avec lui étaient des moments de bonheur. Ses parents ne la reconnaissaient plus. Et là, vint le moment de choisir les études supérieures. Misuzu savait déjà ce qu’elle voulait faire, mais pas où, et consulta Aki sur le sujet, imaginant que, peut être, il pourraient partir dans la même université. Le jeune homme fut très clair. Il adorait Misuzu, mais il repartait aux Etats-Unis pour faire ses études. Il voulait qu’ils profitent au maximum du temps qu’il leur restait ensemble car après ça, ils seraient forcés de se séparer. La jeune fille tenta de lui dire qu’elle l’attendrait, mais il ne voulait pas qu’elle gâche sa jeunesse à se languir de lui. Après des cris et des larmes, Misuzu se rendit à la raison. C’était mieux ainsi. Elle était inconsolable mais tenta de profiter de son mieux.  Quelques semaines avant qu’il parte, elle s’offrit à lui. Il paraissait que la première fois devait être avec quelqu’un qui comptait. Et il comptait, plus que personne n’avait jamais compté. C’était le bon choix. Ensuite, elle laissa ses larmes couler pendant longtemps, alors qu’il la serrait dans ses bras. Il laissa lui aussi quelques sanglots lui échapper. Elle lui proposa encore de l’attendre. Sa réponse fut douce mais ferme. C’était non. Elle devait faire de son mieux pour s’assurer une vie qui lui plairait, où elle serait à l’abri de l’ennui et de la tristesse. Et ce n’était pas en l’attendant qu’elle pourrait faire ça.

Elle n’alla pas lui dire au revoir à l’aéroport. Elle était partie repérer l’université Keimoo avec ses parents et avait pris sa décision. Elle étudierai sa passion et ce pour pouvoir passer sa vie entourée de ce qu’elle préférait au monde : de l’art. Déçue de l’absence d’un club de baseball, elle décida de continuer le taekwondo, et de s’inscrire au club d’art afin d’améliorer sa technique qu'elle considérait toujours comme médiocre bien qu'elle ait eu les meilleures notes de son lycée et que cela, en plus de résultats scolaires excellents, lui ait permis l'obtention d'une bourse. Son but était d’être capable de restaurer des tableaux, mais si elle n’y arrivait pas elle pourrait toujours être conservatrice de musée. Mais avec un travail acharné, elle savait qu’elle serait capable de passer d’un dessin passable à quelque chose d’excellent. Elle n’en doutait pas. Rien n’avait jusqu’alors résisté à son acharnement.

• Relations proches et familiales : (qui vous a élevé / avec qui vous vivez, etc.):
Watanabe Tomoyo (nom de jeune fille Hasegawa) est la mère de Misuzu. Elle est ophtalmologiste et a eu sa fille à 37 ans. C’est une femme douce et réfléchie, d’une grande beauté et travailleuse. Malgré le fait qu’elle passe beaucoup de temps au travail elle a toujours trouvé du temps pour sa famille, et appelle régulièrement sa fille maintenant qu’elle ne vit plus à Asaka.

Watanabe Asano  est le père de Misuzu. Il est professeur de physique à Todai, l’université de Tokyo. Il est sérieux et assez discret, mais sait faire preuve de charisme lorsque c’est nécessaire. Il adore sa fille et est beaucoup plus laxiste avec elle que Tomoyo, la soutenant quoi qu’elle fasse, et ne se mettant en colère que lorsqu’elle s’attire des ennuis.

Les parents de Misuzu sont un couple uni et qui, malgré le fait que leur mariage ait été arrangé par leurs familles, s’aiment profondément. Ils ont eu des difficultés à avoir un enfant ce qui explique le fait qu’ils n’hésitent pas à dépenser sans compter pour assurer un avenir radieux à Misuzu.

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.