Airi Shiota ~ un pas après l'autre c'est comme ça qu'on avance !

I. IDENTITÉ

• NOM : SHIOTA
• PRÉNOM : Airi, 愛理
• GENRE : [♀]
• ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 12/03/1998 à Kyôtô
• GROUPE : Intellos

• ANNÉE D'ÉTUDES OU PROFESSION : Université, première année de Langues et Littérature étrangère (Français)
• CLUBS (2 obligatoires pour les étudiants) : Cérémonie du thé, Découvertes culinaires
• ÉTAT CIVIL (pour les citoyens et collaborateurs) :/
• LANGUE MATERNELLE : Japonais
• AUTRES LANGUES : Anglais (Lycée), Français, (Fac)


• PERSONNAGE DE VOTRE AVATAR Yukino Yukinoshita de Yahari Ore no Seishun Love Come wa Machigatteiru(déjà réservé):

II. DESCRIPTIONS.

• Anatomie, marques, expressions, allure, gestuelle : (soyez le plus précis possible! )

「キンキ　キンキ」, "Kinki ! kinki !" C'est le bruit que l'on entend toujours avant d'apercevoir Airi. Du haut de son petit mètre soixante, elle dépasse rarement de la foule, et sa longue chevelure noire ne dénote pas non plus. Mais ce bruit qui accompagne le rythme de ses pas, lui est plutôt caractéristique.
Qu'est ce que c'est ? Simplement le son de ses cannes, qui l'aident à marcher, et qui ne la quittent jamais.

- Ce ne sont pas des béquilles (à l'anglaise), mais bien des cannes... plus comme celles des vieux aristocrates, avec leur haute forme. Sauf que les miennes ne sont pas en bois de je-ne-sais-où, ni sculptées ou incrustées de pierres précieuses, (quoi que ça pourrait être classe en fait !).

Passé ce détail, vous découvrirez sans doute le large sourire qui étire ses lèvres, et ses yeux profondément noirs, mais toujours pétillants. Si ce n'est pas le cas, son humeur n'est généralement pas difficile à deviner. Airi ne sait pas cacher ses émotions, et son visage est bien leur premier lieu d'expression. Ses traits arrondis lui donnent un air enfantin, et les gens la croient souvent plus jeune qu'elle n'est en réalité. Ses paumettes saillantes rougissent facilement lorsqu'elle est intimidée, et ressortent d'autant plus que sa peau est blanche.

- Ça me rappelle la voisine, cette mamie, qui, la première fois qu'elle m'a vu, a dit que je ressemblais à une poupée de porcelaine ! Sa remarque était si spontanée... que je n'ai pas su quoi répondre !

De manière globale, la demoiselle a souvent l'air courbée, mais...

- Je sais ! Le docteur arrête pas de répéter que je devrais me tenir plus droite ! Mais... j'aimerais bien vous y voir ! Je fais ce que je peux !

Cela ne gâche en rien sa silhouette menue. Malgré son allure chétive, elle a plus de forces qu'il n'y parait. Si elle ne tient pas très bien debout, ses bras sont assez musclés pour compenser.
Airi n'est ni un top modèle, ni négligée. Sur ses tenues habituelles, sa coiffure sera toujours bien entretenue. Elle aime laisser ses cheveux libres, et les agrémenter simplement de quelques rubans colorés. Quand on a la manie de jouer avec ses cheveux, c'est plus facile quand ils sont lâches... Cependant, lorsqu'elle travaille à son bureau, elle les relève dans un chignon bien sérieux, et porte même des lunettes à l'ordinateur.

• Tenue vestimentaire, accessoires, tatouages,  etc.

En dehors des cours, le style quotidien d'Airi reste relativement sobre. Elle aime les couleurs pastels, les petits chemisiers, les robes autant que les jupes... qu'importe, tant qu'il y a un peu de dentelle quelque part.

- C'est plus féminin non ?

En hiver cependant, les pantalons sont plus pratiques ! Ils tiennent davantage chaud, et puis... ils dissimulent mieux les attelles qu'elle porte dans ses chaussures (mais aussi quelques cicatrices). D'ailleurs, vous ne la verrez jamais avec des talons aiguilles. Impossible pour elle de marcher avec. À l'inverse, elle préfère les chaussures classiques, ou une jolie paire de bottes... ou même les traditionnels geta.

- En plus, le son des getas en bois s'accorde bien avec celui de mes cannes. J'ai presque l'impression de faire de la musique en marchant !

Néanmoins, à certaines occasions son style devient beaucoup plus extravagant. En effet, Airi adore le style walolita ! Loin du style sombre des lolita gothiques, ce sont ces sortes de robe/kimono, aux manches extrêmement amples, et aux jupes bouffantes. Leurs couleurs vives et leurs motifs fleuris font rêver la demoiselle, qui ne les porte qu'aux conventions du genre, auxquelles elle participe.

À part cela, les plus observateurs remarquerons qu'Airi porte toujours sur elle un pendentif en argent, en forme de poisson. Par habitude, elle le cache toujours sous son haut, car dans son ancien établissement, ce genre de bijoux était interdit.
Elle a également une montre en argent, offerte par ses grands parents, pour son entrée au collège.

• Mentalité, attitude envers autrui, philosophie personnelle: (Soyez le plus précis possible ! )

Airi est un peu comme une fleur. Le matin, tant qu'elle n'a pas aperçu la lumière du jour, et bu quelque chose de chaud, elle n'est pas vraiment elle-même. Au point que certains pensent qu'elle n'est pas matinale, mais c'est tout le contraire. Son réveil est juste très ritualisé !
La radio s'allume, elle écoute les infos et la météo, puis le coupe. Elle se lève, et se dirige dans un réflexe vers la fenêtre qu'elle ouvre grand, ainsi que les volets (parfois au grand drame de ses colocataires...).

- Mais promis ! Je fais des efforts !

Elle regarde alors le ciel, et écoute les oiseaux chanter.
- Oui, des oiseaux. Parce que si j'étais face à une départementale, clairement, ce serait moins poétique !

Pour elle, rien n'est plus agréable que de sentir l'air frais matinal, et les premiers rayons du soleil sur son visage... ça, ou commencer la journée en lisant quelques pages d'un bon livre ou d'un manga ! Il y en a toujours un ou deux qui trainent à côté de son oreiller.

Elle se prépare ensuite, et prend son petit déjeuner, un bon thé vert et des tartines, toujours... Ca y est, Airi est réveillée. Vous pouvez lui demander ce que vous voulez, elle vous aidera ou vous répondra avec le sourire.
Autrefois réservée, Airi a pris peu à peu de l'assurance avec les années. Elle n'hésite plus à aller vers les autres pour engager la conversation. Elle est à l'aise, même avec ses aînés, et ses camarades font souvent appellent à elle, lorsqu'ils ont besoin de leur parler.

Airi prend ses cours très à cœur, et ne compte par ses efforts quand elle veut réussir un travail. Il lui arrive même de sauter des repas, sans s'en rendre compte. Néanmoins, même quand elle est absorbée dans son travail, elle est toujours prête à aider quiconque le lui demandera. Cette attitude sérieuse mais avenante lui a valu de se faire élire déléguée de sa classe au collège.  

Est-elle exempte de défauts pour autant ? Non voyons, elle est humaine après tout.
Même si elle a tout le temps le nez dans un bouquin, Airi a toujours une oreille à l'affut. La preuve, il suffit qu'elle entende son nom pour qu'elle relève la tête. Curieuse à souhait, elle aime écouter tous les petits détails de la vie des autres. Oui, elle aime les ragots et autres rumeurs, mais elle ne l'avouera jamais. Même si vous le lui dites, elle niera, en bloc !

- De la mauvaise foi ? Moi ? Je ne vois pas de quoi vous parlez...

Elle a également beaucoup de mal à comprendre ceux qui ne foutent strictement rien en cours. Elle ne leur dira pas, bien sûr, mais elle les désapprouve.
Elle n'a pas peur d'exprimer son opinion sur les choses, mais se montre bien plus frileuse concernant son jugement sur les autres. Par peur de froisser quelqu'un par inadvertance, seuls ses proches ont droit à son opinion la plus franche.
Si ses émotions se lisent facilement sur son visage, ce qu’elle pense en son coeur est souvent plus obscur et plus amer. Certains furent bien surpris de découvrir le fond de sa pensée, et la traitèrent quelques fois d’hypocrite.
Perfectionniste, elle accepte mal qu'on critique son travail, et cherchera toujours à se justifier. Ajoutez à cela un peu de caprice, et vous verrez Airi, boudeuse, têtue, incapable d'accepter qu'on lui dise "non" quand elle a décrété que "si" elle aurait quelque chose.
Loin des lumières publiques, elle s’avère d’une parfaite impatience. Toujours à chereche de quoi s’occuper, cela n’enlève en rien son mécontentement.
Également rancunière, mieux vaut ne pas lui faire le moindre tort, pour ne pas en entendre parler pendant des siècles !
Quand elle est vraiment contrariée, elle s'enferme, musique dans les oreilles et le nez dans son jeu en ligne. Vous pouvez toujours l'appeler, tant qu'elle a ses écouteurs, elle n'écoute plus personne.

- Rien de mieux que de tabasser quelques monstres pour se défouler !

• Signes particuliers, manies, obsessions, phobies (etc.) :

Quelques remarques en vrac :

- Quand elle n'étudie pas, Airi chantonne systématiquement. Sous la douche, c'est un véritable concert. Les plus avertis reconnaitront (ou pas) les airs des films d'animation d'un grand studio japonais.

- C'est une fille plutôt organisée, pas bordélique... SAUF sur son bureau. Ses feuilles de cours, ses cahiers et ses stylos s'amoncèlent un peu partout, en des tas précaires. Seuls les livres empruntés à la bibliothèque sont bien sagement empilés dans un coin du meuble, et son ordinateur trône au milieu de sa paperasse.  C'est à se demander comment elle s'y retrouve...

- Elle a un faible prononcé pour l'Umeshu, cet alcool de prune japonais. Elle n'aime pas particulièrement boire, mais ne refusera jamais un verre de celui-là.

- Pas particulièrement gourmande, elle raffole cependant des pâtisseries traditionnelles japonaises (yokan, manju...). Exigeante sur la qualité, à défaut d'en trouver des bonnes, elle grignote quotidiennement des kompeitos, ces petites boules de sucres en forme d'étoile.

III. MÉMOIRES.

• Histoire : (Soyez le plus précis possible ! )

- Comment je suis arrivée à Keimoo ? C'est simple, mon beau-père a été muté dans la ville voisine. Et comme il connaissait quelqu'un qui avait déjà été dans cette école, il me l'a conseillée...
Avant ça ? Des détails ? Franchement, ma vie n'a rien d'exceptionnel vous savez. À deux trois détails près, ma vie ressemble à celle des autres gens de mon âge.
Mais si vous voulez toute mon histoire, autant commencer par celle de mes parents. Après tout, sans eux, je ne serais pas là, n'est-ce pas ?

Son père, Kagami Shiota et sa mère Eri Fukuzawa se sont rencontré un été, à l'université de Kyôto. L'un était originaire de la région, et l'autre y était venu faire ses études. Peu à peu, ils s'installèrent ensemble, et après avoir obtenu leur premier diplôme, ils décidèrent de se marier, (malgré la bénédiction relative de leur famille respective). Eri travailla pendant 2 ans, puis, une chose en entrainant une autre, elle tomba enceinte. Sept mois plus tard, une jolie petite fille naquit.

- Oui, oui, sept mois, au lieu de neuf, on est bien d'accord.

L'enfant faillit s'appeler 「アイリス」, en référence à "l'iris" cette fleur bleue, symbole du jeune couple. Et finalement non, Airi, tout court se serait mieux.
Les mois passèrent et la jeune famille se remit de cet accouchement prématuré. Eri arrêta de travailler, et se consacra à sa fille.

Ce n'est qu'un an plus tard, que l'on s'aperçut des conséquences de cette courte grossesse. Airi ne marchait pas comme tous les bébés de son âge. Finalement un diagnostique fut posé, elle était handicapée.

- Je vous épargne les noms techniques, c'est pas très important. Retenez juste, en gros, que j'ai des problèmes d'équilibre. C'est plus simple.

Pour ne pas faciliter les choses, quelques mois plus tard, le père perdit son travail. La situation se dégrada entre les deux parents, et finalement, ils se séparèrent, alors qu'Airi avait deux ans. Sa mère récupéra sa garde exclusive, et repartit vivre dans sa ville natale, à Nagoya. Ce n'était pas tant qu'elle voulait éloigner sa fille de son père.

- D'ailleurs, elle ne m'a jamais empêché de le voir !

Mais pour une femme seule, avec un enfant, la ville de Kyôto s'avérait trop cher. En conséquence, Airi et sa mère retournèrent vivre chez les parents de cette dernière pendant plusieurs mois. Inquièts pour la petite dernière, ils préférèrent la garder précieusement chez eux, plutôt que de la mettre à l'école maternelle.

Ce n'est qu'après avoir retrouvé un bon travail, que la mère et fille vinrent habiter un charmant petit appartement dans le quartier voisin. Airi entra finalement au jardin d'enfant pour sa dernière année, et la famille s'habitua peu à peu à son nouvel environnement. En particulier grâce à la famille voisine, les Rika. C'était un couple, avec deux enfants, juste un peu plus vieux qu'Airi. Les mères se lièrent rapidement d'amitié, et s'entre-aidèrent l'une l'autre.
À partir de l'année suivante, leurs enfants fréquentèrent la même école. Alors, comme sa mère travaillait beaucoup, Airi se retrouvait régulièrement chez les Rika, ou chez ses grands-parents après les cours. C'était également plus pratique pour les trajets, car à cette époque, Airi ne se déplaçait qu'en fauteuil roulant.

- Avec Hisaka-kun, je jouais surtout aux jeux-vidéos. C'est donc à cause de lui, quelque part, que je me suis mise plus tard, aux jeux en ligne !

C'est également à cette période qu'Airi dû subir ses premières opérations.

- Je ne vous ressortirais pas tout mon dossier médical, ou plutôt... s'il vous plait, épargnez-moi cet exposé. Il est aussi gros qu'un dictionnaire ! Non pas parce que j'ai passé toute mon enfance à l'hôpital (dieu merci !), mais parce que les médecins font toujours tout un tas de paperasse !
En plus, je garde peu de souvenirs de mes opérations... Je me rappelle juste que ma famille venait souvent me voir, et Yuuko-chan aussi, l'aînée des Rika ! Elle n'arrêtait pas de me parler de ses cours d'Histoire. Avec elle, ça avait l'air passionnant...

C'est néanmoins à l'occasion d'une de ses hospitalisations qu'Airi prit la résolution suivante : à défaut de pouvoir briller en sport, elle se concentrerait sur les autres matières ! et elle se forgea très vite la réputation de bonne élève. Sans forcément atteindre la tête de classe, elle resta toujours dans les 5 premiers.
Les opérations portant peu à peu leurs fruits, Airi se déplaça bientôt en cannes.

Quand elle arriva à l’âge d’entrer au collège, sa mère rencontra un homme, à son travail, Seiji Fujimoto avec qui elle se lia rapidement. Un an et demi plus tard, l'homme fut muté à Ôtsu (non loin de Kyôto). Sa mère ne put se résoudre à se séparer de lui, et les deux filles quittèrent Nagoya, pour emménager avec lui.

Je n'avais rien contre lui au départ, et dans le fond, je comprenais la décision de ma mère. Cet homme était riche, et elle l'aimait. La vie allait être plus facile avec lui. Mais quitter Nagoya, en plein milieu de l'année ? Alors que je venais d'entrer au collège ?
Au début j'ai détesté Ôtsu... J'aurais préféré vivre une aventure comme Chihiro avec les bains, mais la réalité fut tout autre...

Durant les premières semaines, la co-habitation avec le beau-père fut difficile... toujours habituée à vivre seule avec sa mère, Airi n'accepta pas ce changement dans son quotidien. À sa nouvelle école, plus prestigieuse que l'ancienne, l'intégration ne fut pas simple. Un garçon en particulier se mit à taquiner la jeune fille. Jusqu'au jour où, dans le couloir, il lui fit la réflexion de trop. Airi leva sa canne en plein sur sa tête, et l'atteignit à l'arcade.

- Évidemment, il s'est mit à saigner, et ça a fait toute une histoire ! J'ai pris le savon de ma vie en plus ! J'avais jamais vu ma mère aussi en colère contre moi. J'ai été punie... lettre d'excuse, plus de télé, de téléphone, d'internet, ou de console, pendant plusieurs jours. Je lui ai même fait des gâteaux à la pêche pour m'excuser ! Ce que ça m'a parut long à l'époque...
Mais avec le recul, et en toute franchise, je ne regrette pas ce que j'ai fait. D'abord, parce que c'était spontanée et pas fait exprès (enfin je pensais pas que je le toucherais !). Ensuite, parce qu'il faut bien se défendre dans la vie.
Je n'ai jamais compris pourquoi il s'en était pris à moi, mais je ne lui en veux plus, je lui ai pardonné. Pour moi, c'est de l'histoire ancienne.

Suite à cela, il y eu en plus une nouvelle opération, et elle manqua plusieurs mois de cours.

- "Un malheur n'arrive jamais seul" dit-on quelque part. Mais c'est là que j'ai commencé à jouer en ligne ! (il fallait bien s'occuper). Et depuis, je suis devenue une magicienne de niveau élevé ! Spécialiste dans les attaques de zones, les poisons, et autres attaques à retardements...

Sa mère qui ne travaillait plus qu'à mi-temps, en profita pour s'occuper davantage de sa fille. Le soutien du beau-père finit par effacer la distance qu'il y avait entre eux. Son père aussi se fit plus présent.
Airi redoubla son année, mais la situation fut bien meilleure. Elle s'ouvrit beaucoup plus aux autres, et devint même déléguée de sa classe. Pour compenser sa note de sports, elle dû prendre une option supplémentaire et choisit le cours de français. Sous l'incitation de son beau-père, elle s'inscrit aussi au club de cérémonie du thé, où elle s'y découvrit une véritable passion.

Arrivée au lycée, sa mère se remaria, et Airi se fit son premier petit copain, un garçon, plus vieux d'un an.

- Ça, vous n'aurez pas les détails ! C'est privé !

Leur histoire dura un peu plus d'un an, jusqu'à ce qu'elle apprenne que son beau-père allait de nouveau être muté, et donc, qu'ils allaient de nouveau devoir déménager. C'est alors qu'il la largua "comme une vieille chaussette".

- Sans commentaires...

Marqué par cette histoire, la demoiselle retrouva pourtant un autre prétendant quelques mois plus tard, un garçon rencontré sur internet.

- Ben quoi ? Qui a dit que les handicapés avaient pas le droit d'avoir de petitq copains... à la suite ? C'est pas ma faute, c'est lui qui m'a déclaré sa flamme !

C'est ainsi que début 2016, Airi fit son arrivée à Keimoo en tant qu’étudiante transferée (encore). Elle s'intègra lentement, mais concentrée sur ses concours, elle ne s'en préoccupa pas plus que ça. Elle rompit également avec son copain à la fin de l'année scolaire.
Sa mère et son beau-père habitent dorénavant une ville voisine de Keimoo, dans une belle maison. Si au départ Airi voulut faire les allers-retours quotidiennement, les trajets s'avérèrent trop fatigants pour elle. Alors elle prit une chambre au pensionnat, qu'elle garde encore.
En 2017, elle rentre en première année universitaire de Langues et Littérature étrangère (Français), avec une options pour poursuivre des cours d'anglais.

• Relations proches et familiales : (qui vous a élevé / avec qui vous vivez, etc.):

- Mère, Eri Fukuzawa : aînée de sa famille, elle a gardé son nom de jeune fille. La mère et la fille sont très complices, sans doute plus que dans une relation mère-fille ordinaire. Elles ne sont pas complètement fusionnelles pour autant, surtout depuis que sa mère a retrouvé un compagnon.
Sa mère reste encore très protectrice, et même si Airi rentre quasiment tous les week-ends, il n'est pas rare qu'elle l'appelle une fois dans la semaine.

- Père, Kagami Shiota : Petite, Airi le voyait très peu, mais s'ils sont toujours resté en contact. Après qu'elle ait déménagé à Ôtsu, elle a passé de nombreuses vacances avec lui, et la nouvelle famille qu'il a construit. Elle sait que même s'ils ne se comprennent pas trop, son père a une profonde affection pour elle. Elle est bien accueilli chez eux, mais bien moins chez ses grands-parents paternels, à qui elle n'adresse même pas la parole.

- Beau-père, Seiji Fujimoto : Leurs débuts furent très tendus. Pas tellement parce qu'ils ne s'entendent pas, mais parce que la seule présence de cet homme bouleversa un cadre cher à Airi. Aujourd'hui, les tensions se sont apaisées. Chacun ose se parler franchement, et c'est parfois à lui qu'elle s'adresse, quand elle a besoin de conseils.

- Grand-parents maternels : Ils ont été d'une aide cruciale pour la mère et la fille. Même lorsque leur fille eu retrouvé un appartement, ils l'ont longtemps aidé financièrement. Ils l'ont également aidés à élever et prendre soin d'Airi. Cette dernière retourne régulièrement les voir, et chéris énormément.

- Famille Rika :
*Hisaka = Lui et Airi ont été voisins pendant leurs années de primaire. Plus que ça, Airi a souvent été accueillie chez lui après l'école. Plutôt timide et silencieux comme garçon, ils n'ont pas été particulièrement proche à l'époque. Elle garde malgré tout le souvenir de leurs parties de jeux-vidéos.

*Yuuko = La soeur aînée a longtemps été un modèle pour Airi. Elle avait l'air intelligente et pleine de vie ! Elle lui donna souvent l'impression d'être aussi sa petite sœur.
Après son déménagement, Airi a perdu de vu les deux enfants Rika.

Mère des Rika = Amie proche de sa mère, Airi l'a vite surnommée "Tatie !". Elle a souvent fait office de seconde mère, pendant que la sienne était au travail. C'était à la fois rassurant et effrayant !
Les deux mères ont elles, toujours gardé contact.

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.