Show me how to lie, you're getting better all the time ♥ Airi Shiota [Takuya]

I. IDENTITÉ

• NOM : Shiota
• PRÉNOM : Airi
• GENRE : Demoiselle
• ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 17 ans, 05/10/1999 à Kyoto
• GROUPE : Populaire

• ANNÉE D'ÉTUDES OU PROFESSION : 4e année d'étude
• CLUBS : Littérature et cérémonie du thé
• ÉTAT CIVIL : Demoiselle ?
• LANGUE MATERNELLE : Japonais
• AUTRES LANGUES : Anglais - excellent ; Français - scolaire/bon


• PERSONNAGE DE VOTRE AVATAR : Yukino Yukinoshita (OreGairu)

II. DESCRIPTIONS.

• Anatomie, marques, expressions, allure, gestuelle :

Airi est belle. Magnifique même. C’est une enfant à qui on donnerait le bon dieu sans confession. Le problème, c’est que cette beauté est gâchée par des sourcils bien trop souvent froncés, et une bouche constamment pincée. Ses yeux, d’une froideur abyssale ne s’ illuminent que devant une certaine quantité de travail, et pas d’une bonne façon. La seule perspective de mener des troupes rend son regard encore plus terrifiant. Implacable, tel un général sur le champs de guerre, elle reste ouverte aux idées sans déroger à ses plans initiaux. Et s’il faut, elle pousse la chansonnette. Parce qu’en plus, quand elle décide de se faire entendre, la dame est capable de faire de sacrées vocalises.

Pas très grande, elle reste d’une taille moyenne pour une japonaise. Pas super épaisse, elle a cet air fragile qui complete de bonne grace ses traits fins. Ses cheveux sont longs et fins, mais si elle n’y prend pas garde, ils deviendront très rapidement gras. Un problème qu’elle juge épineux, compte tenu de ses séances intensives de révisions. Pareil pour ses lunettes, qu’elle n’utilise qu’en privé, devant un ordinateur ou ses polycopiés. C’est que le nez penché, elles tombent souvent. Les remettre à tendance à les salir, et Airi n’est pas spécialement emballée à l’idée de devoir passer quinze fois dans la salle de bain. Pareil quand il s’agit d’enlever le maquillage de la journée, la demoiselle n’y pense pas systématiquement, et se maudit très souvent le lendemain matin.

Sa démarche, à l’instar de ses gestes au quotidien, n’est pas gracieuse. Rapide, sec, elle fait tout le plus rapidement possible, avec une économie de gestes parfois fatigante. Airi n’est pas du genre à suivre les gens, et pas non plus du genre à les attendre. Quand cela pose problème, elle hausse les épaules et répond qu’elle est trop occupée pour de telles futilités.

• Tenue vestimentaire, accessoires, tatouages,  etc.

Toujours habillée de façon sobre, elle semble presque stricte avec son regard de mégère en devenir. Elle aime les choses simples, de couleurs unies. Enfin, c’est ce qu’elle prétend, parce qu’en réalité, elle ne porte que des marques de grands couturiers. Bien qu’elle ait clairement d’autres priorités à l’esprit, la demoiselle ne se prive donc pas. Elle porte ces habits comme on porterait des habits normaux, et cela ne la choque pas. Même ses bijoux, quand elle décide d’en mettre pour les grandes occasions, valent une petite fortune. Percée aux oreilles, elle ne porte pourtant rien d’habitude. Perdant déjà un temps précieux avec le maquillage, alors qu’elle ne met que du fond de teint et de l’eye liner, elle ne cherche pas à aller plus loin. Trouvant déjà cela amplement suffisant.

La demoiselle n’a pas non plus de tatouages. C’est un art barbare. Sur les autres déjà, elle trouve cela affreusement vulgaire, alors le faire sur son propre corps, elle s’en sentirait presque souillée.

• Mentalité, attitude envers autrui, philosophie personnelle:

Ils disent que c’est une intello de première. Soit, mais c’est également une femme populaire. Qui d’autre pourrait réussir à être ce qu’elle est sans y laisser sa santé mentale ? Airi est une femme forte, et le démontre au quotidien. C’est une acharnée, dans tous les sens du terme. Avec elle, jamais rien n’est laissé au hasard. Plutôt que de seulement regarder, elle prend les devants et s'échine à ce que tout soit parfait. S’il y a bien une chose qu’elle déteste, c’est le travail bâclé. Pas celui des autres, parce qu’elle n’est pas aussi dure avec eux qu’elle ne l’est envers elle même, mais le sien. C’est l’une de ses plus grandes hantises, et le seul fait d’y penser lui donne des crises d’angoisses.

Très sensible, la demoiselle se cache derrière un verni bien lisse. Une carapace qu’elle ne laisse que rarement tomber, et exclusivement quand l’un de ses nombreux plans vient de foirer. En apparence imperturbable, elle ne montre que rarement ses névroses, préférant rester aux yeux des autres une figure forte. Quitte à parfois devoir paraître froide et sans cœur. C’est qu’ Airi ne sait pas comment lâcher prise, trop droite, trop travailleuse, elle a du mal à réellement s’amuser, si ce n’est en écoutant les ragots. Elle adore ces derniers, et bien qu’en apparence, elle montre que cela ne l'intéresse pas, la brune court toujours après les dernières nouvelles. De façon très subtile - et en s’entourant des bonnes personnes, elle arrive à être toujours dans les premières au courant. Bien qu’elle cache sa connaissance de la plupart des informations, celles qu’elle ignore pourront à l’occasion lui arracher de rares sourires.

Loyale et courageuse, elle sait pourtant comment commencer proprement un combat et comment se retirer sans y perdre des plumes. On peut dire qu’elle ne fonce pas tête baissé, mais une fois décidée, elle ne se dérobe pas et assume ses actes jusqu’au bout, même s’ils la placent dans des positions délicates. C’est avec aplomb qu’elle accuse alors les autres, retournant des situations pourtant compliquées en sa faveur. Une fois lancée, la demoiselle ne lâche rien, et ressemble à s’y méprendre à un dogue affamé. Franche avec les autres, elle a pourtant du mal avec ses émotions, et évite adroitement toutes les conversations les concernant. Elle sait que ce genre de futilités la fera rougir, et ne veut en aucun cas que cela arrive. Airi déteste perdre le contrôle, que ce soit dans son travail ou sur ses expressions faciales.

• Signes particuliers, manies, obsessions, phobies (etc.) :

Airi n’a pas peur de grand chose. Elle n’aime pas les araignées, n’y les serpents, mais si elle a une pantoufle sous la patte, vous pouvez être sûrs qu’elle essayera de les écraser l’un comme l’autre. Sa plus grande joie, après les ragots, c’est quand il y a du rab à la cantine, et qu’on lui propose, oh miracle, si elle en veut. D’abord réticente, elle finit bien souvent par craquer. La demoiselle aime la bonne nourriture - mais c’est un secret - et celle proposée est très souvent au goût de son palais. Ouais bon, c’est clairement triste dit comme ça, mais faut pas non plus oublier qu’Airi, c’est une personne qui ne se laisse que très peu souvent aller. Le fait de reprendre de la nourriture à la cantine, c’est sa victoire de la journée. C’est son bonheur quotidien, quand le reste de sa vie est une prison dont elle ne voit même pas les murs.

Si elle devait avoir un signe particulier, ce serait son sourire, rare et intemporel. Airi ne le montre que rarement, rendant la chose encore plus prisée. C’est l’un des seuls moment ou elle se laisse aller, allant même jusqu’à replacer une mèche de cheveux derrière son oreille, gênée qu’elle est d’être démasquée. Puis elle se reprend, et redevient un glaçon sans expressions.

L’un de ses autres secrets, c’est une mappemonde placée sur son bureau. Ce globe est l’une de ses plus grandes obsessions, et bien que les punaises placardées dessus ne laissent aucune place au doute, personne ne pourrait s'imaginer à quel point elles aident Airi à s’ancrer dans la réalité. Cette terre miniature, la demoiselle rêve de la fouler. Elle s’est d’ailleurs jurée de faire tous les pays punaisés. De réussir à s’échapper de la bulle de travail dans lequel elle s’est emmuré, au moins le temps de pouvoir aller les contempler. Aussi étrange que cela puisse paraître, elle connait plein de choses sur eux. Des détails qui la font rêver, à défaut de vraiment lui être utile.

III. MÉMOIRES.

• Histoire :

Née à Kyoto, Airi a très tôt été un sujet de conflit. Voyez vous, ses parents se sont déchirés pendant deux ans avant de finalement partir chacun de leurs côtés. Sa mère, une femme forte et indépendante, retourna vivre dans sa ville natale, auprès de ses parents à Nagoya. Autant dire que ces derniers étaient souvent à la maison, pour garder le bébé pendant qu’elle gagnait sa pitance. C’est qu’elle avait du culot sa maman, partie de rien, elle a monté sa propre boite. Empruntant aux grands parents, aux oncles, aux tantes et renflouant la mise au fil des années. C’était un très gros risque, et il y a eu des jours ou elle croyait ne jamais pouvoir leur rembourser. Des jours ou les oncles en question se sont ligués contre elle, réclamant des bénéfices qu’elle ne pouvait donner. Des jours ou les tantes lui ont crachés sur le dos, prétextant qu’elle n’y arriverait jamais. Et pourtant, l’idée prit racine, et après des années d’acharnement, commença enfin à être rentable.

Airi n’était pas une enfant malheureuse. Au contraire même. Entourée par sa famille, elle ne comprenait pas la teneur des événements. Puisqu’elle avait quand même du riz dans son assiette, et quelqu’un pour l’aider à faire ses devoirs, la terre continuait de tourner. Bien que sa mère soit toujours sur son dos, à toujours vouloir les meilleures notes, la petite ne s’en formalisait pas. Ne prenant cela que comme un moyen de lui faire plaisir, et de pouvoir la voir sourire. Car sa maman ne souriait pas beaucoup naturellement, et cela là désolait quand même un peu.

L’affaire de sa mère commença à marcher avant même qu’elle ne puisse vraiment s’en rendre compte. Leur train de vie s’améliora, mais comme toute enfant, Airi prit cela comme un acquis. C’est dans cette période que Maman-sama commença à s'ouvrir. Rigolant bien plus souvent et se laissant un peu plus de temps pour souffler. Alors qu’avant, c’était les grands parents qui accompagnaient Airi à l’école et la ramenait, elle décida de reprendre quelques droits sur son rôle de mère, et prit parti de l’accompagner, au moins le matin. C’est ainsi qu’elle se fit des amies, et que, par procuration, en donna à sa fille.

N’allez pas croire, elle n’en voulait pas la petite, surtout que c’était bien souvent des garçons, et que les garçons, et bah ils n’aimaient pas la dinette. Avec le temps, elle en trouva bien un qui accepta de jouer avec elle, timide et renfermé qu’il était, ce n’est pas comme s'il avait pu lui opposer un non de toute façon. Mais cela ne dura pas, car quand elle eut onze ans, l’affaire de sa mère fut rachetée par un grand groupe. Et en plus de récolter un gros pactole, madame rencontra le très beau et très riche directeur général de ladite société. Le monsieur s’imposa très rapidement comme beau père, et un an et demi plus tard, Airi aurait juré sur sa vie qu’il était de sa famille. La preuve, ayant encore prit du galon, il décida de les embarquer toutes les deux avec lui dans cette palpitante aventure.

Ils partirent au siège, en Amérique, ou il fallu tout recommencer. Les débuts furent durs, Airi n’ayant que des notions d’anglais appris à l’école. Jamais cela ne remplaça sa patrie, le Japon, car étant son pays de naissance, ce dernier aurait toujours une place spéciale dans son coeur, mais le temps aidant, elle s’y habitua, et en fit sa nouvelle maison. Ce nouveau mode de vie ne changea pourtant pas l’éducation draconienne qu’on lui inculqua. La renforçant presque, alors que tant de débauche s’étalait sous leurs yeux. Constamment poussée sur un bord dont elle ne pourrait pas revenir, Airi devint plus forte, plus froide, alors même qu’on n’attendait d’elle que la perfection.

Une attitude que son père biologique déplorait, à défaut de pouvoir la modifier. Bien que sa fille vennait le voir une à deux semaines par an, et seulement parce qu'il le demandait, leur relation n'a jamais changée. Pire, elle se dégrada au fil des années. Airi ne comprit jamais pourquoi son père ne se donnait pas plus de mal pour obtenir ce qu'il voulait. Le trouvant indolent, vraiment faignant, adoptant volontiers le point de vue de sa mère sur le fait de ne plus réussir à le supporter. Bien que jamais, elle n'osa le lui dire de vive voix, il du le deviner. Ne s'opposant jamais réellement à la froideur cruelle de son enfant, il resta en retrait. Comme celui qui lui offrait des cadeaux de seconde main, faisant semblant de ne pas remarquer ses habits de marques, des vêtements qui pouvaient coûter jusqu'à un mois de son salaire. Lâche, il laissa sa place à un homme qu'il ne connaissait pas. Se sentant presque rabaissé à n'être au final qu'un type ordinaire, pouvant seulement tirer fierté d'avoir donné naissance à une enfant extraordinaire.

C’est à l’âge tendre de treize ans que sa mère retomba enceinte. Deux petites jumelles, histoire de dire. Bon bah forcément, il eut moins de temps pour l'aînée, aînée qui elle même devint l’esclave de ces deux petits monstres. Pas au sens propre du terme hein, elle les couva comme une seconde mère. Aussi dure qu’une barre de fer, aussi maladroite que pouvait l’être une handicapée des sentiments, mais incroyablement vindicative dès que le moindre problème pointait le bout de son nez.

Devenant un modèle pour ses petites soeurs, et soucieuse de le rester au moins jusqu'à leur adolescence, Airi demanda à être envoyée loin d’elles, dans une école pour gosses de riches. Le but donné était louable, mais ses griefs personnels un peu moins. La demoiselle avait en effet peur pour elle. Non pas en temps que personne, mais en temps qu’enfant. N’étant pas une fille biologique, elle devrait se rendre indispensable pour rester auprès de celui qu’elle considérait maintenant comme un second père. Jamais il ne lui donna une raison de douter, mais Airi, de nature angoissée, s’est toujours imaginé le pire avant d’envisager le meilleur. Le décevoir, lui qui lui a tout donné, semble chaque jour un peu plus lui peser.

• Relations proches et familiales :

Famille Shiota :
Elle a une bonne relation avec sa famille, bien que cette dernière la pousse toujours à bout. Sa mère en particulier, est la plus intransigeante. Elle ne lui laisse rien passer, et s’attend à une perfection qu’ Airi peine parfois à lui donner. Se rebeller n’est pas dans sa nature, la demoiselle sait que ses proches font cela pour elle, pour qu’elle puisse réussir là où tant d’autres ont échoués. Quelque part, elle les remercie même pour lui permettre de se surpasser. Le monde est dur, ils n’ont fait que bien la préparer.

Famille Hankai :
Son père biologique, qu’elle ne voyait que pendant les grandes vacances. Elle n’est pas super proche, et ils n’ont pas non plus grand chose en commun. Il dit qu’elle travaille trop, qu’elle est trop pâle et que sa mère la dénourit. Airi n’aime pas particulièrement cela. Il essaye tout le temps de la faire s’amuser, sans comprendre que ce qu’elle voudrait vraiment. Les parcs d’attractions, les consoles de jeux, même les sorties aux derniers concerts des boy-band japonais, il essaye tant bien que mal, maisil est maladroit, et elle ne lui pardonne rien.

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.