₪ Académie Keimoo ₪

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 "J'ai comme une idée de la moralité, Comme une idée triste mais qui ne meurt jamais." [PRIVEE LUN]

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MessageSujet: "J'ai comme une idée de la moralité, Comme une idée triste mais qui ne meurt jamais." [PRIVEE LUN]   "J'ai comme une idée de la moralité, Comme une idée triste mais qui ne meurt jamais."  [PRIVEE LUN] EmptyLun 3 Mai 2010 - 1:27

Un vent doux faisait bruisser le feuillage des arbres aux alentours dans ce parc de Tokyo, qui était fort peu fréquenté ce jour là. Pourtant, une jolie jeune demoiselle blonde avançait sur les chemins de ce parc, tête baissée, semblant perdue dans quelques douloureuses réflexions ou bien des souvenirs qui, de toute évidence n'étaient pas très joyeux, puisque les yeux de la belle Irydessa du Plessis Bellière étaient tout mouillés, bien qu'aucune larmes ne vint troubler son visage et laisser des traces de son passage au beau milieux du maquillage de la demoiselle.

Vêtue d'une petite robe bustier, tout à fait identique à celle que nous présentait Kate Moss dans la publicité pour "Parisienne", un parfum signé Yves Saint Laurent, et portant des escarpins vernis, la jeune mannequin avait joué la tendance belle et sexy aujourd'hui, glissant au creux de son cou un enivrant parfum d'Yves Rocher: Iris Noir, une flagrance dont l'odeur était celle d'une fleur dont un jeune homme, Lun Marv, étudiant à l'académie Keimoo, prenais le nom pour surnommer la jolie tiers de Hongroise, également Austro-Russe.

L'étudiante n'allait pas à un quelconque évènements, et le chic de la tenue portée en pleine ville pouvait surprendre quelques passants, s'étonnant de la classe "so French" de la jeune blonde, mais après tout, quand nous sommes née fille de créateur de mode, être élégante et à la pointe de la mode n'était il pas une chose fort importante afin de ne pas casser l'image de marque de la famille et de son nom ?

Irydessa donc, était perdu dans ses pensées ce jour là et marchait sans vraiment se soucier d'où la menaient ses pas. Récemment, la belle avait accepté de défilé pour le créateur Dior car, en effet, elle avait décidé de sérieusement s'impliquer dans sa carrière de mannequin, et donc de défiler et poser pour d'autres marques que celle de son père, dont la belle était l'égérie. Mais... Ce n'était pas cela qui la préoccupait en cet instant. En réalité, la jeune étudiante cherchait à faire le vide en elle-même pour mieux réfléchir à ses premiers mois dans l'académie qu'elle avait intégré courant Décembre.

Cela avait été des mois plutôt chargés... Voilà quatre mois que la belle était arrivé ici, dans ce pensionnat fort bien réputé du Japon. Oh, s'y intégrer n'était pas trop difficile, mais quand même...Il faut dire que la jeune femme était peu aimé de bien des filles de l'établissement, qui ne supportait pas, et ce depuis longtemps, que la demoiselle passe à leur goût autant de son temps en compagnie de Lun Marv. A leur goûts alors, car les deux jeunes gens ne se voyaient pas excessivement souvent non plus, même s'ils se croisaient régulièrement dans les couloirs, n'échangeant alors que de cordiaux, ou amicaux bonjour.

Bref. Au souvenir de ces quelques mois s'ajoutait la terrible mort de la mère d'Irydessa, décédé douze bonnes années plus tôt, peu avant la Noël. C'est ce qui avait conduit Lun et la jeune femme à se rencontrer, en vérité puisque le père de l'étudiant avait demandé à son fils d'en apprendre davantage sur la mort de Madame du Plessis Bellière, tuée de manière similaire à sa propre épouse, génitrice du blondinet. Pourtant, bien qu'à ce souvenir le cœur d'Irydessa se glaçât comme à l'accoutumé, les larmes ne glissèrent pas sur ses joues... Au pris de durs efforts de la part de la jolie jeune femme.

Toute à ses réflexions, l'étudiante ne faisait pas attention à ses pas, simplement perdu et l'inévitable se produisit finalement: le corps d'une personne, qui devait sûrement elle aussi être en train de réfléchir, rentra dans celui d'Irydessa... Ou l'inverse, manquant de peu de la faire tomber au sol. Ainsi tirée de ses douloureuses pensées, la demoiselle regarda qui était celui qui ne l'avait pas vue, tout comme elle ne l'avait pas vue elle-même et put découvrir qu'il s'agissait de Lun Marv, que la belle s'empressa de saluer aussitôt en souriant, voulant se donner un air jovial.

"- Lun ! Comment te porte tu ? Sa fait plaisir de te voir, ces derniers jours nous n'en avons pas eu l'occasion ! Quoi de neuf alors ?"



[Désolé que ce soit aussi court, mais moi et les introductions... :D Et sorry pour ce titre qui n'a pas vraiment de rapport avec la quite du rp... :s]

The robe: *****
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MessageSujet: Re: "J'ai comme une idée de la moralité, Comme une idée triste mais qui ne meurt jamais." [PRIVEE LUN]   "J'ai comme une idée de la moralité, Comme une idée triste mais qui ne meurt jamais."  [PRIVEE LUN] EmptyDim 30 Mai 2010 - 18:23

[Mai - Après Glace à l'Eau]


Le parc de la ville de Keimoo était généralement un lieu paisible et agréable à vivre. On pouvait aisément y trouver des coins tranquilles, fleuries permettant les échanges et le repos. Que ce soit pour discuter affaire, se compter fleurette ou lire un livre, la population japonaise aimait s’y promener et observer le grand nombre de fleurs. Les hommes d’affaire et les amoureux y croisaient donc régulièrement les personnes âgés et les étudiants. Cependant, si le lieu était habituellement paisible, il arrivait d’y surprendre des disputes et des éclats de voix.

Ce jour-là, c’était la voix d’un élève connu de l’académie Keimoo. (L'académie qui faisait tant parler d'elle depuis le bal de la Saint-Valentin) Un populaire blond de fort mauvaise humeur qui éloigné des patauds semblait s’emporter vivement. Ses yeux d’un vert profond foudroyait son interlocuteur japonais et ses cheveux blonds, trop longs, dansant le long de son visage semblaient ne pas tenir en place.
Le jeune homme à la mine colérique pointa du doigt le buste de son camarade, un japonnais aux cheveux rasés :

« C’est la dernière fois. Fiche-moi la paix, ou tu auras des emmerdes ! »

Lun repoussa du bout des doigts la poitrine de l’autre garçon face à lui, ses yeux se détournant en même temps qu’il commençait à tourner les talons. Visiblement, agacé par tout cela, mais reprenant un peu de calme. Il ne calcula même pas, l'autre étudiant à terre qui avait la joue rouge d'un bleu futur.

« Dis à Teddy qu’il arrête avec ces conneries. S’il veut tant que cela me briser le cou, il n’a qu’à se déplacer lui-même. »

Totalement insouciant, le blond eu un éclat de rire. Ce n’était pourtant pas une histoire drôle qui venait d’envoyer à la figure de son homologue. Il rangea les mains dans ses poches et quitta le coin du parc sans accorder un autre coup d'œil à la racaille japonaise qui pestait dans soin coin. Il venait de se faire humilier dans un combat par Lun Marv et il espérait bien que cela ne s’apprendrait pas.
Loin de ses préoccupations, celui de toutes les angoisses du japonais retira la main de sa poche pour remonter une clope à ses lèvres qu’il alluma calmement avec un Zipo volé à Sora Kumori. Cependant, alors que Lun le remettait dans sa poche de baggy, il ne remarqua qu’il s’y prenait trop rapidement et le petit objet retomba silencieux dans l’herbe.

L’adolescent n’y prêtant pas attention continua son chemin.

Le jeune homme s’avança dans les rangées du parc, un peu préoccupé. Il était de fort mauvaise humeur car il en avait assez des coups foireux de l’autre racaille anglaise : Ted. Ted, Ted, Ted. Ce n’était pas possible d’être autant tête à claque. S’il continuait sur les mêmes bases de la connerie, Lun serait obligé d’aller le voir et de lui demander des explications. Il n’était pas là pour subir les frustrations et autres bassesses de la vie de ce pauvre crétin de benêt d’âne brut. D'autant que son principal sujet de préoccupation demeurait être Elyott ! Et que ce dernier ne semblait pas s'en rendre compte.

Dans sa mauvaise humeur flagrante, le blond ne remarqua pas une silhouette élancée qu’il connaissait déjà. De longs cheveux blonds, un pas gracile, des yeux humides. Lun et Iris étaient sans doutes des connaissances proches. Pas totalement des amis, il faut du temps pour cela. Et pourtant, proche par un lien qui les unissait. Une arme un feu. Deux décès. On est parfois unis dans la douleur. Ils se voyaient assez souvent, et étaient dans la même classe. Même si la popularité nouvelle d’Iris, et le déclin de Lun qui n’était plus vraiment à son apogée, les empêchaient de se voir. On passe vite de mode,
La mode était aux Iris, au Shiki indémodable, et autres populaires nouveaux dont Lun ne connaissait même pas le nom.


Bien qu’Iris était loin d’être invisible dans sa robe à bustier dans ce parc fréquenté principalement par des tenues sobres, Lun ne la remarqua pas. Lui, au contraire, était plutôt mal habillé avec son tee-shirt vert avec une éternelle inscription ‘‘FREE HUGS x2’’ de chaque coté et son pantalon trop ample tirant sur le marron n’avait l’air que d’un banal étranger trop grand. De plus, Lun avait également un casque de musique sur les oreilles, et une clope à la bouche.
Franchement, agacé, Lun décidé qu’il n’irait pas voir d’ami aujourd’hui. Au point de prendre son téléphone portable et d’envoyer un SMS à Shiki Katsuragi : [Je passe pas ajrd. A .] Enfin Lun se servit surtout de sa mauvaise humeur pour éviter une confrontation avec son ami.

Évidemment, tous les éléments étaient réunis : la mauvaise humeur, le manque d’attention, le casque sur les oreilles, la marche rapide. Ce fut donc avec logique qu’un accident se produisit et que Lun rentra en collision avec une personne dans le parc.

Décidemment, s’insulta mentalement Lun, il était maudit dans ce lieu ! Une dispute, une bousculade, il ne manquait plus qu’on le plante avec un couteau !

Le jeune homme ne pu s’empêcher de protester vivement sous l’impact, ses yeux se redressant pour maugréer contrairement aux japonnais qui serraient empressés de s'excuser, saluant au passage avant de croiser le regard d’Iris.

Haa.

Oubliant les manières nippones, Lun perdit ses traits contrariés pour sourire plus véritablement. Sa main alla retirer son casque audio, le laissant reposer sur sa nuque. Il éteignit le bruit de la musique.

« Hm ? » Trop de questions. Lun plissa les yeux, tentant de se concentrer. Effectivement, il n’avait pas eu le temps de beaucoup voir Iris ces derniers jours. Entre les conneries des uns et des autres, dont les siennes, ses enfants, son boulot, la rentrée scolaire et le reste, il avait peu de temps libre. Aujourd’hui était une exception très agréable. Il avait prévu de voir Shiki : mais Lun ne voulait pas le voir après s’être disputé avec quelqu’un. Il avait l’impression que l’autre garçon le sentirait tout de suite.

La jeune adolescente continua joyeusement de parler, lui demandant ce qu’il y avait de nouveau dans sa vie. Ce à quoi Lun n’avait pas de réponse. C’était que du vieux, alors ? Pas vraiment. Mais de neuf, pas grand-chose.
Compliqué.

« Je vais bien. Je suis désolé de ne pas t’avoir envoyé de messages. J’étais un peu occupé ces derniers temps. Et toi, Iris ? Tu sembles un peu perdue. Des soucis ? »

Des soucis. Iris devait sans doute encore en penser à sa mère. Lun en était désolé, mais il comprenait sans doute ce qu’elle ressentait pour vivre la même chose du coté de sa mère. Cela n’empêchait sans doute pas la douleur et le désire de comprendre. Faux. Car Lun, contrairement à Iris, n’avait pas beaucoup de penser à l’égard de cette femme qui lui avait donné naissance. Il n’était pas malheureux en pensant à elle, et plus justement : n’y pensait pas.

« Ca tombe bien. J’ai un peu de temps devant moi. Veux-tu que nous allions discuter tous les deux ? »

Menteur. Lun avait rendez-vous avec Sora Kumori dans dix minutes. Et avec Shiki dans deux heures – enfin, il venait d’annuler. Quoique avec Sora, ce ne fut pas vraiment un rendez-vous. Plus une habitude. L’habitude de l’attendre à la sortie de la boxe pour prendre le chemin du retour avec lui. Pas cette fois-ci. Tant pis. Lun était de trop mauvaise humeur. Il risquait de mettre son poing dans la figure du roux, alors que le pauvre n’y serrait pour rien. Il avait donc du temps ... Son agenda venait de se libérer.
Il faut dire que Ted lui tapait vraiment sur le nerf. Ce type était un vrai salaud depuis quelques temps.

Un regard. Lun passa ses yeux surprit sur la tenue d’Iris. Remarquant alors à quel point elle était bien habillée et sexy. Certainement trop pour une balade dans le parc.

Lun cligna des yeux, avant de sourire idiotement.

« Oh. Pardon. Tu allais certainement à une soirée, on se verra plus tard ! »

Oui, car Lun comme les passants se laissa berner par la tenue d’Iris. On ne s’habille pas ainsi pour aller acheter du pain – bien qu’Iris soit toujours bien habillée. C’était donc sans doute qu’elle se rendait à une fête entre amis.

Il fallait le reconnaître, Iris était vraiment belle. On comprenait sans doute en la regardant pourquoi elle pouvait devenir mannequin et défiler pour de grande maison. Elle n’était toutefois pas encore comme Setsumi, qui avait véritablement la démarche d’un mannequin professionnel. Iris portait en soi l’élégance tout de même et si cela manquait de travail, c’était sans doute car elle ne désirait pas poser pour des entreprises de modèles.
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MessageSujet: Re: "J'ai comme une idée de la moralité, Comme une idée triste mais qui ne meurt jamais." [PRIVEE LUN]   "J'ai comme une idée de la moralité, Comme une idée triste mais qui ne meurt jamais."  [PRIVEE LUN] EmptyJeu 3 Juin 2010 - 0:37

La nouvelle collection du père de la jeune du Plessis Bellière promettait déjà de faire un tabac. Pour sur on se les arracherait bientôt tant les tenues étaient légères et innovantes. Glamour aussi. Kyle était doué pour la mode, cela ne faisait aucun doute. Et sa fille avait hérité de son œil critique en ce qui concernait ses tenues. Les fautes de goûts ? Sa ne lui était encore jamais arrivée. Mais bien sûr la belle n'en était pas à l'abri et le savait. Cela dit, la nouvelle collection de son père était loin très loin, relayée en dernière place dans son esprit pour l'instant.

Posant ses yeux sur la tenue du jeune homme, la demoiselle laissa échapper un léger rire. Non pas que la tenue lui sembla rocambolesque, drôle ou ridicule en soit. C'était, après tout, une tenue normale, comme tant d'autres dans le parc. Tout le monde ne se baladait pas dans des jardins en portant sur soit une robe acheté pour une coquette somme... phénoménale pour si peu de tissu. Non. C'est plutôt la situation qui la fit rire. Ou plutôt la petite blague, le petit délire, qui lui brûlait les lèvres afin de s'en échapper.

"- Oh, mais enfin, Lun ! ... Si tu voulais un calin, il suffisait de le demander !" dit finalement la mannequin en riant, se "jetant" dans les bras du jeune homme afin de lui offrir un câlin, comme il semblait en réclamer...

Le contact ne dura pas de longues minutes, Iris le rompant assez vite, ressentant en même temps un peu de regret à le faire. Elle serait bien resté plus longtemps, être dans les bras d'un homme était plaisant au gout d'une femme. Cela inspirait la protection, la sécurité en quelques sortes. Et lorsque l'homme en question se trouvait être un ami, y avait il vraiment un mal à abuser des câlins ? A voir. Mais là n'était pas la question, le câlin ayant été rompus par la jolie blonde qui, une distance respectable entre eux fut rétabli, plongea ses yeux bleu dans ceux du jeune homme blond. Ils se ressemblaient beaucoup tout les deux. Peut être même plus qu'ils ne le pensaient...

«- Je vais bien. Je suis désolé de ne pas t’avoir envoyé de messages. J’étais un peu occupé ces derniers temps. Et toi, Iris ? Tu sembles un peu perdue. Des soucis ? »

"- Oh, ne te fait donc pas de soucis pour cela. J'aurais très bien pu te textoter moi même. Mais il est vrai que j'ai également manqué de temps, entre les devoirs, Mathieu qui me surveille toujours autant, mes projets, la nouvelle collection de mon père et ma petite visite à l'hôpital... Depuis le mois d'Avril ils me font y revenir toute les deux semaines pour vérifier mon état. Je vais pourtant très bien ! Et ils me le répètent à chaque visite... Pour me faire revenir quinze jours après, m'annonçant, au final, le même diagnostic: rien. Nada. Je me porte comme une fleur. Si tu veux mon avis Lun, c'est mon père qui les fait me suivre d'aussi prêt ! Je ne vois pas d'autre explications plausibles... " la demoiselle se tu un instant avant de répondre. Des soucis, de la contrariété... Iris en était souvent victime. Mais en cette fin de mois de Mai, l'effet était accentué. "Oh rien de grave. Comme d'habitude quoi... En ajoutant à cela que tout les Européens cherche actuellement le cadeau idéal pour la fête des mères... Quand moi je n'ai plus personne a fêter." acheva l'étudiante, le ton quelque peu attristé.

«- Ca tombe bien. J’ai un peu de temps devant moi. Veux-tu que nous allions discuter tous les deux ? »

"- Oui Pourquoi pas!? On va où ?"

Mais déjà Lun était parti dans ses réflexions, finissant par reprendre la parole non pas pour répondre à la jeune blonde mais pour émettre l'hypothèse que peut être elle était attendu quelque part.

«- Oh. Pardon. Tu allais certainement à une soirée, on se verra plus tard !»

Iris allait répondre à Lun lorsqu'on l'appela. Se retournant, la jeune femme pu voir Mathieu arriver dans leur direction, quelque peu essoufflé. Certainement avait il dut courir. *Zut de zut* C'est vrai que la belle avait réussi à échapper à sa surveillance... Normal qu'il l'ai cherché en s'apercevant qu'elle n'était plus là. Il devait même avoir eu très peur qu'il lui soit arrivé quelque chose. Il aimait bien Irydessa, la demoiselle était sa protégée après tout. Et le temps avait fait qu'un lien fort d'amitié les unissait mais... Mais la demoiselle du Plessis Bellière était aujourd'hui une adolescente en manque de liberté. La belle ôta alors ses chaussures en deux temps trois mouvements, les prenant d'une main, l'autre attrapant l'une de celle de Lun Marv.

"- Tu viens ?"

Et sans vraiment attendre de réponse, Irydessa commençât à courir pieds nus pour échapper à son cher ami en entrainant Lun à sa suite. Parce que profiter un peu d'un moment avec le jeune homme, la jolie blonde en avait bien envie, mais pas en étant surveillés et écoutés. Ils courraient. Mathieu l'appelait. Ils finirent par le semer, se réfugiant derrière un bosquet, Irydessa s'installant au sol en riant. L'herbe étant sèche la jeune étudiante ne tâcherait pas sa robe et donc pouvait se permettre de s'asseoir par terre. Installée, la demoiselle textota rapidement Mathieu * Ne me cherche pas. Je vais bien. Je suis grande. Et j'ai sur moi de quoi me défendre. Bises. Iry. * avant de s'adresser à Lun Marv.

"- Tu sais... Mathieu va vraiment finir par te détester à force que nous le fuyions sans cesse lorsque l'on se voit et qu'il est là... Et non je n'allais pas en soirée... Tu dis sa pour la robe ? C'est juste que, récemment, j'ai accepté une proposition. Et je suis allée signé le contra aujourd'hui. Voilà tout... Mh ma robe surprend tant que sa ? " s'étonna la belle, l'air plutôt guillerette... Quel beau contraste avec leur première rencontre ou la tristesse avait été assez présente.


[Désolé que ce soit si court. Je peaufinerai surement ma réponse demain. ;) Là => Dodo :D]


Dernière édition par Irydessa Plessis Belliere le Mer 20 Oct 2010 - 23:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: "J'ai comme une idée de la moralité, Comme une idée triste mais qui ne meurt jamais." [PRIVEE LUN]   "J'ai comme une idée de la moralité, Comme une idée triste mais qui ne meurt jamais."  [PRIVEE LUN] EmptyJeu 9 Sep 2010 - 1:29

Ce n’était pas la première fois que Lun terminait dans un bosquet : mais c’était la première fois qu’il n’y était pour rien. Son regard s’attardant sur les courbes d’Iris assise à coté de lui, le jeune homme manqua de signaler qu’il n’avait pas cherché à fuir l’homme cette fois-ci et qu’elle l’avait fait toute seule. Quelle importance dans le fond ? Groupie ou amie, Iris s’était attirée la sympathie de Lun en provenant du même continent que lui. Sans doute parce que Lun était encore très attaché à ses origines inconnues même s’il ne voulait pas le reconnaître. Et qu’apprendre que l’arme à feu qui avait tué sa mère avait tué la mère d’une autre permettait sans doute de lier plus facilement connaissance.

Quand j’étais enfant, je croyais que je pouvais tout changer ; qu’il me suffirait d’une bonne gomme pour éviter de laisser un trait laid. Puis, j’ai vite compris que ça laissait des traces gâchant tout le dessin.
Lun Marv,

Lun ne sait pas s’il aime bien Iris. Il ne sait même pas ce qu’il pense d’elle. Elle est là dans sa vie, il ne pourrait dire s’il serait triste si elle n’y était plus. Il ne cherche pas vraiment à y penser. Il sait déjà qu’il rentre dans la vie des gens et en ressort aussitôt : qu’il ne reste jamais. C’est son credo et sa fonctionne plutôt bien. Il n’est jamais seul, puisqu’il est toujours entouré de nouvelles rencontres. Cependant, il est toujours seul puisque aucune d’entre elle ne s’accorde à prendre toute la place dans son cœur.

C’était ça être populaire ! Comme Lun, comme Iris. Trop de gens qui aiment, trop de gens autour. Trop de relations. Trop de personnes, tout le temps. Trop de relations. Trop de choix. Trop de droits. Trop de possibilité ! Comme une fille amoureuse de la mode dans un salon de maquillage. Comme un garçon aimant le foot dans les sous-sols d’une grande équipe. Quoi toucher, quoi regarder, quoi essayer.

Lun ne devait pas même savoir ce qu’il voulait.

« Iris ? Tu parles de quels examens ? »
Remarqua Lun se souvenant de ce que la jeune fille avait dit tantôt. Il profita de leurs chutes dans l’herbe pour prendre un peu sa respiration. C’est qu’entre deux, il était presque sûr d’avoir perdu un truc – mais quoi. Dans le fond, ça ne devait pas avoir la moindre importance.

Que Mathieu me déteste ! Songea Lun. Il ne doit juste pas oublier de prendre un numéro, car il n’est pas le seul. Après tout, Lun doit être le populaire le moins aimé de Keimoo. Celui qu’on critique le plus. Le plus vieux, le plus servant à rien. Le plus inutile en sommes. Le populaire par son cul, et non pour ses talents. Pas fils de, et si, personne ne le sait. Pas sportif, ensuite si, mais personne n’y fait attention. Pas brillant, ha si ! Mais on s’en fout. Ce qui intéresse chez Lun, c’est de savoir le nom du prochain ou de la prochaine qu’on verra dans les toilettes avec lui.

Ils ne vont pas être déçu …

Iris ressemblait un peu à Lun dans ses aspects-là. Mais elle était célèbre car son père l’était et qu’elle était mannequin, dans un sens. Alors c’était un autre aspect de son physique qui attirait. Les mecs auraient aimé s’attirer ses faveurs. Dans doute que Lun ne le souhaitait pas vraiment, parce qu’il n’en avait pas besoin. Ils étaient comme des frères de sang. Le sang de celles qui étaient mortes, non pas en les mettant au monde, mais en les protégeant à leurs manières.

« Rassure-moi, tu ne te balades pas encore avec une arme ? Sérieux ! Ca me fait flipper ce genre de truc, tu sais ? »

Lun regarda la jeune fille d’un air intrigué avant de prendre son téléphone portable à son tour. Il rechercha le nom d’Iris avant de se mettre à taper rapidement, enfin aussi rapidement qu’il pouvait le faire. Le blond repoussant une mèche de cheveux gênants entre deux mots sans avoir l’idée de la coincer derrière son oreille. [Hey ! Iris ! Je suis dans le parc. Tu me rejoints ?]

[Envoyer]


Malicieux Lun regarda Iris dans les yeux avant de fixer le ciel. Il faisait bon, c’était vrai. Il avait bien fait d’annuler son rendez-vous avec Shiki. Avec Sora. Avec le reste du monde. Il en avait de se mentir. De leur mentir. D’être un mensonge. Il voulait cesser de se supporter. Il voulait s’éradiquer soi-même. Il voulait une bouteille de vin, un verre, de l’alcool ! N’importe quoi. Une drogue. De l’héroïne, mon héro. De la cannabis, pour les abysses. Et avec un peu de chance, si je vais au buvard : je terminerais sur le trottoir. Mais non.

Se raisonner. Oublier. Il ne doit pas. Parce que …

Sortir de ses penser. Lun fixe Iris avec un brin de sourire, un brin de douleur. Et finalement, il sait que c’est le moment. De parler de sa mère. De parler de tout. Mais il attend. Il attend qu’elle commence. Car elle commencera, il le sait bien.

Aussi, il ramène ses jambes en tailleurs et il patiente. Il allume sa clope, et fume lentement. Il a son temps puisqu’il envoie chier tous ses amis : parce qu’il les aime. Je vous aime, alors je vous quitte. Je vous aime, alors je vous sauve de moi. Comprenez. La vie c’est pas facile. C’est vous ou c’est moi. Je choisis vous. Vivez. Foutez-moi la paix ! J’irais me noyer pour pouvoir vous permettre de flotter. Je suis près. Près à être la fièvre qui ruinera ma santé. Je ne veux plus vivre, si vivre c’est souffrir.

Et je veux vivre, tellement. Comme le condamner avant que la hache ne tombe. Comme le suicidaire dans l’eau, recherchant son souffle. Comment la dernière seconde de chaque mort. A la dernière seconde, on veut revivre. Lun veut vivre. Laissez-le … Juste une seconde. Est-ce que la mère d’Iris s’était dite qu’elle voulait vivre ? Est-ce que la mère de Lun s’était posée la question. Est-ce qu’elle s’était dit qu’elle aurait préféré que ce soit l’enfant plutôt qu’elle ? Elle aurait eu le temps de regretter cette pensée ? Ou cela l’avait-elle condamner aux enfers ?
Aux fers.

« Parle, on verra ensuite. Parle-moi d’elle … »


Et ensuite ? Lun n’avait pas la moindre idée. Il trouverait. Si on n’a plus d’idée à quinze ans, ce serait tout de même fâcheux, avouez !

« Parle. Je t’écoute. »
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MessageSujet: Re: "J'ai comme une idée de la moralité, Comme une idée triste mais qui ne meurt jamais." [PRIVEE LUN]   "J'ai comme une idée de la moralité, Comme une idée triste mais qui ne meurt jamais."  [PRIVEE LUN] EmptyVen 8 Oct 2010 - 14:59

Il n'était pas dans les habitudes de la belle Irydessa de finir dans un bosquet pour échapper à un devoir ou une personne. C'était en fait la première fois que la belle se trouvait dans pareille situation, à se cacher afin d'être tranquille un moment. Les gens savaient ils combien il était important de conserver un peu de vie privée ? Autant dire qu'avec la présence de Mathieu, Miss du Plessis Bellière était loin d'avoir ce luxe. Bientôt, même ses sms seraient vérifiés avant qu'elle ne les ouvre.

L'étudiante se mit à rire, très amusée d'avoir ainsi fait faux bond au pauvre garde du corps que son père avait chargé de la surveiller. Et plus Irydessa grandissait, plus la tâche de cet employé devenait ardue, devant le besoin de liberté de la jolie demoiselle. Non, Mathieu n'occupait vraiment pas un poste où il était simple de remplir ses fonctions.

La demoiselle regarda Lun, un sourire légèrement narquois sur les lèvres. Les cheveux détachés, on ne peux pas dire que le beau blond avait fait autant d'efforts pour être présentable qu'à leur première rencontre. Et curieusement (ou pas) la belle Autrichienne aimait cela... Que l'étudiant soit juste lui même. Qu'il ne joue pas à faire semblant d'être ce qu'il ne serait jamais. Car imaginer que Lun Marv pourrait un jour être un bon petit garçon,premier de la classe, élève assidue aux cours et tout et tout... C'était juste inimaginable.

Irydessa sait qu'elle aime Lun. Elle ne saurait simplement pas dire comment elle l'aimait. La belle savait qu'elle serait triste de le perdre. Un soir elle avait même dit qu'elle l'aimait. L'alcool avait fait le travail pour la demoiselle. Et ce même alcool avait fait que le jeune homme n'en avait visiblement aucuns souvenirs. Il était même probable que cette nuit là, il n'ai pas reconnue la voix de la modèle. P.I.B, c'est ainsi que quelques élèves moqueurs se plaisaient à la surnommer, avait donc dit aimer Lun... Sans préciser comment, puisqu'elle même l'ignorait encore.

Irydessa était souvent entouré de gens qui ne cherchaient auprès d'elle qu'à être vue. Tout n'était qu'intérêts. On pouvait donc dire de la belle qu'elle était constamment seule, non ? Non. La jeune femme n'était pas seule lorsqu'elle était auprès de son père, de Mathieu. Ou de Lun. Quel interêt aurait il à s'afficher avec elle pour la popularité puisqu'il était déjà populaire et bien plus qu'elle ?

«- Iris ? Tu parles de quels examens ? »

De quels examens ? De ceux que l'étudiante subissait depuis quelques semaines, suite à ses petits soucis de santé. A savoir une dépression. La belle ne sortait plus que pour assister à ses cours. C'est pour cela qu'elle avait si peu croisé Lun d'ailleurs. C'est pour ça qu'elle n'avait croisé personne et n'était même pas allé voir son père durant tout ce temps.

"- J'ai fait une dépression en Avril. Rien de grave. C'est juste que papa se montre trop protecteur parfois. Il a toujours peur. Pour rien le plus souvent, mais enfin... Donc je vais souvent me faire examiner. Psychologie et tout le toutim. Une vrai mer*censuré*."

La réputation de Lun n'était pas des meilleures, ces certains. Mais al douce Irydessa n'y prêtait aucune attention. Il était simplement Marv. Lun Marv. Et tant pis si l'on le connaissait par son lit et non pour quelques talents. Pourtant, la jeune femme était sûre qu'il en avait et pas des moindres. Se trompait-elle ?

«- Rassure-moi, tu ne te balades pas encore avec une arme ? Sérieux ! Ça me fait flipper ce genre de truc, tu sais ? »

"- Et bien... je ne te dirait rien, ça t'évitera de flipper" rit la belle, sans vraiment répondre.

Le téléphone de la demoiselle sonna. Intriguée, la belle regarda l'écran en souriant alors qu'elle comprenait la farce de Lun. Jouant le jeu, la jeune femme écrivit à son tour un texto, qu'elle allait envoyer à l'étudiante par la suite. *J'ne peux pas j'ai mal au cœur ! ... Comme quoi, tu prend de la place ! :o x)*

Le téléphone de Mademoiselle du Plessis Bellière envoya le message, avant de laisser retentir la sonnerie annonçant un appel. Un bref regard de la belle suffit pour la renseigner sur l'identité de la personne qui cherchait à la joindre : sa tante Bianca, la sœur de Monsieur du Plessis Bellière.

Lun semble attendre quelque chose. Qu'Irydessa parle, peut être ? Ils finissent toujours, ou du moins souvent, par parler d'Ezekielle du Plessis Bellière. Pour qui ? Pourquoi ? Pour Iris qui en a besoin ? Ou pour Lun qui veux savoir ? Pour le souvenir ? Ou pour... n'importe quoi ?

Le jeune homme allume une cigarette et la porte à ses lèvres. Iris n'aime pas la cigarette. Allez savoir pourquoi. Avec douceur, la belle attrape la clope des doigts de Lun et l'écrase par terre, en souriant. Le jeune populaire lui en voudra t il pour ce geste ? Peut on en vouloir à une demie orpheline ? Peut on en vouloir à Iris ?

«- Parle, on verra ensuite. Parle-moi d’elle … Parle. Je t’écoute. »

Le sujet était lancé. Comme toujours. Irrémédiablement, Ezekielle venait souvent hanter leurs conversations. Pourquoi seulement les leurs et pas toute celles de sa fille ? Peut être parce que Lun était l'enfant d'une femme morte de façon similaire à la sienne. Peut être.

"- Pas bon la cigarette. Maman ? Elle était belle. Elle était douce... Gentille comme une mère. Elle était mannequin et avait la vie devant elle. Jeune maman. Jeune épouse. Jeune femme. Il lui restait tant à vivre. Mais la vie parfois... tu vois ? Elle défilait et posait pour papa. Comme moi..."

Iris était à côté de Lun. Si près que leurs mains auraient put se poser l'une sur l'autre. Aussi près que le sont deux amis. Sagement tout près. Sagement ? Oublions... Oublions puisque, poussé par une force supérieure, Iris vient de poser ses lèvres sur celle de Lun qui n'a rien vu venir. Mais un baiser, c'est toujours bon, non ? Surtout quand on ne va pas bien. Iry ne va pas bien. Cela excuse son geste ? Allez savoir.

Après coup, la belle mannequin rougit, redoutant ce que pourrait faire Lun. L'étudiante veux se lever et fuir. Fuir loin pour ne pas entendre ce que Lun pourrait dire. Rentrer à l'académie et rougir, rougir de honte plus encore. Il n'en est rien. Iris reste assise à côtés du populaire, prête à assumer son acte. Le perdrait elle pour si peu ? Aurait il peur d'éventuels soucis liés à ce baiser ? Garder son calme. Garder son sang froid... Et détendre l'atmosphère ?

"- Allons... Si tu veux me dire que tu n'aime pas embrasser les filles, garde ta salive Lunette, je ne te croirais pas." rit la demoiselle. Mais le rire sonne faux. On sent bien qu'il y a de la gêne de la part d'Irydessa. Mais qu'elle gourde... Pourquoi avait elle fait ça ? Pourquoi avait elle tout foutue en l'air ? Malchance quand tu nous tiens, Bêtise, quand tu nous berce !
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MessageSujet: Re: "J'ai comme une idée de la moralité, Comme une idée triste mais qui ne meurt jamais." [PRIVEE LUN]   "J'ai comme une idée de la moralité, Comme une idée triste mais qui ne meurt jamais."  [PRIVEE LUN] EmptyLun 15 Nov 2010 - 0:48

Il y a des personnes qui peuvent traverser une rue de nuit dans un quartier sordide et qui ne verront rien. Ils n’attirent rien et peuvent sans crainte traverser une aire d’autoroute. Il y a des personnes qui veulent simplement se rendre à la boulangerie pour acheter du pain et qui tomberaient presque sur une attaque à main armée. Lun était malheureusement dans la seconde catégorie : bien qu’il ne cherchait pas obligatoirement les histoires et les problèmes, ces derniers venaient naturellement à lui comme un enfant est attiré par un paquet de bonbons posé sur la table du salon.
Lun pouvait comprendre Mathieu puisque son meilleur ami Luc Simon tenait le même rôle. Seulement, les parents de Lun étaient assez malins pour avoir pris une personne tellement proche de Lun et du même âge qu’il était plus difficile pour l’étudiant de le laisser de coté. Pourtant depuis leurs arrivées à Keimoo, Lun et Luc ne se parlaient pratiquement plus. Lun était devenu proche de personne comme Tadashii, Yume ou Iris. Et ses fréquentations ne s’approchaient pas de celle de Luc qui était assez sportif et rebelle dans l’âme. De ce fait, les gothiques, les racailles et les populaires n’étaient pas dans ses priorités.
Ils se perdaient.

Et Lun ne s’en rendait pas compte tellement occupé dans sa vie. Tout comme il ne sait pas qu’Iris tient à lui et qu’elle l’aime d’une manière et d’une autre. Il ne le sait pas quand on ne lui dit pas. Et encore ! On lui dirait je t’aime, qu’il n’y croirait pas. Lun n’est pas assez stupide pour croire n’importe quoi. A ses yeux, on ne peut pas l’aimer. On peut aimer ce qu’il représente, pas sa personne. C’est sans doute pour ça qu’il n’aime pas être proche d’une personne. Car lorsqu’on devient trop proche, on laisse passer des défauts et des émotions qu’on peut dissimuler en tant normal. On se laisse voir avec tout ce qui nous énerve déjà en nous-même. Et Lun ne veut pas qu’on perçoive sa personnalité d’autant qu’il sait qu’elle rien d’agréable. Et encore moins désirable. Ceux qui lui flattent l’ego auraient tôt fait de le fuir en sachant son caractère.

Ils étaient là et Lun écoutait Iris parler de sa mère en souriant. Il aimait les souvenirs, les bons souvenirs. C’était toujours agréable à entendre et toujours plaisant à saisir. Lun aurait aimé que la vie ne soit faîtes que de bons souvenirs malgré qu’il sache l’importance des mauvais. Et qu’il avait conscience qu’on ne pouvait se construire qu’avec les deux. Une histoire de bien et de mal inévitable. Et un peu des foutaises pour excuser que le monde ne soit pas parfait et nos vies non plus. Elles n’ont pas l’air si malheureuse, les princesses dans leurs tours d’ivoire qui vivent dans de beaux quartiers entourés par de belles personnes. Elles n’ont pas l’air plus heureuses celles qui viennent des quartiers pauvres et dont la famille est un cas social à étudier. La réalité, c’est que la vie n’a rien de simple. Et que tout est bien plus compliqué qu’on aimerait le croire.

Malgré que Lun n’était pas très en sécurité auprès d’Iris. Savoir qu’elle était avec une arme à feu, n’avait absolument rien de rassurant. Certains pourraient protester que c’était la vie qui voulait qu’on doive se défendre à tout instant. Mais Lun avait la réponse toute trouvée : si personne n’avait d’arme, il n’y aurait pas besoin d’en avoir. Et il faut bien commencer d’un coté, pour que ça s’arrête de l’autre.

De la place. Lun lisait son SMS en souriant un peu plus. L’étrangeté des relations ambiguës, c’était un peu une habitude chez lui. Et il savait qu’il n’y avait rien à attendre d’elle. Il aimait bien ce genre de situation pour les non promesses qu’elle engendrait. Iris avait le droit de faire ce qu’elle voulait et lui de même. Il était proche, pas assez pourtant pour se permettre d’être fidèle ou de ne pas l’être.
Et s’il finissait amoureux ou jaloux, il pouvait s’enfuir sans s’expliquer. Aucune promesse, aucun avenir. Vivre sa vie chacun de son côte. Et puis dans le fond, soyons sincères : Lun n’est pas fait pour l’amour. Il passe dans une vite un temps et repart aussi vite. Il n’est pas le genre de personne qu’on peut garder éternellement à ses cotés. Il n’est pas le genre de personne à demander des relations simples et platoniques :

Il veut TOUT ! Ou il ne veut rien. Il veut TOUT ! Ou il ne prend rien.

Lâche comme il est, il ne prendra jamais rien. Lun a beau être un populaire bien connu de l’académie Keimoo, il n’en reste pas moins un adolescent mal dans sa peau qui aspire à une autre connaissance. Être connu pour un minois et des faits d’armes : ha ! La rigolade. Vous vous fichez de lui ? Lun aimerait être connu pour des performances sportives, car il dessine bien – ce qui est relativement faux – car il est attentif aux autres ? N’importe quoi. On a déjà été dans un livre d’histoire car on avait assez d’empathie ? On a déjà entendu parler de quelqu’un parce qu’il avait de bonnes manières et qu’il riait à voix haute ? Est-ce qu’on a déjà entendu dans un feuilleton : je t’aime parce que tu dégages un truc sympathique ? De toute façon, soyons réaliste ! Les sensibles sont des hypocrites et des manipulateurs. Et les manipulateurs ne sont que des trouillards faibles en amour qui ont peur de tout perdre et qui se protège de tout. Comble de l’ironie, Lun était aussi l’un que l’autre.

La mère d’Iris était une femme qui devait être bonne et sage. Mais elle devait aussi vouloir vivre. Qu’est-ce que Lun penserait s’il avait une vingtaine d’année et qu’il voyait sa vie défiler devant ses yeux sans pouvoir l’arrêter ? Est-ce qu’il serait malheureux, ou est-ce que au contraire il vivrait sa vie en profitant de chaque seconde ? A bien y penser, à vingt ans, Lun aurait sans doute la même aspiration qu’actuellement : profiter de la vie car il ne veut pas qu’elle profite de lui.

Un rire, heureusement qu’il ne fait pas froid, sinon Lun aurait sans doute plus de difficulté à écouter Iris. Et sans l’écouter, il hausse les épaules : la clope c’est bon pour ce qu’il a : de l’amertume.

Jusqu’à ce que Lun sente un baiser lui être offert. Étrangement, malgré l’habitude de la situation : (soyons réaliste, ce n’était pas la première fois qu’on embrassait Lun), une certaine gène apparu sur ses joues. Évidemment, il avait répondu : par habitude. Évidement : il avait aimé. Il était satyriasis et une jolie fille venait de l’embrasser. Évidemment, évidemment. Mais Lun n’était plus le célibataire renfermé de ses débuts. Dans son cœur brûlait une légère flamme, une flamme qui malheureusement ne pouvait ni s’allumer totalement : ni s’éteindre.

Doucement, Lun posa ses mains sur les épaules d’Iris. Se mordant les lèvres pour ne pas l’embrasser.

- Tu n’aurais pas du faire ça, Iris.


Tant qu’on n’accorde pas d’importance, à quelqu’un, à quelque chose, cela n’en a pas. Lun le sait : pour l’avoir tester. On peut s’ouvrir la peau avec un ciseau, se brûler avec un briquet, souffrir en silence, chaque jour. Avoir le martyr en soi car on souffre d’une maladie génétique héréditaire et pourtant n’accorder aucune importance. Et parfois, souffrir d’un rien : car Tadashii va mal. Car Elyott refuse de lui parler : car Lun ne sait pas encore que la souffrance qu’on ressent, est différente de celle qu’on ressent pour l’autre. Il est de ce qui préfère voir le sang sur sa peau, afin de ne pas avoir à culpabiliser de le voir sur la peau d’un autre. C’est aussi un peu de l’égoïsme.

La main de Lun remonte sur la joue d’Iris, alors qu’il approche ses lèvres d’elle. Il devrait pouvoir, il devrait pouvoir l’aimer. Il devrait. Un souffle chaud, une belle odeur. Un frisson. Soudainement, Lun même le cœur de la jeune fille battre son la paume de sa main. Un peu plus, et il cueillera le fruit sans rien pouvoir faire. Sans se retenir. Est-ce qu’il la veut ? En quelques sortes, oui. Mais …

La main glisse sur les lèvres d’Iris, et du coup de Lun s’échappe des mèches blondes, ainsi qu’un joli collier d’argent. Une croix l’ornant, sans que le jeune homme en ai vraiment consciente. Sa voix feutrée, tremble. Il pourrait se poser : il pourrait oser.

- Tu n’aurais pas du …


Aucun baiser. Il ne peut pas. Il ne veut pas. Il n’a pas le droit. Foutu monde, foutu vie.

Lun se redresse rapidement, sur ses deux jambes. Il regarde l’arbre en face de lui, avant de tendre sa main en direction d’Iris.

- Apprends-moi à tirer. Je n’ai jamais su utiliser correctement une arme à feu. Montre-moi !


Est-ce qu’on peut trahir une personne sans aucune promesse ? Sans que cette personne nous aime ? Sans doute. Si on a l’impression de la trahir, on doit la trahir. Ce doit être aussi simple que cela.
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MessageSujet: Re: "J'ai comme une idée de la moralité, Comme une idée triste mais qui ne meurt jamais." [PRIVEE LUN]   "J'ai comme une idée de la moralité, Comme une idée triste mais qui ne meurt jamais."  [PRIVEE LUN] EmptyLun 15 Nov 2010 - 11:43

Si Mal - Lena Philipson


Comme un mauvais sort, la vie s'acharne toujours sur les êtres. Malicieuse, usant de la surprise, les coups bas arrivent lorsque l'ont s'y attend le moins. Ou, parfois, le plus. Tout le monde se serait douté de la suite que Lun donnerai aux évènements. Irydessa comme les autres, d'ailleurs. Embrasser le blond ? La princesse savait que c'était une bêtise. Alors même que ses lèvres venaient tout juste de rencontrer celles de Lun.

L'incompréhensible... Lun répondit au baiser d'Irydessa. Mais pas pour les mêmes raisons que celles de la jeune femme très certainement. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, Iris n'eût aucun mal à voir une certaine gêne sur les joues de l'étudiant. Était-il honteux alors que c'était à elle d'avoir honte ?

Avec douceur, comme s'il craignait de la casser, comme s'il craignait que la populaire soit faite de sucre ou soit une poupée de porcelaine, il posa ses mains sur les épaules nues et laiteuses de la demoiselle. Il se mord les lèvres et la belle ne comprend pas pourquoi ce geste. Enfin, le silence s'enfuit.

"- Tu n’aurais pas du faire ça, Iris."

Ironiquement, la jeune femme savait pertinemment qu'elle n'aurait pas dût faire ce qu'elle avait fait, même si, sur le coup, elle avait fortement apprécié, quoique son cœur s'était serré. Parce que l'étudiante savait. Irydessa savait que Lun Marv n'était pas amoureux d'elle. Pas besoin de sortir de Saint Cyr pour s'en rendre compte, remarquez.

Si l'on accorde pas d'importance à un être ou un objet, alors il est futile, on s'en fiche. Grillée. La belle accorde de l'importance au beau populaire. C'est peut-être pour cela, que cela lui fait mal maintenant ? Ce refus, ce rejet ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pour un peu, Mademoiselle du Plessis Bellière maudirait leur rencontre. S'ils ne s'étaient pas connus, elle ne l'aurait pas apprécié. Si elle ne l'avait pas apprécié, elle ne l'aurait pas aimé. Alors, de baiser il n'y aurait pas eu et le cœur d'Iris serait intact. Là, il a comme une fêlure, comme une plaie. Parfois, l'étudiante aimerait ne porter d'importance à rien, se foutre de tout. Souffrirait elle alors moins ? Plausible.

La main du jeune homme remonte sur la joue de la princesse en approchant ses lèvres des siennes. Késako ? Iry ne comprend pas. Le cœur de la belle bats la chamade, puis bats plus fort encore, comme s'il allait exploser. Il cours le marathon. Il va éclater. 5.4.3.2.1... Rien. La main de l'adolescent a glissé sur les lèvres rouges de la top-modèle.

"- Tu n’aurais pas du …"

Elle savait. Nul besoin de le lui répéter encore. Mais ces mots n'arrivent pas à quitter sa gorge. Comme si les prononcer déclencherai quelque chose de terrible, comme si elle était effrayée à l'idée de dire "Je sais". Pourtant, la belle n'a pas peur. Mais cela ne sort pas, c'est tout.

A présent tout s’éclaire.
Y a-t-il encore une chance
De revenir en arrière ?

Peut on revenir en arrière ? Irydessa en doute. Il n'ai pas aisé d'effacer un baiser, comme l'on efface à l'aide d'une gomme un trait disgracieux gâchant un beau dessin. La vie n'est pas faite de rêves et de magie. Alors il faut avancer. Avancer et assumer.

Lun se redresse avec rapidité, se retrouvant debout alors que la jeune femme est encore assise dans l'herbe. Il regarde l'arbre qui lui fait face. Puis il tend la main en direction de la jolie blonde. Cette dernière ne la saisit pas, laissant les siennes appuyées sur le sol. L'homme parle. Il parle mais Irydessa ne semble pas l'entendre.

"- Apprends-moi à tirer. Je n’ai jamais su utiliser correctement une arme à feu. Montre-moi !"

Irydessa s'allonge dans l'herbe, la jambe droite est légèrement fléchie et posée au sol. La gauche repose un peu plus loin. Les cheveux blonds forment une auréole autour de la tête de la jeune femme. Ses mains sont de chaque côtés de son visage, paume vers le ciel. Le regard perdue dans le vague. Déconnectée de la réalité.

Iris du Plessis Bellière est belle. Ainsi couchée dans l'herbe, inerte, on pourrait la prendre pour une poupée de porcelaine. Elle pense. Que tout les oppose. Dès qu'elle l'avait rencontré, Irydessa avait sût que Lun et elle, c'était impossible. L'étudiante a tout d'une princesse, il ne lui en manque plus que le titre. Mais elle est marquise. En France. Lun ? Il n'est pas vraiment ce que l'on pourrait qualifier de prince. Même si en réalité, il en est véritablement un. Ce qu'Irydessa ignore d'ailleurs.

Tout les oppose. Elle est une enfant sage. Un petit modèle. Lun... Il n'est pas tout à fait sage. N'avait il pas séché les cours, le jour où ils se sont connus ? Iris... Iris est une adulte. Dans sa tête déjà. Du haut de ses presque dix-huit ans. Lun ? Lun est un garçon. Ils sont toujours moins adulte que les filles au même âge. Et la mannequin est plus vieille que Lun. Mais l'important n'est pas là. Le principal, c'est que dès le départ, Irydessa savait qu'il était dangereux de s'amouracher de Lun. Alors pourquoi ? Pourquoi s'être fait prendre au piège ?


Iris continue de fixer le ciel, les yeux humides, embués de larmes. L'une d'elle finit par perler au coin de son œil droit et coule alors, avant de se perdre dans les cheveux d'or de la jeune femme. Revenant enfin à la réalité, la belle se relève, une larme roulant sur sa joue gauche. Et même si elle semblait ne pas avoir écouté Lun, il n'en était rien. L'autrichienne avait entendue.

"- Ne change pas de sujet, Lun..."

Et même si Iris avait eu le cœur et l'esprit prêt à s'amuser au tir, ce n'était pas ici qu'elle aurait fait une démonstration, mais à la villa Plessis Bellière. Tirer dans ce parc, ce n'était pas prudent, on n'était pas à l'abri que surgisse un enfant. Et là, on frôlerait dangereusement le drame.

Une réponse courte, après laquelle la jolie blonde passe devant Lun, avançant sur le chemin, comme pour s'en aller. La tête droite, le corps comme un i. La démarche typique de la femme mannequin. Iris est déçue. L'adolescent change de sujet, le met de côté, comme si cela n'avait aucune importance. Comme si l'on pouvait l'effacer d'un coup de gomme... Mais l'étudiante n'est pas de cet avis. La belle aurait préféré qu'ils en parle, qu'ils mettent les choses à plats.

* Tu sais papa... Tu ne peux pas me protéger de tout... La preuve en est que, même s'il l'avait voulu, Mathieu n'aurait pas réussi à protéger mon cœur aujourd'hui.*

Tel est le texto que la belle écrit en hâte, en s'éloignant de Lun. Mais, dans sa précipitation à l'envoyer, l'étudiante rate la ligne dans sa liste des derniers numéros composés et c'est Lun qui devint destinataire d'un SMS qui n'était pas pour lui. Cependant Irydessa ne s'en rend pas compte. Car déjà, elle rédige un texto à envoyer à Mathieu, pour qu'il la rejoigne et la ramène à Keimoo. Néanmoins, la mannequin finit par ne pas l'envoyer, reposant son téléphone dans sa poche, continuant à avancer sur le chemin. Lun Marv n'avait pas bougé. Ne la rattraperait il pas, pour discuter, mettre les chose à plat ? Apparemment pas. Mais peut-être la blondinette se trompait elle.

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