~ Le bal ~

Il s'était enfermé dans son bureau très tard ce soir là, pour être tranquille, pour penser.
Penser au maudit bal qui avait lieu dans quelques heures. Un coup d'oeil à sa montre...
Non, rectification, dans une vingtaine de minutes.
Poussant un soupir, le professeur de psycho s'affala dans sa chaise et ouvrit le tiroir de son bureau, là où un masque doré semblait le narguer de ses yeux vides. Une main vint prendre le ''loup'' pour le prendre dans sa paume et l'observer. Un chat. C'est tout ce qu'il avait trouvé pour ce bal. Au début, il n'avait pas voulu y aller. Il n'était pas question qu'il mette les pieds là où plein d'élèves se feraient des déclarations à n'en plus finir, des baisers et des mamours. Un lieu où ça sentirait l'eau de rose à plein nez. Là où il devrait trouver la partenaire qui lui était attribué, et passer la soirée avec elle. Charles eut une mine de dégoût rien qu'à y penser. Ses expériences passées avec les femmes, n'avaient rien de glorieux. Alors si en plus c'était des élèves de Keimoo, adolescentes pleines d'hormones...

Un doute l'assaillit soudainement. Étais-ce une bonne idée?!? Qu'es-ce qu'Akamu dirait s'il savait que Charles allait au bal que pour une seule envie-celle de revoir son amant (Lun), un vilain vice comme dirait le professeur de français. Il imagina un instant la tête que ferait Akamu et secoua la tête. Cet opportuniste devait avoir un amant, un amant qu'il voyait souvent...des tonnes d'amant.

Un sourire flotta sur les lèvres de l'homme en repensant à une scène dans un petit café...

« Vous êtes attiré par moi. C’est assez déroutant et étrange. Ne suis-je pas trop jeune pour un vieil homme comme vous ? » Questionna l’habile professeur, un sourire aux lèvres. « Ne suis pas effronté pour le sérieux homme que vous êtes ? » Riant tendrement, désormais, Akamu pointa du doigt le front de Baghera. « Vous ressemblez à un chat qui serrait tombé dans un pot de crème ! »

Charles se leva, installa le masque, et alla se voir dans la glace derrière la porte. Un sourire apparut sur ce visage si sérieux en voyant l'air idiot qu'il avait. On pourrait le confondre en effet avec un chat, mais pas de pot de crème cette fois. À moins que la direction ait prévu du café viennois.

~Qu'il aille au diable~

Il réajusta sa cravate blanche-oui il avait fait un effort pour ne pas porter QUE du noir pour une fois, s'assura qu'aucun pli ne se voyait sur sa chemise rouge vin, et enfila son veston noir. C'était pas le costume du siècle, mais au moins, personne ne pourrait dire qu'il n'était pas costumé. Il prit son paquet de clope, un livre, une flasque aux trois quarts pleine, ses médocs, et fourra le tout dans un sac, qu'il se mit sur l'épaule, avant de quitter son bureau.

Marchant dans les corridors, il ignora les élèves qu'il croisa, se focussant sur son objectif. Arrivé près des portes, un employé le regarda en fronçant les sourcils d'un air réprobateur.

-''Votre costume?''

Charles poussa un soupire, et répondit d'un air blasé en pointant son masque.

'' Si si, je me suis déguisé....J'ai mis un masque. ''
-Miaou!!!

Spoiler:

Aoshi observa la personne qui venait vers lui. Hum c'était tout à fait a son gout ce genre de personne. Mais en voyant ce qu'elle lui donnait il fut un peu déçus. Il observa la lettre et la description. Il trouvait intéressante la description de la jeune femme qu'il allait devoir trouvé. Il se doutait que ça ne serait pas une chose facile en fait. Il referma l'enveloppe et la glissa dans sa poche, caché son l'écusson de sa tenue de mousquetaire. il vérifia que le cadeau qu'il avait trouvé était toujours la. Il commença a s'avancer vers le centre de la pièce. C'était vraiment peu évident, mais amusant. Il repéra alors une jeune femme, mais ne fut pas certain que se soit elle. Il continua alors de marcher tranquillement, en observant derrière son loup les différentes jeunes femmes qu'il pouvait croiser. Il se dirigea vers le buffet et pris un petit four. Bon tout était un peu trop rose pour lui et un peu trop jolie. mais bon c'était quand même amusant de venir là. Il prit alors deux coupes de jus de fruits. Il avait trouvé comment aborder sa compagne. Bon il ne l'avait pas encore trouvé mais cela n'allait pas tarder. Il voyait vraiment toutes sortes de costumes, du tout jolie au gothique et cela lui plaisait assez.

*Hum alors la demoiselle que je dois trouver a une robe de la même époque que mon costume, enfin a peu de chose prés, des cheveux blonds...bon alors ça doit me laisser un peu de marge, il ne doit pas y avoir tant de personne que ça avec des cheveux blonds. enfin je n'en ai vu que trois pour le moment. Une fois que je les aurait vu je trouverais la personne avec qui je dois passer la soirée...Enfin j'espère qu'elle est déjà arrivée.*


Il continua de marcher tranquillement entre les convives avec ses deux verres de jus dans la main. il devait se montrer galant pour une fois. Il n'avait pas envie que sa cavalière parte en courant en le voyant, enfin il se disait que ça ne serait pas vraiment le cas, mais bon ne sait on jamais. Il marchait depuis un moment quand il aperçut enfin une tête blonde, il continua a avancer et trouva enfin la demoiselle, qui était habillé de façon savante et sa coiffure était assez agréable à regarder en fait. Il se dirigea vers elle et se mis devant ses yeux avant prudence pour ne pas lui faire peur.

"Charmante demoiselle, je pense que le sort nous a désigner pour la soirée, "


Il lui sourit tout en lui tendant le verre de jus. Il n'était pas mécontent car il avait trouvé une charmante cavalière et elle était assez assorti à a tenu en fait. Ils faisaient un beau tableau et celui allait, il n'aurais pas voulu une partenaire qui n'aille pas avec lui et il se disait que sa partenaire aurait était déçu si son cavalier ne lui était pas assortie. Il attendait sa réponse tout en gardant son sourire avenant.

Un bal, pour la St Valentin, voilà qui ravissait Kaya. La seule chose qui lui déplaisait, c'était qu'elle n'était pas avec Shin, mais elle réussirait bien à le trouver, déguisement ou pas. Ce qui la consolait, c'était que toute la journée du jour du bal, il était avec elle. Bien entendu, ils se quittèrent relativement tôt pour qu'ils achètent leurs déguisements chacun de leur côté. Autant ne pas gâcher la surprise, n'est-ce pas ? Surtout qu'en toute logique, si déguisement il y a, il ne fallait pas révéler son identité. La jeune populaire était donc partie faire du lèche-vitrine avec une de ses amies, qui n'allait malheureusement pas au bal mais elle avait accepté d'accompagner Kaya pour lui trouver un déguisement.

Elles firent pas mal de boutiques, dans lesquelles la jeune populaire ne s'était pas gênée pour acheter plein de choses, surtout des fringues, mais elle n'avait pas encore trouvé de déguisement. Et puis, les deux jeunes filles tombèrent enfin sur la bonne boutique. Kaya flasha immédiatement sur une robe rose, de la même couleur que ses cheveux. Elle la prit immédiatement, car c'était la dernière à sa taille mais c'était aussi la dernière robe et alla l'essayer. La robe épousait parfaitement les formes de son corps, et elle lui arrivait jusqu'aux genoux, voire un peu plus au-dessus de ses genoux. Et, cela tombait bien car la jeune populaire n'aimait pas ce qui était long. Son amie la trouvait très jolie dans cette robe, alors elle se rhabilla avant de l'acheter. En même temps, elle acheta les chaussures qui allaient très bien avec la robe. Il n'y avait plus qu'à trouver le reste...

Dans une autre boutique, Kaya trouva son bonheur : un masque, pour ne pas qu'on la reconnaisse, des gants, un foulard et une veste. La jeune populaire avait pratiquement tout ce qu'il lui fallait, de couleur rose comme sa robe, ou couleur dans les tons bleus, comme l'étaient ses yeux. Les deux jeunes filles rentrèrent, ravies de leurs achats, et l'amie de Kaya la quitta le soir-même pour retrouver son petit ami. Kaya, quant à elle, fut aidé par sa mère pour enfiler sa tenue, celle qu'elle venait juste d'acheter pour le bal. Sa mère la trouvait magnifique, et avant de mettre son masque, la jeune populaire se maquilla un peu : fard à paupière, mascara et gloss. Une fois prête pour de bon, Kaya pria sa mère de l'emmener, et elle arriva enfin devant la salle de bal...

Elle en ouvrit la porte, et pénétra dans la pièce, magnifiquement décorée, il fallait bien le reconnaître. Et, il y avait encore du monde à l'intérieur. La jeune populaire se dirigea immédiatement au comptoir et demanda une boisson alcoolisée. Bien entendu, elle l'eut sans aucun problème. Ensuite, elle observa les gens en rejetant ses longs cheveux en arrière comme elle ne les avait pas attachés, en se demandant qui pouvait bien être son cavalier, si on l'avait mise avec un garçon bien sûr...

Keimoo, ou l’art de mettre les petits plats dans les grands. Fêter le Carnaval, c’est bien. Fêter le nouvel an chinois, c’est amusant. Fêter la Saint Valentin, par contre, c’est relativement ridicule, surtout lorsqu’on ne croit pas en l’amour. Mais alors, fêter les trois en même temps, c’est du grand n’importe quoi. Seulement, vous savez à quel point les jeunes d’aujourd’hui aiment faire n’importe quoi. Et bien évidemment, Sora n’y fait pas exception. Surtout lorsqu’on considère l’ampleur de l’évènement ; avec autant de monde, il va forcément se passer quelque chose d’intéressant. Du moins on l’espère, et au pire, il y aura toujours un énergumène pour y semer chaos et désordre. Le cas échant, cet énergumène s’appellera Sora. Hé oui, si vous faites partie des petits malins qui se posaient la question du « Mais que diable viens faire une racaille au bal de la Saint Valentin ? », voilà votre curiosité satisfaite. Pour s'y amuser, au même titre que ses semblables.

Enfin, pour l’heure, il y avait plus important à élucider en termes de question. Comme par exemple, voyons voir, « Comment faire pour ne pas se faire cramer en deux secondes ? ». Parce qu’il faut avouer, de une, des rouquins y’en a pas des masses dans ce bahut, et de deux, des qui passent leur temps à beugler ou à provoquer les quidams, il y en a encore moins. Sans même parler de la taille et de la carrure. Il n’y avait qu’une seule solution. Se tenir à carreau, pour une fois. Du moins, au début, puisque les masques finissent toujours par tomber. Mais reconnaissez tout de même que l’idée était tout bonnement géniale (ou presque) ; si vous rencontriez un gentleman masqué, quand bien même il serait roux, jamais l’idée qu’il puisse s’agir de ce sauvageon de Sora ne vous effleurerait l’esprit. A moins d’être un maniaque compulsif et un peu trop curieux. Ou juste quelqu'un de lucide et logique. Heureusement cela dit, il n’y en a pas beaucoup par ici.

Cela dit, le deuxième problème pointait le bout de son nez. Comment voulez-vous passer inaperçu avec un déguisement qui conviendrait plus à Halloween qu’au Carnaval ? Si le masque était de rigueur, celui de Sora tenait plus du masque africain que du traditionnel loup vénitien. D’un blanc ivoire, seule la moitié gauche était striée de larges bandes rouges effilées en guise de motif. Jusqu’à sa forme angulaire avait quelque chose d’agressif. A moins que ce ne soit cette énorme rangée de crocs acérés. Bref, il n’avait rien d’adorable ou de romantique comme le voudrait l’évènement. En guise de compensation à cette légère connotation négative, la racaille s’était donc attifée d’une veste en col V tellement longue et flottante qu’elle pourrait presque servir de cape, la laissant suffisamment ouverte pour entrevoir le dessous de son nombril et un début de pectoraux. Sauf que son torse était couvert de bandages ; pour le style ou parce qu’il était blessé, ça, seul Dieu le sait. Et pour couronner le tout avec un peu d’exotisme –ou pas, d’ailleurs – il portait également un hakama digne du plus illustre des samouraï. Ok, on est au Japon. Ok, du coup c’est pas si exotique que ça. Mais c’était la première fois qu’il pouvait en mettre un, et après tout, il y a tellement d’étranger dans cette académie qu’au bout du compte il sera probablement l’un des seuls à porter un pareil accoutrement. Et c’est d’ailleurs tout à fait compréhensible ; le combo hakama+ tabi et sandales traditionnelles n’était vraiment pas pratique pour marcher. Pas étonnant qu’il n’y ait plus de samouraïs !

Mais bref, passons. Nous ne sommes pas là pour discuter des goûts vestimentaires néanmoins douteux de la racaille. Enfiler ce pantalon taillé pour les éléphants boulimiques s’était avéré plus ardu que prévu, à tel point qu’il s’en ait retrouvé légèrement en retard. Ce serait pourtant dommage de rater le début des festivités pour si peu ! Il hâta donc le pas autant qu’il le put pour gagner au plus vite la salle des fêtes, dont la localisation ne fut pas bien difficile au vu du brouhaha qui en émanait. Et encore, ce n’était rien en comparaison de la décoration rutilante qui ornait les lieux le temps d’une soirée. Ils n’y étaient pas allé de main morte, il fallait avouer.
Mais pas le temps de lambiner. Le pauvre Sora n’avait même pas encore eu le plaisir de prendre ses repères qu’une espèce d’illuminée toute de rouge et blanc vêtue s’était empressée de lui ficher un panier d’osier sous le nez en l’invitant à y piocher un bout de papier. Sans trop réfléchir au pourquoi du comment de la chose, il s’exécuta néanmoins et la regarda s’éloigner de sa démarche frétillante d’un œil sceptique. Il fit alors à son tour quelque pas par-ci par-là, avant de succomber à la tentation et d’assouvir sa curiosité en s’enquérant du contenu dudit bout de papier. Bien . Très bien. Rien de telle qu’une chasse à l’homme pour se mettre en jambe. Ou plutôt, une chasse à la femme.