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 D'Hiver & Variés, d'Hier à Jamais.

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Cammy Logan
♦ Civil - {Pluri-emploi} Itinérante
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Cammy Logan


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MessageSujet: D'Hiver & Variés, d'Hier à Jamais.   D'Hiver & Variés, d'Hier à Jamais. EmptyMar 15 Jan 2013 - 3:26

L'hiver.
Le club de jardinage était déserté, et c'est en salle qu'il se déroulait principalement et dans les serres lorsque Cammy et Keio avaient l'autorisation de s'y rendre. Aujourd'hui, c'était en salle et seuls quatre membres avaient fait acte de présence. La théorie était pourtant aussi important que la pratique, et l'emploi des pots était tout aussi important que la terre des jardins.
Mais malgré sa motivation habituelle, Cammy n'était pas dans son assiette et Dupreil lui avait même demandé si elle allait bien. L'intello lui avait répondu avec une certaine froideur. Elle n'éprouvait pas particulièrement d'aversion pour la populaire, fille de son ancien professeur de français, mais ne l'estimait pas plus que ça. Elle faisait un travail remarquable au club, mais Keio Dupreil était déjà dans les rangs des Populaires, cotoyant notamment une certaine personnalité du même groupe que l'Australienne n'appréciait guère.

-

Elle avait compris, d'après ce qu'elle avait été témoin l'été précédent, que le casanova se plaisait à séduire les rousses. Et heureusement, Cammy n'avait que cette pigmentation de la chevelure et le club de jardinage en commun avec Keio. Au moins, elle n'avait pas cédé au charme du lycéen à la différence de sa vice-présidente. Elle avait été contrarié de voir ce baiser échangé dans la rue en ce mois de juillet. Elle venait de sortir d'une librairie lorsqu'elle les avait vus sur le banc public face à la porte du magasin, donnant sur la chaussée. Sur le coup, elle ne les avait pas reconnus, mais avait été interpellée par le prénom "Noahki" que la jeune fille avait prononcé tandis qu'elle ouvrait son ombrelle sous le soleil insolent. L'objet lui avait servi de petite cachette le temps d'identifier les visages des deux exhibitionnistes ( pour Cammy, s'embrasser dans la rue est vulgaire...).

- Si tu voulais savoir quel goût avait mon gâteau, tu n’avais qu’à me le demander tu sais?
- Je me suis dis qu’il aurait meilleur goût sur tes lèvres...

Et elle avait fui. Ses joues s'étaient empourprées, sa machoire s'était resserrée. Un sentiment pas vraiment inconnu mais impossible à identifier s'était emparé d'elle. Elle était rentrée dans sa chambre universitaire, claquant son cabas contenant ses ouvrages sur le sol, et s'était assise, puis allongée, sur son lit. Elle ne s'était pas rendue compte de son comportement, ni des fines larmes qu'elle avait versées. La seule chose bien présente en elle, c'était une autre sensation d'humiliation, de déception. De la rancoeur pour le populaire qui s'était bien jouée d'elle avec ses belles paroles. Et puis avant de s'endormir ce soir là, ses pensées avaient été rivées vers les évènements de leffondrement du toit de la bibliothèque, et de ses conséquences. Le lendemain, la nostalgie était dissipée. Et un mois plus tard, elle rejoignait le Comité des Elèves pour réduire plus encore son emploi du temps, ne se laissant plus le moindre répis. Elle n'avait plus le temps pour les futilités.

-

Jusqu'à ce jour où elle se remémora la raison pour laquelle elle n'aimait pas Keio, alors qu'elles n'avaient jamais été intimes. Est-ce que tous les Populaires étaient coureurs et "faciles" ? Le sort était bien étrange. Shiki qui était du même bord, avait déménagé pour celui à l'extrême opposé. Elle en avait été ravie, d'une certaine manière. Et à part Lawrence Swanster, elle ne ressentait que du mépris à présent pour ces individus. Qu'est-ce que ce dernier avait alors de particulier ? Ils n'étaient liés que par le club de découverte culinaire mais aussi dans le Comité. Au club, Lawrence, avait des prédispositions g-astronomiques. Il était vraiment doué. Ils s'étaient retrouvés en binôme et bien que ça n'avait pas plu à la rouquine au départ, Law s'était révélé vraiment agréable. Trop pour que ça soit surjoué. Il savait employer les bons mots, avec les bons gestes. Un prince. Comme dans les contes qu'elle adule. Alors, coïncidence ? Il était trop... gentleman, voire hors du temps. Et en dépit de sa méfiance, Cammy avait commencé à l'apprécier. Elle se débarasse d'un souci pour laisser place à un éventuel remplaçant. C'était surfait. Elle avait l'impression de ne pas tenir les rênes de sa vie.

-

La veille, elle avait passé une soirée avec ses parents. Après le repas, elle s'était assoupie dans le sofa, pour se reveiller ensuite devant un DVD que regardaient ses parents. Il ne tournait que depuis 15 minutes mais pour une fois, elle l'avait regardé. L'acteur principal était Jim Carrey. Son sérieux l'avait surprise, lui qui n'était pas vraiment connu pour des rôles intelligents. Mais dans The Truman Show, il était époustouflant. Un fois le film terminé, elle avait pris le DVD, prétextant vouloir regarder dans sa chambre le premier quart d'heure qu'elle avait manqué, et l'avait complètement visionné deux fois de suite. Et puis, elle avait eu du mal à s'endormir et finalement, s'était enfermée dans sa bulle pour un voyage dans son pays imaginaire se posant plusieurs fois la même question.
Et si sa vie, à elle aussi, n'était que de la fiction ? Un émission de télé ? Non, impossible. Et puis, elle avait voyagé. Une série ? Rires. Un simple scénario ? De nombreux schémas défilèrent, comme le temps s'écoulait à une vitesse terrifiante.
Elle avait eu vent d'un phénomène sur Internet où des communauté d'auteurs amateurs écrivaient des textes sous forme de jeux de rôle. Le support le plus répandu était les forums de discussion. Et c'est sur cette dernière idée que Cammy Logan s'était endormie.

Cinq heures plus tard, elle était sur le campus. Dans l'amphi, elle n'arrivait  pas à ce concentrer sur le cours d'anglais. En même temps, elle n'avait pas vraiment besoin de le suivre mais elle en avait fait une distraction. Cematin, elle faisait défiler la petite liste de contacts de son téléphone. Elle voulait parler de cette fantaisie à quelqu'un. Elle pensa à Yui, son regard tendre rivé sur le numéro professionnel du psychologue... mais elle sentait que ça n'était pas une bonne idée. Jin ne comprendrait pas. Il avait déjà des limites à suivre les cours particuliers de la demoiselle, elle n'allait tout de même pas l'ennuyer avec ses fantaisies. Elle n'avait pas le numéro de Dayen et ne s'en portait pas plus mal. En plus d'être étroit, il n'était pas le plus diplomate. Aux oubliettes le Dodo ! Il devait sûrement être efficace dans un autre domaine. Cammy en aurait presque douté si elle n'avait pas fini par s'attacher à ce grossier personnage. Comme quoi, tout était possible, même avec l'infirmier.
Dans son répertoire, il n'y avait plus que le nom du groupe "Comité". Pour des raisons purement "professionnelles". Shiro Kuchiki. Elle le voyait déjà lui rire au nez. Le seul langage qu'il connaissait s'exprimer par l'usage des poings.
Lawrence E. Swanster. Oh! Serait-il possible que...
Sans vraiment réfléchir, elle lui avait alors envoyé un message.

J'ai quelque chose pour toi. Rendez-vous au club de jardinage, dans la salle près des jardins, à 6:00 pm. C.Logan.

-

Keio quitta la salle après qu'elles l'aient nettoyée. Cammy resta et replaça correctement les table en U, laissant ainsi un large espace au centre de la salle. Ouvrant une armoire quelle maintenait fermée à clé, elle glissa un CD de musique classique laissant Brahms inonder les airs puis s'installa sur le grand bureau devant le tableau. La salle de club ressemblait à une salle de classe. Avec de nombreuses plantes ça et là. Sur le sol, en suspension, sur le bureau.
L'avantage de ce dernier, c'est qu'il était vaste. Ainsi, elle put étaler quelques ouvrages et rédigea le programme du prochain sujet de botanique. Lunettes de lecture sur le nez, petit tablier beige et marron que cachait un pull de cachemire blanc à col bateau, jupe ample couleur lavande lui arrivant sous les genoux et hautes bottes camel imitation daim, on pouvait la confondre avec une enseignante. Ca n'était pas volontaire. Elle venait de relâcher ses cheveux qu'elle avait attachés toute la journée. Ca lui faisait un bien fou de les libérer, son cuir chevelu lui en était d'ailleur reconnaissant.
Elle prenait son rôle de présidente très à coeur. Trop disaient certains. Mais vu que ça se passait bien, elle ne voyait pas pourquoi elle changerait son mode de travail.


Spoiler:
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Lawrence E. Swanster
● Université - 4ème année - Président Cuisine/Thé - Vice Président Jardinage/Ikebana
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MessageSujet: Re: D'Hiver & Variés, d'Hier à Jamais.   D'Hiver & Variés, d'Hier à Jamais. EmptyMer 3 Avr 2013 - 0:39


D’Hiver & Variés

D’Hier à Jamais
Simple calligraphy. Let’s write our lives in shining colours.



« May you go and lay some flowers on Mother’s grave the next time you go home ? »

Non, avait-il eu envie de répondre à l’adresse de son cousin qui l’observait de par l’intermédiaire d’une fenêtre skype, pénombre illuminant ses traits fins et ses yeux irréels. William l’avait regardé au travers de prunelles améthyste, l’avait fixé avec cette même gravité qu’il lui avait toujours connu. Mais il y avait quelque chose qui dansait au fond de cette gravité, une lueur malade, un spectre désespéré, un détail inquiétant que Lawrence n’avait pu réussir à attribuer à la peine constante que la mort de Leïthyssia avait causé, trop sombre, trop lourd. Bouche entrouverte, le blond avait fixé, fixé, fixé sans réellement trouver quoi répondre, paroles pétrifiées au fond de sa gorge, malaise rampant dans ses veines. William avait glissé une main dans ses cheveux hirsute, ses fines phalanges venant se perdre contre le tissu soyeux de son nœud papillon dans la descente et Lawrence avait gardé ses cordes vocales closes. Puis un bras, filiforme, le genre qu’on imagine sur les monstres apparaissant dans les films d’horreur était venu entourer les épaules chétives de son cousin, long, long, si exagérément long. L’épiderme neige s’était profilée tel un contraste contre le papier peint défraichi qui s’étendait derrière le brun et la voix qui l’avait accompagné, bien qu’absurdement familière, avait arraché un haut de cœur au populaire. Un goût de kaki, une odeur de moisi.

« Let me talk to him, Fairy boy. Let me talk to him. Let me look at him. », avait-elle susurrée, dans une intonation mielleuse, vaseuse et trop pesante pour être éthérée. Les mains longilignes de Lawrence s’étaient perdues dans le tissu rassurant des draps de son lit à l’Académie et . . .

C’est à ce moment qu’il comprit qu’il rêvait, bondissant contre lui-même et ouvrant ses yeux ciel contre un plafond terne, une terrifiante sensation de déjà-vu déferlant sur son corps en un frisson résonnant. Sans réfléchir, il se saisit de son téléphone portable, composant en plus du numéro de William Mary, les indicateurs nécessaires à un appel international. Une tonalité se fit entendre, quelques paroles nipponnes lui annoncèrent le transfert de son appel, puis le téléphone sonna et sonna et sonna. Encore, encore et encore . . .

Un conte de fée . . .

Lawrence passa la nuit à se retourner sur lui-même, contemplant, contemplant des pourquoi et des peut-être, des où et des comment. La sonnerie banale qui connectait son mobile à celui de William retentit des heures durant, le blond n’osant pas couper la liaison sans avoir reçu de réponse. Pourquoi ne lui répondait-il pas, cela faisait des mois qu’il tentait de le joindre sans recevoir la moindre nouvelle. Les appels qu’il faisait à la demeure familiale des Hufflestring se heurtaient tous à la voix sévère et grave de son oncle qui lui annonçait que William n’était pas en mesure de lui parler.

Frissons, inquiétude, trouble.

What happened to you, Will ?

-


J'ai quelque chose pour toi. Rendez-vous au club de jardinage, dans la salle près des jardins, à 6:00 pm. C.Logan.

La lassitude l’avait accompagné tout au long de la journée, jusque dans ses cours aux pigments pastel, pour la redondance et l’insignifiance. Il n’avait pas la tête à gober des formules mathématiques, à sourire à sa voisine de siège qui ne cessait d’échapper son crayon de sorte à recevoir un peu d’attention. Il tentait tout de même de le faire, accordant une attention encore plus biaisée d’honnêteté diffuse à ses alentours qu’à l’habitude, torturant ses méninges avec des débris d’inquiétude et d’interrogations sans réponse. Il contemplait l’idée de tenter un nouvel appel au manoir Hufflestring, dans la soirée, lorsque les cours seraient terminés et que ni Jin, ni Noahki ne seraient visibles dans les dortoirs. À défaut d’obtenir des réponses de la part de son oncle acariâtre au tempérament plus gris que des nuages de tempêtes, il aurait peut-être la chance de tomber sur la gouvernante, Helen. Jusqu’à maintenant la chance ne lui avait pas sourit, mais éventuellement, elle se montrerait bien. N’est-ce pas ?

Les soupirs s’étaient comptés en trop grand nombre depuis son éveil léthargique entre les draps de son lit, un éveil qui s’était vu marqué par l’impression de ne jamais avoir eu lieu, et Lawrence regrettait presque avoir mis les pieds hors du dortoir. Personne ne l’aurait questionné s’il avait prétendu être malade, accablé par une vilaine fière, tous l’auraient cru sans le remettre en question. Pourtant il se trouvait là, au beau milieu d’une classe lui apparaissant à la fois trop silencieuse et trop bruyante, trop orangée, avec un téléphone portable dont la batterie frôlait la mort entre les doigts.
Ses phalanges glissaient sur le plastique robuste du dispositif, cachées par le sac contenant ses effets scolaires qui trainait sur son pupitre. Entre les messages indistincts de Kohaku, les commentaires sans intérêts de la plupart de ses pairs, s’était démarqué le message sibyllin de l’une de ses collègues du comité des élèves.

Apparemment, Cammy Logan l’invitait à se rendre au club de jardinage dans le but de lui offrir quelque chose, un truc indéfini auquel le populaire ne pouvait apposer ni couleur, ni texture, ni odeur. La blonde à sa droite pris la parole, débitant des paroles qui n’adoptèrent qu’une signification vague aux yeux bleus de Lawrence. Il releva la tête, quittant son écran du regard, et entreprenant de continuer à prendre des notes pour le cours. Avoir de mauvaises notes n’était pas au planning et William ne le laisserait jamais s’en remettre lorsqu’il consentirait enfin à répondre au téléphone. Et le blondinet refusait catégoriquement d’avoir à subir les myriades bourrées de sarcasme et d’ironie de son cousin.

À 18 heures. Il tâcherait de s’en souvenir.

-

Entendre Brahms lui rappelait William, lui rappelait ce qu’il avait cherché à fuir toute la journée. Les plantes lui rappelaient sa défunte tante Leï qui était sans aucun doute la cause de l’absence de retour à ses nombreux appels. Il en effleura une du bout des doigts, retenant un soupire, la manche de sa chemise noire entrant aussi en contact avec la peau poreuse de la végétation. Cammy lui montrait son dos, détachait ses cheveux dans un mouvement qui aurait habituellement grandement amusé Lawrence, pourtant, en cette soirée qui suivait les dédalles mornes d’une journée où rien n’allait vraiment, il ne pouvait que l’observer en songeant qu’il aurait préféré être d’humeur pétillante pour faire face à sa collègue.
Soit, il pouvait toujours faire comme si. Et s’approchant de la rouquine à pas feutrés, simulant une contenance joueuse que seules les cernes que lui avaient infligé la veille trahissaient, il lui tapota l’épaule.

« Bonsoir Cammy. Mon portable m’a soufflé que tu désirais me voir. »

Il souriait, même si l’action ne lui inspirait pas grande chose, il souriait, car Cammy n’était pas responsable de ses états d’âmes et que de se lamenter davantage ne ferait pas décrocher le combiné à William. Il souriait l’imaginaire, souriait la nausée des contes de fée, il souriait la dissonance.

« La curiosité m’a dévoré toute la journée, tu sais ? », déclara-t-il d’une voix qu’il voulait chaleureuse, passant une main dans ses mèches blondes laissées libres plus par négligence que par soucis du style et retroussa les manches sombres de son haut. Il se demandait tout de même, malgré la lassitude, malgré le coup de blues phénoménal qui le pourchassait, ce que Cammy avait en réserve pour lui. Son entente avec l’assidue jeune femme avait toujours été manifeste, mais ils s’écartaient rarement des sentiers battus pour se retrouver entre eux. Surtout lorsqu’il n’y avait ni comité, ni nourriture au menu.

« Je voulais t’offrir une fleur en guise de ‘bonjour’, mais je me suis dit qu’il serait plutôt déplacé d’emmener une plante coupée au club de jardinage. J’espère que tu ne m’en veux pas d’être venu les mains vides. »


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MessageSujet: Re: D'Hiver & Variés, d'Hier à Jamais.   D'Hiver & Variés, d'Hier à Jamais. EmptyLun 30 Sep 2013 - 10:15

Elle redressa le nez de ses notes et se raidit en poussant un petit hoquet de peur lorsque Lawrence lui tapota l’épaule. Elle ne l’avait pas entendu arriver, et bien qu’elle attendait sa venue, sa propre concentration sur son travail avait laissé le temps en suspens, la projetant dans une autre époque, une autre dimension. Heureusement, surprise de courte durée. Après avoir brusquement tourné la tête vers l’être noble que représentait Lawrence aux yeux de Cammy, les traits saisis du visage de cette dernière laissèrent la place à la douceur que la belle lui réservait tout particulièrement. On ne pouvait rester de marbre face à Swanster, et l’Australienne n’y échappait pas non plus. Comme à son habitude, elle ne put s’empêcher de détailler le si beau visage du blond tandis que ce dernier s’exprimait, et ainsi elle remarqua les ombres inhabituelles qui dansaient, immobiles, sous les yeux du jeune homme. Etait-ce à cause de la faible luminosité ? Elle plissa brièvement les paupières, signe de réflexion brève et de soif de savoir. Elle se contenta pourtant d’étirer un simple sourire, l’indiscrétion n’était pas la bienvenue.

- Ta présence seule me suffit, Lawrence. Vois-tu, je me sens un peu trop isolée en ce moment et parfois, la flore ne me suffit pas.

Elle venait, sans même s’en rendre compte, de s’ouvrir à Swanster. Les deux jeunes gens n’étaient pas, aux yeux de tous, pas même de Cammy, « des amis » à proprement parler. Pourtant, la jeune femme avait besoin de bâtir des fondations avec certaines personnes de l’Académie, académie qu’elle n’appréciait plus. Keimoo avait gâché une partie de la vie de Cammy, lui avait forgé une réputation néfaste et c’est pourquoi la rouquine devait trouver une solution. Après le contre, le pour. Il y avait le Club de Jardinage, les serres si précieuse à son coeur. Il y avait Jin, Shiki et d’autres personnes qu’elle connaissait et estimait énormément. Etait-ce le plus important ?

- Dis-moi, Lawrence…

Elle se rendit vers le lecteur de CD et monta un peu le son, laissant le dynamisme plutôt lent d’une valse inonder la pièce de ses notes fabuleuses.

- Et si nous n’étions pas maîtres de nos existences ? Comment réagirais-tu si tu découvrais que quelqu’un, quelque chose d’hors normes et qui nous dépasse, s’amusait avec les fils de notre vie ?

Faire quelque chose qui ne lui ressemblait pas ? Jusqu’où irait-elle ? Ironie que de se dire que même ses pensées intimes et profondes ne lui étaient pas propres. La paranoïa, fondée ou infondée, de la demoiselle s’amplifiait au fur et à mesure que les secondes s’écoulaient. Elle s’approcha près, très près de Lawrence. Là, maintenant, elle voulait…

- J’aimerais faire quelque chose de fou, mais je n’ose pas. Je me sens…

Trop près. L’espace intime de Logan, l’espace personnel de Swanster étaient violés. Elle leva lentement la tête. Déjà, elle agissait différemment de d’habitude, comme si elle n’était plus elle-même. Elle poussa un léger soupir…puis ancra ses prunelles  au parfum de noisette dans le regard étrange du blond.

- Danse avec moi.

Elle ne plaisantait pas. Irait-elle si loin ? La porte de la salle était ouverte, n’importe qui pouvait passer. Du moins, c’est ce qu’elle se plaisait à penser parce qu’en réalité, à part les membres du club et ceux qui avaient un lien avec le jardin et les serres… Personne ne venait la voir ici, sauf si elle lançait une pitoyable invitation, prétextant offrir quelque chose.

Or, Cammy n’avait rien à offrir à Lawrence. Elle avait menti.


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