Genre : Age : 30 Adresse : 3, rue la Chance, app. 11, quartier Hiryuu, avec Lawrence E. Swanster. 1580 Multicompte(s) : Kojiro Sekigahara
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Sujet: Histoires de classes. [ pv Alix ] Ven 2 Mar 2012 - 8:45
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Sujet: Re: Histoires de classes. [ pv Alix ] Dim 18 Mar 2012 - 23:27
Une journée sans artifice était déjà entamée. Un temps grisâtre, une pluie fine collée aux fenêtres, un soleil inexistant… L’une de ces journées où l’on a la certitude de n’avoir rien apprit avec, en plus, un sentiment de simple lassitude collée aux baskets. La fatigue me guettait et j’avais une envie pressante de finir cette journée de mortel ennuie. La cloche de la dernière pause d’après-midi avait sonnée, mais elle me décourageait plus que me réjouissait. Jusqu’à ce que…
«On va… Quoi? »Dis-je en arrivant aux cases.
«Disséquer Alix! Disséquer!» Me répéta Izuma d’un regard à la fois terrifier et dégouter.
«Mais si ce n’est pas magnifique alors! Amener les grenouille qu’on les coupe en quatre et qu’on leurs extirpe les yeux du fond de leurs orbites... » Répondis-je d’un ton feignant mal l’enthousiasme.
Je patentai un certain sur mon cadenas pour ensuite en extirper mon sarreau.
«Alix… »Sur un ton de supplication
«Izuma… »Répondis-je sur la même intonation découragé. L’interpelée se contenta de rouler des yeux que pour mieux me foudroyer du regard. [color:ac6c=red «]T’inquiètes pas pour ça Izu! Non mais… »
«Et s’ils sont vivants?! »
«Et si je te dis qu’ils ne le seront pas»
Je pensai soudainement à cette éventualité. Aux prises avec une souris courant dans tous les sens avec l’incapacité de l’attraper pour l’euthanasier. Aaaargh… Ou pire, une grenouille pleine de crapule! Je souris malgré moi, mais croisai imperceptiblement mes doigts derrière mon dos. Quoique surmonté d’humour la situation n’avait rien de drôle ou… D’amusant. Et je crois bien que celle qui prenait l’expérience de la façon la plus terrible (affreuse, effrayante, angoissante, dangereuse, tragique, terrifiante, redoutable, monstrueuse… Prenez ce que vous voulez.) qui soit se situait, tout juste à côté de moi. Comme si on allait tourner les scènes de Saw « life » sur de pauvres créatures!
«Et si l’humeur vitrée s’écoule de l’œil et inonde mon plan de travail? Ou pire m’éclabousse le sarreau?! T’imagine si j’échappe le cristallin?! Je le retrouverai jamais…»
«Pour l’humeur vitrée il y en aura jamais assez pour « inonder » la superficie de ton plan de travail et… À moins que ton compagnon de laboratoire s’amuse à exercer une pression suffisante alors que tu dissèques ton œil les chances sont assez minces que l’humeur ne t’éclabousse quoique ce soit. Tant qu’au cristallin… »Je réfléchis quelques secondes.
- Tu l’échapperas pas… Voilà! Et puis qui te dit que ce seras sur l’oeil?
Elle se contenta d’hausser les épaules d’un regard morne. Nous arrivions tout juste dans le corridor menant vers le labo qu’un minois drôlement familier vint ouvrir la porte à notre groupe. Zak! Tout mon groupe s’avança alors d’un bloque vers la porte.
*Non mais la file indienne ça vous dis quelque chose? Cervelle de lapin!* Voilà que je commençais à faire des comparaisons morose avec des cerveaux d’animaux précédemment disséquer… Hum.
Ma classe ainsi que celle de Zak était souvent jumelés, je ne sais pourquoi, mais il s’adonnait qu’on était ensemble en cours d’éducation physique en science et parfois en anglais. Ce qui était loin de me déplaire! C’était toujours marrant d’être avec lui.
J’arrivai alors bonne dernière, ce qui veut dire après la masse d’élèves avec Izuma. J’enfilai donc prestement mon sarreau pour ensuite écouter (pas attentivement du tout) les consignes de sécurité et autres règlementations d’usage au laboratoire. Puis alors que j'allai m’asseoir une vibration au niveau de la fesse gauche me fit sortir de ma torpeur. D’un mouvement subtil je sortis mon black pour y voir une petit note àl’écran :
« Yo ! : - ) Prête à disséquer? »
Je souris, moi-même je ne savais pas vraiment la réponse. J’envoyai alors
« Autant que toi! :P »
Puis je relevai la tête cherchant le regard de mon ami, je le trouvai rapidement m’adressant un sourire. Cela prit encore un certain temps avant que l’on ne puisse faire quoique ce soit, mais lorsque le signale de formation des équipes fut donné je me dirigeai illico presto vers l’îlot de Zak. Je saluai puis de m’attaquai à l’entête de ma feuille : date, prénom, nom, groupe, prof, matière, nom de l’école… Étais-ce un exam du ministère? L’entête ne m’a jamais semblée aussi long tout d’un coup. Un peu plus et il nous demandait notre signe astrologique et notre groupe sanguin!
*Concentration Alix…*
Les sujets à disséquer furent bientôt tous distribué. Le tout était constitués des grenouilles et des rats mort en part égal. Mais puisque nous étions dans une partie hyper éloignée du fond nous ressuâmes nos bêtes en dernier… Et je faillis vaciller de ma chaise.
« Vous êtes deux groupes à être composés d'élève « bons » en sciences. Mis à part deux d'entre vous, je considère que vous êtes apte à passer à un niveau légèrement plus élevé. Le poulet constitue en un sujet d'étude plus élaboré, plus proche de votre niveau. »
Je m’écrasai contre le dossier de mon tabouret, le regard perdu sur notre pauvre créature à moitié endormie dans sa petite cage de fer. Ma simili-prière ainsi que ma semi-promesse ne s’était finalement pas concrétiser.
*Maudit poulet!*
« Soyons clairs : je ne touche pas à cet animal. C'est dégueulasse. » Clama Zak.
Je regardai mon poulet, ce n’était pas vraiment dégueulasse mais l’idée de disséquer ce truc là… Ça c’était dégueulasse. Et ça ne manquait pas de classe.
Je balayai l’îlot du regard : Izu était muette devant son animal, tétaniser devant la créature, Fikuro, lâcha un commentaire mais son regard resta tout de même interdit alors que Zak…
« Et toi? »
Et bien… Il comptait sur moi au dirait!
« Bah tu vois, moi prendre une poule dans mes bras ne me dérange pas…» J’ouvris la cage et y prit l’animal dans le creux de mes bras. Flattant doucement son cou et son dos. «Sauf que toi il va falloir que tu l’euthanasie alors»
Il allait répliquer mais je lui coupai la parole.
« T’as dit que tu ne touchais pas l’animal! Tant pis pour toi Zak! » Dis-je en lui tirant la langue.
Je savais que je venais de faire un revirement de situation théâtrale mais il n’était pas question que j’administre le poison. Oh que non! Je guettais la seringue d’un regard dégouté, son aiguille semblait interminable et la substance qu’elle contenait poisseuse. C’était décider : Je. N’allait. Pas. Piquer.
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Sujet: Re: Histoires de classes. [ pv Alix ] Jeu 22 Mar 2012 - 18:25
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Sujet: Re: Histoires de classes. [ pv Alix ] Dim 1 Avr 2012 - 23:03
J’étais complètement bouche bée. Je venais d’assister à la mort de mon poulet de la façon la plus stupide qui soit. Soit : Écraser comme une crêpe en tombant du haut de 4 beaux étages. Le pauvre petit! Mais bon, je savais que Zak avait essayé tant bien que de mal de conserver la vie de notre animal et qu’il tentait, par le fait même, de commettre une bonne action. J’avais réagi à la dernière minute, ceci-dit quand il était rendu au battant de la fenêtre, juste avant le décès de la bête. Je m’étais lever de ma chaise, tentant ne serait-ce que de l’en empêcher en lui criant quelques mots… Que je n’ai malheureusement pas tous dits.
- Arrête! Tu vas le…
Et il l’a balancé à l’extérieur. Lui offrant un bref élan face à la force écrasante de la gravité… Et de s’y soumettre que plus rapidement par la suite.
Tuer. Voilà ce que j’avais tenté de dire. Et c’est exactement ce qui arriva… Tel un boulet il tomba à une vitesse vertigineuse et s’abattit sur la pelouse. Et… Vlam! Terminé la dissection!
J’arrêtai de repenser aux évènements précédemment passé lorsque mon collègue de classe revint de son drôle de sauvetage. Il s’assit, l’air calme, puis posa ses mains sur le plan de travail avant de fondre en sanglot. Il. A. Fondu. En. Sanglot.
« Pourquoiiiiiiii ? Pouleeeet.... » Peina-t-il à dire.
La mort d’un animal doit cruellement l’affecté dites donc… Je me rassis donc à ses côtés et me détendis d’un coup. Puis pris une grande respiration avant de lui offrir l’un de mes plus beaux sourires. Je ne savais pas trop comment réagir, le réconforter? Le raisonner? Lui offrir une explication? Passé à un autre sujet? Je me jetai alors à l’eau.
« Hey Zak… » Commençais-je. « Tu sais que c’était plutôt bien ce que tu as fait? Et que… tu l’as quand même ``sauvé’’ si on peut le dire.... Sinon il serait sûrement mort et dépouiller par le prof. Et le cadre serait joliment exhiber dans le corridor! Pas vraiment mieux comme avenir de poulet il me semble… » Je lui arrachai un sourire. «Maintenant je suis sûre qu’il vieille sur toi ton ange-poulet! » Dis-je en riant. « Mais le seul problème qu'il reste c’est qu’il va bien falloir…» Je n’eus pas le temps de finir ma phrase qu’une boîte atterrit avec fracas sur notre îlot. Je relevai mon regard et aperçue les yeux froids du professeur de science.
« Aller me chercher ce poulet! Et vite qu’on sache ce que l’on va faire de la dépouille…» Dit-il en nous regardant d’un regard menaçant avant de se détourner vivement de l’îlot.
«Euh… Ouais c’est ça, va falloir allez le chercher…» Dis-je en me grattant la nuque et en pointant la boîte du menton.
*Prochaine expédition… Allez chercher le poulet!*
Je regardai les élèves autours de nous piaillant et rigolant devant nos visages déconfit. D'autres étaient complètement absorbé devant les animaux qu'ils devait disséquer. Je regardai alors sur un plan de travail juste en diagonal du notre et y observa la coupure nette qu'une élève réalisait en plein poitrine... D'un poulet!
*Beurk...*
« Aller on sort d'ici au plus vite avant que les 3 autres soient ouverts » Dis-je entre mes dents... Parce que le poulet était vachement plus écoeurant que la cuisse de grenouille. Et même si je m'en doutais je venais d'en avoir le preuve sous mes yeux.
*Raaah... Et ça sent la m*rde en plus.*
Évidemment, le local commençant tranquillement à embaumer la carcasse fraîche. Je pris donc soin de mettre mon nez dans le coude de mon sarrau et entrepris de sortir de la classe avec mon compagnon.