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 O hayo! ~ Alix [CLOS]

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Zakuro Fea
▼ Université - 4ème Année - Comité des Elèves
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Zakuro Fea


Genre : Non Binaire Lion Coq Age : 30
Adresse : 3, rue la Chance, app. 11, quartier Hiryuu, avec Lawrence E. Swanster.
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MessageSujet: O hayo! ~ Alix [CLOS]   O hayo! ~ Alix [CLOS] EmptyDim 26 Juin 2011 - 19:00

Mon arcade saignait. Et la douleur de mon épaule s’élançait comme une encre se dilue dans l’eau. Lentement, mais sûrement.
Devant moi, les deux racailles reculèrent, en marmonnant des insultes qui auraient fait rougir les plus puristes. J’avais eu le besoin vital de me défouler, et en dépit de mon bras, mes nerfs s’étaient calmés sur ces deux là qui, malheureusement, avaient subis un mauvais quart d’heure. Courbés sur eux même, tordant l’échine, ils disparurent derrière le coin de mur qui avait été notre arène de combat. JE me relevais lentement, la respiration saccadée. Bon, okay, c’était con… mais ça faisait du bien.
Je redressais ems épaules, et levant mon poignet, essuya d’un revers de la main le sang qui fendait mon arcade sourcillière, griffant de son filet rubicond ma peau blanche. Une goutte m’échappa et tomba près de mon œil. JE tournais mon visage vers une vitre, cherchant mon reflet. Bleu et rouge. Ciel et sang. Je fermais els yeux, cherchant à calmer mon souffle.

(…)

Les heures passant, je poussais tranquillement la porte de la cafet de Keimoo. De nombreux étudiants étaient là, à table, debout, chahutant, souriant, riants, travaillant, lisant… pleins d’activité. Mon regard, clair, rapide, balaya la salle, et je traversais la foule pour me rendre au comptoir. Le barman, ou ce qui en faisait office, me salua avec toute la politesse japonaise dont était réputée le pays. JE lui répondis aussi, lui demandant un thé froid, et tournais la tête. Chercher uen table, boire un thé, passer du bon temps, pour quelques instants. J’étais énervé, ces derniers temps. Je n’arrivais pas à chasser Lun Marv de mes pensées, et c’était rageant. J’avais gardé le dessin, je l’avais planqué dans le tiroir de ma table de chevet, en attendant de trouver mieux. Ouais, ça faisait un peu l’ado peureux qui planque la photo de celle qu’il aime, vivant en permanence dans la crainte d’être découvert !
C’était… hem, pas tout à fait ça. J’avais l’impression que ce dessin était une bombe sur le point d’exploser, et que c’était ma faute si elle avait été amorcée. Je ne savais comment empêcher l’explosion que je devinais, au loin. Fallait que je le planque, ce dessin. Fallait surtout pas qu’on le voit.
Heureusement que mes colocs, Linds et Gabi étaient souvent peu présents dans la chambre 2A. J’étais légèrement paranoïaque, et je m’étais vu fermé à plusieurs reprises la porte de la chambre rien que el temps d’aller aux toilettes ou à la douche. Pitoyable. Pourquoi avais-je dessiner ce mec, déjà ?
Ah oui.
Parce qu’il était captivant.

(…)

La tignasse brune d’Alix attira mon œil. Je lâchais le comptoir, m’excusant rapidement auprès du barman, et traversais la salle, pour aller à la table de la jeune femme que j’avais rencontré l’année dernière. Une des seules filles pour laquelle j’étais revenu ici, à Keimoo. Parce que j’avais tissé des liens avec des gens, et qu’Alix était un de ces liens. Un lien important, même.

« O hayo. C’est rare de voir une belle demoiselle seule devant une tasse de café sans un beau prince charmant pour lui tenir compagnie. »

Mon rire tendre jaillit doucement hors de mes lèvres, tandis que je m’asseyais à sa table. Elle n’avait pas changé, durant ces quelques mois de vacances. Même peau laiteuse, même cheveux d’ébène, même yeux de biche. Je plongeais mon regard dans la nuance occulaire si particulière de la New-Yorkaise (et ouais, parce qu’elle était Occidentale pure souche, elle ! et paf ! *out*) d’un bleu gris. Différent de mes yeux bleus à moi. Ouais, la belle répétition. J’eus un sourire.

« Comment ça va la vie ? Les études marchent ? JE ne t’ai pas vue, ces derniers temps, c’est dommage. »

C’est dommage, j’avais absolument besoin de quelqu’un pour parler de ce type blond. Mais c’est pas grave. Je me noie dans le sommeil et dans les cours. Je suis un robot. Biiiiip bziiiii !
Ma tête se penche, et je la pose dans ma main, le coude sur la table. Un type pose le thé devant moi, je relève le regard et lui sourit en remerciement.

« Alors, THE big question ! Tu as trouvé des nouvelles Converses, dis moi ? »

Un énorme sourire fend mes lèvres, illuminant mon visage d’une malice enfantine. J’avais remarqué cette obsession qu’avait la jeune fille pour ces chaussures, cela m’avait beaucoup fait rire quand j’en avais eu la confirmation.


Dernière édition par Zakuro Fea le Lun 5 Déc 2011 - 3:00, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: O hayo! ~ Alix [CLOS]   O hayo! ~ Alix [CLOS] EmptyLun 27 Juin 2011 - 0:53

Bip, Bip, Bip...

Je me retournai et plaquai mon oreiller sur ma tête.

Bip, bip, bip…

Je pris mes couvertures et les expédia par-dessus ma tête.

Bip, bip, bip…

-Aaaaargh… C’est bon, c’est bon!

Ma main s’abattit sur l’objet criard qu’était ce maudit cadran… Cadran que mon père m’avait donné. «Il t’aidera à aller en cours à Keimoo»… Ah oui… Sauf qu’une fois encore on est SAMEDI et les samedis il n’y a PAS de cours… Raaaaa! Je me relevai encore ivre de sommeil. J’aurais bien pue me rendormir mais je savais que j’aurais été incapable de dormir encore. Donc à contrecœur je réglai mon cadran et me dirigeai vers la salle de bain. J’ouvris le robinet d’eau froide au maximum, et me précipita rapidement sous le jet d’eau froide. La froideur de l’eau me figea sur place, j’avais toujours cette habitude de me jetai sous l’eau froide le matin. Il m’ensemble que j’avais lu un jour que c’état extrêmement bénéfique pour le corps et les cheveux. En tout cas je savais pertinemment que c’était la meilleure chose à faire pour se réveiller! Mes sens retrouvèrent bientôt vitalité. De toute façon… Prendre une douche froide le matin n’a rien d’anormal… Même si l’on reste 4 petites minutes sous le jet, votre réserve d’eau chaude est déjà épuisée… Car vous savez combiens il y a d’élèves qui prennent leurs douches le matin non? Une bonne centaine je peux vous l’assurez. Le reste la prenne le soir. Je sortis avec les dents qui claquetaient et les lèvres qui bleuissaient. Et entreprit de me sécher et me changer. On était quand même samedi… Pas besoin de se compliqué la vie… J’ouvris ma commode et en saisi un chandail ample à rayure noir et gris, des leggins marine et une camisole rouge. Je me chaussai de converse étoilé blanche et rouge et lançai d’un mouvement rustre ma serviette. Les cheveux encore un peu humide je me sortis de ma chambre en direction de la cafétéria.

~ + ~

Il y avait foule, les tables étaient quasiment toutes pleines. Les gens étaient tous occupés à parler, mangé, boire, rire… C’était heure de pointe du petit dej. Je m’arrêtai prendre un cabaret et me servit une tasse de café avec du moqua à profusion et deux chausson aux pommes. Je sais… C’est rien comme déjeuners, mais ça me suffit amplement. Je crois qu’il m’a fallut faire deux tours de la cafétéria complet avant d’enfin trouver un table! Je m’assis seule dans un coin de la café, devant moi se tenait une chaise… Inoccupé. Je soupirai et but une longue gorgé de café. Je fermai les yeux pour sentir le liquide brulant descendre le long de ma gorge. Je regardai la chaise vide en face de moi… J’aurai bien aimé qu’il y aille quelqu’un accoudé sur cette chaise, pour me parler… Histoire briser cette solitude… Solitude que je vie à peu près chaque matin… Mon regard se dirigea automatiquement vers la fenêtre la plus proche, mon cerveau se prépara doucement à tomber «en veille». C’est alors qu’une tête se discerna des autres. Une chevelure noir, noir de jais et une silhouette peu plus grande que les autres avancèrent vers ma table. Teint pâle, yeux bleu foncé, visage pointu. Le parfait profil de Kuro. Oui, Kuro… Je sais c’est bizarre mais moi Zakuro n’avais jamais été «Zak’» mais bien Kuro… Vous savez lorsque vous avez une amie et qu’elle se prénomme Joanie (ceci est un exemple)… Et bien habituellement les gens vont la surnommer «Jo» ce qui est absolument normal… La surnommé «Anie» ça aurait été vraiment bizarre non? Et bien moi je m’en saurais contenter. Même chose pour «Frédérique»… Personne ne l’aurait surnommé «Érique»… Mais pourtant moi je m’en saurais facilement accommoder. Même chose pour «Zakuro», tout le monde l’appel «Zak’» mais voilà que je ne me prénomme pas «tout le monde» je l’appel donc Kuro. Je sais c’est con, mais c’est juste une façon de penser assez… Théorique. Je crois qu’il y a pas d’autre personne qui l’appel vraiment Kuro… Fea persiste mais Kuro… Non. À part moi je n’ai jamais vu personne l’appeler vraiment comme ça.

Le prénommé Kuro s’assit donc en avant de moi. Son éternel sourire accroché à ses lèvres. Kuro… Ça faisait si longtemps! Je pourrais facilement le classer comme ami, toujours là à rire et à sourire... Partout, toujours, tout le temps. Un vrai rayon de soleil! Aujourd’hui il portait une chemise grise foncé, des jeans noir et un bracelet en cuir. Mais quelque chose me dérangeais sur son visage… C’était une blessure juste en haut de son œil, directement sur son arcade sourcière… Il c’était sûrement battu. Je faillis m’étouffer avec ma deuxième gorgé de café… Je voyais mal Kuro se battre… La plupart de garçon le fait pourtant. Mais lui… Je ne doute surtout pas de sa force! Mais LUI frapper QUELQU’UN… ÇA c’est une vision étrange.

-O hayo. C’est rare de voir une belle demoiselle seule devant une tasse de café sans un beau prince charmant pour lui tenir compagnie.

Son rire chaud fit écho dans mes oreilles… Le voir rire était tout simplement beau à voir. En fait… Le simple fait de voir quelqu’un rire pour moi est vraiment joli à voir. La bouche se contorsionne pour former un drôle de rictus amusé et un son contagieux monte des cordes vocales… Ce qui porte parfois à confusion avec les «hihihi», les «hahaha» ou les «hohoho». Je souris. Le rire de Kuro est contagieux et n’a rien avoir avec un le rire «machiavélique», il est rassurant et surtout chaleureux.

-Et c’est encore plus rare de voir un damoiseau avec l’arcade sourcière fendue. Je souris (encore)… Il savait comment mon humour était. Ce qui veut dire «sarcastique».

-Comment ça va la vie ? Les études marchent ? Je ne t’ai pas vue, ces derniers temps, c’est dommage.

-Les études vont bon train… Enfin… Je pense. Y’a juste le français qui ne m’aime pas… À part ça, je crois que l’art prend la majore partie de mes temps libres donc… C’est normal qu’on ne se soit pas revue c’est dernier temps… Dommage oui.

-Alors, THE big question ! Tu as trouvé des nouvelles Converses, dis moi ?

Je crois bien que c’est l’un des seuls ici qui est vraiment intéressé à mon obsession des Converses… Et le seul à l’avoir remarqué! Ça l’avait fais bien rire lorsqu’il l’avait su, mais il ne c’est jamais moqué de moi. Mon regard se pencha vers mes souliers… Et je souris à la vue de ceux-ci… Ils étaient bel et bien… Neuf.

-Ouais… Ceux-là. J’en possède maintenant 13 paires… Je passai une main dans mes cheveux un peu embarrassée. L’année dernière j’en avais 10.... Je pris une bouchée de mon chausson au pomme et offrit le deuxième à Kuro. Il le prit et en croqua une bouchée lui aussi. Après une minute de masticage intensif de chaussons trop cuit et d'une autre gorgé de café, je repris parole. Et toi, Kuro? Il sourit à ce nom. Du nouveau?
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MessageSujet: Re: O hayo! ~ Alix [CLOS]   O hayo! ~ Alix [CLOS] EmptyLun 27 Juin 2011 - 21:20

-Et c’est encore plus rare de voir un damoiseau avec l’arcade sourcière fendue.

Mon sourire resta une seconde figé sur mes lèvres, puis il s’agrandit encore plus, et j’eus un mouvement de la main, comme si je chassais un insecte gênant, l’air léger.

« Oh, ça, c’est rien. J’ai… (décidant de ne pas mentir) provoqué une mauvaise rencontre entre deux types qui ont eu l’amabilité de se soumettre à l’épreuve des nerfs. Je sais c’est con et puéril, mais bon… »

Ma voix se brisa doucement sur les derniers mots, et je gardais un vague sourire d’excuse. Face à son regard, j’eus l’impression d’être un gosse pris la main dans le sac, et en train de se faire gourmander par ses parents. Au moins j’avais été franc, na ! J’avais parfaitement avoué avoir pété la gueule à deux racailles qui n’avaient eu la prudence de ne pas me chercher.

-Comment ça va la vie ? Les études marchent ? Je ne t’ai pas vue, ces derniers temps, c’est dommage.

-Les études vont bon train… Enfin… Je pense. Y’a juste le français qui ne m’aime pas… À part ça, je crois que l’art prend la majore partie de mes temps libres donc… C’est normal qu’on ne se soit pas revue c’est dernier temps… Dommage oui.

Je haussais un sourcil amusé, et levant le doigt, souris.

« Ce qui est cool, pour nous deux, c’est qu’on parle deux langues. Anglais et japonais. Bon, américain pour toi, je saiiiis… mais c’est limite la même chose. Donc, quand tu parle une TROISIEME langue, tu peux t’éclater avec les accents. »

Je posais ma main sur le plat du bois, et incroyablement sérieux, sortit la seule phrase que je connaissais en français, exagérant énormément mon japonais.

« Quand vous sedlez bien dvieiille, au soidl, à la chandelle, assise aupdlé du fuu, défidant éé filant, didlez, chantant mes vedls en vous emedlveillant, Dlonsadlt me dlézébdlait du temps qui z’étais dzeune ! »

Une crampe me prit à l’estomac quand je me remis à rire, me pliant en deux, pour calmer la douleur. Comme aurait dit quelqu’un : « ri-dic-ule ! »

« Et il y a aussi l’anglais, ou tu prononce les « r » « w ». Je sais que lorsque j’avais choisi options français, au collège, le prof avait failli m’assassiner tellement je m’éclatais à jongler entre les deux accents. »

Bon, si elle ne m’avait pas encore catégorisé de timbré pas net, ben là, normalement, c’était réussi. Je secouais mes cheveux, et passais par reflexe, reflexe acquis depuis ce matin, un revers de ma paume sur mon arcade découpée. Oulala, la jolie entaille. Le mec m’avait foutu un joli crochet droit. Lou-pééééé ! Un sourire carnassier s’étira sur mon visage à ce souvenir, et à mon tour, je fixais les nouvelles Converses. Je me retins de tout commentaires moqueur, préférant reconnaitre que mon amie avait bon gout.

« Pas mon type de chaussures, mais elles sont jolies, celles là. »

J’étais plus du genre Doc Martens ou bien, plus radicalement, Rangers. Le genre de chaussures pas forcément féminines. Je ne l’imaginais pas une seule seconde avec des Rangers. Encore, j’avais eu la certitude que les Docs pouvaient être découpée artistiquement pour les individus féminins, et donner une certaine classe un peu rock ‘d roll à ces demoiselles, mais ce n’était pas exactement le style d’Alix Hale. Quoique, ça irait bien avec son visage. Mais il aurait fallu qu’elle change directement de garde-robe en entier, et je ne la croyais pas capable d’un exploit pareil. Elle n’était pas encore prête à ce sacrifice. //SBAF//. Je retins un fou rire.

Elle sourit, m’expliquant, avec un air vaguement gêné, qu’elle possédait désormais 13 paires de chaussures. La classe. C’était assez incroyables, ces collections farfelues qui pouvait exister, dans le monde. Enfin, je ne pouvais me permettre de critiquer, sachant que je serais le premier à foncer dans une armurerie acheter une bonne centaine de sabres si j’en avais les moyens. Ce qui, actuellement, ne se révélait pas vraiment être le cas.
Mes doigts glissèrent sur la surface polie de la table, et je récupérais avec lenteur mon verre de thé. A oui, fallait que je boive ça. Je portais lentement le verre à mes lèvres pensif, quand Alix eut la merveilleuse idée de me poser la question « et toi il se passe quoi dans ta vie passionnante de grand samouraï ? » Enfin, ce ne fut pas exactement ses paroles, mais ça y ressemblait. Plus ou moins.
Je bus une gorgée de thé, et dépliant lentement mon coude, je posais le verre dans un délicat claquement sonore, au contact des deux verres. Mes pupilles bleues se perdirent une seconde dans l’admiration de la surface aqueuse encore troublée par les vibrations de la table, puis je relevais calmement mes yeux sur Alix.
Il y avait plein de choses, dans ma vie. Plein de choses nouvelles, étranges, aussi douloureuses que bienséantes. La plupart des gens fuyaient ce genre de question en disant « Rien », ou « Oh, pas grand-chose », démontrant clairement qu’ils ne voulaient pas partager ce qu’ils vivaient avec leurs amis. Ç’aurait certainement été ma mentalité l’année dernière. Seulement j’avais entre temps découvert les liens de l’amitié, et l’importance qu’était la confiance.

« Well… (Nous étions bilingues, aussi, pour éviter que des japonais trop curieux autour de nous ne viennent discrètement écouter, je me lançais dans une explication anglophone) j’ai fais de nombreuses rencontres. Elles ont été enrichissantes, d’un point de vue moral, plus que social en tout cas. Je ne sais pas si je reverrais ces gens, mais ils m’ont appris certaines choses sur moi. Je pique de plus en plus de crises lorsque je combats. Lorsque j’ai un sabre dans les mains, peut importe les enjeux ou l’adversaire, je vais toujours me mettre en colère et chercher à… hem, soyons gentils… pulvériser ( ?) mon adversaire ? En tous cas… soit je me fais interner pour violence fusante, soit pour schizophrénie. C’est pas très classe, tout ça. »

Je haussais les épaules, pour alléger d’un même sourire mes dires, afin qu’elle voit que je ne prenais pas ça HYPER au sérieux non plus. Après tout, chacun devait apprendre à se maitriser dans la vie, non ? Je repris mon verre de thé, et le secouant, fit tourner avec le bâton en plastique les feuilles à l’intérieur, les soumettant tous à un courant circulaire, les faisant chavirer comme des pirogues japonais d’autrefois, si semblables à ces étranges bateaux de Venises… comment ça s’appelait, déjà ? Je fronçais les sourcils, cherchant le mot.

« D’un point de vue scolaire… j’aime toujours autant les maths, je suis sûr que tu t’en doutes… et je fais arts, aussi ! Je m’entraîne beaucoup ces derniers temps, à dessiner les gens que je vois, ou les plantes, ou n’importe quoi d’autres. Et toi ? Tu deviens quand la prochaine Kandinsky ? »

J’imaginais bien Alix Hale, auréolée de gloire, artiste contemporaine.
Presque aussitôt, le dessin de Lun me revint en tête, et me fit serrer les doigts. Par exemple, lui, je l’avais incroyablement bien réussi, au final. Et bien sûr, c’était un dessin interdit, que Lun m’avait interdit de montrer. C’était rageant. Parce que j’aurais aimé qu’Alix me donne des conseils sur ce qui n’allait pas, dans le tracement des ombres, la perspective, la texture, les traits… Je retins un soupir et haussais les épaules en reculant dans mon siège.

« Mm… tu as déjà entendu parler de Lun Marv ? »

Je me stopperais là, prudent. Non, je ne parlerais pas de lui. J’avais l’impression d’être un espion entré dans les lignes ennemies, et qui y découvre quelque chose d’énorme mais dont il ne peut prévenir ses supérieurs. De nouveau un soupir, et je bus mon verre, le vidant à moitié, cette fois.
« Il est… so strange… »
Bref. Je mis mes bras sur la table, et posa ma tête dessus, soudain las. Mes yeux étudièrent un petit groupe de Japonaises qui riaient à côté, comme des folles, en mangeant un panier de Bentô. J’arquai un sourcil, consterné par le comportement immature de certaines filles, et reportais mon attention sur Alix.



Dernière édition par Zakuro Fea le Lun 5 Déc 2011 - 3:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: O hayo! ~ Alix [CLOS]   O hayo! ~ Alix [CLOS] EmptyMer 29 Juin 2011 - 15:57

« Ce qui est cool, pour nous deux, c’est qu’on parle deux langues. Anglais et japonais. Bon, américain pour toi, je saiiiis… mais c’est limite la même chose. Donc, quand tu parle une TROISIEME langue, tu peux t’éclater avec les accents. »

Ha oui… Ça c’était toujours pouffant! Jouer avec les intonations les sons et les accents donnait toujours un espèce de mélange explosif complètement ridicule. Mais c’était vachement drôle… Puis Kuro, avec tout le sérieux dont il était capable, dicta l’une de ses rares phrases complètes en français… Avec les accents évidemment!

« Quand vous sedlez bien dvieiille, au soidl, à la chandelle, assise aupdlé du fuu, défidant éé filant, didlez, chantant mes vedls en vous emedlveillant, Dlonsadlt me dlézébdlait du temps qui z’étais dzeune ! »


Je me pliai sur ma chaise… Morte de rire! J’avoue que c’’était de la pure et simple immaturité. Mais olala… C’était tellement marrant!

« Et il y a aussi l’anglais, ou tu prononce les « r » « w ». Je sais que lorsque j’avais choisi options français, au collège, le prof avait failli m’assassiner tellement je m’éclatais à jongler entre les deux accents. »


-Ça ne m’étonne pas de ta part! Je voyais très bien Kuro, en train de débiter des tonnes de phrases toutes ridicule les unes les autres et se torde de rires par la suite… Je souris à cette pensée.

Après une vague conversation sur mes souliers et une autre gorgée de café. Je lui posai LA question; Du nouveau? J’allais sûrement une longue réponse à développement… Je me penchai vers lui pour mieux écouter. Il commença son monologue en anglais, pour, d’après moi, éviter que d’autre personne n’écoute.

« Well… j’ai fais de nombreuses rencontres. Elles ont été enrichissantes, d’un point de vue moral, plus que social en tout cas. Je ne sais pas si je reverrais ces gens, mais ils m’ont appris certaines choses sur moi. Je pique de plus en plus de crises lorsque je combats. Lorsque j’ai un sabre dans les mains, peut importe les enjeux ou l’adversaire, je vais toujours me mettre en colère et chercher à… hem, soyons gentils… pulvériser ( ?) mon adversaire ? En tous cas… soit je me fais interner pour violence fusante, soit pour schizophrénie. C’est pas très classe, tout ça. »

-Hum… Je vois. Je hochai la tête, pour digne de compréhension. Je ne l’avais encore jamais vu piquer une de ses crises… Et je crois qu’il le faisait amplement exprès… Ce n’est pas la première chose que l’on tient à montrer à ses amis admettons.

« D’un point de vue scolaire… j’aime toujours autant les maths, je suis sûr que tu t’en doutes… et je fais arts, aussi ! Je m’entraîne beaucoup ces derniers temps, à dessiner les gens que je vois, ou les plantes, ou n’importe quoi d’autres. Et toi ? Tu deviens quand la prochaine Kandinsky ? »

-Pas demain en tout cas! Mais peut-être… Après-demain? Nah, je rigole. Hum… Axel est toujours à l’école des Art de la scène. Il vient d’obtenir le rôle de Mercutio dans la comédie principal de cette année… «Roméo et Juliette». Il est très doué. Je picorai encore un peu sur mon chausson…

J’aurai aimée être aussi glorieuse qu’Axel dans mes études… Mon frère avait tout pour lui; la grâce, le talent, la popularité… Il accumulait les bonnes notes, les prix, les diplômes et les nominations. Il gardait déjà près de 800$ en bourse et avait déjà sauté sa 2e année pour cause de syndrome aigüe (et permanente d’après moi) de l’intelligence… Un élève prodige je vous dis. Je soupirai et repris mon monologue.

-Hum… Donc… Côté scolaire je déteste toujours les maths et le français. Je sais je suis pas siiii dans le panneau que ça mais je trouve ça juste… Barbant. À part ça je dessine toujours… Mais tu sais, moi ça ressemble toujours plus à du Tom Burton qu’à autre chose. Je hais toujours les portraits réalistes et préfère encore dessiner des personnages anormaux. Je commence à m’intéresser à l’anatomie aussi. Très intéressant le corps humain. Bref… Comme tu le vois ma vie à pas trop changer…

Je fis un sourire en coin.

« Mm… tu as déjà entendu parler de Lun Marv ? »

C’est drôle comme Kuro est expressif… J’ai l’impression qu’on pourrait lire au travers de son corps toutes les émotions qui le parcourent. Ses yeux avaient changé, et son expression n’était plus du tout la même. Ceci à la seule évocation de ce nom; Lun Marv. Maintenant il semblait étrangement troublé. Je me demandais pourquoi il me demandait cette question…

-Oui… Il paraît que c’est un gars et que… C’est à peu près tout! Je ne sais pas grand-chose de lui sérieusement… Je l’entrevois passer dans le couloir des fois… C’est la seule relation que j’entretiens avec lui. Relation élève-élève rien de plus.

Lun m’avait parut comme un garçon à l’allure frêle et à la silhouette chétive. Je me rappelle qu’il était très grand et qu’il possédait une démarche gracile et «élégante». Même si je n’ai jamais vraiment trouvé la démarche de quelqu’un «élégante» lui avait quelque chose de spécial.

« Il est… so strange… »

Haha! Ça confirme mes doutes! Je haussai donc les épaules et dit d’un ton nonchalant.

-Si tu le dis.

Il avait désormais posé sa tête sur la table, ses bras autour de celle-ci l’air las.

-Et il te tracasse autant que ça? Dit moi… Je m’accoudai je la même façon que lui de façon à le voir dans les yeux. Si tu insinue qu’il est «so strange» puis-je savoir pourquoi? Sinon c’est un simple préjugé que tu me dis là non? Il soupira…Mais si tu ne veux rien me dire… C’est okay. Je te respecte Kuro.
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MessageSujet: Re: O hayo! ~ Alix [CLOS]   O hayo! ~ Alix [CLOS] EmptyJeu 30 Juin 2011 - 10:32

-Si tu le dis. .


-Et il te tracasse autant que ça? Dit moi… Si tu insinue qu’il est «so strange» puis-je savoir pourquoi? Sinon c’est un simple préjugé que tu me dis là non?

Mais si tu ne veux rien me dire… C’est okay. Je te respecte Kuro.

Je soupirais,en chassant une mèche de mon front, tandis qu’Alix, en face de moi, imitais ma gestuelle. JE fermais uen seconde les yeux. Bref mouvement qui fit revenir la conversation amusante d’il y avait quelques secondes à peines.

***


-Pas demain en tout cas! Mais peut-être… Après-demain? Nah, je rigole. Hum… Axel est toujours à l’école des Art de la scène. Il vient d’obtenir le rôle de Mercutio dans la comédie principal de cette année… «Roméo et Juliette». Il est très doué.

Mes yeux dérivèrent une seconde sur le bord de la table. Au nom de MErcutio, étrangement familier, au même instant où Alix continuait sa phrase, ma rapellant ainsi que MErcutio était un protagoniste de la célèbre « Roméo & Juliette ». J’avais toujours adoré Shakespeare, nonobstant ce n’était pas forcément cette pièce là que je préférais, bien que ce soit aussi celle que je connaisse le mieux, en vu de sa légitime redondance mondiale. Je souris.

« Alex est un foutu petit branleur de la scène. Je n’ai jamais vu un type aussi à l’aise en théâtre, aussi jeune. Il est vraiment doué. Si tu le revois, tu pourras lui transmettre mes félicitations ? D’ailleurs, un de tes projets n’étaient pas de rentrer toi aussi dans cette école ? »

Je haussais les épaules, en souriant. Je n’avais pas de frère ou de sœur, mais j’imaginais parfois que ça devait être lassant d’avoir un génie à côté de vous, on devait souvent se sentir exclu. Je savais que parfois Alix était mélancolique quand elle raccrochait son portable, près de moi. J’eus un sourire.

« Que veux-tu, Alix ? Axel est le genre de mec hyper talentueux qui brillera sur les sommets du monde, tandis que nous, petits vers de terre, nous dispraitrons de ce monde sans même avoir eu la chance d’entre-apercevoir ses chevilles. Notre destin est tragique, nous petits lombrics. … Tiens, je me mets aux vers ? Hallélujah, je vais développer cette capacité, devenir une étoile, m’élever parmi les grands de ce monde ! »

Sans même rire, restant totalement strict, je repris mon thé et le but entièrement.

-Hum… Donc… Côté scolaire je déteste toujours les maths et le français. Je sais je suis pas siiii dans le panneau que ça mais je trouve ça juste… Barbant. À part ça je dessine toujours… Mais tu sais, moi ça ressemble toujours plus à du Tom Burton qu’à autre chose. Je hais toujours les portraits réalistes et préfère encore dessiner des personnages anormaux. Je commence à m’intéresser à l’anatomie aussi. Très intéressant le corps humain. Bref… Comme tu le vois ma vie à pas trop changer…

« Nan mais on est d’accord, les maths, c’est pas possible que ça existe cette matière tellement c’est gavant. Encore, j’ai une certaine admiration pour la physique, parce que ces histoires de particules, d’ions, de tachyons et de physique quantique, c’est concret, et donc passionnant. Mais les maths en eux même, c’est froid, avec des chiffres, sans aucune liberté. Et… Tom Burton ? C’est le nouveau frère jumeau de Tiiiiiiiiiiiiiiim Burton ? (haha). Si tu te lance comme graphiste dans le prochain Alice aux Pays des merveilles, envoies moi une invitation, je veux être le Chat de Cheshire. Ou bien le cavalier noir. C’est pas mal le cavalier Noir. Bref. Et pour le corps humain, oui je sais, je parle en décalé, c’est pas grave, c’est hyper intéressant. C’est pour ça que dans ces moments là, tu bénis Léonard de Vinci et ses travaux sur l’anatomie humaine. Moi j’essaie de dessiner des personnages très réglos aux normes, sauf que les reflexes du dessin mange reviennent tout le temps et à la fin mes persos ont une certaine… hem… un aplatissement faciale. »

Mes yeux se rouvrirent, et je croisais le regard presque anthracite de Alix, en vue de la luminosité faible. Merde, pourquoi je déprimais comme ça, moi ? Je restais allongé, mais un énorme sourire vint couvrir mes lèvres.

« Il fait partie des rencontres intéressantes dont j’ai bénéficiées depuis la rentrée. Je te fais un bref topo : je dessine, des mecs me balancent mon carnet dessin, je suis pas content, je balance les mecs, je vais chercher mon carnet, je le retrouve dans les mains de cet Occidental. »

Je me relevais en souriant. Occidental ? C’était une des choses qui m’avait frappées en premier lieu chez Lun. Okay, la moitié des personnes de cet internat possédait certainement la double nationalité. Mais le fait que ce mec n’ait rien de japonais dans les traits m’avait étrangement surpris. Pas le fait en lui-même… je sais pas.

« On a un peu parlé. Et, c’est vrai qu’il fait réfléchir. Je pense qu’il est plus vieux que 17 ans, mais quand il parle, en fonction de ses mots, on dirait un gosse. Et… je voyais dans ses yeux qu’il me prenait aussi pour un petit garçon au début. C’était vraiment spécial comme rencontre. »

Etait-ce vraiment de l’enthousiasme dans mes dernières paroles ? Je ne savais pas trop. Je mis les mains dans les poches de mon chemisier, et plissais les yeux en baissant mon regard vers le verre de thé.

« Se rapprocher de la réalité. » « Au contraire ! Au contraire ! Je veux m’en éloigner. La réalité. » « Je ne dessinerais plus jamais. » « Les artistes sont trop cruels. Je le suis déjà bien assez sans en être un. »

Les phrases de Lun se répétaient dans ma tête, inlassablement, tandis qu’en face de moi la jeune Artiste souriait. Je l’imitais.
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MessageSujet: Re: O hayo! ~ Alix [CLOS]   O hayo! ~ Alix [CLOS] EmptyLun 4 Juil 2011 - 18:49

Spoiler:

« Alex est un foutu petit branleur de la scène. Je n’ai jamais vu un type aussi à l’aise en théâtre, aussi jeune. Il est vraiment doué. Si tu le revois, tu pourras lui transmettre mes félicitations ? D’ailleurs, un de tes projets n’étaient pas de rentrer toi aussi dans cette école ?»

«Foutu petit branleur de la scène»? Assurément. Pour être talentueux... Il était talentueux. Il avait l'une de ses mémoires... Je suis quasiment certaine qu'il est encore capable de nous dicter son texte de son premier rôle obtenue à la maternel!Ceci dit... Le roi des tournesols. J'avoue qu'il était trop mignon dans son costume de tournesol... Même s'il aurait voulu avoir celui du prince araignée... En fait bref... On voit comment l'on acquiert de l'expérience non?

Mais allé à SON école. À non! Ça jamais. Pour qu'une orde de fille me court après pour savoir quelle film il aime, quelle qualité il recherche chez une fille, s'il aime les fleurs, s'il... Aaaaaargh! Pour en plus recevoir des commentaires du genre «On voit que vous n'avez pas le talent de votre frère» ou bien «Vous devriez faire ceci comme votre frère» ou pire des remarque comme «Regarde c'est la soeur de Hale!» ou bien «Vraiment pas comme son frère celle-là». Pour en plus devoir l'accompagnée dans tout ses galas, et ses méritas à la noix. Je ne tiendrais même pas une semaine! Je respirai un bon coup et répondue simplement;

- Hum... Ouais. Pour être talentueux... Il est talentueux. Assurément. Mais allé à cette école... Tu rigoles j'espère! Premièrement je ne tiendrais même pas une semaine.! On m'identifierais beaucoup trop à mon frère. Je suis pas faite pour avoir autant d'attention que lui. Les barèmes me seront sûrement augmenter, et ce, seulement pour être un copie conforme de lui. En plus des filles... Olala... De vraies furies! Un peu plus et elle se battent à coup de brosse à dents pour l'avoir. Déjà que toutes mes amies du collège voulait venir chez moi rien que pour le voir LUI. Pourtant même s'il a embrasser des milliers de filles à cause de ses rôle. Il n'est pas «intéressé». Hallélujah! Je crois qu'il s'aurait déjà tapé une centaine de filles sans ça! À Keimoo, au moins, peu de personne savent qu'Axel existe. Et ma vie n'en est que plus facile. Tout cela pour dire que je n'irai jamais là-bas. J'irai même dans une école de sport pur ne pas allé là! Et dieu seul sait à quel point je hais le sport!


Je soupirai un peu... Ça faisait tellement de bien de se vider de tout ce qui était coincer dans ma pauvre tête!

- Ha oui! Et c'est certain que dès que je le reverrai je lui communiquerai tes félicitations! Oui car en parlant de ça j'avais complètement oublié qu'il m'avait demandé quelque chose. Je mélangeai mon café maintenant quasiment froid pour essayé de préserver sa chaleur.

***

« Que veux-tu, Alix ? Axel est le genre de mec hyper talentueux qui brillera sur les sommets du monde, tandis que nous, petits vers de terre, nous dispraitrons de ce monde sans même avoir eu la chance d’entre-apercevoir ses chevilles. Notre destin est tragique, nous petits lombrics. … Tiens, je me mets aux vers ? Hallélujah, je vais développer cette capacité, devenir une étoile, m’élever parmi les grands de ce monde ! »

-Ouais... Vive les appâts à poisson!

Je bus une gorgée de café et faillis la recrachée... Complètement dé-gueu. Il était froid.

-Hum… Donc… Côté scolaire je déteste toujours les maths et le français. Je sais je suis pas siiii dans le panneau que ça mais je trouve ça juste… Barbant. À part ça je dessine toujours… Mais tu sais, moi ça ressemble toujours plus à du Tom Burton qu’à autre chose. Je hais toujours les portraits réalistes et préfère encore dessiner des personnages anormaux. Je commence à m’intéresser à l’anatomie aussi. Très intéressant le corps humain. Bref… Comme tu le vois ma vie à pas trop changer…

«Nan mais on est d’accord, les maths, c’est pas possible que ça existe cette matière tellement c’est gavant. Encore, j’ai une certaine admiration pour la physique, parce que ces histoires de particules, d’ions, de tachyons et de physique quantique, c’est concret, et donc passionnant. Mais les maths en eux même, c’est froid, avec des chiffres, sans aucune liberté. Et… Tom Burton ? C’est le nouveau frère jumeau de Tiiiiiiiiiiiiiiim Burton ? (haha). Si tu te lance comme graphiste dans le prochain Alice aux Pays des merveilles, envoies moi une invitation, je veux être le Chat de Cheshire. Ou bien le cavalier noir. C’est pas mal le cavalier Noir. Bref. Et pour le corps humain, oui je sais, je parle en décalé, c’est pas grave, c’est hyper intéressant. C’est pour ça que dans ces moments là, tu bénis Léonard de Vinci et ses travaux sur l’anatomie humaine. Moi j’essaie de dessiner des personnages très réglos aux normes, sauf que les reflexes du dessin mange reviennent tout le temps et à la fin mes persos ont une certaine… hem… un aplatissement faciale. »

Je ris un peu. Un aplatissement faciale... Hahaha... Très drôle celle-là.

-Hum ouais... Tim Burton. Désolé... Pour la prononciation. J'ai la bouche légèrement pâteuse aujourd'hui. Olala... THE BIG LIE. Alix, Alix, Alix...

« Il fait partie des rencontres intéressantes dont j’ai bénéficiées depuis la rentrée. Je te fais un bref topo : je dessine, des mecs me balancent mon carnet dessin, je suis pas content, je balance les mecs, je vais chercher mon carnet, je le retrouve dans les mains de cet Occidental. »

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« On a un peu parlé. Et, c’est vrai qu’il fait réfléchir. Je pense qu’il est plus vieux que 17 ans, mais quand il parle, en fonction de ses mots, on dirait un gosse. Et… je voyais dans ses yeux qu’il me prenait aussi pour un petit garçon au début. C’était vraiment spécial comme rencontre. »

-J'imagine oui...


-Alors c'est cette rencontre fortuite qui t'as... Euh... Tourmenté à l'encontre de Lun... Je réfléchis un peu... Et que t'a-t-il dit de bon?

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MessageSujet: Re: O hayo! ~ Alix [CLOS]   O hayo! ~ Alix [CLOS] EmptyJeu 7 Juil 2011 - 4:58

[je me suis un peu permis de jouer l'histoire de ton perso. Si ça ne te va pas ou que ça te gênes, dis le moi, j'éditerais illico.]

-Alors c'est cette rencontre fortuite qui t'as... Euh... Tourmenté à l'encontre de Lun... Et que t'a-t-il dit de bon? 

Je plonge mes yeux dans ceux de mon amie, et me force à ne pas sourire. C'est dur. Il y a certaines choses dont on ne peut se passer dans la vie, car tellement utilisés, ils deviennent une partie de vous... et ils deviennent vous. Après on ne chercher même pas à s'en débarasser. Parce que c'est tout naturel, pour vous. Pourquoi s'arracherait t-on l'oeil droit?
Mes yeux se posent sur le regard ténébreux de la jeune fille. Jeune fille... c'est toujours dur de parler d'une adolescente, en usant de ce terme, parce qu'elle grandit, jour après jour, et devient un peu plus une femme. Et que les individus féminins méritent mille fois plus de respect que dix milles hommes rassemblés, parfois. Une femme est la vie, à elle toute seule. Je ne veux pas faire de sexisme et/ou féminisme, mais cette éternelle question revient, obligatoirement. Que serait un monde sans femme?
Le jour où j'ai rencontré Alix, un an auparavant, je me souviens, elle m'avait charmé. J'étais rentré, tout nouveau tout beau, en classe, persuadé d'être le bon dernier. ET BEN NON! Mlle Hale, capricieuse et surtout très soucieuse de ruiner dès le premier jour ma popularité de grand rebelle, avait fait pire que moi! Dix minutes avant la sonnerie. Je ne sais même pas comme elle à fait pour se débrouiller. En tous cas, j'avais eu un énorme fou rire en voyant cette petite demoiselle, brune, aux grands yeux bleu/gris, désolée, un peu timide sous le regard des autres, avancer vers le professeur, qui sympathique, l'avait gratifié d'un énorme sourire. Elle était allé rapidement s'asseoir à sa place; je l'avais suivi du regard tout du long (comme la plupart des élèves de notre classe) et donc, ne compris pas pourquoi elle fut aussi grande à un moment donné. Puis, lorsque mon merveilleux cerveau m'informa qu'elle était juste à côté moi, ça fit « tilt » dans mon crâne. [ Ceux qui pensaient encore que j'étais intelligent, levez la main, j'offre les bonbons.] Sans comprendre, je la dévisageais des pieds à la tête, hyper méga supris qu'elle ait le culot de s'asseoir à côté du seigneur cruel et terrible, et dangereux et bref que j'étais. Je lui souris doucement. Tout doucement, calmement. Yep, je sais être calme! Elle a simplement sorti ses affaires et s'est dépché d'écrire tout ce qu'elle a put avant la sonnerie. Nan mais dix minutes avant la fin du cours, quoi? J'en pouffais discrètement, à côté d'elle. Je voyais bien ses coup d'oeil furtifs, à la fois colériques et embarrassés. Je notais qu'elle était ambidextre; son crayon était tombé par terre, elle l'avait récupéré de la main gauche et avait écrit une phrase entière avec, avant de reprendre l'autre main. Etonné par ce singulier talent, j'avais lorgné sa feuille, et surpris, avait découvert le néologisme : malaxeur.

« Heu.... Sorry... ça existe ce mot là? »

Je n'avais pas put m'en empêché. La demoiselle effarouchée m'avait regardé, de ses maaaaaagnifiques yeux pairs, et avait observé sa feuille. Puis m'avait regardé de nouveau. Et de nouveau sa feuille. J'avais souris, amusé, tandis qu'elle barrait « malaxeur », le changeant en « mixeur ».

« Je m'appelle Zack. Et toi? »

J'avais vu ses yeux se poser sur mon nom, en haut de ma feuille. J'attendis une mili seconde qu'elle me fixe de nouveau. Sérieux, je surkiffe ses yeux! Okaj, je reprends. Rires. Elle avait ouvert la bouche, lentement, vérifiant que le prof ne surveille pas. Le prénom avait glissé, doucement, presque comme une poésie japonaise. Absolument occidental.

« Bilingue? »

Et une super relation s'en était suivie. Je ne sais pas si les gens se disent entre eux « Nous sommes amis ». En tous cas, sans nous le dire vraiment, le contact était passé entre la New-Yorkaise et moi, et j'étais heureux de la connaître.
Parce qu'elle était rêveuse, lunatique, distraite, sensible, et que j'étais un névrosé au plus possible. On dit que dans la vie, certaines personnes vont bien ensembles, parce qu'elles sont l'inverse opposé l'une de l'autre. Je souriais, riais beaucoup, mais au fond, j'étais une lumière qui s'éteignait peu à peu. Et Alix, timide, réservée, était le genre de génie à éclater lentement au grand jour.
On n'est certes pas inséparables. Mais lorsque je peux voir ses yeux, je suis heureux. Tout simplement.
Aussi, je crois que c'est la seule personne a qui je peux me confier sans crainte de honte, d'auto-dérision ou autres cas de figure. Parce que je sais que si je vais mal, je peux lui parler, sans la forcer. Et que si elle a mal, elle peut venir me parler, sans que je la force. C'est juste... vraiment bien.

« Il s'appelle Lun Marv, commençais-je distraitement, comme récitant un poème dont tout le monde connait la chute. Il est scolarisé ici depuis 2008. C'est une vieille ombre desséchée. Il n'a pas peur des racailles. Il est un cliché, je ne sais pas ce qu'il pense, il n'aime pas dessiner.... et... »

Je pose ma joue sur ma paume, étudie vaguement la tasse d'Alix, sans me préoccuper de la tenue civile à avoir en public. Mes doigts jouent avec le bouton de manchette de ma chemise. Coup de vent, quelqu'un entre dans la cafet', les cheveux de tout le monde se retrouvent valsant devant les yeux. Je sens mes mèches brunes effleurer mon nez, mes joues, mes lèvres, j'attends quelques secondes.

« Il a une valeur de la vie spéciale. Je ne peux pas dire qu'il est faible, ce serait trop péjoratif, et ce n'est pas ça, d'toutes façons. Seulement... si je me place dans un contexte féodal... il est comme une femme qui veut que la guerre s'arrête. Sauf qu'elle ne s'arrêtera jamais. Et que tant qu'il y a aura des hommes, il y a aura des combats. J'en suis le parfait exemple. S'il y avait une guerre, tu te battrais pour les E.U, toi? Même si c'était contre le Japon, et contre moi? »

Mes yeux bleus se posent sur le visage d'Alix, et je souris.

« Si je dois faire peur aux gens que je croise.... est ce que je dois continuer à vivre? Est-ce qu'on doit vivre si on fait souffrir les autres? Si je fais du mal, si je ne vis que pour être le meilleur sabreur, mais qu'au final, je ne fais rien d'autre que d'envoyer des gens mordre la poussière... ça peut aller... mais si je leur fait mal? Si ils souffraient de par ma faute? Dois-je continuer à être ce que je suis? Je ne peux pas m'arrêter de combattre. J'aime le sabre... peut être. Toi tu aimes le dessin. Que se passera il le jour où tu découvriras que ton dessin fait mal? Qu'il choque? Qu'il fait vomir? Même si tu l'aimes... ce n'est pas la même chose pour l'autre.... tu n'es pas l'autre. »

Je me relève, hausse les épaules, et lève la main, pour commander un autre thé.
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MessageSujet: Re: O hayo! ~ Alix [CLOS]   O hayo! ~ Alix [CLOS] EmptySam 16 Juil 2011 - 17:24

« Il s'appelle Lun Marv.... Il est scolarisé ici depuis 2008. C'est une vieille ombre desséchée. Il n'a pas peur des racailles. Il est un cliché, je ne sais pas ce qu'il pense, il n'aime pas dessiner.... et... »

Il n’aime pas dessiner? Ça c’est vraiment dommage… Moi qui aime tant dessiner, peindre, sculpter, créer, imaginer… J’avais de la difficulté à croire cela…

« Il a une valeur de la vie spéciale. Je ne peux pas dire qu'il est faible, ce serait trop péjoratif, et ce n'est pas ça, d'toutes façons. Seulement... si je me place dans un contexte féodal... il est comme une femme qui veut que la guerre s'arrête. Sauf qu'elle ne s'arrêtera jamais. Et que tant qu'il y a aura des hommes, il y a aura des combats. J'en suis le parfait exemple. S'il y avait une guerre, tu te battrais pour les E.U, toi? Même si c'était contre le Japon, et contre moi? »

Ses yeux se posèrent sur moi… Et moi, je réfléchis à ce que j’allais dire. La guerre. Kuro avait certainement raison sur ce point; «Tant qu’il y aura des hommes, il y aura la guerre, comme le dit le dicton.» Mais si une guerre sévirait entre le Japon et les États-Unis… Pour qui me battrais-je? Sûrement pour les É.U… Oui, sûrement! Mais me battre contre… Le Japon? Contre Kuro? Non… J’aimais mieux mourir de par mes propres mains qu’avec l’aide de celles de Kuro. Je me battrais certainement pour les
É.U.

-Je me battrais certainement pour les É.U. Kuro… Mais ceci dit que je n’habite plus là-bas… J’habite ici. Et ici, on est au Japon donc je ne pourrais pas vraiment me battre pour les É.U. Donc je n’en ai aucune idée.

Mais sincèrement parlant, si on se projette vraiment sur le sujet, je fabriquerais assurément des armements. Puisque je suis une femme s’entend? Je ne suis pas assez costaudes, ni assez forte pour me battre… Peut-être d’autres… Mais pas moi. Donc si je fabrique des armements, d’une manière ou d’une autre je me bats pour le Japon. Donc supposons que je fabrique des armes ici, au Japon dans une petite fabrication d’armement industrielle. Les acheteurs potentiels de mes «armes» seront sûrement le Japon… Bien entendu. Mais le Japon ne sera sûrement pas le seul à vouloir des armes… Les autres pays viendront ensuite, dont les É.U. S’il donne de meilleur prix! Donc je me battrai sûrement avec ceux qui donneront les meilleurs prix pour les armes que je produis. Ouais… Mais ça c’était seulement dans ma tête! Lui expliquer tout cela aurait été une pure et simple perte de temps! La guerre est une histoire d’appartenance, de territoire, d’économie et de pouvoir… Et bien sur… De sang… Bien sûr celui-ci a beaucoup plus d’impact. C’est ce qui faudrait retenir. Je reportai alors mon attention sur Kuro.

« Si je dois faire peur aux gens que je croise.... est ce que je dois continuer à vivre? Est-ce qu'on doit vivre si on fait souffrir les autres? Si je fais du mal, si je ne vis que pour être le meilleur sabreur, mais qu'au final, je ne fais rien d'autre que d'envoyer des gens mordre la poussière... ça peut aller... mais si je leur fait mal? Si ils souffraient de par ma faute? Dois-je continuer à être ce que je suis? Je ne peux pas m'arrêter de combattre. J'aime le sabre... peut être. Toi tu aimes le dessin. Que se passera-t-il le jour où tu découvriras que ton dessin fait mal? Qu'il choque? Qu'il fait vomir? Même si tu l'aimes... ce n'est pas la même chose pour l'autre.... tu n'es pas
l'autre. »


Je plongeai mon regard vers le sien… Je ne savais pas trop quoi répondre. Je savais que Kuro avait quelque difficulté avec… Lui-même. Mais à mettre en jeux son talent au sabre? Et sa propre existence? Ça c’était très étrange...

-Écoute… Le sabre est une chose. Se battre, une autre. Moi je dis que tu ne devrais pas abandonner le sabre. C’est un talent chez toi… Une passion. Si tu insinue que les gens ont peur de toi c’est parce qu’ils t’ont vue combattre… Mais dans d'autre... «Environnement» exemple; la cour. Et tu vois… C’est ce «comportement» qu’ils fuient. Lorsque t’es furax je ne crois pas que le spectacle est joli à voir non? Le sabre, justement t’aide à faire évacuer ce trop plein de colère. Et je crois que c’est disons… Bénéfique pour toi. Mais je ne suis pas là pour décidée à ta place! Certainement pas!

Je réfléchis encore avant de continuer.

-Et si je m’aperçois que mon art détruit, fait mal ou fait vomir je crois que j’essayerai de changé de style, de modifier mes technique et mes couleur… Et je crois que c’est ce que tu devrais faire. Je veux dire… Changé tes comportements prompts et colériques. Ce ci dit; contrôlé cette colère là. Je lui tapotai le front d’un doigt et ses yeux louchèrent légèrement vers le haut pendant un laps de temps. Mais encore là… Je ne suis pas «l’autre» comme tu le dis donc c’est toi qui vois toujours…

Je me redressai alors sur ma chaise et tendis un bras.

-Mais ce que je sais, par exemple, c’est que ça – je saisi sa manche droite à la hauteur de poignet et frottai mes doigts ensemble- c’est complètement inutile. Je retirai mes doigts et les lui montrai, maintenant souillé de sang. Kuro s’était sûrement essuyé l’arcade sourcière avec sa manche lors du combat. Tout ce que je voulais dire c'est que du sang versé n'est que sang gaspillé... J'espère qu'il l'avait compris...
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MessageSujet: Re: O hayo! ~ Alix [CLOS]   O hayo! ~ Alix [CLOS] EmptySam 23 Juil 2011 - 11:17

Ok, merci beaucoup Alix pour le rp! On en commence un autre bientôt? En tout cas, je clos celui-là! Enjoy! \o/
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