« On pourrait bien tomber au Pays des Merveilles à s'train-là ... Ou pas . » [ Suite ] | Feat Zakuro & Alix |

Booooooooordeeeeeeeeeleuh! Mais le retard MAIS ENOOOOOORME QUE J'ai pris avec ce rp! Aliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiix !!!! Je t'avais dit de m'engueuler si je répondais pas dans la semaine! Méchante! ÈÉ
Et en plus j'en ai fait un tout petit, histoire de faire avancer le truc... Et en plus j'ai pas dormi, ouais, il est cinq heure du mar, et je fais des nuits blanches, ouais.

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Infirmerie.
Lieu de torture, de doute et de trouble pour tout sportifs comme moi. Enfin.... Pour passionné de sport, plutôt. Furibond, je ne lâchais pas Alix, pour éviter d'avoir à marcher. Chochotte, moi? jamais! Je voulais etre sur qu'en reposant le pied sur le sol je n'aurais aucune douleur et pourrait repartir en sport comme si de rien n'était. Le destin ne semblait pas d'accord avec cette éventualité, car lorsque j'arriverais face au docteur et que je voulus, d'un pas conquérant, faire un tour d'honneur, la seule chose que fit mon pied en touchant le sol fut crick.
Vous savez, le genre de petit bruit qui vous donne bien envie de vomir.
M'effondrant sur le sol, en proie a une furieuse hilarité, mort de rire et de douleur, je me laissais agoniser sur le sol, sous les yeux ébahis du docteur. Pour la fille aux cheveux roses, Mannah, apparemment, ça devait et choquant. Mais pour Alix, elle avait l'habitude, non? entre deux éclats de rire, je relevais mon regard bleu surle visage de la jeune artiste et son expression me fit de suite ressombrer dans une crise de fou rire total. Mon dieu, sérieux, il fallait que j'arrete de me droguer, ça devenait très suspect, là.
Avec l'aide du docteur, je m'assis sur un lit, et il dénuda ma cheville, révélant un vilain ecchymose violet virant au noir. Je relevais le visage vers le ciel, dans un marmonnement intempestif.

Avec ses murs d’un blanc laiteux, son parquet de bois flottant et son plafond bleu poudre l’infirmerie avait tout l’air d’un endroit dit «chaleureux» et «calme». Quoique moi, la dernière fois que j’y avais mis les pieds, le plancher était en tuile de plastique qui «supposément» imitait la céramique, le plafond n’était pas bleu mais bien lilas et les murs… Les murs étaient… Toujours blanc en fait.

Mais bon il ne faut pas oublier que bien avant d’arriver ici, j’ai parcouru une route tumultueuse (du gym à l’infirmerie) remplis d’obstacles (l’escalier de 17 marches) et de défis extrêmes (les portes du gymnase…) !!! Et oui et oui! Car imaginez-vous qu’on avait entre les mains le sort de la jolie cheville de Zak! Le meilleur joueur de mon équipe (qui fait vraiment pitié tellement il manque de bons joueurs)! Donc alors que «superjoueurétoiledelaliguedesjaunesmoutardes» se mettait quasiment la totalité de son poids, qui je cite, n’est pas si léger que ça, ce sinueux parcours ressemblait plutôt à (selon moi) une tentative de déboîtage d’épaule. Ceci dit lente et tortueuse. La fille, qui aidait, tant bien que de mal à soulever une petite partie du poids de notre athlète, n’avait plus ou moins de succès car monsieur s’y résignait obstinément. Aaaaaargh…
Arrivé à destination, il n’en fut pas long que notre héro veuille mettre le pied sur terre, sûrement pour mettre à l’épreuve son «courage» et de sa «bravoure» mais il se contenta d’un…

Crack.

Un bruit écœurant qui me fit grincer les dents. Sa cheville venait à présent de… Rendre l’âme. Puis, riant de douleur et de… Stupidité? Jeune homme tomba à la renverse sa cheville à la main. Je le regardai en écarquillant les yeux. Mais qu’est-ce qu’il faisait bon sang? Je savais que Zak avait parfois des réactions plus que bizarre et qu’il fallait s’attendre à tout avec lui… Mais là… Puis son regard rencontra le mien et il se mit à rire de plus belle! Un drôle de spécimen vous dites? À l’aide du docteur il se remit sur pied et s’assit sur le lit, dénuant une cheville mauve, virant au noir. Un spectacle peu reluisant je peux vous le garantir… Après un verdict qui fit grimacer notre cher ami (aucun sport pendant 2 semaines, la prise d’antidouleur 2 fois par jour pour atténuer les maux et, évidemment, du repos à profusion), le doc s’en alla, nous laissant seule avec Zak, deux comprimés d’antidouleurs, une petite serviette et une bouteille d’eau. Je soupirai en prenant la serviette et en me dirigeant vers l’évier. Je mouillai le linge d’eau froide (ou plutôt dirais-je gelée) et revint au chevet de Zak en m’assoyant à côté de la fille aux cheveux rose bonbon. Je pressai alors ma main, armé de linge sur la cheville de Zak. Il ouvrit les yeux instantanément, lui qui les avaient fermés deux secondes avant. Puis il me regarda d’un regard noir.

-Tu veux guérir oui?

Il referma les yeux sans un mot. Je m’adressai alors à la fille assise à côté de moi.

-J’aimerais bien savoir ton prénom… Ça fait depuis un moment que j’arrêtes pas de penser à ça…

Je posai mes yeux sur elle, attendant une réponse de sa part.