Morgan ou l'art de déranger à minuit passé! [PV Alix Hale]

Le début de soirée avait été excellent, passé en compagnie d'Axel et Ryuji, ses deux meilleurs potes sur l'académie. Morgan les avait rencontré il y avait quelques mois et déjà l'entente et la complicité entre eux s'était faite immédiatement. Il fallait dire que ces trois là étaient un peu dans le même style et ils s'étaient donc bien trouvés. Pourtant, à son arrivée à Keimoo, Morgan s'était dit qu'il préfèrait rester seul, se contentant juste de voir son amie d'enfance de temps à autre qu'il avait rejoint ici bien que cette dernière elle, était encore au lycée. Etrangement au départ, il n'avait pas cherché à nouer contact avec qui que ce soit hormis lorsqu'il voulait séduire un mec ou une fille pour le ou la ramener dans son pieu et autant dire qu'il était assez fortiche à ce petit jeu là..
Axel avait été le premier dont il avait fais la connaissance sur l'académie, ils avaient commençé à pas mal trainer ensemble puis ils avaient ensuite fais tous deux la connaissance de Ryuji. Un sacré numéro encore celui-là. En peu de temps, le trio avait déjà l'impression de s'être toujours connu.


Enfin bref, pour en revenir à cette soirée qui avait bien commençé pourtant. Enfin non pas qu'elle se soit vraiment mal terminée en réalité mais laissez-moi vous expliquer. La conversation et la déconnade allaient bon train entre eux, ils avaient un peu bu et au bout d'un moment, ils commençèrent de se lancer des défis à la con en voyant le passage d'un film mettant en scène deux hommes en plein ébats. Axel et Ryuji taquinèrent Morgan en lui déclarant qu'il ferait mieux de ne pas regarder sinon il risquait de voir ses hormones se mettrent en surchauffe. Morgan était le seul qui parlait librement de sa préférence envers les mecs. Les deux autres ne cachaient pas qu'ils avaient également une attirance prononcée envers les hommes mais ils ne s'étalaient pas forcément dessus, contrairement à lui qui n'avait aucun problème à parler de ce sujet et même parfois d'étaler ses aventures. Enfin bref, tout ça pour en venir au fait qu'à force de discutions, nos trois amis commençèrent à se taquiner gentiment puis à batailler ensemble. Et puis des caresses furtives se perdirent, suivis de plus appuyées. Des regards un tantinet enfievrés furent échangés puis des baisers, la chemise de l'un fut ouverte, le tshirt de l'autre retiré.. Sans vraiment arriver à se contrôler, le trio se laissa emporter dans de tendres étreintes toutefois sans aller trop loin.
C'était la première fois que cela leur arrivait et après un moment, ils retrouvèrent un semblant de maitrise, se rendant compte qu'ils allaient sans doute un peu trop loin. Ils discutèrent un peu, concluant qu'il avait s'agit là d'une sorte de témoignage d'affection mêlé à une poussée d'hormones incontrôlé, ni plus ni moins.. Ils ne se montrèrent pas vraiment gênés par ce qui s'était produit en fin de compte et continuèrent de se comporter comme à l'habitude.
Toutefois, plus tard, Axel et Ryuji décidèrent de filer. Ils étaient censés dormir chez Morgan mais vu la tension sexuelle qui planait encore un peu sur eux, ils se dirent franchement qu'il valait mieux ne pas prendre de risques. Ryuji avait signifié que cela l'avait bien échauffé et qu'il avait bien envie de se faire une petite poulette.


Un peu perturbé par leur départ, Morgan n'arriva pas à dormir après un bon moment lorsqu'il alla se coucher sur les coups de onze heures et demi du soir. Le sans gêne qu'il était parfois se décida alors à appeler son amie d'enfance, Alix. Il connaissait cette dernière depuis qu'il avait environ douze ans. Ses grands-parents à Takayama où il vivait avec son père et son frère, étaient amis avec les parents de cette dernière qui venaient souvent chez eux. Ainsi lorsqu'ils venaient, il y avait souvent Morgan et Jensen accompagnés de leur père. Ils venaient parfois juste dînner ou passer la journée voir même parfois le week-end tous ensemble, un peu comme une famille. La grand-mère de Morgan ayant fait la connaissance de la mère d'Alix en rapport avec son métier d'artiste et s'étant prise d'affection pour la petite famille d'américains.


Du coup, lorsque ces derniers venaient chez les grands-parents de Morgan et Jensen, ces deux-là jouaient avec Alix et son frère. Morgan devint vite très proche d'elle, faisant les quatre cents coups ensemble dans le village où lorsqu'il était invité à venir chez elle. Plus tard, vers quatorze-quinze ans, Alix venait même sans ses parents et passait ainsi plus de temps avec Morgan. Jensen aussi s'entendait bien avec elle mais il n'avait pas ce lien aussi fort et complice. Il était plutôt super pote avec Axel, le frère de cette dernière. D'ailleurs, en parlant de lui, Morgan avait toujours eut un petit béguin pour ce dernier.
Lorsque vint le temps de poursuivre ses études après le lycée, Morgan décida d'aller à l'académie Keimoo, là où Alix était étudiante dans la section lycéenne. Biensûr, depuis le temps, elle s'était fait des amis et Morgan lui, étant dans la section universitaire, ils ne se voyaient pas aussi souvent que ça aurait pû. Ils profitaient plutôt des week-end pour se retrouver.

Mais pour en revenir au moment présent, Morgan venait donc de s'emparer de son téléphone pour joindre son amie. Il était presque une heure du matin.. Le téléphone sonna quelques secondes puis on décrocha.


- Hey ma pote, devine qui c'est à une heure pareille ! lui dit Morgan sur un ton quelquepeu enjoué. Ca va? Tu dormais ma puce ou t'es encore partie à une bringue ?!


Il discuta un peu avec elle puis lui signifia qu'il avait besoin de la voir et se changer les idées. Où qu'elle soit, Morgan était bien décidé à venir la chercher et c'est ce qui fut alors convenu. Vu l'heure, il n'allait pas lui dire de se démerder pour qu'elle se ramène chez lui donc il fut décidé qu'il passe la chercher.


(Images des deux potes de Morgan, Axel et Ryuji)

Spoiler:

Et pour voir à quoi ressemble l'appartement de Morgan, n'hésitez pas à aller voir le lien sous ma signature.

Ça faisait peut-être longtemps que je fixais encore le plafond...

Ou pas. Tout ce que je savais c’est que je ne trouvais délibérément pas le sommeil. Moi qui souhaitais rejoindre le monde des rêves le plus tôt possible, plonger mes pensées dans un trou noir béant et plonger directement dans le néant du subconscient… Mais rien. Je restais toujours là, sur terre, dans ma chambre 2. J’avais l’étrange impression que Morphée avait soudainement décidé de me boudée. Ainsi perché dans le royaume des nuits, avec les étoiles comme compagnie et les nuages comme alliés elle c’était sûrement dite qu’Alix Hale n’aura point droit au sommeil cette nuit… Et quel gâchis! J’avais eu une de ses journées des plus merdiques de mon année.

C'était l'une de ses superbes journées d’automne, les feuilles tombent, il fait beau, il fait frais, c’est beau partout et blablabla… Tout à commencer lorsque j’ai reçue mon contrôle de biologie. Pour constater que j’avais mérité un joli D-. Bravo Alix! Non, seulement l’examen comptait pour 20% du bilan d’étape mais en plus j’avais droit à deux cours de rattrapage forcé sur mes temps libre… Beurk… Juste à y penser j’ai le goût d’en vomir.

Ensuite, on me confisqua mon carnet à dessin… Pris sur le vif à dessiner le derrière de la tête de mon voisin… Olala… Mais suis-je obligé de vous dire que les cours de math sont les plus laçant de mon histoire?! Une pétarade de lettre de chiffre, agglutiné les uns sur les autres pour former une de ces chaînes monstrueuses qui n’ont pour bout que de vous fendre la tête en quatre! Alors je me retrouvai alors dépouiller de la seule distraction qui me permettait, jusqu’ici, de ne pas tombé dans le panneau ceci dit… Tomber dans la lune et fixer intensément le tableau sans réellement le voir. Ce fut l’un des cours les plus longs de ma vie… Avec une voisine qui prenait plus que l’espace qui lui était confiné et un autre qui me butait la chaise
de son pied c’était… Du pur plaisir! Pfff… Tu parles…

Cloche… Le midi était bien. Disons que ça été la partie sûrement la plus sympa de la journée. J’étais resté à la bibliothèque, poiroter avec des romans et en humant la douce odeur des livres. Les bibliothèques me plonge toujours dans un état de nostalgie quasi absolu. Avec ces petites mesdames qui vous tourne autours pour être sûre que vous ne coller pas de gomme en-dessous des tables, que vous n’en mâchez pas, et que vous ne PARLEZ PAS. Elles sont très drôles, je peux vous le dire. La plupart porte des lunettes et sont toute menus, avec des doigts long et des colle roulé même à 30° dehors. Elles sont parfois très gentilles, en vous expliquant où sont vos livres d’un regard bienveillant. D’autre simplement nonchalante, en vous regardant tranquillement mettre votre gomme (non subtilement) en-dessous de l’une des tables basse. D’autres d’une extrêmement sévérité, avec leurs regard de corbeau qui vous avertis même si vous parlez à votre vous-même… Ceux-là… Ce sont les plus drôle. On a toujours l’impression qu’elle se promène avec un mètre dans le c*l tellement elle marche le dos droit, toujours solennelle sur leurs petit souliers de cuirs plat et les épaule toujours dégagé en un chignon très serré et jamais négliger. J’ai remarqué que la loi du chignon s’adresse à toute les superviseures de bibliothèque. Plus il est serré… Plus la dame est exigeante, impitoyable, draconienne, méchante et qu’à chaque fois qu’elle nous dit de nous taire on à le goût de lui jeter notre livre par la tête… Moins elles en prennent soin moins elles sont exigeante. Le must? Lorsqu’elles n’en ont pas du tout!
Et oui! Je viens de vous tapez l’un de ces paragraphes sur les «mesdames de bibliothèque»… Et là vous vous dites sûrement… Pourquoi elle en vient là? Et bien
c’est justement pour en arriver ici…

-ALIX HALE! Rugis madame Hunt.

Je détourner mon visage de mon livre… «La Corrida de la Corriveau». Je relevai lentement la tête vers mon interlocutrice.

-Oui madame? Dis-je le plus posément du monde.

-Je vous ai vue collé une gomme en-dessous de votre table! Geste inacceptable et non éthique lorsqu’il s’agit du règlement 2.6 du code de règlement de la…

-Bibliothèque… L’interrompis-je. Oui je sais et alors?

- C’est inacceptable. Dit-elle en me regardant de son regard froid.

-Inacceptable? Répétais-je.

-Oui inacceptable Hale…

- Vous avez dit… Inacceptable?

-Oui Alix. C’était la première fois qu’elle m’appela par mon prénom. Je relevai un sourcil.

- Et où voulez-vous en venir madame Hunt? Dis-je calmement.

- Que c’est… que c’est… Elle perdit rapidement confiance.

-Inacceptable?

-Oui.

-Alors c’est bon je crois qu’on l’a compris maintenant. Si vous pouvez bien m’excusez… Je lui montrai mon livre. J’ai une critique littéraire à faire donc un peu de silence me ferait le grand bien. Elle ouvrit la bouche mais la referma rapidement pour finir par se retourner verte de rage vers son bureau, n’ayant plus rien à me dire, le bec complètement cloué. Alors elle recommença à toiser les autres élèves de son regard de furie. Et vous savez quoi? Elle ne m’a plus regardé du midi. Je souris, savourant ma victoire et replongeai dans mon livre…

S’il y a bien quelque chose qui me déchira le cœur c’est bien qu’en arrivant avec mon cabaret il ne restait plus une goutte de jus de raisin. J’arrivai à ma place, avec un jus d’orange sans pulpe et un vers d’eau… La vie est parfois bien cruelle, envers nous, petits mortels.

En aprèm j’eus japonais et histoire, on nous surpris avec un test surprise sur l’époque contemporaine. Et je peux vous garantir que ma note en sera pas plus fructueuse que mon teste de bio. Bah… En fait non. Je ne peux pas vous le «garantir» parce que j’ai triché. Oui! Triché! Triché sur ma voisine de gauche… Sally Benson. Disons que c’est facile… Beaucoup trop facile en fait. Si le risque était trop grand j’aurais tout simplement laissé faire et je me serai contenter de faire mon test en honnête petite fille mais voilà que la tentation était… Trop forte. Désolé… Je n’ai pas pu résister. Mais bah… Disons que cela ne me rend pas plus fière.
En soirée j’ai mangé avec les autres pensionnaires, mais ça été un souper plutôt… Revêche. Je ne sais pas si cela vous arrive souvent mais… Vous savez lorsque vous voulez parlez avec les autres mes vous ne savez pas vraiment parlez… De quoi? À qui? Et bien ce souper là… Tout le monde à ma table semblait emprisonné dans cette étrange sensation de vouloir parlementer… Mais de ne le pouvoir. Alors ce fut plutôt silencieux, un silence pesant se dégageait de la table. Parfois quelque ponctuation de bruit d’ustensile et de quelques mâchouillements bruillant venait déchirer le silence sinon rien. Je me dégageai rapidement et tenter de mangé le plus rapidement tout en restant quelque peut subtile, pas question de rester là plus longtemps.

Pour finir j’avais reprit un de mes cours de rattrapage en étudiant «le comportement organique des plantes d’eau» en bio.
Pour me retrouver… Ici. Dans ma chambre, seule, en cherchant vainement le sommeil, sans que rien ne vienne. Je fermai les yeux pour essayer une énième tentative lorsque…

-DRIIIIIIIIIIIING… DRIIIIIIIIIIIING…

Je répondue presque trop rapidement, le combiné accrocher à mon oreille le cœur battant de ce geste exécuter beaucoup trop rapidement. Une voix me parvint, voix masculine accentué d’un léger ton enjoué.

- Hey ma pote, devine qui c'est à une heure pareille ! Ca va? Tu dormais ma puce ou t'es encore partie à une bringue ?!

Morgan! Ça faisait tellement longtemps… Je souris. Je savais qu’il ne pouvait me voir mais je souris vraiment… De toutes mes dents! Ça faisait tellement du bien de parlé à quelqu’un lorsqu’il était… Quoi?! 12h56?!

-Euh… Je… Je en fait… Je ne dormais pas mais j’étais… Dans mon lit, en pleine crise d’insomnie… La forme quoi!

Alors s’en suivit une conversation des plus enjoués, où l’on papota sur presque tous les sujets qui nous passaient par la tête. Il en fut convenu qu’il allait venir me chercher… Il serait bien qu’on se revoit en face… Depuis le temps! Je raccrochai en lui promettant que je serai devant le dortoir d’ici 30min, sur les marches du grand hall, le temps qu’il arrive.

J’accourue vers la douche et tentai de me faire une toilette rapide. Je sortis en trombe, la serviette enroulé autour de moi et fouillai négligemment ma garde-robe en quête de vêtement acceptable… Qu’est-ce qu’il faut mettre dans ces temps làààààà?! THE QUESTION. Toutes les filles se la demande au moins une fois par jour non? Je fouillai dans tous mes tiroirs et alla jusqu’au fond de ma commode pour y dénicher un jolis jeans «skinny» marin foncé et d’une blouse ligné noir (verticale les lignes…) et blanche que je vêtis à la va-vite. J’attrapai au passage une paire de Converse au hasard… Noirs. Simple avec lacets et capot noir. C’est bon. J’enfilai un coat en jean et attrapai mon sac contenant mes effets perso. Et filai à la course vers notre point de rencontre. Je longeai les couloirs les un après les autres et enfin, atteignit les portes du hall, je les franchis brièvement et descendis les marches pour m’asseoir sur le trottoir… Le souffle court, je souris. Ainsi seule en dessous du lampadaire, à moitié plongé dans la pénombre, cela me faisait pensé à un film d’horreur! J’aperçue alors le fard d’une voiture se rapprochant du hall. Longeant les arbres en ses côtés et elle se rapprocha, rapprocha, rapprocha. Jusqu’à ce qu’elle arrive à ma hauteur. La fenêtre conductrice se baissa, je regardai à l’intérieur :

-Euh… Morgan?

Aucune réponse.

Je fronçai les yeux et m’approchai de la fenêtre pour ensuite me baisser de façon à ce que je puisse voir le conducteur.

-Hey… C’est pas la peine de se taire pour moi hein? Des lunettes soleil… Morgan ne porte pas de soleil lorsqu’il ne fait pas soleil. Quoi de plus idiot que ça? Je ne sais pas pour vous mais moi, j’ai toujours trouvé ça con les gens qui s’évertue à porter des lunettes teinter lorsqu’il n’y a même pas un rayon de soleil. Et je savais que Morgan ne faisait pas du tout partie de cette catégorie là.

-Alix?

Hey mais c’est pas Morgan ça! Je le dévisageai, tentant vainement de savoir qui il pourrait bien être. Il me disait vaguement quelque chose ce mec…

-Quoi? Dis-je en pesant mes mots.

- Tu voudrais pas passé me voir un de ses quatre? Tu sais t’es tellement belle que…

-Pardon?!

C’est moi ou bien c’était bien Aston Bridge? Celui qui butait ma chaise tout le long du cours de math?! CE type là?! Et il me faisait une de ses déclarations de je-sais-pas-quoi?

-Pour 250 alors? Aller Alix…Dit-il d’une voix beaucoup trop suave à mon goût.

-Tu te fou de ma gueule?! Je me dégageai tellement rapidement de la fenêtre que j’en ai quasiment frappé le haut. J’entendis alors qu’on klaxonna en arrière. L’auto partit en trombe, les pneus crissa et en 30 sec. L’auto était déjà hors de ma vue. Une multitude d’émotion flottait dans ma tête et je ne savais vraiment pas… Quoi faire. Une voix qui m’était familière me tira de mes pensées.

-Aller grimpe!

J’entrai dans le siège passager, sans adresser un mot, l'estomac à moitié retourner.

-Alors dis-moi, c'était qui cette voiture avant moi? Quelqu'un que tu connaissais? Quand j'ai klaxonné l'autre a pas perdu une seconde pour se barrer.. J'ai trouvé ça limite louche..On t'as pas enmerdé au moins?

-C’était… Lui dire la vérité? Mentir?C’était juste un gars qui se foutait de ma gueule… C’est tout. J’attachai ma ceinture pendant que la voiture démarrait. J’ai opté pour les deux options… Après tout, je ne lui avais pas mentit… Mais je ne lui aie pas tout dit non plus.

Il me dévisagea, mais ne rajouta rien, à mon plus grand soulagement.

- Huhu dis-moi, tu t'es fais belle rien que pour moi ma puce? Tu cherches à me faire craquer hein?!!

Je souris…

-J’aurais bien dit la même chose de toi! On fait de la télépathie ou bien la chemise c’est à la mode? Dis-je à la blague.

Après un trajet assez cours, je débarquai de l’Audi pour monter au quatrième. J’entrai la première, dans cet immeuble qui ne m’était pas inconnu. Toujours aussi vaste et aussi clair, il émanait de cet immeuble une sensation familière. Comme lorsque l’on revient d’on long voyage et que l’on revient chez soie. Je l’aimais bien moi cet appartement, assez spacieux pour bouger librement et assez petit pour conserver son côté charmant. Un appart ouvert au couleur sobre, sans artifice ni flafla inutiles, juste… Beau. J’ôtai mon côte en jean pour ensuite le déposer sur le crochet pourvu à cet effet puis m’assit sur le sofa mon sac en tissus à mes pieds. Je m’affalai volontairement dans le coin du divan, là où j’y suis toujours. J’aime bien ce petit coin à moi, j’y suis toujours lorsque je m’assois sur le fauteuil de mon ami.

- Ca te dit un bon chocolat chaud? J'ai des biscuits pour aller avec et puis un reste de crêpes faites ce soir. Il doit en rester une bonne quinzaine. Elles sont délicieuses! Chantilly je suppose, chocolat et confiture?

-Mmm… Ça serait pas de refus! Ce qui était bien ici c’est qu’à chaque fois que je venais chez lui, Morgan avait toujours de quoi mangé. Et pas n’importe quoi! Non, il restait toujours des espèces de desserts où il doit avoir 1000 calories par assiette ou bien des «snack» toujours trop gros pour nous deux… Je me souviens la 1ère fois qu’on s’est fait des nachos! On avait complètement remplis la taule. Quasiment tout le paquet de chips était là, s’ensuivit ensuite une panoplie d’olive et de petits piments forts en tranche, de la salsa avec de gros morceaux de légumes surmonter d'une montagne de fromage… Et vous savez quoi? On a tout avalé en une nuit. Ouais… Parce que Morgan et moi on ne dort quasiment jamais, toujours devant la télé à regardant des émissions américaine complètement stupide ou des séries dont on a déjà vue les épisodes une bonne douzaine de fois chaque. Ou sinon on reste devant la console de jeux avec un méga bol de crème glacé au moka à tenter de jouer avec une cuillère dans la bouche… On déconne, on parle, on se fait une bataille d’oreiller… On déjante quoi! Et je n’ai jamais passé de mauvais temps avec lui… Et non! Vous avez beau refaire en revue les fois où je l’ai vue je n’ai jamais au grand jamais ennuyé! En allumant la télévision Morgan arriva avec le chocolat chaud et s’assit à côté de moi. J’en bus une petite gorgé ce qui me réchauffa automatiquement, me faisant oublié pendant quelque seconde ce qui c’était passé avec Aston…

- Alors dis-moi, t'as rien fais de spéciale ce soir avant que je ne t’appelle ?

-Bah… Pas grand-chose, titiller des cellules aquatique, souper avec des pensionnaires qui semblaient complètement barrer et l’espoir que le prof de math me redonne mon cahier à dessin… Aston… Aaaaargh! Arrête de penser à lui! Et… C’est pas mal tout oui. Et toi?

- Y'a Ryuji et Axel qui sont venus en début de soirée. Ils étaient censé rester dormir au départ mais.. hum.. tout compte fait ils sont rentrés chez eux.

- C’est vraiment dommage… J’espère que ce n’est pas de ma faute!

Je repris une gorgée de chocolat.

-Morgan… Il faut absolument que je te pose une question. Je pris une profonde inspiration. Euh… Je vais te mettre en situation d’accord? Dit toi que… Tu ne me connais pas ok? Et que le seul contact direct que tu à avec «Alix Hale» c’est que… Tu butes sa chaise les cours de m… D’anglais, ouais c’est ça… Les cours d’anglais. Alors, un jour, tu la vois pendant une journée méritas. Bien vêtue et soignée. Sobre mais… Euh… Juste correct disons. De quoi cette fille à l’air pour toi? Il me dévisagea. Écoute j’aimerais vraiment savoir. Dans ta tête de gars Morgan… Elle est comment cette fille? Est-ce qu’elle à l’air… Est-ce qu’elle à l’air d’une… D’une prostituée? Il ouvrit la bouche, abasourdi par ma question. Je redoutais déjà les mots qui allaient en sortir. Il la referma et je détournai le regard me maudissant déjà d'avoir trop parlé.

Je regardai attentivement Morgan engouffré goulument sa première crêpe. Ce qu’il mangeait ce type! S’il dise qu’il faut consommer 5000 calories dans le guide alimentaire et bien moi je dirais bien que Morgan en engloutit 20 000 par jour et ce, sans prendre une livre de plus! Mais bon… Je sais que ne suis pas plus avancé que lui… Car on effectivement la chance d’être dans une personne que l’on appel des «brûleurs rapides». Ceci dit notre organisme brûle rapidement toutes les substances ingérées. Donc un peu ingéré un peu plus sans débalancé notre organisme! Si c’est pas de la chance hein? Bien sur il existe une limite… Mais bah… On s’en fou.

- Oh rien de spécial pour une fois. J'me suis bien enmerdé en cours alors j'en ai profité pour draguer un mec qui se trouvait le rang en-dessous du mien. Le pauvre, j'crois qu'il a jamais dû autant rougir de sa vie.

Je ria. J’imaginais déjà la scène! Effectivement il a sûrement du avoir les rougeurs de sa vie! Il m’expliqua ensuite qu’Axel et Ryuji avaient décidé de partir de leurs propres grés et non à cause de ma présence. Il s’ennuyait voilà tout, il me rassura en disant qu’il ne me prenait certainement pas pour un «bouche-trou» mais bon… Ça je m’en tape un peu parce que je sais que ce n’est carrément pas son genre. Comme avec le coup des lunettes de soleil… Vous vous souvenez? C’est pas dans sa palme. Il m’entoura les épaules affectueusement de son bras libre et me caressa la nuque de sa main. Je fermai un peu les yeux sous ce petit geste d’affection. Il avait de longs doigts et de grandes mains, si grande qu’il peut, de ses mains, envelopper parfaitement l’un de mes poings! Je lui posai alors cette fameuse question, les yeux rivés à son autre main qui finissait de décorer copieusement son festin. Alors il dit;

- Comme tu me prends pour un con des fois Alix.. c'est un tantinet vexant... Dit-il en en profitant pour me mettre une touche de chantilly sur le nez, ce que j’accompagnai d’un tout petit «désolé» sarcastique.

-Franchement, continua-il tu peux pas parler à la première personne, non? Bref. Tu veux une réponse franche? Bah je sais pas quoi te dire.. Tu sais très bien ce que je pense de toi non? Si ne serait-ce qu'une fois dans ta vie t'avais pris des airs ou un look de pétasse je t'aurais pas loupé! Tu me connais.. Alors la réponse est non, connaissant ton style et t'imaginant très bien ce fameux jour où on ne sait qui t'as apparement poussé à te remettre en question, j'aurais vu .. une fille quoi! dit-il en riant. Simple disons.. normale mais certainement pas une "prostituée" ou une fille aguicheuse.

Tout mon corps se détendit d’un coup... Un poids énormes c’était comme volatilisé de mes épaules, comme une espèce de gros sac lourd qu l’on dépose après l’avoir trimballé toute la journée. J’expirai de soulagement et je souris. Sur ce, il me donna un bisou sur le nez, en reprenant une petite pars de chantilly qu’il avait mis sur le nez tout à l’heure, le reste je l’enlevai du revers de ma main.

- T'es franchement classe ma puce et ceci sur tous les plans. Quand on te voit dans la rue, enfin de ce que j'en pense, on se dit "Putain cette fille a l'air sérieuse, intelligente et sympa". Voilà tout ce que j'en dis. Sans oublier qu'on voit qu'il y a du répondant dans cette caboche!

Il entrelaça ensuite ses (longs) doigts au miens en une poigne réconfortante.

- Tu sais que j'peux pas piffrer les superficielles ou les décerebrées alors crois-moi, change rien. C'est trop rare les filles comme toi. La preuve t'es ma seule pote. La majorité des filles qui ont voulu me cotoyer ou plus, ont vite été éjectées. Y'en a pas une jusqu'ici qui soit arrivé à ta hauteur. Il me fit un sourire radieux. Et pas un sourire artificielle genre «annonce de dentifrice». Non! Un vrai sourire! Ceux qu’on aime voir imprimé dans le visage de ceux qu’on aime, ceux qui nous réconforte et nous supporte. Un sourire sobre mais qui nous donne toujours l’envie de sourire à notre tour. Et ajouta ensuite :

-J't'adore ..

Je lui renvoyai son sourire et je savais que dans ces propos, il était sincère. Je relevai mes yeux vers lui.

-Moi aussi. Et je me redressai un peu pour lui donner un léger baiser sur le front. Puis je me relevai direction la cuisine, en quête d’une fourchette pour piger dans une crêpe. À le voir manger avec un tel appétit ça m’a creusé l’estomac.
Pendant que j’ouvris le tiroir des ustensiles, il me parla depuis le salon.

- Mmmhh au fait... dit-il la bouche à moitié pleine. C'est qui ce type en anglais? J'suis en manque de baston ces derniers temps, j'irais bien lui péter sa gueule, tu permets?

-Euh… Laisse-moi réfléchir… Non! Tu verras que ce qui se trouve derrière moi en anglais ce n’est pas «un» type mais bien «une» type donc tu te retrouves complètement dans le champ là. Et puis, ce gars là il est pas costaux et il fait 5cm de plus que moi et non 10 comme toi! Il est genre pas bagarreur donc il se ferait battre en 30sec. Donc ce que je veux te dire c’est… Va te chercher un mec à ta taille Morgan!

Je pris une fourchette, et me dirigeai vers le sofa.

-Et puis il s’agit là de mes problèmes et pas des tiens. Tu sauras que je suis capable de régler ça toute seule comme une grande. Dis-je en me rassoyant à côté de lui. Et puis… T’as déjà une petite idée de lui… T’as vue sa voiture. Une Lexus type berline je crois… Et… Qu’est-ce que je pourrais te dire aussi…? Ha! Que ses initiales sont particulières. C’est tout! Le reste… Tu t’arranges.

Ha oui! Car j’avais peut-être oublié de dire son nom complet c’est : Aston Bridge Cowen… Genre «A», «B» et C. Il s’est souvent fait écœuré pour ça…

-Appart ça… Jay va bien?

Spoiler:

- Mmh ouais Jay va bien. Il est venu la semaine passé pour visiter un peu plus l'université. Tu sais que j'essaye de le convaincre de venir ici.. Et du côté de ta famille? Mmmh des nouvelles de ton délicieux frère? Dit-il en rigolant et en déposant sa tête sur mes genoux.

-Cool… Ça serait vraiment sympa si Jay viendrait ici. J’aurais bien aimé lui faire un petit «coucou» le temps qu’il visite l’université. Il a trouvé ça comment? Dis-je en grignotant un morceau de crêpe.

Ça faisait déjà un bon bout de temps que je n’avais pas vu Jay. Quoique semblable à Morgan physiquement… Il ne l’est pas forcément psychiquement. Mais malgré tout, je l’ai toujours aimé comme un véritable frère et je ne me souviens même pas d’une certaine engueulade qui aurait pu avoir lieu entre nous. J’avalai ensuite mon morceau et déposai ma fourchette sur la soucoupe.

-Et pour ce qui en est de mon «délicieux» frère. Continuais-je en mimant les guillemets avec mes doigts. Il est toujours en pension à l’école des arts. Et il adore ça. Mais pas question qu’il vienne ici. Il est… trop heureux là-bas. Et il s’est déniché une nouvelle passion : la… Musculation. Je ne sais pas pourquoi mais depuis quelques semaines il ne fait que lever de la fonte pendant ses temps libres… Ma mère s’inquiète déjà sur son état psychologique et croit qu’il a des problèmes alimentaires. Personnellement parlant… Je ne le crois pas mais… Je m’arrêtai, pensive. On ne sait jamais. Je haussai les épaules. Mais le résultat en est… Impressionnant! Je crois bien qu’il s’est fait 2 livres de muscles! Ah! Et tu savais qu’il était toujours célibataire? Je fis un sourire en coin. Je savais que Morgan le trouvait vraiment craquant et je savais aussi que lui aussi l’aimait bien. Je ne sais pas vraiment jusqu’à quel point mais du moins… Je sais qu’il l’aime un point c’est tout. J’ai toujours eu des doute tant qu’à l’orientation sexuel de mon frère. Il n’a encore jamais eu de petit ami mais pas vraiment non plus de petite amie… Quoique quelques relations platoniques mais ça ne l’a pas vraiment intéressé plus que ça. En fait on ne se parle pas vraiment… On a tellement d’autres choses à ce dire lorsque l’on se voit! Ensuite y’a mon père qui vient d’avoir un contrat pour être pianiste dans la bande sonore d’un film japonais. Et pour finir avec ma mère, elle vient de se taper une pharyngite. Voilà! Je repris ma fourchette que pour mieux la repiquer dans un morceau dégoulinant de sirop.

Il me parla ensuite de ce qui c’était passé avec ses potes juste avant mon arrivé. En disant que ça avait dégénérer et qu’il se demandait si la situation allait changer quelque chose à leur relation.
-Si ça devient une habitude? Non je ne crois pas que ça va devenir une habitude. Et je suis sur qu’Axel et Ryuji se sente exactement comme toi en ce moment donc je ne crois qu’ils vont recommencer.

Puis comme à chaque fois que je venais dormir chez lui il me tanna de dormir avec lui. Parfois j’acceptais alors que parfois je refusais. Mais tout ce que je savais c’est qu’à chaque fois qu’Il me le demandait il en mettait toujours beaucoup. Jouant la comédie en s’amusant à inventer des scénarios qui sortent de l’ordinaire. Et le pire dans tout ça? C’est que presqu’à chaque fois, c’est moi qui succombais! Je me penchai ensuite plus proche de son visage m’amusant à redessiner de mes doigts les deux parenthèses rouge qui encadrait son visage.

-Tu sais que si tu n'étais pas ma meilleure amie, j'aurais bien envie de faire... ceci! Dit-il en se redressant subitement pour déposer un baiser furtif sur mes lèvres. Pris de surprise je restai immobile moment et le regardai s’en aller en vitesse du divan pour se tapir dans sa chambre en me provoquant.

- Mmmhh Alix... je t'ai bien eu !! Délicieux tes lèvres au passage! J'y regoûterais bien!

-Morgan! Espèce de… Et je m’arrêtai derechef, ne sachant quoi dire. C’est aussi parce que le provoquer de plus belle ne ferais qu’empirer mon cas!

Je pris l’un des plus gros coussins à plume du sofa. Et me faufilai en catimini vers la porte de la chambre des maîtres. Ou dois-je dire du maître? En tout cas… Celle de Morgan! J’hésitai un peu devant la cuisine ne sachant si j’oserai prendre la chantilly mais allant peur d’une légère odeur de lait caillé le lendemain je m’abstins. J’arrivai devant la porte elle était soigneusement refermer. Mais je ne pris pas vraiment plus de précautions et franchit la porte rapidement. Je trouvai Morgan en une fraction de seconde. J’allai le rejoindre rapidement et lui, vif comme l’éclair m’asséna un coup d’oreiller. Je me rejoignis la danse en le lui en redonnant un sur le flan. J’évitai un autre coup de justesse à quelque centimètre près de mon bras. Puis je partis telle une fusée vers la cuisine évitant une pluie d’autres coups. Peut-être ne suis-je pas aussi forte côté puissance mais j’ai la vitesse de mon côté. Je repris un oreiller en repassant près du sofa et le laissai derrière mon épaule gauche. J’arrivai rapidement à hauteur de l’îlot de cuisine et me rageai derrière celui-ci. Maintenant la seule chose qui nous séparait était cet îlot. Je le regardai dans les yeux en le provoquant le souffle court :

-Alors Morgan? Déjà à bout de souffle? Dis-je en regardant sa poitrine se soulever au même rythme que le mien. Sur ce je lui fis l’un de mes plus beaux sourire et lui lança mon oreiller par-dessus l’îlot.

Rp clos, fin du chapitre pour cause de départ de mon partenaire de rp.

Merci.