₪ Académie Keimoo ₪

In a decade, will you be there ?
 
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 Visite royale

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MessageSujet: Visite royale   Visite royale EmptyDim 8 Mai 2011 - 22:36

- Francis!! Je ne vois pas ma robe sur mon lit! Dis-moi que tu as été la chercher du pressing.
Je dois sortir c'est urgent! Si ce n'es pas fait va y maintenant et ne te fais pas désirer!


Ce furent les premiers mots de la jeune poupée en ce matin de printemps.
Que de douceur...
Elle devait se rendre dans un Gala d'une grande importance pour quémander avec telle autorité une robe qu'elle pourrait elle même allé chercher.
D'ailleurs, avec tout ce qui emplissait son dressing c'était à se demander si elle différentiait toute ses tenues ou si elle faisait simplement semblant.
Mais comme toujours, personne ne discute les ordres de la reine. C'est ainsi qu'en moins de 15 minutes elle récupéra sa robe blanche dentelé de bas en haut. Vu l'allure de cette création, on comprend mieux son engouement à vouloir la récupérer d'urgence et l'afficher fièrement sur son corps plantureux.
Quelques précisions. Cette tenue est à raz le corps. Laissant paraitre sa peau métissée au travers du vêtement. Seules les parties considérées intimes sont couvertes.
Fière de sa tenue elle enfila ses hautes chaussures. Et parti sur son lieu de rendez-vous. Marchant la tête haute, toute excité à l'idée de se dévoiler dans sa nouvelle robe. Ses extravagances n'en finissent plus. Au point ou une grande partie des étudiants la compare à une poupée.

- Bon maintenant c'est le moment de s'amuser.

Elle tendit une clée neuve à son major d'homme. Que pouvait-elle bien manigancer encore?
A force de plan machiavéliques elle finira par se faire punir. Quoi que, seule la punition divine pourrait la mettre hors-jeu.

- Prends cette clé F. Quand je serais rentrée dans la pièce tu fermes la porte et laisse la clé dans la serrure. Tu n’ouvriras uniquement sur ma demande.

Elle ricana de son petit programme.
Arpentant les couloirs, certains garçons s'approchèrent de la reine. Très vite stoppés par son Altesse royale Ashley.
Seule un roi pouvait mériter la main de la reine. L'argent ne suffit pas. Il faut également du sang royal. Et ici, sauf erreur de sa part. Il n'y a pas de prince.
Suite à l'arrêt de la monarchie, les princes ou les rois ne courent pas les rues.
De ses hauts talons elle s'approchait de plus en plus de sa cible. Normalement il devait se trouver sur place.
Elle fit signe à Francis de se préparer. Tout devait se réaliser rapidement pour éviter que le plan capote.
Elle posa sa main gantée sur la poignée. D'un geste vif elle entra dans la pièce, claquant la porte en poussant dessus avec son imposant fessier.
Un "clac" confirma que la porte venait d'être verrouillée.

- Haha, ça fait longtemps n'est-ce-pas.

Elle s'approcha du lit ou était posé un garçon.
Elle prit place vers la tête de lit. Déposant un baiser sur la joue de Shiro. C'était une vieille connaissance. Mais celui la parraissait beaucoup plus surprit que l'héritière. A croire qu'il venait de voir un fantôme.
Pensait-il vraiment qu'il éviterait la belle eternellement. Si ce n'est pas lui qui se déplace, alors c'est elle qui viendra à lui. Elle le regarda mais il ne semblait pas encore prêt à dire le moindre mot[...]
Se redressant, elle se dirigea vers la fenêtre. Regardant au travers ce qui se tramait à l’extérieur.
Ashley savait qu’elle n’était pas la bienvenue – mais ça lui importe peu. Elle désire juste se distraire.
Sachant parfaitement que Shiro évite de lui parler depuis leur aventure aux premiers jours d’Ashley à Keimoo.
Désirant aborder les hostilités sans plus attendre elle se retourna vers lui. Le regardant avec ses yeux bleus. Si purs qu’on la croirait inoffensive.
Elle ne le quitta pas du regard. Jusqu’au moment ou il daignera lancer l’affront. Elle savait qu’il n’était pas du genre à se faire marcher sur les pieds. Il n’est pas le genre de petits intellos ou creepies qu’elle torture habituellement. Et pourtant malgré ça elle ne recula pas. Au regard de la carrure des deux individus, elle était audacieuse de venir titiller un homme si bien bâtit. Il pourra s’il le voulait la balancer par la fenêtre. Ou l’humilier comme elle le fait si bien ; La trainant dans les couloir en la tirant par sa chevelure brune – telle une femme préhistorique.
Bien que les probabilités de chance pour qu’une telle chose arrive sont inférieurs à 1%.

Il se décida finalement à affronter la poupée qui cherchait distraction en cette belle journée.
Elle esquissa un sourire. Il osa la regarder droit dans les yeux.
Comme à son habitude elle garda son regard rivé sur lui. Comme si elle le fusillait. Si ce n’était pas Ashley la situation serait très gênante pour d’autre. Mais aucun signe distinctif de trouble ne se distingua dans son regard. Elle ne vivait pas ça avec embarra, car ce n’est juste qu’un moyen de s'amuser. Une façon de tuer l’ennui.

- Alors, n’as-tu rien à me dire en deux ans? Il a du s’en passer des choses.
As-tu couché avec des filles plus belles que moi depuis? Ha ha ha !


Elle n’hésitait pas à aborder les sujets les plus complexes. Sont but était de le mettre mal à l’aise.
Car en somme, de savoir avec qui il avait couché cela ne l’intéressait pas du tout.
Elle ouvrit la fenêtre de la chambre, prenant place sur le rebord. Elle s’en grilla une.
Tenant pas compte du règlement intérieur, interdisant consommation de cigarette dans l’enceinte de l’établissement.
Sur le rebord de la fenêtre elle ne prit pas le soin de serrer les cuisses. Ce fût volontaire, tenter l’homme à regarder dans la robe. La primitivité masculine ne pourra pas permettre à Shiro de dériver du regard éternellement.
Et d’ailleurs, si regarder entre ses jambes ne suffisait pas. Il avait la vue sur un décolleté des plus généreux. Le choix de la tenue n’es pas du au hasard.
Son regard n’avait pas bougé d’un centimètre.
Elle le fixait toujours, comme lui […]

- Tu aimes ma tenue? Suffisamment sexy pour toi?
En tout cas moi je te trouve toujours aussi beau tu n’as pas changé. Bien que cela me chagrine que tu me boycotte.
Tu as la possibilité d’avoir une reine pour toi si tu t’en donne les moyens.
Pourquoi tu m’évites?


La raison elle était quasiment certaine de l’avoir mais après tout peut-être qu’il aura une raison valable.
Elle avait mal aux fesses sur le bord de fenêtre. Bien que son derrière soit garnit elle préfère de loin être sur le matelas. Offrant ainsi au garçon une vu plongeante sur la poitrine plantureuse d’Ashley.
Elle déposa les cendres de sa cigarette directement sur le sol. Si cela dérangeait le garçon et ses coloc.
Francis nettoiera.

Sa majesté Ashley est audacieuse à provoquer des individus d’une telle envergure. En une paire de manche il pourrait l’étouffer avec un coussin.
Protège tes arrières Queen A, ta vie est peut-être en jeu[…]
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Shiro Kuchiki
♦ Civil - Barman | Seiyu
♦ Civil - Barman | Seiyu
Shiro Kuchiki


Gémeaux Chèvre Age : 32
Adresse : 2 rue de la Chance (quartier Hiryuu)
Compteur 291

KMO
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MessageSujet: Re: Visite royale   Visite royale EmptyLun 9 Mai 2011 - 18:43

C'était quoi ces bruits ? Des talons ? Qui pouvait bien marcher en talons de si bon matin !? Les étudiantes n'avaient plus aucun respect pour les personnes qui dormaient de nos jours, surtout que ma chambre se trouvait au 3ème étage, il n'était donc pas normal que des bruits de talons se fassent entendre. Il n'y avait que 3 hypothèses possibles, la première, c'était qu'un garçon marchait avec des talons dans le couloir, la deuxième que c'était une surveillante ou une prof, ou en tout cas un membre féminin du personnel qui venait pour une raison encore inconnue. Enfin, la dernière hypothèse qui était d'ailleurs la plus plausible: une étudiante se promenait dans le couloir qui habitait les chambres des garçons dans le but d'entrer dans l'une d'elle. Et oui, c'était un phénomène assez courant dans cette académie, les étudiantes arrivaient très tôt le matin pour entrer dans la chambre de leurs copains avant de s'amuser un petit peu avant le début des cours ou simplement avant le déjeuner. Pourquoi je ne pensais pas que c'était une étudiante qui "ressortait" d'une chambre ? Tout simplement parce que la discrétion n'était pas le fort de cette personne, alors que généralement quand les filles sortaient d'une chambre, vu que c'était interdit par le règlement, elles portaient leurs talons à la main pour éviter de faire du bruit. En raisonnant de cette façon, il était assez facile de comprendre qui se promenait en provoquant tout ce boucan dans le couloir. Avec un peu de chance, cette personne se rendrait compte qu'elle était en train de réveiller tout le monde et qui sait, peut-être qu'elle s'arrêterait pour retirer ses chaussures et reprendre sa route pieds nus. Le sol était toujours propre vu que les femmes de ménage faisaient très bien leur boulot.

J'espérais en tout cas que cette étudiante ou femme ait une excellente raison pour me réveiller ainsi dès le matin parce que sinon, ça risquerait de barder pour elle !! Il y avait des choses que je ne laissais pas passer, et le réveil brutal mettait tout le monde sur les nerfs, je ne faisais pas exception à la règle ! Ma porte s'ouvrit tout à coup et se referma tout de suite après. Je décidai de faire comme si je dormais, il était possible que la personne soit là pour l'un de mes colocataires, en quelque sorte, même si ceux-ci avaient déjà quitté la chambre pour une raison que je ne connaissais pas. J'étais seul dans cette chambre et seul dans mon lit, le drap me recouvrait à moitié, et donc ne me protégea pas du baiser que je reçus sur la joue alors que j'avais les yeux fermés. Qui cela pouvait-il bien être ? Je me rappelai alors de la voix que j'avais entendu juste après que la porte se soit refermé. Un rire. Un ton plutôt enthousiaste, des talons hauts, capable d'agir spontanément sans vraiment réfléchir aux conséquences. J'espérais que j'étais en plein cauchemar car ça faisait presque deux ans que je n'avais pas entendu cette voix-là ! Ou plutôt, ça faisait presque deux ans que j'avais fui cette voix... L'avantage dans ma chambre, c'était que je pouvais en ressortir comme je voulais, en principe en tout cas. Et oui, d'après les dires que j'avais entendu à son sujet, elle était bien plus maligne, même si le mot démoniaque voire machiavélique lui irait mieux, qu'on ne pourrait le penser. Et ce n'était pas parce qu'elle était blonde à la base qu'elle ne savait pas se servir de sa tête. Si elle avait décidé de me rendre visite aujourd'hui et pas avant voire après, c'était qu'elle avait une excellente raison, mais ça voulait aussi dire qu'elle avait dû prendre les devants pour me coincer avec elle. En clair, j'avais une chance sur mille de pouvoir fuir cette situation comme je l'avais fait ces deux dernières années !!

J'ouvris les yeux et découvris malheureusement que je ne m'étais pas trompé: Ashley Mc Dowell était bien dans "ma" chambre ! Je me relevai donc à moitié, m'asseyant sur mon lit, je posai mes pieds sur le sol mais restai assis. Je serrai mon drap dans mes poings, histoire de retenir mon avis de la balancer par la fenêtre, sachant qu'elle avait décidé de s'en approcher. Mon regard se dirigea tout droit vers ses yeux à elle, je n'avais pas l'intention de baisser les yeux face à elle, je voulais surtout qu'elle voit à quel point elle n'était pas la bienvenue dans ma chambre. Après tout, si je l'évitais depuis près de 24 mois, c'était pour une bonne raison, non ? Maintenant que je la voyais, je me rappelai très bien des raisons pour lesquelles je l'avais évité comme si elle avait été malade et contagieuse. C'était très simple, j'avais fait sa rencontre alors qu'elle venait tout juste d'entrer à Keimoo, on avait discuté et couché ensemble, j'avais alors pensé que ça pourrait devenir sérieux entre nous. Malheureusement, mes espoirs furent balayés en un instant quand j'appris qu'elle avait couché avec d'autres personnes dès le lendemain, et de semaines en semaines, j'en appris tellement sur elle que j'eus envie de m'arracher les yeux rien qu'en pensant au fait qu'elle avait profité de moi. Il fallait le dire clairement, c'était ce qu'il s'était passé ! Je n'avais jamais pu supporté la trahison, tout comme les faux espoirs, mais bon, le pire dans tout ça avait surtout été le sentiment d'humiliation que j'avais ressenti suite à cet épisode de ma vie. Depuis, je l'évite donc, j'ai très bien compris de quoi elle était capable pour arriver à ses fins, elle était belle, riche et jouait sur ses atouts-là pour obtenir tout ce qu'elle désirait. En bref, elle représentait tout ce que je ne pouvais supporter et bien entendu, en tant que mec, je savais très bien qu'il valait mieux l'éviter pour ne pas se retrouver coincé entre ses filets. Résister à une tentation est difficile, mais résister à Ashley est encore plus difficile, et la majeure partie des étudiants de cette académie peuvent le confirmer.

"..."

J'avais rien à lui dire, et surtout, je ne voulais rien lui dire. J'avais aucune raison de lui adresser la parole, tout comme je n'avais pas envi de la voir. S'il y avait bien une chose que je ne pardonnais pas, c'était qu'on me donne de faux espoirs, et c'était ce qu'elle avait fait. Être déçu, ce n'était pas mon truc, encore moins quand j'espérais un truc vraiment sérieux. Si encore, elle m'avait prévenu qu'elle ne cherchait pas un truc sérieux et que c'était juste pour une nuit, j'aurais rien eu à dire, mais elle, elle avait fait ça dans mon dos en quelque sorte. On n'avait jamais été "réellement" ensemble, mais j'avais pensé que lorsqu'une fille donnait son corps à quelqu'un, ça avait une importance particulière... En tant que mec, je savais comment ils fonctionnaient, pour nous sexe et amour n'allaient pas forcément ensemble, mais j'aurais pensé que les filles étaient différentes. Il semblait que je m'étais trompé. Enfin bref. Elle voulait savoir si j'avais couché avec des filles plus belles qu'elle depuis notre fameuse "aventure". La réponse était évidente. Bien sûr que oui. Après tout dépendait des goûts. Ashley avait le charme de l'étrangère, mais bon, j'avais tendance à leur préférer les métisses (mi-japonaise mi-étrangère), donc voilà. Et puis, je ne m'intéressais pas qu'au physique, autrement, je n'aurais pas évité Ashley, je serais carrément venu à elle rien que pour ça puisque je savais comment elle était. La beauté d'Ashley était indéniable, mais dans ma tête, j'étais du genre à associer beauté et mentalité, même si j'appréciais le physique, à partir du moment où je ne supportais pas la mentalité de la personne, je ne lui trouvais plus rien d'attirante. Avec elle, c'était différent. Je lui en voulais de m'avoir donné de faux espoirs, mais en même temps, elle n'avait jamais laissé entendre qu'elle cherchait à se caser ce jour-là. Je ne pouvais pas la blâmer entièrement pour ça et c'était la raison pour laquelle - alors qu'elle venait de s'installer sur le rebord de ma fenêtre pour se mettre à fumer - mon regard n'arrêtait pas d'aller et venir entre son décolleté et ses yeux...

Me concentrant de nouveau sur son regard, j'esquissai un mouvement presque imperceptible et ramenai mon drap vers mon ventre, tout en tenant le drap de mes deux mains. Pourquoi ? Simple. La tenue qu'elle portait et son décolleté, que je matais instinctivement avant de me remettre à la fixer droit dans les yeux, commençaient à faire effet, et donc, je plaçai le drap et mes mains devant mon entrejambe qui se réveillait petit à petit. C'était une autre des raisons pour laquelle je l'évitais !! Elle me forçait à lutter contre mes instincts masculins, ce qui était franchement gênant. Elle devait le savoir d'ailleurs, autrement, elle se serait habillée normalement, alors que là avec sa robe à raz-le-corps qui laissait clairement voir sa peau au travers et son décolleté suffisamment plongeant, la seule chose qu'un mec normalement constitué pourrait désirer en voyant ça était simple: il voudrait la manger ! Est-ce que j'aimais ça tenue ? Est-ce qu'elle était suffisamment sexy pour moi ? Techniquement, je n'aimais pas sa robe, car elle ne servait franchement à rien, elle se serait promenée toute nue que ça aurait donné le même résultat... Un compliment ? Tiens, ça me rappelait des souvenirs. Je n'avais pas changé ? Elle avait dû loupé le pansement que j'avais sur le nez et la cicatrice un peu au-dessus de mon oeil gauche. Je les avais eu à la suite d'une tentative de racket de la part d'une racaille à mon encontre, il avait fini dans un pire état que moi bien entendu, mais avec son couteau, il ne m'avait pas loupé... Enfin bref, ces compliments entrèrent dans une oreille et ressortirent par l'autre. Triste que je l'évite ? Bizarrement, ça me faisait plaisir, alors que je savais pertinemment que ce n'était pas vrai. Elle voulait savoir pourquoi et j'avais entendu aussi qu'elle se considérait comme une reine... D'une voix froide et dédaigneuse, je lui répondis:

"Alors ce qu'on dit est vrai... Tu te prends vraiment pour une reine !? - je soupirai - Pff, tu sais que y'a des hôpitaux spécialisés pour les personnes comme toi ? Tu devrais te renseigner et t'y rendre. Ton cas n'est peut-être pas désespéré."

Elle devait avoir l'habitude de ce genre de remarques de la part de ceux qu'elle avait eu. Personnellement, je n'étais vraiment pas d'humeur à prendre de gants avec elle, je voulais qu'elle dégage de ma chambre, et qu'elle évite surtout de fumer à l'intérieur. Alors qu'elle venait de déposer des cendres de cigarettes sur le parquet de ma chambre, je la fusillai du regard. Non mais elle se foutait de qui là !? Y'avait pas écrit cendrier par terre !! Elle aurait pu au moins les balancer dehors, non !? Ce n'était plus possible, il allait falloir qu'elle vire de ma chambre avant que je ne perde mon calme et que je lui éclate la tête contre ma table de chevet !! Je ne frappais pas les filles en temps normal, mais je pourrais faire une exception pour elle si elle continuait à foutre n'importe quoi et à me chercher comme ça !! Ce n'était pas parce qu'on était riche qu'on pouvait faire tout ce qu'on voulait chez les autres. Elle était peut-être riche chez elle ! Mais dans ma chambre, elle devrait redescendre de son piédestal et très rapidement ! La fenêtre était ouverte en plus, la balancer serait bien plus rapide et moins sanglant surtout... Enroulant le drap autour de ma taille, je me levai d'un coup et me dirigeai vers la porte. J'attrapai la poignée et tentai d'ouvrir la porte, elle était fermée à clé. Je revins vers mon lit, ouvris un tiroir de ma table de chevet sans faire attention à Ashley et en tenant toujours mon drap autour de ma taille, j'en ressortis ma clé, et retournai à la porte pour tenter une nouvelle fois de l'ouvrir. Rien à faire, j'étais enfermé dans cette pièce. Je toquai à la porte et demandai s'il y avait quelqu'un derrière. Aucune réponse. Je me retournai alors vers l'intruse et m'avançai vers elle.

"Tu crois que c'est malin de t'enfermer dans la chambre de quelqu'un qui veut pas te voir et encore moins te parler ? Sérieusement, tu devrais demander à ton majordome, ou à l'autre chien que tu aurais trouver pour nous enfermer, d'ouvrir cette porte. Tu dois savoir que je ne suis pas de violent à la base. Donc t'as le choix entre sortir ou me laisser sortir. Autrement, tu risques de te retrouver avec un esclave en moins..."

J'avais dit tout cela d'un ton très calme, ce qui sonnait encore plus menaçant. J'arrivais à contenir ma colère pour le moment, mais je savais que ça ne durerait pas. Plus elle resterait longtemps dans cette pièce avec moi, plus la tension monterait et plus j'aurais envi de fracasser son complice et elle avec, en les frappant les uns sur les autres ce qui serait encore plus amusant. Je n'avais répondu à aucune de ses questions, et je ne comptais pas y répondre vu que tout ce qu'elle voulait, c'était des compliments, et tout ce qu'elle s'attendait à avoir, c'était des critiques ou des piques de ce genre. En gros, on ne pouvait pas vraiment lui répondre. La seule chose à laquelle, je pouvais éventuellement lui donner une réponse, c'était à la question "pourquoi tu m'évites ?". La réponse, elle devait la connaître, ou alors, elle était vraiment blonde. Je m'avançai alors vers la fenêtre et regardai dehors, puis en bas. Si je passais par la fenêtre pour m'enfuir, j'avais 90% de chances de tomber, et presque 100% de chance de mourir écrasé au sol, et dans le cas où je survivrais miraculeusement, je me retrouverais tellement brisé que la vie ne vaudrait même plus la peine d'être vécu. En clair, ça équivalait à un suicide et je n'étais pas prêt à me tuer sous prétexte qu'elle m'avait enfermé avec elle dans ma chambre. Je pivotai, la regardait, sentit la colère monter et reconsidérait de nouveau l'idée du saut. Si je tentai d'atteindre une autre fenêtre à côté ou en-dessous, est-ce que je pourrais m'en sortir ? Je ne savais pas, et puis, je venais de me réveiller, je n'étais donc pas prêt à jouer les cascadeurs !! Je me rendis alors compte que le drap n'était plus autour de ma taille... Quand est-ce que je l'avais laissé tomber ? Je n'en avais aucune idée ? En tout cas, je me retrouvai en boxer seulement, le torse nu et parfaitement bien sculpté, résultat de nombreuses années d'entraînement et de musculation, face à Ashley qui ne portait pas vraiment de tissu sur elle non plus... Si ça avait été une autre fille, je saurais parfaitement comment ça aurait tourné, mais là, je n'avais aucune envie que ça tourne comme ça. D'ailleurs, je fis quelque pas en arrière pour mettre un peu plus de distance entre nous. Je croisai les bras sur mon torse et dis simplement:

"Avant que tu ne partes. Pourquoi t'es venue ?"
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MessageSujet: Re: Visite royale   Visite royale EmptySam 14 Mai 2011 - 22:46


L'héritière ne s'attendait pas à un accueil des plus chaleureux. Pourtant au fond d'elle elle aurait espéré être accueillie avec plus de courtoisie. Certes ce n'est pas un ange de bonté. Mais elle n'a rien fait de vraiment préjudiciable pour être reçue de la sorte.
L'hospitalité n'étais probablement le point le plus fort - ou étais-ce le réveil matinal qui le mettais dans un état tel que maintenant.
Pas particulièrement affectée par un comportement qu'elle considérait puéril. Plus affectée par le peu de convenance dans l'attitude du garçon face à elle. - Pitoyable - pensait-elle.
Soupire très expressif, secouant mollement sa tête. Quelles qu'en soient les menaces prononcées ; Il ne parviendra pas à la faire déguerpir à son bon vouloir. Telle une sangsue elle restera accrochée à sa victime. Sauf qu’on ne débarrasse pas aussi facilement de la belle qu’une bestiole suceuse de sang.
Le garçon aura beau être le plus mauvais hôte du monde. Elle n’en fera rien, elle partira uniquement lorsqu’elle aura terminé ce qu’elle est venue faire. Les menaces ne l’on jamais effrayant, c’est une battante malgré sa faible carrure féminine. Pourtant c’était une évidence! Contre un homme de cette stature elle ne pouvait pas prétendre à se retrouver dans un état potable. Abimer un aussi beau visage, serait-elle prête à prendre ce risque? Visiblement c’était le cas puisqu’elle ne bougea pas d’un pouce suite aux menaces de Shiro.
Ca l’amusait. Un divertissement tout aussi unique qu’étrange, d’observer des personnes s’énerver. Mais il était tout aussi drôle quand on connaissait la raison de ce qui énervait le garçon.
Ashley…
Elle-même responsable de sa propre distraction. Au moins elle savait s’amusait seule. Enfin cela nécessite des individus pour se délasser. Des pauvres personnes victimes de ses actes. Non violents mais bien plus agaçant et moralement épuisant.
Si jouer avec les nerfs des autres la satisfaisait alors devrait-elle songer à abandonner son obsession à présider. Et, plutôt élargir son avenir aux métiers de la psychologie. Ce serait la reine des psychologues – charmant statut. Qui lui déplairait certainement […]

Elle fit abstraction à sa remarque. Elle ne se prenait pas pour une reine par pure folie. Quoique, c’était assez rocambolesque. Elle était populaire, extrêmement riche et possédait une influence qu’y ne faisait que s’accroitre plus le temps passait. Tout ce qu’une authentique reine possède. Il lui manque juste la couronne et son peuple. Quoiqu’elle considère les élèves de Keimoo comme son peuple. Que c’est mignon.
Il faut également ajouter que son tempérament colle parfaitement à celui d’une reine. Certes il correspond plus à une souveraine du 18eme siècle qu’une altesse moderne.
Bref, elle ne prit pas le soin de lui répondre. Il comprendra par lui-même. Enfin, elle espérait.
Elle ne perdit pas pour autant sa fierté mal placée. Personne ne peut se permettre de la rabaisser. Sans perdre une seule seconde elle explosa de rire.
Elle ria ouvertement, elle lui montrait que ce n’est pas avec ce genre de menace qu’il risque de la blesser ou l’énerver. Ca lui faisait ni chaud ni froid. Tel un boomerang elle revint à la charge.

- Moi en asile?! Je ne pense pas. Peut-être pourrais-je m’y rendre pour t'accorder ma visite.
Tu as beaucoup plus de chance que moi d'y aller. Car, pour éviter quelqu’un sans raisons valables et sans lui en expliquer les raisons il faut vraiment être dérangé. Ne trouves-tu pas?


Petite contre attaque plus taquine que mauvaise.
Moins aiguisée que la salve à venir.
Gare à toi petite reine en devenir. Tu risquerais de sortir de la pièce toute amochée. Que ce serait dommage.

- Je vais te faire une petite confession.
Ce n’est pas à l’asile que tu devrais aller, mais plutôt au trou. Tu fais preuve d’une grande lâcheté. Pendant deux ans tu m’as évité du mieux que tu pouvais. Que c’est pitoyable. Je suis obligé de me déplacer pour toi. Décidément je doute de ta virilité.


D’un côté elle n’avait pas tord.
Dommage d’en être arrivé à ce stade car elle appréciait ce garçon, mais son manque de confiance est pour Ashley une faille à exploiter. Malheureusement que ce soit quelqu’un qu’elle apprécie ou non. Le moindre point faible qu’elle discerne lui servira à se montrer des plus diaboliques.
Elle ne crains pas les menaces, même les plus mauvaises. Soit il passait à l’action pour exécuter ses dires. Ce qui risquait de lui être fâcheux par la suite. Ou soit il prenait son courage en main et ils s’expliquaient entre adultes – jeunes adultes.

- Poor Shiro. Hahaha, you’re so pretty.

Petite phrase à l’américaine comme elle avait tant l’habitude de dire dans son pays natal. Elle se moquait de son état.

- Au regard de ce que je viens de t’expliquer, tu comprendras bien que tes menaces sont inutiles.
Ne peine pas à t’époumoner je sortirai quand on en aura fini. Et si toi tu en déjà as fini. Moi non.


Elle jeta sa clope par la fenêtre.

- En espérant avoir été suffisamment claire.

De toute évidence sa présence ne le laissait pas de marbre. Il perdait peu à peu son sang froid. A part une gifle majestueuse elle ne craignait pas grand-chose. Et puis s’il osait lui porter le moindre coup elle aurait de quoi contre attaquer. Comme toujours.
Shiro en était même venu à se lever tant la tension montait entre les deux.
Ashley n’était pas effrayée. Ca l’amusait. Distraction assez inquiétante vu la silhouette du garçon. Prit de colère il en oublia de garder le drap sur lui. Dévoilant ses muscles saillants. C’était une véritable musculature. Sans protéine ou autre dopage. Très charmant.
Etait-ce une tentative pour l’intimider? Sa musculature était toujours aussi belle. Elle descendit le regard.
Juste un caleçon…
Elle lui lança un sourire.
On aurait dit l’opposé masculin de la reine. Il incarnait la perfection au niveau de sa plastique. Tout comme la reine qui possédait des courbes inimitables. C’était ce qui la fit sourire.
Elle remarqua qu’il prit le soin de reculer. C’était bien dommage, la vue de près était encore mieux.
Ca lui évoquait des souvenirs très jouissifs.
La petite reine croqueuse d’homme se rapprocha de lui. Collant sa poitrines contre son torse. Elle le caressa de tout son long sans manquer de passer par son caleçon. Murmurant à son oreille.

- Ooh, je ne savais pas que tu étais avenant à ce genre d’activité. Hahaha.

Puis elle retourna vers la fenêtre.
S’il en eut l’envie, il n’eut pas besoin de la pousser elle partie seule. Regardant dehors à nouveau. Le ciel était bleu, mais le paysage plus que maussade.
Comparé à la vu de sa résidence de Miami au elle avait la vue panoramique du haut de son appartement gigantesque.
Rien ne servait à penser à ce genre de chose. Mis à part la rendre nostalgique. Bien que sa vie soit à Manhattan et Miami. Là-bas elle est encore plus reine qu’à Keimoo, et les étudiants sont moins étranges. Plus dévergondés. Les Etats-Unis quel pays magnifique.
Elle souffla désespérément. C’était bien un homme à poser ce genre de question sotte! Elle devait lui répondre car elle se devait de donner une explication à chacune de ses questions. Mais il pourrait aborder d’autre sujets et ne pas s’entêter à éviter qu’un dialogue s’installe.
Se tournant vers lui elle alluma une seconde cigarette.

- Je t’ai déjà dis que je ne partirais pas de suite.
Je suis venu parce que j’avais envie de te voir vu que tu m’évites depuis deux ans.
Pourquoi me poser une question à laquelle tu avais toi-même réponse.


Les talons étaient neufs. Et ses pieds souffraient.
Comme chez elle, elle prit place dans le lit de shiro. Le drap était encore chaud.
Ainsi elle lui montrait qu’elle ne partirait pas au bon vouloir du garçon. Elle ne le lui laissait pas le choix.
Pauvre Francis il devra guetter devant la porte jusqu’à l’autorisation de sa patronne pour ouvrir cette dernière. Quel métier ingrat.
La reine quant à elle passait un formidable début de mâtiné. L’accueil était des plus minables mais elle se divertissait suffisamment pour passer au dessus de ce manque cruel de courtoisie.
Comparé à l’accueil qu’on lui apportait habituellement il y avait sans comparaison possible un marge de différence extrême. Mais c’était mignon. Il se comportait comme le plus impolis des hommes.
Après tout personne n’est parfait. Et l’héritière ne peut dire le contraire. Consommation d’alcool et autres. Manipulatrice sans scrupules.

- Tu te comportes en véritable goujat. Quand nous nous sommes connus tu étais plus agréable.
Là, tu as ignoré toutes mes questions, tu me parle comme une moins que rien.
Je te pensais différent des autres! Vraiment.
Surtout que je ne sais pas pourquoi tu m’évites ni pourquoi tu es ainsi vis-à-vis de moi.


Sa seconde clope était finie.
Elle se redressa pour la jeter. Puis elle reprit place sur le lit. Cette fois-ci elle s’allongeât. Posant ses talons propres car jamais mis, sur le lit.
Elle regarda brièvement le garçon. Allait-il sortir de sa colère qui le hante depuis l’arrivée de la brune ou restera-il le même. Dans les deux cas elle adaptera son comportement à lui. Elle était venue sans aucun but précis. S’il fallait qu’elle soit méchante alors elle le sera.
Elle désirait juste le voir. Il lui avait vraisemblablement manquée.
Rehaussant son décolleté elle tendit la main pour l’inviter à prendre place à côté d’elle afin de bavasser.
Elle se caressa les cheveux. C’était une manière qu’avait en commun toutes les filles. C’est un geste tout aussi inutile que crédule. Mais peut être cela augmentait la rapidité de pousse de ces derniers [...]

Les cigarettes lui avaient asséchées la bouche. Elle n’avait pas prit de bouteille. Habituellement elle transporte des petites flasques d’alcool. Mais, pas aujourd’hui. Elle devra compter sur les services de l’homme qui n’avait pas encore attrapé la main tendue de la fille afin de prendre place à côté d’elle.
Il avait bien fait d’attendre avant de prendre place car elle allait avoir recours à lui. Enfin s’il avait de quoi répondre à sa future requête.

- Avant de prendre place. Aurais-tu quelque chose à boire? Sans vouloir me montrer trop exigeante.

Rehaussant les cuisses. Elle laissait paraitre son dessous. Un sous vêtement très très petit. A première vu il ne s’agissait pas d’une culotte. Mais plutôt une lingerie bien plus sexy.
Etait-ce un simple oubli? Certainement pas. Une fille aussi distinguée qu’elle ne dévoilerait pas volontairement ses dessous.
A quoi voulait-elle jouer?
C’est une affaire à suivre […]
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Shiro Kuchiki
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MessageSujet: Re: Visite royale   Visite royale EmptySam 21 Mai 2011 - 11:50

La manière dont je l'avais accueilli était sans doute le pire accueil que l'on pouvait espéré !! Pourquoi espérer ? Tout simplement parce que je ne l'avais pas frappé, ni éjecté de ma chambre à coup de pied dans le derrière, même si c'était pas l'envi qui me manquait... Bref, elle était toujours intacte, et elle le resterait sans doute pour un bon moment encore. Je ne pouvais décemment pas la frapper, et même bourré, je savais que j'en serais incapable. Quand bien même je la haïssais pour les faux espoirs qu'elle m'avait soi-disant donné, et pour l'humiliation que j'avais ressentit suite à la découverte de sa véritable nature, j'étais incapable de l'attaquer, physiquement en tout cas. L'attaquer moralement, en la critiquant, ou en lui faisant des remarques du genre n'était pas un problème, je l'avais d'ailleurs prouvé en lui proposant de se rendre dans un hôpital spécialisé pour les personnes se prenant pour plus qu'elles n'étaient. Cela ne me ressemblait pas au passage, ce n'était pas du tout mon genre de chercher à énerver les gens comme ça, et je ne me reconnaissais pas avec elle dans ma chambre. C'était comme si la colère que je ressentais à son égard m'empêchait de réagir normalement, ou en tout cas de réagir comme je réagirais face à une simple connaissance. D'ordinaire, j'ignorais les personnes qui m'énervaient, c'était facile, il me suffisait de quitter la pièce ou de faire comme si la personne n'était pas là. Là, en l'occurrence, c'était différent. Premièrement, Ashley avait beaucoup trop confiance en elle pour se laisser perturber par mes remarques désobligeantes, la preuve, elle avait éclaté de rire. Deuxièmement, j'avais moi-même honte de mon attitude, le Shiro qui discutait actuellement avec elle, n'était pas le véritable, je n'étais pas moi-même en ce moment, la surprise et la colère m'aveuglaient. Troisièmement, il ne servait à rien de jouer de mon physique pour l'impressionner et lui montrer que si elle continuait de me chercher, elle finirait par me trouver.

En effet, nous avions passé près d'une journée ensemble si mes souvenirs, ceux que j'avais maintes fois tenté de supprimer, étaient exactes. Elle me connaissait donc assez bien et devait donc savoir que je ne frappais pas les femmes, ou alors, elle ne le savait pas, mais elle le supposait. Je ne lui connaissais pas des tendances masochistes, je ne pouvais donc supposer qu'elle me cherchait pour que je lui cogne dessus: c'était tout bonnement impensable ! J'entendis sa contre-attaque, et je découvris alors qu'elle n'était pas beaucoup plus douée que moi pour les provocations. Je commençais à m'habituer à sa présence, et je redevenais celui que j'étais vraiment: Shiro Kuchiki, le boxeur qui ne répondait jamais aux provocations. Elle tentait de me faire douter de mon statut d'homme en utilisant des raisons qui n'avaient pas lieu d'être. Elle pensait que je l'avais évité pendant ces deux années par lâcheté. Oui, je l'avais évité, mais pas par lâcheté. J'avais juste jugé que la connaître ne me servait plus à rien. Il fallait dire qu'à l'époque, je ne cherchais que de véritables histoires, une fille quasi-parfaite pour moi, qui aurait pu devenir la femme de ma vie par la suite. Tout cela avait changé maintenant. Je ne cherchais plus de trucs sérieux du tout, j'avais 19 ans, d'ici quelques semaines, j'en aurais 20. J'étais donc toujours jeune, c'était pourquoi j'avais décidé de profiter pleinement de ma jeunesse pour m'amuser le plus possible avant d'envisager de me caser après avoir trouvé la seule et unique qui pourrait me satisfaire sur tous les plans. En gros, si aujourd'hui avait été la première fois que je rencontrais cette étudiante, Ashley Mc Dowell, j'aurais agi autrement, je lui aurais fait du rentre-dedans, j'aurais profité de la vue qu'elle m'offrait avec sa robe ras-le-corps et son décolleté qui laissait rêveur. J'étais certain que j'aurais tout fait pour la séduire et l'empêcher de sortit de ma chambre. Ce n'était pas le cas. Et là, je faisais tout le contraire, je voulais qu'elle quitte la pièce et qu'elle ne réapparaisse plus devant moi.

Ses doutes sur ma virilité me firent ni chaud ni froid. J'avais plus confiance en moi qu'elle ne le pensait. Je n'étais plus le petit lycéen qu'elle avait rencontré 2 ans plus tôt. Depuis que j'avais rejoint le club de boxe, ma confiance en moi n'avait cessé de croître et quand j'en étais devenu le Capitaine, ça n'avait fait que confirmer tout cela. Dorénavant, je dirigeais un club regroupant tous les sports de combats: c'était un rôle très important pour l'Académie, et ça, même une pom pom girl devait le savoir. En tout cas, j'étais devenu très confiant, rare était les situations où je doutais de moi. Ashley avait eu droit à l'avantage de l'effet de surprise, ce qui expliquait ma situation qui semblait quelque peu "paniqué", mais bon, ça finirait par passer si elle se maintenait à l'écart. Elle m'annonça qu'elle s'en irait quand elle déciderait qu'on en avait fini. Qu'est-ce qu'elle voulait dire par là ? Que je devrais la supporter jusqu'à ce qu'elle se décide enfin à me laisser tranquille ? Ou pire encore, que je devrais répondre à toutes ses questions, toutes plus indiscrètes les unes que les autres - bien que ça ne me dérangeait pas plus que ça - et jouer les gentils garçons jusqu'à ce qu'elle "estime" qu'on en avait terminé ? Si tel était le cas, je n'avais vraiment pas de chance. Les menaces ne marchaient pas sur elle, la seule façon de la dégager, c'était de la bouger de force, pas par la fenêtre, je n'avais pas l'intention de la tuer, mais par la porte, ça me semblait une bonne idée. Le seul hic, c'était que si je lui ordonnais ou si je lui demandais - même gentiment - de se diriger vers la porte, elle refuserait catégoriquement. En gros, j'allais devoir la faire bouger moi-même, ce qui ne serait pas facile du tout. Pourquoi ? Parce que je savais très bien comment elle marchait, j'avais beaucoup entendu parlé d'elle pendant que je l'évitais, et j'avais appris qu'elle ne pensait pratiquement jamais aux conséquence de ces actes. De plus, elle n'avait peur de rien et savait qu'elle pouvait agir sans rien craindre en retour (ou presque).

"Hmm."

Je ne trouvais rien d'autre à dire, et d'ailleurs, je n'avais pas vraiment parlé. Quelques secondes plus tard, Ashley s'avança très rapidement vers moi, au départ, je pensais qu'elle comptait me contourner à la dernière seconde pour retourner à la fenêtre, mais elle n'en fit rien. A la place, elle se colla littéralement à moi et se mit à me caresser le corps de haut en bas, j'ouvris alors de gros yeux au moment où elle passa par mon bas !! Heureusement qu'elle s'écarta très vite, car sinon, je l'aurais poussée moi-même, et je n'aurais pas mesuré ma force, ce qui fait qu'elle aurait pu tomber assez violemment... Alors qu'elle retournait vers la fenêtre, je poussai un profond soupir, elle avait réussi durant l'espace d'un dixième de seconde à me faire oublier à quel point je lui en voulais et à raviver en moi des souvenirs particulièrement agréables de notre rencontre. C'était "ça" que j'avais voulu éviter en me tenant loin d'elle !! Elle était du genre entreprenante et bien que c'était ce qui m'avait plut au départ, dans un cas comme celui-ci où je tentais de rester de marbre, elle ne m'aidait vraiment pas ! A présent, j'avais l'esprit qui divaguait quelque peu, tantôt il montrait de la haine envers elle, tantôt il se représentait des images d'Ashley sans sa robe actuelle... Ce n'était vraiment pas facile de faire partir ses images maintenant qu'elle m'avait attaqué à la fois physiquement et mentalement. Enfin bon, le son d'un briquet que l'on activait et l'odeur de cigarette qui fit son apparition juste après suffirent à me faire oublier ces "bons" souvenirs. Maintenant, je comprenais simplement qu'elle jouait avec mes nerfs et qu'elle se foutait carrément de moi !! Dans ma chambre en plus !

"Alors comme ça t'avais juste envi de me voir ? Dans ce cas, tu m'as vu là, non ? Et je ne porte qu'un boxer en plus. Tu peux donc t'en aller maintenant."

Je lui indiquai la porte d'un signe de tête. Le message était clair et net. Malheureusement, elle ne semblait toujours pas décidée à partir. La preuve: elle venait de s'installer sur mon lit avec ses talons et... sa cigarette. Si c'était pas du foutage de g***** ça !! Néanmoins, je conservais mon calme d'un point de vue extérieur, même si je bouillais de l'intérieur. Elle savait que je ne fumais pas et que je ne supportais pas la fumée des cigarettes autour de moi, et là, elle était en train d'imprégner mes draps de cette odeur franchement horrible !! C'était à croire qu'elle le faisait exprès ! Sauf que ce serait idiot de chercher à me pousser à bout si elle était venue "discuter" avec moi. D'ailleurs, ce qu'elle cherchait, c'était simplement discuter ou discuter à la Ashley Mc Dowell ? Je n'en savais rien et je préférais ne pas le savoir, même si le fait qu'elle ait collé sa poitrine contre mon torse un peu plus tôt me laissait supposer qu'elle n'était peut-être pas venue juste pour discuter. En fait, je ne la connaissais pas si bien que ça, je ne savais donc pas si elle se comportait toujours comme ça, même avec ses quelques ami(e)s ou si c'était simplement une manière d'être qu'elle adoptait lorsqu'elle traquait un homme. Seule la suite me le dirait, mais en attendant, elle avait l'air de se plaindre de mon comportement. Je n'avais répondu à aucune de ses questions et elle n'avait pas l'air d'apprécier être ignorée comme ça, et encore moins le fait que je ne sois pas comme elle l'avait pensé. Tiens, voilà qui nous faisait un point en commun, moi aussi j'avais été déçu en découvrant sa véritable nature. Je lui parlais comme une moins que rien - c'est sûr que ça devait la vexer vu qu'elle se prenait pour une reine - et elle m'apprit qu'elle ne savait pas pourquoi je me comportais comme ça avec elle. Elle avait fini sa cigarette et venait de la jeter. Quant à moi, je venais de lui tourner le dos, je n'étais pas à mon avantage en sous-vêtement. Ainsi, je l'ignorais une nouvelle fois.

Elle avait beau s'être allongée sur mon lit, je ne m'en occupais pas pour le moment et j'avais donc ignoré la main qu'elle me tendait pour que je la rejoigne sur mon lit. Il ne manquerait plus que ça d'ailleurs, elle risquerait de profiter de mon absence de tissu sur le corps et du lit très confortable que j'avais pour tenter de me faire partager un état d'esprit très particulier... Je m'étais rapproché de mon bureau, mes vêtements se trouvaient sur la chaise de celle-ci, sauf que je ne fis qu'enfiler mon jean, et d'ailleurs, tandis que j'étais en train de le mettre, je décidai de lui répondre:

"Poor queen who was disappointed by the bad Shiro... - étant américaine, elle devait comprendre ce que je venais de lui dire dans sa langue à elle, surtout qu'après avoir vécu quelques années aux Etats-Unis, j'avais adopté l'accent américain quand je parlais anglais, c'était comme si je l'étais moi-même quand je le parlais. - moi je pensais pas que tu étais comme ça lorsqu'on s'est rencontré. Et si tu ne sais pas pourquoi je fais en sorte de ne pas te croiser, regarde-toi dans un miroir... tu devrais comprendre."

Je boutonnai alors mon jean et tirai la chaise de mon bureau vers moi afin de m'installer dessus. Elle pouvait baisser sa main, je n'avais pas l'intention de la rejoindre dans mon lit. J'étais très bien sur ma chaise, et maintenant que j'avais enfilé mon jean, je me sentais mieux aussi. Elle aurait du mal à jouer avec moi maintenant que mon boxer profitait d'une protection supplémentaire, en l'occurrence, ma braguette !! De là où j'étais, je pouvais observer ses agissements et essayer de comprendre ce qu'elle cherchait réellement en s'installant dans mon lit et en s'incrustant dans ma chambre. Je doutais qu'elle soit venue juste pour me voir, sinon, elle serait venue bien plus tôt. Peut-être que tous les hommes de la ville la boycottaient tout comme moi, et donc, elle en cherchait un pour pouvoir s'amuser. Je n'en savais franchement rien, et je ne désirais pas vraiment le savoir, ce que je voulais, c'était pouvoir faire comme avant, c'était-à-dire, l'éviter constamment sans me poser plus de questions que cela ! Je ne comprenais pas son manège, elle agissait bizarrement, elle disait quelque chose, mais ses actes laissaient supposer qu'elle ne disait pas toute la vérité. Par exemple, elle m'assurait qu'elle n'était venue que pour me voir, alors que juste avant, elle s'était collée à moi pour une raison que n'importe qui aurait compris. En clair, elle jouait avec moi, le truc, c'était que je n'étais pas habitué à ce type de jeu car je prenais toujours soin d'éviter les croqueuses d'hommes. Et oui, j'aimais contrôler la situation, et elles aussi, ça ne pouvait donc pas marcher dès le départ ! Néanmoins, si Ashley voulait jouer à ça, je me devais de lui montrer, premièrement, qu'elle ne gagnerait pas, et ensuite, que je pouvais jouer moi aussi, si elle continuait à me chercher. Attention, je n'avais pas l'intention de répondre à ses provocations, je comptais simplement lui montrer que je n'étais plus le même qu'il y a 2 ans: je ne tomberais donc plus dans son piège. Elle pouvait m'enfermer dans ma chambre si elle le voulait, mais j'étais toujours sur mon territoire, et donc, ici, c'était moi le Roi.

Avais-je bien entendu ? Elle me demandait si j'avais quelque chose à boire, sous-entendant par la même occasion qu'elle voulait que je lui apporte à boire. Elle avait l'air de croire que prendre possession de mon lit lui octroyait le droit de demander quelque chose. Et bien ce n'était pas le cas. Oui, j'avais à boire, mais pas de l'eau, je n'avais que des boissons énergétiques, et encore, je n'étais pas sûr qu'il m'en reste. Le problème avec ces boissons, c'était que comme le nom l'indiquait, elles servaient à fournir de l'énergie: c'était des boissons faites pour les sportifs comme moi. Quoiqu'il en soit, je me levai de ma chaise et m'avançai droit vers Ashley - qui venait d'ailleurs de rehausser ses cuisses, m'offrant ainsi une vision assez agréable - sans dire un mot. Je posai un genou sur mon lit et tendis ma main pour attraper la sienne, mon visage restait aussi inexpressif que possible. D'un geste rapide, je la tirai vers moi et me levai du lit dans le même temps, ainsi nous nous retrouvions tous deux debout en dehors du lit. Je me baissai alors et plaçai un bras derrière ses genoux, et en me relevant, je me retrouvai avec Ashley sur mon épaule droite, ses jambes pendaient devant moi tandis que son visage à elle devait avoir une vue directe sur mon dos !Je posai "délibérément" ma main sur ses fesses et m'avançai alors vers la porte de ma chambre tout en lui répondant:

"Oui, j'ai à boire, mais je n'ai pas d'eau, donc... - je la reposai sur le sol juste devant ma porte, et retournai m'asseoir sur la chaise de mon bureau - si tu veux boire, tu as le choix entre sortir de ma chambre pour trouver de l'eau et en profiter pour ne pas revenir, ou alors j'ai des boissons énergétiques ici, mais rien d'autre. Par contre..."

Je ne terminai pas ma phrase maintenant, je devais d'abord vérifier ce que j'avais. Ainsi, j'ouvris mon tiroir à boissons et découvris qu'il ne m'en restait plus qu'une. Une seule et unique boisson et le seul truc à boire que j'avais dans ma chambre. Je pris la bouteille dans ma main et l'agitai en l'air pour montrer à la pom pom girl que j'avais quelque chose à boire si elle le désirait. Cependant, comme je l'avais sous-entendu, elle n'y aurait pas droit comme ça, il allait falloir qu'elle paye pour pouvoir s'hydrater. Ce n'était pas très sympa de ma part, mais ce serait comme ça, au moins elle comprendrait qu'elle ne pouvait pas se permettre d'exiger ce qu'elle voulait chez moi, ou plutôt dans ma chambre, et encore moins faire tout ce qu'elle voulait sans en subir les conséquences. Je tendis mon doigt vers les cendres de cigarette qu'elle avait laissé tombées sur le sol de ma chambre, et lançai ensuite un paquet de mouchoirs par terre juste à côté. Même une blonde comme elle pouvait comprendre ce que je voulais en faisant cela, elle était peut-être brune maintenant, mais quand je l'avais connu elle était belle et bien blonde. Tournant de nouveau mon regard vers elle, je repris ma phrase avec un ton qui se voulait très clair:

"... si tu veux boire dans ma chambre, tu vas devoir nettoyer ce que tu as laissé tomber volontairement à moins que t'aies un autre échange à me proposer... Après, si t'as pas vraiment envie de boire, c'est toi qui voit, moi je ne me gênerais pas en tout cas."

A la fin de ma phrase, j'ouvris la bouteille et en bus une très longue gorgée. Plus elle mettrait de temps à se décider et moins il en resterait dans la bouteille, si elle essayait de me la prendre de force, elle se retrouverait à lutter contre un boxeur qui avait pratiquement 9 ans d'expérience. D'ailleurs, si elle faisait mine de m'attaquer, je n'hésiterais pas à la balancer par la fenêtre, et elle devait le savoir. Si elle avait moins soif que je le pensais, ce serait tant mieux pour elle, mais dans tous les cas, elle devrait nettoyer ses bêtises si elle voulait quelque chose dans ma chambre. C'était pas une porcherie ici, il y avait un minimum de règles à respecter. Déjà qu'elle m'enfermait dans ma propre chambre, j'allais pas me laisser faire et jouer les gentils toutous avec elle. Je n'étais pas à son service et je ne désirais rien d'elle. Les secondes s'écoulaient, et je bus une nouvelle gorgée de ma boisson, qui m'aidait au passage à me réveiller. Il ne restait bientôt plus que la moitié. Me laissant un peu aller, je me retrouvais assis d'une manière totalement différente, j'avais la tête penchée vers l'arrière mais juste un peu, mes jambes étaient quelque peu écartées, mes bras étaient nonchalamment posés sur les accoudoirs. Bref, j'étais parfaitement détendu et tenais fermement la boisson dans ma main. Je lui parlai à nouveau avec un ton plus détendu qu'avant également:

"Je suis prêt à écouter tes questions. Qu'est-ce que tu veux vraiment savoir ?"
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MessageSujet: Re: Visite royale   Visite royale EmptyDim 12 Juin 2011 - 18:04

Elle l’avait comprit. Il ne risquait pas de changer de comportement. La belle s'abstiendra de prêter attention à une conduite si asociale. Après tout elle n'était pas venu boire le thé, il était encore trop tôt pour la cérémonie du thé. Aujourd'hui elle avait fait son déplacement dans l'unique but de se divertir. Et elle s'amusait bien. Le plus important était là.
Après, qu'il soit content ou contrarié ça n'était pas ses affaires à elle. Bien que l'attitude de Shiro était parfaitement compréhensive. Se retrouver coincer à son insu avec une personne qu'il n'apprécie plus - triste sort.
Il lui proposa gentiment de déguerpir. N'avait-il pas encore comprit. Elle venait de lui expliquer clairement qu'elle partirait quand elle en aura l'envie. C'est à dire quand la brune se sera lassée de son manège.
Elle l'écouta. Le laissant bavasser sans sincèrement l'écouter. Son lit était confortable. Certes ce n'est pas un king size assortit de draps de soie, mais elle avait connu pire comme couchette de garçon.
L'image du garçon en train de se vêtir la fit ricaner. Pourquoi s'habiller, il était mal à l'aise d'être sexy devant une fille? Aucune idée. Enfin le pantalon masqua la partie des jambes cependant elle avait toujours cette superbe vue sur son torse. Qu'elle regardait sans s'en lasser. Etait-ce peut être le divertissement qu'elle était venu chercher...

- Hahahaha! Tu es pudique maintenant? Ou as-tu simplement peur d'être tenté?

C'est qu'elle aimait le titiller. Rien de méchant, elle s'amusait, gentiment […]
Elle était mignonne.

Il osa lui répondre en anglais. Quel honneur. Bien que ce qu'il avait prononcé ne l'enchanta guère.
Elle déçue par lui. Effectivement c'était le cas. Pas au point d'être sa plus grosse déception, loin de là. Mais ça demeurait une désillusion parmi tant d'autres.
Elle ne changerait pas son mode de vie pour ça. Il était juste une ancienne conquête. Classé dans son tableau de chasse avec tous les précédents prétendant ayant succombés.
Apparemment lui aussi aurait subit un désenchantement quand il apprit à connaitre qui était vraiment Ashley. Ce ne l'atteignait pas, elle était habituée maintenant. Elle eut bien plus de mal à comprendre la fin de sa phrase. Elle. Se regarder dans une glace?! C'est une chose qu'elle a l'habitude de pratiqué quasiment tous les jours comme toutes filles coquettes. Et elle n'a jamais rien vécu ou ressenti de particulier en se regardant - mis à part se sentir charmante.
Elle ne broncha pas à cette réplique assez étrange, qu'elle ne sut comprendre à son sens propre.
Levant les yeux au plafond, songeant qu'il s'agissait d'un pic supplémentaire à son encontre. Vu l'atmosphère tendu qui résignait c'était surement le cas. Elle n'avait rien à ajouter à ça. En tout cas elle ne pouvait rien former de bien constructif. Mis à pars une autre attaque en guise de représailles. Mais dans le cadre de sa visite elle jugea ça futile. Il ne servait en rien d'envenimer davantage la situation, le dialogue risquerait d'être interrompu net. Et son jeu tomberait à l'eau. Dans son élan d'intelligence elle n'en tenu pas compte, elle lui renverra sa haine une autre fois.

Enfin! Il se décida à attraper la main tendue de la belle et lui proposa un coup à boire. Elle n'y croyait plus. Finalement il n'était peut-être pas si puéril.
Il aurait de son gré décidé de former une discussion et de partager ses vivres! Ca avait été si simple, elle ne pensait pas qu'il cèderait si facilement. La fierté de la belle fût rapidement retombée. En une fraction de seconde elle se retrouva ballotée, tel un objet sans valeur.
Elle affichait une moue déconfite. Finalement il était plus borné qu'elle ne le pensait. Mais bon ce n'était que le début de la partie et s’il pensait qu'il venait de marquer un point; Ce n'était malheureusement pas le cas.
Elle s'était préparée à ce qu'il ne lâche pas rapidement sa garde. Elle était patiente, elle le cuisinera à point. Comme la plupart des garçons, il était bien plus coriace que les jeunes filles qu'elle tyrannisait. Sauf exception. Le genre d’homme si crédule qu’il ne pense qu’à pardonner la belle à chacun de ses faux pas. Dans l’unique but d’obtenir son corps.
Le point positif à Keimoo c’est que les garçons ne la drague pas pour sa fortune. La plupart des étudiants sont issus de milieux bourgeois. C’est une chose qu’elle appréciait même si le fait donner son argent ne dérangeait pas. Le simple fait qu’on profite d’elle l’insupportait.
Rapidement une lueur d’espoir réapparue. Il lui laissait le choix de manière assez crue et prononcée de foutre le camp pour prendre à boire ailleurs. Ou, partager une boisson énergétique en sa compagnie. Ce fût une avancée, il laissa à la brune le choix de partir ou rester.
Efforts à féliciter.
Trifouillant dans son tiroir sans même achever sa phrase. Qui laissait supposer une contrepartie imposée. Il en sortit une unique canette.
Était-il en train de la narguer?!
Tout de même pas, espérait-elle.
Puis, calmement il lui fit un petit chantage. Si elle veut boire elle devait nettoyer!
Avait-il bien regardé Ashley, la pensait-il sincèrement capable de faire un effort. C’était simple à comprendre, il y a certains mots que la brune n’a pas habitude d’usage. En schéma, dans sa tête ça donne : Nettoyer-> Quèsaco?
C’est une notion qu’elle ne pratiquera que très rarement dans sa longue vie à venir. Pourtant ça ne l’aurait pas dérangé de nettoyer. Elle était irrespectueuse, mais possédait ses limites, elle aurait nettoyé les cendres. Elle avait fait ça pour le réveiller de manière virile.
Cependant maintenant qu’il tentait de la faire chanter elle rechignait à nettoyer. C’était le genre de négociation qu’elle détestait. Trouvant ça trop facile. Elle le regarda. Si elle devait y laisser une contrepartie, alors lui aussi. Personne ne la manipule.

- Nettoyer, moi. Je n’ai pas habitude de m’abandonner à ce genre d’activité mais pourquoi pas.
En retour tu prendras place à côté de moi sur le lit jusqu’à la fin de ma visite si je nettoie.
À mon tour. Je te laisse le choix.


Petit retournement de situation. Ce n’était pas un grand service qu’elle demandait. Plus elle est proche de lui, plus elle se divertit.
De sa petite pochette, elle sortit un miroir, vérifiant que la brute ne l’avait pas décoiffée en la soulevant. Elle jeta par-dessus sa glace miniature un regard malicieux au garçon.

- Je me suis regardée et je me trouve jolie. Je ne comprends pas le sens de ta phrase de tout à l’heure. Que devrais-je comprendre en me regardant?

Elle avait très bien comprit ce qu’il insinuait plus tôt dans le dialogue. Cependant elle n’eut jamais honte à se regarder dans une glace, elle assume parfaitement ce qu’elle est. Cette perversion qu’elle utilise pour arriver à ses fins. C’était une stratège des temps modernes.
Elle trouvait plus drôle de faire mine de ne pas comprendre.
Il allait la croire crédule et c’est ce qu’elle veut. L’héritière se fait passer pour une cruche afin que les hommes la croient facilement manipulable.
Elle expira un bon coup, se redressant du lit et s’extirpant du matelas vers la fenêtre. Il lui fallait une nouvelle cigarette pour faire sa tâche ménagère. Elle sortit le nécessaire de sa poche l’alluma pour commencée à fumer. Elle le regarda avec un petit sourire. Que cela voulait-il dire?

- Vois-tu je commence à m’adapter à ton monde. Je fume par la fenêtre.

Puis elle reprit tranquillement sa cigarette en main et continua de noircir ses poumons. Elle n’accordait aucun répit à son pauvre corps. Tabac, drogues, alcools, son état finira par se dégrader honteusement. Félicitons tout de même le fait qu’elle ait réduit sa consommation de drogues. Le mieux serait d’arrêter tout simplement. Mais l’addiction est si puissante que c’est un long combat qui s’annonce.
La belle préférait ne pas s’attarder sur ses problèmes de dépendance. Pensant que ça s’arrangera avec le temps.
Elle regarda la cours. Le visage froid du garçon ne l’intéressait pas. Pourtant elle devait lui répondre il lui avait posé une question. La courtoisie dans les relations humaines est importante. Et elle avait également envie de savoirs plusieurs choses. Elle adorait les ragots de couloirs. Il pourrait bien lui dévoiler quelques anecdotes intéressantes. Mais aborder des sujets plus poussés dès lors s’avérait impossible – elle risquait de se faire rembarrer.
Soit! Ca attendra pour les ragots.

- Tout d’abord j’aimerais savoir ce que tu es devenu après tant de temps. Apparemment il t’est arrivé quelques mésaventures. Je vois de récentes cicatrices que tu ne portais pas quand je te connaissais.
Que s’est-il passé?


Cigarette fumée jusqu’à la moelle elle jeta le mégot par la fenêtre. Soufflant les restes de la fumée par le même endroit. Puis elle reprit place sur le lit du garçon. Attendant qu’il lui fournisse une balayette et une pelle ainsi que sa réponse.

- Aurais-tu des gants aussi s’il te plait.
Je te rappelle que je nettoie si tu t’engages à venir à côté de moi avec le reste de la boisson.


Très soigneuse elle préfère éviter de se salir les mains pour quelques petites cendres.
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MessageSujet: Re: Visite royale   Visite royale EmptyJeu 30 Juin 2011 - 14:38

J'avais décidé de jouer la carte du chantage avec elle, je me disais que plus que les menaces ne marchaient pas, ce que je pouvais assez facilement comprendre, je pourrais l'avoir de cette manière. En effet, je lui avais proposé de nettoyer en échange de la boisson que j'avais en main et que je buvais petit à petit en attendant qu'elle me donne sa réponse. Autant dire que j'étais prêt à la finir d'un trait si elle refusait ma proposition, elle n'aurait donc plus qu'à sortir si elle désirait boire plus que tout. Ce n'était pas de ma faute si elle avait la gorge sèche à force de fumer, et encore moins ma faute si elle ne pouvait pas boire. C'était la sienne et uniquement la sienne. Elle aurait dû prévoir de quoi s'hydrater lorsqu'elle avait préparé son embuscade: c'était bien fait pour elle. Maintenant, elle pouvait descendre de son piédestal, non ? Son bien-être, ou plutôt l'un de ses besoins, dépendait de moi, en clair, j'avais l'avantage pour le moment... du moins, c'est ce que je pensais. Et oui, avoir l'avantage avait une toute autre définition lorsqu'on faisait face à cette manipulatrice, enfin, à cette séductrice hors paire qui avait réussi à piéger bien plus d'hommes qu'il n'y en avait dans cet Académie !! Était-ce exagéré ? Possible, mais ce n'était pas sûr. Quoiqu'il en soit, Ashley semblait être de celles qui dominaient les situations même quand on pensait que ce n'était absolument pas le cas. En gros, je ne devais pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Elle ne se laisserait pas faire aussi facile et me livrerait une lutte acharnée pour obtenir ce qu'elle désirait réellement en me coinçant dans ma propre chambre, elle allait tout faire pour gagner et je devais garder les idées claires si je voulais être meilleur qu'elle. Pour l'instant en tout cas, je considérais que je menais la danse...

Elle m'apprit, bien que tout le monde le savait déjà, qu'il n'était pas dans ses habitudes de nettoyer, mais qu'elle n'était pas contre ma proposition. Cependant, elle exigeait quelque chose en retour. Décidément, elle ne perdait pas le nord celle-là !! Elle n'était donc pas du genre à nettoyer ses propres bêtises, à réparer ses erreurs ? Ou même à prendre ses responsabilités ? Après tout, elle avait déposé volontairement ces cendres sur mon sol, avait-elle pensé que je laisserais couler et que je nettoierais comme si j'avais que ça à faire ? Il n'aurait plus manqué que ça tiens !! Que je cède. Elle nettoierait, ce n'était qu'une question de temps, ça, elle pouvait en être sûre, elle n'aurait pas ce qu'elle cherchait si elle ne faisait pas ça. Je mettais montrer très clair là-dessus, et si elle pensait qu'elle pourrait me faire changer d'avis avec son physique avantageux et sa robe si décolletée qu'elle était carrément inutile sur elle, elle se trompait lourdement. Dans le fond, elle n'avait pas tort par contre, si j'avais enfilé mon jean, c'était pour me munir d'une protection supplémentaire face à ses jeux de séduction qui avaient marché il y avait 2 ans de cela. Non pas que je sois du genre à craquer pour un décolleté plus plongeant que la normale, mais bon, j'avais changé de façon de penser suite au nouvel an, et maintenant, j'étais du genre à enchaîner les relations sans lendemain. Je profitais pleinement de ma jeunesse et je n'étais pas près de m'arrêter de si tôt, j'en avais fini avec les relations sérieuses, ce n'était plus du tout ce que je recherchais actuellement. Néanmoins, ce n'était pas pour autant que j'avais envie de faire n'importe quoi avec elle, pas si je pouvais l'éviter en tout cas. Il manquerait plus qu'elle ressorte de cette pièce avec un sourire aux lèvres... Non sérieusement, mon but, c'était de la soûler suffisamment pour qu'elle s'en aille ou alors, de lui donner les infos qu'elle était venue chercher en m'enfermant dans ma chambre afin qu'elle parte après.

En échange du nettoyage des cendres qu'elle avait laissé par terre, elle désirait que je m'installe dans le lit avec elle. J'y réfléchis un moment, et alors que j'y pensais, je me rendis compte d'une chose qui me choqua. Depuis quand je rechignais à m'installer dans "mon" lit avec une belle jeune femme ? Bah oui, Ashley était vraiment belle, il faudrait être idiot pour ne pas s'en rendre compte !! Enfin bref, là n'était pas la question. Je me demandais franchement ce qui m'arrivait. Franchement, avoir peur de me coucher sur mon propre lit, c'était du grand n'importe quoi !! Il manquerait plus que j'aie peur d'elle en plus. Elle allait finir par se croire irrésistible à force, mieux valait que je la fasse redescendre sur terre, et très vite ! Avant de lui répondre, je la vis sortir un miroir et se regarder dedans. Sur le coup, je me demandais si elle ne faisait pas ce que je lui avais dit de faire pour qu'elle comprenne ce qui n'allait pas chez elle... On n'allait quand même pas me dire qu'elle n'avait pas compris le sens de ma phrase. Ce serait là aussi du n'importe quoi. Surtout que ma remarque n'était pas à prendre au sens propre, mais au sens figuré. Ce que j'avais voulu dire, c'était que je l'avais évité, tout simplement parce que je n'appréciais pas les filles dans son genre, les séductrices, manipulatrices qui ne pensaient à rien d'autre qu'à obtenir ce qu'elles désiraient, et ce, sans prendre en compte ce que pouvaient ressentir les personnes qu'elles piégeaient et jetaient comme une cannette de soda qu'elles auraient bu puis balancé à la poubelle !! En gros, j'évitais les croqueuses d'hommes, car l'une d'elles - celle qui se trouvait justement dans ma chambre - avait brisé ma fierté. Cela avait été la première, mais j'avais juré que c'était également la dernière fois.

"Laisse tomber. Faut croire que malgré cette couleur, t'es toujours blonde dans le fond..."

Oui, j'étais toujours de mauvaise humeur, et ce n'était pas près de changer sachant qu'elle me retenait dans ma chambre contre mon gré !! Et puis, il y avait aussi le fait qu'elle m'avait réveillé alors que je dormais tranquillement... On n'avait pas idée de réveiller les gens comme ça pour leur annoncer qu'ils venaient d'être kidnappés !! Pourtant, c'était ce qu'elle avait fait, et maintenant, elle commençait à prendre ses aises: elle profitait de mon lit, fumait, me demandait de l'eau, etc... Il ne manquerait plus qu'elle exige que je lui fasse les ongles et là, elle pouvait être sûre que je la balancerai par la fenêtre !!!
Ashley se leva alors du lit pour aller fumer une nouvelle cigarette, c'était la troisième ou la quatrième qu'elle fumait depuis qu'elle était arrivée ici ? Elle était si dépendante que ça à la nicotine ou elle emplissait l'air de ma chambre de fumée uniquement pour m'énerver ? Que ce soit la première ou la seconde réponse, ça m'embêtait dans tous les cas. Tout le monde savait que je supportais pas l'odeur de la cigarette et encore moins la fumée que produisait celle-ci. Lui avais-je dit lorsqu'on était sorti tous les deux ? Je ne m'en souvenais même plus. Il fallait dire aussi que j'avais fait en sorte d'oublier tout ce que j'avais fait avec elle cette journée-là, même si certains détails étaient particulièrement difficile à effacer, et j'étais certain que la majeure partie de ces conquêtes me comprenaient... autrement, elle n'aurait pas autant de succès auprès d'eux, et elle ne piègerait plus personne.

J'avais décidé de changer de méthode pour écourter la visite de celle qui se prenait pour une Reine, et pour cela, je lui annonçai que j'étais prêt à écouter ses véritables questions et pas des interrogations qui ne mèneraient à rien et qui m'énerveraient plus qu'autre chose. Avant de me répondre et donc de poser ses questions, elle sembla réfléchir à propos de quelque chose, et bien entendu, puisque je ne lisais pas dans les pensées, je n'avais aucune idée de ce sur quoi portait sa réflexion. En tout cas, j'écoutais ce qu'elle avait à me dire. Elle voulait savoir ce que j'étais devenu ces deux dernières années, et précisa en parlant de la cicatrice que j'avais au-dessus de l'oeil gauche et du pansement sur mon nez. Elle voulait donc savoir ce qu'il s'était passé, ce qui m'était arrivé. Je pourrais lui mentir, dire que je m'étais cogné contre le coin de mon bureau, mais bon, je doutais qu'elle me croirait et étant elle-même une bonne menteuse, elle percevrait sans aucun doute que je lui racontais n'importe quoi. Elle était retournée sur mon lit, tandis que je m'étais redressé sur ma chaise, près à me lever, fort heureusement, elle avait balancé sa cigarette par la fenêtre après l'avoir terminé. Je me levai alors de ma chaise et me dirigeai vers la porte d'entrée pour y prendre de quoi retirer les cendres de mon sol, je revins ensuite vers mon bureau alors qu'elle me demandait des gants. Tant qu'elle nettoyait, je n'y voyais pas d'inconvénients, je posai la pelle sur le sol ainsi qu'un truc qu'on appelait une balayette, très utile pour retirer les miettes du sol ou encore les morceaux de chips qu'on avait laissé tomber, puis je sortis des gants d'un tiroir et les lui lançai, j'espérai que ça lui irait parce que j'avais pas de gants incrustés de diamants...

"T'inquiètes, j'ai pas oublié, et j'accepte le marché. Par contre, je te demanderai d'arrêter de fumer dans ma chambre, même par la fenêtre. Tu as suffisamment fumé comme ça, en plus je supporte pas l'odeur et encore moins la fumée... - je m'accroupis devant elle et la regardai droit dans les yeux sans avoir l'air menaçant, mais j'arborais une expression qui se voulait convaincante. - Sérieusement, arrêtes de fumer ici... s'il te plait."

Woaw !! J'avais sorti un mot de politesse !! Je m'attendais presque à apercevoir des feux d'artifice jaillir et exploser dans le ciel pour me féliciter !! Enfin bref, il y avait des moments comme ça où un simple mot pouvait persuader quelqu'un d'accepter quelque chose. Elle était peut-être dépendante, mais elle avait dû faire le plein depuis qu'elle était ici, non ? En plus, il y avait forcément des moments où elle ne fumait pas, non ? Après, il y avait le fait que la voir fumer m'irritait beaucoup, et donc, si elle voulait que je coopère plus que je ne l'avais fait jusqu'à maintenant, autant qu'elle fasse en sorte d'améliorer mon humeur, non ? Je me relevais juste après, j'avais toujours la boisson à moitié remplie dans la main, et je m'installai à côté d'elle sur mon lit. Au départ, j'étais assis, mais très vite, je me laissais aller et m'allongeai sur le dos, les yeux rivés sur le plafond. Je me remémorais l'épisode où j'avais fini avec ces deux blessures qui ne s'étaient jamais totalement résorbées... Vu que j'étais pieds nus, je me dis que je pouvais m'allonger un peu plus confortablement, et donc, je me déplaçai sur mon lit afin d'avoir tout mon corps sur celui-ci. Bras croisés derrière la tête, confortablement posé sur l'un de mes coussins, je regardais Ashley qui ne s'était pas encore levé pour nettoyer. Il était clair que je me sentais bien plus à l'aise sur mon lit, et donc, j'eus envi de m'amuser un peu moi aussi. Dans le meilleur des cas, j'obtiendrais la réaction que j'attendais, dans le pire des cas, elle agirait comme je le désirais inconsciemment. Mais dans tous les cas, j'obtiendrais quelque chose.

"Bon voilà, j'ai rempli ma part du contrat. A toi maintenant ! - je lui donnai un petit coup de pied sur les fesses pour la pousser à se lever, et oui, j'avais adopté une nouvelle attitude qui ne lui déplairait sans doute pas. - J'ai toujours rêvé de voir a hot girl nettoyer dans ma chambre !! Au fait, dans le cas où les gants ne suffiraient pas, tu peux retirer ta robe si tu ne veux pas la salir..."

Le compliment, c'était un bonus on allait dire. Après tout, si elle nettoyait, alors que ce n'était absolument pas dans ses habitudes, il fallait bien l'encourager un petit peu, non ? Surtout qu'elle savait que je disais la vérité et que je pensais vraiment ce que je disais. Et puis, ce genre de terme était plus explicite en anglais qu'en japonais. Après, je me demandais comment elle réagirait à la suite. Personnellement, ne lui ayant pas parlé depuis 2 années entières, je ne pouvais rien prévoir du tout. Avec un peu de chance, elle se sentirait vexée, s'énerverait et quitterait ma chambre en me laissant enfin tranquille. Ou alors, toujours avec un peu de chance, elle m'écouterait et j'aurais alors la chance d'assister à un strip-nettoyage, chose à laquelle je n'avais encore jamais assisté bien entendu. Décidément, j'avais bien fait de prendre de nouvelles résolutions, j'étais bien plus à l'aise avec ce genre de choses, je ne m'occupais plus trop de ce que je disais, je sortais plus souvent des phrases comme elles me venaient sans trop penser à leurs conséquences. Bref, j'étais bien plus libéré qu'avant !! Tranquillement posé dans mon lit, je tenais fermement la boisson énergétique dans ma main, attendant patiemment la suite des évènements, tout en préparant ma réponse à la question qu'elle m'avait posé. Celle-ci allait être plutôt longue, même si tout dépendait d'elle, voulait-elle un récit détaillé ou résumé ? Elle devait avoir beaucoup de questions, je pensais donc que la version résumée serait la meilleure solution.

"Hmm, j'ai ces cicatrices depuis fin décembre. Un mec, qui se prenait pour une racaille, voulait me prendre mon argent. Il a pensé que son couteau suffirait à m'effrayer et me forcerait à lui donner tout ce que j'avais. Malheureusement pour lui, je me suis pas laissé faire et j'ai fini avec ces deux cicatrices... - je me demandais alors si elle s'intéressait vraiment à ce qui m'était arrivé ou si elle se foutait juste de moi. - J'ai conservé mon argent, mais je lui ai offert un petit séjour à l'hôpital. Je me souviens plus du nombre de dents qu'il a perdu mais bon, il m'avait vraiment énervé avec son couteau. Donc voilà. Tu veux savoir autre chose ?"

Maintenant elle savait ce qui m'était arrivé. Je me doutais que ça ne lui suffirait pas, mais bon, je n'avais pas l'intention d'en dire plus qu'elle ne le demandait. Je n'étais pas du genre à déballer ma vie comme ça et tout le monde le savait ça. Néanmoins, je n'étais plus du tout énervé actuellement. Et à condition qu'elle ne fasse rien d'autre susceptible de m'irriter, il semblait que nous étions sur le point d'avoir la conversation qu'elle cherchait au départ, en supposant bien sûr qu'elle n'était là que pour discuter. D'ailleurs, j'avais pas abandonné l'idée, je doutais fortement qu'elle ne soit là que parce qu'elle ne m'avait pas vu ces deux dernières années. Personne ne pouvait lui manquer à elle vu qu'elle rencontrait de nouvelles personnes tous les jours. En clair, elle ne devait jamais s'ennuyer, et donc, il n'était pas étonnant que j'aie de sérieux doutes sur les raisons de sa venue. Cherchant à savoir ce qu'elle désirait réellement, je devais réfléchir à un plan pour lui faire cracher le morceau. Une question directe ne servirait à rien, elle l'éviterait en me sortant un mensonge avant de m'accuser de tout et de n'importe quoi. Je choisis donc de l'interroger de manière plus subtile, cherchant à croiser son regard, je levai mes yeux vers elle et dis:

"Hmm... Cette robe m'a l'air vraiment très chère, je me trompe ? Rassure-moi, tu l'avais déjà porté avant, hein !? Tu ne l'as quand même pas acheté rien que pour moi..."

Avec sa réponse, je pourrais en savoir plus. Comment cela se faisait ? Très simple. J'avais ma propre façon de pensée et avant de pouvoir trouver ce que je cherchais, il me fallait une véritable réponse à ces questions, qui en dirait très long sur ses réelles intentions en venant s'enfermer avec moi dans ma chambre !
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MessageSujet: Re: Visite royale   Visite royale EmptyMar 13 Sep 2011 - 17:18

La brune ne pouvait qu’apprécier son court séjour. Certes l'accueil n'est pas des plus commodes. D'un autre côté elle détient entre ses mains expertes un homme bâtit de muscles généreux. Elle l'asticotait à sa guise n'ayant crainte de représailles. Elle jouait finement; L'air de rien, son plan prenait forme sans que Shiro n'en ait l'ombre d'un doute.
Quant au garçon, il ripostait avec hargne aux pics de la brune. Enfin, il en fallait bien plus pour déstabiliser la belle héritière, habitué aux critiques et aux menaces elle jugeait ça comme futile et savait ne pas en tenir compte. Un excès de confiance qu'elle assume fièrement.
Et à cette guéguerre d'étudiants Ashley était bien plus expérimenté que Shiro - ce qui traduit son enthousiasme à se quereller. Contrer chaque remarque du garçon était comme jouer au tennis ou au pingpong. A la différence que les joueurs ne se renvoient pas une balle mais des médisances bien pimentées.
La remarque sur sa blondeur la fit ricaner intérieurement. La pensait-il cruche à ce point! Malheureusement pour lui il connaissait mal son adversaire. Maitresse de la manipulation et de la perfidie elle demeurait une fine stratège ; Au delà de ce que pouvait laisser paraitre les apparences.
Un monstre dans un corps de poupée...
Ne considérant pas nécessaire de répondre à sa remarque, elle laissa passer la chose. Petit silence pour manifester son désintéressement.

- Connais-tu un proverbe énonçant que les apparences sont parfois trompeuses?

Elle tenait juste à préciser qu’il n’avait pas besoin de la confondre dans ces groupes d’étudiantes plus naïves les unes que les autres. Elle savait parfaitement ce qu’elle faisait et tenait à lui prouver.

- Je vais te faire une confidence. Sans chercher à vanter mon mérite, prend ce que je te dis comme une information me concernant.
Je ne me lance jamais dans quelque chose tête baissé et quand je me lance dans mes projets en général je maitrise la situation de A jusqu’à Z.


Peut-être la prendrait-il au sérieux, car elle l’était bel et bien. Au moins elle lui donne des indices pour que le jeu n’en soit que meilleur.
Elle commença à se redresser du lit quand elle eut envie de fumer une nouvelle cigarette. Bien vite stoppé par le jeune homme qui vint lui faire son annonce courtoise concernant les règles de bienséances dans sa chambre. En demandant poliment il ne pouvait avoir que ce qu’il voulait. Soit, son envie de nicotine attendra un peu.

- C’est demandé si gentiment que je ne peux refuser… Haha, brave garçon.

A force de persévérance il aura finit par la rejoindre sur son lit. Première étape franchie. Avec le droit sur la boisson, même si ce n’étais pas de l’alcool elle se contentera de ce qu’il lui donnera.
Elle entrait dans une courte période d’euphorie, sourire figé, yeux perdus dans l’horizon – la satisfaction d’une victoire. En oubliant même la contrepartie qu’elle s’était engagée à rendre auprès de Shiro.
Lui il n’avait pas oublié. Ce fut pied au derrière qu’il l’envoya à sa tache. Sa petite remarque la fit bien rire. Et ne pouvant jouer qu’à moitié elle se devait de provoquer le male.

- Si c’est ce que tu veux, tes désirs sont des ordres, haha. Profites-en car ça sera vite nettoyé.

Elle lui demanda de descendre sa fermeture éclaire placée au dos de la tenue. Se redressant de nouveau elle ôta sa robe au prix exorbitant pour dévoiler son corps habillé de sous vêtements tout aussi sexy que la robe. Bustier transparent au niveau du ventre, string dentelé avec de beaux, bas résilles.
Elle n'eut aucune gêne à se dévêtir. Il se connaissait bien plus intimement que ça, elle n'allait pas chipoter pour être en sous-vêtements.
En tenue pour s’exécuter elle commença à se charger de sa tâche, s’accroupissant sur ses talons elle balaya les cendres.
Le tout ramassé elle se pavana avec charme vers la fenêtre vider les cendres dehors. Le travail terminé elle reprit place sur le lit.

- J’espère que ce spectacle ta plu. Car des soubrettes aussi pulpeuses et jolies que moi tu n’en reverras peut-être jamais.

S’emparant de sa tenue elle se rhabilla assisté du garçon pour la fermeture au dos. Il avait eut le droit à quelques instant de plaisir elle dut donc y mettre un terme. D’où le proverbe toutes les bonnes choses ont une fin […]
Allongé à côté de Shiro la brune écoutait ce qu’il avait à lui raconter concernant son récent accident. Ou plutôt sa mésaventure.
Elle écouta avec enthousiasme. Tout ce qui sortait de la bouche de son hôte l’intéressait. Tel le récit d’un film d’action. Son opinion sur le garçon ne changera pas, sa témérité et sa force enchanteront éternellement l’héritière.
En somme il représentait l’homme qu’il lui fallait. L’unique bémol était leur centre d’intérêts qui divergeront toujours. Elle-même le savait qu’elle ne pourrait jamais faire de lui son roi. Ils sont incompatibles et il est mieux pour chacun de se contenter de ce qu’ils peuvent partager.
A la fin malgré la requête la belle n’avait rien à ajouter. Même pas une petite méchanceté. Elle était admirative qu’il se soit sortit d’un évènement aussi dangereux.
Elle se rehaussa à la taille de Shiro pour lui déposer un baiser sur le front suivit d’une brève phrase.

- Félicitations pour ta victoire.

Célébrant tout ce qui peut être fêté elle aurait bien aimé le faire suite à cette nouvelle quelque peu déstabilisante. N’étant malheureusement pas sur son territoire elle ne pouvait honorer une bouteille de champagne.
Cette manie qu’elle avait de boire du champagne à chaque occasion était un signe distinctif de son amour pour l’alcool – entre autre elle utilisait cette boisson pour aller de l’avant en commémorant dignement tout évènement marquant.
La discussion en arriva sur la robe au prix exorbitant qu’affichait la belle brune. Elle n’avait pas manquée de taper à l’œil du male. Des vêtements chers c’était toutes les semaines qu’elle s’en prenaient. Elle n’était pas gênée d’avoir mit autant d’argent pour ce tissu précieux – surtout qu’elle pourra de nouveau l’utiliser pour d’autres occasions.
Le garçon lui semblait atterrer que la belle ait acheté cette robe pour lui rendre visite.
Il la connaissait mal.

- Je ne dirais pas qu’elle est chère mais plutôt qu’elle vaut son prix.
Désolée de te décevoir mais j’ai bien acheté la robe pour venir te voir mon chou.


Elle tirait un petit sourire mesquin. Amusée par la réaction du garçon.
Ashley se tenait proche du garçon, ils étaient allongés et un semblant de discussion se formait. Signe que la tension du premier contact glacial tendait à s’améliorer.
Se redressant en position assise elle jeta son regard bleu sur son camarade.

- Mon corps est-il toujours aussi beau?

L’opinion qu’on pouvait porter lui était utile. Tenant compte de toutes critiques constructives pouvant l’amené à l’amélioration à sa perfection.
Elle s’entretenait avec beaucoup d’attention. Crèmes de corps, de main, de visage soin capillaires.
Il était bien dommage qu’elle se détruise seule avec sa consommation surdimensionnée de substance. Ici résidait le paradoxe de sa personne.
Quoiqu’il en soit, elle attendait l’avis de Shiro sur la question.
Elle scrutait la chambre dans l’attente de sa réponse. Pour une chambre de garçon c’était agréablement bien entretenu. Elle comprenait mieux son acharnement à la conserver en l’état. La concernant c’était une autre histoire, toutes ses affaires sont rangées et lavé par son major d’homme. Une des raison pour laquelle, elle avait du mal à comprendre le respect des lieux […]
Se mettant à l’aise elle se déchaussa et se glissa sous le drap que le garçon tenait quelques minutes plus tôt. Il faisait bien meilleur à l’intérieur du lit.
Elle blottit légèrement contre le garçon. Elle tenait tout son plan en tête, il ne lui restait plus qu’à voir la réaction du garçon. Ce n’était rien de trop intime mais suffisamment pour qu’il la renvoi à sa place.
Mais ne voulant pas lui laisser le temps de réfléchir elle enchaina avec une question personnelle.

- Maintenant quand nous arrivons à discuter un minimum. Je me demandais si tu avais une petite amie.
Je n’ai pas d’intention malsaine derrière la tête. C’est uniquement à titre d’information.


Posant sa tête sur son épaule musclée, elle tenait sont regard fixe. Regardant le fond de la pièce sans laisser échapper la moindre émotion. Elle voulait juste écouter les réponses à ses questions.
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Shiro Kuchiki
♦ Civil - Barman | Seiyu
♦ Civil - Barman | Seiyu
Shiro Kuchiki


Gémeaux Chèvre Age : 32
Adresse : 2 rue de la Chance (quartier Hiryuu)
Compteur 291

KMO
                                   :

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MessageSujet: Re: Visite royale   Visite royale EmptyMar 20 Sep 2011 - 21:28

Pour une raison évidente, Ashley n'avait toujours pas quitté ma chambre. Et oui, elle était du genre à ne pas écouter ce qu'on lui disait, elle n'écoutait ni les conseils, ne se fiant qu'à son propre instinct, ni les menaces, même si dans ce cas-ci, elle savait parfaitement qu'elle n'avait absolument rien à craindre. Comment le savait-elle ? Il était vrai que mis à part notre petite aventure 2 années plus tôt, nous ne nous étions jamais réellement retrouvés face à face puisque je l'évitais volontairement. Cependant, ça ne l'avait sans doute pas empêchée de récolter quelques informations sur moi et mes réticences par rapport à certaines choses. Parmi elles, mon incapacité à blesser volontairement la gente féminine, autant physiquement que mentalement. C'était sûrement mon plus gros défaut, car une partie de celle-ci ne se gênait absolument pas pour le faire. La plupart du temps bien sûr, c'était parce que je le méritais. En même temps, ce n'était pas parce que je refusais de les blesser volontairement que je ne le faisais pas sans le vouloir: j'étais un être humain comme tout le monde, je faisais donc des erreurs comme tout le monde. Quel genre d'erreurs ? Les plus simples en vérité, du genre blagues douteuses, batifolages alors que l'autre pensait que c'était du sérieux bien que je n'aie jamais précisé que c'était ce que je cherchais, ou encore manque de ponctualité - ce n'était pas de ma faute si j'arrivais tout le temps en retard non plus ! Bref, Ashley devait se douter que je ne la frapperais jamais, quant à mes remarques, je savais pertinemment qu'elles n'avaient aucun impact sur elle. A vrai dire, je les sortais juste pour évacuer ma mauvaise humeur.

Puisqu'elle n'arrêtait pas de raconter de bêtises et de réagir à tout ce que je disais comme si je le disais au sens propre, j'avais fini par lui sortir que malgré la nouvelle couleur de ses cheveux, il semblait qu'au fond, elle soit toujours blonde. Par blonde, je voulais dire stupide évidemment. Un stéréotype que tout le monde comprenait lorsqu'on se servait de cet adjectif comme ça. J'espérais que là en tout cas, elle ne rétorquerait pas avec une autre bêtise, parce que sinon, ce serait la goutte d'eau qui fait déborder le vase... Ma patience avait des limites, comme tout le monde, et mieux valait ne pas la dépasser surtout lorsqu'on s'enfermait avec moi, ou plutôt lorsqu'on m'enfermait contre mon gré et que le coupable décidait de rester coincé avec moi !! Elle pensait n'avoir rien à craindre de moi. Personnellement, je n'en serais pas aussi sûr. Dès lors qu'elle avait mis son plan en place, qui était de s'enfermer avec un lion - moi dans l'histoire - dans sa cage, elle avait quasiment signé son testament. Rien ne pouvait lui garantir à 100% que je ne lui ferais rien, ou qu'il n'y aurait pas de représailles de quelque manière que ce soit. Je n'étais peut-être pas du genre à répondre à la provocation, il y avait des choses qu'il valait quand même mieux éviter. Ainsi, qu'elle le veuille ou non, son futur se trouvait entre mes mains, je pouvais décider du sort que je lui réservais contrairement à ce qu'elle pensait. Pour moi, elle m'avait peut-être prise au dépourvu au départ en s'installant dans mon lit avec cette robe à tomber par terre, je m'étais plus ou moins remis et, petit à petit, je reprenais le contrôle de la situation. Le coup du ménage en échange de la boisson était un bon début, non ?

Après un silence, Ashley me demanda quelque chose. Elle voulait savoir si je connaissais le proverbe qui disait que les apparences étaient parfois trompeuses. En vérité, elle n'attendait aucune réponse de ma part, elle voulait juste me faire remarquer qu'elle se jouait de moi en racontant n'importe quoi. Dans le même temps, j'avais eu du mal à croire qu'elle puisse être aussi bête, autrement, elle ne m'aurait pas intéressé la première fois. Oui, les filles naïves et stupides n'avaient jamais été mon genre, j'attendais toujours un minimum de bon sens et une certaine perspicacité de mes éventuelles futures amantes. Et ça n'avait pas changé, j'avais beau avoir changé de style de vie et de mode de pensée, mes goûts de base restaient les mêmes, mis à part quand j'avais un coup dans le nez. Lorsque ça arrivait, je ne faisais jamais attention à ce sur quoi je sautais, ça pouvait être des mannequins comme ça pouvait être des laiderons...
Continuant sur sa lancée, elle ajouta qu'elle tenait à me donner une information la concernant. Elle m'apprit qu'elle n'était pas du genre impulsive, ou plutôt qu'elle réfléchissait toujours avant d'agir, et qu'elle ne faisait rien si elle n'était pas sûre de contrôler parfaitement la situation par la suite. Pff, elle n'avait rien trouvé de mieux pour tenter de m'impressionner, voire même de m'intimider ? Franchement, n'importe qui aurait pu le deviner ça qu'elle réfléchissait avant d'agir. Ce n'était pas sur un coup de tête qu'on décidait de s'enfermer dans la chambre d'une conquête vieille de près de 2ans !! En plus, si elle n'avait pas préparé son plan soigneusement, elle aurait pu tomber sur une chambre vide, ce qui aurait été très bête, voire même sur l'un de mes colocataires dans cette chambre. En gros, si elle n'avait pas pris soin de vérifier à l'avance que j'étais entré dans ma chambre la veille au soir et que j'y étais toujours ce matin, son plan aurait pu tomber à l'eau !

Ne prenant pas la peine de lui répondre, je l'interrompis au moment où elle se levait pour lui dire d'arrêter de fumer dans ma chambre. Non mais ! Elle n'était pas chez elle ici !! Et puis, si je la laissais faire ce qu'elle voulait sans lui fixer des limites, elle allait vraiment finir par s'imaginer qu'elle maîtrisait la situation. D'ailleurs, j'avais décidé de répondre à ses questions pour la faire partir plus vite, et, histoire de m'amuser un peu moi aussi, je choisis de jouer les perturbateurs. Ce que je voulais dire par là, c'était que j'allais tout faire pour lui montrer qu'elle n'avait absolument pas le contrôle de la situation ! En gros, elle allait devoir ré-adapter son plan de base si elle voulait parvenir au même résultat, un résultat que je ne connaissais toujours pas d'ailleurs, même si j'avais quelques idées dessus... Elle accepta ma requête, me faisant remarquer au passage que c'était si gentiment demander qu'elle ne pouvait refuser. Devais-je lui faire comprendre qu'un refus n'aurait pas été possible ? Après tout, il n'était pas difficile d'empêcher quelqu'un de fumer, il suffisait de lui prendre ses cigarettes et de les détruire... Juste après, je me jetai sur mon lit, me mettant bien à l'aise histoire de récupérer complètement. Il ne fallait pas oublier qu'elle m'avait réveillé en entrant ici sans y être invitée ! Lui rappelant alors le contrat qu'on avait établi d'un coup de pied aux fesses, j'avais ajouté qu'elle pouvait retiré sa robe également dans le cas où elle ne voudrait pas la salir. Dans tous les cas j'aurais été gagnant et lorsque j'entendis sa réponse, je me levai aussitôt pour défaire sa fermeture dans son dos. Lorsqu'elle la retira, je la regardais sans aucune gêne, l'observant dans les moindres détails ce qui eut pour effet de me rappeler certains souvenirs très explicites de notre première rencontre. Je commençais à penser qu'elle avait bien fait de venir me rendre cette visite: le spectacle qu'elle m'offrait valait la peine d'être séquestré dans ma propre chambre !! J'eus presque envi de me plaindre quand elle eût terminé, mais je haussai un sourcil lorsqu'elle se vanta, rétorquant alors:

"Je n'en serais pas aussi sûr à ta place. Que tu me croies ou non, j'ai déjà vu mieux. Et même beaucoup mieux..."

Et ouais, je ne mentais pas sur ce coup-là. Ashley avait l'air de croire qu'il n'y avait pas plus belle, ni plus attirante, et encore moins plus sexy qu'elle. Elle avait tort. J'avais fait de nombreuses rencontres depuis mon aventure avec elle, et parmi celles-ci, il y en avait qui me faisait encore rêver à l'heure qu'il est. Bien sûr, la plupart de mes rencontres ne valait pas Ashley, elle plaçait la barre très haut, il fallait le reconnaître mais... dans ma tête, le caractère était un tout autant un trait de beauté que la couleur des cheveux, des yeux, la taille, les mensurations, et le sourire !! Ainsi, le caractère prétentieux et provocateur de celle qui s'auto-proclamait carrément "reine" dans cette académie ne jouait franchement pas en sa faveur !! Me rejoignant sur mon lit, elle écouta ensuite mon récit sans m'interrompre. A la fin de celui-ci, elle m'embrassant sur le front avant de me féliciter pour ma victoire. Ma réaction fut très simple, je n'en eus aucune. Je restais de marbre, il en faudrait plus pour m'ébranler, surtout que je n'avais pas envi de lui faire plaisir en montrant que ces actes et ses mots me faisaient réagit d'une manière quelconque. Suite à mon récit, je lui avais demandé si elle désirait savoir autre chose. Puisqu'elle n'avait pas répondu à cette question, j'avais supposé qu'elle n'avait aucune autre question à me poser pour le moment et qu'elle allait réfléchir quant à sa prochaine interrogation. En attendant en tout cas, je la questionnai sur sa robe. Je voulais savoir si elle était aussi chère qu'elle en avait l'air, mais aussi si elle l'avait achetée pour moi uniquement ou si elle l'avait déjà portée avant. Elle me répondit alors qu'elle valait son prix, avant d'ajouter qu'elle l'avait bien achetée pour venir me voir. Bien entendu, je ne sautais pas de joie en comprenant qu'elle avait dépensé une fortune dans le seul but de m'impressionner avec sa robe. Ne considérant pas ce qu'elle faisait pour moi comme étant un honneur, je lui répondis:

"Pourtant, je suis sûr que je t'aurais mieux accueilli si t'étais venue en jean. Ton besoin de te faire remarquer est quelque chose que j'ai beaucoup de mal à comprendre. En plus, en traversant le couloir habillée comme ça, ils ont tous dû se rendre compte que tu te rendais dans ma chambre et que ça doit bien faire 10 minutes, au moins, que t'es enfermée avec moi... Espérons qu'ils ne soient pas curieux au point de s'attrouper autour de ma porte dans l'espoir d'entendre ce que nous disons... ou faisons."


J'étais choqué, c'était vrai mais bon, je finirais par m'y faire, non ? Elle dépensait son argent sans compter, sans doute parce qu'elle n'avait que ça à faire aussi... En tant que riche héritière, il était normal qu'elle ne se gêne pas, surtout si elle avait été élevée de cette façon. Néanmoins, cette nouvelle information me rassura beaucoup sur un point: une relation entre nous n'aurait jamais fonctionné. En effet, nos modes de vie étaient bien trop différent, on n'avait pas du tout les mêmes valeurs, moi qui était du genre économe alors qu'elle était tout le contraire; elle qui ne pensait qu'à son apparence extérieure, alors que je me focalisais surtout sur le caractère des gens, bien que le physique comptait beaucoup pour autre chose... Quoiqu'il en soit, ça me faisait du bien de comprendre cela. Deux ans plus tôt, j'avais été dégoûté en apprenant qu'elle batifolait à droite et à gauche, j'avais été si déçu que depuis d'ailleurs, je n'avais eu de cesse de l'éviter pensant alors que si elle n'avait pas fait tout cela, on serait encore ensemble à l'heure qu'il était. Je m'étais trompé. Complètement d'ailleurs ! Si ça se trouvait, elle l'avait compris bien avant notre aventure ce qui expliquait qu'elle n'avait pas cherché à faire durer les choses... Enfin, tout cela n'avait plus aucune importance. J'avais bien changé depuis, contrairement à elle d'après ce que je pouvais en voir. La preuve, après m'avoir regardé, elle me posa une question des plus étranges. Étrange dans le sens d'inattendu, c'était le genre de questions qui ne se posait pas en règle générale, demander à être complimentée, c'était pathétique, rien de plus... Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir lui répondre ? Difficile de lui dire la vérité quand on n'avait pas envi de lui faire plaisir... Enfin, grâce à sa visite, j'avais finalement compris que j'avais été stupide de la fuir pendant toutes ces années, je me sentais très bête d'ailleurs. Je lui répondis donc avec un air las laissant clairement sentir que cette question m'ennuyait profondément:

"Bien sûr. Tu es plus que sublimissime comme toujours.
- changeant alors d'expression alors que je l'observais très attentivement, je poursuivis avec un ton des plus convaincants - par contre, j'ai comme l'impression que tu t'es laissée aller depuis la dernière fois. Tu n'aurais pas pris un peu ? Au niveau des hanches surtout..."

Ce que je disais n'était pas complètement faux, mais pour moi, c'était normal de prendre un peu plus de volume quand on grandissait... Il était absolument impossible de garder la même corpulence toute sa vie de toutes les façons. En 2ans, elle avait légèrement changé, mais changé quand même ! Bien entendu, j'aurais pu éviter de lui dire, ce n'était pas très sympa de ma part... ou plutôt, ça ne l'aurait pas été avec une fille ordinaire, car je doutais fortement que mon avis sur sa question l'intéresse réellement. Elle avait forcément dû prévoir que je lui sortirais quelque chose du genre avant même de me poser la question. En gros, aussi vrai que soit ma remarque, elle n'aurait aucune conséquence sur elle qui se verrait toujours comme la fille la plus parfaite qui soit à tous les niveaux qui plus est... Sur ce plan-là, elle était désespérante, mais surtout, elle n'était pas prête de changer. C'était à la fois sa plus grande qualité, cette confiance qu'elle avait en elle, mais aussi son plus grand défaut, car ça la rendait à la fois prétentieuse et méprisante. Quelques secondes plus tard et sans même que je m'en rende compte, Ashley se trouvait sous mon drap et non plus dessus comme les gens qui n'étaient pas moi faisaient généralement sur mon lit... Encore une fois, elle montrait là son côté sans gêne, celui qui m'énervait beaucoup, surtout qu'elle ne semblait même pas réalisée qu'elle me soûlait. Tout d'abord, elle entrait dans ma chambre, puis elle m'enfermait à l'intérieur, elle se permettait ensuite de fumer à l'intérieur comme si elle était chez elle et maintenant, elle s'installait confortablement sur mon matelas avec le drap dans lequel je dormais pour la couvrir chaudement. Je sentis soudain quelque chose contre moi ainsi qu'un souffle chaud que je reconnus aussitôt. Poussant un nouveau soupir, je passai mon bras autour des épaules d'Ashley et la serrait légèrement contre moi. D'un point de vue extérieure, on aurait eu l'air d'un véritable couple, même s'il n'en était rien en vérité !!

Tout de suite après, je l'entendis me poser une question, en fait, elle me reposait une question. Elle l'avait posée autrement que la première fois, mais le fond restait le même, elle cherchait à savoir si j'étais casé actuellement. Devais-je lui faire savoir que mon style de vie n'était plus du tout le même qu'avant ? Lui dire que d'ici quelques temps, je serais en mesure de rivaliser avec elle en terme d'aventures, bien sûr, elle était partie avec 2 ans d'avance mais bon, si je le désirais vraiment, la rattraper ne serait vraiment pas compliqué... Honnêtement, j'hésitai, c'est pourquoi je ne lui répondis pas tout de suite, mais à la place, je lui réservais une petite surprise. En effet, alors que mon bras se trouvait autour de ses épaules, je le récupérais afin de me déplacer autrement. D'un simple mouvement, je me retrouvais au-dessus d'Ashley, les mains posées de chaque côté de sa tête, ses jambes coincées entre les miennes, surtout que le drap sous lequel elle se trouvait restreignait ses mouvements. Yeux dans les yeux, je ne dis pas un mot et ne bougeai plus. La seconde d'après, je l'embrassai à pleine bouche. Quelques instants plus tard, je me levai et quittai le lit lui balançant la boisson pour laquelle elle avait nettoyé les cendres qu'elle avait fait tomber dans ma chambre. Marchant en direction de mon placard, je l'ouvris et commençai à fouiller à l'intérieur à la recherche de quelque chose. Je finis par trouver ce que je cherchais, faisant en sorte qu'Ashley ne me voit pas, je le cachai dans la poche arrière de mon jean avant de revenir vers elle. Marchant vers elle d'un air déterminé, je lui répondis:

"La réponse est non, comme tu as dû le comprendre. Maintenant, si tu le veux bien, j'aimerais vérifier quelque chose..."

Aussitôt après, je sautai sur mon lit, coinçant les jambes d'Ashley avec les miennes, et puisque j'étais sur le drap sous lequel elle s'était couchée, elle ne pouvait plus bouger ses jambes. J'attrapai ensuite ses poignets, les plaquant au niveau de la tête du lit, et fondis une nouvelle fois sur ses lèvres, sachant parfaitement ce que je faisais. Si ça se trouvait, elle avait compris mon manège et savait que j'avais une idée derrière la tête. Petit à petit en tout cas, je rapprochai ses mains l'une de l'autre pour les réunir dans l'une des miennes - depuis le temps que je faisais de la musculation pour améliorer mes performances physiques en boxe, elle n'avait aucune chance de m'échapper peu importe ce qu'elle tenterait, surtout que ses jambes étaient bloquées, donc même les coups vicieux lui étaient impossibles - avec mon autre main, je fouillai dans ma poche arrière et en sortis ce que j'étais allé chercher: une paire de menottes, particulièrement solide. Il était inutile de me demander d'où elle sortait vu que je ne me souvenais pas les avoir achetées - je devais être ivre ce soir-là - quoiqu'il en soit, j'étais tombé dessus un jour où je faisais le ménage dans ma chambre, et elle m'avait servi de temps à autre... Sans aucune hésitation, je refermai les menottes sur les poignets d'Ashley, la menottant à la tête du lit. Juste après, je mis fin au baiser et reculai pour admirer mon travail. Si ça se trouvait, elle s'était laissée faire du début à la fin, ne voyant pas l'intérêt de se débattre vu qu'à la base, elle n'avait pas l'intention de quitter ma chambre... Je tirai ensuite mon drap histoire de le récupérer, je n'aimais pas trop l'idée qu'elle se sente à l'aise sur mon lit. Non, je n'étais pas méchant, j'estimais juste que j'étais en droit, dans ma chambre, de décider de qui pouvait se sentir à l'aise entre ses 4 murs et qui ne devait surtout pas se sentir chez lui !!

"Tu n'as peut-être pas d'intentions malsaines, ou plutôt, tu arrives peut-être à te faire croire que c'est le cas, mais ça ne marche pas avec moi. Tu veux que je réponde à tes questions, mais tu ne réponds pas aux miennes.
- marquant une pause, je posai le drap que j'avais récupéré sur le sol avant de me diriger à nouveau vers mon placard - tu m'as enfermé dans ma chambre, je te menottes à mon lit. On est à égalité en quelque sorte, la seule différence, c'est qu'il est possible que ce genre de situation te plaise... Maintenant voyons ce qu'il y a d'autres dans ce placard..."

Continuant de fouiller, je finis par trouver de quoi m'amuser un peu. J'avais décidé de la torturer, autant physiquement que psychologiquement si j'y parvenais. Intérieurement, je riais ! Attention, ce n'était pas un rire ordinaire, c'était le genre de rire qui glaçait le sang dans les films: un rire machiavélique sous-entendant clairement que le rieur avait des idées plus que malsaines !! Enfin, fort heureusement pour elle, elle ne m'entendait pas, autrement, j'osais espérer que son sang se glacerait à l'idée de ce que je comptais lui faire subir... Je finis par sortir 5 objets parfaitement identifiables du placard. Ce qui était sûr, c'était qu'ils n'avaient rien à faire là-dedans, si ça se savait, on me regarderait différemment et on comprendrait tout de suite qu'il ne valait mieux pas me contrarier. Je posai chacun de ses objets sur ma table de chevet que je déplaçai pour l'éloigner du lit, je comptai m'en servir comme présentoir. Au passage, je récupérai les talons hauts qu'elle avait retiré pour se glisser sous mon drap et les posai sur mon bureau, je leur réservais un sort assez particulier à eux aussi. Toujours debout, je me plaçai derrière ma table de chevet et présentais mes objets de torture à Ashley, je déclarai ensuite avec un sourire satisfais:

"C'est toi qui disais que tu maîtrisais toujours la situation de A à Z. Tu oserais prétendre que tu t'y attendais à celle-là ? Bon, je vais être sympa et te laisser choisir l'arme que j'utiliserais contre toi, si tu veux sortir, appelle ton chien de garde et dégages de ma chambre sans tarder... sinon, choisis une arme."


Sur ma table de chevet étaient posés 5 objets: un marteau, un feutre (indélébile bien entendu), un martinet, une batte de baseball et une énorme paire de ciseaux. Elle n'avait que l'embarras du choix, non ? Bon d'accord, on pouvait se demander ce que foutait le martinet dans le lot... cet objet laissait à désirer par rapport à ce que je pouvais faire avec le reste. Ce qui était sûr, c'était que j'avais hâte de voir la réaction d'Ashley, mais aussi de l'entendre choisir l'objet qui servirait à sa torture. Son choix serait-il stratégique ou particulièrement risqué ? Bizarrement, je lui avais reproché de ne pas répondre à mes questions alors que je répondais aux siennes, pourtant, alors que je lui avais demandé de choisir une arme, je ne lui avais posé aucune véritable question. Bref, j'avais l'intention de la torturer un peu avant de commencer à lui poser des questions. Et puis, le seul truc que je voulais vraiment savoir depuis son entrée fracassante dans ma chambre, c'était la véritable raison de sa visite. Je ne croyais pas une seule seconde au fait que j'aie pu lui manquer après 2ans. Elle allait devoir trouver mieux si elle voulait ressortir de ma chambre dans le même état que quand elle y était entrée...

"Alors, tu as choisi ?"
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MessageSujet: Re: Visite royale   Visite royale EmptyJeu 22 Déc 2011 - 3:02

Spoiler:
La vérité n’est pas toujours facile à entendre. Encore moins pour la petite princesse. Shiro semblait être un homme sincère, n’éprouvant aucun plaisir malsain à se jouer des autres. C’était ce que peut appeler un brave garçon. Ce type d’individu qui avait par habitude d’irriter la blonde par leur sens de la justice.
C’est donc sans grande surprise qu’elle apprit que le garçon avait déjà vu meilleur qu’elle. Sans broncher elle le laissa exprimer son opinion sans chercher à en débattre. Il était connu que la belle aime être sur le devant de la scène, et ne se contentera jamais d’une seconde place, qu’elle considèrera pittoresque. Si Shiro ne la voit pas comme une reine de beauté, il existe bon nombre d’homme qui penseront le contraire. C’était un fait – elle le savait.

Etre mieux accueillie… Elle avait du mal à y croire. Car, quelle que soit la tenue dans laquelle elle serait venue rien aurait changé à ce qui c’est passé depuis le début. Elle leva les sourcils, un peu perplexe sur le raisonnement de son camarade. Après tout, chacun son point de vue. S’il n’aime pas la luxure comme elle peut importe, on ne mélange pas les goûts et les couleurs. C’était un garçon, il ne comprenait pas la mode, la blonde elle, depuis son plus jeune âge est habitué à porter des vêtements fabriqué avec des produits nobles. Comparer un jean a de la dentelle c’était comme comparer du diamant et du zirconium. Ce n’était pas la première personne à lui reprocher sa manière de s’habiller. Encore un conflit d’opinion sur lequel elle ne comptait pas débattre. Habitué à ce genre de débat elle savait déjà que c’était sans issu et chacun camperait sur ses positions.
Elle tint juste à lui répondre brièvement.

- Peut importe ce que les autres peuvent faire. Ici il n’y a que toi et moi, je suis capable de parler suffisamment bas pour garder cette rencontre confidentielle.
Et à ce propos…


C’était plus fort qu’elle. Son répondant prit le dessus, et ne laissa pas passer sa petite remarque.

- Si le fait de voir une fille en robe te préoccupe, tu devrais faire ton coming-out, je connais bien des hommes habillés de jean qui pourraient te plaire.

Petit clin d’œil vicieux, sourire taquin. Rien de bien méchant, juste une petite blagounette, qui ne serait peut-être pas au goût de tous.
C’est avec le désintérêt le plus total qu’il lui accorda le compliment qu’elle recherchait. Ca ne lui fit ni chaud ni froid d’entendre ce compliment, elle savait déjà qu’elle était jolie. La blonde trouvait plus drôle d’obliger Shiro à reconnaitre une évidence à contrecoeur. Pourtant ce dernier ne se contenta pas d’un bref compliment, c’est comme par obligation qu’il lui annonça une prise de poids. Elle grossir, elle s’attendait à tout venant de lui sauf à cette réflexion.
Ahurie, elle le regarda avec des yeux ronds de chat. Et avec une rapidité presque inouïe elle reprit la maitrise de ses émotions, ne rien laisser paraitre. C’était son maitre mot. Se focalisant sur des pensées moins grotesque elle parvint à ne pas réagir trop spontanément.


- Tu as certainement raison, mais entre toi et moi je fais toujours une taille 36. Donc rien de bien alarmant. N’est-ce-pas?!

Elle n’était pas habituée à recevoir ce genre de critique. Seul ceux qui la connaissait de longue date pouvait se permettre une remarque avec une telle crédibilité.
Cherchait-il à la faire sortir de ses gonds? Elle n’en était pas sur, ce dont elle était certaine c’est que si c’est ce qu’il souhaitait il faudrait une bonne centaine d’autres reproches pour que l’effet avoir escompté.
Suite à ça il lui donna la réponse à sa question. Célibataire. Difficile à croire, mais il semblait ne pas vouloir s’éterniser sur ce sujet.
Elle eut tout juste le temps de le questionner qu’elle était prisonnière du garçon.

- Vérifier qu…?

Il l’enjamba, l’embrassa, il faisait d’elle une prisonnière. Une situation presque inconcevable aux yeux de l’héritière. Lui qui était depuis tout à l’heure distant et désinvolte avec elle ; Et comme ça, sans raison précise il craqua. Elle se perdu dans ses pensé, sans avoir le temps de penser à grand-chose la scène se déroula sans encombres. Une vision de l’ancien temps lui revint, leurs anciens ébats.
La réalité la rattrapa bien vite que la froideur des menottes se fit sentir sur ses fin poignets. C’est alors qu’elle comprit son petit manège, il était trop tard pour se débattre c’est avec un calme habituel qu’elle se laissa ficeller – ou plutôt menotter – au lit de Shiro.
A quoi voulait-il jouer Ashley n’en avait encore aucune idée, et malgré la situation quelque peu cocasse elle fut emprise d’euphorie ? alors qu’il ne lui avait toujours rien annoncé concernant son sort. Naîve…
Soit, il voulait juste remettre les rôles à égalité. Mais il ne se trompait pas cette situation bien qu’étrange et peu commode lui plaisait. Enfin pour le moment…

- Ouuh la la, monsieur aurait-il été touché dans son égo? Hahaha.

Elle ricana, Une manière de masquer l’inquiétude qui commençait à s’emparer d’elle. Pourtant comme à son habitude elle resta stoïque attendant le déroulement de ce qui devait se faire. Après tout elle n’avait pas d’autre solution que d’être passive, seul la parole lui était autorisé et elle comptait l’utiliser.

- Tu veux jouer avec moi? Tu me flatte, mais pour ce genre de jeu je te recommande une poupée gonflable, au moins ça ne parle pas. Tu seras bien plus tranquille.

Elle attendit patiemment qu’il s’affaire de trouver ce qu’il recherchait.
Impatiente et anxieuse d’attendre ce qu’il lui réservait elle préféra regarder le plafond dans l’attente qu’il revienne équipé.
Fin prêt il apporta ce qui pourrait être décrit d’outils de torture puisque c’est ce qu’il comptait lui faire subir. Cinq objet pour elle, on peut dire qu'elle avait l'embarra du choix [...]
Effectivement elle ne s’attendait pas à ça, ceci dit rien ne n’annonce qu’elle ne maitrise plus la situation. Elle aussi à plus d’un plan en poche, mais puisqu’il voulait jouer alors que la partie commence.
Elle déposa son regard hautain sur lui, glacial et mesquin. Montrant fièrement qu’elle ne le craignait pas – ce n’était qu’apparence. Car les souffrances sont les mêmes pour tous, également pour ceux qui se proclame supérieur à tout. Ashley comprise.

- Je maitriserais toujours tout, tu n’es qu’un amateur face à moi. Si tu dois recourir à la force face à une femme c’est que tu es bien lâche. Mais la torture ça m’excite t’as de la chance hahaha. On s’musera tous les deux.

Précisons que tout est mensonge. Ashley n’a jamais eut de penchant sadomasochiste. Elle cherchait simplement à se montrer forte, comme elle sait si bien le faire. Une reine ne craignant les foudres de personne – mis à part papa et maman…

- Ca te ferais plaisir de me voir sortir, je ne t’accorderait pas cette joie. Quel dommage…
Mon choix se portera sur… euh…


Elle ne savait sur quoi porter son choix. Elle les regarda tous. Mais aucune réponse ne lui vint à l’instant.
A cet instant elle se demanda pourquoi devait-elle choisir sa torture? C’était lui le malfrat qui voulait lui faire du mal. Il n’avait qu’à se décider seul.

- Désolé, mais je vais devoir t’annoncer un changement de plan. C’est toi qui choisiras ma torture.
Tu peux effectivement m’obliger à ne pas bouger, mais tu ne peux me forcer à faire un choix. N’es-tu pas suffisamment courageux pour mener ton petit plan à son terme.


Elle n’avait guère finit de s’amuser avec le garçon. Loin de la.
Les menottes commençaient à appuyer assez fortement sur ses poignets, un début de douleur se fit ressentir.
Elle continuait à le fixer fièrement, elle attendait qu’il se prononce. Lui qui était déterminé à torturer la blonde.
Elle regrettera peut-être de ne pas avoir choisit elle-même l’instrument de sa torture, mais elle voulait le laisser prendre conscience de l’acte qu’il allait réaliser en prennant lui laissant prendre sa décision seul.
C’était son idée, elle estimait qu’il devait la mener à son terme. A sa place c’est ce qu’elle aurait fait.
Pour le titiller un peu plus elle continua de lui parler, jusqu’à ce qu’il commence ce qu’il voulait.

- Tu ne compte quand même pas me défigurer avec ton marteau?

Elle se permit même de lui donner de petits conseils. Intérieurement elle n’avait pas spécialement envie qu’il commence à agir. D’autre part elle essayait de le pousser dans la confusion le plus possible, essayant de jouer avec ses nerfs.

- Si tu étais à ma place et moi la tienne. J’aurais commencé par te fouetter sauvagement avec le martinet. Je suis sur que tu y aurais prit plaisir.
Puis avec la batte ou le marteau, j’ai du mal à choisir, je t’aurais cassé les rotules. En espérant avoir suffisamment de force pour.


Elle lui lâcha un nouveau clin d’œil, attendant bien sagement sa sentence.

- Enfin moi je dis ça, je dis rien.
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Shiro Kuchiki
♦ Civil - Barman | Seiyu
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Shiro Kuchiki


Gémeaux Chèvre Age : 32
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MessageSujet: Re: Visite royale   Visite royale EmptyDim 1 Jan 2012 - 17:05

Comprenant qu'Ashley n'avait pas du tout l'intention de quitter ma chambre tant qu'elle n'en aurait pas décidé ainsi, je décidais de faire avec, ce n'était pas comme si j'avais le choix de toutes les façons. Elle avait installé l'un de ses majordomes devant ma porte et celui-ci avait fermé à clé, ce qui voulait dire que je ne pourrais pas sortir tant qu'elle ne lui ordonnerait pas de m'ouvrir la porte. Bien sûr, si je le voulais vraiment, je pourrais régler cette histoire assez vite, il me suffirait de passer un coup de fil, que ce soit l'un des membres de mon club ou encore une surveillante avec qui je m'entendais bien, pour que cette personne vienne me sortir de cette situation pacifiquement ou violemment. Le truc, c'était que je préférais me débrouiller tout seul, après tout, il serait assez humiliant pour moi de faire appel à de l'aide pour me libérer de cette riche prétentieuse, mais aussi, c'était une bonne chose pour moi qu'elle se trouve dans le coin: j'allais pouvoir me venger tranquillement. Pour vraiment l'atteindre, il me faudrait plus que la vérité comme arme, il faudrait que je fasse preuve de cruauté, de sournoiserie et surtout, que je sois sans pitié. Enfin, pour l'instant, je me plaignais simplement du fait qu'avec sa tenue très "découverte", l'académie entière devait savoir où elle se trouvait et surtout avec qui. Il était donc fort probable qu'un amas de personnes ait élu domicile devant ma porte pour écouter ce qu'il se passait. Franchement, qui ne rêverait pas de savoir ce qu'il se passait entre la Reine A, comme elle se faisait appeler, et le Capitaine du Club des Sports de Combat ?

Ce qu'elle me répondit me surprit un peu, depuis quand s'occupait-elle de ce que les autres pensaient ? Alors comme ça, elle était capable de se montrer discrète, je n'en croyais pas mes oreilles, et surtout, je ne la croyais pas du tout. Enfin, ce qu'elle me dit après me fit doucement rire. Moi ? Faire mon coming-out ? Il ne manquerait plus que ça. Bref, ce qu'elle venait de me dire ne fit que confirmer mon hypothèse, elle ne savait pas voir ce qu'il y avait sous la surface. Ce que j'avais voulu dire en disant que je l'aurais mieux accueillie si elle était venue en jean, c'était que je préférais les tenues simples aux tenues olé-olé du genre de ce qu'elle portait là. Mais bon, la prochaine fois que je lui dirais quelque chose, je ne tournerais pas autour du pot, vu qu'elle ne pigeait que le premier degré et les messages explicites. J'obtins finalement une réaction et pas des moindres quand je lui signalai une prise de poids au niveau des hanches: ses yeux s'écarquillèrent et j'eus un petit sourire satisfait avant qu'elle ne se reprenne et retrouve une expression neutre. La connaissant un peu, cette nouvelle n'était pas de celle qu'elle pouvait accepter naturellement, et ça devait la démanger de rétorquer quelque chose tout de suite après s'être reprise !! Elle finit par réagir et me dit qu'au final, elle faisait toujours une taille 36. Et alors ? C'était ce que je lui aurais répondu si elle ne m'avait pas demandé si j'avais une copine. Décidément, elle tenait vraiment à le savoir, hein !? Je ne voyais pas pourquoi ça la tracassait autant mais bon, je finis par lui dire que j'étais célibataire. Ne sachant pas si elle souhaitait un développement complet de ma vie, je me contentai de ça, si elle désirait en savoir plus, elle n'avait qu'à le demander. Est-ce que je lui répondrais ? Rien n'était moins sûr.

Quelques minutes plus tard, la soit-disant Reine A était menottée à mon lit. Je l'avais eue très facilement, un baiser en guise de diversion avait suffi à la piéger, à moins bien sûr qu'elle ne se soit juste laissée faire. Il était possible après tout qu'elle m'ait caché un côté maso la seule et unique fois où nous avions passé la nuit ensemble. Il fallait dire aussi que je n'avais que 17ans à l'époque, menotter ou enchaîner les gens ne faisaient pas partie de mes habitues... Maintenant, les choses avaient changé, et le moi ivre avait des tendances SM, il suffisait de fouiller dans mon placard pour le comprendre, il était plein d'ustensiles très bizarres... Cependant, je n'avais pas l'intention de lui en révéler trop sur mon placard, moins elle en savait, moins elle serait curieuse !! Après lui avoir expliqué pourquoi je l'avais attachée à mon lit, elle se mit à rire parce que, d'après elle, mon ego avait été atteint. Pff... il manquerait plus que ça, ce n'était pas totalement faux non plus mais bon, c'était un bon moyen de l'empêcher de se croire chez elle, chose que je détestais par-dessus tout chez elle: son côté sans-gène. Elle semblait croire qu'elle pouvait tout se permettre sous prétexte qu'elle était riche et attirante. Or, quelqu'un se devait de lui apprendre les bonnes manières, et puisque ses parents ne s'en chargeaient pas, je n'avais plus qu'à le faire moi-même, non ?

Tandis que je cherchais de quoi la torturer un peu, elle continua sur sa lancée sauf que je ne l'écoutais plus qu'à moitié, elle parlait de jeu, de poupée et de tranquillité, je ne voyais pas trop le rapport avec ce que nous faisions mais bon: c'était elle la blonde, pas moi. Je finis par sortir 5 objets de mon placard. Bon d'accord, à première vue, on pouvait à la fois rire et pleurer par rapport à ce que l'on voyait. Mais la véritable question était: qu'est-ce qu'un feutre venait faire là alors qu'il y avait un marteau et des ciseaux à côté ?! Un minimum d'imagination pouvait suffire à comprendre mais bon, je doutais qu'Ashley comprenne ce que j'avais l'intention de lui faire subir. De plus, je lui avais dit qu'elle pouvait tout aussi bien demander à son majordome de nous libérer pour être dispensée de torture... Ce qui voulait dire que je n'agirais pas contre son gré, en refusant cette porte de sortie, elle devenait responsable de son propre sort. Si jamais elle finissait avec un feutre en guise de nouveau bras, elle ne pourrait s'en prendre qu'à elle !! Je souris en la voyant me jeter un regard glacial, même dans sa position actuelle, elle tentait de me prendre de haut. Ah la la... il était difficile de faire croire ses mensonges à quelqu'un qui était habitué à mentir et à jouer la comédie. En gros, sa tentative de faire bonne figure ne fonctionnait pas vraiment avec moi. Seule une personne aimant réellement être dominée pourrait dire qu'elle aimait ce type de situation. Le problème, c'était qu'Ashley était du genre dominatrice. Après tout, commander une dizaine de majordomes depuis sa naissance, ça aidait à se constituer une très haute estime de soi. Elle était habituée à tout contrôler, mais là, ce n'était pas le cas, elle ne me contrôlait pas et je me doutais qu'elle n'était pas à son aise. Surtout que, si elle aimait vraiment être menottée, elle agirait d'une manière différente. Qu'est-ce que j'en savais ? Mieux valait ne pas le savoir... Je déclarai alors d'un ton très calme malgré ce que je disais:

"Ma chère Ashley, tout aurait pu se passer si simplement. Pour tout t'avouer, j'aurais préféré ne pas en arriver là mais bon, t'es chiante, tu le sais, et pourtant tu continues de me chercher... Pourquoi ? Pourquoi cherches-tu toujours à m'énerver, hein !? Qu'est-ce que je t'ai fait ?"


Telle était l'une des questions que je tenais à lui poser. Je lui avais reproché le fait qu'elle ne répondait pas à mes questions, mais jusqu'à maintenant, je ne lui en avais pas vraiment posé. C'était l'occasion ou jamais d'obtenir des réponses...des réponses à des questions que je mourrais d'envie de lui poser bien avant qu'elle ne me rende cette visite. Il était temps pour moi de régler mes comptes avec elle: elle m'avait déçu il y avait 2 années de cela, j'attendais des excuses de sa part, et je les obtiendrais d'une manière ou d'une autre. Elle ne voulait pas choisir un objet parmi ceux proposés. D'après elle, je me devais d'être suffisamment courageux pour assumer mes actes. OK, si elle y tenait, mais qu'elle ne se plaigne pas après si je décidais de faire quelque chose de vraiment horrible. Observant les objets que j'avais à disposition, je réfléchis calmement à ce que je comptais faire. Ce qui était sûr, c'était que je devais éviter les effusions de sang, les os brisés, les hématomes et autres trucs de ce genre qui pourraient me conduire en prison ou plutôt qui pourraient me dégoûter de moi-même. Je devais trouver quelque chose de plus réfléchi, et en rapport avec le feutre que j'avais sorti. Qu'est-ce qui pourrait vraiment l'atteindre ? Qu'est-ce qu'elle n'arrêtait pas de dire, qu'est-ce qu'elle n'arrêtait pas de faire ? Je devais trouver quelque chose qui pourrait vraiment la marquer dans sa vie de tous les jours, un truc qu'elle ne pourrait jamais oublier... Quelque chose qui lui ferait comprendre qu'elle avait dépassé les bornes, mais qui pourrait aussi empêcher les autres de succomber à son charme. L'idéal serait de lui casser le nez, ou de la défigurer d'une manière ou d'une autre. Les mecs avaient beau mater les formes plutôt que le visage d'une fille, ils préféraient largement un joli visage avec un corps plat qu'un corps bien proportionné avec un visage pas terrible. Le regard, les expressions et le sourire étaient la base en quelque sorte, réduire cela à néant mettrait fin à l'existence de cette Reine !! Pour un temps en tout cas. Je n'avais plus le choix, j'allais devoir l'opérer. Pas d'inquiétude, une petite opération chirurgicale de rien du tout, on en voyait tous les jours à la télévision, non ?

Prenant le feutre dans une main et la paire de ciseaux de l'autre, je jetai un œil à Ashley et l'écoutais quand elle m'adressa la parole. Non, je ne comptais pas la défigurer avec mon marteau, la batte était plus facile à manier pour ça en plus. Elle poursuivit sur sa lancée et me sortit ce qu'elle aurait fait si la situation était inversée. Je me mis à éclater de rire quand elle me dit qu'elle aurait essayé de me briser les rotules avec la batte ou le marteau, espérant avoir suffisamment de force pour. J'eus beaucoup de mal à m'arrêter de rire, j'avais même une petite larme sur le coin de l’œil tant ce qu'elle me disait était drôle et surtout, complètement faux !! Je rétorquai aussitôt:

"Oui, c'est ça ! Premièrement, tu n'aurais rien fait du tout, tu aurais laissé le sale boulot à l'un de tes majordomes. Deuxièmement, sachant que tu ne sais pas ce que c'est que de se débrouiller tout seul, je te vois très mal tenir quelque chose, même une fourchette. Contrairement aux gens normaux, tu es encore nourrie à la petite cuillère par je-ne-sais-qui, donc, pour ce qui est de tenir un marteau et une batte, même en rêve, ça ne t'arriverait pas... Troisièmement, t'es du genre à préférer les tortures psychologiques, briser tes victimes mentalement, c'est plus ton truc, moi par contre, je boxe depuis près de 10ans, les blessures physiques, c'est mon rayon. Et enfin, tu aurais insisté pour que je sois déshabillé, il suffit de voir la façon dont tu me regardes pour comprendre que tu te retiens de baver chaque fois que tu m'aperçois..."

Et voilà, ça, c'était fait. Aucune chance que ça l'atteigne mais bon, maintenant, elle savait exactement comment je la voyais par rapport aux trois premiers points en tout cas. Pour ce qui était du dernier, quand je disais qu'elle se retenait de baver sur moi, c'était juste des fleurs que je m'envoyais. Elle n'était pas la seule à aimer les compliments après tout. La différence, c'était que moi, ça me faisait marrer de m'envoyer des fleurs comme ça, alors qu'elle, elle était sérieuse si j'avais bien compris. Quoiqu'il en soit, ce que je voulais dire au final, c'était que ses mensonges ne marchaient pas avec moi. N'empêche, avec tout ça, je n'avais toujours pas décide de l'arme que je comptais choisir en premier. J'avais le feutre et les ciseaux dans mes mains, je réfléchis quelques secondes et me décidai enfin pour la paire de ciseau. Je m'approchai alors de la Mc Dowell avec ce que j'avais en main avant de lui dire simplement:

"T'inquiète, je ne compte pas te défigurer avec le marteau... j'ai décidé de t'opérer.
- je marquai alors une pause, le temps qu'elle comprenne ce qu'opérer voulait dire parce que là il n'y avait pas à chercher de midi à 14h, il n'y avait pas plus simple comme mot. Je repris quelques secondes plus tard. - Rien de bien compliqué, juste un peu de chirurgie esthétique pour te rendre ta modestie."

Une fois proche d'elle, je m'assis sur le bord de mon lit juste à côté d'elle. Ayant des ciseaux en main, mieux valait qu'elle évite les gestes brusques car nous pouvions tout deux être blessés à cause de ça, et gravement en plus. Elle devait bien se douter que je n'allais pas lui faire un truc à la Joker dans Batman, je n'étais pas complètement taré non plus, autrement, elle aurait hurlé depuis longtemps. La regardant droit dans les yeux, je me demandais si elle avait compris que je comptais lui couper les cheveux. Actuellement, ceux-ci tombaient jusqu'au milieu de son dos à peu près. Personnellement, je comptai les couper au niveau de ses joues, peut-être plus haut si elle me cherchait encore, pour ce qui était de la suite, je verrais après, même si j'avais déjà quelques idées en tête. De ma main gauche, j'attrapai une poignée de ses cheveux, je ne les tirais pas, je les tenais simplement, puis, je lui dis:

"A ta place, j'éviterais de bouger.
- je coupai alors la poignée que je tenais au niveau de sa joue gauche avant de me lever du lit pour laisser tomber les cheveux par ma fenêtre. Je repris ensuite. - Tu ne veux toujours pas quitter ma chambre ? Ou me révéler la véritable nature de ta visite au moins ?"

Passant de l'autre côté du lit, je continuai de regarder Ashley, préférant me tenir prêt dans le cas où elle amorcerait une contre-attaque, mon premier réflexe serait bien entendu de balancer les ciseaux le plus loin possible. Je commençais à croire que laisser ses jambes détachées avait été une erreur mais bon, je la voyais très mal me foutre des coups de pieds sans qu'elle ne se blesse elle-même. Et puis, personnellement, j'avais déjà 2 cicatrices sur le visage, une troisième ne changerait pas grand chose, elle, par contre, avait un visage parfait par rapport à moi, aucune marque dessus, pas de boutons ou autre, elle faisait vraiment tout pour détruire toutes traces d'imperfections sur elle. Ses cheveux finiraient par repousser et puis, ce n'était pas comme si je lui rasais la tête, au pire, elle pourrait toujours mettre une perruque donc, techniquement, je ne voyais aucune raison pour elle de s'énerver. Mais bon, ce n'était que mon avis ça, elle pensait peut-être autrement, elle. Arrêtant de me casser la tête, je m'occupais de la partie droite de ses cheveux, histoire d'équilibrer le tout avant de me retirer du lit. Je posai alors les ciseaux sur mon bureau, j'en avais fini avec. Sans rien en mains, j'avançai vers elle, et m'assis de nouveau sur mon lit pour observer le résultat cette fois-ci.

"Alors, toujours aussi excitée ou tu as un autre mot en tête pour définir ce que tu ressens en ce moment ?"
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MessageSujet: Re: Visite royale   Visite royale EmptyJeu 26 Jan 2012 - 3:11

Bras levé, tête posé contre le matelas Ashley regardait passivement ce que préparer son ravisseur.
Elle ne chercha pas à fuir ce qui l’attendait sachant tout effort vain. Et elle ne ravalera jamais sa fierté devant un homme. Bien qu’en délicate posture, la mini-scène de torture amusait la belle. Lui pensait habillement avoir attrapé la reine pour en faire d’elle une véritable victime. Ce qui était d’ailleurs le cas. Pourtant il n’avait pas pensé à la raison qui l’avait poussé à agir ainsi, et donc toujours pas comprit qu’elle jouait simplement à l’énerver et se divertissait ainsi.
Néanmoins elle ne pensait pas qu’il serait allé jusque là. Mais tout bon stratège à toujours un plan annexe et sait adapter ses stratégies […]
L’heure tourna aux confidences. Et Shiro voulait comprendre les raisons qui poussaient la peste à agir ainsi. Elle pouffa avant de se confier.

- Ta compassion tu peux te la garder.

Faisant référence au début de la réplique de son ennemi. Elle eut envie de le titiller davantage, lui avouant que s’ils en étaient arrivés la c’était du à son manque de tenue. Sa manière primitive et sauvage, étant trop niais pour se défendre face à elle il préféra l’attacher pour la torturer. Quel courage! Voilà ce qu’elle eut envie de lui répondre […]
Ayant de grandes chances d’aggraver sa situation elle se tût et décida de ne pas avouer la raison de sa venue de suite. Il devra patienter pour le savoir.
Elle inspira profondément, tournant sont visage en direction du garçon.

- Entre toi et moi, je préfèrerais parler des raisons de ma venue autour d’une tasse de thé plutôt qu’attaché à ton lit…

Elle détourna son regard bleu vers le plafond, un des seuls endroits de la pièce avec l’entrée ou elle ne risquait pas de croiser son regard. C’est impatiente qu’elle attendait qu’il s’active à faire ce qu’il désirait. Sa position n’était pas confortable, et elle commençait à ressentir une envie de s’emplir les poumons de tabac. Et les menottes commençaient à appuyer sur ses poignets et une douleur de plus en plus intense aux points d’appuis se faisait ressentir. La reine ne voulait qu’une chose. Que cela se termine, être en situation de soumission l’insupportait.
Une chose est sure, le crime du garçon ne restera pas impunis et il devra s’attendre à de sombres représailles. S’il pense que tout se terminera au sortir d’Ashley de sa chambre – il va droit au mur. Avec l’héritière aucune faute n’est oubliée […]
Finalement il sortit du lot deux ustensiles, la paire de ciseau et le feutre. Dieu du ciel! Il s’était enfin décidé à choisir. Avant de commencer il eut l’inconvenance de rire aux dires de la belle. Qu’y avait-il de comique à ça. Pensait-il une fille incapable de telle violence? Ne dit-on pas de ne jamais se fier aux apparences… Peu importe, si cela l’amusait, au moins quelque chose qui le divertissait.
Elle ne pu s’empêchée de se justifier, elle n’aimait pas passer pour une personne fragile et inoffensive.

- Tu ne devrais pas rire de la sorte, je suis sérieuse. Et, si tu me crois incapable de telles choses, laisse-moi te dire que tu vas au devant de grandes désillusions.

Au moins elle l’avait dit. Qu’il la croit ou non lui importait peut. L’important c’était de l’avoir prévenu.
Ashley prit ensuite le soin de confirmer la suite de sa réplique. Acquiesçant avec fierté qu’il s’agissait de son domaine de prédilection.

- Mais les torture psychologique c’est plus mon rayon t’as bien raison. C’est efficace sur tous.
Tout le monde se prend dans mon manège… Même toi.


Quand le garçon vint à achever sa phrase elle cru rêver. Il pensait vraiment que c’était ainsi qu’’Ash le voyait… Ce fût son tour à elle d’être emprise d’un fou rire. Certes elle le trouvait charmant, à la musculature irréprochable, mais des sportifs elle en connait pas mal. Oublierait-il qu’elle est Pom-pom? Par ailleurs elle ne désire pas les hommes mais ils la désirent, personne ignore le fonctionnement de la blonde. Reine de séduction elle rend envieux tout homme par son inaccessibilité et son charme. Une authentique croqueuse d’homme en somme.
Ce fût donc pour elle le moyen de remettre les choses dans leur contexte.

- N’exagère pas, je ne te désire pas plus qu’un autre. Vous les hommes n’êtes que de simples accessoires à mes yeux. C’est moi qui me fait désirer, et vous, qui après coup rampez à mes pieds. N’est-ce-pas… Dit-elle d’un ton accusateur.

Ensuite il commença, enfin, à se préparer à sa tâche. Sagement il la tint informé de ce qui allait survenir. Ecoutant d’une oreille distraite elle voulait uniquement qu’il s’exécute, pas besoin d’explications. Agacée par ses propos elle lui proposa de s’affairer de son ton autoritaire.

- Quoique tu dises j'en suis ravie. Maintenant attèle-toi à tes tortures. Rira bien qui rira le dernier.

Elle le sentit s’approcher sans lui accorder le moindre regard. Elle se laissa faire, elle savait qu’il n’irait pas jusqu’à lui crever un œil. Il attrapa une partie de sa chevelure pour la couper au ciseau.
Grrr… Serrage de dent, savait-il simplement combien de temps il lui fallut pour atteindre une telle longueur. Suite à ça il se redressa pour lâcher au vent les mèches de l’héritière. Hargneuse, elle tenta de s’échapper de sa position embarrassante. Mais le bruit cinglant de menottes sur le lit lui rappela qu’elle ne pouvait rien faire. Mauvaise, elle le regarda avec haine, maintenant il lui proposa à nouveau de s’expliquer ou sortir. Il était encore assez crédule pour penser qu’elle aurait envie de partir – après ce qu’il venait de lui faire elle avait envie que d’une chose. La vengeance.
Mais puisqu’il tenait tant à savoir pourquoi elle était venue s’infiltrer dans sa chambre elle allait lui dire ce qu’il voulait entendre depuis le début. Avant ça elle préférait monter résistance, et montrer une facette intouchable de sa personne.

- Ta geule Shiro! Et fait ce que tu as à faire. Tu ne m’impressionne pas.

C’est alors qu’il lui coupa une seconde mèche. Du côté opposé au précédent. Au moins cela permettait d’égaliser sa coiffe. Elle pouvait lui relever cette qualité, il a le sens du détail.
S’attendant ensuite à ce qu’il lui coupe le reste de sa longueur la blonde attendit son retour, pensant à prendre rendez-vous chez son coiffeur pour poser quelques extension le temps que cela repousse.
Il revint au lit, le programme était tout autre que du découpage de tignasse. Il prit à nouveau place sur le lit attendant les premières réactions d’A. S’il voulait la voir pleurer et s’excuser il venait de se tromper de personne. En s’enterrant dans la chambre de Shiro elle savait qu’il y avait des risques que le garçon riposte. Mais elle ne s’attendait pas à ça, malgré tout il avait réussis à l’avoir – temporairement –

- Je n’ai rien à ajouter. Je te trouve juste désolant.

Ashley n’avait guère envie de lui dévoiler des mots qui pourraient témoigner d’une atteinte à sa personne. Comme toujours, elle sauvait les apparences et jouait sa carte maitresse pour enfouir au fond d’un gouffre les émotions nuisibles. Permettant ainsi de paraitre forte, mais également de garder les idées claires.
Gardant la tête haute elle continua sur sa lancé.

- Bien entendu tu es peut-être en position dominante mais tu ne m’arrive pas à la cheville. Regarde-toi, tu es obligé de m’attacher pour pouvoir me contenir.

Petits ricanements sournois.

- Pfff c’est pitoyable! Tu me crains sans t’en rendre compte.

Après avoir perdu une bonne partie de sa chevelure elle ne craignant plus grand mal. Doutant qu’il soit capable de la défigurer. Elle n’avait donc plus d’intérêt à le ménager. S’il était sensible à l’arrogance insolente d’Ashley elle avait suffisamment de réserve pour continuer à jouer de ses nerfs. Après tout pour le moment elle obtenait un résultat satisfaisant […]
La belle songea également à lui dévoiler la raison de sa venue. C’est bien ce qu’il souhaite entendre depuis plusieurs minutes. Soit, monsieur va être servit.
Elle aurait préféré attendre la fin de sa visite pour lui annoncer. Elle n’avait cependant aucun intérêt à atteindre vu la situation dans laquelle elle se trouvait, elle devait bien trouver une façon de s’échapper.

- Tu veux savoir pourquoi je suis venue.
Bien… Je vais te l’annoncer. Tu es simplement un moyen pour moi de tuer l’ennui.


Son sourire hautain se dressa sur sa moue de poupée. Dans son élan de confiance elle continua ses explications

- Par ailleurs laisse-moi t’annoncer que tu as foncé tête baissé dans mon piège. Mon but contrairement à ce que tu pouvais croire n’était pas de te charmer.

Elle lui distribuait l’information par morceau. Il ne lui restera plus qu’à rassembler toutes les pièces pour pouvoir comprendre le plan dans l’intégralité. Probablement la prendra-t-il pour une folle, mais tout riche doit savoir se satisfaire comme il le peut. Et le domaine de préféré de la petite est la manipulation.
Elle ne voulait pas manquer les expressions qui se dessineront sur son visage lorsqu’il comprendra, elle le fixait tout en achevant ses dires.

- Je voulais que tu comprennes que tu es mon jou-jou. Peut-être te faut-il des exemples? Mais tu ne vas pas en avoir besoin je suppose que tu puisses comprendre par toi-même.
Celui qui est sorti de ses gonds ce n’est pas moi. Pourtant, la faute me revient… Ouh là là, I’m a bad bad girl!


Elle lui lança un clin d’œil.
Et bien qu’elle vienne de tout lui avouer elle ne comptait pas lâcher prise. Elle lui montrera qui domine vraiment, et qui doit garder la queue entre les jambes.

- Je ne m’attendais pas à ce que tu t’emportes autant. Mais cela m’a permit de rebondir autrement. Laisse-moi t’expliquer en image.

Elle le regarda fixement, prenant une expression peu commune sur son visage. Des yeux humides, une voie tremblotante, la tristesse se lisait et s’entendait dans les semblants de sanglots qu’elle poussait.
Toujours en fixant celui qui l’avait menotté elle joua sans mal le rôle de victime.

- I… il m’a att… attaché à son li.. lit avec des menottes. C.. c… c’était si horrible, il… il me menaçait de me faire du mal. D’ailleurs… il m’a coupé d… d… des cheveux. Et… il a voulu me vio… violer.
Oh mon dieu! J’ai eut si peur…


Elle se contenta de ça pour qu’il puisse comprendre ou elle voulait en venir.
En l’instant de quelques secondes elle retrouva son expression habituelle, de petite bourgeoise égocentrique. Elle lui lança de nouveau quelques mots.

- Que dis-tu de mon jeu d’actrice?
Quand je te disais tout maitriser… Nous ne jouons pas dans la même catégorie Shiro.


C’est alors qu’elle attendait sur le lit qu’il vienne ouvrir les menottes. Comment la bataille allait se poursuivre? C’est ce qu’Ash s’impatientait de savoir. Elle supposait une nouvelle fronde du garçon, il ne pourrait accepter que cela se termine ainsi. A moins qu’il reconnaisse sa défaite et hisse le drapeau blanc…
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Shiro Kuchiki
♦ Civil - Barman | Seiyu
♦ Civil - Barman | Seiyu
Shiro Kuchiki


Gémeaux Chèvre Age : 32
Adresse : 2 rue de la Chance (quartier Hiryuu)
Compteur 291

KMO
                                   :

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MessageSujet: Re: Visite royale   Visite royale EmptyDim 11 Mar 2012 - 0:48

Je commençais à croire que j'avais quelque peu dépassé les bornes avec Ashley, en fait, j'avais largement outrepassé ses droits à mon avis mais bon, on était dans ma chambre, c'était elle qui m'y avait enfermé de son plein gré, je considérais donc qu'elle n'avait aucun droit dans cette pièce. Le truc, c'était que quelques années plus tôt, j'aurais pu vouloir la menotter à mon lit pour faire quelque chose de bien plus intéressant... Il fallait croire que j'avais beaucoup changé entre temps, à l'époque, je n'aurais jamais osé lui faire quelque chose, tout ce que je voulais alors c'était lui plaire et la séduire: ce n'était plus le cas du tout. Premièrement, je savais que je lui plaisais, le truc, c'était que n'importe quel mec avec un physique identique au moins lui plairait. Ensuite, je ne cherchais plus du tout à la séduire et encore moins à lui plaire, j'avais dépassé ce stade il y a longtemps, je cherchais juste à l'éviter maintenant. Malheureusement pour moi, elle en avait décidé autrement et ne m'avait toujours pas dit pourquoi, et pourtant, c'était la seule véritable question que je lui avais posé et qui me taraudait réellement. La torture était donc ma dernière option pour obtenir ce que je voulais: une réponse et son départ. Bon d'accord, l'attacher à mon lit pour qu'elle parte était un peu paradoxal mais bon, avec un peu de chance, j'aurais la réponse à ma question et alors, je pourrais la détacher et la laisser faire ce qu'elle avait à faire avant qu'elle ne se décide à partir.

Faisais-je une énorme erreur en la menottant et en décidant de la torturer ? Certainement. Après tout, elle était une riche héritière, elle avait largement les moyens de me le faire payer si elle le voulait. Et si ça se trouvait, elle engagerait carrément un tueur à gage pour me faire regretter d'avoir seulement pensé à la soumettre à ma volonté. J'avais beau savoir me débrouiller pour ce qui était de ma défense personnelle, je me demandais franchement ce que je pourrais faire face à un mec armé jusqu'aux dents qui n'avait que faire des règles, il n'y aurait donc aucune chance de le convaincre d'enfiler des gants histoire de régler tout ça sur un ring. Encore une fois, c'était mon côté parano qui parlait, je doutais franchement qu'elle aille jusqu'à mettre ma tête à prix pour se venger. Il y avait des limites quand même, non ? Par contre, elle pourrait essayer de me faire subir la même chose. Si ça se trouvait, un de ces jours, je serais kidnappé par des inconnus, enchaîné et passé à tabac pendant toute une journée, avant d'être libéré sans explication. J'étais habitué à prendre des coups entre mes entraînements aux clubs, mes combats lors des match et les combats de rue illégaux auxquels je participais à l'occasion, donc techniquement, je devrais être en mesure de m'en sortir en un seul morceau. Le tout, c'était d'éviter les blessures graves et handicapantes, si jamais j'étais dans l'incapacité de me mouvoir à 100% comme je le faisais tous les jours, je me demandais franchement ce que je ferais de mes journées.

Comme je le lui avais fait savoir, je doutais fortement de son aptitude à faire souffrir physiquement les gens, elle avait peut-être tué quelques moustiques dans sa vie mais sans plus, c'était mon avis en tout cas. Quand on était comme Ashley, on ne faisait jamais rien par soi-même généralement, on payait pour obtenir tout ce que l'on désirait sans jamais bouger le petit doigt. Ainsi, frapper voire casser quelque chose ne devait pas du tout faire partie de ses habilités... C'était pour ça que l'entendre me dire qu'elle chercherait à me briser les jambes si elle se trouvait à ma place me fit beaucoup rire !! Comme d'habitude, elle ne lâcha pas le morceau, et me fit savoir que j'avais tort de la sous-estimer comme ça. Pff, au final, je m'en fichais un peu de ce qu'elle aurait fait à ma place vu qu'elle ne se trouvait pas à ma place. Elle était d'accord avec moi sur le fait que les tortures psychologiques étaient plus son rayon, mais réagit au quart de tour quand je m'envoyais des fleurs. Elle commença par rire avant de me dire que c'était nous, les hommes, qui lui courraient après et non pas l'inverse. Sur le coup, elle n'avait pas tellement tort, moi-même, je m'étais fait avoir bêtement par son physique irréprochable et son manège. J'avais été stupide sur le coup, j'aimais appelé ça mon erreur de jeunesse, c'était plus facile de l'accepter comme ça. Cependant, cette mauvaise aventure m'avait fait évoluer, et après cet épisode de ma vie, je m'étais mis à voir autre chose que le physique en lui-même, je m'étais intéressé à la véritable personnalité de la personne. Ce n'était plus le cas maintenant, mais ce n'était pas de sa faute à elle en tout cas !!

Ayant décidé de lui couper les cheveux, je lui fis savoir que j'avais l'intention de lui rendre sa modestie et m'étais approché d'elle avec la paire de ciseaux, au premier coup, je la vis serrer les dents. La chevelure pour une fille, c'était sacré ! Et pour quelqu'un d'aussi superficiel, ça représentait vraiment beaucoup !! Elle devait bouillir de rage à l'intérieur, d'abord pour ses cheveux, mais aussi, sans doute, parce qu'elle ne voulait pas me montrer que ce que je lui faisais subir l'atteignait réellement. Balançant ses cheveux par la fenêtre, je l'interrogeais de nouveau, cherchant à savoir ce qu'elle était venue faire dans ma chambre, mais elle n'était toujours pas décidée à me répondre visiblement... Elle m'ordonna de me taire par contre, signe qu'elle commençait réellement à s'énerver. C'était que mon plan torture faisait effet en plus !! La voir s'énerver me plaisait beaucoup, je n'étais pas sadique ou autre mais j'appréciais beaucoup ce que je voyais et entendais. La Reine A comme elle s'auto-proclamait était en train de révéler son véritable visage, elle commençait à craquer. Elle me trouvait désolant, et à juste titre, en arriver à la menotter pour pouvoir l'atteindre, c'était vraiment pathétique, surtout venant de moi qui faisait 2 fois sa taille. Finalement, elle se décida à répondre à ma question. Il était temps, ça devait bien faire une heure qu'elle jouait sa mystérieuse et que je faisais tout pour qu'elle me dise enfin la vérité. Alors comme ça, j'étais simplement une distraction pour elle: elle s'ennuyait, et avait donc décidé de venir me voir pour s'amuser un peu. D'un air ahuri, je déclarai:

"Euh... c'est tout ? T'es venue me réveiller à une heure aussi matinale juste pour passer le temps !? Tu m'enfermes dans ma propre chambre juste pour me faire savoir que j'étais ton jouet et que j'étais là uniquement pour te divertir ?
- je marquai une pause le temps d'assimiler tout ce qu'elle venait de me dire avant de rajouter d'un air des plus sérieux - et bah... t'aurais pu le dire dès le début, je t'aurais chanté une chanson, j'aurais dansé autour de toi et t'aurais bien mieux accueilli. Je t'aurais alors traiter comme la reine que tu es et pas comme la fille la plus capricieuse, la plus égoïste et la plus lourde qui soit."

Je n'en pensais pas un mot bien entendu, ce n'était pas parce qu'elle m'avait cherché en guise de bouffon pour la distraire que j'allais me plier à sa volonté comme un chien correctement dressé. Elle avait raison sur le fait qu'au final, c'était moi qui m'était énervé et l'avait immobilisée sur mon lit. Mais, personnellement, je ne me sentais pas manipulé, surtout que malgré ses dires, elle était loin d'être sortie d'affaire. Ses cheveux longs avaient été raccourcis, elle ne pouvait pas vraiment se déplacer et depuis le temps, les menottes devaient commencer à lui faire mal aux poignets et j'étais loin d'en avoir fini avec elle. Elle pouvait croire ce qu'elle voulait, elle ne menait pas la danse. OK, elle avait eu ce qu'elle voulait, elle passait le temps avec moi et ne devait clairement pas s'ennuyer, mais dans le fond, elle avait plus perdu que gagné sur ce coup-là. Moi, j'avais eu la réponse à ma question, et maintenant, j'avais le choix entre la détacher et la laisser faire ce qu'elle avait envi de faire - à tous les coups, elle chercherait à se venger à l'aide de ma batte ou du marteau. Le choix le plus raisonnable serait de la laisser là jusqu'à ce qu'elle tombe dans les pommes ou s'endorme, je pourrais alors la détacher de mon lit et dire au majordome qu'elle était inconsciente, s'il ne voulait toujours pas ouvrir après, ce serait son problème. Il semblerait que je me méfiais sérieusement de cette fille, en un sens, elle me faisait peur car je n'avais aucune idée de ce dont elle serait capable maintenant que je l'avais blessé moralement avec ce raccourcissement capillaire. Cependant, il faudrait être bête pour ne pas prendre en compte la colère et le désir de revanche d'une fille comme elle. J'étais surtout très prudent en fait.

Me relevant du lit, et m'éloignant d'elle, j'écoutais alors ce qu'elle avait d'autre à me dire. D'après elle, ma réaction lui avait permis d'établir un nouveau plan pour contre-attaquer. Quand elle me parla d'explications en image, je me retournai et la regardai très attentivement. J'aperçus très clairement les larmes qui se mirent à briller aux coins de ses yeux, son expression en elle-même n'avait plus rien à voir avec celle qu'elle arborait habituellement, arrogante à 120%, on aurait presque dit une fille bouleversée, si ce n'est que je savais très bien qu'elle jouait la comédie puisque je connaissais sa véritable nature. C'était qu'elle jouait bien les victimes, un peu trop bien à mon goût d'ailleurs. Cependant, ça ne me faisait pas rire du tout, en arriver là juste pour que je la détache alors qu'elle pourrait simplement en faire la demande, c'était ridicule. Et oui, depuis que je l'avais menottée à mon lit, elle ne s'était pas plainte une seule fois, se contentant de me montrer sa déception, et de me dire que rien de ce que je lui ferais ne l'atteindrait. En gros, elle ne m'avait jamais dit qu'elle ne voulait pas être attachée, et encore moins qu'elle voulait que je la détache, j'en déduisais donc que ça ne la dérangeait pas. Techniquement, son manège ne voulait pas dire qu'être accrochée à mon lit n'était pas confortable, ou alors, elle était juste trop fière pour me demander de la libérer. C'était pas très malin de sa part, car je l'aurais détachée si elle me l'avait demandé. Elle reprit alors son expression d'antan avant de me demander mon avis quant à sa prestation. D'après elle, nous ne jouions pas du tout dans la même catégorie. Mes yeux toujours grands ouverts face à ce que je venais de voir, je me demandais si elle serait vraiment capable de me faire mettre en prison juste pour cette histoire. Je déclarai alors pour vérifier:

"Tu bluffes ! Tu n'irais quand même pas aussi loin juste parce que j'ai raccourci tes cheveux... n'est-ce pas ?"


Comme d'habitude, son expression ne laissait rien paraître, elle paraissait plus déterminée que jamais à m'envoyer en prison pour quelques cheveux, c'était vraiment du n'importe quoi !! Il ne fallait pas abuser non plus, on ne rigolait pas avec ce genre de truc. Les fausses accusations et les fausses déclarations pouvaient aller très loin si on les faisait à la légère. Le truc, c'était qu'avec sa fortune, elle aurait sans aucun doute 99,9% de chances de m'envoyer en prison si elle le désirait vraiment. Malheureusement pour elle, je n'avais aucune envie d'y aller, j'avais plus qu'à détruire chaque parties plausibles de sa comédie à néant, et pour cela, je n'avais besoin que de mon feutre indélébile en fait. J'attrapais donc celui-ci et fis un pas en direction d'Ashley un grand sourire aux lèvres, signe que je n'avais pas l'intention de me laisser manipuler sans réagir. Elle était venue tuer le temps, elle ressortirait méconnaissable !! Retirant le capuchon du stylo, je commençais par dessiner une superbe moustache sous le nez d'Ashley, et pas une toute petite, loin de là, je tenais à ce qu'elle soit remarquée celle-là.

"Dis-moi Ashley, il manque des détails à ta petite comédie, tu ne crois pas ? Comment expliqueras-tu ton majordome derrière ma porte qui t'as amené ici ? Parce que je ne t'ai en rien forcé à venir, tu es venue de ton plein gré, et tu m'empêches de sortir depuis.
- je continuais sur ma lancée tout en lui dessinant une barbe composée de dizaines et de dizaines de petits points sur ses joues, son menton et autour de sa bouche, je prenais bien sûr garde à ne pas la blesser ou autre - Le coup des menottes passe encore, mais pourquoi un mec te couperait les cheveux, te dessinerait une barbe et une moustache si c'est pour abuser de toi ? Et t'as l'air d'oublier un truc, tout le monde me connaît dans cette académie, ou presque, ils savent tous que je ne m'abaisserais jamais à ce genre d'actes, et surtout, j'ai pas besoin de forcer les choses pour ça..."

Je m'arrêtais là pour l'instant. J'espérais avoir été suffisamment clair, j'avais zappé d'autres trucs pour éviter de lui donner des conseils. Après tout, ses vêtements étaient intacts, et à part les menottes qui ne tarderaient pas à laisser des marques à ses poignets, il n'y avait aucune trace d'agression de ma part: pas de blessures défensives surtout... Et je l'avais pas bâillonné, comment expliquerait-elle qu'elle n'avait pas appelé de l'aide ? Sa comédie avait beau faire très vraie, elle ne convaincrait personne avec ça. Tout en mettant, c'était ce que je pensais en tout cas, sa contre-attaque à néant, j'avais porté un coup supplémentaire en la masculinisant un peu plus avec cette moustache et cette barbe. Le résultat était à mourir de rire !! Elle allait devoir payer cher pour retrouver son visage d'origine, elle y parviendrait, je n'en doutais pas, mais au fond d'elle, elle saurait toujours ce qu'il en était réellement. J'avais beau lui avoir dit tout ça, je ne me sentais pas rassuré pour autant, en fait, je me demandais franchement ce à quoi elle pouvait bien penser maintenant. Et surtout, aurait-elle vraiment joué cette carte par pure vengeance ? Aurait-elle réellement été capable de ruiner ma vie comme ça juste parce qu'elle était en mesure de le faire ? Pour ma part, j'en doutais car, il y avait un écart énorme entre se servir de quelqu'un pour passer le temps et l'envoyer croupir en prison... Je posai le feutre avec le reste de mes objets de torture sur ma table de chevet avant de m'asseoir sur la chaise de mon bureau. J'avais décidé de marquer une pause jusqu'à ce que j'en sache plus sur ses intentions et sur l'intensité de la haine qu'elle ressentait certainement envers moi actuellement. En bonus, la laisser attacher plus longtemps sans rien faire l'atteindrait peut-être au moral. Plus le temps passerait et plus elle se sentirait inconfortable dans une telle position. De plus, elle finirait bien par avoir faim, soif ou autre et à ce moment-là, seul son majordome pourra lui apporter ce dont elle aurait besoin...

"Entre nous Ashley, mon corps est-il toujours aussi beau ?"


Question bizarre, on était d'accord là-dessus. A vrai dire, je ne faisais que lui répéter la question qu'elle m'avait posé quelques minutes plus tôt. Elle se rendrait peut-être compte que ce n'est pas normal comme question dans une conversation... Dans tous les cas, sa réponse servirait à quelque chose, de toutes les façons, la balle était dans son camp maintenant, si elle me demandait de la détacher, demander et pas ordonner, je le ferai, autrement, elle resterait ainsi jusqu'à nouvel ordre. Comment allait-elle bien pouvoir réagir ?


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MessageSujet: Re: Visite royale   Visite royale EmptyMar 1 Mai 2012 - 18:10

Spoiler:

Shiro continuais de maltraiter la jeune reine. Cet effronté était sans pitié même envers les femmes. Premièrement agacé de voir sa chevelure raccourcie, mais comme si cela ne suffisait pas il l’avait menotté et ne pouvait donc guère bouger. Ne voulant sortir de ses gonds elle masquait tant bien que mal sa colère. La rage féline qui commençait à ébouillanter. Il allait payer pour ce qu’il venait de faire ! Rancunière elle ne le laissera pas impuni…
Finalement son petit jeu commençait à la lasser et ne la faisait plus rire, elle était juste emprise d'une colère qu'elle voudrait décharger sur ce garçon. Il faut dire qu’elle l'avais bien cherché. La petite n’a eut que ce qu’elle méritait.
Il répondit ensuite aux motifs de la venue d’Ash…
Lui? la divertir?!
C’est ce qu’il venait de faire jusqu’à présent, elle préférait s’amuser ainsi. Prendre des cibles innocentes en leur faisant réaliser inconsciemment des actes qu’ils pourraient regretter. Après tout, si elle le voulait, elle pourrait le tenir en respect. Il lui suffirait juste d’exécuter ses dires prétendants avoir été violé. C’était une jeune fille innocente, et lui un garçon fort bien fort musclé. Devant un tribunal elle serait quasi certaine de le faire boucler en prison. Et, si cela ne suffisait guère, une enveloppe bien fournit changerait la donne. Avec l’argent rien n’est impossible.
Elle lui lança un regard amusé, avant de répondre de sa douce voie.

- Je t’ai dis ce que tu voulais entendre. Ca ne te convient pas? Il lui annonça ensuite qu’il l’aurait traitée différemment. Perplexe elle le regarda haussant un sourcil. Elle n’en croyait pas un mot, vu la rancœur qu’il avait envers elle, il était tout bonnement impossible qu’il la vénère comme une reine. Quoique, actuellement sa situation n'était pas des meilleures. Elle était sa captive. Ce rôle n’était pas celui qui l’enchantait le plus. Me traiter comme une reine, toi ? Haha laisse moi rire. Tu es bien trop primitif pour ça…

Malgré sa situation Ashley ne se gêna pas. Que pouvait-il lui faire de plus désormais? Il en avait déjà tellement fait qu’elle ne craignait plus grand chose. Le défiant du regard, elle l’observait avec des yeux de braise. Et, suite sa petite mise en scène, Shiro commençait à voir le doute s’immiscer. Ne sachant pas si la blonde était capable d’une telle ignominie.
Elle n’avait pas envie d’aller jusque là, il serait stupide de terminer la rencontre en si mauvais terme. Néanmoins, elle était tout à fait capable d’exécuter ses dires. Il ne faut pas oublier que l’anéantissement social fait partit de ses nombreuses compétences. Une reine n’éprouve guerre de pitié envers ses sujets. La seule chose qui lui importe est le pouvoir.

- Tu penses… Regarde-moi dans les yeux et regardes si je bluffe.

Ses yeux, comme toujours étaient illisibles. Elle l’observait, le transperçant du regard pour ne point flancher. Superbe affront. Peut-être trop fière pour qu’elle en garde toute sa crédibilité puisque rapidement, Shiro reprit son petit manège. Débouchonnant son feutre il s’approcha de la belle pour souiller son visage. Il osait détruire un chef d’œuvre. Décidément il ne connaissait pas la valeur des choses...
Il s’affirmait pour déjà se défaire des accusation qu’Ashley n’avait pas encore portées. Il était rapide à la détente. La belle se manifesta aussitôt.

- Ooh s’il te plait, ne perd pas ton temps à trouver des issues. Lui souriant au nez elle reprit joyeusement. Je n’aurais aucun mal à monter tout un scénario.
Que dis tu de celle-là? : Un homme qui voulait se venger de l’infidélité de son ex. Et j’en ai encore plein d’autres en réserve, bien plus travaillées.

Elle s’asticota un petit peu sur le lit pour en dégourdir ses muscles. Shiro avait effectivement arguments tangibles pour sa défense. Mais la belle avait plus d’un tour dans son sac. Ou plutôt, dans son portefeuille […]
- Laisse-moi te dire que je suis tout aussi réputé ici. Et tu peux t’époumoner à te disculper, cela sera vain. Si mes accusations ne suffisent pas, je pourrais corrompre de pauvres fonctionnaires pour te faire boucler. Financièrement tu ne peux pas t’opposer à moi, c’est dommage hein. Lâcha-t-elle d’un ton sarcastique.

L’argent...
Toujours au centre de ses discussions. Elle misait tout par la puissance économique sans juger par la valeur des relations humaines. Souveraine de ce monde capitaliste, elle se voit à la tête d’un empire qu’elle ne possède pas encore...
Malgré tout, sa réaction était justifiée dans un sens ; en ce monde cruel, seuls les plus riches détiennent le pouvoir. Piteusement l’argent est monté à la tête d’un trop grand nombre d’individus. Qui ne peuvent vivre simplement pour le seul plaisir d’aimer mais pour l’amour de l’argent et du pouvoir. Le paradis des temps moderne […]
Elle était toutefois amusée qu’il puisse réellement penser faire le poids face à elle. Trop confiante pour accepter l’échec, les espoirs de Shiro faisaient rire la belle. Mais ne partons pas dans un humour aussi méprisant qu'Ash, et repartons à nos moutons...
D’ailleurs, il tardait à la détacher, il ne prenait pas ses menaces au sérieux? Qu’il était vaillant et courageux. Cependant, face à une adversaire aussi malsaine il devrait probablement se tenir sur ses gardes. Conseil d'ami...

Elle ne s’était pas encore observée dans un miroir pour vérifier son état. S’attendant au pire, elle préparait déjà tout un programme au sortir de la chambre de Shiro. Rendez-vous avec son coiffeur personnel, soin du visage et thermes pour se détendre de tout ce qu’il venait de lui faire subir.
Puis plus tard, elle fera le nécessaire pour qu’il paye pour tout ceci. Elle pourra régler ça en une pierre deux coups en recourant à l’intervention de malfrats. Mais, préférant s’en charger elle-même, elle lui préparera une vengeance personnelle. Quel signe d’affection honorable!
Shiro vint couper le court silence, cherchant à valoriser son physique. Il avait passé un peu trop de temps aux côtés d’Ashley, et à par la même occasion développé son besoin de reconnaissance.
La blonde leva les yeux à son corps, regardant de bas en haut. Il n’était pas déplaisant, loin de là. Cependant la pluparts des hommes qu’elle choisissait de mettre dans son panier étaient bien bâtis. Elle n’était donc pas charmé au point de faiblir faute à son physique. Elle tenait quand même à souligner la vérité.

- Oui, toujours aussi beau. Je n’ai rien à ajouter, tu es parfait. Soufflant ensuite son agacement. Lassée d’être attachée. Tu ne voudrai pas me retirer ces menottes? Ca sera mieux pour bavasser. Je ne tiens pas rigueur de ce que tu m’as fait. Je l’avais bien cherché.

Elle baissa son regard, espérant qu’il allait agir pour la libéré de sa captivité. Serait-ce un semblant d'excuse façon Ashley?
Elle n’avait pas envie d’envenimer leur relation davantage. Du moins, pas maintenant. La fourbe n’aura aucun scrupule à prendre sa vengeance plus tard. Pour le moment, elle voulait simplement tenter de regagner sa confiance. Elle devra opter pour une attitude plus altruiste. Queen A n’aura aucun problème à faire semblant. Il est d’ailleurs d’actualité que mentir est une des choses qu’elle sache le mieux faire.
Il lui suffisait de canaliser la colère qu’elle venait d’accumuler et la mettre en réserve pour plus tard. Ravaler sa fierté sera la tâche la plus ardue de son plan.
Patientant, elle observa d’un regard vif la chambre du garçon. Rien d’exceptionnel… Mais tout était propre c’était un bon point. Elle comprenait mieux les réticences du mâle à ne pas vouloir de cendre de clope sur son plancher.
Elle le regarda de nouveau, désirant mettre une trêve à leur affront. Le conflit aurait pu perpétuer, mais ayant changé ses plan hâtivement. Elle eut tout le temps de revoir ses attentes durant le temps ou elle fût menottée au lit. D’un court mouvement de tête en sa direction, elle s’excusa...

- Pardonne-moi … S'arrêtant un instant., peinant à ravaler sa fierté dans sa totalité. Mais, souhaitant absolument mettre un terme à cette situation elle n’eut d’autre choix que de reprendre. Je n’aurai pas du faire tout ça, mais j’ai eus du mal à accepter que tu te sois éloigné de moi. Puis aujourd’hui, j’ai agit par vengeance parce que tu me manquais et je voulais te faire payer de m’avoir évité.
Elle détourna son visage, pour ne pas le regarder davantage dans les yeux. La solitude me pèse… Soupirant un bon coup. Pfff… Mais bon, je sais que tu n’en a plus rien à faire de moi, et encore moins d’entendre toute ces choses. Tu veux que je parte je suppose.

Il fût compliqué pour Ash de devoir offrir des excuses qu’elle ne pensait certainement pas lui devoir. Cependant, elle avait réussit, elle n’attendait qu’une chose de sa part désormais. La libération.
Ces menottes commençaient à lui faire un mal fou. Il serait fâcheux qu’elle doive employer d’autres mesures plus radicales alors qu’elle lui offrait une victoire évidente…

Ces fidèles adversaires sont-ils sur la voie du pardon où est-ce simplement le calme avant la tempête? C’est une affaire à suivre […]
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Shiro Kuchiki
♦ Civil - Barman | Seiyu
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Shiro Kuchiki


Gémeaux Chèvre Age : 32
Adresse : 2 rue de la Chance (quartier Hiryuu)
Compteur 291

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                                   :

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MessageSujet: Re: Visite royale   Visite royale EmptyDim 3 Juin 2012 - 0:30

Je n'y allais vraiment pas de main morte avec Ashley, pas dans le sens où je l'avais tabassée comme je l'aurais fait avec un mec qui m'aurait cherché comme elle m'avait cherché, mais dans le sens où j'étais en train de ruiner tout ce qui faisait sa fierté. Je l'avais privée de sa liberté de mouvements avec les menottes, et je lui avais coupé les cheveux. Autant dire que lorsqu'elle sortirait de cette chambre, je devrais me préparer à une contre-attaque massive. J'avais franchi une ligne que je n'aurais peut-être pas dû franchir et je ne risquais pas d'apprécier les représailles, néanmoins, j'avais exigé d'elle une réponse à une simple question dès l'instant où elle avait franchi le seul de ma chambre. C'était d'ailleurs la seule question que je lui avais posé, je n'avais donc pas trop eu le choix. Je lui avais coupé les cheveux afin d'obtenir la réponse que j'attendais. On était dans ma chambre après tout, non ? J'avais fini par obtenir la réponse à ma question. Une réponse bien digne d'elle d'ailleurs: venir ici simplement parce qu'elle s'ennuyait dans le but de me faire comprendre que j'étais son jouet. Il n'y avait pas à dire, elle avait vraiment une très haute estime d'elle-même, ou plutôt, une très basse estime des autres. Ce n'était pas de sa faute si elle était né riche et avait toujours obtenu ce qu'elle désirait. C'était la vie, si aucune limite n'était fixé dès le plus jeune âge, on finissait comme Ashley, c'était aussi simple que ça. Résultat, elle prenait tout le monde de haut et supposait que tout le monde était là pour la divertir et la servir... Une très belle mentalité en somme.

Lorsque je lui dis que je l'aurais mieux traitée si elle me l'avait dit dès le début, elle comprit tout de suite que je racontais n'importe quoi, mais pour elle, c'était plus parce que j'étais trop retardé pour pouvoir la traiter comme une reine, et pas parce que je ne l'appréciais pas. J'eus ensuite droit à une petite comédie qui ne me fit pas plaisir du tout. En effet, elle tentait de me menacer pour que je la détache. Et en guise de menace, elle jouait la carte de la victime de viol, ce qui était franchement abusé compte tenu du fait que c'était elle qui était venue me trouver dans ma chambre pour m'y enfermer. Malheureusement pour moi, je n'avais aucun témoin, alors qu'elle avait son majordome derrière la porte, et sa fortune de son côté. Il lui suffirait de soudoyer quelques personnes, et je pourrais dire adieu au soleil... Néanmoins, je me demandais si elle ne bluffait pas, et quand je lui affirmai qu'elle bluffait, elle me lança un regard qui me laissa penser le contraire au départ, jusqu'à ce que je finisse par décider de saquer sa version des faits. Continuant donc de la dégrader physiquement, je débouchai mon feutre indélébile et la gratifiait d'une moustache. Au passage, je lui fis savoir que son histoire ne tiendrait pas debout car il y avait beaucoup trop de détails qui n'auraient aucune logique si elle passait vraiment à l'acte. Ce qui était sûr, c'était que j'avais réagi au quart de tour, ce qui n'était sûrement pas la meilleure chose à faire, c'était comme si je la poussais à mettre ses menaces à exécution.

Quand elle m'avait sorti que j'étais son jouet, elle n'avait pas dû penser que ce jouet finirait par péter les plombs et s'attaquer à elle. En décidant de m'enfermer dans ma chambre, elle n'avait pas dû prévoir du tout que les choses finiraient comme ça. Idem pour moi d'ailleurs, je m'étais endormi tranquillement hier en me disant que je pourrais faire la grasse matinée et voilà qu'elle débarquait. Le fait qu'elle se marre alors que je cherchais des failles à son projet m'inquiéta un peu au départ, jusqu'à ce que j'entende ce qu'elle avait à me dire. Son scénario sur le mec qui se vengeait de l'infidélité de son ex était vraiment très amusant. Premièrement, parce qu'on était sorti ensemble qu'une seule fois, ça ne faisait donc pas vraiment d'elle une ex. Ensuite, très peu de personnes étaient au courant du fait qu'on soit sorti ensemble, et la plupart savait très bien que je ne réagirais jamais de cette manière pour une infidélité. Enfin, elle conclut en parlant de son atout financier. Oui, elle avait plus d'argent que moi, mais pas autant qu'elle le croyait. Bien entendu, je n'irais jamais mêlé mon père à une histoire de ce genre. Je réglais toujours mes problèmes tout seul de toutes les façons. Ayant ajouté une barbe à son maquillage, je n'avais toujours pas capitulé. Et oui, céder aux menaces ne faisait pas partie de mes habitudes. J'avais décidé d'attendre qu'elle me demande de la détacher pour le faire: ça la forcerait à ravaler sa fierté pour au moins une phrase.

En attendant qu'elle se décide, je m'éloignai du lit, posai le feutre sur ma table de chevet et retournai m'installer sur ma chaise de bureau. Peu après, je décidai de l'imiter afin de lui montrer à quel point certaines de ses questions étaient complètement stupides, je l'interrogeai donc sur mon physique. Le plus amusant fut qu'elle me répondit par l'affirmative. Elle me complimenta, allant jusqu'à dire que j'étais parfait, avant de souffler et de me demander de lui retirer les menottes. Et bah enfin, elle avait fini par capituler !! Elle reconnaissait même qu'elle l'avait bien cherché, ce qui était totalement vrai. Je me levai alors et écoutai la suite de son speech. Elle s'excusait littéralement, complétant ces excuses par des explications. C'était moi ou ces explications ne tenaient pas la route du tout ? Pourquoi moi ? Un mec comme un autre je lui manquerais plus qu'un autre ? Surtout que les garçons avec qui elle couchait avaient tous plus ou moins mon physique, ma carrure en tout cas. En gros, je n'avais rien de plus qu'eux, pourquoi donc serait-elle vexée que je l'évite ? Cela n'avait vraiment aucun sens. Le summum du n'importe quoi arriva lorsqu'elle me sortit que sa solitude la pesait !! Vraiment, elle voulait me faire croire qu'elle se sentait seule alors qu'en un claquement de doigts, une armée de majordomes s'agenouillait devant elle ? Une excuse toute simple aurait été bien plus crédible, dommage qu'elle ne s'en soit pas aperçue avant de partir en live...

"T'inquiètes, je vais te les retirer les menottes, j'attendais juste que tu le demandes.
- me rapprochant d'elle, je passai mes mains près des siennes, ouvrit la paire de menottes libérant ainsi ses poignets et reculai alors pour remettre les menottes sur mon bureau. - Et pour ce qui est de tes excuses, pas besoin d'en faire autant. Surtout que tu ne t'excuses pas du tout pour les bonnes raisons..."

Et oui, à la base, ce n'était pas son intrusion dans ma chambre que je lui reprochais, c'était le fait qu'elle s'était foutue de moi. Si elle devait s'excuser pour quelque chose, c'était pour ça. Le truc, c'était qu'elle n'estimait pas du tout qu'elle s'était foutue de moi: c'était plutôt moi qui m'étais fait des film, et c'était tout. Bref, je ne la croirais pas non plus si elle s'excusait pour ça. En gros, elle n'avait aucune raison de s'excuser auprès de moi, si elle partait maintenant sans rien dire, elle serait pardonnée. Supposant que c'était la fin de mon enfermement puisqu'elle était enfin libérée, j'enfilai mon T-shirt que je pris sur le dossier de la chaise de mon bureau. Restant debout, j'attendis alors de voir ce qui allait se passer maintenant. Intérieurement, j'étais toujours sur mes gardes. Il fallait dire que mon marteau et ma batte de baseball se trouvaient toujours entre nous sur la table de chevet. Qui pouvait me garantir qu'elle n'allait pas prendre la batte et me sauter dessus pour se venger ? Rien ni personne, je m'attendais donc au pire tant qu'elle n'aurait pas quitté ma chambre. Soudain, je me posais une question à laquelle je n'avais pas pensé depuis qu'elle était arrivée, et pourtant, maintenant que j'y pensais, c'est la première question que j'aurais dû me poser. Je croisai donc les bras sur mon torse et lui demandai:

"Comment t'as fait pour entrer dans ma chambre au fait ? Que je sache, seul ceux qui dorment dans cette chambre ont la clé, et tu n'en fais pas partie..."


Qu'est-ce qu'elle avait bien pu faire pour avoir accès à ma chambre ? Et surtout, se donner tant de mal juste pour entrer, je trouvais ça un peu abusé personnellement... Sa réponse me permettrait en tout cas d'en apprendre plus sur les moyens qu'elle avait à sa disposition pour atteindre son but, mais aussi sur ce dont elle était capable pour parvenir à ses fins. Ashley était maintenant libre, partirait-elle bien gentiment ou... ?



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MessageSujet: Re: Visite royale   Visite royale EmptySam 7 Juil 2012 - 13:25

Spoiler:
Un peu plus d'une heure venait de s'écouler depuis l'arrivée de la délicieuse reine.
Cela fait près de quatre ans qu'elle a débarqué au Japon et trois qu'elle a intégré l'académie. Cette étrangère aux charmes exotiques à su s'imposer sans peine, se créer son propre réseau et s’ériger une réputation que même des natifs n'ont pas. Une véritable diva.
Ashley est loin d'incarner la femme parfaite comme elle le dit si souvent, néanmoins sa beauté, sa fortune incommensurable, sa grâce et sa notoriété font qu'elle reste désirable pour de nombreux hommes. Elle sait les tenir par des ficelles, la bourge s'amuse comme elle peu.
Selon ses dires Shiro fait donc parti de ce groupe de personne [...]

En réalité pas vraiment.
Elle venait en effet de lui confesser l'utiliser comme son jouet. Cependant, en bonne menteuse Ash' omit de lui préciser qu’elle lui accordait bien plus d'estime que les autres garçons. Aujourd'hui elle voulait simplement le taquiner car il lui avait manqué et surtout elle voulait savoir pourquoi il l'avait évité aussi longtemps.
La robe, la coiffure, le maquillage tout ça... ce n’était que mise en scène pour masquer ses réelles intentions. Le début ce n’était qu’une mascarade monté de toute pièce par Ashley, simplement pour pimenter le tout et aussi se venger – un peu – C'est une personne difficile à cerner, elle sait masquer ses intentions. Ses forces reposent d’ailleurs sur ce point. Tant que ses intentions, ses pensées, ses sentiments restent imperceptibles elle conserve l'avantage dans toutes les situations...
Sauf aujourd'hui. Prise dans son propre jeu elle a finit par se faire avoir comme une bleue. Toujours en parfaite stratège elle lui accorda des excuses contre sa liberté. Sa fierté en prit un coup mais elle savait ce choix obligatoire pour continuer ses manigances...
Penser aux stratégies n'était pas de rigueur pour le moment. La petite devrait plutôt essayer de réparer les dégâts qu'elle venait de causer avant de tenter quoi que ce soit...

Il daigna lui ôter les menottes. Sans vraiment le vouloir Ashley exprima son soulagement.
- Seigneur Jésus il était temps! Soufflant tous ses poumons. Trop longtemps allongée et statique elle voulait bouger, fumer et marcher avec ses talons. Étrange...
Le garçon signala à Ash que ses excuses n'étaient pas appropriées. Elle le regarda sèchement, pour qui il se prenait lui?! Est-ce-qu'il savait simplement Ô combien il a été difficile pour la blonde de lui accorder ces excuses. Il est rare que la reine s'excuse en personne. Et la seule chose qui trouve à dire c'est : Et pour ce qui est de tes excuses, pas besoin d'en faire autant. Surtout que tu ne t'excuses pas du tout pour les bonnes raisons..." quel ingrat!
Aussitôt la blonde reprit la parole, délicatement elle demanda... - Oh je vois... Et donc pour quelles raisons devrais-je m'excuser?

Les raisons elle les connaissait, elle voulait juste l'entendre les dire afin de pouvoir relancer la discussion sur cette rencontre sans lendemain.
Leur relation ne risquait pas d'évoluer s'ils ne mettaient pas le doigt sur l'épine. Enfin, est-ce-que ces deux là voulaient aborder ce sujet de discorde? [...]
L'héritière oui, elle, elle était prête à poser carte sur table et s'expliquer. Il ne devrait plus avoir d'animosité entre eux, l'eau a coulé sous les ponts. Tout ça c'est de l'histoire ancienne.
Loin d'elle l'idée de penser être pardonnée par Shiro, elle voulait juste que leur relation parte sur de nouvelles bases. Ce qui est fait est fait, le passé ne peut être modifié, tout le monde le sait… Néanmoins, rien n’empêchait les deux étudiants à partager une relation plus cordiale.
Elle ne voulait pas permettre à Shiro de l’oublier ou l’éviter encore, une fois son départ de la pièce. Personne n’a le droit de sous-considérer Ash’ ; c’est la monarque la plus importante de l’académie après tout […]

Quoiqu’il en soit, la tension qui régnait depuis le début semblait s’être apaiser et redescendre petit à petit. Le garçon désira ensuite savoir par quel moyen A. put se procurer la clé de sa chambre.
Elle ricana discrètement de son exploit – si l’on pouvait appeler ça ainsi… La belle ne perdit pas de temps et lui expliqua ce qu’il devait savoir.

- Tu parles de ça? Montrant la clé en guise d’exemple. Tu n’as pas à savoir comment je l’ai obtenue, je ne révèle pas mes secret, ça pourrait être fâcheux pour moi....

Laissant planer le doute elle n’en dit pas plus. Elle avait en réalité demandé à Francis le domestique de se charger de cette affaire. Ash ne s’occupe pas du sale boulot ! Il fit ensuite en faire deux doubles. Un pour elle, l’autre lui. Mais ça, elle se contentera de le garder pour elle. C'était son secret...
La blonde se munit de son marteau et sa batte. Délicatement elle s’approcha de Shiro, au plus près possible elle lui tendit ses ‘outils de torture’ pour qu’il puisse les ranger. Elle aurait pu se venger si elle le voulait, mais sa haine s’était évadée et elle n’aimait guère se salir les mains…

Elle retourna vers le lit pour s’asseoir, elle regardait celui qui venait de réduire à néant sa belle chevelure. Son regard était vide, elle le fixait sans aucune once de colère. Elle pensait à la suite des événements, se demandant comment elle s’en sortirait pour passer incognito en sortant de la chambre. Car, faire une sortie remarquée, cheveux courts et moustache elle ne s’y était pas préparé.

- Sérieusement Shiro pourquoi tu m’as fais ça? Moi je n’ai pas touché à ton apparence, tu aurais pu t’y prendre autrement. Car je ne compte pas sortir ainsi… Puis, une subtile idée de princesse vint à germer de son imaginaire. A moins que… Ne sachant s’il allait accepter la proposition elle hésitait à lui en parler. Tu me porte jusqu’à chez moi, pour plus de discrétion j’appuierais mon visage contre ton torse pour éviter que l’on me voit…

Idée saugrenue. Toujours.
Sous son accoutrement il était tout a fait normal de vouloir se cacher. Mais se faire porter par le garçon jusqu’au quartier Hébi ça faisait beaucoup quand même. Et, si elle prend sa limo au parking on devinera directement qu’il s’agit d’Ash’.
Pour tenter de convaincre son ancien tourmenteur elle lui montra les avantages qu’il pourrait en retirer. Etouffer les faits Ashley n’avait aucun mal à le faire. Elle adorait ça en fait!

- Ca permettrait d’éviter aux autres de savoir que tu étais avec moi. Encore mieux! Tu pourras dire qu’il s’agissait d’une fille que tu as sauvée de malfrats et que tu as recueillis le temps qu’elle se repose. Elle le regarda ensuite droit dans les pupilles, ses yeux le dévoraient. Par contre si l'on vient à savoir que c’est toi qui m’a fait ce désastre, je serais sans pitié et tu paieras tes crimes... Si tu vois ce que je veux dire. Achevant sa phrase par un clin d'oeil.
et s’ils préparaient au mieux leur sortie, tout deux pourraient retourner à leur quotidien comme si de rien n’était.
Ce qu’elle voulait c’était simplement ne pas avoir existé dans l’académie ce début de journée. Ainsi il n’y aura aucun doute sur ce qu’il s’est passé entre elle ou Shiro. Son plan a mal tournée, elle n’assumait pas ses échecs… Piteuse reine.

Elle regarda son camarade, lui adressant un léger sourire qui était tout ce qu’il y avait de plus naturel. Pour changer.

- Alors on part sur mon idée ou tu as mieux à proposer? Le but est que personne ne doit savoir que j’étais à l’académie ce matin tant que j'ai cette tête
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Shiro Kuchiki
♦ Civil - Barman | Seiyu
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MessageSujet: Re: Visite royale   Visite royale EmptySam 21 Juil 2012 - 18:53

Il fallait croire que les menottes lui avaient vraiment fait mal au vu de sa réaction. Tant mieux, je ne l'avais pas attachée pour qu'elle se sente à l'aise. Par contre, je me demandais si elle n'en faisait pas un peu trop. Personnellement, je m'étais déjà réveillé menotté, mais je ne l'étais jamais resté assez longtemps pour exprimer un tel soulagement une fois libéré. Par la suite, j'enfilai mon T-shirt juste après lui avoir fait savoir qu'elle ne s'excusait pas du tout pour les bonnes raisons. Sa réaction ne m'étonna guère. Après tout, une personne qui se prenait pour une reine ne devait pas apprécier qu'on lui fasse remarquer qu'elle était à côté de la plaque. De plus, elle avait été forcée de s'excuser pour que je la libère et même si je doutais fortement qu'elle ait pensé ses excuses, le simple fait de dire "pardonne-moi" avait dû être atroce pour elle. Enfin, ce n'était rien comparé à ma réaction quand j'avais découvert la vérité sur elle. D'ailleurs, je me demandais si elle était sérieuse quand elle disait qu'elle ne savait pas du tout pourquoi elle devrait s'excuser... Et pourtant, elle me posa carrément la question !! Elle tenait à savoir d'où me venait cette haine envers elle. Elle n'avait pas fait tout ce chemin pour rien, elle n'avait pas préparé tout un plan pour s'introduire dans ma chambre et m'y coincer juste pour me voir. Elle se posait des questions, ou alors le fait qu'un garçon dans tout Keimoo l'évite était un problème pour elle. Si ça se trouvait, elle craignait que mon boycott devienne contagieux et qu'au final, tous ceux qu'elle considérait comme ses jouets fassent de même. Et tout le monde sait que le pouvoir d'un souverain lui vient de ses sujets, sans sujets, il n'y a plus de souverain.

Avant de lui répondre, car je comptais le faire, je préférais me concentrer sur un détail auquel je n'avais pas pensé jusqu'à présent: comment s'était-elle procurée la clé de ma chambre ? C'était vrai quoi ! Seuls mes colocataires actuels, un membre du personnel et moi possédions une clé pour cette chambre. Ainsi, comment avait-elle fait pour entrer, surtout qu'on fermait toujours à clé la nuit, histoire de ne pas recevoir de visiteurs surprises pendant qu'on dormait. Ma question étant légitime j'aurais espéré - maintenant que je l'avais libérée - qu'elle me donnerait enfin une réponse claire et précise. C'était trop demandé encore une fois. La réponse ne fut pas du tout satisfaisante. Hmm, fâcheux pour elle ? Pourquoi ça ne m'étonnait pas ? Je me doutais bien qu'elle n'avait pas pu obtenir cette clé honnêtement... Bref, ça ne servait à rien de poursuivre sur ce sujet. Le plus simple, c'était de lui dire ce qu'elle voulait entendre. Plus vite elle aurait ce qu'elle voulait, et plus vite elle me laisserait tranquille. Au fond, elle n'était pas une fille de riche pour rien, quand elle désirait quelque chose, elle finissait toujours par l'obtenir. Bien entendu, la plupart du temps, elle obtenait ce qu'elle cherchait à l'usure et c'était parce que j'en avais franchement marre d'être coincé ici que je comptais lui donner la réponse qu'elle semblait rechercher. Mais avant, j'attendais de voir ce qu'elle comptait faire avec ma batte et mon marteau. Elle me les tendit lentement, pour me faire comprendre qu'elle ne me fracasserait pas avec, je les pris donc et les rangeai à leur place, soit dans mon placard. Me retournant vers elle, je ne la regardais pas dans les yeux quand je lui dis:

"Tu voulais savoir pourquoi je t'évite, je vais te répondre vu que tu ne partiras sans doute pas avant de le savoir.
- je marquai une pause, le temps qu'elle se prépare à entendre ce qu'elle avait cherché à savoir depuis son intrusion - La réponse est très simple en fait, tu m'as déçu. Quand on est sorti ensemble, tu me plaisais. Je pensais que c'était réciproque, je m'étais trompé. A l'époque tu venais d'arriver, mais ça ne t'a pas empêché de te faire tous les mecs qui croisaient ta route après moi. Et après, tu t'étonnes que je ne veuille plus te voir..."

Elle l'avait sa réponse maintenant. Elle pouvait donc me laisser tranquille, non ? Il semblait qu'elle était de mon avis puisqu'elle commençait à parler de la façon dont elle sortirait de ma chambre. D'après elle, je n'aurais pas dû lui faire subir un tel sort, car elle ne pouvait décemment pas laisser quelqu'un voir ce à quoi elle ressemblait maintenant. Elle n'avait peut-être pas touché à mon apparence, mais ma fierté avait été atteinte il y avait deux années de cela, et pour un homme, il n'y avait pas grand chose de plus précieux que la fierté. Je trouvais tentante l'idée qu'elle sorte comme ça moi, là au moins je pourrais nous considérer comme étant quitte. Avec sa fortune, elle n'aurait aucun mal à masquer les dégâts le temps que la nature le fasse pour elle, ce qui signifiait que ce que je lui avais fait ne servirait à rien. Par contre, si elle sortait ainsi, elle se sentirait humiliée elle aussi et là je me sentirais mieux, surtout que comme elle sortait de ma chambre et que j'étais le seul encore à l'intérieur avec elle, on comprendrait aussitôt que c'était moi qui avait ruiné son visage qu'elle estimait parfait. J'éclatais soudain de rire quand elle me sortit l'idée qui lui était venue en tête !! Comment pouvait-elle croire que j'allais accepter ? Non mais franchement, après tout ce que je lui avais fait, après tout ce que je lui avais dit, et après tout ce qu'elle savait sur moi à la base, elle ne pouvait pas être sérieuse !? Ou alors, elle était sérieuse, ce qui signifierait qu'on n'avait vraiment rien à en tirer de cette fille...

Continuant de rire pendant un bon moment, je m'arrêtais quand elle se mit à vendre son idée pour me convaincre qu'elle était excellente. Il était vrai que, si je pouvais, je préférerais qu'on ne sache pas qu'elle avait passé plus d'une heure dans ma chambre. Et puis avec la robe qu'elle avait mise pour me voir, et mon nouveau mode de vie, l'académie ne me croirait jamais si je leur disais qu'on n'avait pas couché ensemble... Dans le même temps, vu la tête qu'elle affichait en ce moment avec sa barbe, sa moustache et ses cheveux coupés, il me serait bien plus simple de les en convaincre. De plus, avec tous ceux qui haïssaient Ashley pour ce qu'elle était, je serais considéré comme un héros à leurs yeux pour les avoir vengés, en quelque sorte. Au fur et à mesure que je l'écoutais, je me rendais compte à quel point ses premiers arguments étaient dénués de réflexion, à croire qu'elle sortait ses mots sans y penser avant. Faire croire qu'elle était une fille que j'avais sauvé la veille... Cela ne passerait jamais. Et elle avait l'air d'avoir oublié qu'avec la robe qu'elle portait, il ne serait franchement pas difficile de la reconnaître même si elle cachait son visage. Au moins, ça lui apprendrait à porter des robes si fines qu'elles ne couvraient complètement que certaines parties de son corps... Continuant de trouver ses arguments ridicules, je choisis de la prendre au sérieux quand elle aborda le sujet des représailles dans le cas où on saura que j'étais à l'origine de sa chirurgie faciale, si on pouvait dire ça comme ça. Bref, maintenant qu'elle parlait de conséquences, je préférais encore l'aider et en finir avec cette histoire. Le plus simple serait qu'elle saute par la fenêtre mais bon, je supposais d'avance qu'elle ne serait pas d'accord. M'approchant d'elle, je lui fis signe de se lever avant de déclarer:

"Franchement, vu les failles évidentes dans le plan que tu me proposes, j'ai du mal à croire que t'aies réussi à m'enfermer ici. En parlant de ça d'ailleurs, si je n'ai pas réussi à sortir même avec ma clé, ça veut dire que tu as un complice derrière ma porte, non ? Si c'est un de tes majordomes, il n'est sans doute pas assez discret pour être passé inaperçu ! En bref, n'importe qui a dû remarquer qu'il gardait ma porte, et si il est là, on doit se douter que t'es pas loin, tu ne crois pas !!
- je m'arrêtai là un instant pour reprendre mon souffle, mon ton s'était élevé petit à petit, car toutes les bêtises qu'elle avait accumulé avant même de se rendre dans ma chambre réduisaient à néant les plans qui auraient pu marcher. Je repris d'un ton plus calme - N'oublie pas aussi la robe que tu portes, t'es la seule à porter ce genre de truc, et si on t'a vu entrer ici, c'est mort. Si par miracle, ce n'était pas le cas, ça le serait à l'instant où tu sortirais d'ici, même si t'étais dans mes bras. Comme tu peux le constater, ton idée est complètement stupide."

Pff, comment son cerveau fonctionnait ? Et surtout, comment faisait-elle pour manipuler tout son entourage et pour séduire tous ses hommes avec une si faible capacité de réflexion ? J'étais loin d'avoir fait mieux puisque je m'étais aussi fait avoir, c'est pourquoi je ne les critiquais pas eux. Tout comme moi, ils devaient faire passer le physique avant tout, et ne pas penser au reste avant de se faire avoir. N'empêche, j'en arrivais à croire que j'avais été le dernier des imbéciles à l'époque pour l'inviter à sortir alors qu'elle n'avait pas l'air d'avoir de qualités... Enfin, mis à part détruire son plan morceau par morceau, je n'avais apporté aucune idée à moi et pourtant, il y en avait une qui commençait à germer dans mon esprit. Pour commencer, il fallait se débarrasser du mec derrière la porte qui devrait quitter les lieux. Pour la suite, on improviserait. Me dirigeant vers mon placard, je commençais à le fouiller pour dénicher ce que je recherchais. En attendant de trouver, je m'adressai à elle:

"Si tu ne veux pas qu'on te reconnaisse, tu vas devoir changer d'apparence et retirer tout ce qui te rend reconnaissable. Tu m'as compris ? En gros, ça veut dire: enlève ta robe. Si tu sors avec, autant écrire sur les murs que t'étais ici...
- je patientai quelques secondes pour qu'elle enregistre bien ce que je disais, qu'elle le fasse ou pas, c'était son problème, avant d'ajouter - Maintenant, dis à ton majordome ou au mec que t'as payé pour nous enfermer de se barrer. Au passage, s'il pouvait trouver une excuse pour sa présence et son départ précipité, ce serait bien. Lui, il sait réfléchir, non ?"

Nouvelle pause, je balançai tout à coup des trucs par terre derrière moi avant de fermer mon placard et de me re-concentrer sur elle. Ce qu'il y avait par terre ? Un pantalon et un T-shirt qui m'appartenaient. Pourquoi ? Pour qu'elle les mette. C'était aussi simple que ça. L'avait-elle compris ? La connaissant, j'en doutais. Je ramassai donc les vêtements et m'avançai vers elle pour les lui passer. Hésitant une seconde, je la contournai et m'assis sur mon lit pour lui poser ce que je pensais être l'une des dernières questions que je lui poserais.

"Avant de te passer ses vêtements que tu mettras à la place de ta robe pour sortir incognito. Il te faudra d'ailleurs une casquette, un chapeau ou une capuche si tu veux pas qu'on voit ton visage... Enfin bref, qu'est-ce que je gagne dans tout ça moi ? Je veux dire, tu m'as fait perdre une heure précieuse en m'enfermant ici. Et même si je t'ai redessinée le portrait, au sens propre, à part nous deux, personne n'en saura rien ici. En gros, t'as eu ce que tu voulais en me voyant, en m'énervant et en obtenant les réponses que tu prétendais chercher, mais moi à part perdre mon temps, je n'ai rien obtenu en échange. N'est-ce pas le devoir d'une reine que de faire en sorte que les injustices soient réparées ?"


J'étais très sérieux sur ce coup-là, je n'avais pas envie de me dire qu'elle m'avait fait perdre mon temps pour rien du tout. De plus, j'étais en train de l'aider à fuir tranquillement. J'avais l'impression d'aider un cambrioleur à fuir la police après m'avoir volé, ce qui n'avait absolument aucun sens !! J'exigeais donc quelque chose en retour. D'ordinaire, je n'aurais jamais rien attendu de sa part, mais là, en me servant du fait qu'elle se prenait pour une reine, j'avais peut-être une chance d'avoir ce que je voulais pour la première fois avec elle. Que me répondrait-elle ? Allait-elle suivre mon plan bien sagement ou déciderait-elle d'abuser de mon indulgence d'une manière ou d'une autre ? Seule Ashley le savait...
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