₪ Académie Keimoo ₪

In a decade, will you be there ?
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur] Empty
MessageSujet: Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur]   Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur] EmptyJeu 4 Mar 2010 - 15:03

Les portes se fermèrent derrière lui, gardant prisonniers les rires, la musique trop forte et les jeunes en chaleur que ce bal accueillaient. Poussant un soupir, Charles s'éloigna encore un peu de l'endroit, avant de s'adosser contre un mur, fermant les yeux. Pas un chat, tout est tranquille, quoi de mieux pour relaxer seul avec soi-même. Enfin, le calme, le silence. Pas de cavalière à amener danser, à céder à tous ses caprices. Non, la paix. Juste la sainte paix. Il prit le bout de la pipe entre ses lèvres, et inspira longuement. Tiens, c'était étrange ça...le goût de ce bout de bois lui rappelaient quelque chose...non, plutôt quelqu'un...les lèvres sucrés d'un adolescent au regard envoûtant.

-Hnnn...


Le nuage blanche ressortie d'entre ses lèvres, tandis que ses yeux se fermaient.
Pour ceux passant par là, il était quand même pas difficile de deviner qu'il était un professeur de l'académie. Malgré le masque (quel magnifique pièce de déguisement quand même hein ), on pouvait voir ses cheveux noirs, qui lui descendaient aux épaules, puis sa bonne carrure. Il était quand même dans la trentaine, mais son physique faisait encore tourner des têtes. Enfin, le matou espérait que ce ne soit pas le cas ce soir.

Une image se forma dans son esprit embrumé. Celle d'un de ses collègues professeurs...celui qui s'amusait à le rendre fou...complètement fou...sans même s'apercevoir qu'il se jouait de lui. Pestant contre le français, il fouilla pour chercher son téléphone....avant de lâcher un juron en bonne et dûe forme.
Pour couronner le tout, il avait même pas pris la peine de prendre son cellulaire qui était resté bien rangé dans le tiroir de son bureau...C'était bien pratique ça un téléphone portable dans un tiroir. Les gens pouvaient vous rejoindre n'importe où....
Une idée lui vint tandis que ses yeux se posèrent sur une cabine téléphonique. Se redressant, il la rejoignit en quelques enjambées, s'y engouffra rapidement et sortit une carte à puce de son porte-feuille, celle qu'il gardait pour faire des appels. Ses doigts fouillèrent dans son veston et trouvèrent rapidement une serviette en papier, tachée de café bleu avec une écriture soignée dessus. Il glissa la carte dans la fente prévue à cet effetl et composa ensuite le numéro, posant le combiné à son oreille. Son regard était fixé sur les portes donnant sur la salle de fête et sa main tenait le fil comme une bouée de sauvetage. Un coup, il ne répondrait pas. Deux coups, il était sûrement parti...Charles ferma les yeux.
*S'il te plaît, répond, réponds....*
Au troisième coup, le répondeur embarqua, tandis que le psychologue donna un grand coup de frustration dans la vitre de la cabine. Puis le bip caractéristique pour laisser un message.

-Hum, Akamu?l..ce c'est moi

*Bah oui, bravo, voir s'il va te replacer...crétin....*
-Hum, c'est Charles...
Il passa une main tremblante dans sa chevelure d'encre...
-Écoute, je me demandais si...tu sais..Hum..
Puis, baissant un peu le combiné, il murmura tout doucement
-Non...laisse tomber
Et il reposa le combiné très lentement.
Dos à la vitre derrière lui, il se laissa glisser doucement jusqu'au sol, la pipe à nouveau entre ses lèvres..se laissant enivrer totalement par cette drogue...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur] Empty
MessageSujet: Re: Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur]   Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur] EmptyVen 5 Mar 2010 - 3:43

[...]

C'est que la recherche est toujours infructueuse.
Dehors non plus, visiblement, celui que Maeki cherche n'est pas là.
Point de blond en robe rouge à l'horizon.
Il aurait mieux fait de ne pas suivre Jun et son cavalier dehors.
Il fait froid. Le froid Maeki hait.
Il ferrait mieux de rentrer.
STOP.
Un autre amant de Lun.
Peut-être qu'il va le rejoindre ?
Une petite turlute, derrière une hutte ?
Maeki regarde l'homme.
Un psychologue.
Et un professeur.
Ils sont beaux les professeurs dans cette académie.
Akamu Dupreil voulait se faire Lun.
Ce type en chat se l'était fait.
Inversement, plutôt.
Ce qui ne change en rien la queue du problème.
L'autre professeur qui menaçait Lun de photographies.
Comment la blondinette faisait-elle pour se mettre dans toutes ses emmerdes ? Maeki aurait bien aimé avoir la putain de réponse à cette maudite question. Il pouvait pas se branler devant une cassette pornographique comme tous les jeunes de son âge. Il fallait que ce soit lui la cassette pornographique.

L'homme s'engouffre dans une cabine téléphonique.
Bon point.
Qui dit cabine,
Dit Lun.

Dit turlute.

Dans le fin de la forêt,
Le loup pensait avoir trouveé,
La proie qui depuis longtemps il guettait,
Mais arrivant dépourvu,
Devant un bois touffu,
Il ne vit qu'une femme nue,
Et son amant très cabotin,
Qui de toutes ses mains,
Lui serraient les seins.
Le loup fort épouvanté,
Quitta depuis lors sa forêt.
Car des pervers, il en avait assez.

Maeki fixe l'homme dans la cabine. Il parle à Akamu Dupreil. Non, sa messagerie.

Akamu Dupreil.
C'est le nom d'un chanteur.
Et d'un professeur.
Les deux sont peut-être les mêmes.

''Monsieur !''

Maeki s'est stoppé devant la cabine téléphonique.
Il ne rentre pas.
Il fixe la pipe d'opium.
Une odeur d'héroïne.
Drogue.
Une autre odeur.
Lun.

Les doigts fins de l'adolescent glissent sur le cou de l'homme adulte.
Et sa bague se terminant en pointe au bout de son doigt traverse un peu la gorge de l'homme.
Une goutte de sang perle.

''Lun Marv.
Un Nom.
Un Prénom.
Touche-le une fois encore.
Et j'arrache les tripes de votre Akamu,
Avant de vous les servir en plateau télé.
Méfiez-vous aussi des cordes,
Je suis Schoïnopentaxophile.''


...

''A plus tard, professeur.''

La pipe est laissée à l'homme. Ce n'est pas ce que Maeki recherche. Celui que Maeki recherche, ….,

Où est-tu mon doux prince,
Avant que je ne te pince,
J'aurais eu bien le temps,
De croiser tous tes amants.
A chacun d'entre eux,
Je lui souhaite mes vœux.
Bonne année, les bambis,
Que votre cœur soit pris.

[...]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur] Empty
MessageSujet: Re: Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur]   Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur] EmptyVen 5 Mar 2010 - 21:26

Drogue, si douce drogue, magique drogue. Une pipe à fumer, une piqûre à s'injecter, un rail à sniffer et le monde si sombre, si noir se teintait de couleur et de saveur. Encore mieux que de se payer des vacances au soleil, mieux que baiser, voir même mieux qu'aller voir un psy, cette solution salvatrice résolvait tous les problèmes, annihilait toutes les craintes. Mais parfois, c'est bien d'avoir peur...

Ce serait trop bien de lire dans les pensées des gens. Ce qu'on pourrait éviter comme quiproquos est inimaginable. Tout d'abord, réglons quelques points. Oui, Charles aurait voulu parler à Akamu. Pourquoi? Cela fait quand même plusieurs semaines qu'ils ne se sont pas vus, en dehors de l'académie bien entendu, et ils n'avaient toujours pas couché ensemble. La première fois, ils avaient été interrompus par une sonnerie de téléphone, avant que monsieur-je-me-prends-pour-un-autre décide de foutre le camp. Ensuite, ils s'étaient retrouvés à Hawaï, une fête quelconque d'étudiants. Mais encore là, ça commençait à tourner comme relation. Et ça, c'est si on pouvait parler de relation. Le professeur de français ne l'avait jamais amené chez lui, comme si cela le rendait trop mal à l'aise. Connaissant Akamu, c'était sûrement pas dans sa nature non plus. Il était beaucoup trop libertin pour ce genre de trucs. Et de toute façon, Charles n'était pas amoureux du français....si?

Pour Lun, c'était différent...cet étudiant qui s'était retrouvé dans son bureau pour mille et une raisons, n'était pas resté souvent habillé. Son petit air désinvolte et rebelle, ainsi que son magnétisme l'avaient charmé, littéralement. Lun était rapidement devenu son amant. Ce qui était loin de déplaire à Charles. Bon d'accord, pour que l'anglais accepte enfin qu'on le ''prenne'', le psy avait visé l'excuse de la thérapie. C'était simple, la meilleure façon de guérir un nymphomane, c'était de lui faire l'amour. En fait, ce qui aurait été plus vrai c'est que le populaire devrait continuer de voir le professeur pour un suivi psychologique approfondi. C'était pas un vrai mensonge au fond...

''Monsieur !''

-Hmm?

Il relève péniblement la tête, jetant un coup d'oeil à celui qui l'avait interpellé, fronçant les sourcils. Tiens, c'était qui lui?!?! Il était déguisé en...hmm en clown? Charles éclata de rire tandis qu'il s'aidait de la vitre pour se redresser. Ha ben, il était gentil le jeune homme, il l'aidait même à se remettre debout.
Le possessif-jaloux l'avait même pris par le cou pour l'aider. Enfin, un jeune qui était aimable. C'était plutôt rare de nos jours. Il n'avait pas besoin de serrer aussi fort par contre, Charles était déjà debout, lorsqu'une douleur aigüe le fit gémir.

-Hngnn!


Quelque chose de chaud coula sur sa gorge tandis que l'autre commence à déblatérer. Malgré son esprit dans les vapes, quelques mots réussissent à s'accrocher à sa mémoire: Lun, touche, tripes, Akamu, Schoïnopentaxophile...oui oui, un mot aussi compliqué et c'est son esprit psychologique qui ressort.
Bah, c'est pas comme si un ''simple'' étudiant lui faisait peur...même s'il aurait dû se renseigner un peu mieux avant de lui répondre. Mais sa copine l'héroïne et son copain l'Opium ne le voyaient pas du même oeil.

-C'est lui qui me demande de le toucher...et de le prendre....Sacré Lun...toujours à préférer ceux qui ont un goût pour le sadisme...

Ou comment avoir un billet aller-simple pour le cimetière sans même se forcer. Et comme si c'était même pas assez, sa main se resserra sur la pipe qu'il remit entre ses lèvres.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur] Empty
MessageSujet: Re: Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur]   Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur] EmptySam 6 Mar 2010 - 0:29


[...]
C'est lui qui me demande de le toucher...et de le prendre....
Sacré Lun...toujours à préférer ceux qui ont un goût pour le sadisme...


Pas question de remuer une aile pour le corbeau qui jauge sa proie.
Idiot d'épave de psychologue. Bouffon. Comme-ci cela suffisait à l'énerver. Petit joueur. Lun demande ? Lun ne demande pas d'être toucher, ni d'être prit. Il ne sait pas le faire. Il en pleure.
Tu aurais pu me toucher.
Si t'avais lu son dossier. Tu aurais vu mon nom.
Je suis ami avec lui depuis l'âge de cinq ans.
J'ai connu ses premières crises.
Son premier meilleur ami.
Roux.
Leurs bagarres dans l'Afrique.
Et ce qu'il a fait à Lun lorsqu'il a apprit qu'il avait couché avec un type.
Tout commence d'un point.
Pour comprendre une poupée vaudou,
Il faut avoir le premier point de couture.

Lun hait les racailles. Il hait la boxe.
Il faut chercher. Il faut creuser.
Je te donnerais bien la pelle,
Mais tu sais déjà en rouler.
Autant que les mécaniques.

Les yeux de Maeki jouent à la balle.
Fuyant et passant sur l'homme.
Ping, pong.
On dit un pongiste.
On dit Tennis de Table.
Les français et leurs manières.
Akamu Dupreil ? Joli prénom.
Charles Brisebois ? Tout autant.
Français et québécois.
Ça se joue à un bois.
A une buche.

Maeki ne compte pas prendre la buche dans la cabine téléphonique. Il est hors de question de demeurer trop longtemps. Il faut rejoindre sa blonde. Car chacun le sait : au clair de ma blonde, mon ami Pierrot, prête-moi ta pipe pour fumer un peu. Ma chandelle est morte, je n'ai plus de feu. Ouvre-moi ta porte, que j'y mette le feu.

Ce n'est pas un sourire qui éclaire le visage rayonnant de sadisme de l'étudiant. C'est juste des lèvres qui se courbent en direction du ciel. Il se penche, en avant. De manière droite. Fine. En danseur. Parfaitement à l'aise.
Sa main passe sur la joue de l'homme, la griffe de sa bague se plantant dans la joue blanche.
Un goutte de sang, recueillit sur le bout de la langue.
''
Exact.
Et vous aimez ça.
Le souiller.
Vous mentez.

''
Il joue. Suave petit fou. Passant la main sur le visage. Visage d'ange.
Il rit. Savant petit fou. Passant la main dans les cheveux. Homme vidange.
Lun joue la station-essence et se déverse en lui.
Poétique.
Et l'inverse ?
Non.
Lun lui a soufflé dans le creux de l'oreille.
Il lui a dit.
Il lui a avoué qu'il ne l'a jamais fait plus de trois personnes,
Dans ce sens-là.
Son premier amant.
Le dealer de Cassandra.
Et le professeur Sad'.
Trois.
Maeki est le quatrième.
L'homme devant lui, n'est pas le cinquième.

Maeki n'est pas fâché. Il ne compte pas se venger.
Un autre doit venir ici.
Et il ne veut pas le croiser.
Akamu viendra.
Il vient toujours.
C'est son coté Superman.

''Continuez à le souiller pour moi.
Ses perles dorées.
Ses yeux de chatte.
Sa peau de diamant.
Ses hormones incontrôlables.

C'est joussif.
Maladif.
Mais n'oubliez pas de payer.
C'est ce que signifie le tatouage qu'il porte.
N'est-ce pas ?
Toute action a un prix.
Votre prix va être votre vie.
Quand il comprendra que vous lui mentez,
Que son corps est votre drogue.
Que vous l'avez abusé,
Plus jamais, il ne se confiera.
Brisez-le, Picasso,
J'aime recoller les morceaux.''

Maeki s'est agenouillé auprès de l'homme. Lui embrassant le creux de la mâchoire.

Vous couchez avec un garçon,
Qui pourrait être votre fils.
Et il vous fait confiance.
Il pense que vous le soignez,
Quand vos doigts souillent son corps.
Vous abusez de lui.
Vous êtes un violeur.
Et vous l'avez violé.
Il disait oui.
Pour se soigner.
Vous disiez oui.
Pour l'avoir.
Le prix valait-il l'enjeu ?
Vous avez fait de lui une pute.
Un drogué.
Une salope.
On lui prendra ses enfants.
Sans eux,
Sans sa pomme,
Sans ami,
Sans confiance,
Vers qui se retournera-t-il ?

L'unique personne qui le connait depuis toujours.
Toujours là.

Merci.


Un rire, moqueur, plus méchant. Maeki fait un signe de la main. Trop froid.
Trop froid.
Il hait le froid.
Et il est temps de rentrer.

On se reverra plus tard, petit psychologue,
Plus jamais, peut-être.
Le vrai psychologue de cette académie est fou et ressemble à Akamu Dupreil,
Vous êtes tout son contraire.
Lui, je le hais s'il l'aide,
Vous je vous hais de l'avoir toucher.

Une haine pour une haine.
Et la cicatrice sur votre joue,
Ce sang pour vous souvenir.
Les agneaux noirs tuent.

Rejoignez-moi au bar.

[...]


Dernière édition par Maeki Oyuki le Lun 8 Mar 2010 - 2:20, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur] Empty
MessageSujet: Re: Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur]   Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur] EmptySam 6 Mar 2010 - 4:58

Y'a des jours où vaudrait mieux rester couché. Pourquoi il n'était pas resté couché ce matin?!? Pourquoi avait-il fallu qu'il se rende à ce stupide bal?!?? Bon c'était pas le meilleur moment pour se poser la question, mais si Charles avait eu toutes ses capacités intellectuelles, ça lui aurait effleuré l'esprit. Qu'y aurait-il répondu? Qu'il n'avait pas vraiment eu le choix?!? Non, c'était totalement faux, puisque tous les professeurs s'étaient entendus pour ne pas mettre les pieds à cette fête, que c'était pour les élèves inclusivement. Que les ''adultes'' n'avaient pas à y mettre leur nez. Là-dessus, on ne comptait pas qu'en fin de compte, plusieurs s'y trouvaient dont son collègue psy, un médecin ayant un goût particulier pour les soirées louches, un professeur ressemblant beaucoup trop à un adolescent (tant physiquement que moralement) et lui. Mais bon, le fait est quand même que Charles Brisebois s'était rendu à ce foutu bal de St-Valentin...


Pourquoi avoir parlé de Lun? Charles se pose trop de questions. Il ne se souvient même pas des mots qu'il a prononcé avec indifférence il y a quelques instants. Les a-t-il seulement dit? OU si tout ça faisait encore parti de son rêve?
La pipe, c'était sur cet objet que l'odeur de son amant était imprégné. Une odeur fruitée à laquelle on avait envie de s'accrocher de toutes ses forces, pour qu'elle ne nous quitte jamais, pour qu'on ne l'oublie pas.
Il semblerait qu'une image vaut mille mots. Mais celui qui a perdu le sens de l'odorat est bien malheureux, car il n'a plus rien pour se raccrocher aux souvenirs. Chaque personne dégageait une odeur particulière, propre à elle seule, et rien ni personne pouvait y changer quoi que ce soit. Celle du jeune anglais, était sucrée, sauvage, un peu épicée même. Quand il l''invitait chez lui pour qu'ils puissent faire l'amour baiser, il adorait sentir son odeur... Et après une nuit d'amour les cheveux dorés embaumaient l'air, c'était vraiment enivrant. Charles adorait se réveiller le matin et que les draps se soient imprégnés de leur nuit d'amour.
Parfois, le psychologue se réveillait la nuit et sa main cherchait dans son lit, son amant qui ne s'y trouvait pas toujours. Et lorsque le corps chaud n'y était pas, il cherchait, yeux fermés, pour retrouver cette odeur unique qui le ferait sourire avant de retomber dans les bras de Morphée. Ce parfum qu'il trouvait la plupart du temps sur l'oreiller. Alors, il la serrait dans ses bras, et pouvait se rendormir.

Les yeux verts fixent l'étudiant qui semble connaître Lun. Du moins, il semble bien dans la cabine téléphonique, car il reste avec lui, sa main encore sur sa gorge, ce qui est un peu inconfortable quand même. On commence à être à l'étroit aussi. Il fait chaud, Charles a chaud, il a soif. Un verre de whisky serait le bienvenue. Avec une bonne pipe, pour fumer ici attention, c'est toujours bon.
Il passe sa main gauche dans ses cheveux, et le masque tombe, dévoilant l'identité de l'homme. Identité depuis longtemps découverte vu le maigre costume de celui-ci. C'est l'occasion que choisit le Vengeur-appelons-le ainsi par faute de véritable prénom- pour se pencher sur lui, délaissant sa gorge pour caresser sa joue. La caresser? Non, ce n'est pas vraiment une caresse. C'est un fait lorsque la griffe métallique lui perce la peau à nouveau. Une blessure à la gorge, puis à la joue, cela devient une habitude. Cette fois, Charles ne réagit pas. La drogue a ça de bien, de camoufler, et même faire oublier la douleur. Une goutte de liquide sombre perle, puis glisse sur la joue.

-Exact.
Et vous aimez ça.
Le souiller.
Vous mentez.


S'il ment? Non, il n'en a pas l'impression. Il n'a pas le coeur de mentir à Lun. Peut-être que Charles croit vraiment que c'est de cette façon qu'il guérira le garçon. Car c'est ce qu'il veut vraiment. Son père lui avait dit que c'est en croyant très fort à quelque chose, que ça allait arriver. Et le gamin qu'était Charlot l'a cru. Même lorsqu'il a tiré sur la barbe blanche du Père Noël, et qu'elle s'est décollée. Le vrai père Noël était malade, et il a envoyé quelqu'un pour le remplacer, qu'avait dit son oncle. Et en naïf petit garçon, Charles l'a cru. Car il voulait tout au fond de lui qu'il existe. Que Noël soit merveilleux...Pas que tout ce qu'on lui avait dit soit de vulgaires mensonges.

-Non...

Non, il ne souille pas Lun...il, il...lui fait l'amour...non?
Le psychologue fronce les sourcils. Il quoi? Lun lui avait demandé la raison pourquoi il voulait le prendre. La première idée de Charles fût la thérapie, pour cacher la véritable raison?
De loin, il entend un rire. Le vent s'engouffre dans ses cheveux, pourtant, il est à l'abri non?

Personne ne viendra.
Personne ne vient jamais.
Akamu n'est pas un superhéros. Ce n'est qu'un professeur se prenant pour un élève, qui mord dans la vie à pleine dent, par peur de vieillir. Syndrome de Peter Pan?

''Continuez à le souiller pour moi.
Ses perles dorées.
Ses yeux de chatte.
Sa peau de diamant.
Ses hormones incontrôlables.
Mais n'oubliez pas de payer.
C'est ce que signifie le tatouage qu'il porte.
N'est-ce pas ?
Toute action a un prix.
Votre prix va être votre vie.
Quand il comprendra que vous lui mentez,
Que son corps est votre drogue.
Que vous l'avez abusé,
Plus jamais, il ne se confiera.
Brisez-le, Picasso,
J'aime recoller les morceaux.''


-Vous parlez du tatouage sur sa hanche? Celui des Geishas...

Tiens, il s'est souvenu. La mémoire est une faculté qui oublie, mais qui se souvient à des drôles de moments. Qui choisit aussi ce qu'elle permet de retenir ou non. Comme le fait que Charles aurait très bien pu faire le lien entre le tatouage, et la geisha qu'il avait vu près du bar. Mais il est trop assommé pour y penser.

-Je ne le brise pas... je...Léonard..
Trop compliqué de terminer la phrase. Le Vengeur est à genoux près de lui. Hmm, qu'es-ce qu'il lui veut ...
Des lèvres froides se posent sur sa mâchoire, il se crispe un peu. Ce sont des lèvres inconnues.
Ses doigts un peu glacé se rappellent qu'ils tenaient quelque chose et le souvenir de la pipe surgit dans son esprit. Il la ramène à sa bouche et inspire longuement, fermant les yeux. Il devait bouger d'ici. Et pourtant, l'autre continue de parler sans s'arrêter. Cette fois, il arrive à faire abstraction des mots cruels. Mots s'insinuant dans son coeur comme un venin mortel, attendant simplement le bon moment pour frapper.

Merci.

-p'tit merdeux...

Non, il n'a pas suivi la conversation qui est devenue à sens unique. C'est mieux ainsi. Pour le moment. Il sait seulement qu'il ne lui voulait pas du bien. Les dernières paroles lui ont échappé, comme la fumée qui sort en volutes d'entre ses lèvres, le plongeant encore un peu plus où il se sent en sécurité.
Un rire mauvais le fit frissonner, tandis que les portent claquent au vent. le Vengeur a disparu.
Il est seul.

Rejoignez-moi au bar.

-Hnnn

Seule réponse qu'il aura, avant que le professeur ne se redresse convenablement. Du revers de la main, il essuie sa joue, pour poser son regard brumeux dessus. Hmm, il a une vilaine entaille et ça saigne. C'est pas le moment de rentrer à l'intérieur, pas envie de faire paniquer les gens pour rien.
Le téléphone est pris à nouveau et Charles glisse encore sa carte. Il lui reste assez d'argent pour faire au moins une dizaine d'appels. Il s'en fou, il veut qu'en faire qu'un. Les doigts effleurent les touches pour composer son propre numéro. Peut-être lui a t-on laisser un message?
La sonnerie se fait entendre à trois reprises, avant que le répondeur embarque. Charles fait son code d'accès.
-''Vous avez 1 nouveau message!''
Froncement de sourcils, tandis que la touche 1 est appuyée. Le trentenaire fait dos au dehors, ses yeux sont fixés sur le petit écran où l'heure est indiquée, avant que ses yeux s'écarquillent en entendant une voix féminine au bout du fil. Une voix qu'il n'avait pas entendu depuis très longtemps. trop longtemps.
-Toshiie, je sais très bien que c'est toi. C'est Yui...Yui Hamazaki. Tu tentes de m'éviter, mais je sais que tu travailles à l'académie de Keimoo. Rappelle-moi ou c'est là-bas que j'irai te voir en personne...et tu n'aimeras pas ma surprise..crois-moi....

-''Vous couchez avec un garçon,
Qui pourrait être votre fils.''


Le téléphone pend dans le vide, retenu par le fil , il fait du bungee.
-....s'il vous plaît, veuillez raccrochez ou composez de nouveau, ceci est un message enregistré...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur] Empty
MessageSujet: Re: Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur]   Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur] EmptySam 13 Mar 2010 - 20:01

-''Vous couchez avec un garçon,
Qui pourrait être votre fils.''


Le téléphone pend dans le vide, retenu par le fil , il fait du bungee.
-....s'il vous plaît, veuillez raccrochez ou composez de nouveau, ceci est un message enregistré...

Il reste un moment, adossé à la vitre de la cabine téléphonique, le regard perdu au loin, dans sa tête....ce qui n'est pas très bon signe. Il revient un peu à lui lorsqu'un ''bip bip bip bip bip bip bip'' lui fait pencher la tête, et machinalement, il va replacer le combiné où il se doit. Une fumée blanchâtre s'échappe une nouvelle fois de la pipe, avant que cette dernière ne soit jetée sur le sol. Plus de drogue à l'intérieur, plus aucun d'intérêt. Lun lui piquerait sûrement une crise qu'il savait que le professeur avait fini sa réserve de..Mmm à bien y penser, non. C'était pas du tout le genre du populaire de piquer des crises.
Charles pousse les portes et sort à l'extérieur, inspirant à font le vent froid, serrant un peu les bras contre lui. Faisait pas chaud.

Sa main va se faufiler sous le veston et elle ressort avec une petite bouteille transparente, où une inscription portant le nom de Charles Brisebois, ainsi que la posologie, est visible sur le devant. C'est pratique d'être psy parfois, on peut se faire soi-même nos propres prescriptions. À l'intérieur, des petits comprimés bleus et blancs sont entassés les uns sur les autres. Il ouvre le bouchon, en alignant les deux petites lignes bien comme il faut, puis ''clic'' ça s'ouvre. Magie... la bouteille est penchée et plusieurs capsules tombent dans la paume ouverte. Combien en a-t-il?! Hmm, pas envie de compter. Une chose est sûre, beaucoup plus que la posologie recommandée. La bouteille aurait-elle été par inadvertance? Et hop, elles disparaissent dans la bouche du psychologue, tandis que sa main va chercher un flasque qu'il garde toujours, ou presque sur lui. Oui, il a oublié son cellulaire, mais il a amené sa boisson. N'essayez pas de comprendre...
Le goulot dans la bouche et on prend une grande gorgée pour faire passer les médicaments. Puis un autre au cas que ça reste bloqué en chemin. Puis une troisième pour s'assurer que tout passe bien. Puis pourquoi pas tout boire un coup parti. Le flasque connaît la même fin tragique que la pipe, avant que Charles se décide à s'appuyer contre le mur. Un dernier regard tourné vers les portes menant à la salle de fête. Au bal, où tous les étudiants se laissaient aller à la débauche, ou presque. Où un certain professeur de français s'amusait à chanter avec une adolescente déguisée en mammouth, et qu'ils allaient bientôt baiser. Mais ça il l'ignorait, et c'était peut-être mieux..ou pas...

-Se faire poser un lapin par trois fois...faut le faire...J'suis vraiment le pire des cons...

En tant que psychologue, il savait très bien que ce qu'il faisait/avait fait n'était pas bien, voire même dangereux. Il devrait même se faire une thérapie à lui-même. Cette idée le fit rigoler, avant qu'il décide de s'asseoir au sol, ça commençait à tourner un peu. Passant une main dans ses cheveux ébène, il grimaça en sentant une fatigue l'envahir. C'est vrai qu'il devait être quand même assez tard, et qu'habituellement, il se couchait tôt. Grognant un peu, il ferme les yeux, se frottant les tempes. Une sensation étrange le submergea et il tenta de relever les paupières. Effort aussi énorme que de gravir le Mont Everest en patins. Un grognement franchit ses lèvres, tandis qu'il se laissa glisser de tout son long, pris dans une sorte de '''rêve''.
Seul
Il était seul dans ces ténèbres inconnues, très différentes de celles qu’il connaissait. Et il continuait à s'enfoncer toujours un peu plus loin. Sans savoir qu'il était en train de s'avancer vers le point de non-retour.
Revenir en haut Aller en bas
PNJ

PNJ


Adresse : 3 Allée du Clos des Vignes
Compteur 269
Multicompte(s) : Ville Keimoo

KMO
                                   :

Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur] Empty
MessageSujet: Re: Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur]   Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur] EmptyDim 14 Mar 2010 - 3:41

    Douces sirènes qui dansent dans l’ambulance pour conduire sans clairvoyance. Qu’importe la blancheur de l’innocence ou le mal et les réticences. Une âme doit être sauvée, encore faut-il qu’elle puisse l’être. Sans rien n’y paraître. Il est déjà trop tard.

    Un secouriste murmure. Il est mort. Un autre affirme le contraire. On tente de sauver l’homme enfermé, drogué, dans un état d’inconscience. Le cœur repart, cruellement lent. Les toxines et l’alcool ne font pas bon ménage.

    « Il a des papiers ? »
    « On verra aux urgences. »

    L’ambulance repart. A son bord, Charles BRISEBOIS est transporté suite à une tentative de suicide. On n’en sait ni la cause, ni la raison. Ses collègues diront qu’il ne semblait pas différent de d’habitude.

    Que s’est-il vraiment passé ?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur] Empty
MessageSujet: Re: Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur]   Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Quand l'envie de Fumer se fait trop forte ... [à l'extérieur]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Probabilité ? Forte éventualité et non fait avéré.
» KissCool-Menthe Forte [PV : Chris Layennat, Kana Ellen A.]
» Quand on pousse le bouchon trop loin... [PV Myra]
» Quand l'opposé fait face [PV Yamada]
» Quand Clark Kent fait la connaissance de ... [Midori]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
₪ Académie Keimoo ₪ :: Archives Rp's :: Rp's 2012 et antérieurs-
Sauter vers: