KissCool-Menthe Forte [PV : Chris Layennat, Kana Ellen A.]

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Et Boum ! Dans le mur ! Applaudissez, applaudissez mes chers. Car oui, depuis qu’elle était revenue de sa petite promenade, c’était la cinquième porte que Karen se prenait de plein fouet. Il était vrai que cela pouvait arriver de temps en temps. Mais cinq le même jour, c’était une première. Enfin… Une deuxième si on prend en compte un évènement d'il y a quelques années. Sa première cuite, accompagnée de sa mère. Toutes les deux étaient aussi bourrées l’une que l’autre. Qui a dit que Karen était un ange lavé de tout péché ? Non, malgré son caractère, elle n’est pas blanche comme neige et en compagnie de sa mère, sans doute un peu sous son influence, elle en avait fait des conneries. Notamment à 13 ans, sa première cuite. Il faudrait y être pour le croire mais, la jeune californienne, à l’image de sa mère, avait plutôt une bonne descente. Et franchement, elle ne tenait pas l’alcool si mal que ça. Cependant, faut le dire, la voir saoule n’est pas une bonne chose. Pourquoi ? Parce que, déjà qu’il était facile de la croire folle sobre, et bien une fois ivre… Disons qu’on entre dans un domaine qu’il faut mieux ne pas approcher.

Bref, je vous passerai des détails. Ce jour-là, de toute façon, elle n’en a que de vagues souvenirs. Tout ça pour vous dire que mère-fille, c’était une sacrée paire. Notamment la mère qui s’était rentré dans le crâne de faire découvrir des tas de choses à sa fille pour lui apprendre « les petits trucs de la vie ». Comme le tabac, les boîtes de nuit et j’en passe et des meilleures. Cependant, gardant un peu de raison, on n’était pas tombés dans la drogue. Il ne fallait pas exagérer non plus. Ça vous étonne ? Mais figurez-vous mes chers, qu’il n’est pas rare de trouver Karen boire une bière ou une vodka. Elle n’est pas alcoolique, non. Mais depuis sa majorité, ça lui arrive, d’aller boire un verre lorsqu’elle trouve un compagnon. Ou pendant les occasions. Ce jour-là, non, Karen n’avait pas bu à en être ivre. C’était une tout autre raison qui faisait qu’elle se prenait les murs et les portes. Pour que vous compreniez, permettez-moi juste de vous conter les évènements de plus tôt.

Ce n’était pas il y’a si longtemps que ça, non. Une heure, deux heures à la limite. Karen avait pris une décision. Elle voulait aller se balader. Prendre l’air tout en restant assez près de l’établissement. Même si cela faisait déjà un mois qu’elle était arrivée ici, il ne c’était pas passé grand-chose. Karen n’avait pas rencontré beaucoup de personnes, à cause des cours. Elle ne s’était pas non plus promenée énormément et ne connaissait donc pas beaucoup la ville. La demoiselle avait d’abord beaucoup étudié puisqu'elle souhaitait avoir de bonnes notes pour ses premiers contrôles au Japon. Et maintenant, en ce nouveau mois de février, elle était dehors a se balader dans le quartier. Un quartier intéressant, notamment pour son immeuble abandonné qui sans doute devait être bientôt détruit. Il était interdit au public. Un gros panneau sur lequel était inscrit « Interdit » bloquait d’ailleurs le passage. Mais voilà, oui, voilà. Karen était curieuse. Et il aurait été dommage de ne pas avoir visité ce bâtiment avant sa destruction.

La jeune californienne ne fit donc pas attention à ce panneau et entreprit de pénétrer les murs de cet immeuble. Elle se sentait bien, à cet instant. Comme une exploratrice qui s’en allait percer les secrets d’un vieux temple égyptien. Elle aimait cette sensation. C’était de loin sa préférée. Son cœur qui battait d’excitation. Les vitres étaient pour la plupart déjà brisées. Karen entreprit donc de passer par le trou fait dans une des portes, vous savez, une de ces portes vitrées, comme celles des grandes surfaces. Elle fit attention à ne pas se couper par les restes de verre et entra sans grandes difficultés. Alors la visite pouvait commencer. Étage par étage, Mademoiselle Olrick visitait les moindres recoins en s’inventant une aventure, en énonçant qu’elle se trouvait dans une jungle. Elle faisait l’énumération de ses découvertes. Cette exploration dura quelques minutes juste. Car une fois arrivée en haut, Karen trouva le trésor. Oui, et ce trésor, un trésor végétal. La jeune femme l’observa un instant, cherchant une identité à cette plante. Et elle arriva à cette conclusion. C’était une plante qu’elle n’avait jamais vue auparavant. Elle supposa donc qu’il s’agissait de menthe. Une sorte de menthe avec des feuilles géantes. Ça devait venir d’une autre planète. Quel goût cela pouvait donc bien avoir ? Hmm… Si il s’agissait de menthe, ça devait avoir le même goût.

Et c’est donc ainsi que Karen se mit à manger du cannabis. Un petit malin avait profité de l’interdiction pour cacher ses plants dans l’immeuble. Malheureusement pour lui, une lycéenne ignorait les interdictions. Et il retrouverait sa plante mangée. Quand a la demoiselle… Et bien voilà. Mesdames et messieurs, ne faites pas comme Karen. Ne mangez pas de cannabis, c’est très mauvais pour la santé. Encore heureux, le goût infect l’empêcha de trop en manger. L’un n’empêcha pas l’autre, bien que l’effet ne fût pas immédiat. Karen avala donc ce qu’elle prenait pour de la menthe géante puis, déçue du goût repartit après avoir finit sa visite. Elle décida également de rentrer à Keimoo. Elle lirait un peu, étudierais et finirais sa journée comme une autre. Enfin, il aurait fallu espérer. Elle arriva sans problème et rejoint sa chambre où elle fit se qu’elle avait prévu en se disant que demain serait un meilleur jour. Puis après un certain moment, sa bouche devenait sèche. Puis elle commença à trembler, à se sentir mal, très mal.

Naussées et confusion la firent se lever de sa chambre pour aller aux toilettes en urgences. C’est alors qu’elle se perdit après deux pas. Elle commença à zigzaguer dans les couloirs, à la recherche des toilettes. Une porte, un mur par-ci par-là. Karen ne savait plus où elle allait. Elle déambula ainsi un bon moment avant d’arriver devant une porte. C’était les toilettes. Oui, c’était ça. Sans aucun doute. Elle ouvrit donc la porte et se retrouva dans une salle de bain, vide. C’était une salle de bain individuelle avec toilette et tout ce qui se trouve dans une salle de bain. Elle voulut d’abord aller se laver les mains mais là, oui, là. Il y avait un canard en plastique. Elle était en plein « bad trip » mais là, ce canard en plastique. Il était mignon… Mais il n’avait pas de mare ! Le pauvre ! Karen ouvrit donc le robinet du bain et laissa la baignoire se remplir tranquillement pour faire une mare au canard. Elle profita de ce moment pour se « mettre en maillot de bain ». Sur le coup, cela voulait simplement dire se déshabiller et ne garder que ses sous-vêtements. Elle laissa ses habits par terre.

Malgré la nausée, elle attendit patiemment que la baignoire se remplisse, jusqu’à en déborder. Elle laissa cependant le robinet ouvert afin « d’alimenter la mare ». L’eau continua donc de déborder et la jeune californienne se mit à jouer avec le canard :

- Maintenant, tu as ta maison, Monsieur Canard ! Hmmm… Oui ! Je sais, je vais te chercher des amis ! Tu ne bouges pas, hein ! Je reviens !

Karen ne faisait clairement plus attention à rien. Semblerait-il qu’à cet instant, il n’y ait plus qu’elle et ce canard sur Terre. Mais bon, n’oublions pas que, mélangé à ce sentiment, Karen ne se sentait pas si bien que ça. Elle était à cet instant accroupie devant la baignoire. Et lorsqu’elle chercha à se lever, elle n’en trouva pas la force et ne fit que s’asseoir dans l’eau débordée du bain, avec la tête qui tourne :

- Ahhhhh…

[Hmm... J'ai bien prévenue que j'étais farfelue au moins ? Enfin bref. Si vous êtes toujours tentés après ça, les tours seront : Moi ~> Chris ~> Kana. ^^]

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En cette soirée, froide à cause de l'hiver, Chris avait finit son boulot. Boulot qui consistait à soigner les gamins et gamines, inventer des maladies qu'il notait sur les papiers afin d'assurer à l'élève un temps de repos d'une semaine au maximum. Le temps de repos était en réalité des "congés" demandé par l'élève. Oui, Christian était un infirmier mais pas comme on pouvait voir dans les hôpitaux. Ce genre d'infirmier coincé qui sous le serment Hippocrate ou tout autre personne se devait de faire proprement son boulot. Lui, il s'en foutait de tout ça. Il voulait rester "cool" avec les étudiants et c'est ainsi qu'il s'amusait à faire plaisir aux bambins dont les plus vieux ont dix-neuf ans, en leurs accordant ce qu'ils voulaient. 'Faut dire que la vie d'un étudiant n'est pas de tout repos entre les devoirs et les lectures et les contrôles et les ami(e)s, les petit(e)s ami(e)s ,les sorties, l'alcool..Bref, difficile à gérer une vie d'adolescent.

Chris donc, voulait prendre un peu de repos après cette dure journée à dormir dans l'infirmerie et écouter de la musique. C'est pourquoi il avait eu dans l'optique d'aller prendre une douche puis finir sa journée sur le toit de l'Académie afin d'entretenir son futur cancer des poumons. Avec une ou deux bouteilles d'alcools qu'il avait acheté il y a peu et dont il les avait planqué dans l'infirmerie. Planqué oui, un subterfuge assez habile qui consistait à placer l'alcool dans des bouteilles de médicaments et rangé dans un placard à l'abri des regards.

Vu qu'il n'avait pas d'appartement, il logé dans l'infirmerie en attendant la confirmation d'une demande de chambre, faite il y a quelques jours et il se lavait dans la salle de bain du personnel. La vie était simple à l'Académie. Il ne payait rien. Pas d'électricité, pas de facture de gaz, pas de nourriture: il mangeait à la cafétéria, pas de facture d'eau..bref. Une vie de rêve pour toute personne comme lui.

C'est en avançant dans les couloirs de l'Académie pour se rendre vers la Salle de Bain, du moins il espérait se rendre là-bas car comme il faut le rappeler, il s'était perdu il y a peu alors qu'il avait le plan de l'établissement en main. Pas facile pour lui de se repérer dans cet endroit gigantesque; il était habitué aux petites écoles belges où il ne comportait que deux étages au maximum.. Bref. C'est en avançant dans les couloirs qu'il aperçut une flaque d'eau grandissante. Il l'avait remarqué car en marchant il faisait -sploutch sploutch- à chaque pas. Le carrelage était blanc et brun était glissant et il manquait de tomber un pas sur deux.

L'homme releva son sourcil droit en signe d'interrogation. Il faut dire que, vu le cache-œil sur le gauche, son sourcil on le le voyait pas des masses. L'homme marchait dans le couloir avec prudence, jusqu'à atteindre la porte ouverte. Il s'y engouffra relevant son chapeau de "cow-boy" et observa les alentours. L'infirmier remarqua alors la demoiselle shootée assise devant la baignoire en petite tenue, trempée, et le canard entrain de patauger dans la marre artificielle. Petit canard en plastique jaune seul dans cette grande étendue d'eau.

- Mais qu'est c'que..

Sous la stupéfaction, il ne pu s'empêcher de parler dans sa langue maternelle qui est le français. Christian s'avança d'un pas rapide, glissant parfois sur le carrelage pour se rendre à la baignoire. Une fois arrivé, il referma le robinet, empêchant une inondation dans tout le secteur. L'homme se tourna vers la fille et lui dit d'un air sévère.

- Oh!? Ça ne va pas? Qu'est ce qui te prend? Qu'est ce que tu fais là d'ailleurs?!

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Cette fois je m’étais décidée à retrouver Valentine pour le tuer pour de bon. Je m’étais résolue à le faire et j’étais partie de bon pas pour lui remettre sa tête à sa place. Voilà un mois ; un mois et pas même un soupçon de bienvenue alors qu’il se trouvait là avant elle. C’est décidé, il passera à l’échafaud.

D’un pas rageur Kana bifurque le couloir, bouscule les autres qui lui gênent le passage et poursuit sans s’arrêter le long du couloir. C’est simple parce que celui là, c’est celui qui mène au bureau du psychologue. On n’a pas idée de la faire patienter de cette façon et sa colère ne va pas tarder à éclater sur le responsable. Tout le monde sait qu’il est atypique mais il y a quand même une limite à ne pas dépasser ! Trépignant presque sur place Kana ne prête pas une oreille aux remarques désobligeantes et tout à fait fondées qu’on lui lance à son passage sans douceur.

Voilà qu’une autre lui titube dessus à moitié, zigzague de bord en bord, se prend le mur, et continue sa route dieu seul sait où. Aille.. elle a l’air d’avoir bien encaissé le coup qu’elle vient de se prendre contre le mur. Tant pis pour elle, elle n’a qu’à faire plus attention. Quand à notre furie, elle ne s’arrête pas pour si peu : une demoiselle en colère ne sait se faire attendre.

Seulement voilà, l’autre la bouscule alors qu’elle se trouvait à l’autre bout; on ne sait pas trop comment elle a fait pour arriver jusqu'ici, mais Kana n'en a que faire et grimace, puis la repousse. Hey mais qu’est ce qu’elle est mollassonne ! Soit elle a bu soit elle a fumé, mais la certitude c’est que les élèves ne sont pas tous dans cet état à Keimoo. Dégoutée, Kana n’a pas envie de savoir ce qu’elle a consommé pour balayer les murs de l’école et continue sa lancée.

Ce jour là, je devais être maudite parce que quand j’ai frappé à la porte de Valentine, cet idiot n’était même pas à son poste de travail. Niveau surprise ce n’était pas le summum car cet homme ne faisait rien comme les autres. Reste toujours que j’étais trois fois plus énervée et en colère et sans victime sur qui décompresser. Même mes sudokus ne suffisaient plus à me calmer : ils étaient devenus d’un simplisme affolant. Au diable !

J’ai sorti un bloc note et ai laissé un message au plus désagréable que possible sous sa porte. Ainsi ne renonçais-je pas à lui faire passer le pire quart d’heure de sa vie la prochaine fois que je le croiserai. Me voilà en train de revenir sur mes pas. Si tout ceci n’est pas débile..

Kana revint sur ses pas, grincheuse. On entendait presque ses dents grincer à l’autre bout du couloir. Elle passa plusieurs portes, dont une laissée ouverte de moitié. Le hasard voulut que ce soit celle de la salle de bain usitée par le personnel. La colérique s’immobilisa en percevant une voix à l’intérieur. A vrai dire ce n’était pas la voix qui l’avait interdite ; c’était le contenu des propos qui en résultait.

Han le scoop.. imaginez un instant un professeur surpris en flagrant délit en train de faire la discussion avec son canard ! Cependant Kana n’est pas une grande fana des racontars. A titre de curiosité voyons voir qui parle à son canard pendant son bain. Allez... un petit coup d’œil ni vu ni connu et personne n’en saura rien !

La professeur d’arts plastique ? Si nous misions sur celle de musique ? Allez faites rouler les dés !
Contre toute attente, une autre voix masculine cette fois, s’éleva dans la même salle aux canards. Dans cette académie, si vous saviez le nombre de chose illicite et malséante qui se trame.. il y aurait de quoi renverser un poney. Allez savoir pourquoi un poney.. Moi je donne déjà ma langue au chat.

En plus de toute cette mascarade Kana reconnut sans peine sa langue maternelle, le bon vieux français. Sa curiosité inégalée la poussa à ouvrir grand la porte pour se présenter derechef à l’entrée. Dommage que le japonais reprenne si vite le dessus. Encore en rogne par l’absence du psychologue Kana eut un regard agacé vers l’homme au chapeau comme on en voit plus aujourdh’hui.

"Vous parlez français" < Ton rempli de reproches, fixe l’homme au cache-œil, comme s'il vient d'insulter quelqu'un. >

Kana se pinça les lèvres en reconnaissant aussitôt la jeune fille aux murs. Oh non zut ! Loupé… Elle n’a rien d’une enseignante pas plus que de la tête d’un personnel. Voir la dirlo dans cette salle de bain aurait été plus drôle. Dommage, retentons notre chance pour la prochaine partie. Rien n’explique cependant sa présence avec cet homme. Quand je vous disais qu’il se passe trop de trucs louches dans ces coins.. comme dans les rues délabrées, on ne sait jamais ce qui va se passer. En plus la fille aux cheveux verts est en sous vêtements. Kana se fait l’effet d’être une voyeuse.

Elle grimace de dépit, même si l’homme a l’air surprit de trouver une élève dans la salle de bain. Voilà qui tombe bien puisqu’il y en a désormais deux, dans un lieu qui ne leur est pas réservé.

"Votre comportement envers les élèves se passe de commentaire. C’est d’un malséant que je serai tenté de témoigner au grand jour."

Accuser les gens est un jeu plutôt amusant. Kana s’imagine pourtant bien que c’est l’autre fille aux cheveux verts qui n’était pas nette tout à l’heure. D'ailleurs, la probabilité qu’elle soit entrée par erreur dans cette salle de bain est plus élevée qu’un personnel en train de profiter de la faiblesse d’une élève. Bien que ce soit tout aussi possible.

Décidée à se faire passer pour une fillette à tarter de toute urgence, Kana regarde le canard en plastique jaune flotter tranquillement avec une moue aux lèvres puis croise les bras. La comédie a toujours été un passe temps aussi.

"Alors? Comment va Monsieur Canard ?"

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Les étoileuuhhh… Ca tourne, tourne, tourne ! Ce début a un air de chanson… Hmmm… Passons. Karen était assise, le dos contre la baignoire, elle ne se préoccupait ni de l’eau, ni du froid. Elle était déjà bien occupée avec la pièce qui tournait autour d’elle. Elle se demandait si elle allait bientôt les voir, les fameuses étoiles au dessus de la tête, comme dans les dessins animés. Ce serait bien. Comme ça elle irait dans l’espace et elle pourrait faire coucou à son père qui sans doute devait être à l’observatoire. Karen, la tête relevée attendait que les étoiles arrivent. Sauf que comme elles sont toujours au-dessus du crâne, il lui fallait lever la tête pour les voir. Alors elle basculait son crâne vers l’arrière, encore et encore jusqu’à ne plus pouvoir, jusqu’à ce que l’intégralité de ses cheveux soient immergés et le bout de sa boîte crânienne. Elle fut déçue de constater qu’elle ne pourrait pas voir les étoiles mais ce n’était pas grave. Elle se contenterait d’avoir les cheveux mouillés. Ahhh… C’était bon, d’être comme ça. Pas même une seconde avant qu’une nouvelle nausée n’efface cette pensée.

Elle se redressa, laissa ses cheveux faire comme bon leur semblait et sortir de l’eau pour aller tremper le dos de la jeune femme. Puis elle le remarqua débarquer. Oui, il. C’était un homme, bizarre avec un chapeau de cow-boy. Un chapeau de cow-boy ? Ahh ! C’était un héros de westerns ! C’était Clint Eastwood ! Ce cher monsieur baragouina deux ou trois mots incompréhensibles. Afin, ce n’était que du français. Karen aurait été capable de reconnaître si jamais elle avait daigné porter attention. Mais malheureusement, elle était tellement plus intriguée par la présence de d’un cow-boy dans cette salle de bain. Elle l’observa approcher avec son chapeau et son bandeau. Elle ne fit pas tout de suite le rapprochement avec le robinet qui se fermait. Puis, ce cher monsieur reprit la parole une nouvelle fois. Plus sérieusement. Mais ça, Karen ne le comprit pas. Elle se contenta de le fixer puis elle décida de se mettre à quatre pattes afin de bouger et s’asseoir tournée vers sa direction. Elle lâcha un grand sourire :

- Monsieur Cow Boy !

Puis elle s’imaginait. Ca faisait quoi d’être un cow boy ? Et d’être dans le pays des indiens, avec des sheriffs et des saloons. Comme dans Lucky Luke ! Elle commença à inventer. La salle de bain était en fait une prison. Et lui c’était le méchant cow boy qui voulait tuer les indiens et elle ben c’était la gentille et belle sheriff qui protégeait les tribus peau rouge et avait mis le méchant en prison. Na ! Mais non ! Il n’était pas derrière les barreaux ! Il fallait l’enfermer, avant qu’il ne fasse du mal aux gens, vite ! Elle imita donc le revolver pointant l’homme de son index et son majeur. Et puis elle lâcha un « pan ! », parfaitement audible, afin d’affaiblir le méchant. Non, Karen ne pourrait pas le tuer voyons ! Les gentils ne tuent pas les méchants car, à ce compte là, les gentils ne seraient plus si gentils que ça. Mais malheureusement son coup ne marcha pas. Il ne fut ni blessé ni quoi que ce soit. Il restait là avec ses dents pointues de méchant et menaçait la tranquillité de Daisy Town. Il était de mèche avec les daltons ?

Quoi qu’il en soit, si les armes à feu ne marchaient pas, alors elle l’attaquerait de face. C’est ainsi qu’avec autant de férocité dont elle pouvait faire preuve dans son état, elle passa à l’offensive. Elle attrapa le bras de l’homme et y enfonça ses dents. Elle le mordit, aussi fort qu’elle put avant de le lâcher. En effet, elle fut interrompue car une voix retentit dans la salle de bain inondée. Une voix sérieuse et effrayante. Contrairement au cow-boy, Karen fit bien attention aux premières phrases de la jeune fille qui venait de s’immiscer dans son rêve. Après, à ce moment précis, elle était une intruse dans sa prison. Etre hostile ou pas ? La jeune californienne, suspicieuse préféra se rasseoir et écouta attentivement ce qui se disait. La réaction du cow-boy ? Et bien peu lui importait qu’il soit en colère, peu lui importait qu’il crie ou qu’il pleure. Après tout, c’était un méchant. Et les méchants n’ont jamais que ce qu’ils méritent ! Na !

Mais revenons-en aux paroles. Karen écoutait donc ce que l’intruse avait à dire pour sa défense, après avoir forcé l’entrée de son domaine. Cependant, ce fut comme on le dit parfois : ça rentre par une oreille pour mieux ressortir par l’autre. La demoiselle avait oublié aussitôt après avoir entendu. Ce qui fit qu’elle pencha la tête sur le côté. Elle ne l’annonça pas mais le pensa cependant. Mais elle sait pas parler, c’teu fille ! Bien sûr Karen. Quand tu ne comprends pas ce qu’on te dit, c’est parce que les autres ne savent pas parler ! Mais oui, c’était ça d’abord. Ou bien. C’était une extra-terrestre ! Ah non ! Il n’y a pas d’extra-terrestres dans les westerns, c’est dans les films de science-fiction, ça… Mais alors c’était une indienne ! Une indienne qui parlait indien ! C’est pour ça qu’on comprend rien à ce qu’elle dit ! Karen fit un grand sourire pour saluer son alliée amicalement. Elle aurait bien accompagné son sourire d’un bonjour approprié mais elle préféra de loin s’écarter du cow-boy pour aller vers elle, à quatre pattes. A deux, elles seraient plus fortes et pourraient vaincre le méchant. Puis la dernière question prononcée vint l’alerter. Comment allait Monsieur Canard ? Oh ! Mais il va bien, Monsieur Canard ! Il va même très bien, puisque maintenant il a une mare. Une mare… qui s’est arrêté de couler… Karen eut un éclair d’intelligence, si on peut appeler ça comme ça. Elle se leva, catastrophée et se précipita vers la baignoire, plus précisément le robinet fermé :

- Non ! La mare de Monsieur Canard ! Elle s’alimente plus ! Il faut qu’elle s’alimente !

Elle se précipita, donc, j’ai dit. Si bien qu’une fois arrivée, après avoir utilisé les dernières forces qui lui restaient pour ouvrir le robinet et refaire couler l’eau, sa tête se remit à tourner et elle se laissa choir la tête la première dans la baignoire remplie. Puis elle se mit à couler, couler jusqu’à se que sa tête entière soit immergée. Karen n’était pas inconsciente, non. Enfin, pas encore du moins. Elle était juste complètement incapable de bouger un doigt, plus de force. Sauf pour faire des bulles. Comme un poisson.

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Dans la salle de bain du personnel, l'eau s'était arrêté de couler. Les goutes qui débordaient de la baignoire blanche faisait un bruit continue -splotch, splotch..- Le canard quant à lui avait l'air heureux de baigner dans cette eau. Bien que ce n'était qu'un jouet en plastique de taille réduite qu'on utilise pour faire "joujou" dans son bain. Fabrication en Chine d'après ce qu'il était marqué en dessous.

Chris observa la fille qui n'avait pas répondu à ces questions. Elle se comportait bizarrement, folie passagère ou délire, faiblesse, pupilles dilatées, tout convenait à une prise de drogue. Une prise de drogue est quelque chose d'interdit dans toute école et/ou Académie. Et il était de son devoir d'alerter la direction qu'une personne deal de la drogue. Quelle drogue..? Cela restait encore un mystère mystérieux. Le problème n'étant pas le dealer en lui même mais le produit qu'il vend. Puisque de mauvaise qualité, la drogue peut se révéler bien plus mortelle qu'une drogue de premier choix mais qui coute bien plus chère. Christian en connaissait un rayon sur ça.
En tout cas, vu le niveau de démence qu'avait la gamine, elle en avait pas pris qu'un peu..

- Monsieur Cow Boy !

Monsieur Cow Boy..? Et puis quoi encore? Même s'il aimait le style western, qu'il était un grand fan de Clint Eastwood et qu'il pourrait vous raconter le film:"Il était une fois dans l'Ouest" par cœur, il ne se prétendait pas pour autant "cow-boy". Le genre de cow-boy que l'on voit maintenant lorsqu'ils montent un taureau ou un cheval sauvage pour tenir le plus longtemps possible dessus afin de marquer le plus de points dans une compétition débile.. Bref.. Monsieur Cow Boy.. C'était encore un surnom qu'il ne connaissait pas.

Puis vint que tout d'un coup, pris d'une folie soudaine, la fille l'attrapa pour le mordre sauvagement. Elle mordait surtout sa veste en cuir ce qui ne fit pas grand chose pour Christian, il agita juste son bras pour qu'elle le lâche. Ce qu'elle fit après plusieurs minutes pour reculer. Mais une seconde voix s'ajouta à la scène.

"Vous parlez français"

L'homme se tourna. La phrase dite par la jeune fille était pleine de reproches. Comme ci il avait insulté quelqu'un alors qu'il n'avait rien dit. C'est pourquoi, sa réponse fut sans attente.

- Non non je parle le camerounais. Ça ne s'entend pas?

"Votre comportement envers les élèves se passe de commentaire. C’est d’un malséant que je serai tenté de témoigner au grand jour."

Non mais didon didon.. De quoi elle se mêlait celle là? Avec ces phrases à deux balles pseudo intellectuelles?

- Et bien allez y! Faites je vous en prie! Dénoncez à tout le monde qu'une gamine se drogue et qu'elle essayait de faire une inondation. Allez y, éclatez ça au grand jour!

*Petite peste..* pensa-t-il.

La question qui suit était assez étrange. Même surtout débile..Comment peut aller un canard en plastique..?

"Alors? Comment va Monsieur Canard ?"

C'est là que la droguée se releva pour refaire couler l'eau puis.. plus rien.. La fille avait la tête dans l'eau et manquait de se noyer. Christian se précipita pour lui retirer la tête hors de l'eau, de fermer le robinet et de la porter à bout de bras. Elle n'était pas si lourde que ça, tant mieux.

Il se tourna vers l'autre fille.

- Je vais devoir l'emmener à l'infirmerie afin de lui faire un prélèvement de sang.

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J’assistais à un drôle de spectacle : la fille au canard avait planté ses dents dans le bras de l’homme. Soit celui-ci était de fer soit l’élève lui mordait la veste. Le goût du cuir devait être mauvais par ailleurs. Je croisais les bras et me mis à observer l’homme d’un air dédaigneux. Ma collègue avait raison, il avait des allures de cow-boy avec son chapeau. Presque. On n’est plus au temps des cowboys.
De toute façon, ce n’est une surprise pour personne : j’ai toujours été trop terre à terre.

Kana ne se sépara à aucun moment de son air désagréable. Elle examine de son air hautain l’homme qui prétend parler le camerounais. Une réponse bête pour une remarque tout autant bête. Après tout elle l’a bien mérité. Sans prendre la peine de relever, elle planta son regard droit dans le sien. Peut être qu’il est professeur de français après tout ? Possible..

" Non, je suis surprise voilà tout. Je n’ai pas entendu de français depuis longtemps. Ce n’est pas une langue courante ici j’ai l’impression. " < En français >

La jeune fille n’a pas l’air surprise non plus. De toute façon c’est simple : elle paraît toujours trop sérieuse. Se désintéressant bientôt à cet homme mystérieux pour ma part, elle examina l’autre fille aux cheveux verts. Vraiment dans un sal état dites-donc ! D’ailleurs dans son trip, elle lui fit un grand sourire. Kana ne sut le lui rendre pour la simple raison que la voir sourire relevait d’une recette trop peu connue. Peu de choses l’amusent et quand elle s’amuse ce sont les autres qui ne semblent pas suivre. Seul un coin de ses lèvres se releva dans un sourire médiocre. Pour simple réponse, elle lui adresse un signe bref de la main.

De toute façon, on se demande si cet échange a été clairement perçu parce que l’autre est trop occupée à ramper à quatre pattes vers elle. Un autre en aurait éventuellement ri mais Kana était plus impressionnée par les conséquences de produits nocifs et rien ne lui donnait matière à rire. Elle hésite et se sent tentée de la relever devant cet inconnu. Le temps d’une réflexion quelle partie est la meilleure ? La sonnée, elle aussi est une inconnue.

"Non. A priori elle n’a même pas conscience de ce qu’elle fait. Si elle a prit quelconque produit illicite, vous feriez mieux de vous dépêcher de récolter les preuves avant qu’elles ne disparaissent. " < rechignée >
" Toutefois.. qui me dis que vous n’êtes pas vous même le responsable derrière cette mise en sc…"
"Non ! La mare de Monsieur Canard ! Elle s’alimente plus ! Il faut qu’elle s’alimente !"

J’étais loin de penser que ma question bateau aurait de telles conséquences. A mi chemin l’autre a commencé à plongé tête en avant dans la baignoire débordante. Imaginez deux secondes que je sois finalement la coupable de la mort d’une élève de l’école ! L’horreur assurée. J’avais d’excellente raison de paniquer parce que primo : je n’avais jamais souhaité la mort de quelqu’un.. (euh.. peut être de Valentine tout à l’heure mais c’était sous le coup de la colère zut!) Deuxio : J’étais vraiment trop trop trop jeune pour aller en prison. Puis je n’avais rien fais mince!

Je réalisai aujourd’hui avec toute la force de la foudre des dieux, que la curiosité était vraiment un vilain défaut. Qu’on pardonne mes gestes mais non pas la cage !

Les paumes moites et frigorifiée, Kana reste dans l’incapacité absolue ni de ciller ni de bouger le moindre orteil en la voyant couler dans l’eau pour «sauver Monsieur Canard ». Emportée par tous types de scénarios possibles et impossibles, la jeune fille regarde l’homme, pétrifiée. La suicidaire est-elle déjà morte ? Elle n’est pas restée plus de trois minutes mais le temps s’étire stupidement. La plus stupide dans tout ce ménage doit être Kana, arrivée à l’improviste et à l’origine d’un assassinat mental !

Le teint d’ivoire déjà très clair de Kana vira au blanc cachet d’aspirine. L’homme portait l’inconsciente mais celle-ci était encore complètement ‘out’.

Plantée sur le seuil de la porte, Kana songea à s’écarter pour le laisser passer. Mais voilà qu’au tout dernier moment, elle se ravise et on dirait qu’elle a retrouvé l’usage de la parole.

"L’infirmerie ??!!" < voix qui vrille dans les aigus >
" Votre prise de sang peut attendre, elle doit avoir avalé de l’eau par la tête ! Non, d’abord vérifiez qu’elle respire au moins ! Un cadavre ne vous fournira pas de prélèvement de sang tout court ! Et bougez vous !!"

Des ordres et encore des ordres. Qui étais-je pour en donner ainsi ? Personne, je le sais. Cependant sous la panique, je n’étais tout simplement pas capable de réagir autrement et dans un ton plus modeste et respectueux envers un adulte. Dans un certain sens, n’avais-je pas raison ? Le temps qu’il gagne l’infirmerie, j’allais devoir me repentir à jamais de la mort de quelqu’un.

Je n’ai jamais été cruelle pour vouloir une telle chose. Brute et capricieuse ne signifie pas du tout inhumaine. Oh.. et des ordres, j’avais des raisons d’en donner : je ne connaissais pas les premiers gestes de secouristes.

Ultime et mince barrage sur le seuil, Kana décida que si l’homme l’ignorait, il lui faudrait marcher sur le corps. A son avis, il en était parfaitement capable. Toutefois si on n’essaye rien on n’en aura jamais une réponse claire.

Invité

Désolée à tous ceux avec qui je devais jouer dans le futur mais… Semblerait-il que Karen sois déjà morte pour certain d’entre nous. N’est-ce pas Kana ? Je vous rassure, elle est toujours en vie, elle respire et elle est consciente. Après tout, on ne l’avait pas repêchée si tardivement que ça. Karen était certes, à moitié KO, mais elle restait du bon côté de la porte. Bien que faire un peu plus de bulle aurait été amusant, Monsieur Cow-boy n’était pas de cet avis. Enfin, si seulement Karen était en état de remarquer que c’était lui qui lui avait sortit la tête de l’eau et qui maintenant la portais.

Bon, vous l’aurez remarquer, Karen n’était plus en état de penser de façon claire ou de réfléchir à quoi que ce soit. Ni même remarquer ce qui se passait autour d’elle. Donc le point de vue interne pour ce poste ben… Ca va être un peu rapé. En tout cas, elle ne touchait pas terre. Ca, elle en avait plus ou moins conscience. Et aussi, ça tournait, tournait encore et toujours. Et elle n’avait plus envie de bouger, elle n’en avait plus la force. Cependant, elle eut la force de recracher un peu d’eau qu’elle avait failli avaler de travers. Ca avait fait un peu comme une petite fontaine… Vous voyez le genre de fontaine ? Comme dans les mangas ? Nan ? Mais si voyons ! Et bien tant pis pour vous. L’air à moitié morte, Karen se contentait de grimacer :

- Beuhh…

Autour d’elle, ça avait des airs de bouillie. Du flou et des objets dédoublés. De plus, la demoiselle tremblait comme une feuille. C’était désagréable, de sentir son corps aussi incontrôlable. Mais elle avait pire à gérer. Si elle se mettait à vomir… Ca, elle n’aimait pas vomir. Sauf si les chances qu’elle ne s’en souvienne pas sont fortes. Globalement, Karen n’aimait pas souffrir, avoir mal, alors être malade… Enfin, elle était surtout droguée, mais c’était pareil. Vu comment c’était barré, elle n’aurait pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait qu’on l’enverrait chez un psychologue. Et ça serait pire, si elle dit n’avoir fait que manger de la menthe géante de l’espace. Asile me voilà. Surtout que dans l’esprit de Karen, elle n’avait rien pris. Puisque c’était de la menthe. Comment voulez-vous que notre petite californienne innocente et sans problème fasse le rapprochement entre de la menthe et du cannabis dont elle pense ne jamais avoir vu la plante.

Pauvre Karen. Vous savez les gens que là, je suis partie pour un post qui raconte rien ? Bah oui. Qu’est-ce que vous voulez que je fasse de plus ? Karen est incapable de bouger, de penser. J’ai plus rien à décrire, moi ! Donc voilà, comme je veux quand même maintenir mon niveau et pas juste vous poster ça bah… On est partit pour un post avec rien à dire. Question de dignité, voyez ? Nan mais je suis sérieuse. J’ai plus rien à dire moi. Bon, allez, un petit effort. Décrivons encore un peu.

Karen voyait plus ou moins ce qu’il se passait. Plus ou moins… Disons qu’elle discernait des formes et des sons. Mais ça n’allait pas plus loin. Portée par l’infirmier, elle était mal à l’aise mais elle se sentait fatiguée et mal. Mon manque d’énergie allait jusqu’à rendre ses paupières lourdes, si bien qu’elle les laissa se fermer. Karen n’avait jamais été le genre à lutter contre la fatigue, sauf si le travail l’y contraignait. Mais là… Karen ferma donc les yeux sans se préoccuper du reste. Sans pouvoir s’en préoccuper. Et doucement, doucement, les bruits s’effacèrent et elle s’endormit ou tomba inconsciente. Les deux pourraient être utilisés. Bref, ici se finit mon post assez pitoyable et je m’en excuse. Je retombe dans les notes de narrateur, comme ça je n’aurais pas à mettre mes commentaires sous crochet, je n’aime pas ça. Voilà, Karen inconsciente, Je vais laisser Monsieur Cow-boy et Madame l’indienne en tête-à-tête jusqu’à peut-être mon réveil à l’infirmerie ?

Edit Sayaya : Je ferme car ce RP est inactif. Si vous désirez le reprendre, merci de m'envoyer un MP.