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 Quand une lionne part à la chasse

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MessageSujet: Quand une lionne part à la chasse   Quand une lionne part à la chasse EmptyMer 30 Déc 2009 - 12:35

Des nuages cachaient le beau ciel bleu que Rachel aurait bien voulu observer aujourd’hui, assise dans le bus, ses écouteurs dans les oreilles. Elle était seule et rentrait tranquillement chez elle après son cours hebdomadaire de théâtre du samedi. Encore aujourd’hui, leur professeur était content de Rachel, ce qui lui plaisait fort. Elle adorait quand il la flattait. Elle le sentait à ce moment supérieur aux autres et surtout invincible. Invincible dans le sens où elle croit à son avenir et à sa réussite dans le monde du cinéma.
Elle aurait souhaité que le temps soit meilleur pour ne pas avoir la mine déconfite comme maintenant. Elle détestait le mauvais temps. Non seulement cela la mettait de mauvaise humeur, mais elle pensait à des choses tristes. D’ailleurs, à ce moment-même, elle repensa à ce jour où son frère lui avait annoncé qu’il partait. C’était un triste souvenir pour elle car elle était très liée à celui-ci et surtout, elle savait comment se déroulerait sa vie par la suite. Elle ne supporterait plus sa mère, elle en était sûre. Mais du résultat, elle n’en avait aucune idée. Et ce résultat était ici : elle était venue au Japon vivre avec son père. Mais vivre était un bien grand mot. Elle dormait à l’académie Keimoo presque tous les jours sauf le week-end et le lundi. Son père n’avait pas autant de temps pour s’occuper d’elle et de sa petite sœur, Marianne, qui était venue elle aussi. Mais Rachel le comprenait et ne lui en voulait pas du tout. Son travail dans une boîte connue de production l’obligeait souvent à terminer tard et travailler comme un fou. Parfois, elle le plaignait même.
Le bus s’arrêta enfin à son arrêt et Rachel se leva pour descendre. Heureusement qu’il ne pleuvait pas. Elle n’avait pas pris son parapluie. Pour dire la vérité, elle n’en avait pas vraiment car elle n’aimait pas cela. Donc quand il pleuvait, elle était toute mouillée et maudissait le ciel. De plus ses cheveux lisses reprenaient leur apparence ondulée d’origine, ce qui lui plaisait encore moins. Elle espérait que le soir il ne pleuvrait pas puisqu’elle devait aller en boîte de nuit avec ses amies. Ses prétendues amies. Mais tout ce qui l’intéressait en fait, c’était de rencontrer, comme presque chaque samedi, un nouvel garçon. Elle sourit à cette pensée mais personne ne la remarqua.
La maison de son père ne se trouvait pas très loin de l’arrêt de bus alors elle préférait courir au cas où. Les nuages devenaient de plus en plus menaçants. Elle ne voulait prendre aucun risque. Mais elle fit une grosse erreur en courant car elle transpira un peu. Et elle détestait cela également. Elle se maudit elle-même. Quand elle rentra à la maison, son père était là, assis devant l’ordinateur. Rachel savait pertinemment qu’il travaillait. Même à la maison. Marianne mangeait son goûter dans la cuisine.
Rachel salua tout le monde et monta les escaliers. Elle fila tout droit dans sa chambre, ouvrit les tiroirs de son armoire où se reposaient tous ses vêtements fraîchement lavés et qui attendaient d’être portés. Elle sortit de nombreux habits sur son lit, et décida de trouver la tenue du soir. Mais se connaissant, elle savait que cela lui prendrait du temps. En effet, cela faisait une demi-heure qu’elle retournait ses habits dans tous les sens et n’arrivait pas à être satisfaite. Elle essayait toutes les tenues possibles mais rien ne lui plaisait vraiment.
Marianne entra à ce moment dans la chambre et prit quelques habits et les mit ensemble. Rachel observa ce qu’elle faisait. Marianne n’était pas vraiment la fille à la mode et ne s’habillait pas aussi fémininement que Rachel. Mais elle avait de bons goûts tout de même.

- Tu as essayé cette tenue ? demanda-t-elle en lui montrant ce qu’elle avait assemblé.

Les yeux de Rachel scintillèrent : c’était parfait. Marianne tenait un débardeur de couleur bleu ciel avec un grand décolté, un minishort noir avec des paillettes au niveau des poches. Rachel s’empara de ses habits et Marianne alla lui chercher les bottes noires avec lesquelles Rachel irait à sa soirée. Elle remercia sa sœur de tout son cœur. Puis elle rentra précipitamment dans la salle de bain. Il ne lui restait que deux heures avant de partir or elle se connaissait bien et savait qu’elle pouvait prendre beaucoup plus de temps.
Elle se doucha et lava ses cheveux qui reprirent leur apparence ondulée à cause de l’eau. Mais Rachel ne s’en préoccupa pas puisqu’elle avait laissé allumer le lisseur pour que quand elle sorte de l’eau, elle puisse directement l’utiliser. En plus, elle s’habilla, mit plein de bijoux sur elle. Elle n’oublia pas ses deux piercings : un au nombril et l’autre sur sa paupière. Elle se maquilla, lissa ses cheveux et les fit sécher. Puis enfin, elle était prête. Aujourd’hui elle avait passé une heure trente dans la salle de bain.
Quand elle sortit, Marianne vint dans le couloir pour la voir. Elle lui montra son pouce, ce qui voulait dire que Rachel était brillante. Et satisfaite d’elle puisqu’elle pouvait attaquer cette soirée. Elle descendit quelques minutes après et était sur le point de partir. Son père était encore en train de travailler. Rachel le regarda avec des yeux plein de pitié.

- Me voy, padre, dit-elle puisqu’elle ne prévenait jamais son père des jours de sorties. Elle sortait tout simplement quand bon lui semblait.
- Vale, tu rentres ?
- Je ne sais même pas alors ne me pose pas la question. Depuis le temps tu devrais savoir !
- Fais attention, ils prévoient de la pluie pour cette nuit. Et ce n’est pas une pluie de rigolo d’après la météo.

Rachel ronchonna. Elle espérait de tout cœur que ce sera pendant qu’elle dansera dans les bras du nouvel garçon qu’elle rencontrera dans la boîte de nuit.
Elle salua son père et sortit de la maison pour prendre le bus au même arrêt qu’elle était descendue. Bien sûr, elle ne prenait pas le même bus mais celui qui l’amenait au centre ville. Elle n’attendit pas longtemps, monta dans le bus qui arriva et paya son billet. Elle s’assit car il y avait peu de gens. Mais tout le monde tournait les regards vers elle et cela l’amusait et lui plaisait. Des regards inquisiteurs, des regards pervers mais aussi des regards de dégoût. Peu lui importait du moment que tout le monde la fixait.
Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour descendre du bus et se diriger vers le point de rendre-vous. Ses amies étaient déjà là et l’attendaient. Quand elles la virent, elles sautèrent de joie puis la complimentèrent pour sa tenue vestimentaire. Cela plut encore plus à Rachel. Puis toutes ensembles, elles prirent la direction de la boîte de nuit où elles avaient prévue de passer la nuit.
Le gardien qui gardait l’entrée de la boîte de nuit et qui surveillait les entrées et contrôlait ceux qui lui paraissait plus jeunes, quand il les vit arriver, se leva de sa chaise. Il les observa et sembla les analyser. Mais quand elles passèrent à côté de lui avec un énorme sourire, il n’osa rien dire. Une fois qu’elles étaient dedans, il se réveilla enfin.

- Mesdemoiselles, je suis désolé mais est ce que je peux voir vos cartes ?
- Pardonnez-moi cher monsieur, je l’ai oublié chez moi et comme j’habite loin, ce serait dommage de payer encore deux fois le bus, dit Rachel de sa voix la plus douce.

Elle savait pertinemment qu’elle n’avait pas le droit d’entrer car son âge ne lui permettait pas. Mais à chaque fois qu’elle se faisait en quelque sorte, arrêter, elle jouait sa meilleure carte en main : le charme et la séduction. Et cela marchait à tous les coups … ou presque.

- Je ne peux pas vous laisser entrer si vous êtes trop jeunes.
- Mais nous ne le sommes pas, faites moi confiance.
- Mais …
- Ne discutez pas, répliqua une des amies. Rachel est la fille d’une personne connue, vous ne voudriez tout de même pas la fâcher pour avoir des problèmes ensuite.

Le regard de Kana était terrifiant et l’homme prit peur. Il rougit et fut gêné en même temps. Il balbutia quelques mots pour s’excuser et les fit passer. Les filles entrèrent enfin et rirent à pleins poumons. Lorsqu’elles pénétrèrent dans la salle où tout le monde dansait, elles s’arrêtèrent et observèrent tout le monde.

- Les filles, la nuit est à nous ! Amusons-nous comme il le faut !

Elles rirent de plus belles et satisfaites, entrèrent enfin pour se mêler à la foule.
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MessageSujet: Re: Quand une lionne part à la chasse   Quand une lionne part à la chasse EmptyMer 1 Sep 2010 - 13:01

Qu'avait-il faire de sa journée ? Katsumi n'en avait pour l'instant pas la moindre idéee ou alors il avait oublié, mais il savait qu'il avait quelque chose à faire. Comme toujours. À vrai dire, son statut de populaire ne lui apporté pas que de la notoriété, c'était beaucoup d'investissement de soi. Et des activités à n'en plus finir. Des centaines de personnes vous proposant chaque jour leur plan pour la journée et les nouveaux endroits à la mode. Toujours, sortir, boire, rencontrer de nouvelles personnes, et plus si affinités... C'est en se déplaçant de l'académie Keimoo à chez lui qu'il pensait à tout cela avec ironie, la vie de populaire n'était pas si simple qu'il n'en paraissait. Mais à lui, ça lui allait. Pour l'instant. Ses activités sportifs terminées et le week end débutant, il se rendait dans l'appartement que ses parents adoptifs lui avaient offerts prétextant qu'ainsi il pourrait se retrouver un peu dans un "chez lui", même le temps des week end. Ils avaient souvent tendances à en faire un peu trop pour lui, mais pas seulement, c'était aussi pour eux. Comme si le fait de lui offrir tout ce qu'il souhaitait et même plus les faisaient bien voir par la société. Par leur société du moins, CeuxBourréDeFric. Mais il ne leur en voulait pas du tout pour cela, à quoi bon ? Au contraire, il en profitait et s'en satisfaisait. Ce "chez lui" se trouvant à quelques pas de Keimoo dans un quartier réputé, il n'avait rien opposé à cette proposition intéressante en de nombreux aspect. Surtout en cette période trouble dans laquelle se trouvait Keimoo, notamment son nouveau règlement, beaucoup plus rigide que le précédent déjà pas tellement joyeux. Dans l'académie commençait à régnait une atmosphère d'anarchie, entre ceux qui étaient pour et essayé de faire quelque chose contre le directeur et ceux pour... Katsumi à ce moment là, ne se doutait pas que l'évolution de cette histoire de nouveau réglemet irait aussi loin.

Tout le monde le sait, en période trouble ou dur, il fallait sortir, pour oublier, se dépraver un peu plus chaque jour, si possible. En toute période, en fait. On ne pouvait pas dire que ce règlement était respecté par tout le monde, notamment lui, mais les intellectuels et ceux se préoccupant un minimum de leur avenir se tenait droit, du moins dans l'établissement... À ressasser tout cela sur le nouveau règlement de Keimoo, le mot soirée avait fait tilt dans son subconscient. C'était évident, on était samedi.
Le problème était que cette soirée ne serait que le prolongement de la soirée de la veille dont il n'avait aucun souvenir et ressentait encore les effets. Certainement la raison pour laquelle il ne se rappelait pas du lieu et de l'heure de la soirée à venir, d'ailleurs, on avait du lui donner ces indications la veille, à un moment où il n'était pas vraiment réceptif... Le ciel s'assombrissait un peu plus à chaque seconde, aussi Katsumi accéléra le pas et arriva chez lui en quelques minutes. Cette accélération avait au moins eu le don de le sortir presque complètement de ses pensés. Après avoir enlevé sa veste, il regarda ses messages dans son BlackBerry. Il y en avait bien trop pour tous les lire maintenant puis un seul comptait, celui de Tomochi qui avant chaque soirée lui renvoyait toute les informations nécessaires, le connaissant assez pour savoir qu'il ne s'en rappellerait pas ou que par quelconques moyens ne les auraient plus. Alors il alla directement à son nom et nota les coordonnées qu'il lui avait envoyé sur la boite de nuit. Katsumi en avait déjà entendu parlait, elle était très réputée. Peut-être même y était-il déjà allé une fois.

En vous passant les détails de la douche et l'incapacité de dompter ses cheveux, après avoir réalisé tout ça, après avoir flâné chez lui, se reposant un peu l'esprit en écoutant de la musique et en écrivant, Katsumi s'habilla. Quelque chose de simple mais qui convenait à l'événement. Un pantalon blanc et une chemise bleu-gris tanné, et comme nous étions en hiver et bien que la sensation de froid ne le dérangeait pas spécialement, il jugea bon de mettre sa veste en cuir par dessus. Fin prêt, il s'en alla donc vu que l'heure approchait. Evidemment, à cette heure avancé, tout le monde se regardait méfiant, bien qu'étant un quartier très sûr. Mais les gens le regardaient surtout lui, peut-être cause de cette montre qui brillait à cause de ses diamants, ou alors de ses vêtêments qui paraissaient plutôt expansive, ou peut-être encore à cause de son allure dangereuse. Mais cela importait peu à Katsumi, car il avait un autre problème en tête. il semblait qu'une voiture le suivait, plein phare allumait, et roulant au pas... Il refusa de se retourner au début, mais un éclat de rire retint son attention. C'était Tomochi. Il était venu s'assurer qu'il allait venir, assurément. De plus, il était venu avec la voiture de sport que Katsumi adorait, un dernier modèle. Il ouvrit la portière côté conducteur et en tira Tomochi pour conduire la voiture lui-même.

- Bonjour quand même !

- Ouais. Salut.

- Okay... Je pensais pas que tu viendrais aujourd'hui...

Préférant ne pas répondre à ça, Katsumi fit mine de s'en aller sans lui. Celui-ci prit peur et se dépêcha de monter à côté. Sur la banquette arrière se trouver le reste de ses amis qui n'avaient qu'une hâte, se trouver dans la boîte. Mais bien vite, ils virèrent tous au vert. Normal, c'était Katsumi qui conduisait, ne prenant guère garde des panneaux de limite de vitesse et pour se qui était de son permis... Tout le monde sait que presque tout s'achète, puisqu'il n'avait pas vraiment l'âge requis. Mais ils arrivèrent bien trop vite pour se faire arrêter par des flics. Dans la queue, il y avait un groupe de fille devant eux manipulaient magnifiquement le videur et parvinrent sans difficulté à rentrer. À ce moment là de la soiréee, Katsumi trouvait que c'était le groupe de fille le plus intéréssant qu'ils avaient vu jusqu'à présent, bien qu'il n'avait vu que la fille qui se trouvait à la fin et qui avait parlé d'une certaine Rachel. Ce nom lui évoquait quelque chose mais il n'aurait su dire quoi. Katsumi et ses amis passèrent à côté de ses jeunes filles qui riaient et allèrent s'assoir aux places que Tomochi avait réservé. Et bien que ce soit lui qui ait pris ces places et qui donc s'avait à peu près ou elles se trouvaient, c'était Katsumi qu'ils suivaient. Ce qui fit que peut-être ils ne s'assirent pas à la bonne place, mais personne n'arriverait à le faire bouger de là bas, il était assis et il ne bougerait plus.

Katsumi parcourit un peu la salle des yeux et son regard tomba de nouveau sur ses filles de l'entrée. Plus particulièrement sur celle qui avait parlé de Rachel, au point qu'on aurait pu penser qu'il était intéréssé par elle, alors que c'était juste la seule qu'il distinguait... Ses amis commandèrent à boire, de quoi se mettre dans le bain de la soirée et déjà la musique excellente de la boîte de nuit les menait vers une autre planète.
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MessageSujet: Re: Quand une lionne part à la chasse   Quand une lionne part à la chasse EmptyLun 13 Sep 2010 - 15:11

Ca y est ! Elle l’avait déjà trouvé. Elle n’avait pas besoin de chercher toute la soirée. Ni d’attendre trop longtemps. Il était arrivé juste après elle. Il était rentré juste derrière elle. Elle se trouvait au bar, certes. Mais le monde n’était pas encore trop important alors elle avait vu sur la porte d’entrée. Oui, même si elle attendait au bar que le barman la servît, elle avait aperçut le jeune homme. Il était arrivé avec une bande de potes. Comme elle. Elle se retourna en attendant encore, comme cela elle pouvait tout voir. Elle en profita pour les compter. Le même nombre que ses amies. C’était super. Parfait. Chacune pouvait avoir le sien. Mais celui qu’elle avait repéré, pas question que les filles y touchassent. Il était à elle. Elle en riait déjà intérieurement. Elle se retourna pour enfin prendre son verre avec l’alcool à l’intérieur. Elle retrouva une de ses amies perdues dans la foule qui dansait déjà. Elle lui montra des yeux la banquette où ils s’étaient assis. Son amie comprit tout de suite et sourit également. Les autres filles furent prévenues sur le champ. Mais Rachel avait une tactique. Elle demanda donc à ses amies de rester dans la foule tout d’abord. Elle leur expliqua le plan. Les filles acquiescèrent pendant que Rachel s’approchait de la table.

Plus elle était prêt de la table des garçons, plus elle les voyait qui l’observaient marcher vers leur direction. Elle ne pouvait pas savoir s’ils salivaient déjà, comme nombreux garçons quand ils l’apercevaient, mais elle était sûre qu’ils devaient tous reconnaître sa beauté. Comme toujours. Même son frère lui disait parfois qu’elle était très belle. Or elle connaissait bien les exigences de celui-ci. Cela la faisait toujours rire quand elle l’entendait la complimenter. Bon d’autres fois il se met en colère sur le fait qu’elle mette trois heures dans la salle de bain rien que pour se préparer. Comme c’était compliqué les garçons ! Ils ne comprenaient visiblement pas la manière des femmes pour plaire. Ils avaient du mal. De cela, elle en était très sûre. Parce que ce n’était pas le seul à réagir de la sorte. En tout cas, quand elle avait atteint son objectif, elle mit la main sur la table. Ce qui l’obligea à se pencher un petit peu. Et à montrer son décolté. Rien de grave. Cela faisait parti de sa vie. Elle montrait sans cesse sa poitrine pour séduire. Cela ne le dérangeait pas du tout. C’était comme cela. Les garçons la fixaient. Certains son décolté. Mais peu lui importait. C’était fait exprès. Les garçons devaient bien le savoir mais ils tombaient toujours dans le piège.

- Bonsoir les gars, dit-elle avec une voix sensuelle et douce, je suppose que vous savez qu’ici on commande les banquettes. Or vous vous êtes assis sur celle que mes amies et moi avons réservée.

Elle savait bien comment cela fonctionnait dans cette boîte. Ce n’était pas la première fois qu’elle y venait. Ses amies et elle n’avaient aucunement réservé aucune banquette mais c’était justement de cette façon qu’elle pouvait se rapprocher des garçons. Elle n’en avait rien à faire si d’autres personnes arrivaient et leur demandaient de partir. Un petit mensonge rien que pour obtenir son but, cela n’était rien. Vraiment rien. Et les garçons allaient la croire. Non seulement parce qu’elle était une vraie bonne actrice mais aussi parce qu’ils ne pensaient pas qu’elle pouvait mentir. C’était toujours comme ceci d’habitude. Alors elle en profita.

- Je propose alors que mes amies et moi vous rejoignions et que nous partagions tous la banquette ensemble. Qu’en dites-vous ?

Il n’y avait pas de raisons pour lesquelles les garçons refuseraient ce que Rachel leur proposait. Des filles pour la soirée. Les garçons ne rêvent que de cela. Alors pourquoi les priver de qu’ils désiraient. Rachel et ses amies étaient là justement pour leur offrir ce qu’ils souhaitaient. La jeune espagnole vit un des garçons acquiescer de la tête et elle prit cela pour un « oui ». Pendant ce temps, ses amies s’étaient rapprochées toutes ensemble, tout en suivant le plan de Rachel. Elles arrivèrent justement au moment où Rachel souriait aux garçons et tentait de se faufiler pour s’asseoir à côté de celui qu’elle avait repéré. Comme son short était mini, elle savait bien que les garçons observaient. Qu’ils étaient attentifs. Cela la faisait rire quelque part. Ensuite, ses amies firent de même. Elles s’installèrent toutes à côté d’un des garçons.

- Je suis ravie de vous rencontrer, mes chers. Je suis Rachel Leboit. Voici mes amies Kana, Sachiko et Elène. Avec qui avons-nous l’honneur de partager cette table ?

Elle souriait. Elle ne faisait que sourire. Elle avait posé son verre sur la table après avoir bu une gorgée. Elle observait le garçon juste à côté d’elle. Elle avait vraiment hâte de savoir comment il s’appelait. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’elle l’avait déjà aperçu à Keimoo …
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