Quand une amitié se renforce.. [Pv : Eden]

Il faisait beau ce jour-là… Pas trop chaud en plus, ce qui était agréable. C’était doux. Snowie, mon chien (d’aveugle) semblait aussi apprécier. Il marchait tranquillement à côté de moi, n’ayant pas besoin de me diriger sur ce chemin car je connaissais le trajet par cœur. Pourtant Snowie se remit vite vers l’avant. Sûrement car il ne supportait pas de ne pas faire son job… C’était un abruti quand il commençait ce chien, presque plus têtu que certains humains. J’ouvris la porte de ma boulangerie habituelle, sans me reprendre la porte, merci Snowie. Je crois que je portais quelque chose comme un t-shirt noir avec un design blanc et un jean… choisit par ma voisine qui m’avait offert cette tenue. Elle était bien gentille, je devrais lui penser à la remercier convenablement un de ses jours. Pourquoi pas des fleurs ? Bon, j’y penserais plus tard. La boulangère, Mme Tsukasa venait de m’appeler pour prendre ma commande. Je lui souris doucement. Elle aussi elle était aimable, j’étais vraiment entouré de gens adorables.

- Un petit pain, s’il-vous-plaît.

Une fois servi, je lui tendis la monnaie qu’elle désirait. C’était le même rituel pratiquement tous les matins, ce qui expliquait que l’on connaisse nos noms respectifs. En sortant de la boutique, j’enfournai mon petit pain dans la bouche. En Lettonie, c’était dur de trouver des pains à la française alors que c’était très en vogue ici. Un bonheur pour mes papilles. Snow me conduisait tranquillement en trottinant jusqu’à la clinique pour enfants dans laquelle je travaillais en tant que bénévole. Aujourd’hui ça n’allait pas être de tout repos avec les enfants… Cela faisait quelques temps que je n’avais pas pu leur rendre visite à cause de mon planning surchargé donc ils vont me faire la guerre et me coller tout du long. Ça allait être joyeux ! Snowie avait été examiné médicalement pour qu’il puisse être accepté en tant « qu’animal de compagnie » pour les hôpitaux, ce qui était une vrai chance pour moi car cela serait impossible d’aider le personnel sans mon précieux compagnon. Si je ne l’avais pas, je serais plus un poids qu’autre chose, ce qui m’est vraiment insupportable.

Je faillis m’étaler de tout mon long, trop concentré dans mes pensées. Snowie aboya, j’avais tiré sur sa laisse, l’étranglant presque. Je lui caressai la tête pour me faire pardonner. Le son de l’ambulance tout prêt de moi me fit réaliser que j’étais devant la clinique.

Une fois entré à l’intérieur de l’énorme bâtiment, les enfants eurent très vite fait de me repérer et donc de me sauter dessus… Alors que j’allais commencer la cinquième histoires à la suite pour Aoï, une fillette leucémique, une voix qui m’appelait m’interrompue. Je releva la tête, non pas pour voir quelque chose mais pour diriger mon oreille gauche vers le son. Je reconnaissais cette voix… Elle me disait quelque chose. Je mis pas moins d’une minute à me remémorer à qui elle appartenait : Anahe Tanaka. Encore une très gentille demoiselle.

Je me tournai dans sa direction, me levant sous les indignations de quelques enfants.

- Anahe-chan !


Je n’étais pas très à l’aise avec les suffixes japonais… j’ai toujours eu de la peine à comprendre quand employer tel ou tel mot. J’espérais franchement ne pas trop me gourer. Je n’avais pas peur de me tromper. Je savais que c’était elle. Elle avait un accent et un grain de voix assez reconnaissable. Je me demandais moi-même pourquoi je ne l’avais pas reconnue dès le début, certainement la distance.

[S'il y a quelque chose à changer, préviens-moi ^^ !]