La chasse aux logements

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Misaki venait de finir son inscription et Alice l'attendait devant le portail de l'Académie. La jeune fille avait laissée ses valises dans la voiture chic et tendance de son père qu'il avait prêté à celle-ci. Misaki sortait du bâtiment pour rejoindre sa tutrice. Elle était très angoissée , car elle ne connaissait personne dans cet établissement. Quand elle rejoignit la voiture, elle s'installa à côté d'Alice. Misaki tirait un peu la tête. Alice la regardait perplexe. Elle demanda alors à la jeune fille:

- Dit moi , Misaki, qu'est ce qui ne va pas?

Misaki se retourna ,mais ne répondit pas Alice et fit mine de ne pas avoir entendu sa tutrice. Alice lui dit alors:

- Enfaite, Misaki, ton père m'a donné de l'argent pour toi !!

C'est alors que la jeune demoiselle réagit d'un seul coup et se mit a crié:

- QUOI ? MAIS JE NE VEUX PAS DE SON ARGENT ET QU'IL ME FASSE DE LA CHARITE, JE NE VEUX PAS DE SA VOITURE CHIC ET BRANCHE. JE VEUX UNE VIE NORMAL ET JE NE VEUX PAS QUE MON PÈRE M'ACHETE POUR QUE JE L'AIME C'EST OR DE QUESTION, ALICE !!!!!!!

Alice avait un regard étonné et ne savait pas trop quoi répondre à Misaki qui avait l'air vraiment énervé. Misaki était une fille réservée et ne s'énerver presque jamais. Alice s'arrêta au bord de la route, coupa le moteur et se retourna en direction de la jeune fille.

- Qu'est qui se passe Misaki ? Tu n'es jamais en colère et encore moins auprès de ton père!! Tu as des problèmes. Est se-que tu prends....de la ..... drogue?

Misaki répondu en vitesse:

- Non bien sûr que non mais je ne veux pas de son argent pour qu'il m'achète et pour que je l'aime parce qu'il est riche.

- Mais enfin Misaki ton père ne cherche pas a t'acheter, il veut juste t'aider et pouvoir rattraper le temps perdu.

-Il m'a toujours repousser, m'a jamais fait de calin et pendant toutes ces années je manquer d'affection. J'avais deja perdu ma mère et mon père m'eviter. Comment veut tu l'aimer?

-Ecoute Misaki, c'est vrai tu as eu une enfance difficile et que ton père n'était presque pas la mais cela ne veut pas dire qu'il ne t'aime pas et qu'il veut t'acheter. Je sais que tu ne compredn peut etre pas mais reflechis. Si tu repousse ton père aujourd'hui, vous ne pourrez jamais faire la paix tout les deux.

Misaki avait du mal a avaler les paroles de Alice qui etait vexante. C'est vrai qu'elle n'avait pas tord mais elle ne voulait pas son argent meme si elle en avait besoin. Peut etre quand son père viendra lui parler et s'excuser.

- Oui c'est vrai mais je ne veux vraiment pas utiliser cet argent.
Alice s'adressa a la jeune fille:

- Comment et ou on va dormir?

Misaki savait qu'Alice avait raison. Elle réfléchissait et enfin trouva un moyen. Alice était une fille qui n'avait pas peur des autres et de leurs critiques. Elle demanda alors a celle-ci :

- Alice ,dit moi, tu peux nous trouver un logement !!

- Comment ? , en voulant savoir ce que la jeune demoiselle avait en tête.

- En toquant aux portes des maisons.

Alice reflechissa mais savait que c'etait le seule moyen. Elle lui repondit alors:

- Bon, j'accepte , mais si on ne trouve pas, on utilisera l'argent de ton père.

- Oui répondit Misaki.

Alice repris la route et se gara dans un parking un peu plus loin où elles s'étaient arrêtées. Elles descendirent de la voiture et allèrent à la porte de la première maison. C'était des personnes âges qui leurs ouvrirent mais n'accepta pasde les accueillir. Alice continua à la chasse au logement alors que la nuit commençait à tomber. Quand les deux jeunes filles arrivèrent à la porte d'une grande villa. Alice était très impressionné par la grandeur de la maison et du jardin. Alice monta les escaliers qui menaient au palier et sonna. Personne ne répondit, Alice allait rejoindre Misaki qui l'attendait près de la boite aux lettres sur le trottoir quand la porte s'ouvrit.

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Isibeal était en train de se colorer les cheveux, seule. Adieu cheveux roses, et en effet, la chevelure de la jeune fille devenait gris perle, dans les tons clairs. Quelques mèches de cheveux gris étaient un peu plus foncées. Elle devait absolument aller à une soirée ce soir-là, et elle tenait à se faire remarquer. Pourquoi ? La réponse était très simple : sa pire ennemie allait venir à cette fameuse soirée. Cette rouquine qu’elle haïssait tant. Elle était à la mode, avait beaucoup d’argent, était une populaire et… c’était une vraie peste. Depuis le temps qu’Isibeal voulait remettre les points sur les I avec elle, c’était l’occasion rêvée.

Après avoir appliqué deux boîtes entières de produit, à cause de ses longs cheveux, elle attendit au moins trois quart d’heure avant de les rincer. Elle fit, pour qu’ils soient bien rincés, quatre shampoings, puis elle mit, en dernier, le contenu du flacon qui se trouvait dans la boîte de coloration. L’autre, elle l’utiliserait la prochaine fois. Pour finir, elle sécha ses cheveux avant de les brosser. Lorsqu’elle sortit de sa chambre, la jeune fille croisa sa mère, qui, ébahie, contempla sa fille en s’exclamant :

- Mon dieu… tes cheveux… qu’est-ce que tu as fait à tes cheveux ?
- Maman… ça s’appelle une coloration. Tu me trouves comment ?

Elle vit sa mère la détailler de la tête aux pieds. Le corps d’Isi’ était bien enveloppé dans un drap de bain, du moins, cela cachait certaines parties de son corps. Elle avait pris un bain en attendant que ses cheveux s’imprègnent du produit colorant, et elle ne s’était pas encore habillée. Et sa mère le lui fit remarquer en répondant à sa question :

- Ma chérie… tu n’es pas habillée. Va enfiler quelque chose, je te dirais comment je te trouve après. Enfin… cette couleur… elle te va mieux que cet espèce de rose.

La jeune fille était heureuse que sa mère préfère le gris perle au rose. Mais, il était vrai qu’elle devrait se vêtir... plus convenablement. Souriant à sa mère, elle tourna les talons et grimpa les marches de l’escalier. Pénétrant dans sa chambre, elle ouvrit le premier tiroir d’une armoire et, s’emparant d’un soutien-gorge noir, elle secoua la tête avant de le reposer. Repérant ce qu’elle cherchait, elle sortit un soutien-gorge gris en soie, puis son regard tomba sur le string qui allait avec. Isibeal enfila bien vite ses sous-vêtements, puis elle ouvrit sa penderie en grand. Là, elle réfléchit un instant avant de s’emparer d’un cintre, sur lequel trônait une robe en soie, couleur gris perle. Elle était un peu trop décolletée, très longue et… elle était magnifique. Elle la mit, se maquilla un peu devant sa coiffeuse, et après un dernier coup de brosse dans ses cheveux, elle se parfuma et glissa ses pieds dans ses chaussures à talons grises puis descendit lentement les marches. Sa mère, qui l’attendait dans le salon, tourna la tête dès qu’elle entendit des pas résonner dans le couloir. Isi’ put entendre les paroles de sa mère :

- Dépêche-toi ma chérie ! Tu vas être en retard à ta soirée !

Elle avait parlé de cette soirée à sa mère, et la jeune fille se montra enfin, en franchissant le seuil du salon. Elle observa sa mère, qui la contempla, bouche bée. Apparemment, elle était contente du résultat. Isibeal n’eut plus besoin qu’elle lui réponde à sa question, et elle ne fit que sourire à sa mère en disant :

- Je suppose que tu me trouves jolie. Je n’ai plus qu’à y aller.
- Jolie… le mot est faible ma chérie. Tu es ravissante. Fais attention à toi.

Isibeal hocha la tête. De toute façon, ses deux gardes du corps l’accompagnait, ils étaient chargés de veiller sur elle, elle n’avait rien à craindre. La jeune fille était prête à sortir, elle avait quitté le salon pour se diriger vers le garage, lorsque soudain, elle entendit la sonnette de la porte d’entrée. N’attendant personne, elle alla tout de même ouvrir la porte, devançant ainsi sa mère. Elle avait mis trop de temps à ouvrir la porte, puisqu’elle ne vit personne, mais en regardant sur le trottoir, elle aperçut deux jeunes filles qui semblaient attendre, près de la boîte aux lettres. Isi’ fit quelques pas, pour sortir dehors, tandis que sa mère s’écriait :

- Ne perds pas ton temps ma chérie, tu vas être en retard !

La jeune fille fit un geste de la main, à l’adresse de sa mère, comme pour lui dire que c’était bon, qu’elle s’en occupait. Et en effet, Isibeal se rapprocha des deux jeunes filles pour leur demander :

- Bonsoir mesdemoiselles. J'imagine que c'est vous qui avez sonné à la porte. Je m'appelle Isibeal MacQuillan. Puis-je savoir ce que vous désirez ?

Elle n’avait pas vu leur air surpris, sûrement à cause de la tenue d’Isi’. Elle leur sourit, et puis, elle attendit patiemment que l’une des deux jeunes filles lui réponde…

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Quand la porte s'ouvrit, une jeune demoiselle sortit de la maison et se dirigea vers Misaki et Alice. Misakiétait un peu stressé et semblait gêner de devoir demander un toit où dormir. Mais Alice avait l'air à l'aise. Elles se tenaient toutes les deux sur le trottoir près de la boite aux lettres en attendant la jeune fille. Misaki sentit un courant d'air et commençait à avoir froid. Misaki regardait autour d'elle et voyait défilé les voitures. Les taxis s'arrêtaient prendre des clients sur le trottoir d'en face.

Une femme se tenait sur le trottoir en tailleur avec un sac à main de marque. Elle interpella un taxi et lui parla quelques minutes par la fenêtre quand le taxi repartit sans la femme d'affaire dedans. Les rues de la ville étaient remplies de monde. Les personnes rentraient chez eux. Il y avait un bouchon au feu du carrefour qui allait vers l'autoroute. Ce feu restait rouge pendant plusieurs minutes et les conducteurs commençait à s'énerver dans leurs voitures. La jeune demoiselle était élégante et très joli. Elle s'était maquillée légèrement et avait une robe magnifique de couleur noire. Elle portait des talons. Elle avait une couleur de cheveux gris perle. Elle arriva à notre hauteur et nous demanda:

-Bonsoir mesdemoiselles. J'imagine que c'est vous qui avez sonné à la porte. Je m'appelle Isibeal MacQuillan. Puis-je savoir ce que vous désirez ?

Alice regardait la jeune fille et remarqua qu'elle allait surement à une fête vu son habillement et le temps qu'elle avait mis a leur ouvrir. Elle avait dû mettre quelques heures pour avoir ce résultat et rien que pour sa Alice l'admirait. Alice vit que Misaki était aussi stupéfaite devant la beauté de la jeune demoiselle. La jeune fille se cachait derrière Alice pour ne pas trop s'imposer. Misaki était timide , et Alice le savait. La tutrice répondit alors à la belle demoiselle qui se tenait devant elles et qui attendait une réponse:

-Bonsoir, j'espère qu'on ne dérange pas , mais on a sonné chez vous pour savoir si vous pouviez nous loger pour ce soir , car nous n'avons pas de toi pour dormir. Pourriez-vous nous accueillir ?

Misaki avait l'impression que la jeune fille qui se tenait droite était surprise des paroles d'Alice. Sa tutrice était allée un peu trop vite et radicale. Misaki pensait qu'Alice n'était pas allée en douceur. Misaki regardait la maisonée vit une personne qui était plus âgé que la jeune demoiselle. Misaki déduit que c'était sa mère. Elle se dirigea vers le garage et avait à la main les clés de voiture , qui devait se trouver à l'intérieur . Elle devait emmener surement sa fille quelque part. Alice attendait la réponse de la jeune fille avec impatience.

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Isibeal observa les deux jeunes filles d’un oeil attentif. Elle ne s’était pas rendue compte que l’une des deux était en fait plus âgée que l’autre. La lumière des lampadaires était bien trompeuse… s’agissait-il de deux sœurs ? La jeune fille n’en était pas sûre. Elle écouta les paroles de la jeune fille la plus âgée et fut surprise. Elles n’ont pas de toit pour dormir ? Venaient-elles de débarquer au Japon ? Isibeal resta discrète, et souriante, elle s’inclina gracieusement devant elles en déclarant :

- Je vous accueillerais bien mais…

Elle entendit du bruit provenant du garage, et tournant la tête dans cette direction, elle aperçut sa mère, clés en main, l’attendre près de la voiture. Isibeal lança à l’adresse de sa mère

- Maman ! Laisse ma voiture. Je sais que tu préfères la sortir toi-même du garage… mais je ne sors plus.
- Ma chérie… tu en es bien sûre ? Tu avais pourtant hâte d’aller à ta soirée…
- C’est vrai, mais… je ferais mieux de ne pas y aller. Je t’expliquerais. Dis-moi, est-ce qu’on peut héberger ces demoiselles ici présentes ?
- Toi, tu vas devoir m’expliquer certaines choses… les héberger ? Mon dieu ! Elles n’ont pas de logement ? Tu sais que la villa est assez grande pour héberger tout un régiment ma chérie ! Elles sont les bienvenues chez nous.

La jeune fille se retourna vers les deux jeunes filles, et les gratifiant d’un grand sourire, elle leur dit :

- Nous vous accueillons avec plaisir. Avez-vous des bagages ?

Isibeal allait rajouter quelque chose, mais la sonnerie de son portable l’en empêcha. C’était l’une de ses amies, qui allait aussi à la soirée, qui cherchait à la joindre. Elle fit signe aux deux jeunes filles d’avancer dans l’allée avant de décrocher :

- Lise ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu plaisantes j’espère ? Elle ne vient plus ? Bon… ça m’arrange en fait. Je ne vais plus voir pouvoir venir. Hum ? Un imprévu. On se voit demain soir. Tu veux passer ? Non, non. Ne t’inquiète pas. A demain.

Elle raccrocha, jeta un coup d’œil aux demoiselles, puis observa sa mère, qui était en train de refermer la porte du garage. Elle la vit ensuite faire le tour pour rentrer dans la villa par la porte d’entrée, en laissant la porte ouverte, et Isi’ lança aux deux inconnues

- Entrez, il commence à faire froid dehors. Si vous désirez boire une boisson chaude pour vous réchauffer, je peux vous en préparer. Nous avons du thé, du chocolat, du café et du cappuccino. Au fait… je ne connais pas vos noms…

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Alice regardait Misaki qui se rétractait devant la jeune fille qui allait peut-être les accueillir. Misaki regardait autour d'elle, le temps que la jeune fille qui se tenait devant elle et sa tutrice répondait aux paroles d'Alice. C'est alors que la jeune demoiselle prit la parole:

- Je vous accueillerais bien mais ...

Après avoir entendu la réponse de la demoiselle, Alice fut déçu de savoir qu' elle et Misaki ne dormiront pas dans cette merveilleuse et grande villa. Misaki, elle, avait le sentiment d'avoir perdu son temps. Elle savait déjà qu'elle ne passerait pas la nuit ici vu la tenue de la jeune demoiselle. Elle allait surement à une soirée et donc ne pouvait pas les recevoir. Misaki fut déçu autant que sa tutrice donc la déception se faisait ressentir dans l'expression de son visage. Misaki allait se diriger vers la voiture de son père quand elle entendit un bruit venant du garage de la villa. La jeune fille s'adressa à sa mère puis se retourna vers Alice et Misaki.

- Nous vous accueillons avec plaisir. Avez-vous des bagages ?

Misaki eut un sourire et fut ravi de pouvoir dormir dans une villa comme celle-ci. Elle avait déjà dormit dans ce genre de maison , mais elle savait que ce n'était pas pareil. Alice répondit à la question de sa hôte:

- Merci beaucoup !! On a quelques bagages qui se trouvent dans notre voiture garait juste-la.

Alice montra la voiture à la demoiselle. La demoiselle alla dire quelque chose , mais son téléphone sonna et elle engagea une conversation. Alice et Misaki sont alors cherchées les quelques bagages. Quand elles revinrent, la jeune fille leur fit signe de s'avançait dans l'allée. Elle leur proposa une boisson chaude , mais Alice n'avait pas soif et Misaki ne voulait pas déranger. C'est alors qu'Alice se présenta et Misaki fut présenté par sa tutrice qui était à l'aise.

Elles entrèrent alors dans la villa et vit une très belle décoration. Elle était moderne et avait un style sympa.Misaki adorait cette décoration. Elle vit des tableaux du Japon peint à l'encre de Chine. Un salon immense avec une grande table et des fauteuils chic. Les deux filles posèrent leurs bagages dans le couloir et retira leur imperméable qu'elles mirent sur le porte-manteau.

Elles s'installèrent alors à table et leur hôte apparut alors avec un plateau où se trouvait des gâteaux, des boissons différentes. Elle le posa sur la table. Les deux jeunes filles étaient tellement submergées par la décoration et la gentillesse de la demoiselle. Elles en avaient même oubliées de demander le nom de celle qui les avait accueillis. Misaki prit alors pour la première fois la parole:

- Nous nous ne connaissons pas ton prénom.

La jeune fille attendit la réponse de son hôte qui était très sympathique et généreuse. Mais la jeune demoiselle nut pas le temps de répondre. Elles entendirent un bruit bizarre qui fit interrompre la conversation.

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Isibeal apprit que les jeunes filles avaient des bagages dans leur voiture. Ainsi, elles avaient un véhicule ? La jeune Pom-Pom Girl avait eu le temps de voir la fameuse voiture avant de répondre au téléphone. Et, un peu plus tard, elles étaient toutes les trois, si l’on ne comptait pas la mère d’Isi’, dans la maison. La jeune fille avait laissé ses invitées admirer le salon, où elles étaient installées, pour s’affairer dans la cuisine. Elle leur prépara un plateau rempli de gâteaux en tous genres, du chocolat chaud, du thé et du café. Elle avait délicatement posé le plateau sur la table basse, toute proche des fauteuils. Isibeal sourit aux deux jeunes filles en disant :

- Servez-vous.

Puis, elle sourit de nouveau en entendant la phrase de la plus jeune. Elle répondit, sans se départir de son sourire :

- Il me semble vous avoir déjà dit mon nom, mademoiselle. Je m’appelle Isibeal MacQuillan, mais Isibeal suffira amplement. Puis-je connaître vos noms ?

Elles furent interrompues par un bruit bizarre. Très intriguée, Isibeal se redressa et se dirigea d’où était venu le bruit. Elle tomba nez à nez avec sa mère, qui l’observa d’un air étrange…

Ma Chérie… est-ce toi qui a fait cet étrange bruit ?

- Non, maman. Aucune de nous quatre n’a fait ce bruit. Est-ce que papa serait rentré ?

Sa mère secoua la tête. Mis à part eux quatre, il n’y avait personne d’autre dans la maison. La jeune fille regarda alors par la fenêtre de la cuisine, puis se dirigea dans le salon pour contempler le jardin par la double-porte qui menait dehors, mais elle ne vit que ses chats qui s’amusaient. Donc, ce n’était pas les adorables boules de poils qui avaient fait ce bruit. Isi’ haussa les épaules, lorsque le bruit se reproduisit. Elle poussa un soupir avant de se tourner vers sa mère, puis vers ses invitées. Elles allaient finir par croire que la villa était hantée et allaient prendre la fuite si ça continuait, mais sa mère finit par trouver la solution au problème de ce léger raffut : elle venait d’apercevoir une boule de poil aux longues oreilles sous un meuble du salon, et Isibeal poussa doucement sa mère pour se pencher. Elle aperçut un lapin noir aux poils mi- longs, qui la contemplait. La jeune Pom-Pom Girl craqua aussitôt : elle attrapa l’animal, qui ne bougea pas. Il se contentait de la regarder, et la jeune fille le caressa entre les deux oreilles. Aucun de ses voisins n’avaient de lapin, et elle ne savait pas d’où il venait…

Soudain, une voix masculine s’éleva depuis le couloir, faisant sursauter Isibeal. C’était Dan, son agent, qui était en train de s’exclamer :

- Nom de dieu ! Je comptais t’offrir ce lapin, mais il m’a échappé ! Je n’ai rien trouvé pour le transporter, donc je l’ai mis dans le coffre du camion, mais lorsque je l’ai ouvert… il est parti ! Je suis bien content qu’il soit allé dans la bonne direction. Oh, nous avons des invités ?

Rassurées, mère et fille poussèrent un soupir de soulagement. Et, pendant que sa mère réprimandait Dan, Isi’ se laissa tomber dans le canapé, un sourire contrit sur ses lèvres :

- Navrée de vous avoir causée une telle frayeur. Cet homme, c’est Dan, mon agent. Quant à ma mère, elle s’appelle Eireen.

Caressant la boule de poil noire, qui ne bougea pas des genoux de la jeune fille, Isibeal reprit la conversation :

Où en étions-nous ? Oh, oui. Je voulais savoir comment vous vous appelez.

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Misaki et Alice entendit la réponse de leur hôte qui s'était déjà présentée auparavant. La jeune fille du nom Isibeal MacQuillan demanda aux jeunes filles leurs noms , mais un bruit interrompit la conversation. Isibeal partit voir sa mère pour savoir si ce bruit venait d'elle , mais apparemment ce bruit de ne venait pas de la .

Après une peur passagère, la mère de la jeune fille vit sous un meuble un petit animal avec de longues oreilles. La mère se baissa et vit un petit lapin noir aux poils mi-longs. Isibeal attrapa l'animal et caressa ses longues oreilles. Mais tout à coup une voix masculine s'exclama à l'étage de la villa:

- Nom de dieu ! Je comptais t'offrir ce lapin, mais il m'a échappé ! Je n'ai rien trouvé pour le transporter, donc je l'ai mis dans le coffre du camion, mais lorsque je l'ai ouvert... il est parti ! Je suis bien content qu'il soit allé dans la bonne direction. Oh, nous avons des invités ?

Apparemment la demoiselle connaissait le jeune garçon qui venait de parler. Isibeal se retourna vers Alice et Misaki qui ne savait pas trop quoi faire. Leur hôte lui présenta Dan son agent. Misaki le regarda et eu un sentiment bizarre qui lui était très étrange. Alice elle lui fit un bonjour discret qui se vit par personne. Quand a la jeune fille elle reprit la conversation:

-Où en étions-nous ? Oh, oui. Je voulais savoir comment vous vous appelez.

Misaki répondit alors :

- Je me présente ,je m'appelle Misaki Matsuba , mon père est un homme d'affaire d'une grande entreprise. Je pense que vous vous demandez pourquoi je recherche un logement alors que j'ai de l'argent. Ma vie a été difficile et mon père n'a pas été la pour moi. Je ne veux pas de son argent comme s'il voulait m'acheter. Enfin je ne vais pas vous embêter avec mes histoires.

Alice prit alors la parole après avoir regardé Misaki qui avait l'air enfin à l'aise.

- Quant à moi, je m'appelle Alice. Je suis française et tutrice de Misaki. Je vis au Japon depuis 15 ans.

Alice s'était interrompue. Un portable venait de retentir dans le salon. Après quelques minutes, Misaki décrocha son telephone:

- Oui !! Bonjour ! ça va bien . Je suis chez une jeune fille très généreuse qui m'a offert son hospitalité. Non je n'ai pas voulu. Oui ! Au revoir!

Alice se retourna vers Misaki intriguer de la personne avec qui la demoiselle pouvait être au bout du fil. Misaki répondu alors:

- C'était mon père.

Alice demanda alors à Isibeal :

- Isibeal , depuis quand vous habitez dans cette maison magnifique?

Alice ne voulait pas être indiscret mais c'était un de ces défaut d'être curieuse.

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Isibeal écouta Misaki sans prononcer une seule parole. Cette dernière lui racontait un bref passage de sa vie, mais c’était vraiment léger. Cela permit tout de même à la jeune fille de cerner le problème. Elle la comprenait parfaitement bien. Isi’ avait connu une fille, qui n’était pas mineure, dont les parents n’étaient jamais là à cause de leur boulot. Pour se faire pardonner de leur non-présence, ils la couvraient de cadeaux. Isibeal détestait ça. Les parents, c’est bien fait pour élever leurs enfants, non ? Les parents de la jeune fille avaient certes un boulot qui prenait la majeure partie de leur temps, mais ils avaient toujours été là pour elle, même maintenant. Misaki ne lui avait parlé que de son père, pas de sa mère. Et cette jeune femme… qui était-ce ? Elle ne fut pas longue à le savoir, puisque cette dernière prit la parole. Elle s’appelait Alice, et elle était la tutrice de Misaki. Isi’ hocha la tête, en demeurant silencieuse. Et puis, un téléphone se mit à sonner. Il s’agissait de celui de Misaki. Tous l’entendirent répondre au téléphone, et personne n’osa parler avant que la conversation téléphonique ne soit terminée. Quelques instants plus tard, Isibeal entendit Misaki dire à Alice que c’était son père. Mais elle se contenta de ne dire que ça. A la question de la jeune fille, Isi’ sourit avant de répondre :

- Cela fait presque un an.

Elle sourit aux deux jeunes filles avant de leur demander :

- Quel âge avez-vous toutes les deux ? Moi, je vais avoir 20 ans dans un peu moins de sept mois.

Puis, légèrement embarrassée par le lapin noir, elle s’adressa à Dan, qui discutait avec sa mère à l’opposé du salon :

- Dan, veux-tu bien t’occuper de ce lapin ? Je ne sais pas quelle mouche t’a piqué à m’en avoir pris un. Enfin, maintenant qu’il est là, autant le garder.

Comme son agent ne se déplaçait pas, elle alla lui-même lui déposer le lapin dans les bras avant de retourner sur le canapé. Elle s’empara d’un gâteau en disant à Misaki et Alice :

- Servez-vous, c’est fait pour ça.

Et puis, Isibeal leur demanda :

- Au fait, combien de temps comptez-vous rester à la maison ? Non pas que ça me dérange, ou que je veuille vous mettre à la porte à peine entrées, mais je suis curieuse de savoir ce que vous allez faire maintenant. Vous pouvez rester autant de temps qu'il vous plaira, la maison est la vôtre. Je vous ferais visiter les lieux dès qu'on en aura fini avec les boissons et les gâteaux, si vous en voulez encore...

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Misaki avait raconté à la jeune fille un petit bout de son histoire , mais elle ne voulait pas évoquer la mort de sa mère. Misaki souffrait encore de sa mort et avait du mal à en parler. Elle était très en colère contre son père et ne voulait plus être avec lui. Isibeal répondit à Misaki qui attendait la réponse de son hôte.

- Cela fait presque un an.

Elle habitait ici depuis peu. Pourtant , la décoration était finie et tout avait l'air si bien entretenue. Après la conversation avec son père qui ne dura que quelques minutes, Isibeal demanda :

- Quel âge avez-vous toutes les deux ? Moi, je vais avoir 20 ans dans un peu moins de sept mois.

Misaki et Alice allaient répondre à leur hôte , mais la jeune fille donna à son agent le petit lapin qui lui avait offert. Misaki se sentait bien dans cette maison et elle commençait à apprécier Isibeal qui était une jeune fille très belle, généreuse et gentille. Misaki répondit alors:

- Moi, j'ai 15 ans. C'est vrai que je suis jeune , mais je me suis débrouillé toute seule pendant quelques années avant qu'Alice soit engagée pour m'élever. Vous vous demandez où .... était...... ma ....mè...mère .... pendant ces années.

Misaki ne pouvait plus parler. Elle avait les larmes qui montaient aux yeux. Elle ne connaissait pas sa mère et l'avait juste vu sur une photo qu'elle a mis dans son collier. Toutes les autres photos, son père les avait brulé pour oublier et pour apaiser sa souffrance. C'est alors que Alice finit les paroles de sa protéger.

- Je suis désolé, mais Misaki a dû mal à parler de sa mère. Je vous expliquerai pourquoi , mais pour l'instant, revenons à nos moutons. Pour ma part , j'ai 27 ans .

Isibeal parlait à Dan et lui reprocher de lui avoir offert ce lapin , mais maintenant qui était là, la jeune fille allait le garder. Leur hôte se servit d'un gâteau et dit à Misaki et à Alice:

- Servez-vous, c'est fait pour ça.

Misaki prit alors un gâteau pour se remettre de ses émotions. Elle se servit alors un verre de jus d'orange que la mère de la jeune fille avait ramenée du réfrigérateur. C'est alors que Isi', diminutif de Isibeal prit la parole:

- Au fait, combien de temps comptez-vous rester à la maison ? Non pas que ça me dérange, ou que je veuille vous mettre à la porte à peine entrées, mais je suis curieuse de savoir ce que vous allez faire maintenant. Vous pouvez rester autant de temps qu'il vous plaira, la maison est la vôtre. Je vous ferais visiter les lieux dès qu'on en aura fini avec les boissons et les gâteaux, si vous en voulez encore...

Misaki et Alice se regarda. En réalité, Misaki ne savait pas quoi répondre à la demoiselle. Elle ne savait pas ,combien de temps elles allaient rester dans cette magnifique maison. Alice répondit :

- Nous sommes désolées , mais nous n'avons pas fixé de date de départ. Nous allons déjà passer la nuit de ce soir et on verra demain. On en parlera demain matin ensemble. Je vous remercie déjà de nous avoir accueillit dans votre villa.

Misaki pensait à autre chose lorsque Alice parlait. Qui était Dan? Son agent? Mais de quoi? Elle ne pouvait pas s'empêcher, elle demanda alors à la jeune fille:

- Isibeal, Dan est votre agent ! Mais agent dans quel sens? Vous êtes mannequin ?

Alice eut un sourire. C'est vrai que la beauté ,de leur hôte ,était grande. Elle avait des yeux magnifiques et c'est vrai qu'elle pourrait faire partis de ce genre de business.

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Ainsi, Misaki était mineure ? Isibeal contempla l’adolescente, qui eut du mal à lui parler de sa mère. La jeune fille comprenait, ça levait le voile sur un de ses doutes : elle avait perdu sa mère. Elle écouta ensuite Alice lui dire qu’elle lui expliquerait, mais la Pom-Pom Girl n’eut pas besoin d’explications. Cependant, elle écouta la tutrice jusqu’au bout. Elle avait 27 ans, soit 7 ans de plus qu’elle, à quelques mois près puisque Isi’ n’avait pas encore 20 ans. Elle reprit la parole pour dire à Alice :

- Ne vous inquiétez pas, je crois que j’ai compris. Donc, Misaki est mineure… je commence à mieux comprendre votre situation à toutes les deux.

La jeune fille écouta les propos d’Alice, qui répondait à la question posée. Isibeal se traita mentalement d’idiote, il était évident que les deux jeunes filles ne savaient pas combien de temps elles allaient rester dans la villa des MacQuillan. Elle s’adressa à la tutrice de Misaki :

- J’étais simplement curieuse de savoir ce que vous alliez devenir, mais comme je l’ai dit, vous êtes les bienvenues chez nous. Il est difficile de trouver un logement ces temps-ci, et je vous admire pour avoir sonné à notre porte. J’imagine que vous avez dû sonner aux portes d’autres maisons… les gens sont méfiants, ou ils ne voulaient pas vous avoir dans les jambes. Façon de parler, hein.

Isibeal se tut, et, à la question de Misaki, qu’elle venait de poser, elle répondit en souriant :

- Tu as tapé dans le mille. Je suis mannequin et je suis aussi des cours dans la restauration, à l’université de Keimoo. Je suis irlandaise, et je travaille dans un restaurant irlandais, probablement le seul du pays. Vous allez vous demander comment je fais pour tenir le coup, mais je ne travaille que le soir et tous les dimanches. C’est juste une histoire d’organisation en fait. En parlant de ça, vas-tu au lycée de Keimoo ?

Elles discutèrent encore pendant un bon quart d’heure avant qu’Isi’ ne dise à Alice et Misaki :

- J’aimerais que vous gardiez pour vous le fait que je sois mannequin. Il n’y a que mes proches et ma famille qui sont au courant… je ne souhaite pas être importunée par des paparazzis ou autre, si vous voyez ce que je veux dire…

La Pom-Pom Girl leur sourit avant de lancer gaiement :

- Venez avec moi, je vais vous faire visiter les lieux et vous montrez votre chambre. En parlant de chambres, vous souhaitez être dans la même ou pas ?

Invité

Alice n'avait don pas à expliquer à Isibeal que la mère de Misaki n'avait pas survécue à l'accouchement. Misaki n'avait pas connue sa mère et Alice sut que son hôte le savait. Alice répondit à la jeune fille:

- Oui c'est vrai que trouver un appartement alors qu'on vient tout juste d'arriver est difficile. Nous avons sonné à plusieurs portes , mais à cette époque de l'année, la population fait attention et méfiante. Mais vous nous avez accueilli avec générosité et moi ainsi que Misaki vous remercions pour ça.

La jeune fille fit un hochement de tête pour leur signifier que c'était normal d'accueillir des jeunes demoiselles. Misaki eut la réponse de Isibeal à la question qu'elle lui avait posée:

-Tu as tapé dans le mille. Je suis mannequin et je suis aussi des cours dans la restauration, à l'université de Keimoo. Je suis irlandaise et je travaille dans un restaurant irlandais, probablement le seul du pays. Vous allez vous demander comment je fais pour tenir le coup, mais je ne travaille que le soir et tous les dimanches. C'est juste une histoire d'organisation en fait. En parlant de ça, vas-tu au lycée de Keimoo ?

Misaki et Alice ne fût pas surprise de la réponse de la demoiselle. Mais elles apprirent que Isibeal était irlandaise et qu'elle travaillait dans un restaurant. C'est vrai qu'à la fin de la semaine la jeune fille devait être épuisée , mais comme elle le dit elle-même c'est une simple histoire d'organisation. Misaki était quand même en admiration devant son hôte. Elle était en présence d'un mannequin et elle était très impressionnée par son organisation pour son travail.

Misaki répondit à la question que son hôte avait posée:

- Je suis à l'Academie Keimoo. C'est la première année que je passe dans cette Academie. Cela explique qu'on n'a pas de logement. On a déménagé du centre-ville de Tokyo pour venir dans cette ville.

Elles parlèrent un bon quart d'heure quand la jeune fille fit:

- J'aimerais que vous gardiez pour vous le fait que je sois mannequin. Il n'y a que mes proches et ma famille qui sont au courant... je ne souhaite pas être importunée par des paparazzis ou autre, si vous voyez ce que je veux dire...

Misaki fût surprise , mais elle comprenait la jeune demoiselle. Elle voulait vivre une vie sans paparazzis, une vie normal, enfin presque. Alice prit la parole:

- Ne vous inquiétez pas. On comprend tout à fait.

La jeune fille fit alors:

- Venez avec moi, je vais vous faire visiter les lieux et vous montrez votre chambre. En parlant de chambres, vous souhaitez être dans la même ou pas ?

Misaki et Alice se levèrent. Elle ne savait pas trop quoi répondre à leur hôte. Alice prit alors les choses en main.

- On ne va pas trop déranger. On dormira dans la même chambre, cela sera plus simple. Merci.

Elles suivirent alors la jeune fille et montèrent les escaliers en silence. Il était tard et Misaki commençait à être fatiguée et n'avait qu'une envie de dormir dans un lit.

Invité

Isibeal écouta Alice, qui renchérissait après elle sur le fait qu’il est compliqué de trouver un appartement à peine arrivé au Japon. La Pom-Pom Girl en venait à se demander pourquoi elles n’avaient pas prévu ça avant. Tout prévoir avant de débarquer dans un pays étranger, ça se faisait, non ? A la dernière phrase de la jeune femme, Isi’ fit :

- Je vous en prie. Nous n’allions pas vous laisser passer la nuit dehors…

La jeune fille écouta ensuite Misaki, qui répondait à l’une des questions posées. Elles étaient donc à Tokyo avant…

- Comme j’aurais aimé visiter Tokyo…

Ensuite, elle fut rassurée par Alice, qui lui assura qu’elles ne diront rien quant à la carrière de mannequin d’Isibeal. Elle poussa un soupir de soulagement puis, elle commença la visite par le premier étage en disant à Alice

- Ne vous inquiétez pas pour les chambres, on en a plusieurs ! Mais je préfère demander avant. Si vous désirez être dans la même chambre, il n’y a pas de soucis. D’ailleurs, voici votre chambre !

Isi’ ouvrit une porte, la seconde porte à gauche des escaliers. Il s’agissait d’une chambre pour les invités. A l’intérieur, il y avait un grand lit baldaquin. Toute la chambre était beige et bleue, à l’exception des meubles, de la psyché (grand miroir sur pieds) et de l’immense lit qui était couleur bois. Une double-fenêtre aux rideaux bleus donnait sur le balcon. La jeune fille pénétra dans la pièce et, se dirigeant à droite du lit, elle montra la porte beige, qui se confondait avec la peinture du mur en disant :

- Cette porte mène à la salle de bains. C’est la vôtre.

Elle ouvrit la porte en grand et laissa Alice et Misaki entrer dans la grande salle de bains, toute bleue aux meubles blancs. Il y avait une grande baignoire, ainsi qu’une cabine de douche où deux personnes pouvaient aisément s’y doucher. Isibeal finit par déclarer :

- Vous trouverez tout ce qu’il vous faudra dans les armoires. Il y a même des vêtements dans l’armoire de la chambre, si vous le désirez.

Voyant l’air un peu fatigué de Misaki, la Pom-Pom Girl reprit la parole :

- Tu sembles épuisée… je propose qu’on continue la visite demain matin. Si vous avez besoin de quoique ce soit, vous me trouverez au salon. N’hésitez surtout pas à venir me voir. Je vous laisse prendre un bain ou une douche, peut-être aurions-nous l’occasion de discuter encore un peu avant d’aller vous coucher…

Isi’ sourit à Alice, puis à Misaki avant de revenir sur ses pas. Elle quitta la chambre qui était à présent à ses deux invitées, puis elle retourna dans le salon. Là, elle décida d’ouvrir la cage du lapin que son agent lui avait offert, et elle s’amusa avec lui, attendant de savoir si Alice ou Misaki allait redescendre…

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Misaki et Alice montèrent les escaliers à la suite de leur hôte. Celle-ci avait l'intention de leur faire visiter la villa. Elles demandèrent à la jeune fille:

-Nous ne voulons pas abuser de votre hospitalité et donc nous allons dormir dans la même chambre toutes les deux.

Isibeal leur montra alors une grande chambre ,où une salle de bains était intégrée. Alice eut un sourire en voyant la grande baignoire qui l'attendait. Pour Alice , une baignoire était un confort qu'elle n'avait pas eu dans son enfance. Elle adore prendre des bains dans l'eau chaude. Misaki sentait qu'elle allait tomber à terre. Elle était tellement fatiguée et avait envie qu'une seule chose: Dormir.

Leur hôte leur firent:

-Vous trouverez tout ce qu'il vous faudra dans les armoires. Il y a même des vêtements dans l'armoire de la chambre, si vous le désirez.

Alice la remercia de tout ce qu'elle avait fait pour elles. La jeune fille reprit alors en s'adressant à Misaki:

-Tu sembles épuisée... je propose qu'on continue la visite demain matin. Si vous avez besoin de quoique ce soit, vous me trouverez au salon. N'hésitez surtout pas à venir me voir. Je vous laisse prendre un bain ou une douche, peut-être aurions-nous l'occasion de discuter encore un peu avant d'aller vous coucher...

La jeune fille partit alors avec un sourire aux lèvres. Misaki et Alice entendirent les marches des escaliers prouvant que leur hôte était déjà descendu. Alice fit alors Misaki:

-Tu sembles vraiment très fatigué. Il vaut mieux que tu te couches même si demain tu n'as pas cours de la journée. Mais il faut que tu te reposes du voyage. Je vais te laisser et aller prendre une douche puis rejoindre Isibeal avant d'aller venir me coucher à mon tour.

Misaki lui répondit :

-Oui c'est vrai que je suis fatigué. Je vais m'allonger sur le lit et puis j'irai à mon tour prendre une douche.

Alice se dirigea dans la salle de bains et prit une douche. Lorsqu'elle sortit de celle-ci, elle trouva Misakiendormie, enfouit dans la couette. Elle semblait paisible et Alice essaya de ne faire aucun bruit en sortant de la chambre.
Elle descendit les escaliers et retrouva Isibeal qui avait sorti le lapin de sa cage. Elles discutèrent un bon moment.

Alice lui fit:

-Misaki s'est endormie quand je suis allé prendre ma douche.

Elle reprit juste après:

-Alors, comme ça vous n'êtes jamais allé à Tokyo ?

Alice avait voyagé dans sa jeunesse et voulait savoir si la jeune fille avait fait de même et pourquoi pas découvrir ses destinations.