Dure journée, repos mérité [PV Juta]

Le réveil sonna et, comme à son habitude, Akira ouvrit les yeux et se leva. Sans même être réellement réveillé, il s’approcha de la table, à l’autre bout de la pièce, et éteignit l’alarme de son portable. C’était le seul moyen, vraiment efficace qu’il avait trouvé pour s’obliger à se lever : mettre le réveil très loin de lui, avec une musique qu’il n’aime pas. Il s’empressait alors de se lever et d’arrêter le massacre, sinon il s’avérait être d’une humeur de chien. Il lâcha un long bâillement bruyant en s’étirant de tout son long, les bras tendus au-dessus de sa tête. En se grattant furtivement le ventre, il s’avança vers la fenêtre, qu’il ouvrit en grand.

Dans le lit, on entendit un gémissement et quelqu’un se retourner. Akira se frotta les yeux, enfila ses chaussons et repassa près du lit. Il se pencha au-dessus du corps et déposa un léger baiser juste sous l’oreille. Le garçon sourit et tenta d’ouvrir les yeux. Il rechigna et recouvrit sa tête avec la couette.

"Étienne, il faut que tu te lèves. J’ai un cours dans à peine une heure et toi, tu dois aller travailler au café."

Pour toute réponse, le jeune homme grogna une interjection, qui semblait signifier qu’il était au courant.

Akira s’éloigna en trainant des pieds. Il laissa tomber la chemise, qui lui servait de seul vêtement, au sol, en allant dans la salle de bain. Il entra directement dans la douche et fit couler l’eau. Il suçota bruyamment de l’air entre ses dents, en attendant que l’eau chauffe. Ce devait être vraiment la seule chose qui l’insupportait, au réveil : attendre les quinze secondes que l’eau soit chaude.

La douche dura vingt bonnes minutes. En sortant, Akira attrapa une serviette et s’épongea les cheveux. Il resta nu et s’assit sur le lit.

"Étienne, l’eau est chaude maintenant. Je sais que tu ne t’es pas rendormi, alors lève-toi."

D’un bond, Étienne sauta sur l’étudiant et l’embrassa. Il se leva et courut, nu, dans la salle de bain. Akira leva les yeux au ciel, un sourire moqueur et amusé aux lèvres. Dans un soupir, il se leva et fouilla dans son armoire, à la recherche d’habits décents. Son premier cours était avec un prof strict et qui paraissait homophobe. Comme Akira n’était pas un gay refoulé, il transpirait l’homosexualité et cet enseignant le méprisait un peu. Comme il n’était pas là pour aimer les profs, il s’en fichait royalement, mais il essayait tout de même de remonter un peu dans l’estime de ce vieux.

Au bout d’une dizaine de minutes, quand son ami – qui passait quelques nuits avec lui, parfois – sorti de la salle de bain, Akira enfilait seulement son jeans. Il lui fallut encore deux grosses minutes pour tirer un sous-pull d’une pile d’affaire et l’enfiler. Étienne se moqua de lui. En guise de vengeance, il se reçu un oreiller dans la tête et tous deux éclatèrent de rire.

Pendant qu’Akira se coiffait et cherchait ses lunettes, Étienne s’habilla et courut chercher deux petits-déjeuners au réfectoire. En remontant, il continuait de sourire bêtement :

"Il ne te demande même pas si tu es d’ici, du moment que tu payes en souriant… J’ai les zygomatiques en bouillie."

A peine eut-il terminé sa phrase qu’il mordait déjà dans une confiserie. L’étudiant le rejoignit et ils mangèrent tout en parlant de chose et d’autre.

Au moment de partir, les deux amants se firent la bise et Akira prépara seulement son sac de cours, pour la journée. Sortant de sa chambre, il la ferma à clé. Pour aller à l’amphithéâtre où se déroulait le cours, il devait passer par de longs couloirs, mais il préféra couper par l’extérieur. Le soleil chauffait déjà bien et il en profiterait pour prendre un bon bol d’air. A peine sur le seuil de la porte de sortie, il inspira profondément. Un long frisson parcourut tout le haut de son corps.

Trainant des pieds, le nez en l’air, Akira atteint la section du bâtiment qu’il recherchait. Il tira sur la poignée de la lourde porte et entra dans le bâtiment. Pa curiosité, il sortit son portable de sa poche et regarda l’heure. Il écarquilla les yeux : déjà cinq minutes de retard. Certes, les professeurs arrivaient toujours les derniers, mais pour ce cours, il se voyait mal ne pas pouvoir rentrer ! En plus, il fallait vraiment que ce prof apprenne à l’apprécier pour sa qualité d’élève et non pas ces choix au pieu.

Akira courut le long du couloir et ne s’arrêta que lorsqu’il vit que d’autres élèves entraient d’un pas lent dans l’amphithéâtre. Avant de pénétrer dans la grande salle, il passa la tête dans l’enchevêtrement de la porte : il n’y avait pas grand monde. Ce n’était pas plus mal, au final. Il se décida enfin et entra dans la salle. Il ne fut pas étonné de voir l’enseignant déjà présent : il avait eu le temps de s’habituer en France et en Angleterre. Et puis, ce vieux était toujours ponctuel, voire trop.

Prendre place au dernier rang était quelque chose qu’il trouvait impolie, mais au premier rang, c’était souvent s’exposer aux risques d’être victime d’une pluie artificielle et bulleuse : beaucoup de professeur postillonne, sûrement entraînés dans leur manifeste intense. Il voulait éviter ça : le deuxième rang était pas mal. Il se plaça donc à la place juste à côté du couloir entre les tables. Le plus discrètement possible, il sortit ses affaires, jetant des coups d’œil sur ses voisins. Ces derniers ne semblaient vraiment pas enjoués d’assister à ce cours. Il se sentit nettement moins seul.

Poussant un léger soupir, appuya ses deux genoux sur la table, il passa ses mains autour, regardant les autres élèves, silencieux, osant quelques chuchotements. Une fois son inspection achevée, il jeta un coup d’œil au professeur. Quand il se rendit compte de sa position, il en changea tout de suite, adoptant quelque chose de plus poli.

Une heure passa. Résumé : le cours fur une catastrophe. Akira décida de renoncer à se faire aimer de ce prof. Après tout, s’il n’était pas là pour aimer ses enseignants, ces derniers ne devaient pas être là pour l’aimer non plus. Si ce vieux crouton décidait de le prendre en grippe, c’était tant pis pour les deux.

Le reste de la journée fila à une allure folle et éreintante. La nuit avait été agitée et Akira le ressentait maintenant. Pourtant il ne voulait pas aller se coucher avec les poules et décidait donc de se détendre un peu, pour se reposer. La piscine lui sembla un bon choix. Il alla chercher ses affaires dans sa chambre, les troquant contre celles de cours, et alla dans la partie extérieure de l’académie. Il se changea rapidement, réellement partant pour un bon plongeon.

Quand il arriva dans l’espace chloré, l’eau qui s’offrait à lui donnait l’impression étrange de l’appeler. Akira n’hésita pas une seule seconde et y plongea directement. Les cours venant seulement de s’achever, la plupart des élèves s’étaient réunis pour papoter et les autres bossaient déjà leurs devoirs. Il n’y avait donc pas grand monde dans la piscine et ce n’était pas plus mal. En réalité, il devait vraiment être quatre pauvres pèlerins à barboter en fin de journée.

Il était assez tôt quand Jûta entendit le réveil ce matin la. Il grogna, mais s'obligea à se lever. Il devait aller prendre un café en ville vu qu'il était encore bientôt pour prendre celui de la cafétéria. Il passa sous la douche, sans trop avoir de soucis de temps, que ses colocataires ne dormais jamais dans la chambre. il sorti avec la serviette autour des reins et pris son temps pour choisir sa tenue. un pantalon soir, un chemise noire pour une fois voila qui ferait l'affaire. il regarda son emploie du temps et grimaça un peu.

*Deux heures d'anglais, deux heures de japonais. Que je suis heureux...Et cette après midi....Ah le prof a bien choisit, entrainement pour les différents équipes, bah c'est parfait. Et moi il m'a collé piscine en fin de journée...il veut me tuer...Enfin bon, je dois bien faire ça, au moins je pourrais muscler mes bras et mes jambes*


Jûta alla rapidement en ville se prendre un café, seule repas qu'il prendrait avant celui de midi. Il savait que c'était mauvais de ne rien manger le matin, mais il n'y arrivait pas. S'il mangeait il avait envie de vomir ensuite, enfin il se forçait avant les compétions. Il alla ensuite au briefing du représentant des équipes de karaté pour un prochain tournois. Il fallait bien qu'il renseigne les autres quand il y aurait une réunion. Il regarda sa montre et eut un sourire très discret. Il avait largement le temps. Il gardait un visage froid est distant et saluer d'un bref hochement de tête les gens qu'il croisaient. Il y avait beaucoup de filles et il s'arrangeait pour avancer droit et éviter qu'on vienne le voir. Il montrait ainsi qu'il était occupé. Il arriva devant la salle de classe. Il y avait quelque personne, faisant surement parti de club de sport qui imposait des entrainement avant les débuts des classes. Il les salua et alla s'assoir à sa place, à savoir au fond de l'allée central. Les deux première heures passèrent lentement, même très lentement. Jûta parlant l'anglais comme sa seconde langue maternelle s'ennuyer beaucoup. Il n'avait aucun mal à suivre et a répondre à ce que lui demandait le prof.

*Mais que c'est lent, pourquoi j'ai cette matière ce matin. Heureusement que je suis au fond de la classe, au moins je peux établir tranquillement mon emploie du temps pour ce weekend. J'ai quelques exercices à revoir et je dois absolument réviser mes prises, je suis sure que j'ai oublier des moyens de défense et avec le tournois qui arrive je dois être à mon maximum. *


Le reste de la matinée passa vite, vu qu'on rendait un contrôle, Jûta avait correctement estimé sa note. Il écouta avec attention la correction, voulant comprendre ses erreurs pour avoir de meilleures notes la prochaine fois. Il mangea aussi rapidement, pour arriver à l'heure à ce qu'il aimait par dessus tout. Il écouta tout les conseils. C'était tellement intéressant d'avoir le conseil de professionnels pour s'entrainer et être prés le jour J. Aprés tout cela, le jeune homme regarda sa montre. Il lui restait une bonne heure avant le début de ce que le prof voulait. Il monta alors dans sa chambre chercher ses affaires de bains. Elles étaient bien ranger. Il retourna à la piscine et se changea tranquillement. quand il arriva il n'y avait personne

*Tant mieux , je vais m'échauffer un peu; Je laisse ma serviette et mon sac dans un coin et c'est partie. *

Il alla poser son sac dans un coin bien éloigner de l'entrée et il s'étira pour savourer le contact de l'air frais sur sa peau. Le prof arriva alors sur lui et lui donna une série d'exercice a faire pour s'échauffer. Il lui expliqua aussi qu'il lui donner un programme mais qu'il ne pouvait pas rester. Jûta resta impassible, mais il savait bien pourquoi ce prof partait, il avait encore rencontrer un homme et il voulait en profiter. il commençait à le connaitre. Le jeune sportif était bien heureux que personne ne se doute de ses tendances. Il était un peu tranquille comme cela. Il fit les exercices rapidement, l'eau l'attirait et il voulait se dépenser. Il n'était pas un bon nageur, comme ce du club, mais il tenait la distance. Il était particulièrement bien endurant. Pendant qu'il nageait, deux autres personnes arrivèrent et commencèrent a se chamailler dans l'eau. Le pauvre sportif devait faire des slaloms pour les éviter. Il soupira. Il vit alors un autre jeune homme arrivait.

*Tiens, lui dois venir nager, on viens rarement seul pour se baigner juste. Mais on va s'amuser à éviter les deux idiots là. *

Jûta continua de faire son aller retour, puis se hissa à la force des bras sur le rebords de la piscine pour regarder la suite de son programme d'entrainement. Il soupira. Il s'assit un moment pour décontracter ses épaules. Il se rendait compte qu'il manquait de souplesses et que la piscine lui ferait du bien. Il leva les yeux au ciel en regardant les deux dans l'eau faire des bêtises pendant que le dernier semblait nager

*Vu la fiche, je dois encore en avoir pour une heure de nage rapide, enfin avec des poses, heureusement, sinon je serait mort, j'ai pas la résistance des vrai nageur moi. ensuite je nagerais pour mon plaisir, cela sera ma récompense*

Il n’avait beau être seulement quatre dans l’eau, les deux qui pataugeaient et s’éclaboussaient prenaient beaucoup trop de place. On était obligé de slalomer entre eux et leurs bêtises pour pouvoir faire une longueur. Akira alla se poser contre un mur, immergé dans l’eau jusqu’aux lèvres. Ses cheveux tombaient maladroitement de chaque côté de son visage. Il décida de sortir de l’eau. A la force des bras, il se hissa hors de la piscine et alla voir une des personnes responsables du bâtiment. Il lui demanda s’il ne pouvait pas installer une ligne pour que les nageurs puissent évoluer sans risque de se prendre un coup. L’homme l’autorisa à la mettre lui-même, puisqu’il n’avait pas le temps de s’en occuper.

Akira prit donc la ligne et l’attacha au cercle. Il la jeta à l’eau et y entra ensuite. Reprenant le bout, il nagea lentement avec. Après tout, il n’était pas pressé. C’était essentiellement parce qu’il avait remarqué qu’il n’était pas le seul à vouloir faire des longueurs. Mais si ça ne tenait qu’à lui, il se serait simplement installé dans le petit bain, les yeux fermés, pour essayer de se reposer. C’était certainement ce qu’il ferait, au final. Mais autant profiter d’être là pour faire un peu de sport. Ça détendrait peut-être un peu ses courbatures aussi. Il finit par atteindre l’autre bout du bassin et accrocha la ligne dans le cercle, comme de l’autre côté.

L’étudiant fit quelques lignes de crawl, ce qui lui prit une vingtaine de minutes et s’arrêta. Il connaissait les autres nages, mais elles étaient trop molles pour lui. Il ne ferait donc que celle-ci. Venir nager et se détendre n’était pas une si mauvaise idée. Il ferait peut-être ça un à deux soirs par semaine, juste après les cours, pour qu’il n’y ait pas encore trop de monde. Maintenant, la piscine commençait à être un peu plus remplie. Une dizaine de personne étaient maintenant dans l’eau. Les gamins qui faisait trop de bruit s’étaient calmés et parlaient en faisant trempette. Akira se mit dans le petit bassin. Il y avait une marche contre le mur, il s’assit dessus. De cette façon, il avait de l’eau jusqu’aux épaules. Il posa sa tête contre le mur et ferma les yeux. Le chlore les avait un peu attaqués, mais il ne le brûlait pas. C’était bon signe. Il soupira un peu et se rappela du garçon qu’il avait vu : celui qui nageait.

Akira rouvrit les yeux et le chercha dans l’eau. Quand il le trouva, il essaya du mieux qu’il put, et le plus discrètement qu’il lui était permit, de voir à quoi il ressemblait. L’étudiant écarquilla les yeux : il devait être vraiment fatigué en arrivant ici pour ne pas avoir prêté plus attention à cet éphèbe. Des cheveux sublimes, un visage sublime et un corps… Sublime. Ce mec était un canon. Rougissant, le blond s’enfonça un peu dans l’eau, s’immergeant jusqu’au dessous du nez. Des muscles sculptés, juste assez pour baver, par trop pour ne pas avoir une moue de répugnance. Et puis tous ces tatouages. Un long frisson parcourut le corps entier du photographe. Il se redressa un peu de l’eau en toussotant et en baissant les yeux. Quand il les reposa sur cet athlète, il se mordit la lèvre. Il fallait qu’il pense à autre chose.

Akira commença à tapoter la surface de l’eau avec ses doigts fins et manucurés. Autant chez certains homosexuels, leur penchant ne se remarquait pas, autant chez Akira, son orientation sexuelle était flagrante. Alors une seule personne tournait la tête vers lui pour on ne sait quelle raison, elle ne pourrait que remarquer qu’il bavait sur un mec à l’autre bout du bassin. Il commença à se bouffer l’intérieur de la joue. Il allait faire quoi là ? Il pouvait l’aborder… Ou pas. Il n’avait vraiment pas l’air intéressé par les garçons, ce mec. Rapidement, il jeta encore un coup d’œil vers lui, avant de s’enfoncer complètement dans l’eau. Il en sortit tout de suite et se mit debout. Il envoya ses cheveux voler d’un côté, puis de l’autre, pour les égoutter un peu. Il baissa la tête, soupira et commença à se diriger vers le bord de la piscine. Ce ne fut qu’après après fait quelques pas qu’il s’aperçut qu’il sortait par l’endroit où nageait le jeune homme. il se rassit sur le muret du petit bassin et commença à grogner.

Jûta continuait son chemin en évitant les gamins qui jouaient. Il n'avait pas remarqué la ligne d'eau. Puis un moment tout se calma et enfin il l'a vit. Il eut un soupire de soulagement intérieur. Au moins il aller faire des aller-retours tranquillement. Il ne se sentait pas l'âme de faire des kilomètres en plus, mais un moment de nage calme, serait le bienvenue pour apaiser son esprit et ses tentions liées à l'évitement des coups, heureusement qu'il était sportif pour cela, et qu'il s'était pas trop mal débrouillé jusqu'à maintenant. Les gens commençaient à arriver. Jûta avisa un groupe de filles parlant fort, et faisant leur possible pour se faire remarquer. Il plongea pour éviter qu'elles ne le remarquent de trop. Il n'était pas d'humeur a supporter un groupe de fille pendant un entrainement imposé par son entraineur. Surtout de la piscine en fait. Après un où deux aller retour supplémentaires, il sorti de l'eau à la force des bras. Il ne se préoccupait plus des gens autour

*Je ne sais pas qui a penser à la ligne d'eau....ah si l'autre qui nageait....blond je crois....j'aurais voulu le remercier mais il ne semble plus être là, dommage. Enfin j'en aurais profiter, mais vu le bruit c'est presque impossible d'aller jusqu'au bout et de revenir, c'est horrible comme ça peu glousser des filles. J'en ai mal aux oreilles. *

Il attrapa sa serviette pour s'éponger un peu le visage. Il avait soif et faim. Il avait bien fait de prendre des fruits et de l'eau. Enfin l'eau il y penser toujours en vu des entrainements et des compétitions. Il continuait à entendre glousser de plus belle, mais il ne voulait pas regarder. C'était assez pénible d'être là, mais en plus avoir des dindons non loin c'était pire que tout. Il se désaltéra rapidement. Il ne devait pas trop boire d'un coup, c'était mauvais pour le ventre. Il sorti un quartier de pomme et le mangea tout en observant sa feuille. Il avait fini le programme plus tôt que prévu. Il n'avait pas vraiment envie de rentrer pour le moment. Il se décida à faire encore quelques longueurs. Avant de plonger, il vit que le jeune homme blond était encore là. Il se dit qu'il faudrait qu'il aille le remercier pour la ligne d'eau, mais pour cela il fallait passer devant la bande de dinde qui parlait de plus en plus fort dés qu'un homme s'approchait d'elle. Le sportif secoua la tête et plongea, histoire d'avoir moins de bruit a supporter. Il fit rapidement ce qu'il avait dit et sorti le plus loin possible des filles. Il en avait horreur, vraiment, mais comme toujours son visage était impassible complétement.

*bon autant le faire, au moins ça sera fait, et j'ai pas grand chose de mieux à faire. Après j'irais dans le bassin a jet massant histoire de me détendre. En plus il est chauffé ça sera parfait, et je serait loin de ce groupe de fille. *


Décida de finalement aller dans l'eau, c'était plus rapide que de faire le tour de la piscine. Il arriva alors à hauteur du jeune homme blond. D'un sourire tranquille, pour faire bonne figure, parce qu'il était pas du tout à l'aise


"Merci pour la ligne d'eau, ça m'a été utile. Bonne fin de journée"

Jûta le salua. Il ne pouvait pas vraiment faire mieux. Il n'était pas bien à l'aise avec les gens. Alors il n'avait pas trop l'habitude de parler hormis pour les combats et pour encourager les autres. Il reparti à la nage et sorti du bassin à la force des bras. Il regarda rapidement si les filles étaient la, elles semblaient être aller jouer dans le petit bassin. Le jeune homme soupira d'aise et marcha tranquillement vers le bassin a jet. Il y entra presque entièrement. il chercha la margelle et s'assit dessus. Les jets étaient à hauteur de ses mollets, c'était divin. Il ferma les yeux pour profiter de ce moment de détente. Il avait bien fait de lire tout le programme de son coach. Il lui avait spécifié de prendre du temps au bassin a jet pour reprendre des force.

*En fait...il était pas mal le blondinet...euh...non j'ai rien dit, je n'ai rien pensé, je suis la pour me détendre et je vais en profiter à fond. Quand les gens seront partie j'en profiterais encore plus j'en suis sure et certain.......rah comme c'est bon.....*

Jûta était tranquillement dans son coin. Plus rien ne semblait compter pour lui, c'était vraiment super. Il faisait bon, il n'y avait presque pas de bruit autour de lui, l'eau était chaude. Bon il aurait voulu avoir un de ses frères histoire de discuter un peu, n'étant pas à l'aise pour parler avec les autres, mais bon autant profiter de son calme, avant que les dindons décident de faire de nouveau du bruit.

Sortir de l’eau. Sortir de l’eau. Akira ne pensait qu’à ça. Il voulait à tout prix que les filles arrêtent de la regarder, de le voir rougir et de chuchoter. Il voulait échapper à leur regard et leurs messes basses. Il voulait qu’on arrête de l’épier, de le dévisager comme s’il était une erreur de la nature et surtout un homosexuel troublé. Il se leva encore une fois du muret. Une fille s’exclama, bousillant les tympans de sa copine. Discrètement, le blond regarda son entre-jambe. Pas de quoi s’alarmer : il n’avait rien sentit de dresser et c’était bien le cas. Tout était calme. Tout, sauf lui, bien sûr… En fait, si cette étudiante piaillait comme ça, c’était juste pour tous les tatouages qui recouvraient son corps. Il est vrai qu’il en avait une bonne quantité. Autant que ce bel éphèbe, peut-être même plus. Mais ce n’était pas une compétition et le fait de repenser à ce canon lui fit écarquiller les yeux. Coup de foudre ? Certainement pas. Trop de choses se bousculaient dans sa tête pour qu’il envisage de penser à l’amour en quelques secondes. Il regarda ses pieds, à travers l’eau et soupira. Après avoir passé une main dans ses cheveux, pour les ébouriffer, il recommença sa marche vers l’échelle.

Alors qu’Akira allait en saisir les barres, le garçon pour lequel il se mettait dans des états pas possibles lui adressa la parole. Il fit une moue, style ma sorcière bien-aimée. Quand il entendit qu’il venait juste pour le remercier, il lui sourit poliment, sans chercher plus. Il le regarda partir, son sourire poli se transformait en un niais, voire débile. Il secoua la tête, fermant les yeux. Il eut un petit pincement au cœur, du fait que la conversation n’eut pas duré longtemps. Si seulement on pouvait parler de conversation. Il n’y avait même pas eu d’échanges. A vrai dire, ce garçon était parti rapidement, comme s’il était mal à l’aise. Mais, il faut aussi avouer que le blond n’a pas eu beaucoup de réflexes. Il soupira encore une fois. Sortant de l’eau, il jeta un coup d’œil aux filles qui bavardaient toujours. Cependant, leur attention ne semblait plus se borner aux faits et gestes du photographe. Elles devaient être prises en admiration devant quelqu’un d’autre. Par simple curiosité, il suivit la trajectoire de leur regard. C’était lui ! Elles étaient en train de mater le mec que convoitait notre étudiant. Elles n’avaient pas le droit : il était à lui ! Il écarquilla les yeux et commença à marcher de manière mécanique vers le bassin à jets.

Comment pouvait-il penser ça ? Se permettre de dire que quelqu’un lui appartenait ? Il se passait quoi dans sa tête là ! Il se mordit la lèvre. Alors qu’il marchait, les yeux rivés au sol, il ne vit pas que le garçon qui le perturbait tant se rendait au même endroit que lui. Arrivé à son but, non fixé, il releva la tête. Akira fut pris d’une sorte de vertige. Il était encore là. Ce putain d’éphèbe était encore là. C'était sa destinée, ou quoi ?! Ils étaient obligés de se parler – et peut-être de se fréquenter – et du coup, bon Dieu les mettaient toujours sur le chemin de l’un l’autre. God ! Enfin non. Pas là. Mais bon : fuck. L’artiste inspira une grande bouffée d’air et se glissa dans le bassin en face du gars. Par chance, les bords étaient un peu élevés, ce qui les cachaient des regards trop persistants de certains, ou surtout, de certaines. Enfin, il n’allait rien se passer, hein…

Akira avait fait exprès de faire un peu de bruit, pour que l’autre s’aperçoive de sa présence. Autour de lui, il n’entendait plus les pimbêches glousser. Il était vrai que l’objet qui les faisait tant papoter n’était plus là. Que ce soit ce garçon ou lui-même : elles en pouvaient plus les voir. Il toussota pour attirer un peu plus l’attention de brun en face de lui. Il riva ses yeux dans les siens. Il lui offrit le plus beau sourire qu’il put, avant des prendre un air un peu plus sérieux. Pourtant il sentait ses joues s’empourprer. C’était vraiment gamin, mais il n’y pouvait rien là.

"Euh… Je ne suis pas très à l’aise, là."

Temps de pause, mais pas assez pour que l’autre réponde.

"En réalité, je ne sais pas trop comment aborder la chose."

Autre temps de pause, toujours trop court.

"Alors je te laisse le choix : si tu veux que je tourne autour du pot ou que je mettes directement les deux pieds dans le plat."

Akira retint sa respiration quelques secondes, priant tous les dieux qu’il connaissait que son voisin ne s’enfuit pas et surtout, qu’il lui réponde. Il espérait aussi qu’il lui demanderait d’être cash. Enrober cette histoire dans une symphonie mielleuse allait l’emmerder et lui donner mal à la tête. Il inspira de nouveau de l’air, essayant de se calmer par le massage que lui prodiguaient les jets dans son dos.

Jûta était d'humeur calme, ce massage au jet lui procurait un apaisement important après cet entrainement si peu habituel pour lui. Il n'écoutait pas vraiment ce qu'il se passait autour de lui. Enfin si, il entendait vaguement de loin des gloussements, ces gens qui sautaient dans l'eau et d'autres choses que les gens peuvent faire dans un bassin d'eau à la bonne température. Il n'avait pas conscience que les yeux ainsi fermés, il ne pouvait pas savoir si quelqu'un entrait dans le bassin ou non. Soudain, sans trop savoir pourquoi, il ouvrit les yeux. Ils rencontrèrent un autre regard qui se riva au sien. C'était une sensation assez particulière pour lui, car d'habitude peu de personne gardait les yeux dans les siens tellement son regard était sévère. Il lui fallut quelques secondes pour se rendre compte que c'était le jeune homme qu'il avait remercier il n'y a pas cinq minutes, pour avoir mis une ligne d'eau. Il allait parlé quand l'autre pris la parole rapidement.


"Euh… Je ne suis pas très à l’aise, là."

*Moi non plus, mais bon il faudrait déjà qu'on sache pourquoi on est mal à l'aise. Moi je sais, je n'ai pas l'habitude d'avoir quelqu'un qui viens m'aborder comme cela. *

Jûta n'avait pas eut le temps de dire quoi que se soit que l'autre jeune homme enchainé vite sur la suite de ce qu'il venait de dire. Le laissant un peu sur le coté.


"En réalité, je ne sais pas trop comment aborder la chose."

*Euh, j'aime pas trop qu'on le laisse pas le temps de répondre, mais s'il est autant mal à l'aise qu'il me l'a fait comprendre c'est peu être normal aussi.*

"Alors je te laisse le choix : si tu veux que je tourne autour du pot ou que je mettes directement les deux pieds dans le plat."

Jûta ouvrit de grand yeux, ronds comme des soucoupes. il ne comprenait pas trop ce que lui voulait le jeune homme. Lui qui était habitué au silence, au calme et surtout au fait que les autres hommes l'ignorent, cela lui faisait assez bizarre que quelqu'un lui parle, enfin qu'un jeune homme, qui devait plus ou moins avoir le même âge que lui vienne de lui même entamer une conversation, surtout de cette façon là. Le jeune homme prit quand même du temps pour répondre. Il ne savait pas trop ce qu'il voulait. Dans un sens tourné autour du pot ça ne lui plaisait pas, mais il avait un peu la trouille de savoir ce que voulait l'autre. Surtout qu'il n'avait pas vraiment réagit quand il l'avait remercier. Jûta détourna légèrement les yeux, un peu mal à l'aise qu'on le fixe comme cela. Il regarda du coin de l'œil le jeune homme.

*Il est plutôt pas mal je dois dire, mais mais.....stop les idées stupides, tu avais décidé de ne plus regarder les autres, alors tu reste sur ton choix, na mais oh, c'est pas possible....Mais il est bien foutu en fait.....*

Jûta faillit se filet une claque, mais il s'en empêcha, il ne voulait pas non plus passer pour un dingue. Il lui fallait reprendre ses esprits. Il serait bien plongé dans le grand bassin, mais il n'avait toujours pas répondu à la question que venait de lui poser le blond. Il prit une grande inspiration, autant finir avec cela, au moins après il pourrais plonger la tête sous l'eau pour se rafraichir un peu.

"Autant mettre les deux pieds dans le plat, si c'est plus simple "

*Et moi je sais pas ce que je vais faire, on m'a jamais vraiment abordé de la sorte pour quoi que ce soir. Mais bon, j'ai pas trop à paniquer, je suis sure que ce n'est pas grand chose. De toute façon je devrais vite le savoir. *

Pour se donner une contenance, il riva de nouveau son regard à celui du blond. Au moins il ne verrait pas trop ce qu'il se passait autour de lui.

[C'est court, désolé --"]

Akira se mordit la lèvre quand il vit que l’autre était si choqué ou étonné de sa question. Peut-être que ce n’était vraiment pas un bon moyen d’aborder les gens de la sorte. Mais là, le blond ne savait vraiment pas comment faire. Il n’arrivait plus vraiment à réfléchir. Ça semblait stupide, en tout cas, il se trouvait stupide là. Mais il ferait tout pour ne pas le laisser paraître. La réponse à sa question comment à tarder et le photographe commençait vraiment à avoir la trouille de la réaction de l’autre. Comment aurait-il réagit si les situations étaient inversées ? Il l’aurait certainement envoyé baladé. Discrètement, il croisa les doigts sous l’eau, pour que l’autre ne prenne pas ses jambes à son cou. Quand il le vit prendre une profonde inspiration, ce fut comme une bouffée d’air frais pour lui. Mais le fait que la demande soit d’y aller franchement ne lui plaisait plus beaucoup, au final. Ce n’était pas qu’il était gêné de dire ce qui lui trottait dans la tête. Non, le réel hic, c’était qu’il y avait de fortes chances de faire fuir l’autre. Mais il ne put réprimer un sourire quand son voisin le regarda de nouveau droit dans les yeux.

Akira se détendit et inspira lentement. Il allait y aller par étape, on ne sait jamais. C’était vraiment une torture. Au final, y aller franco, ne serait pas plus mal pour en finir vite.

"Déjà, est-ce que tu es homo ?"

Quoi ! On ne sait jamais. C’est vrai que certaine personne le porte très bien et l’on devine à des kilomètres qu’ils sont en big love pour le même sexe. D’autres, on ne s’en doute pas du tout. Et encore d’autre, on se plante de A à Z. alors on ne sait jamais, peut-être que ce canon est hétéro et que le photographe n’a plus qu’à aller se pendre. Pour encourager la réponse, il afficha un grand sourire.

"Je demande ça, parce que… Euh…"

Bon aller, dis-le. De toute façon, pour toi, tout le monde le sait que tu te tapes des mecs à tirelarigot.

"Bon, je le suis et j’ai carrément flashé sur toi."

Il sentit le rouge empourprer ses joues, mais ne chercha pas à le cacher. Il continuait de se tenir fièrement devant le type qui le faisait fantasmer depuis vingt minutes.

Jûta avait gardé son regard froid et inexpressif pendant que l'autre s'apprêtait a lui répondre. De toute façon il était pareil avec tout le monde alors autant garder cette façade pour se préserver. Il ne connaissait que cela pour à peu prés tranquille en fait. Le jeune sportif se demandait bien ce qu'il lui voulait. Il n'avait pas trop de souci car il semblait tendu. La première réaction quand il entendit les premiers fut de se braquer, mais il ne voulait pas non plus que ce charmant jeune homme le prenne mal. Il l'écoutait sans vraiment broncher, il attendait qu'il finisse pour pouvoir répondre.

*Euh je crois pas que ça se voit, enfin on me l'a jamais dit et je crois que ça n'est pas plus mal dans un sens. Heureusement parce que je vois mal les gens me sortir cela, enfin je ne sais pas trop....Mais vu ce qu'il me dit je comprend un peu plus, lui dois l'être a fond et ne pas le cacher contrairement à moi....Mais qu'est ce que je dois lui répondre au juste.*


Jûta réfléchissait un peu. C'est vrai qu'il était pas mal, mais il se voyait mal dire à quelqu'un qu'il le trouvait mignon alors qu'il le regardait vraiment à ce moment précis, cela aurait été un peu déplacé et peu être mal vu par l'autre. Il ne le lâchait pas du regard. Comme cela il ne pouvait pas trop se concentrer sur le reste. Il n'avait pas envie de le regarder somme si c'était un morceau de viande. Alors qu'il allait lui répondre un rire strident raisonna à ses oreilles coupant son élan. Il fit une grimace

*Et voila des dindons sont repartie pour glousser et hurler pendant je ne sais pas combien de temps. Je suis bien content de m'être échapper de ce grand bain pour ne plus les voir, et vu que j'ai un charmant jeune homme ne face de moi c'est parfait....euh je viens de dire quoi ? la .....*


Le sportif pris une nouvelle inspiration, autant lui répondre de suite. C'était un peu plus simple. Sa voix sensuel et viril se fit entendre.

"Hum....oui je préfère les hommes...."

Bon il l'avait dit, il se sentait un peu mal à l'aise de l'avoir dit du tac au tac, mais autant faire cesser ce suspense assez désagréable pour les deux.

"Je suis assez flatté....c'est rare qu'on me dise cela...."

Entendez bien que le jeune homme n'a aucune conscience de son physique assez bien fait, pour lui c'est naturel car il fait du sport. Il reprit un nouvelle longue pose. Il essayer de mettre en ordre ses idées. Il n'était pas des plus doué dans les relations humaines, surtout quand elles commençaient de la sorte. Il lui fallait un peu de temps pour savoir ce qu'il allait dire. Mais le plus simple lui vient alors à l'esprit.


"Je m'apelle Jûta, Masamune Jûta......Capitaine du club de karaté de l'académie"

C'était la seule façon de se présentait qui lui permettait de se sentir un peu à l'aise, surtout vu ce que venait de lui dire son vis à vis, qui soit dit en passant était quand même assez bien fait de sa personne. Mais ça il n'osait pas vraiment le dire franchement. Il se sentait un peu incapable de le faire.

[désolée pas super, mais je vais faire mieux au prochain coup]

Ce fut comme un réflexe. Dès que le jeune homme lui dit que, oui, il préférait les hommes, Akira eut un sourire ravi jusqu’aux oreilles. Il se détendit d’un coup. C’était toujours difficile d’aborder quelqu’un si vous n’arrivez pas à deviner de quel bord il est. Enfin, l’anglais l’avait déjà fait, mais c’était pour des coups d’un soir, des futilités, des relations triviales. Là, non, il avait réellement flashé sur ce garçon et se mordait encore la lèvre, par réflexe. Pourtant quelque chose le retenait. Comme s’il pensait à autre chose alors qu’il avait devant lui un pareil adonis. C’était comme si quelqu’un d’autre embrumait son esprit. Il profita d’un fou rire dénué de sincérité des pimbêches d’à côté, pour jeter un coup d’œil rapide par-dessus le bord du petit bain. Mais ce n’était qu’un prétexte pour souffler un peu. Myle l’obsédait. Mais comme il était aussi perturbé qu’un gamin de cinq ans en pensant à lui à ce qu’il espérait de leur relation, il pensait n’avoir aucune chance à ce Soleil.

Lentement, il reporta son attention vers son voisin. Il avait réussit à se concentrer exclusivement sur ce qu’il avait en face de lui et son sourire éternellement charmeur se dessina sur son visage. Sans vouloir le vouloir, il haussa les sourcils quand son nouvel acolyte lui avoua que peu de gens le complimentait sur son physique. Sans réfléchir à ce qu’il faisait, ses yeux parcoururent de nouveau le corps entier du jeune homme, notant chaque détail qu’il pouvait voir, même ceux floutés par le l’eau. En sourire en coin étira de nouveau ses lèvres. Personne ne lui avait a quel point il était canon ? Bien. Ils avaient de la merde dans les yeux, comme on dit. Ceci dit, Akira noya les siens dans son de son vis-à-vis, quand celui-ci le rappela à la réalité, en se présentant.

"Akira Alleot. Je suis juste vice-président du club de photographie."

Ce qui n’était pas une place à négliger, mais qui ne paraissait tout de même pas aussi prestigieuse que celle de Jûta. Enfin, le blond était content, il pouvait enfin mettre un nom sur un corps, qui le faisait un peu trop fantasmer à son goût. Il se demandait même s’il ne débloquait pas un peu trop et ne virait pas trop aux côtés pervers de l’adolescent. Peut-être faudrait-il qu’il freine ses rencontres sans lendemain ou autre chose du même genre.

Lentement, Akira se décala vers son voisin. Il ne se colla pas à lui, mais il n’aurait même pas à tendre le bras pour le toucher. Il lui offrit un sourire aguicheur, comme il savait si bien le faire, mais toujours sans s’en rendre compte. Il ne comptait rien faire pour l’instant. Mais les instants sont courts chez cet anglais : peut-être que dans cinq minutes, il aura carrément envie de dévorer ce fruit défendu. Il pointa les vestiaires du doigt.

"Je te propose de prendre un douche et de sortir prendre un verre quelque part… Ca nous évitera les gloussements des groupies et les rumeurs dès demain matin."

Il marqua un temps de pause, pendant lequel il observa Jûta. Puis, il prit appui sur le bord pour se lever et commencer à sortir de l’eau. Toujours avec ce même sourire, il fit signe au jeune homme de le suivre. Il jeta un coup d’œil rapide vers les filles, qui les regardaient toujours en rigolant bêtement, puis marcha en direction des douches.

*Ah nous sommes dans la même académie, ce n'est pas plus mal, au moins on pourra discuter de nos profs en étant sur la même longueur d'onde ou sur la vie à l'académie, ce n'est pas plus mal. Il faut que je note son nom dans un coin de ma mémoire pour m'en rappeler mais je devrais m'en sortir, je retiens facilement les noms quand je n'en ai pas trop en même temps en fait*

Jûta avait fermé les yeux quelques secondes en attendant que les dindes arrêtent de glousser. Il ne vit que son voisin c'était rapproché que lorsque qu'il ouvrit les yeux. Il ne broncha pas. Bon les contacts lui faisait toujours aussi peur, mais comme Akira ne le touchait pas il se détendit un peu, même si comme a son habitude il était toujours sur la défensive. il n'y pouvait rien, il était toujours comme cela. Jûta le regardait et sons sourire était agréable même si le jeune sportif était un peu mal à l'aise quand on était trop proche de lui, mais il ne montra rien. Les rires des filles l'agaçait, heureusement qu'il avait une présence calme a coté de lui.


"Je te propose de prendre un douche et de sortir prendre un verre quelque part… Ca nous évitera les gloussements des groupies et les rumeurs dès demain matin."

Cela avait ramené le jeune homme à la réalité. Il hocha la tête et à la force des bras il sorti également du bassin. Il fit un signe discret au jeune homme pour lui montrer ses affaires et parti les chercher tranquillement. Les dindes gloussaient en tentant de voir les deux garçons à la fois.

*elles vont se faire un torticolis et ça sera bien fait pour elles, ce n'est pas moi qui va aller m'en occuper. J'ai envie de me détendre la. En plus c'est bien il n'y a pas d'autres hommes dans les bassins donc je vais prendre une longue douche chaude pour détendre tout mes muscles un peu ankylosés par trop de nage. Plus jamais je ne laisse mon entraineur me donner ce genre de programme*

Il prit ses affaires et se dirigea vers les douches. Il n'y avait pas vraiment de bruit. Il trouva alors son compagnon déjà sous la douche. Il lui sourit et posa ses affaires dans un coin pour éviter quelles ne soient mouillées par la douche. Il sorti du sac un gel douche au jasmin et un shampoing. Il avait horreur de l'odeur du chlore alors autant en profiter pour se laver. Il se posta en face d'Akira et alluma la douche. Elle était vraiment bien chaude. C'était un pur régal. Il ferma les yeux pour savourer la douche qui lui massait le dos et les épaules.


"Tu as raison on n'entend plus rien ici, ce n'est pas plus mal dans un sens, cela permet d'être au calme....et la douche est vraiment agréable. On ne risque pas d'avoir d'autres hommes dans les parages, vu qu'elle ferme bientot et qu'il n'y a que des filles sinon. "


Il déboucha la bouteille de shampoing et commença a se laver les cheveux. Il avait bien fait de prendre ça pour enlever l'odeur. Il ferma les yeux pendant qu'il se lavait. Il se rappela alors que son frère Hito lui faisait toujours un massage du cuir chevelu.

*dommage qu'il ne soit pas là, cela m'aurait fait un bien fou....Enfin bon je dois me débrouiller seul, c'est pas évident mais je devrais m'en sortir en fait. Je dois juste éviter de me mettre du savon dans les yeux. Je ne verrais plus rien après et je vais avoir mal.....*

Il dit également a voix haute

"si tu as besoin de gel douche ou de savon n'hésite pas, en plus ça fait du bien aprés avoir passé du temps dans la piscine pleine de chlore"

*en plus je jasmin adoucis la peau alors c'est parfait...enfin j'ai personne pour vérifier mais je le sais, j'ai quand même regardé avant de l'acheter, sinon ça aurait été stupide de ma part. En plus j'adore l'odeur que ça a. *

Akira était déjà sous la douche quand il fut rejoint par le jeune homme. Il laissa échapper un soupir d’aise. Le contact de l’eau chaude sur sa peau était parfait. Il n’avait pas beaucoup nagé, alors ce n’était pas ses muscles qui le faisait souffrir. Mais le chlore laissait une odeur, non désagréable, mais plutôt collante, dirons-nous. Il actionna de nouveau la douche, avant qu’elle ne s’éteigne et se tourna vers son voisin. Ce dernier avait pris place en face de lui. La blond pencha la tête légèrement en arrière et passa ses mains dans ses cheveux, en fermant les yeux. Il resta quelques instants comme ça, sans rien dire. Puis, il écouta son voisin déclara que l’endroit était déjà plus calme. Cette petite phrase aurait pu rester une simple observation. Mais Jûta précisa qu’en plus, personne ne viendrait les déranger, puisqu’il était tard et qu’il n’y avait plus que des filles dans la piscine. L’anglais, par mesure de sécurité, jeta un regard en coin au grand bassin. En effet, il n’y avait plus que des femmes et les seuls représentants du genre masculin étaient des enfants en bas âge. Donc ils allaient accompagnés leur mère dans les vestiaires féminins.

Lentement, Akira reporta son attention sur l’éphèbe qui lui faisait l’honneur de lui tenir compagnie. Il commença par regarder ses jambes, puis remonta son corps entier, le détaillant avec soin. Cette fois-ci, il n’était plus gêné par la mauvaise vision que l’eau apportait. Il pouvait maintenant affirmer sans se tromper que le jeune homme était sublime. Rien à redire. Tant de muscles, mêlés à tant de fluidité. Le blond se mordit la lèvre et baissa les yeux sur ses pieds à lui. Il actionna l’eau, lorsqu’il se rendit compte qu’elle ne devait plus couler depuis longtemps. Au cas où son voisin le regarde, l’anglais arrêta de se bouffer la lèvre, mais il commença à manger l’intérieur des joues. Il fallait qu’il pense à autre chose, il fallait qu’il enlève ce film pornographique qu’il était en train de se faire. Vous devinez aisément que les deux protagonistes ne sont autres que Jûta et lui. Mais d’un autre coté…

L’artiste releva les yeux vers l’éphèbe. Ce dernier était en train de se laver les cheveux. Bon, déjà, il n’avait pas toute son attention tourné vers notre pianiste. Akira inspira et expira, le plus discrètement possible. D’un côté, ça n’avait pas semblé perturbé beaucoup Jûta qu’il lui cash et sans attendre qu’il le trouvait canon. Il n’avait pas non plus repoussé son invitation à boire un verre. Et maintenant, il marquait leur solitude et le photographe prenait ça comme un détail lourd de sous-entendus. Enfin, son esprit mal placé prenait cela comme ça, en tout cas. Il appuya encore une fois sur le bouton de la douche, mais ne resta pas dessous. Il avait attendu que le garçon se rince un peu les cheveux pour se lancer. Forcément, Aki n’avait pas pris son savon, il avait donc besoin d’en prendre à son acolyte.

Pourtant, ne vous attendez pas à ce qu’il prenne possession de la bouteille. Non. Lui, ce qu’il voulait posséder là, c’était le corps si tentant de Jûta. Sans faire de bruit, il se retrouva très prêt de ce dernier. Il plaqua doucement sa main sur l’omoplate et l’autre sur la hanche du jeune homme. Il colla ensuite son corps au sien, laissant ses maintenant glisser vers l’avant, pour atteindre son torse. Il faisait tout cela en prenant son temps. Ce qui laissait à sa nouvelle proie de réaliser ce qu’il se passait et de le repousser. Il se décolla juste un peu, pour faire le tour de ce bellâtre et, de ce fait, se poster en face de lui, dos au mur. Il appuya sa paume contre la joue de l’adonis, avant de la glisser sur sa nuque. L’autre restait chastement sur ses hanches.

Son regard était fiévreux, son corps était bouillant et il ne misait pas grand-chose sur la durée de sommeil de son entre-jambe. C’était de la faute de Jûta aussi ! Il ne fallait pas être si attirant et surtout, il ne fallait pas oser agiter la gamelle devant le museau du blond. Surtout, lorsqu’il s’agit d’un chien salivant et affamé. Et que vous êtes si appétissant. Il noya ses yeux dans ceux de l’éphèbe, avant d’approcher son visage du sien. Au fur et à mesure que leur bouche se rapprochait, Akira baissait ses mirettes sur les lèvres si tentatrices du brun. Bientôt, il les scella aux siennes et rapidement, il demanda l’accès avec sa langue. Par instinct, celui de sa nymphomanie, il colla de nouveau son corps au sien, faisant se rencontrer leur bassin, sans connaître la moindre notion de pudeur.

*alors quand je rentre, je me fais une séance de méditation, je téléphone à mes frères pour savoir comment ça se passe pour eux….et je prépare l’entrainement du club pour la semaine qui arrive. Cela risque de me prendre du temps*

Jûta était dans ses réflexions sans se rendre compte de ce qu’il se passait autour de lui. Cela lui arrivait assez souvent, surtout quand il était sous une douche chaude et qu’il se sentait détendu même si la plus part de ses muscles étaient encore un peu tendu malgré la douche. Il sursauta quand il senti une main sur son dos ou plutôt sur son omoplate. Celle qui avait le tatouage. Il ne comprenait pas trop ce qu’il se passait. Il se disait que son compagnon lui signalait sa présence pour le ramener un peu à la réalité. Quand il senti que son compagnon se coller a lui il eut un mouvement de surprise. Il ne s’attendait pas vraiment à cela. Il était surprit, ne comprenant pas trop ce qu’il se passait

*Bon il veut me faire une blague, histoire de commencer à discuter tranquillement. En plus comme on est loin des espèces de dindes on est tranquille alors on peu rire un peur tranquillement, mais je dois dire que sa façon d’agir est assez perturbante.*


Bon il fût très, mais très surprit quand son compagnon avec des gestes lents et sensuels passa devant et le regarda en se collant au mur. Ce n’était pas trop le genre de chose a faire devant un sportif qui n’était pas très à l’aise et surtout un peu abruti sur les bords quand il ne comprenait pas trop ce qu’il se passait autour de lui. Les gestes du jeune homme laissaient Jûta assez perplexe sur ses intentions. Soit il avait envie de s’amuser et de lui faire une blagues soit il avait vraiment envie de faire quelques chose. Jûta espérait que ça ne serait pas la dernière option qui primerait car ses hormones le trahissaient depuis quelques temps et il avait envie d’attendre le bon moment pour refaire ce genre de chose. Jûta ne bougeait pas vraiment attendant la suite. La main d’Akira sur sa joue l’électrisait, mais aller savoir pourquoi, c’était peu être un ensemble de chose qui le faisait agir comme cela. Il sentait l’autre main du jeune homme sur sa hanche et fût bien content qu’elle y soit, mais allez savoir pourquoi

*Bon il veut me faire une blague, il n’est pas sérieux, enfin j’espère je me voit mal faire quelque chose ici….quoi que…..j’ai toujours été trop sage…..eeeeeeh stop on se calme, il ne va rien se passer du tout…..il a juste envie de s’amuser un peu…..me faire peur….c’est surement cela*

Jûta fixa Akira sans trop comprendre ce qu’il voulait. Leurs regards étaient rivés l’un à l’autre. Jûta aurait voulu s’en détacher mais il n’y arrivait pas du tout. Il sentait son corps réagir un peu à celui de son compagnon, mais son esprit lui résistait à tout autour de lui. Quand Akira s’approcha lentement de lui, le cerveau de Jûta se mis en branle et de grande lettres rouges se mirent à clignoter dans sa tête *DANGER !!!* Mais le jeune homme refusait de les voir. Pourquoi s’inquiéter, il s’amusait encore et voulait lui faire peur. Jûta réalisa vraiment se qu’il se passait quand les lèvres d’Akira furent sur les siennes. Ce contact l’électrisa. Il faut dire aussi qu’on n’embrasse pas un jeune homme en pleine période d’ébullition hormonales sans que cela provoque quelques chez lui. Il se laissa faire quand la langue d’Akira demanda l’accord pour approfondit ce baiser. Il ferma les yeux. Son compagnon embrassait bien. Jûta se sentait stupide. Pendant que son esprit réfléchissait son corps bougea seul. Il attrapa Akira et le colla contre le mur. Que voulez vous, quand on est sportif, puissant et rapide il y a des choses qu’on fait sans s’en rendre compte. A son tour il voulu approfondir ce baiser. Il se disait que ce n’était pas bien mais il n’y pouvait rien, ses sens en demandaient plus. Il sentait certaines parties de son corps se réveiller au contact du corps du jeune homme. Avec difficulté il arriva a se détacher d’Akira. Il se recula, honteux d’avoir laissé son corps et ses sens parler plutôt que son esprit parler.

*Dommage j’aurais voulu aller plus loin, mais je ne suis pas certain que j’arriverais à être détendu pour cela, vu l’endroit où nous sommes. Si on était dans un endroit où je suis certain que personne ne peut venir peu être que j’aurais pris les devant, mais ça encore ce n’est pas certain. *

« Hum….euh….très agréable….mais on n’est pas vraiment seuls dans la piscine…..dommage dans un sens »

*Mais je suis un grand malade…..*

N’y tenant plus il refit un pas et se plaqua contre Akira en se coup-ci l’embrassa fougueusement. Pour une fois qu’il avait envie d’embrasser quelqu’un autant en profiter un peu. Bon il se disait que le jeune homme allait le repousser, peu être qu’il n’avait pas trop voulu ça, mais c’était un peu tard. Jûta se sentait honteux et gêner car ses sens devenaient un peu trop fou a son gout. Mais l’odeur du jeune homme et son corps étaient si délicieux que cela le rendait fou

Spoiler:

Sur le moment, Akira avait eu peur. Il craignait que Jûta ne se dérobe à la dernière minute. Mais, depuis quelques temps, il avait gagné un peu de confiance en lui et avait pris plus conscience de son pouvoir de séduction. Alors, il en jouait. Encore plus qu’avant. Tous ses doutes s’envolèrent quand il sentit le brun céder sous la pression de sa langue. Il engouffra la sienne entre ses lèvres, sans perdre une seconde. Pourtant, il ne rendit pas son baiser féroce. Non, il profita de cette découverte pour prendre ses repères. Son corps collé à celui du tatoué commençait à le brûler agréablement. Rappelons que le blond est sensible et qu’un rien, avec un peu d’imagination parfois, peut le faire décoller. Il lâcha un gémissement sourd, contre les lèvres de son nouvel acolyte, alors que ce dernier le collait au mur froid des douches. Ce contact l’excita et, par réflexe avec le contraste de température, il se cambra un peu, sa peau frémissant. Le pianiste commençait à envisager la fin sous un angle pervers à souhait, mais ses illusions se brisèrent quand le sportif s’éloigna de lui. Brutalement. C’était comme s’il avait été mordu ou qu’il avait enfin réalisé que ce qu’il faisait était mal. Enfin, pas du point de vue du photographe qui commençait à être déjà un peu trop bouillant.

En se mordant la langue, l’anglais riva ses yeux au sol. Ce n’est pas qu’il avait honte. Loin de là. Mais il sentait déjà la bosse de son entre-jambe se manifester. Il essayait de se contrôler du mieux qu’il le pouvait. Avouez que cela aurait été con de finir bandant, mais seul. On lui avait déjà fait ce coup-là, il n’avait pas vraiment envie de recommencer. Mais alors, vraiment pas. Surtout qu’il n’avait toujours pas pu prendre sa revanche sur ce Lun. Et il ne savait pas comment s’y prendre, non plus. Distrait, Akira prêta l’oreille à son voisin. D’abord un compliment, puis une remarque – judicieuse, d’ailleurs – et enfin, un regret. Le côté parfaitement salaud du blond pointa le bout de son nez et c’est avec un sourire en coin et un sourcil arqué, qu’il riva ses yeux dans ceux du garçon qui se tenait en face de lui. Il se mordit la lèvre et donna un léger coup de rein, de façon à ce que seules ses omoplates touchent le mur. Mais, même sans ça, il pourrait mettre sa main à couper que Jûta serait revenu… Puisqu’il était déjà à nouveau collé à lui.

Akira sentit que le jeune homme se faisait plus présent. Alors, il était décidé ? Pour l’anglais, faire ça ici ou ailleurs ne lui posait aucun problème. Du moment qu’il achevait l’acte. Parce qu’une fois parti, hors de question de l’arrêter. Il répondit au baiser de cet éphèbe avec la même animosité. Il enroula ses bras autour de son cou et colla son intimité à la sienne. Lentement, presqu’imperceptiblement, il glissa un genou entre les jambes du brun et le remonta jusqu’à toucher la bosse sous son maillot de bain. Il exerça une pression, puis quelques frottements et reposa sa jambe. Il prit le relai avec son corps entier, exerçant les mêmes pressions et frottements avec son bassin. L’idée qu’il brusquait peut-être un peu son futur amant, par ses gestes trop démonstratifs, lui traversa l’esprit. Oui, traversa seulement. Parce qu’il se dit que Jûta était assez grand et responsable pour lui dire stop. Même s’il le prendrait particulièrement mal, étant donné que c’était cet autre qui lui avait sauté dessus là.

Le pianiste rompit le baiser, restant quelques secondes ses lèvres juste devant celles de son acolyte. Il reprit son souffle et nicha son visage dans son cou. Ses bras se dénouèrent doucement, laissant ses mains se plaquer sur le cou du brun. De ses lèvres, il attrapa le lobe de son oreille et commença à jouer avec. Parfois, il le léchait, d’autre, il le suçait, et l’instant d’après, il le mordillait délicatement. Un nouveau coup de rein bien placé appuya son érection naissante sur le sexe de son compagnon et il lâche un gémissement sensuel au creux de son oreille. Ses mains descendirent encore, jusqu’à atteindre le torse du garçon où elles se plaquèrent, appréciant sa musculature. Akira se redressa et plante son regard dans celui de son nouvel amant, en se mordant encore une fois la lèvre. L’eau des douches avait cessé de couler, ce qui permettait aux garçons d’entendre quiconque pouvait arriver. Le regard du blond glissa sur la peau de Jûta et se figea sur le tatouage sous sa clavicule. Délicatement, il en effleura les contours du bout des doigts, comme s’il caressait une rose prête à se faner. Il eut un sourira en coin en voyant le contraste de leur marques indélébiles. Arrêtant ce qu’il faisait, mais ne décollant pas son corps de celui du brun, le photographe rapprocha de nouveau leurs lèvres. Il effleura celle du sportif et murmura contre elles :

"Je veux vraiment que tu joues avec moi, Jûta…"

Et il se décida enfin à l’embrasser. C’était un baiser bestial, féroce, alors que leurs bassins se serraient encore plus et que la virilité d’Akira se faisait de plus en plus dure sous le tissu et contre celle du brun. Il gémit dans son baiser, sa peau s’électrifiant de plus belle. C’était une façon comme une autre de demander à en avoir plus, de clarifier purement et simplement la situation. De se faire désirer autant que l’on désire l’autre…

Tout les gestes d’Akira avaient rendu fou les sens de Jûta mais il arrivait encore a se tenir un peu. Il n’avait pas envie d’aller trop vite, même si son vis-à-vis semblait lui vouloir aller assez vite. Le sportif lui ne savait plus trop ce qu’il devait faire. Il en avait envie, comment faire quand on est en pleine période libidineuse extrême et qu’un garçon craquant vous fait subir ce genre de délicieuse torture, si ce n’est se laisser aller. Il sentait sa peau frissonner de plus en plus sous les caresses du jeune homme. Lui qui n’était pas particulièrement doué ne savait pas trop comment faire. Il ne savait pas s’il devait laisser son instinct guider ses pas ou non. Il avait encore envie de sentir les lèvres de son compagnon sur les siennes mais il semblait vouloir le torturer en le faisant languir peu à peu.

"Je veux vraiment que tu joues avec moi, Jûta…"

Le baiser et les gestes d’Akira furent la petite chose qui suffit pour désinhiber Jûta. Il répondit avec fougue au baiser du jeune homme. Ses mains s’enroulèrent autour de la taille du blond et le gardèrent un moment contre lui. Il le repoussa contre la paroi avec douceur mais fermement. Jûta ne se sentait pas vraiment l’âme d’un dominateur, mais il avait envie de faire du bien au jeune homme, même s’il avait encore quelques réticences. Mais vu comment cela était partie il se doutait bien que ses peurs allaient être bientôt vaincues. Il continuait de l’embrasser, car c’était un partisan farouche des longs baiser, généralement cela lui procurait pas mal d’effets. Il décolla très légèrement son corps de celui de son partenaire et lentement une de ses mains se glissa jusqu'à la partie sensible du jeune homme. Il posa cette main baladeuse sur la partie en plein éveil du blond, avant prendre les devant et de la glisser dans le maillot de bain. Il continuer d’embrasser le jeune homme pour qu’il puisse apprécier les caresses du sportif sans avoir besoin de retenir ses gémissements de peur que quelqu’un ne vienne voir ce qu’il se passait. Il commença alors un caresser manuellement les parties intimes d’Akira, doucement pour le faire languir mais aussi pour que leur jeu dur le plus longtemps possible. De sa main libre il caressait le dos du jeune homme tout en glissant vers les fesses. Il fit glisser le maillot d’Akira pour libérer sa virilité et la caresser tout à son aise. Il adorait procurer ce genre de caresse. Il mit fin au baiser sans pour autant arrêter ses autres occupations. Car ses deux mains étaient bien actives il faut dire. L’une était occupé a caresser les bijoux de famille de son compagnon de jeu pendant que l’autre caressait doucement la partie charnue des fesses du jeune homme. Il lui murmura alors d’une façon sensuelle

« J’espère que tu commence à apprécier le jeu, car moi il me plait bien aussi….Même si je ne suis pas habitué a prendre les devant …. »


Il continuait ses caresses, pendant qu’il embrassait le coup, les clavicules du blond pour arriver sur son torse. Il posa ses lèvres sur les petits boutons rosés du jeune homme et commença a les agacés du bout de la langue puis a les sucer doucement. De son coté il sentait que son intimité était bien réveillé, et presque à l’étroit dans la gaine de tissus qui lui servait de maillot de bain. Il ralenti ses caresses sur l’intimité de son compagnon. Il les arrêta pour regarder les réactions du jeune homme. Il ne savait pas trop s’il devait continuer dans ce sens là. Pour lui, ce n’était pas son rôle de mener la danse. Il n’était pas encore trop habitué a faire cela, même s’il aimait caresser son partenaire. Il était même un ardant défenseur des caresses qui se prolongeait même si à ce moment précis c’était douloureux d’être ainsi gêner et ne pas se détendre complètement dans l’art de donner du plaisir à l’autre.

*J’espère que je ne m’en suis pas trop mal sorti pour le moment, mais j’ai eut un bon professeur dans un sens, alors j’espère que je vais arriver a lui procurer pas mal de plaisir mais que je vais pouvoir en avoir aussi, sinon je risque d’être légèrement frustrée, enfin complètement frustré même. Mais vu son état, je pense que nous allons tout les deux prendre beaucoup de plaisir dans ce jeu en fait. J’ai bien fait de céder, je passe un moment plutôt agréable pour le moment*

Il souriait de façon sensuelle en attendant de savoir la suite de la partie. Il avait envie de voir s’il devait continuer a dominer ou si pour une fois dans un jeu où il connaissait les règles, il allait se laisser dominer par quelqu’un qui semblait déjà plus expérimenter que lui. Il reprit cependant avec lenteur ses caresses sur la virilité du jeune homme qu’il avait plaqué contre le mur. Histoire que celui-ci reste bien dans le ton du jeu. Il n’avait plus trop de contact directe avec son vis-à-vis hormis ses mains qui faisaient de lent va et viens sur une partie précise du corps qui était collé au mur par ses soins.

Spoiler:

Et enfin Jûta prit les devants. Façon de parler… Le blond sentit son dos entrer de nouveau en contact avec le mur froid des douches. Son compagnon ne semblait plus vouloir quitter ses lèvres, ce qui ne le gênait aucunement. Il était même très loin de détester cela. Un rire se fit entendre non loin d’eux. Avant même qu’Akira ne se dise qu’ils allaient peut-être devoir arrêter, la personne repartait. De toute façon, il se doutait ou espérait férocement en tout cas qu’ils avaient le temps. Largement le temps. L’anglais sentit le garçon s’éloigner juste un peu de lui, sans quitter les lèvres pour autant. Un gémissement s’étouffa dans sa gorge quand il sentit la main de son acolyte se poser sur son entre-jambe. Un frisson glissa le long de son échine, prenant un malin plaisir à y aller doucement, comme pour marquer la peau de façon indélébile. Bientôt, plus aucune barrière n’emprisonnait l’intimité du pianiste. Et quand le baiser fut rompu, il ne put retenir un gémissement sonore. Le sportif lui procurait un déferlement de sensation incroyable. Pour un nymphomane, ce n’est pas compliqué, mais il faut avouer qu’il se débrouillait vraiment pas mal. Même si l’on sentait une légère maladresse.

Akira planta ses yeux dans ceux de son voisin. Il avait les joues rouges et son regard était fiévreux. Il se mordit la lèvre, laissant échapper un énième gémissement. Jûta descendit sur le corps du blond. Sous chacun de ses baisers, sa peau s’électrifiait. Il baissa les yeux sur le brun. Il n’avait pas l’habitude de prendre les devants ? Il n’avait pas non plus la carrure d’un dominé. M’enfin le photographe ne comprenait pas trop cette logique de meneur et suiveur dans les couples gays. Il ne l’avait d’ailleurs jamais respectée. Mais ce détail expliquait un peu le fait que son nouvel amant soit un peu gauche. Mais cela faisait son charme. Il ne put pas continuer de l’observer longtemps, puisqu’une nouvelle caresse sur son sexe lui arracha un nouveau gémissement. Il ferma les yeux, le temps de se ressaisir et reporta son attention sur son bourreau. Il posa ses lèvres sur les siennes, lui offrant un chaste baiser. Puis, il attrapa son poignet d’une main. Il l’aida juste à exercer une pression qui lui coupa lui-même le souffle. Cachant son visage dans le cou de l’autre, il murmura d’une voix licencieuse à son oreille :

"Je peux les prendre, moi, les devants… Ou je peux devenir ton professeur…"

Temps de pause. N’ayant toujours pas lâché le poignet de son acolyte, le blond exerça une nouvel pression. Sa langue taquine passa rapidement sur la peau du garçon. L’endroit n’était pas bien choisit…

"Ou alors, attendre d’être dans un lit nous donnera une excuse parfaite pour se revoir après. Qu’en dis-tu ?"

Oui. Quoi ? Akira sait très bien jouer… La pute, parlons crument. Même pas encore sauté, il en redemande. Sans attendre de réponse, il se redressa et, après avoir planté son regard dans celui de Jûta, il ôté sa main de son entre-jambe. Il pouvait toujours lui donner un aperçu de ce qu’il était capable de faire. Après, ce serait à cet autre de juger ce qu’il préférait. Logique, non ? Lentement, le blond se mit à genoux devant cet éphèbe. Il ne quitta pas ses yeux, un sourire pervers trônant sur ses lèvres. Il libéra le sexe du brun qui commençait à être oppressé dans sa prison de tissu. D’une main, il commença de lents va-et-vient, comme distrait. Puis, sans vraiment crier garde, il porta son attention sur la bête, lâchant les mirettes de son compagnon, et passa sa langue sur l’extrémité. Une fois, puis une autre et une dernière, avant de le prendre complètement en bouche. De la même façon, il reproduit les mouvements de va-et-vient. Parfois il suçait, d’autre il aspirait. Parfois même il arrêtait tout pour s’attarder un peu plus sur la verge. Une main amplifia les caresses buccales en massant tranquillement les bourses, tandis que l’autre partait à la rencontre de ses fesses si tentantes.

Akira avait certes de l’expérience, mais chaque nouvel amant était différent. Certain voulait aller vite, d’autre lentement. Certain voulait de la douceur, d’autre voulait de la violence bestiale. Certain était silencieux, d’autre hurlait de plaisir. C’était toujours comme une sorte de première fois améliorée. Et des premières fois de ce genre, le pianiste en avait eu à la pelle. Enfin plus que la moyenne pour son âge. Une l’avait particulièrement bouleversé et rien que d’y penser lui fit un petit pincement au cœur, mais il n’en laissa absolument rien paraître. Il se livrait corps et âme à ce nouvel amant. Enfin plus corps, que âme, dans la fond. Et puis si ce dernier n’était pas à l’aise pour mener la danse, pas de soucis, le blond s’en chargerait avec plaisir. Ce n’était pas ça qui allait le réfréner. Bien au contraire… Il continua sa fellation jusqu’à ce que Jûta n’en puisse plus, puis il stoppa tout. Il remonta lentement, en profitant pour enlever complètement son propre maillot de bain. Il colla se nouveau leur corps, exerçant quelques mouvements légers de haut en bas, de façon à se que leur intimité se caressent. Il n’embrassa pas le brun tout de suite. Grande leçon : ne pas rouler de pelle après une pipe. Enfin, sauf si l’autre adore, mais c’est rare…

Alors que la main qui s’occupait du sexe de Jûta était remonté, l’autre était sagement restée sur ses fesses. Et maintenant, les yeux dans les yeux, Akira glissa ses doigts entre les deux lunes, pour commencer à titiller l’autre intimité d’un garçon. Puis, il se fit une réflexion…

"Si tu trouves que je vais trop vite ou que je fais quelque chose qui ne te plaît pas, tu m’arrêtes tout de suite, Jûta."

Sa voix n’avait été qu’un chuchotement. D’une, pour ne pas tuer l’ambiance, et de deux, parce que le plaisir empêchait sa voix de sortir. Ce qui était bon signe. Doucement, il enfonça un doigt dans la cavité du brun. Puis il observa toutes ses réactions avant de voir s’il pouvait continuer. Ce n’était la première fois de ce type, il le sentait. Un poids, dont il ne s’était pas aperçu, se souleva de sa poitrine. Au fond de lui, il redoutait un peu que Jûta ne soit puceau. Une première fois avec un inconnu, qui plus est, pervers, dans les douches, alors qu’on peut être découvert… Pas top, hein ? Akira exerça quelques allers-retours, puis il enfonça un deuxième doigt, tout aussi lentement que le premier. Il effectua les mêmes gestes, de nouveau. Puis il fit quelques ciseaux, avant d’enfoncer un peu plus sauvagement un troisième et dernier doigt. Il ne l’avait pas vraiment fait exprès, mais sa petite brutalité venait simplement du plaisir et de l’envie de ce garçon qu’il contenait à grande peine. Il n’en pouvait plus, mais il ne voulait pas le brusquer. Il se mordit la lèvre, donnant un coup de rein pour exercer une pression sur leurs deux membres collés, au moment même où il enfonçait ses doigts un peu plus loin dans l’intimité du brun. Il commença des va-et-vient lents, ponctués parfois de plus rapides et plus brutaux. Il étudiait les réactions de son nouvel amant pour veiller à ne pas lui faire trop mal. Mais il espérait sincèrement qu’il lui demanderait d’arrêter s’il allait trop loin.

Jûta ne lâchait plus son nouveau partenaire du regard, enfin tout deux ne se lâchaient plus du tout. C’était très agréable il fallait le dire. Le sportif était plutôt fier de l’effet qu’il produisait sur son camarade. Lui qui n’était pas encore dans son élément se sentait assez sure de lui à ce moment précis, mais bon il ne fallait pas qu’il aille trop vite sinon il serait complètement perdu. Les dires de son partenaire le ramenèrent rapidement à la raison. Il ne s’y attendait pas trop en fait

"Je peux les prendre, moi, les devants… Ou je peux devenir ton professeur…"

*Hum…c’est bien tentant je dois dire….Un professeur particulier ça me dit bien, surtout pour ce genre de chose…………Hey mais je ne vais pas bien moi, faut vraiment que je me calme pour qui on va me prendre après…..*



"Ou alors, attendre d’être dans un lit nous donnera une excuse parfaite pour se revoir après. Qu’en dis-tu ?"

*Il n’a pas peur lui…mais ça me plait…pourquoi pas…..Euh c’est définitif j’ai un gros soucis moi là…..Aller on se calme……Tout va bien*


Mais les résolutions sur brun s’éclipsèrent quand son amant du jour se mit a genoux devant lui. Jûta n’était pas tellement stupide car il comprit bien vite ce qu’il se passait. Mais la déferlante de sensations fut loin de ce qu’il avait cru. Il n’y avait pas à dire Akira savait parfaitement s’y prendre avec un homme. Enfin il semblait plutôt bien s’adapter à son corps, ce qui le surprit assez. Il se retenait de gémir, tellement c’était agréable. Il avait la plus part du temps beaucoup de mal à se laisser aller. Il glissa ses mains dans les cheveux du blond comme s’il en demandait plus. Il ferma les yeux, laissant les frissons de plaisir lui parcourir le dos et la nuque. La seule chose qui le fit se crisper une fraction de seconde se fût quand l’une des mains de son bourreau glissa sur ses fesses. Il n’était jamais vraiment préparer à ce genre de chose, mais il en put se contracter longtemps tant le plaisir qui déferlait en lui était puissant.
Jûta se demandait combien de temps encore il allait tenir à ce rythme là. Il fût dans un sens soulager quand Akira stoppa d’un coup mais également frustré. Il n’eut peut retenir un gémissement quand leur intimité se rencontra. Jûta reprenait lentement son souffle. Il appréciait ce corps contre le sien qui évoquait des choses plutôt agréable. Le brun se crispa soudain quand Akira commença a le titiller. Il savait bien ce que cela faisait mais c’était toujours difficile a appréhender pour lui. Quand Akira lui parla, il ne put que hocher la tête pour lui montrer qu’il avait compris. Les chuchotements du jeune homme augmentaient son plaisir, comme si cela lui procurait beaucoup de sensations. Le premier passage ne fut pas vraiment douloureux car il était encore sous le coup du plaisir qu’il venait d’avoir. Jûta laissa sa tête aller contre l’épaule du jeune homme. C’était si bon, si agréable. Le second doigt lui fit plus mal. Il faut dire que ce n’est jamais très agréable au début, mais après la douleur viens les sensations de plaisir qui accompagne toujours ce genre de geste. Il eut de petits gémissements à la fois de douleur mais aussi de plaisir. Quand Akira enfonça un troisième doigt plus brutalement le brun eut le souffle coupé par le plaisir que la douleur et le plaisir faisaient jaillir en lui. Il ondula du bassin comme pour accentuer la pression de doigts du jeune homme. Il sentait qu’il avait le souffle court et que la douleur et le plaisir le faisaient de plus en plus vibrer. Quand le jeune homme se colla a lui, Jûta senti son excitation. Il se doutait qu’Akira voulait passer à l’étape supérieure.

*Aller je dois me laisser faire, il sait ce qu’il fait, et de toute façon j’en ai trop envie, mais j’avoue que sou la douche je ne sais pas trop comment on va s’arranger pour aller plus vite. Je commence a vraiment avoir envie qu’il me prenne ici. C’est quand même flippant de savoir que j’ai envie d’un inconnu, sous les douches d’une piscine, je suis quand même devenu grave. *


Jûta se mit alors à gémir de plaisir. Il ne pensait pas qu’il pouvait arriver à faire ce genre de chose. Il glissa une main sur l’intimité de son nouvel amant pour le caressait. Il était tout autant prés que lui l’était. Jûta murmura alors, avec du mal vu le plaisir qu’il ressentait

« Tu peux y aller, je suis prêt et cela sera plus agréable pour tout les deux. »

Le brun se laisserais totalement faire, il en avait vraiment envie et de toute façon si ça s’arrêtait de la sorte il serait passablement frustré et il ne savait pas s’il pourrait ensuite se contenir s’il croisait un jeune homme qui était à son gout. Il eut alors un sourire enjôleur qui donnait le droit a son partenaire d’aller plus vite et de passer à cette étape si douloureuse mais si agréable, là où toutes les sensations sont décuplées. De sa main libre il caressait le dos, la nuque et les fesses de son amant. Il fallait bien que lui aussi lui donne du plaisir, c’était quand même du partage ce genre de relation

[HRP : Je n'ai pas pu faire grand chose. Par contre, j'ai tout fait en un poste, parce que l'étendre encore aurait été ennuyeux, nan ? Donc dis-moi si ça te va =)]

Un moment de peur et d’hésitation faillit stopper l’anglais dans ses gestes malsains. Jûta avait eu mal et il en avait même eut le souffle coupé. Le temps de se mordre la lèvre de culpabilité et voilà qu’Akira fut rassuré par un mouvement du bassin de son amant. Un soupir lui échappa, il était tout aussi soulagé, qu’excité. Le gémissement de plaisir du garçon le fit tressaillir. Mais ce fut surtout sa main sur son membre durci qui lui arracha un autre gémissement sonore. Il se mordit la langue, en fermant les yeux, pour arrêter de faire autant de bruit. Mais il avait franchement du mal à se retenir. Il n’attendait qu’un signal de son compagnon pour le prendre. Et ce fut le cas, quand le brun osa même donner cette permission dans un murmure. Le pianiste rouvrit les yeux soudainement, pour les noyer dans ceux du jeune homme.

Il n’aurait pas besoin de le lui dire deux fois. Akira retira ses yeux uns à uns, ne lâchant pas l’autre des yeux. Il savait que beaucoup aimait faire l’amour en face à face, mais debout, c’était tellement plus pratique de tourner le dos. D’un mouvement souple et rapide, il entraina Jûta contre la paroi carrelé. C’était à son tour de subir ce contact froid. Mais, à la différence du photographe, le brun faisait face à ce revêtement glacé. L’artiste colla son torse à son dos, lui faisant sentir qu’il était prêt à le prendre. Il attrapa l’oreille de sportif, afin de pouvoir jouer avec. Il avait vraiment envie de lui, mais il aimait se faire désirer. C’était peut-être sadique et pervers, mais une fois le moment venu d’exaucer les vœux, ils n’en étaient que plus jouissifs. Lentement, il reprit dans une main le sexe de son amant, pour entamer de nouveaux mouvements de va-et-vient. Parfois, avec douceur, il enfonçait le bout de son ongle dans le bout de sa verge tendue. Il frotta son bassin au corps de l’autre et un gémissement s’échappa d’entre ses lèvres, poser juste à côté de l’oreille du garçon.

Le blond n’y tint plus. Lentement, il pénétra Jûta. Il attendit seulement quelques secondes que le garçon soit habitué à lui et commença de lents mouvements de va-et-vient, au même rythme que ceux exercés par sa main sur son sexe. De sa main libre, il caressa le torse de son compagnon, jusqu’à trouver un téton de chair qu’il pinça. Il se doutait que le déferlement de sensations qu’il devait procurer au brun n’allait pas le faire tenir longtemps, mais cela lui était égal. Qu’il vienne une ou deux fois, le plaisir était toujours là… Akira accéléra ses mouvements de bassins. Son souffle était chaud et saccadé. Il posa ses lèvres sur la nuque de l’autre, tentant de retenir les gémissements qu’il laissait sortir à chaque fois qu’il touchait ce point culminant à l’intérieur de lui. Ses mouvements commencèrent à se faire plus brusques, plus pénétrants… Un long frisson parcourut son échine de bas en haut et ses gémissements s’amplifièrent encore.


Akira avait envie de dire à son amant à quel point il était bon, mais il ne savait pas si cela lui plairait. Certains étaient tellement pudiques, qu’ils n’osaient même pas entendre les mots. Pourtant, c’étaient juste des mots qui ne faisaient que refléter l’acte. Mais c’était comme ça, que voulez-vous… Le blond continua son manège encore et encore. Parfois, il amplifiait ses mouvements, parfois il les saccadait, d’autre, il les rendait plus fluides et pénétrants. Les vagues de plaisir qui se déversaient en lui ne le firent pas tenir beaucoup plus longtemps. Au bout de plusieurs minutes de plaisir intense, l’anglais finit par lâcher un gémissement rauque alors qu’il se déversait dans la cavité de Jûta. Après cela, il resta quelques secondes blottit contre le corps de cet autre, le sien frémissant encore sous quelques résidus de son plaisir. Il respirait encore vite et avec difficulté. Il finit par se retirer et se glissa à côté du garçon. Il prit son visage dans une main et le tourna vers lui, avant de lui offrir un baiser encore fiévreux et empli de désir.

Spoiler:

Jûta avait les yeux rivé dans ceux de son compagnon. C’était ce moment si particulier avant tout acte. Il y avait à la fois cette peur mais en même temps cette terrible excitation qui le faisait respirer avec du mal. Il fallait avouer que dans un sens cela était vraiment bien, sinon il n’y aurait plus de plaisir a le faire. Et là la peur était décuplé avec le risque de se faire prendre par quelqu’un, mais dans un sens cela renforcé vraiment les sensations. Le pauvre Jûta était en train de se dire qu’il devait vraiment un pervers et que cela n’allait pas du tout. Il se laissa entrainer par le jeune homme vers le mur. Quand sa peau nue toucha le carrelage il eut une nouvelle déferlante de sensations délicieuse.

*Mais qu’est ce qu’il attend, je n’en peux plus, je le veux. Il m’en a tant donné que maintenant il doit finir, sinon je risque vraiment d’être complètement frustré, et ce n’est pas ce qu’il y a de mieux pour moi la frustration*


Jûta soupira de plaisir dans enfin le jeune homme entra en lui. Il en avait tellement envie. Les mains de son compagnon ne lui laissaient pas le moindre répit, c’était enivrant et terrifiant. Il ne savait pas combien de temps il allait tenir ainsi, mais il devait aussi penser à son compagnon. Il suivait ses mouvements, plus son compagnon entrait en lui plus il se retenait de gémir de plaisir. C’était si agréable, si délectable. Il se doutait bien que son compagnon était doué, mais pas à ce point là.

*Mon dieu, je ne sais pas ce que je dois faire, c’est si bon*


Les changements de rythmes étaient tellement bien fait, tout en connaissance qu’à chaque accélérations le jeune homme sentait la vague de plaisir monté crescendo. Il avait envie qu’elle s’achève tellement c’était bon, mais il ne voulait pas que cela s’arrête. Jûta sentait des frissons lui parcourir le dos, la nuque, enfin lui parcourir tout le corps. C’était divin. Jûta sentait qu’il n’allait plus tenir. Il eut un gémissement plus rauque, plus grave que ce qu’il aurait pensé, et il se laissa aller. Son souffle était très court, saccadé, comme s’il avait couru pendant des heures, mais cette fatigue était si douce, si agréable qu’il s’en fichait. Il senti alors son camarade se tendre et le rejoindre bientôt au sommet du plaisir. Jûta le sentit alors se retirer lentement, il le regrattait presque qu’il ne reste pas un peu plus en lui. Quand Akira glissa contre lui, le jeune sportif referma ses bras puissant autour du garçon. Il adorait ce moment de complicité après avoir tant donné. Cela leur permettait de se reposer tout deux, et surtout de rependre leur souffle, enfin il leur faudrait un peu de temps avant que tout ne redevienne normal. Il sentit les lèvres du jeune homme encore pleines de désir. Lui aussi en avait encore a revendre, mais il avait envie de continue dans un endroit plus confortable, avec plus d’échange et moins de risque de se faire avoir. Cependant il répondit avec tendresse au baiser d’Akira. C’était agréable d’être comme cela. D’un mouvement souple il se dégagea de sa position pour se retrouver dos au mur et ainsi avoir plus de faciliter a garder le jeune homme dans ses bras.

*Puifff, c’était vraiment bon, mais ça m’a donné envie de le refaire, j’ai été un peu trop sage moi depuis la dernière fois, mais le jeune homme se semble pas encore remis de ce qu’on vient de faire*

Jûta était un sacré sportif, il commençait a retrouver une respiration un peu moins saccadée, même si son pouls était encore très rapide, mais cela ne le dérangeait pas vraiment. Il caressait avec douceur le dos du jeune homme, c’était un moment de grâce pour les deux, ce moment si particulier où on laisse les dernières brumes de plaisir vous enrober puis se dissiper lentement, comme une promesse de retour. Puis tout doucement il repoussa Akira avec un sourire.

« J’aimerais bien te garder dans mes bras après ce moment, mais on devrait remettre nos maillots, au cas, où, mais c’est dommage, je dois dire. »

Il déposa un chaste baiser sur les lèvres du jeune homme, et lestement, il attrapa son maillot et celui ce son amant et le lui tendit d’une main. Il était tout attristé de devoir rompre ce contact si délicieux, mais c’était mieux. Il fallait quand même qu’ils pensent a sortir, quitte a aller boire un verre ensuite, enfin a moins que le jeune homme veuille rentrer chez lui. Jûta enfila avec rapidité son maillot, enfin il était encore un peu excité et cela se voyait. Il se passa rapidement la tête sous l’eau, histoire de tenter de faire disparaitre les jolies tâches rouges sur ses joues.

« Tu veux qu’on prenne un verre ensuite ? Car j’ai comme l’impression que quelqu’un arrive pour nous dire que la piscine va bientôt fermer. Enfin a toi de voir, mais je pense que ça serait dommage de se laisse comme cela, après cet agréable moment »

Jûta lui sourit, un de ses rares sourires enjôleur, dont il ne savait même pas qu’il en était capable. Il attendait la réponse du jeune homme, tout en écoutant les bruits de savates sur le parquet de la partie vestiaire des hommes. Au vus des pas, cela ne pouvait être qu’une vieille femme surement aigri par son travail

Juste un instant. Akira aimait se blottir dans les bras de ses amants. C’était un autre moment de complicité, plus calme, après le plaisir qu’ils venaient d’avoir. Lové dans les bras du sportif, il commençait à reprendre son souffle, plus lent. Il ne mettait pas longtemps à se rétablir de l’acte, il était devenu plus endurant. Des frissons parcouraient son dos, suivant les caresses de Jûta. Il se laisse emporter quand le brun l’éloigna un peu de sa peau. A ses mots, un sourire étira ses lèvres. Il opina du chef, approuvant ce qu’il lui disait. Il répondit distraitement à son baiser, avant de lui prendre le maillot des mains et lui offrir un sourire amical en guise de remerciement. Il actionna la douche, pour se rincer, avant d’enfiler son boxer de bain. Il fallait quand même avouer que le tissu ne couvrait rien du tout au reste de son excitation. Mais c’était tout de même moins voyant que de se promener entièrement nu, il faillait bien l’admettre. Il ne répondit pas tout de suite à la proposition de l’adonis qui lui tenait compagnie. En entendant effectivement les pas se diriger vers les douches, il lui attrapa la main et l’entraina derrière lui. Il frôla la mégère qui venait les déloger de leur petit lit d’amour, en lâchant un charabia d’excuses et qu’ils sortaient rapidement pour la fermeture. Il ne lui accorda pas plus d’attention. Quand ils furent plus loin, il fit volte-face et se tourna vers Jûta. Il prit simplement garde que la bonne femme ne les ait plus dans son champ de vision. Le pianiste sourit à son amant et lui vola un énième baiser, collant son corps entier au sien, lui prouvant ainsi qu’il était encore bel et bien excité. Il fut cependant plus doux dans leur échange. Quand il rompit le baiser, il s’éloigna vers son casier.

"On se retrouve à la sortie ?"

Sans attendre la réponse, il disparut derrière une rangée de casier. Une fois arrivé au sien, il se sécha et se rhabilla. Il ne mit pas plus de dix minutes. Il sortit dehors et attendit son compagnon. Quand il vit ce dernier, il se dirigea directement vers lui, mais sans lui sauter dessus non plus. Après tout, les relations homosexuelles étaient mal vues. Il ne fallait pas non plus donner le bâton pour se faire battre. Il lui sourit, ravageur. Il se pencha légèrement sur lui.

"Je ne dois pas rentrer tard, j’ai rendez-vous ce soir, mais je peux bien aller prendre un verre."

Ce ne fut qu’à ce moment-là que son portable sonna. Il bredouilla quelques excuses auprès de Jûta et jeta un coup d’œil à l’écran pour voir de quoi il s’agissait. Quand il vit le nom de sa rencontre d’il y a quelques jours s’afficher à l’écran, il ne put retenir un soupir. Il s’éloigna de deux pas et décrocha. Une voix surexcitée s’éleva du combiné, l’obligeant à décoller le téléphone de son oreille. Il lança un regard désolé à son complice et s’éclaircit la gorge.

"Ecoute, je ne suis pas dispo là et… Hein ? Mais qu’est-ce que tu me racontes ? Je…"

Il ne parla plus, laissant l’autre lui expliquer qu’il fallait qu’il le voie. Il avait fait des tests pour les maladies sexuellement transmissibles et il avait eu les résultats. Il n’avait pas le SIDA, mais il avait quand même chopé un truc un peu ennuyeux et couteux à soigner. Un air grave se peint sur le visage du photographe.

"Bon. J’arrive. Laisse-moi le temps de prendre le bus et de venir en ville. Je ne sais pas comment je vais faire, mais je vais tenter de venir."

Sans attendre la réponse de son correspondant, il raccrocha. Il releva les yeux vers Jûta. Il priait intérieurement pour ne rien avoir, pour ne rien avoir transmis à son ami. Il se mordit la langue, avant de la claquer bruyamment contre son palais.

"Prendre un verre m’aurait beaucoup plu, mais j’ai une urgence."

En disant cela, il fouilla dans son sac à la recherche d’un stylo. Quand il trouva enfin ce qu’il cherchait, il s’approcha de son voisin et s’empara maladroitement de sa main. Sur la paume, il nota soigneusement son numéro de téléphone.

"Dès que tu veux me voir, tu me le dis."

Puis, oubliant qu’ils pouvaient être vus, il lui vola un baiser qui laissait parfaitement comprendre qu’il ne le fuyait pas. Loin de là. Il avait même plutôt l’envie folle de rester avec lui. Il se recula et lui sourit, encore navré. Puis, le laissant seul, il tourna les talons et commença à courir vers l’arrête de bus sur lequel ce dernier arrivait. Il eut tout juste le temps de reprendre son souffle que déjà le véhicule démarrait. Il se tourna face à la fenêtre pour voir une dernière fois son amant.

"On se retrouve à la sortie ?"


Jûta opina et le regarda s’éloigner. C’était peu être pas plus mal. Au moins le sportif pourrait reprendre un peu ses esprits pour se remettre et caché son excitation encore un peu trop voyante à son gout. Il alla vers une cabine et enfila ses vêtements. Il n’aimait pas passer des heures à se préparer donc c’était parfait. Surtout qu’il devait aller répondre au charmant jeune homme qui venait de lui proposer un verre. Il sorti alors d’une cabine et le vit arriver vers lui. Il eut un sourire intérieur, il était aussi pas mal du tout habillé, en fait il était parfait.



"Je ne dois pas rentrer tard, j’ai rendez-vous ce soir, mais je peux bien aller prendre un verre."


Jûta allait lui répondre quand le téléphone d’Akira sonna. Jûta inclina la tête et se détourna pour lui laisser le loisir de répondre tranquillement à la personne qui était en train de l’appeler. De son coté il regarda s’il n’avait pas eut de message. Il vit alors un texto de son frère. Il le regarda vite fait et eut un sourire. N’étant pas un message urgent il attendrait d’être de retour chez lui pour répondre. Jûta entendit alors la réponse de son amant, et eut un petit pincement au cœur, mais il ne pouvait pas dire grand-chose. Quand Akira lui annonça qu’il n’irait pas prendre un verre, il lui fit un sourire, il comprenait. Le sportif allait lui donner son numéro quand le jeune homme le devança en lui écrivant son numéro sur la paume de la main. Jûta fut flatté. Il allait rapidement le glisser dans son répertoire de téléphone pour en pas le perdre. Il allait répondre quelque chose quand le jeune homme l’embrassa. Jûta ne pu que répondre, c’était si agréable comme baiser. Il le regarda partir, heureusement il n’y avait personne.

*C’était une rencontre particulière, mais je ne suis pas déçu…enfin un peu, j’aurais bien aimé prendre un verre avec lui, histoire de discuter. Enfin bon on aura peu être l’occasion de se croiser dans les couloirs de l’école….En attendant …*

Il lui fit un signe de la main en le regardant partir, c’était étrange. Il suivit le bus des yeux jusqu'à ce qu’il soit hors de vu, puis rapidement il prit son téléphone et enregistra le téléphone de son amant. Il lui envoya rapidement un message

« Au plaisir de passer encore un moment avec toi. Je pense m’en souvenir longtemps….Jûta »

Le sportif prit le chemin du retour pour l’académie en pensant à ce moment très agréable qu’il venait de passer à la piscine.

[RP FINI A FERMER MERCI]