Mais....Je ne suis pas seul? (PV)

Après son entrée dans Keimoo, Angel avais simplement grimpé les étages vers sa nouvelle chambre, sobre mais qui avais le mérite d'être personnelle, pas de colocataires complètement givrés comme dans toutes les séries tv a l'eau de rose, pas non plus de batailles de polochons et encore moins d'affaires retrouvée en bazar par le passage tornade de deux rivaux armés tous deux de diverses choses, coussins morceaux de journaux ou encore bouteilles d'eau... Une chance pour l'être désireux de calme qu'était Angel. Sans trop s'attarder sur la décoration qui de toute manière était inexistante, il ouvris son armoire et y déposa son sac sans rien ranger dans les diverses étagères, cela, il le verrais par la suite. Pour le moment, tout ce qu'il désirais c'était faire le point sur sa situation... D'un bon souple il se retrouva debout sur le lit et en profita pour ouvrir en grand une fenêtre.
Le sol se trouvais à deux étages, et même avec la plus grande des témérité il ne se risquerais pas a les gravir. Faire le mur semblerais être une chose qui lui seras interdite si il ne trouvais pas mieux.
Au dehors le temps était grisou, un sourire se peint doucement qur le visage angélique du petit jeune homme, accoudé a l'ouverture sur le paysage. Bientôt, les nuages noirs a l'ouest rencontrerons ceux a l'Est ...Et cela feras un joli orage .
Angel referma la fenêtre et la verrouilla avant de commencer a se déshabiller, debout sur son lit, jetant parfois un coup d'œil a son reflet en face de lui, sur un miroir qui le reflétait de pied en cape. Quand il fut enfin en caleçon, il réouvris son armoire pour piocher dans son sac un jean plus épais que le précédent et une chemise blanche très légère, qui lorsqu'il marche volte doucement dans son sillage. Cette dernière laissée ouverte il sortit pieds nu dans le couloir ou diverses personnes le regardèrent avec une moue curieuse, sans doute allait il aux douches? se disaient la plupart d'entre eux. Et ils n'avaient pas totalement tord... Sous les yeux médusés d'un groupe de demoiselles, il sortit de son étage et gravit le plus simplement du monde les étages restant avant de se retrouver nez a nez avec une échelle. Levant la tête, il vit une trappe se dessiner dans les motifs du plafond, et n'hésita pas plus avant de monter. échelons après échelons, il poussa la trappe sans délicatesse et sortit a l'air libre, sa peau marmoréenne laissée au vent lui procura un frisson et une décharge d'adrénaline qui partit du bas de son dos vers sa nuque.

-3....2......1........

Un éclair transperça les cieux, suivit très vite d'un vacarme assourdissant.
Angel sourit, ses yeux émeraudes se levèrent vers les cieux sombres, avant de se fermer alors que les premières gouttes de l'averse devinrent torrent.

Un pull bleu vola, suivit de près par un confrère mauve… La scène se reproduisit encore 4 autres fois, avant que Promise ne trouve ce qu’elle cherchait : son anorak jaune poussin. Il était criard, vulgaire, abîmé, brulé à la cigarette, mais elle l’aimait bien. Il avait l’avantage d’être assez long pour qu’elle puisse s’assoir sans avoir les fesses mouillées. Et malgré son vieil âge et son piètre état, ce chiffon avait encore le mérité d’être imperméable. Extérieurement, comme intérieurement : vive les histoires vécues avec des k-ways qui vous font transpirer. Le seul problème était que les manches commençaient à être un peu courtes.

Promise le jeta sur son lit. Des affaires qu’elle avait lancées à travers la pièce, elle en fit un tas et le balança dans l’armoire, qu’elle s’empressa de fermer et de verrouiller pour que rien n’en ressorte. Elle soupira et fit un tour sur elle-même. La chambre était rangée – à sa façon, bien sûr – ce qui faciliterait le travail des femmes de ménages. Elle leva les bras, son corps en T et les laissa retomber fortement le long de son torse et de ses cuisses.

"Voilà."

Joyeuse, elle s’approcha de la fenêtre. Elle était pour fumer une cigarette, mais elle s’arrêta en voyant le ciel menaçant de nuages noirs et porteurs d’orages. Elle sourit et retourna près de son lit.

*Je vais sortir plus tôt que prévu avec ce temps.*

Promise aimait – de temps en temps – être sous la pluie. Mais aucunes exceptions n’étaient de forme quand il s’agissait d’un orage. Elle adorait l’impression que ce phénomène lui faisait ressentir : la sensation que même l’air tremblait sous la puissance des éclairs et du tonnerre qu’ils entrainent. Elle mit son anorak et chercha dans les tiroirs : elle trouva son briquet et un paquet de nicotine en bâton neuf. Elle le déballa et l’ouvrit pour retirer l’aluminium. Elle jeta le tout à la poubelle et sortit de la pièce. Elle ne prit pas la peine de fermer sa porte à clé. Tout était à l’abri, cadenassé, dans sa chambre, alors – mis à part le lit – la pièce, avec ses affaires, ne risquait pas grand-chose.

D’un pas décidé et défiant quelconque de la ralentir, l’artiste passa le couloir qui menait aux escaliers rapidement. Elle monta les marches deux par deux, avec un élan de petits sauts, qui l’épuisèrent bien vite. Arrivée au dernier étage, elle leva la tête et chercha la trappe qui donnait accès aux toits. Elle n’eut pas longtemps à chercher : elle était juste au-dessus d’elle. Promise sauta et tenta d’attraper les barreaux. Elle n’était pas assez grande pour pouvoir utiliser cette technique. Elle s’arrêta et regarda autour d’elle. Il y avait une salle de cours encore ouverte. Le plus discrètement qu’elle le put, elle y entra et prit une chaise qu’elle porta jusque sous la trappe.

Promise monta dessus et s’agrippa fermement au premier barreau. Des ses pieds, elle attrapa son échassier et le fit voler en direction de la salle. Après un tel fracas, elle devait faire vite. Sans chercher à faire moins de bruit, l’étudiante ouvrit la porte horizontale et sortit sur le toit. Le temps qu’elle parvienne à y monter, la pluie battait déjà son plein et elle arriva à la fin du coup de tonnerre. Sans prendre la peine de regarder, elle s’extirpa de l’échelle et rebattit la trappe, plus doucement que l’ouverture.

Ne prêtant pas attention à ce qui se passait sous ses pieds, Promise fit volte-face et aperçut une personne non loin d’elle. Elle-même était déjà trempée de la tête au pied. Certes, c’était encore en surface, mais elle ne tarderait pas trembler de froid. Sans attacher plus d’importance à son voisin, elle fouilla dans la poche de son k-way hideux et en extirpa son paquet de cigarettes. Elle se pencha, pour éviter qu’il ne soit tremper et en retira une. Sans se relever, elle le remit en place et prit le briquet. Elle alluma sa clope tant bien que mal, avec le vent qui se levait plus fort et tira une grande bouffée dessus.

Promise mit sa main en poing, pour que la feuille ne soit pas mouillée et s’avança vers un petit muret, où elle s’assit. Nouvelle bouffé de tabac et elle ferma les yeux, mettant sa tête en arrière pour recracher l’air pollué de ses poumons. Des gouttes s’écrasaient avec acidité sur son visage et elle sourit. Elle ouvrit les yeux et reprit sa place, au même moment où un éclair zébra les cieux. Elle compta les secondes à vois hautes, jusqu’à ce que le tonnerre se fasse entendre. De là, elle calcula approximativement la distance de la petite catastrophe naturelle.

Une fois sa cigarette achevée, Promise la jeta au-dessus de du toit, pour qu’elle atterrisse en bas et regarda de nouveau l’autre personne. Il lui semblait que c’était un garçon. Et qu’il avait l’air mignon. Elle ne s’attarda pas trop à le dévisager et regarde encore le ciel se déchainer.

Spoiler:

Dans les pluies diluviennes et les coups de tonnerre retentissants, Angel n'entendis bien évidement pas la trappe s'ouvrir, ni la jeune fille s'en extirper. Mais de toute manière son attention était toute offerte aux éléments déchainés, et la venue de quelqu'un, quand bien même cela aurais été Le prince Charles ou encore Jessica Alba qu'il ne leur aurais accordé aucune attention. L'eau qui coulait sur sa peau marmoréenne coulais sans retenue sur son torse et son ventre nu, tandis que sa tête levée, yeux clos se rafraichissait a une vitesse inouïe. La froideur du minéral aqueux fit tomber sa température, très élevée comme a son habitude, et il soupira d'aise.
Il se passa quelques minutes comme cela, sans qu'il ne bouge d'un pouce, juste se délectant des sensations procurées par la pluie déchainée.
Trempé jusqu'aux os, la chemise blanche rendue translucide car collée a sa peau lui donnait un air étrange de séducteur a l'italienne, et ses cheveux mouillés qui remis en arrière d'un mouvement sec mais élégant ne faisaient que renforcer le style non voulu.
Angel ouvris les yeux doucement en baissant la tête, le petit homme avait en face de lui la jeune fille dans son imper jeune fluo...
Une cigarette traversa son champ de vision avant de s'écraser en contrebas, suivie de son regard.
Regard qui revins sur la jeune fille.
Chose intéressante, elle n'était pas bien plus grande que lui malgré la petite taille de Angel, et cela lui procurais un étrange sentiment de confiance en lui qu'il ne se connaissait pas en présence d'une jeune fille de son âge. Elle le regarda quelques secondes a peine, mais lui ne se satisfaisait pas du peu visible de la fille. Cela n'allais pas a la déshabiller des yeux, bien sûr, mais ne voir que ce qui dépasse de sa capuche n'est pas génial pour se faire une idée sur qui il regardais.
Une fille, ses courbes la trahissaient, sa longueur de ses cheveux et la grâce de ses gestes confirmaient cette hypothèse.
Fumeuse, pour cela il ne fallait pas être devint.
Difficile de savoir autre chose avec le peu d'infos dont il disposais, d'où sa curiosité envers le dessous de ce vêtement aux couleurs criardes...Il ne faux pas non plus oublier qu'Angel est un jeune homme comme les autres, et il ne pouvais pas brider son imagination sur ce que pouvais bien contenir ces vêtements trempés, ni leur forme supposée...
Enfin bref, un pas après l'autre, il vint se présenter.

"Bonsoir..."

Le ton était étudié, simple mais empli de sous-entendus, en clair il voulais dire, "dit moi en sur toi, et je t'en dirais sur moi."
En gros, un échange a double sens qui se termine très souvent par un dérapage sur les véritables motivations de l'autre, restait simplement a savoir ce que l'un voulais, tout en gardant ses propres pensées pour soit.
Et celui ou celle qui gagnerais mènerais la barque, et ferais ce qu'elle voulais de l'autre, sans même que cette même personne ne puisse rien faire....
Amusant non? Ce genre de situation...
Le regard doux, un sourire sibyllin, Angel avait déjà commencé son analyse sur la personnalité qu'il devinait déjà ardue a cerner de la jeune fille ici même trempée...

Vous vous êtes déjà sentis épis ?

Vous êtes chez vous, puis vous sentez que l’atmosphère devient lourde. Vous avez l’impression que la pièce se fait plus petite, que les choses se déforment. Vous commencez à avoir un doute quand au partage égoïste que vous faisiez de votre oxygène : là vous êtes deux à le pomper et à le polluer. Bien tout ça, vous le captez, même de façon plus infime. Si vous connaissez ces phénomènes, c’est que vous avez déjà été espionné – ou tout autre terme que vous voulez pour définir cette situation – ou alors, que vous êtes extrêmement paranoïaque.

C’était ce que ressentait Promise en cet instant : elle se sentait observée. Du coin de l’œil ou non, ça revient au même. Elle sentait un regard sur elle. Du haut, jusqu’au bas, partant de la couleur criarde de son imper, jusqu’à essayer de pénétrer ses sous-vêtements. Ça les mettait mal à l’aise. C’était un peu trop lugubre. La seule chose qui ne lui fit pas lever le nez et guetter les environs, ce fut que ce regard ne semblait pas tellement malsain. Ça paraissait plutôt être de la curiosité, de l’envie… Mais rien de bien dangereux.

Les éclairs redoublaient, le tonnerre se rapprochait de plus en plus de ces derniers. Tout cela indiquait que le phénomène se rapprochait de plus en plus de l’académie. Tant que les murs et le sol ne tremblaient pas, les jeunes gens pourraient rester sur les toits. Mais l’orage a quelque chose de vicieux : il peut être soit très étendu, soit très rapide. Dans tous les cas, quand vous vous retrouvez avec les cheveux dressés sur la tête, vous ne pouvez que regretter votre témérité.

Promise se redressa, s’installant de façon plus décente et surtout plus confortable. Elle commençait à avoir chaud sous son gros K-way. Certes, il pleuvait et il grognait, mais l’air était encore trop lourd. L’orage n’était pas près de passer. Quoi que, les menaces semblaient déjà vouloir quitter l’horizon de Keimoo, alors qu’elle semblait désirer frapper l’école quelques secondes plus tôt. N’avait-on pas dit que c’était vicieux cette chose-là ?

Quand la pianiste jeta un bref coup d’œil vers le jeune homme qui était présent, elle le vit s’approcher d’elle, lentement, mais sûrement. un sourire commença déjà à étirer ses lèvres. Non pas qu’elle était heureuse qu’il vienne la voir, vous connaissez son penchant pour la solitude, mais plutôt que son visage semblait trahir certaines pensées qui amusait notre jeune femme. Elle était habituée à ce genre de regard. Elle n’en prenait pas la grosse tête et en restait toujours flattée. Heureusement…

"Bonsoir."

Ce ne fut que là sa réponse à la salutation du garçon. Ça pouvait paraître distant, peut-être. Mais ce n’était pas vraiment le but de Promise. Elle voulait simplement que ce soit lui qui commence toute conversation, de n’importe quelle nature soit-elle. Il était bien parti pour le faire en plus.

Lentement, l’étudiante remit sa capuche sur sa tête. La pluie commençait à dégorger de ses cheveux et à couler sur son front. Le chemin que traçaient les gouttes lui provoquait souvent d’agréables frissons. Mais là, elle se voyait mal se délecter de ce petit plaisir innocent sous l’œil, apparemment avisé de l’autre.

Promise figea son regard dans ses yeux et sourit de nouveau. C’était un sourire qui invitait à la discussion, tout en avertissant l’autre d’un possible ennui, d’une envie d’aller vite et surtout d’une méfiance qu’il devait avoir en son égard. Cependant, après cette gentille menace, ledit regard commença sa descente pour examiner tout le corps de l’inconnu. Tranquillement Promise releva le menton, jusqu’à arriver à un torse magnifiquement sculpté, qu’elle s’était forcé d’ignorer jusque-là. Après tout, il semblait s’être rincé l’œil, pourquoi se gênerait-elle ?

La jeune femme transforma son sourire en coin, en un légèrement pervers. Sourire qu’elle se dépêcha d’effacer du mieux qu’elle pouvait. Des tas de pensées affluèrent dans son esprit. Vous choisirez vous-même de quelle nature elles pouvaient être.