Chrissy O'Connor : de la perfection à l'âme. [Mei]

I. IDENTITÉ

• NOM : O'Connor
• PRÉNOM : Chrissy
• GENRE :♀
• ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 19 ans, née le 5 Mai 1998 à Édimbourg en Écosse .
• GROUPE : Artiste
• ANNÉE D'ÉTUDES OU PROFESSION : 1ère année en Danse
• CLUBS (2 obligatoires pour les étudiants) : Littérature, Découvertes Culinaires & Cérémonie du Thé
• ÉTAT CIVIL (pour les citoyens et collaborateurs) : ///
• LANGUE MATERNELLE : Anglais et Gaélique.
• AUTRES LANGUES : Japonais (se débrouille) - Français (ne connaît que quelques mots mais aimerait beaucoup apprendre à parler cette langue)


• PERSONNAGE DE VOTRE AVATAR (la réservation se fera automatiquement si pas encore effectuée): ///

II. DESCRIPTIONS.

• Anatomie, marques, expressions, allure, gestuelle :

Chrissy est une jeune femme menue, un peu plus petite que la moyenne et son corps bien qu’il ne paraisse fragile comme du cristal, est en réalité le corps svelte et souple d’une danseuse. Ce qu’elle est au quotidien. Son visage poupin, qui suggère qu’elle sort tout juste de l’enfance, est encadré par de longs cheveux blonds et ondulés dans lesquels on peut voir des reflets ambrés voire roux sous le soleil. Ses doux yeux sont bleu vert. On la décrit comme étant le parfait croisement entre ses parents. Elle a hérité du blond et des yeux bleus de sa mère qui est d’origine américaine mélangé au roux et aux yeux verts de son père écossais. Elle cache sous sa chevelure d’or, dans le creux de la nuque une petite tâche de naissance qui n’est visible seulement si elle s’attache les cheveux, ce qui en soit arrive très souvent à cause des cours de danse, le reste du temps quand elle n’est pas obligée de les attacher d’une quelconque manière, elle les laisse tomber délicatement en cascade sur ses épaule et le long de son dos. De part l’éducation qu’elle a reçu et l’exigence que requiert sa discipline au quotidien, la demoiselle a un port de tête altier que certain peuvent parfois interpréter comme étant hautain alors que ce n’est pas le cas et se tient droite, jamais elle ne sera surprise à être avachie, sauf si une chorégraphie ou un style de danse ne le nécessite. À chacun de ses pas, Chrissy semble marcher sur l’air et chacun de ses mouvements est guidé par sa grâce et sa légèreté naturelle. Dans sa posture et sa façon d’être elle incarne la perfection, non pas parce qu’elle le veut mais parce qu’on lui impose et au fond d’elle réside une âme bien cachée qui elle ne demande qu'à être imparfaite.

• Tenue vestimentaire, accessoires, tatouages,  etc.

Niveau vestimentaire, Chrissy est plutôt simple en dehors de la danse. Elle est souvent vêtue d’un pull blanc en cachemire et d’un jean ainsi que d’une paire de bottines noires. Bien sûr cela varie selon les saisons et  les envies de la demoiselle, mais en hiver c’est encore le style qu’elle préfère. Elle porte toujours un châle généralement rose pâle sur ses épaules. La jeune écossaise ne se maquille jamais sauf bien sûr lorsqu’elle est en représentation. Sa chevelure est souvent tressée pour pouvoir la transformer facilement en chignon si besoin mais elle préfère largement la laisser libre de voler dans le vent. Lorsqu’elle est en cours, elle porte ses collants couleur chair sous un short prés du corps noir. Elle accompagne le tout soit de son justaucorps dont le bas est rangé de le short ou d’un débardeur simple, sans oublié ses demi-pointes et ses pointes. De toute façon, cette seconde tenue fait partie intégrante du contenu du sac en toile en forme de polochon de la demoiselle.

• Mentalité, attitude envers autrui, philosophie personnelle:

Chrissy est plutôt du genre solitaire et d’une timidité maladive quand il est question de rencontrer des gens. Elle ne sait absolument pas comment s’y prendre et a tellement peur de ne pas être acceptée qu’elle préfère rester toute seule. Comment communiquer, comment apprendre à connaître  d’autres personnes quand on a passé toute sa vie entre les murs d’une maison beaucoup trop grande et trop vide pour soi. La demoiselle est un vrai livre ouvert, son visage et son corps parlent pour elle. Une lueur dans le regard, le rouge qui monte aux joues, les lèvres pincées, les muscles qui se tendent, il suffit de l’observer pour savoir ce qu’elle ressent même si elle ne le formule à haute voix. Contradictoirement, elle est très fermée quand elle parle avec quelqu’un, évitant de parler le plus possible d’elle ou restant très évasive.
Chrissy est hypersensible, ce que quelqu’un peut ressentir, elle le ressent avec beaucoup plus de force. Cependant, elle se retient avec force de pleurer en public quand ça ne va pas. Quand on est parfaite, on ne pleure pas devant les gens. Un peu tiré par les cheveux comme raisonnement n’est-ce pas ? Et pourtant, elle y croit dur comme fer. « Pas maintenant, Chrissy... » ou alors « Ce n’est pas si grave que ça... », le genre de phrases qu’elle pouvait entendre venant de ses parents, et qui marquent. En réalité, derrière sa façade de petite fille modèle, se cache une vraie petite fille qui n’a jamais vraiment grandit et qui est complètement perdue dans le monde dans lequel elle a été lâchée sans préambule. Elle s’émerveille de tout et n’importe quoi, ce qui peut amener les gens à la prendre pour une idiote. En dépit de son acharnement à être parfaite en tout point, Chrissy n’a aucune confiance en elle, et se pousse à travailler d’autant plus dur, ce n’est jamais assez selon elle. Elle se pousse parfois à bout, sans s’en rendre réellement compte et repousse toujours plus loin les limites de son corps, ce qui pourrait bien lui jouer des tours un jour. Il n’y a que lorsqu’elle se perd complètement dans la danse qu’elle devient sûre d’elle, faisant confiance aveuglément en ses émotions et ses pas. En cours, la jeune danseuse a découvert un monde bien plus impitoyable qu’elle ne le connaissait, danser seule est loin d’être la même chose de danser avec d’autres en sachant qu’on est en compétition avec elles. C’est quelque chose qu’elle ne comprend pas et n’est pas de ses filles prêtes à écraser tout le monde par tous les moyens, elle fait juste ce qu’elle a toujours fait, travailler dur, jusqu’à ce que ce soit parfait. Mais devant les compliments de ses professeurs, Chrissy devient vite la cible de jalousies, de messes basses désagréables, de coups bas en tout genre. Cela l’affecte beaucoup mais ne voulant pas que cela se sache plus que de mesure, elle n’en parle pas et cache tout indice qui pourrait mettre quelqu’un sur la piste. Elle subit en silence, sans perdre ses objectifs de vue, et ne pleure qu’une fois seule le soir, gardant tout ça sur ses frêles épaules. Elle n’a pas le droit de craquer, elle doit juste incarner la perfection. Point.

• Signes particuliers, manies, obsessions, phobies (etc.) :

Chrissy a tendance à se triturer les mains quand elle est nerveuse, en particulier quand elle parle à quelqu’un pour la première fois. Elle rougit très facilement et replace une mèche de cheveux derrière son oreille pour cacher sa gêne lorsqu’elle a les cheveux détachés, sinon quand elle ne peut le faire, elle se gratte légèrement l’intérieur du poignet gauche. Elle a tendance à pencher la tête sur le côté quand elle ne comprend pas quelque chose ou qu’elle réfléchit à se perdre dans ses pensées. Outre ses affaires de danse, on trouvera toujours un livre dans son sac, principalement des romances dont elle envie secrètement les aventures de ses personnages préférés, n’ayant jamais connu l’amour. La demoiselle est légèrement maniaque, elle aime que tout soit en ordre mais pas de là à faire le ménage cinquante fois par jour. Elle a peur de la foule, ne s’y sentant pas à l’aise bien qu’elle arrive à danser devant du monde et fait surtout attention à ne blesser personne, que ce soit par les mots ou les actes.

III. MÉMOIRES.

• Histoire : (Soyez le plus précis possible ! )

Chrissy est née en Écosse, le 5 mai 1998, d’une mère américaine et d’un père écossais, ce qui expliquait le fait que Chrissy n’ait pas une mais deux langues maternelles, l’anglais et le gaélique. Isabel Anderson, avocate, a rencontré James O’Connor lors d’un de ses voyages d’affaire en Écosse.  Au fil du temps ils se sont écrits, revus, etc...Et Isabel a fini par déménager en Écosse pour se marier avec James. Trois ans plus tard naissait Chrissy, leur petite poupée. Petite poupée avec qui ils ne passaient que très peu de temps. Et oui...le travail, les obligations, les rendez-vous. La petite fille passait son temps avec ses nounous, ses professeurs particuliers et ses peluches. Ses parents n’ont jamais voulu la mettre à l’école, que ce soit à la maternelle, en primaire, au collège ou au lycée. Chrissy a donc grandit dans la prison dorée qu’était la grande maison familiale, où en dehors de ses cours elle s’ennuyait à mourir.  C’est ainsi, que ses parents l’ont inscrite à ses premiers cours de danse, dispensés par un professeur particulier évidement. Cela devint une véritable passion pour la petite fille qui se réfugiait là dedans, oubliant son ennui, l’absence de ses parents, sa solitude et son isolement. Tout au long de sa scolarité la demoiselle a toujours tout fait pour impressionner ses parents, elle n’avait rien d’une surdouée mais son travail acharné faisait d’elle une très bonne élève. Être parfaite aux yeux de ses parents, attirer leur attention. Malheureusement cela ne fonctionnait pas souvent. Chrissy s’est donc enfermée dans ce modèle de perfection et sa solitude.
Une fois en âge d’être au lycée, bien qu’elle ne fréquente toujours pas d’établissement, Chrissy se mit à sortir ou plutôt à fuguer de chez elle discrètement et à fréquenter la population nocturne, celle des boîtes de nuit, celle qui n’appartenait pas à la bourgeoisie écossaise. C’est au cours d’une de ces soirées qu’elle a rencontré son groupe, son clan, son gang. Rien de bien méchant, juste des des danseurs qui se réunissaient chaque nuit en diverses répétitions, battles, free style et autre. D’abord mal acceptée par ces gens de part sa technique académique, Chrissy a peu à peu mis ses sentiments dans sa danse, son cœur et a fini par s’y faire une place. Malheureusement, ce n’est que lors de ces sorties nocturnes ou lorsqu’elle est seule que la demoiselle peut s’autoriser à casser les codes, à devenir cette danseuse qui met son cœur dans son art, qui mélange les techniques, se les approprie et d’être une fille qui est tout sauf sage. Cependant, on ne peut pas dire qu’elle y ait lié de véritables relations, chacun était là pour échapper à son quotidien et l’on y parlait peu, le langage du corps remplaçant tous les mots. En dehors de ces moments, Chrissy est la petite fille sage qu’on a modelé à être. Parfaite en tous points. Durant ce qui était censé être sa dernière année de lycée, Isabel et James ont fait apprendre le japonais à leur fille, ayant pour projet de l’envoyer à Keimoo. L’argent et son parcours scolaire approuvé par l’état britannique lui assurant une place. Enfin qu’est-ce qui a vraiment joué dans son dossier ? Son dossier scolaire ou l’argent… ? Une fois arrivée au Japon, Chrissy se sentait plus seule que jamais. Avant de partir, elle avait dû faire ses adieux à son clan de danseurs, et à toute la communauté, ce qui avait été un moment déchirant pour elle. Arriverait-elle à se refaire une place là-bas ? Pour l’instant, elle en était loin, elle ne connaissait personne, et était beaucoup trop timide pour aborder les gens, elle qui n’avait jamais eu d’amis à proprement parler,  surtout dans une langue qu’elle ne maîtrisait pas complètement. Et pourtant dieu seul sait combien elle aimerait nouer des liens, mais elle n’a même jamais eu de lien concret avec ses parents. Elle se contenterait juste d’avoir ses années avec brio et se réfugierait dans sa passion comme avant, comme il en a toujours été. Chrissy en venait à se demander si c’était ainsi que toute sa vie devrait se passer, seule, à être celle qu’on voulait qu’elle soit. Elle avait une furieuse envie de vivre, de vivre pleinement, d’apprendre à vivre, de se libérer de tout ce qu’elle connaissait jusqu’à présent, elle voulait se découvrir et être enfin elle-même.

• Relations proches et familiales : (qui vous a élevé / avec qui vous vivez, etc.):


Chrissy a été élevée plus par ses nourrices que ses parents, toujours occupés à droite à gauche pour le travail. Pourtant, on ne peut pas dire qu’elle n’ait rien fait pour essayer d’attirer leur attention mais ils la congédiaient toujours d’un geste de la main sans même lui accorder un regard, lui disant qu’ils n’avaient pas le temps. Avec le temps Chrissy a arrêté d’espérer quoi que ce soit. Elle se fichait des jouets, des robes, et autres cadeaux par milliers, elle voulait juste pouvoir avoir un peu de temps avec ses parents. Elle a alors pensé qu’elle n’était peut-être pas assez intéressante à leur yeux, et c’est à ce moment qu’elle a commencé à tout faire pour être irréprochable, pour obtenir les meilleures notes possibles, pour apprendre le plus de choses possibles, pour arriver à la cheville de ses parents. Pour qu’ils daignent lui accorder une discussion, quelque chose, n’importe quoi. Mais ça n’a jamais suffit, ça ne suffit toujours pas. Aujourd’hui, alors loin d’eux, Chrissy a l’impression que ses parents se sont débarrassés d’elle. Elle a un dossier scolaire qui ne leur fait pas honte alors ils peuvent mettre de l’argent dans cette école pour qu’elle y soit acceptée et ainsi elle ne serait plus dans leurs pattes. C’est ainsi qu’elle voit son transfert à Keimoo. Cependant, elle aime ses parents, et le fait qu’ils la voient comme un fardeau pèse lourd sur le cœur de la jeune fille, c’est pour ça qu’elle fait toujours plus, toujours mieux, même si cela peut empiéter sur sa santé et le reste. De toute façon, elle n’a pas d’amis et n’en a jamais vraiment eu, étant donné qu’elle ne sortait quasiment jamais de chez elle et qu’elle n’a jamais fréquenté d’établissement scolaire. Bien sûr elle a eu quelques connaissances lors de ses sorties nocturnes mais sans plus. Si elle ne connaissait pas grand monde en Ecosse, elle connaît encore moins de personnes au Japon, où elle est vraiment toute seule. Elle séjourne dans une des chambres de l’université. Elle aurait pu avoir de quoi payer le loyer d’une maison venant de ses parents, mais elle ne voulait plus rien leur demander. A quoi bon quand elle avait demandé pendant des années, quelque chose qu’elle n’avait jamais eu...leur amour.

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.