Hideaki Daichi [Takuya]

Le 9 juillet 2016, Tokyo.

Après tous les moyens que ma famille adoptive a essayé (pour) /de/ me ménager les idées, j'aurai toujours ce trou dans mon esprit perdu a jamais dans le vide (ce n'est pas le trou qui est perdu, c'est ce qui était à sa place non?). Après cette soirée, par mon opinion, gênante dû au silence long et insupportable, je suis allé m'enfermer dans ma chambre et pleurer. Tout le monde me voit comme quelqu'un avec énormément de détermination et de passion dans sa vie (en général ou juste sa famille d'adoption ? puis il me semblait être le genre d'homme à ne pas se faire remarquer), mais il ne faut jamais juger par la couverture du livre avant de l'avoir lu. Cette soirée, mon père (adoptif du coup?) est entré dans ma chambre, laissant une lettre sur mon lit et il est sorti de la chambre. Ce jour-là, ma vie a complètement changé et j'ai est reprit gout à ma vie. En ouvrant la lettre, il avait de marquer qu'on m'avait accepté de m'accueille dans l'académie Keimoo. C'est une nouvelle corde qu'on m'a tendue et que je ne vais pas refuser.

Spoiler:

Même avec toute ça, j'ai toujours cette peur de me retrouver seul et rejeter à cause de mon passé terrible, de retrouver des élèves de mon ancienne école. Me traitant chaque jour de pantin de sa mère, de souffre douleur de ces parents. Pourquoi je repense toujours a tout cela, tout ça c'est du passé non ? Je dois tout oublier et reconstruire une nouvelle vie dans cette académie.

A chaque fois avant de m'endormir, je repense a toutes les soirées que ma mère passait des journées entières à me forcer à jouer du piano pour accomplir ce qu'elle n'a pas réussi à accomplir, être une grande musicienne. Elle manquait énormément d'argent et mon père passait ces temps dans des bars pour oublier que ma mère était malade et qu'elle n'avait plus énormément de temps à vivre. Elle ne me laissait jamais sortir avec mes amis. Il ne fallait jamais je la désobéisse ou que je lui manque de respect ou sinon c'était la ceinture pendant que mon père avait des pertes de connaissance avec toute l'alcool qu'il a accumulé dans les soirées. Les lendemains matins étaient les plus horribles, tout le monde me voyait comme un pantin sans âme en errant dans la cour laissant que des larmes sur son passage. Il me larguait avec des pierres et autres déchets inutiles toute la journée. Avant, ma mère était très connue dans le quartier, alors qu'est ce qui s'est passé pour que le destin chavire sur moi?

Vers l'âge de treize ans, ma mère m'a retiré de l'école et m'a forcé à jouer du ''Rock n'Roll'' et autres style de musique à faire danser et me faisait travailler dans des bars comme musicien pour aider à payer tous les impôts. Au moins, il y avait une grille qui me protégeait du publique ou sinon allez dans des hôpitaux serait devenu une routine très récurent. Mon père pendant ce temps-là à me regarder avec tristesse jouant sur la scène. Quand je terminais mon travail, Il m'emportait dans des salles d'entrainement pour reprendre tous les moments qu'on n'a perdus à pouvoir discuter en tant que père et fils. Il me disait à chaque fois que j'étais maintenant un grand garçon et que je devrais essayer de me sortir de ce cauchemar et m'encourageait en disant qu'il m'aiderait, mais fit à chaque fois un mensonge. Le moment venu pour rentrer à la maison, ma mère m'a prise par surprise et m'a enfermé dans la cave. Pendant ce moment oppressent et affreux, j'entendais mon père hurlé des injures après ma mère, mais elle reprenait toujours le dessus sur lui. (Qu'est-ce qui déclenche sa colère ? On ne sait pourquoi sa mère le prend par surprise, et puis ce qui arrive est une scène importante. Développe la dispute du début peut-être ?)

Spoiler:

Cette journée là a été la goutte qui fait déborder le vase, j'ai retrouvé mon père qui s'était pendu devant la maison et ma mère était écrasée à terre avec des caisses d'alcool partout autour d'elle. J'ai tout oublié les souvenirs de cette soirée, mais la personne qui m'a retrouvé m'a dit que j'étais caché dans un coin d'une pièce vide (sûrement la cave) en train de répéter sans pause les mots ''je suis désolé'' en pleurant sans fin. Mais cela reste vague comme souvenir.



Le 17 novembre 2015, Tokyo. (Retour vers le passé)

Enfin je suis libéré ! Cela faisait un an que je suis resté dans cette prison ou comme les autres l'appelle : ''Un hôpital psychiatrique''. J'ai senti une brise d'air fraiche du printemps avec se coucher de soleil magnifique. Une famille adoptive m'ont pris pour s'occuper de moi mais j'avais un petit côté rebelle (pas développé avant, est-ce lié à son séjour à l’hôpital ou qui me remontait parfois ce qui pouvait causer quelque petite tension inutile. Ils m'ont reconduit a leur maison, mais, avant d'y rentrer, j'ai eu un sentiment de ''déjà vue'' de ce bâtiment mais j'ai ignoré. J'ai couru vers la chambre de bain et j'ai été choqué quand je me suis vue dans le miroir. Cheveux long, maigre sur l'os avec une masse musculaire assez énorme  (je m'entraînais toute la journée, car c'est ennuyant de rester dans une pièce avec aucune sortie pendant toute la journée)(les hôpitaux ne sont pas connus pour leurs centres d'entraînements type salles de muscu', il peut avoir pratique du sport puisqu'il y a des activités mais les centres psychiatriques pour adolescents ne sont pas que des bâtiments gris avec des barreaux aux fenêtres. La source de l'anomie que peut provoquer un tel lieu est autre part). Je suis passé des heures devant ce miroir. Ça faisait environ un an que je ne me suis jamais revu dans un miroir. (Sacré centre, il parait peu probable qu'ils n'aient pas de miroirs mais pourquoi ne pas dire qu'il s'était refusé de se contempler pendant son internement.)

Spoiler:

Ma mère n'arrêtait pas de me cuisiner de la nourriture (c'est peut-être à cause de tout cela que j'ai pris un peu de masse) et mon père a découvert mon talent pour la musique et voulais le faire ressortir. C'est grâce à mon père que maintenant, aujourd'hui, je suis passionné du piano.

Je passais mes soirées à collectionner des jeux-vidéos et des mangas que mon père m'achetait quand il avait le temps et je passais mes nuits à jouer et à lire. Je ne pourrais jamais compter le nombre de coup où que mon père a éteint ma console pour que j’arrête de jouer avant d'y jouer toute la nuit.



9 juillet 2016, Tokyo. (Suite)

Et c'est là que mon père rentre dans chambre me voyant avec un gros sourire en tenant la lettre dans les mains. Pendant le reste de l'année, il m'achetait des vêtements et parfois se laissait allez dans ces paroles et parlais de quand je vais être en couple, mais je n'ai jamais eu encore de réel sentiment d'amour envers quelqu'un. Bon, avec les élèves que j'ai connus du passé, je pense que c'est un peu normal.
(son père se prend à tirer des plans sur le comète en parlant de son admission à Keimoo ? Ou bien ces achats étaient-ils monnaies courantes le reste du temps ? On a du mal à comprendre)
Je vais pouvoir enfin retourner, après des années, dans une école et créer des liens d'amitiés. Mais le problème majeur c'est que je suis énormément timide et renfermer sur moi. J'espère que ça ne causera aucun problème dans ma relation avec les autres. Un nouveau départ et une nouvelle vie m'attendent !

15 avril 2017. Premier pas dans l'Académie Keimoo.