₪ Académie Keimoo ₪ In a decade, will you be there ? |
| | HOW DO YOU WEAR YOUR CLOTHES ? | LIBRE | |
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+7Naoko Tanaka Nikolaï S. Evans Zakuro Fea Miya Chanteclair Ethel Dawkins Kami Otagame Kohaku Joshua Mitsumasa 11 participants | |
Auteur | Message |
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Lawrence E. Swanster ● Université - 4ème année - Président Cuisine/Thé - Vice Président Jardinage/Ikebana
Genre : Age : 30 Adresse : Hiryuu : 03 rue de la Chance, app: 11. 177 Multicompte(s) : Kohaku J. Mitsumasa | Creepy
KMO :
| Sujet: Re: HOW DO YOU WEAR YOUR CLOTHES ? | LIBRE Dim 22 Sep 2013 - 7:48 | |
| « C’est mon ami, Chanteclair. Un peu plus de tact dans tes remarques serait apprécié. »
Il faisait de son mieux pour garder les siennes sobres et convenables, histoire de ne pas afficher un profil hargneux qui ne sériait pas à sa réputation. Bien sûr, Kohaku était vaguement exaspérant, et toute cette machination, un brin perturbante, dérangeante, mais de là à le déshumaniser, à le qualifier de ‘truc’. Une part de Lawrence se disait que Joshua n’avait pas besoin de Chanteclair la vipère pour cela.
Il se détourna de la journaliste, accrochant ses doigts, tout en douceur, aux épaules d’Ethel Dawkins et l’attira plus loin de la scène. Ryosuke Saitô entrait et les gongs des représailles retentissaient en écho dans l’esprit de Lawrence. Bien sûr, il n’avait pas participé à la manœuvre et sa position scolaire, ainsi que son statut l’exempteraient certainement de se retrouver au cœur d’une quelconque punition, mais . . . Le fait était, et restait, qu’il n’avait pas non plus tenté d’empêcher quoique ce soit, se contentant simplement de retirer Ethel de sous les projecteurs et de contempler d’un œil vitreux la totalité de la scène.
Ce que Ryosuke se chargea de souligner, après que le seau de décharges sales ne se soit écrasé sur Joshua et son truc, à son grand malaise. Juste après un commentaire sur le pull que portait Ethel, préalablement une possession de Kohaku, que l’artiste s’était chargée de s’approprier. Lawrence considéra l’homme avec un regard qu’il espéra sérieux, se mordant vaguement la joue pour ne pas ricaner à l’endroit d’Ethel. Heureusement, le CPE inspirait l’autorité et Swanster n’eu pas trop de mal à demeurer sobre.
« Bien sûr, Saitô-san. »
Puis, sans demander son reste ou s’intéresser aux vomissures bariolant son ami blanc, à ses autres ‘amis populaires’ qui le lorgnaient incrédules, il attrapa le poignet d’Ethel et l’entraina à sa suite, hors du réfectoire. Autant la tirer d’affaire jusqu’au bout et quitter définitivement ce bordel.
« Viens, on s’en va, Ethel. »
Sérieusement, Kohaku, choisi une autre table que la mienne, la prochaine fois.
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| | | Zakuro Fea ▼ Université - 4ème Année - Comité des Elèves
Genre : Age : 30 Adresse : 3, rue la Chance, app. 11, quartier Hiryuu, avec Lawrence E. Swanster. 1580 Multicompte(s) : Kojiro Sekigahara
KMO :
| Sujet: Re: HOW DO YOU WEAR YOUR CLOTHES ? | LIBRE Ven 1 Nov 2013 - 1:23 | |
| Bonsoiiir, ceci est un post qui ne sert à rien O/
Les centaines de stimulations dans mon cerveau, et l'appréhension à cette compréhension me faisait glisser mes yeux sur le reste de la situation initiale. Comme un grand champ de combat qui se vide de ses chairs et de ses cadavres, l'endroit se calmait, se nettoyait, et se vidait petit à petit. Dans la puanteur du vomi jeté sur moi, je gardais la bouche assurément close, préférant ignorer ma condition, préférant ne pas m'attacher au dégout que cela pouvait inspirer. Penser à la douche qui s'en suivrait, et ce serait simplement terminé. Un vague sourire. Est-ce que je craignais les photos, les traces matérielles de cet instant ? Non. Non, car le temps ferait évoluer les choses, effacerait ou intensifierait ce qui ne serait jamais réellement ce qui a été ici. Un sourire pour Chess, que je cherchais du regard, pendant que ses diatribes s'assuraient de leur entente à l'égard de Saito.
« C’est amusant que tu parles de conséquences, car c’est exactement là où je voulais en arriver. À des conséquences. Pour tout ces gens qui ont regardé la scène. Je veux les faire réfléchir, ya know ? Cause et effet, avec des mots arc-en-ciel pour leur passer un petit message imagé. »
Je chopais au passage une serviette, feignant plus m'intéresser à comment essuyer mon visage, plutôt qu'aux mots de Chess, réservés en exclusivité au CPE. Quelles sortes de fleurs germaient dans la tête de Saito, nées des idées que plantaient les doigts et les sourires moqueurs de Chess ? Je jetais mon regard sur l'homme, dans une observation contemplative. Dans un « alors ? » silencieux. Un « alors » pour savoir si mon raisonnement tenait debout, et s'alliait aux foulées dispersées de concepts massacrés qu'enseignait Joshua.
« Oh et, tu veux bien dire à l’autre enragé qui t’attend dans ton bureau, que l’honneur est une barrière, que le respect est une censure et que donc, l’accorder aux autres réduirait mon champ d’action. Je préfère me dire que le ‘respect’, aussi répugnant ce mot soit-il, se mérite et s’apprend par l’intermédiaire de contacts cognitifs et émotifs. Je connais bien peu de gens qui méritent mon respect, encore moins qui l’ont obtenu. »
Le respect est une censure, l'honneur est une barrière. Et son champs d'action à lui s'ouvrait sur la totalité d'un ciel bien plus qu'ouvert, d'un monde bien plus que creusé. Des dimensions bien plus imposantes, qui flottaient au dessus de ce sol sur lequel étaient collées les semelles des humains. Une bulle de thé en apesanteur, sur laquelle je ne doutais pas de sa flottaison et de la supériorité d'un sourire, puisqu'il se penchait parfois pour effleurer le monde multicolore d'un monde humain, qui s'agitait et fourmillait en dessous, tout en dessous. L'humanité, indubitablement. Eyh, Chess, quand tu jouais à ça, quelle sorte de pensées voulais-tu voir précisément éclore dans la pensées des humains ? A quoi voulais-tu les faire se confronter ? La liberté ? Je ne crois pas. Pas assez précis, trop vague dans ce désenchantement des mœurs. Mais le respect, le port des vêtements, la nudité et tout, tout ce qui allait avec. J'inspirais, hoquetant une odeur rance qui me dégoûta de la respiration. Ses yeux noirs plongèrent sur les miens, venant m'interrompre dans le travail de fourmi de mon esprit.
« Forever and ever. »
Un sourire.
« Bon. À la douche ? Parce que ça se voit peut-être pas, mais c’est dégueulasse. »
Bien sûr que si ça se voit ! Ça pue, même.
« Let's go. »
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