Hors-Série 01 - Ecriture Close - Mise en Presse en cours

Héhé

Shiki => C'est précisément l'idée ! ^__^

Miya => Je m'suis que c'était le plus logique de te choisir ce mois-ci =) On parle pas mal de toi dans ce numéro, après tout !
Je pensais ajouter un encadré sur les égéries, du genre "pour être égérie de Keimood, il n'y que deux choses à faire : envoyer votre candidature, et faire parler de vous !"
Et du coup, toi, tu serais en quelques sortes de coup de pub pour le lancement de ce nouveau principe ^.^

Et sinon, voici un aperçu de la Une !

Spoiler:

♥

Citation :

KUCHIKI Shiro est le responsable des sports de combats et capitaine de boxe depuis quatre ans. Ce jeune homme, respectueux des traditions japonaises mais Américain de père, agréable et tête brûlée, se démarque des autres étudiants de son âge pour son amabilité à rendre service, tout en gardant une identité rebelle et indomptable.

Enfin d’en apprendre plus sur lui, nous nous sommes rendus à la salle d’entraînement de boxe. Premier constat : peu de membres, mais des membres dynamiques et volontaires. Ça bouge, ça remue, on comprend le prix qu’ils ont obtenu en 2010. Second constat, KUCHIKI ne manque pas de voix, ni d’entrain pour motiver ses troupes. Ça travaille, ça boxe, et ça rigole.

A la sortie, ce dernier nous accorde une interview.

Question : Avez-vous obtenu de bons résultats cette année 2012/2013 en boxe ?
KUCHIKI : Tu m'as pas l'air très renseigné pour un journaliste. (Il rit et continue en souriant) Comme d'habitude, on s'en sort très bien ! On s'entraîne pour un tournoi à venir et je nous vois mal le perdre, sans vouloir sous-estimer les autres participants bien sûr.
Question : Et dans les autres disciplines ?
KUCHIKI : (Hésitation) Aucune idée. J'ai beau être responsable du club, je n'assiste pas aux entraînements des autres disciplines. Il faudra que tu voies avec les autres capitaines, désolé.
Je nous vois mal perdre le tournoi à venir


Question : Ah ouais, je vois. Comment vous entendez-vous entre capitaines du club ? (Note : Masamune Jûta, Yukio Tomonari , Jin Mashimoto)
KUCHIKI : Plutôt bien. Malgré nos goûts différents en matière de combat, on a tous la même passion pour le sport ! C'est le plus important et c'est ce qui fait qu'on s'entend suffisamment bien pour nous occuper de ce club.

Question : Que peut-on te souhaiter pour cette année ?
KUCHIKI : De nouvelles recrues ? Voilà ce qu'on peut me souhaiter pour cette année. Je n'ai pas besoin de plus.

Il était temps de laisser notre jeune responsable de club et de la section boxe se rendre à la douche.

En savoir plus sur KUCHIKI Shiro ?
Date de Naissance : Né le 9 juin 91
Nationalité : Américain
Groupe Sanguin : O
Signe Astrologique : Chèvre
Élément : Métal
Signe Occidental : Gémeau (signe d’air)
Planètes : Mars et Mercure
Où le trouver : Plutôt du côté du club de boxe
Qualités : Loyal, fair-play, souriant, honnête
Défauts : Personnalité à nombreuses facettes.
Qui pourrait lui plaire ? Une jeune fille étrangère (ou métis), qui est plus jeune que lui.
Quel groupe : AB ou O, surtout pas A
Quel signe : Lapin, Serpent, Cheval, Chèvre
Quel élément : Évitons la foudre
Quel signe O. ? –Verseaux, Lion, Bélier, Balance, Sagittaire
Les qualités ? Elle devra avoir ses propres activités ou aimer le sport, car le jeune homme s’entraîne souvent, et ne pas être pointilleuse sur les horaires.

En savoir plus sur le CLUB ?
Le club « Sport de Combat (sans Arme) » est composé de trois sections. (Boxe, taekwondo et karaté.) Ils partagent les mêmes locaux et doivent se répartir les heures de travail et le budget, mais les entraînements sont indépendants et gérés par chacun des capitaines.
Shiro KUCHIKI, étant majeur, gère les responsabilités du groupe. A savoir que, toutefois, le sport de Karaté est géré également par un membre du personnel et possède deux capitaines. C’est, en effet, une des disciplines principales et une des plus populaires parmi les élèves. L’activité étant nationale, elle permet une aide pour rentrer dans les plus prestigieuses universités ou d’avoir un sujet de conversation commun avec divers japonais pouvant ouvrir des voies professionnelles.

Citation :

Les sept étoiles du mois
« Pop, pop, populaires ! Ils sont les plus fiers. Pop, pop, populaires, ils vont envahir la terre ! »

Les populaires ? A partir de la plus petite école jusqu’aux maisons de retraite, il existe un type de personnes assez particulier qui attirent les autres comme le miel attire les abeilles en plein mois d’été, près d’une ruche. Ce sont des personnes populaires dont le nom fait parler bien au-delà de leurs propres connaissances !

Pourquoi le sont-ils ? Personne ne le sait vraiment. Aimés, détestés, craints, jalousés, ils ne laissent personne indifférents. Parfois, ils ne le restent que le temps d’une période. Qui se souvient aujourd’hui du célèbre Shiki Katsuragi ? D’autres demeurent incrustés dans le ciel, tels une étoile, bien après leurs passages.

Ainsi, il est intéressant de s’arrêter sur ces étudiants qu’on connaît avant même de les rencontrer. Nous allons donc tâcher, tous les mois, de lister les sept personnes dont on entend le plus parler dernièrement ! La liste changera chaque mois. On verra à la fin de l’année combien d’étoiles sont demeurées dans le ciel, et lesquelles n’étaient que filantes.

En premier lieu, au sein même de notre journal, on peut remarquer des étudiants populaires. Miya CHANTECLAIR, une ravissante jeune fille blonde aux yeux verts est connue bien au-delà de son imagination. Fragile, distinguée, elle sait manier le geste et le contrôler, et donne une apparence de faible femme à protéger. Ses origines étrangères et son accent français jouent énormément dans cette popularité. Ainsi, la plupart des personnes diront qu’elle est sensible, belle, fragile et française.
Toujours bien habillée, coordonnée, sans être excentrique, elle attire les garçons et provoque l’admiration des filles. Elle est ce type de jeune fille qui donne l’impression « d’être celle qu’on veut présenter à nos parents », ou « l’amie qu’on voudrait avoir ». Est-ce pour autant le vrai visage de la jeune fille ? Qui peut vraiment dire la connaître assez… L’avoir déjà vue en tenues négligées, sans le moindre maquillage, la moindre coiffure, connaître ses goûts, ses défauts et ses mauvaises humeurs ?

A dire vrai, mademoiselle CHANTECLAIR appartient à ce monde spécial des populaires qui n’ont pas de vrais amis. Cette race quasiment obsessionnelle des adolescents qui ne parviennent pas toujours à devenir des adultes et finissent dans des appartements, souvent à leurs parents, à se parler des élèves de classes passées et des faits oubliés : tant l’avenir n’existe pas pour eux. Ce qui n’est pas le cas de mademoiselle CHANTECLAIR dont l’avenir est radieux et prometteur.

Contrairement à un jeune homme comme Saden MAEDA. Si vous ne connaissez pas le jeune homme, vous êtes sans doute ce qu’on nomme un creepy. Associable, sans ami, vous n’avez jamais, JAMAIS entendu au détour d’une conversation le nom de MAEDA. Et encore ! Sûrement, un jour, en vous rendant à la bibliothèque ou sur votre ordinateur, le nom vous a probablement rappelé quelques choses. Autour de MAEDA, il y a divers propos qu’on rattache : provocateur, séducteur, nombreux amants et amantes, bisexuel, débauche et alcool. La réputation du jeune homme n’est pas à faire. On le connaît. Pourquoi ? A quel moment, la vie privée de ce gosse paumé qui, comme la plupart des étudiants de son âge, a des aventures et sort dans des bars, a été impressionnante au point de captiver la foule tel un épisode de SKIN chez les jeunes vierges effarouchées et américanisées ?

La réponse est pourtant simple. Il suffit d’un instant, d’un style, d’un caractère. Saden MAEDA est carnassier, il est séduisant. Il a attiré les regards et le voir traîner avec d’autres populaires, se balader la nuit et rentrer dans un bar aura suffi à faire le reste. Désormais ses faits et gestes seront interprétés et jugés. L’avantage de cette popularité, c’est qu’il ne manquera jamais d’amis. Le désavantage, c’est qu’il ne pourra jamais être vraiment lui-même, à force de devoir apprendre à se méfier des autres.

La confiance, elle ne manque pas à Elora Van Alen. Si vous ne la connaissez pas, vous n’êtes pas un creepy : mais un civil de Keimoo. Il n’y a pas d’autres explications ! Pourquoi ? Simplement car la jeune femme a son propre fan club. La raison de sa popularité, vient de ses formes. (A côté du mot mannequin dans le dictionnaire, on pense même à rajouter sa photographie.) Ainsi que de son grand sens de la mode ! Indiscutablement.

Elle fait partie de ses étoiles de Keimoo. Parmi elles, se trouve Jun Masato qu’on surnomme depuis toujours le Bon Prince de l’académie. Pourquoi ? Simplement car il est toujours présent, partout, toujours souriant, partout. Vous ne verrez que peu de personnes dire du mal de Jun Masato qui organise les meilleures fêtes de la ville, trouve les meilleurs endroits pour s’amuser et est toujours aux petits soins pour conseiller ses nombreux, très nombreux amis. Son côté attachant, séducteur, bien habillé, et célibataire de longue date, dont aucun fait répréhensible – si ce n’est de le voir de temps en temps en mauvaise compagnie dans des bars. Mais peu d’étudiants aujourd’hui ne fréquentent pas ces lieux.

Concernant les étoiles, ils en existent deux qui commencent à apparaître. Seront-elles filantes ou permanentes ? Il s’agit d’Ethan Matthews, Kim Chae Young. L’un est connu pour son charme froid inégalable, et l’autre pour sa chaleur et son énergie débordante. Pas de doute que si la rumeur que les deux se promenaient dans les bois ensemble est fondée, il n’en reste pas moins que ce n’était certainement pas pour une histoire sexuelle. Les deux semblent bien hétérosexuels. Et comme les étoiles attirent les étoiles, on a pu voir Ethan et Miya plusieurs fois ensemble. Les raisons, vous le saurez sans doute bientôt. Ce n’est toutefois pas à nous de dépasser la limite du privé.

Changeons radicalement de sujet avec, disons : Lawrence E. Swanster, Si le Bon Prince de l’académie se nomme Jun Masato, le Prince Charmant porte un autre nom : Lawrence E. Swanster. Encore un blond ! Ce qui est assez normal, il existe très peu de japonais populaires du fait que les étrangers attirent forcément le regard et déclenchent le premier pas vers la popularité.

Lawrence E.Swanster, est un peu le même genre que Jun Masato. Seulement, le Bon Prince demeure un être sérieux, souriant, aimable qui donne un aspect de lui très respectable. Lawrence, est… Ce genre de garçon, séducteur mais maladroit, s’arrêtant devant les boutiques d’objets mignons et préparant divinement la cuisine. On le pense gay, on l’imagine parfaitement dans un film français, arrivant sur un cheval blanc et sauvant une jolie princesse. Si une personne renverse son verre par maladresse sur une jeune fille à la cafétéria, elle aura généralement droit à un hurlement et des insultes. Lawrence, non : personne n’en voudra jamais au garçon. Si ce n’est quelques racailles qui aimeraient bien arranger le portrait.


Terminé, pour aujourd’hui !
Rappelons les sept branches de l’étoile d’Aujourd’hui

Miya CHANTECLAIR, surnommée par ses fans : La Princesse Française et par ses détracteurs : Miss Parfaite.
Saden MAEDA : surnommé par ses fans : Le Séduisant et pas ses détracteurs : Tapette.
Jun MASATO : surnommé par ses fans : Le Bon Prince et par ses détracteurs : Tapette.
Elora VAN ALEN : Surnommé par ses fans : Le Style, c’est elle et par ses détracteurs : La Blondasse Superficielle.
Ethan MATTHEWS : Surnommé par ses fans : L’inaccessible et pas ses détracteurs : Le Présomptueux.
Kim Chae YOUNG, surnommé par ses fans : Kim. Il n’a pas vraiment de détracteurs.
Lawrence E. SWANTER, surnommé par ses fans : Le Prince Charmant, et par ses détracteurs : Tapette.

Le mois prochain, après en avoir appris un peu plus sur ces sept étoiles, nous feront la connaissance de sept autres d’entre elles.

Citation :

Ils l’ont dit :

« Si c'est à genoux que tu me préfères, inutile d'être mal élevé. Ma ’gueule’ est assez grande pour vous prendre tous les trois en même temps. » Yoite Unden
Qui a vraiment une grande gueule dans nos couloirs.
« Je préfère que ma musique soit intéressante plutôt que ma gueule » Akane Hirogami
Le rebelle le plus punk de l’académie a une classe incarnée.
« Je n'aurais pas dû la quitter de cette façon ! Quel malotru, je fais ! Encore une femme bafouée et humiliée. Je m'en vais de ce pas rattraper toute l'erreur humaine, rassurez-vous. »
Dorian Fatalys et Cammy Logan penseraient-ils que les rues ne sont occupées que par des personnes âgées ?
« Le coup de foudre peut-être, mais il y a une fille qui me tape dans l’œil depuis un moment, et cette fille, je la veux. »
Les fans de Noahki Saigara ont du mouron à se faire si on croit ce qu’il dit dans les cafés désertés.

Citation :

Ils se connaissent :

Ameline Dubois et Lucy White ont visiblement des points et garçons communs, si on en croit la discussion captée dans les couloirs.
Elena Aleksandrov et Dorian Fatalys qui se fréquentent en-dehors de l’école.
Aleksi Mattiesko et Shiki Katsuragi au point de finir renvoyés du métro en se bagarrant.
Miya Chanteclair et un étrange individu dans une pâtisserie de la ville.
Dimitri Anzu et Zakuro Fea font visiblement leurs courses ensemble dans le centre commercial.

Citation :

Ils l’ont fait :
Shinya Makishima collant son appareil photographique contre la joue d’Ethel Dawkins qui doit avoir un grain de peau exceptionnel !
Shiro Kuchiki mettant sa main aux fesses de Miya Chanteclair, persuadé sans doute d’être invisible dans son déguisement.
Ethel Dawkins attaquant le Docteur Terrada qui a dû l’envoyer consulter chez Monsieur Valentine.
Yukio Tomonari est la première fille à être capitaine du club de Karaté depuis la construction du lycée Keimoo.
Hisoka Mizuno complètement frappé par une bande de racailles dans l’enceinte de l’académie.

Citation :

Chronique du Petit Prince
Histoire d’un Adolescent tentant de Survivre

Je ne sais pas quoi lui dire. Je me sens tellement nul, inutile et ridicule. C’est comme ça, au final, que je me rends compte que je ne suis qu’un lâche. La vérité, c’est que j’ai 14 ans, qu’on m’a déjà envoyé chez quatre psychologues différents et que je suis une victime de ce qu’on nomme la modernité. Le nouveau, dont le nom importe peu, pense qu’écrire ce que je pense m’aidera. Tout écrire ! Mes pensées, mon vécu, mes idées, mes rêves. Ecrire selon lui, c’est mettre des mots sur l’insaisissable. Je manque de mots.
J’écris donc mes regrets. Je suis amoureux d’une fille formidable ! Elle est tellement jolie que toute l’école est amoureuse d’elle. Je l’ai jamais pour moi tout seul, je la partage avec d’autres, mais elle m’aime aussi. Un peu. Je pense. Je crois ? Je ne sais pas. La vérité, c’est que pour cette fille, je suis capable de me briser les ailes et de mourir mille fois. Que pour elle, j’irais faire l’impossible. Et qu’elle ne le voit pas !
La vérité, c’est aussi la drogue. Les joints qu’elle s’enfile à dix-huit ans comme un mec de chantier qui n’arrête pas de fumer. Elle a commencé par ça, pour finir par des piqûres dans le bras. Je me sens comme un gosse à côté d’elle, je dis rien. Je dis jamais rien. Parfois, si (…) Je lui dis. Que ça va trop loin, qu’elle doit arrêter, mais j’ai droit à la même ritournelle : « T’es pas mon père. » « Si t’es pas content, tu peux partir. » « Je suis chez moi, je fais ce que je veux. » « Ta conscience est sauvée, t’arrête de me gonfler maintenant ? »
Je crois que j’ai tellement peur de la perdre que je la laisse s’autodétruire devant moi. Je me sens comme un complice dans un crime. Même si je plante pas l’aiguille, je sais : je sais et je ne fais rien. Qu’est-ce que je peux faire ? Ses parents savent et s’en fichent. L’école ne penserait qu’à la renvoyer pour préserver sa réputation.

Le pire dans tout ça, c’est que j’ai commencé à fumer pour être près d’elle et que petit à petit, j’ai augmenté, j’ai suivi le mouvement. Petit à petit, ma conscience s’envole. Avant, les drogues, ça me semblait grave. Tabou. Un truc qu’on touche pas, que seuls les paumés de la vie touchent. Aujourd’hui, je dois être un paumé, mais je sais que c’est une habitude. Certains fument des clopes, d’autres boivent des bières, moi je me roule des joints. Jusqu’à ne plus avoir de scrupules au fait qu’elle-même fume. Je crois que la clope, c’est pour les gens stressés. Que l’alcool, ça permet d’oublier et de faire la fête, ou juste d’oublier. Des fois, on est con : on cherche juste l’oubli. Les joints, ça sert à retirer les émotions. On croit devenir plus sensible, mais c’est faux. On devient plus vide.

La vérité, c’est qu’aujourd’hui : on a inventé des tas de choses. On a inventé de quoi aller dans l’espace, des robots pour visiter des planètes ou les abysses, on a inventé des moyens pour reproduire un organe humain à partir de cellules vivantes et des tas de nouveaux gadgets. Par contre, on a jamais pu empêcher la détresse des jeunes, de quoi être heureux. Alors voilà, comme chaque jour, je vais au lycée.
J’arrive dans mon école, je vais voir mes amis. Si j’ai pu éviter les quelques brutes qui squattent l’entrée du bahut, je fume une dernière clope en cachette. Sinon, je dois les affronter. Je m’en tire toujours avec quelques bleus. Après, je vais en cours. C’est chiant, c’est long. Alors, pour m’occuper, je regarde les fenêtres, les gens, et je me sens différent. Ailleurs. Est-ce mal d’être différent ?
Pendant la pause, je suis avec mon groupe d’amis. Ils parlent, je fixe le leader, les autres, mais j’oublie de parler, j’oublie où je suis. Je pense à elle. Je me demande si elle aura un petit ami, ce soir, ou si je pourrais aller chez elle ? Si elle aura des cheveux noirs, coupés courts comme avant, ou si elle aura fait cette idiote de teinture blonde dont elle rêve tant !

Je crois que je me fiche de mon avenir. En réalité, je m’en fiche totalement. Je pense que si on voulait l’aider ou m’aider, ça ne servirait à rien de nous parler de nos futurs enfants qu’on aura jamais, d’un futur métier ou de quoique ce soit d’aussi loin. Je pense crever à 30 ans de toute façon.
Je pense que pour qu’on veuille arrêter, il faut juste qu’on trouve autre chose à faire. Et ce n’est pas si simple. Car au final, quand on se retrouve, on a pas grand-chose d’autres. Sortir dehors, c’est dangereux selon nos parents ! Et puis, ça fait bien longtemps qu’on ne se contente plus d’un football entre amis sur un terrain pendant toute une après-midi.

Je crois que les jeunes s’ennuient. Qu’elle s’ennuie et que je m’ennuie. C’est sans doute pour ça qu’on passe le temps. On est pessimiste.

Je viens de lui téléphoner. Ce soir, elle voit son mec. C’est marrant, car c’est aussi son fournisseur. Enfin peu importe, je l’aime pas ce type. Il me regarde toujours comme-ci il allait me bouffer. Et je crois qu’il en est capable. Du coup, je suis resté à regarder les étoiles, sur le banc du jardin public. Les étoiles semblent tellement proches les unes des autres, elles sont pourtant tellement loin. Est-ce que, quelque part, il y a une autre personne comme moi, sur un banc, qui aimerait savoir si on finira tous comme nos parents ? Cherchant à avoir le plus d’étoiles possibles, sans jamais en apprécier la couleur. Au final, les gens sont stupides ! Ils nous rendent stupides. Si au lieu de s’intéresser à nos notes, notre futur métier, à notre température ou à ce qu’on mange le soir, nos parents nous avaient posé des questions sur nos amis, leurs couleurs préférées, les chansons qu’on aime écouter, la fille qui nous plait ou ce qui nous fait rire chaque jour, alors peut-être qu’ils nous comprendraient ? Qu’on pourrait leur parler de l’ennui qui nous ronge.
Au final, je crois que c’est aussi un cercle vicieux, de fumer. On commence pour être plus proche des gens, être intégré à un groupe. Mais après, on s’éloigne de tous les autres, on ne fréquente plus que le même type de personnes et le besoin de s’approvisionner prend le temps qu’on aurait à consacrer à nos amis. C’est bon, je suis pas un drogué. Je fume juste trop. C’est pas bien, mais c’est ça ira.
Je crois que ça ira, il y a forcément un autre banc, une autre étoile, un autre adolescent. Un jour, on se rencontrera. Et on formera notre monde.

Le Petit Prince,
Le 10 janvier 2009

Citation :

Voice Over IP
Qu’est-ce que c’est ?

Vous l’utilisez quasiment tous les jours, mais vous ne devez pas en avoir conscience ; la Voice Over IP ou VoIP est une technique de communication permettant le flux multimédia de vidéos ou de sons via des réseaux internes comme ceux reliant les téléphones de l’école entre chaque bureau ou externe comme lorsqu’on communique par vidéo sur chatroulette x) !

C’est grâce au Voice Over IP qu’on a le service Telephony over Internet Protocol (dixit ToIP pour les intimes) qui nous permet la téléphonie sur IP. (Ouaip ! C’est cool, hein ?)

C’est moins compliqué que cela en a l’air x) ! Alors pour impressionner les amis, quelques explications sur le fonctionnement d’un outil qu’on utilise si souvent.

Tout d’abord, imaginons que la voix soit un objet à transporter. Plus l’objet est lourd et encombrant, plus le transport va être difficile. Il faut donc que l’objet soit le plus petit possible.
Là, c’est pareil. Il y a un ordre. D’abord pour transporter la voix, on l’encode. Pour ça, il faut numériser l’acoustique. Ces données sont lourdes et stockées ensemble le temps d’être découpées en trames.
Quand vous étiez au téléphone avec quelqu’un ou en vidéo conférence, vous avez déjà remarqué que vous entendiez certains mots ou que vous voyez certaines images et pas d’autres ? En effet, les trames sont la conversation coupée de façon à passer le plus rapidement dans le réseau et se télécharger de manière temporaire chez vous.
Le problème, c’est que si le réseau est mauvais, certaines trames arrivent en retard ou se perdent. Du coup, vous avez un effet de « pendu » où il manque des lettres pour terminer la conversation ou l’image.

Ce qu’il faut retenir, c’est qu’après avoir encodé la voix et l’avoir découpé en trames, on utilisera un protocole pour l’acheminer. Il en existe beaucoup de différents. Certains, par exemple pour les vidéos conférences, collent la vidéo à la voix, afin qu’il n’y ait pas de décalage entre l’image et le son ; d’autres avantagent l’image ou le son, alors qu’on peut également jouer sur la question de sécurité.

Justement la voix !

Pour que la voix passe correctement via des données informatiques, elle est enregistrée. Mais le son qu’on entend lorsqu’on personne parle est un emultitude de différents sons. Chacun d’entre eux est donc séparé et doit l’être pour son enregistrement. Pour ça, on utilise la modulation d'impulsion codée, un système également utilisé sur les DVD qui permet une qualité de son optimal.
Cela dit ! Ainsi présente, la voix enregistrée prend trop de place. Il faut donc la compresser à l’aide d’un logiciel dit codec pour ensuite ranger le code dans un le packaging IP. Il en existe de nombreux, le meilleur utilisé par le grand public est G.711. (Avouez que c’est Cool ! Ça fait nom de Robot.)

A partir d’aujourd’hui, qu’on soit bien d’accord : Vous pourrez dire à vos amis que pour transmettre votre voix jusqu’à lui via internet, vous utilisez la technique du Voice Over IP qui consiste à enregistrer votre voix grâce à la modulation d’impulsion codée et en la compressant avec un codec, souvent le G.711. Là, vous aurez perdu la moitié de l’assistance, mais vous reconnaîtrez les fans d’informatique à la phrase suivante : « Oui, c’est le seul qui soit efficace pour la communication point to point. »

C’est quoi ce bordel ? La communication point par point est le fait d’envoyer une donnée directement à un autre endroit. (Je te téléphone via skype. Je ne communique qu’avec toi. Nous n’avons qu’un receveur chacun.)
Elle est appelée steaming lorsqu’il s’agit d’une diffusion dans un sens unique. (Une radio du net, par exemple. Elle vous envoie des informations mais vous ne pouvez pas lui répondre.)
Lorsqu’il y a plus d’un receveur, comme lors d’une conversation à plusieurs sur skype, on nomme ça le multipoints.
On peut utiliser plusieurs systèmes qu’on nomme Mode pour ses conversations. La moins complexe, l’unicast, relie votre adresse IP unique à une autre adresse IP unique et vous permet d’échanger des données. (Et également, éventuellement de vous faire pirater si vous l’utilisez mal.)

Là, ça commence à devenir un peu chiant ! Mais restez attentif.

Le mode Unicast permet donc de communiquer d’un point à un autre. Si ce sont des données verbales que j’envoie, j’envoie à une adresse IP connue ou que mon réseau connaît malgré moi (et donc, que je suis susceptible de connaître si je me débrouille correctement en informatique). Si ma voix était une banane, en mode unicast, ma banane serait copiée sur le réseau et envoyée. Si je voulais la renvoyer à une autre personne, je devrais refaire toute l’opération.
Le mode Anycast est une donnée qui va aller « au plus proche », ou « au plus optimal ». C’est la technique de base utilisée par le gouvernement pour trouver les téléchargements illégaux. En effet, dès que vous aurez terminé de télécharger, vous aurez « volé » l’œuvre entière et la personne du gouvernement aura accès, de ce fait, à votre ordinateur. Il n’aura donc pas d’utilité à envoyer le même ficher à d’autres (ça lui prendrait trop de rames avec les réponses), il se contentera donc de vous.
En reprenant la banane. Je mettrais sa copie sur le net, je définirais le mode Anycast en 3, et les trois plus rapides et proches connexions qui la téléchargeront l’auront. Suite à ça, il me faudra refaire l’opération.
Le Broadcast est un peu une méthode barbare de spam. D’abord utilisé en entreprise sur les réseaux internes pour informer toutes les machines rapidement, elle a rapidement été détournée par les premiers usagers d’internet pour atteindre un grand nombre de cibles en peu de temps.
Enfin le Multicast est le fait de recevoir des informations à condition d’être abonné ou enregistré dans le fichier et d’avoir sélectionné ses choix. Les fichiers envoyés sont beaucoup plus rapides, car ils se dédoublent d’eux-mêmes. Mais le multicast, du fait de son audience limitée, est un routeur rarement utilisé.

Ceci est une explication assez sommaire qui mériterait de plus amples informations. En tout cas, souvenez-vous d’une chose : utiliser les moyens qui nous sont offerts est une bonne chose, les comprendre en est une autre. Soyez curieux de tout !

Citation :

Petite Histoire Chinoise,
La naissance des éléments.

Les cinq éléments apparurent en même temps. D’abord, le Zenith s’écoula lentement et la TERRE apparut. Du ciel, à l’Est, le vent déposa candidement, et avec douceur, une caresse sur la terre. De cette caresse, le BOIS prit naissance. Au Sud, la chaleur vint sur la terre. De cette rencontre, le FEU naquit. A l’Ouest, la sécheresse vint frôler la terre, mélange du vent et de la chaleur, et le METAL apparut. Enfin, au Nord, parut le froid. Il descendit sur terre et l’EAU vint.
Ainsi, la terre, le bois, le feu, le métal et l’eau, qui avaient pris naissance, se forgèrent et se complétèrent, s’unirent et se battirent parfois pour engendrer toutes choses.

Citation :

Au bar du Black Cat, se produisait un jeune artiste français qui sillonne les villes japonaises depuis 2001 avec sa petite amie.
Le jeune homme, Marc JUSTE, en a profité pour faire une déclaration à sa petite amie dans un langage slam.
Vue sur les paroles.

Romantique.
"Pour une fois dans une de mes chansons, il y a un petit air de violon,
Ma p'tite guitare dans le fond, elle me traite de p'tit con !
Et pour un moment… La musique… Va devenir pathétique, prenons un air nostalgique,
Car je ne suis pas ce que je dis. Que tout cette scène n'est que… Comédie.
Les gestes, les mots violents, vous ne les verrez pas tout le temps,
Car dans le fond, je n'suis qu'un enfant, qui aime… Tendrement…
Juste pour un instant, une musique nostalgique pour un être uniqu'et ro… man… ti… que
Quand je parl'anglais, que je critique la société, que les mots crachent mes idées,
C'est vrai que parfois, j'en ai assez. Mais je vais vous avouer, je vais vous confier,
Que face à mes obsessions, il y a qu'elle pour calmer ma passion.
Ouais, dans mon cœur… Il y a… Un démon,
Que j'aime avec passion,
Le soir quand je rentre chez moi, je la prends dans mes bras.
Ce qu'on fait tous les jours, ce sont les mots d'amour,
Juste pour un instant, une musique nostalgique
Pour un être uniqu'et ro… man… ti… que
Le reste c'est de temps en temps,
C'n'est pas à chaqu'instant, car elle m'aime tendrement,
Et je l'aime tranquillement.
Les parties de sexe. Sans s'arrêter, ce n'est pas sa tasse de thé,
Car elle l'aime bien sucré… Façon, elle préfère le café…
Même si elle aime bien suc... Hum, hm.
Juste pour un instant, une musique nostalgique
Pour un être uniqu'et ro… man… ti… que
C'est la fin de cette chanson, on peut recommencer à faire les cons,
Comme le veut notre sale génération… Je t'aime mon démon.
Go. Maintenant, monte le son ! Et brûle-moi ce maudit violon."

Vous pouvez aller écouter Marc JUSTE du 10 mars au 18 avril 2013,
Au café Black Cat, cité au Centre-Ville.

Lulu.

Citation :

Aujourd’hui, tout le monde ou presque connaît le nom d’Andrea Stormfield. Pourtant, il y a tout juste trois ans de ça, il n’était que le fauteur de troubles qui avait monté le FLPCB et, avec ses compagnons, retourné toute l’Académie pour manifester son mécontentement. C’est donc sans surprise qu’un retour sur son parcours en tant que membre, puis Président du Conseil des élèves, m’a semblé de rigueur, afin de connaître un peu mieux ce drôle de personnage…

Lorsque je le rejoins dans la salle de classe où je lui ai donné rendez-vous, je trouve Andrea Stormfield assis sur une chaise près de la fenêtre, un brin désinvolte, et avec l’air de celui qui ne sait pas bien pourquoi il est là, à attendre qu’on vienne faire son interview.

Igarashi : Pour commencer, pouvez-vous nous parler brièvement de votre parcours au sein du Comité ?
Stormfield : Eh bien, j’y suis entré en… [Il compte sur ses doigts] 2011, il me semble ! Disons que je fais partie de la deuxième génération du « nouveau » Comité (en comparaison avec l’ancien, qui a été dissout après les événements de la St Valentin 2010, ndr). J’ai d’abord été représentant des Rebelles, puis j’ai été élu Président début 2012, quand Nishiura (Gin Nishiura, Président de Mai 2010 à Décembre 2012) a arrêté de venir.

I : Votre première action en tant que Président a été d’organiser un voyage scolaire. Pouvez-vous nous en parler ?
S : En réalité, j’ai organisé le voyage à Hokkaido avant même d’être promu Président ! À l’époque, nous étions assez peu à vraiment nous préoccuper du Comité, et Nishiura avait déjà déserté. J’ai juste décidé de prendre les choses en main !

I : Et l’idée du voyage en lui-même, elle venait d’où ?
S : Eh bien, on avait déjà eu quelques échos des élèves, et on savait que certains avaient évoqué leur envie de partir en voyage. Étant donné que le Comité, autant que les élèves, avait grand besoin d’être réveillé, c’était l’occasion idéale !

I : Pourquoi Hokkaido ?
S : C’est un classique, c’est dépaysant, et surtout, il y a les Onsen ! [rires]

I : Justement, à propos de l’Onsen, c’était un pari risqué. Quelle a été la procédure auprès de l’administration ?
S : [Il regarde ses pieds, gêné] Pour être franc, je me suis débrouillé pour leur cacher le projet jusqu’au dernier moment. Le programme final était à vocation purement éducative, mais je me doutais que la partie Onsen passerait mal, alors…

I : [rires] Ça n’a pas dû leur plaire !
S : Eh bien, bizarrement, c’est mieux passé que je ne l’aurais cru. L’aspect traditionnel, sans doute !

I : J’ai également entendu parler de bain mixte…
S : Ah, oui… Ça aussi, c’était mon idée ! Disons que c’était pour taquiner un peu les élèves. De manière traditionnelle, les Onsen ont souvent un bain mixte, du coup ça n’a choqué ni le personnel, ni les étudiants d’origine japonaise. [Il prend un air penaud] Mais je m’suis fait engueuler par une élève.

I : Vraiment ? Elle était contre l’idée du bain mixte ?
S : En réalité, elle était surtout contre l’idée que ce soit obligatoire, comme je l’avais précisé quand on est arrivé. Rétrospectivement, j’me dis qu’elle avait raison, tout l’monde n’est pas forcément à l’aise avec ça.

I : Mais dans l’ensemble, le séjour s’est bien passé ?
S : Je dirais que oui ! En tout cas, j’n’ai pas eu d’écho sur quelque incident que ce soit, et malgré quelques disputes de camarades de chambre, évidemment, tout s’est déroulé comme prévu.

I : D’après mes sources, on aurait vu un membre du personnel se disputer avec un inconnu, puis discuter avec un autre. Avez-vous eu des échos à ce sujet ? Un potin, peut-être ?
S : [Il ouvre des yeux ronds] Tu en sais plus que moi sur mon propre voyage ! [rires] Nan, j’n’en sais rien, désolé. J’étais trop occupé à voir comment ça se passait pour les élèves pour m’intéresser aux agissements du personnel, tu vois !

I : Je m’en doute, oui. En attendant, on peut dire que globalement, ce voyage a été une réussite. Vous n’avez d’ailleurs pas attendu longtemps avant de remettre le couvert pour un autre événement.
S : En réalité, on a quand même mis plus longtemps que prévu à « remettre le couvert ». On a commencé à plancher sur l’événement avant les vacances d’été, mais des questions d’organisation nous ont pas mal retardés. Ça, et le fait qu’on a eu du mal à se décider.

I : Ça signifie que vous aviez d’autres idées, en plus du test de courage ? Vous pouvez nous en dire plus ?
S : Alors ça, c’est top secret ! [rires] Nan, en réalité, tout l’monde est au courant, vu qu’au final, on s’est décidé en faisant un sondage auprès des élèves. J’avais proposé un festival, au départ, et une compétition sportive. Mais c’est Shiro (Kuchiki, représentant des Sportifs, ndr) qui a mis tout le monde d’accord avec son idée de génie. Au départ, ça devait être juste un test de courage, mais il est revenu sur son idée en proposant une version « survival horror », un vrai coup de maître !

I : Quels retours avez-vous eu sur cet événement ?
S : Pour être franc, je ne me suis pas encore renseigné. Je sais qu’il y a eu des désistements de dernière minute qui ont conduit à un remaniement de certains binômes, mais je n’ai encore eu l’occasion de demander leurs impressions aux participants. Je te préviendrai dès que j’en saurai plus ! Mais je suis sûr qu’ils n’en diront que du bien, évidemment.

I : Eh bien, nous avons hâte de voir ce que le Comité va nous faire après ça. Quelque chose à ajouter ?
S : Que les étudiants n’hésitent pas à nous écrire s’ils ont des suggestions ! Je suis sûr qu’ils sont nombreux à avoir des idées de génie enfouies dans un coin de leur tête. [rires]

Citation :

Bélier
Vous êtes sûrs de ne rien oublier ? Si, si, votre tête, là ! Forcément, vous ne seriez pas aussi étourdi, sinon ! D'ailleurs, si vous êtes en couple, je ne saurais que trop vous conseiller de jeter un coup d’œil à votre agenda, histoire de ne pas louper l'anniversaire de votre moitié.

Taureau
Ouh là ! Karma pourri ! Ne sortez pas. Ne parlez à personne. Arrêtez de respirer, tiens, ça vaut mieux. Ou alors, j'ai mieux ! Puisque le monde entier semble décidé à vous pourrir la vie, rendez-lui la pareille ! C'est le moment idéal pour les coups en douce. Nyéhéhé.

Gémeaux
Vous êtes sur un petit nuage en ce moment, dites-moi ! On est content pour vous, mais restez méfiant ! Les petits nuages, y'a toujours un petit malin jaloux pour les percer en plein vol ! Et la chute risque d'être rude, croyez-moi !

Cancer
Si on en croit les astres, vous allez sous peu faire la rencontre d'un pingouin géant de la galaxie miniature. Mais ils ne sont jamais très fiables, les astres, alors on va plutôt dire que vous allez rencontrer l'âme sœur. Ou, en tout cas, que c'est la bonne période pour !

Lion
Alors pour vous, tout va bien ! D'ailleurs, si vous n'êtes en temps normal pas un populaire, vous avez en ce moment l'impression étrange d'en faire partie ! Et pour ceux qui le sont déjà, eh bien, pas de changement, mais bon, vous n'allez pas vous plaindre non plus !

Vierge
« La cigale ayant chanté tout l'été... » Surveillez votre compte en banque, ou vous allez vous en mordre les doigts ! On sait, c'est bientôt le printemps, il faut acheter une nouvelle veste, et tout, et tout... Essayez de vous la faire offrir, c'est plus sûr !

Balance
Certains s'agitent quand les beaux jours arrivent, vous, c'est farniente ! Eh bien... Continuez comme ça ! Après tout, pourquoi se priver, c'est fait pour, non ? Et d'ailleurs, n'est-ce pas encore meilleur de se reposer quand les autres vont et viennent dans tous les sens ?

Scorpion
Et si vous cessiez un peu de bouder ? Je veux bien que la vie ne soit pas rose tous les jours, mais là, vous ne réussirez qu'à porter sur les nerfs de votre entourage en persistant à râler pour un oui ou pour un non ! Restez zen. Respirez un grand coup.

Sagittaire
Allez, hop ! On se bouge ! C'est le moment de lancer quelques projets ! L'influence de Mercure, ou de Pluton, ou en fait j'en sais rien, mais c'est certain, c'est le bon moment ! Vous pétez la forme, ce serait dommage de ne pas en profiter, non ?

Capricorne
Soyez sans pitié ! Il semblerait que certains trouvent à leur goût de vous marcher sur les pieds ; eh bien ne vous laissez pas faire ! Vous avez suffisamment de répondant pour les remettre à leur place, alors ne vous gênez pas !

Verseau
La vie est un loooong fleuve tranquille. Très long. Trop long. Mais sachez qu'il ne tient qu'à vous de rendre votre existence palpitante à souhait ! Tenez, essayez de faire de nouvelles rencontres, pour voir ! Vous serez surpris du nombre de gens géniaux que vous ne connaissez pas encore.

Poissons
Ahem. Le terme d' « Ascenseur émotionnel », vous connaissez ? Eh bien, dites-vous que vous êtes bien parti pour récolter des montagnes russes émotionnelles. Si, si, c'est possible ! On dit que dans la vie, il y a des hauts et des bas, et vous en êtes en ce moment l'exemple flagrant ! Fight !

Citation :

Depuis combien de temps travaillez-vous à Keimoo ?
Mes débuts dans cette académie, en hiver 2009.

Pourriez-vous nous donner les raisons de votre départ ?
De nouvelles aspirations, principalement. Un homme devrait passer son temps à évoluer, ainsi le conçois-je.

Avez-vous des projets, pour l'avenir ? Si oui, lesquels ? Comptez-vous vivre à Keimoo ou déménager dans un nouvel endroit ?
Grossièrement, je pense lancer un business autour des services à la personne. Un concept qui mérite d’être travaillé et retravaillé avant de pouvoir être entièrement défini. Ce ne sera sans doute pas pour ouvrir un autre cabinet pour assurer mes fonctions dans la ville. Prévoyez davantage une idée plus atypique, qui probablement reposera sur plusieurs épaules. Peut-être sur plusieurs d'entre vous, qui sait. Pour ce qui est dans l’immédiat, je vais me prendre des vacances afin de me consacrer sur le sujet. Je reste néanmoins sur Keimoo même, si cela vous rassure.

Est-ce vos rapports avec le Directeur de l'école, monsieur ASHITA, qui vous fait quitter l'école ?
Le directeur et moi-même entretenons une relation professionnelle sans conflit. La décision de quitter la sphère scolaire est donc entièrement personnelle.

Quel est le meilleur souvenir que vous retiendrez de votre travail ici ?
Les personnalités les plus diverses rencontrées, sans aucun doute.

Et le pire ?
Et bien. Etre reconnu et perçu pour sa fonction, à la place de l’individu dans son intégrité que je suis. Pour ma part, cette perception ne correspondait plus à la définition que je me donnais de ma vie.

Que peut-on vous souhaiter pour l'Avenir ?
La folie des grandeurs extravagantes, naturellement.

Qu'aimeriez-vous dire aux étudiants qui vous lisent ?
Ne cherchez plus un psychologue chevronné, cherchez monsieur Valentine. Et puis ce n’est pas un « au revoir ». Je serai fort à parier que je marquerai aussi bien les murs de cette ville comme je l’ai fait pour l’académie. A bientôt, donc.

Merci trésor, c'est parfait, avec ça, on sera dans les temps !

*câlin*

Haha x)
Cela dit, si tu veux que je déniche une autre image, je peux aussi essayer ; mais j'aime bien celle-là, même si ce n'est pas trop le style de Miya x)

Citation :

Deux personnes ont été cité dans la page des populaires : Miya Chanteclair et Ethan Mattthews. Il ya différents types de populaires : les sociables qui ont beaucoup d'amis, les mauvais garçons qui attirent le regard, les jolies filles et beaux garçons qui attirent les regards et puis : il y a des personnes qui ont une prestance naturelle, un caractère difficile. Dans chaque être humain, il existe cette particulier d'être attiré envers ceux qui nous semblent avoir une confiance en eux à tout épreuve et qui nous reflète un idéal qu'on ne peut pas atteindre.

Mademoiselle Chanteclair et monsieur Matthews appartiennent à cette fascinante catégorie. Depuis quelques temps, un fascinant bruit de couloir nous annonce leur fiançailles. Réalité ou mensonge ? Le questionnement se pose véritablement.
Keimood a donc été directement posé la question aux jeunes gens et à leurs amis.

Dans un premier temps, Ethan a tout simplement refusé de répondre à la question. Ce n'est évident pas un tort de sa part, exposer sa vie aux yeux de tous les élèves de l'académie n'est pas un exercice facile. Toutefois, l'inquiétude sans doute des ragots qui peuvent se diffuser l'ont fait revenir au journal de sa propre initiative. C'est ainsi que dans le bureau du journal, le garçon, assez mal à l'aise, nous a confié une partie de sa vie intime.

Q: Tout d'abord, pourquoi avoir exposé ainsi votre vie privée en vous affichant avec Miya ?
Ethan : *roule des yeux à la remarque* On s'affiche pas ! Mais on va dire qu'avoir une bague ça aide pas à garder le secret !
Q: Depuis combien d'années connais-tu Miya ?
*Fronce les sourcils. Sourire narquois* Je la connais depuis 7 ou 8 ans *silence* C'était à une œuvre de charité en France... Donc... 8 ans sans doute.
Q: Depuis tout ce temps, vous êtes amoureux ou c'est plutôt récent ?
Ethan : *semble mal à l'aise* Hum... La rencontre... C'est nos mères qui nous on présenté, après, on se voyait pas souvent. C'était juste une connaissance. Elle vivait en France, et moi en Amérique. On se croisait seulement en réception. On a commencé à se connaître ici. Et il n'y a pas de mariage de prévu, juste des fiançailles.

Il n'y a pas de mariage de prévu,
Juste des fiançailles.

Q : Cette histoire, ce n'est pas que des fiançailles arrangées ? Grossesse, gros contrat … Vous croyez vraiment que vos groupies vont croire à cet amour ?
Ethan *s'appuie contre le mur en croisant les bras d'un air pensif, avant d'afficher un sourire narquois* J'ai pas de groupies, m'en fous. Et je persiste à dire que ça ne regarde que Miya et moi. *passe sa main dans ses cheveux* Ouais, ça arrange nos parents. C'était le but de la rencontre. Sauf que personne me contraint à quoique ce soit ! Donc, si je suis avec : c'est que je le veux. Et si je le veux, c'est que les sentiments existent.

Q : Tu n'as pas peur que tes groupies s'en prennent à Miya ?
Ethan *se pince l'arrête du nez. Passe une main dans ses cheveux, murmurant dans sa barbe* Aimant à emmerdes, c'est décidément un euphémisme avec elle. Je pense que les gens finiront par le savoir. Même si au final ça reste une rumeur... Alors autant prendre de l'avance sur ça, non ?
Miya et moi on le voulait. *silence* On a des sentiments, c'est simplement qu'on ne se connait pas totalement. On apprend à se connaître. Pour ça, il faut qu'on respecte notre vie privée, sinon ça foutra le merdier et je ne veux pas qu'on fasse de mal à Miya. Si on veut se plaindre, on n'a qu'à venir me voir. Je serais recevoir.

Entre fiançailles arrangées et véritable histoire d'amour entre un américain et une française, cette histoire semble être une romance. De quoi rendre folle de joie la plupart des jeunes filles romantiques de notre académie. Une jolie blonde avec un séduisant et froid jeune homme brun. Nous ne sommes pas loin de la série pour adolescente.

Au détour d'une discussion, nous avons donc posé la question à quelques élèves connaissant les jeunes personnes. Ainsi Bianca Even, grande sportive, capitaine du club de base-ball qu'elle vient de reprendre en main et grande gymnase a pu répondre à la question. La jeune femme élégante et calme, nous a ainsi dit : "Je t'avoue que la première fois où Kim m'en a parlé, j'ai été surprise. Mais bon d'un coté ça me regarde pas. Je m'inquiété plus pour Miya que pour Ethan, en même temps je le connais moins bien. "

Encore de l'inquiétude envers Miya. Il faut dire que les groupies d'Ethan peuvent sans doute être passionnés et que la jeune femme a attiré pas mal de jalousie par sa grande capacité à séduire, sans même le vouloir, les garçons autour d'elle. Combien d'entre eux lui sont tombés naïvement dessus en de belles déclarations, toujours refoulées ?

Shiki Katsuragi, proche du couple, n'a préféré pas répondre à la question. Sans doute par respect pour eux. Son silence pouvant sembler éloquent, il n'en reste pas moins qu'en véritable ami, il soutien sans doute ses compagnons dans cette histoire qui peut sembler bien rapide au vu du jeune âge des concernés.

Le plus étonné de cette histoire, fut Shiro Kuchiki, pourtant proche, selon les dires, de Miya Chanteclair. "Les quoi !?" Nous déclara-t-il médusé, la bouche en forme de coeur, les yeux arrondis. L'effet de surprise passé, le capitaine du club de boxe explosa de rire et nous déclara : "Personnellement, je ne les vois pas trop ensemble. Mais bon, je les connais limite pas du tout, donc je peux pas en juger. Comme tu l'auras compris, je trouve cette nouvelle plutôt drôle. Et je plains les deux, vraiment."

Et je plains les deux.
Vraiment.


Comment ne pas les plaindre ? On rêve tous, sans doute, d'une belle histoire d'amour. A nos jeunes âges, toutefois, se fiancer et avoir des enfants nous semblent assez ahurissants et handicapant pour l'avenir. Comment deux jeunes gens poursuivants des études qui les pousseraient à se séparer dans le futur peuvent-ils envisager de construire un foyer ?

Miya : Fiançailles arrangées. Par nos parents. J'ai appris ça... En Novembre. La nouvelle, en soi, a été assez mal accueillie, par Ethan comme par moi. On ne peut pas dire qu'on soit en symbiose, tous les deux. Une vraie tête de mule, arrogante et manipulatrice. *Sourit* Pourtant, j'ai fini par l'accepter, assez facilement. Ethan est un gentil garçon, sur qui on peut se reposer, lorsqu'il le permet. Et le faire tourner en bourrique est un de mes passe-temps favoris, en vengeance à toutes les rebuffades dont il me fait l'honneur.
Les fiançailles ont eu lieu le 14 février. Belle ironie, n'est-ce pas ? Au final, je l'aime bien. Il est assez supportable, comme mec. Même avec son caractère chiant. Pour ça, on se ressemble bien. *Marque une pause, souriant à demi* Ca te suffit, ou tu as des questions ?

Pas de questions.

Deux gosses riches qui se connaissent, flirtent sans rien s'avouer et sont poussés par leurs parents. Ce serait presque le dessin-animé, le Cygne et la Princesse. Il est à espéré, que ses fiançailles précipitées ne briseront pas cet amour naissant. Les groupies pourront se consoler en les sachant heureux dans cette vie de couple qui semble s'offrir à eux et le journal demande à chacun de respecter leurs intimités.

Toutefois, rien ne vous empêche de les observer dans les lieux publics et de nous donner votre avis sur le sujet. Observateur avisé comme vous l'êtes, vous répondrez sans doute à cette question : Amour et Mensonge peuvent-ils coexister ?

Citation :

Deux personnes ont été citées dans la page des populaires : Miya Chanteclair et Ethan Mattthews. Il y a différents types de populaires : les sociables qui ont beaucoup d'amis, les mauvais garçons qui attirent le regard, les jolies filles et beaux garçons qui suscitent l’admiration et puis : il y a des personnes qui ont une prestance naturelle, un caractère difficile. Dans chaque être humain, il existe cette particularité d'être attiré vers ceux qui nous semblent avoir une confiance en eux à toute épreuve et qui nous reflètent un idéal qu'on ne peut pas atteindre.

Mademoiselle Chanteclair et monsieur Matthews appartiennent à cette fascinante catégorie. Depuis quelques temps, un fascinant bruit de couloir nous annonce leurs fiançailles. Réalité ou mensonge ? Le questionnement se pose véritablement.
Keimood a donc été directement posé la question aux jeunes gens et à leurs amis.

Dans un premier temps, Ethan a tout simplement refusé de répondre à la question. Ce n'est évident pas un tort de sa part, exposer sa vie aux yeux de tous les élèves de l'académie n'est pas un exercice facile. Toutefois, l'inquiétude sans doute des ragots qui peuvent se diffuser l'ont fait revenir au journal de sa propre initiative. C'est ainsi que dans le bureau du journal, le garçon, assez mal à l'aise, nous a confié une partie de sa vie intime.

Q: Tout d'abord, pourquoi avoir exposé ainsi votre vie privée en vous affichant avec Miya ?
Ethan : *Roule des yeux à la remarque* On s'affiche pas ! Mais on va dire qu'avoir une bague ça aide pas à garder le secret !
Q: Depuis combien d'années connais-tu Miya ?
*Fronce les sourcils. Sourire narquois* Je la connais depuis 7 ou 8 ans *silence* C'était à une œuvre de charité en France... Donc... 8 ans sans doute.
Q: Depuis tout ce temps, vous êtes amoureux ou c'est plutôt récent ?
Ethan : *Semble mal à l'aise* Hum... La rencontre... C'est nos mères qui nous ont présentés, après, on se voyait pas souvent. C'était juste une connaissance. Elle vivait en France, et moi en Amérique. On se croisait seulement en réception. On a commencé à se connaître ici. Et il n'y a pas de mariage de prévu, juste des fiançailles.

Il n'y a pas de mariage de prévu,
Juste des fiançailles.

Q : Cette histoire, ce n'est pas que des fiançailles arrangées ? Grossesse, gros contrat … Vous croyez vraiment que vos groupies vont croire à cet amour ?
Ethan *S'appuie contre le mur en croisant les bras d'un air pensif, avant d'afficher un sourire narquois* J'ai pas de groupies, m'en fous. Et je persiste à dire que ça ne regarde que Miya et moi. *Passe sa main dans ses cheveux* Ouais, ça arrange nos parents. C'était le but de la rencontre. Sauf que personne me contraint à quoique ce soit ! Donc, si je suis avec : c'est que je le veux. Et si je le veux, c'est que les sentiments existent.

Q : Tu n'as pas peur que tes groupies s'en prennent à Miya ?
Ethan *Se pince l'arête du nez. Passe une main dans ses cheveux, murmurant dans sa barbe* Aimant à emmerdes, c'est décidément un euphémisme avec elle. Je pense que les gens finiront par le savoir. Même si au final ça reste une rumeur... Alors autant prendre de l'avance sur ça, non ?
Miya et moi on le voulait. *Silence* On a des sentiments, c'est simplement qu'on ne se connait pas totalement. On apprend à se connaître. Pour ça, il faut qu'on respecte notre vie privée, sinon ça foutra le merdier et je ne veux pas qu'on fasse de mal à Miya. Si on veut se plaindre, on n'a qu'à venir me voir. Je saurai recevoir.

Entre fiançailles arrangées et véritable histoire d'amour entre un américain et une française, cette histoire semble être une romance. De quoi rendre folles de joie la plupart des jeunes filles romantiques de notre académie. Une jolie blonde avec un séduisant et froid jeune homme brun. Nous ne sommes pas loin de la série pour adolescentes.

Au détour d'une discussion, nous avons donc posé la question à quelques élèves connaissant les jeunes personnes. Ainsi Bianca Even, grande sportive, capitaine du club de base-ball qu'elle vient de reprendre en main et grande gymnase a pu répondre à la question. La jeune femme élégante et calme, nous a ainsi dit : « Je t'avoue que la première fois où Kim m'en a parlé, j'ai été surprise. Mais bon d'un côté ça me regarde pas. Je m'inquiétais plus pour Miya que pour Ethan, en même temps je le connais moins bien. »

Encore de l'inquiétude envers Miya. Il faut dire que les groupies d'Ethan peuvent sans doute être passionnées et que la jeune femme a attiré pas mal de jalousie par sa grande capacité à séduire, sans même le vouloir, les garçons autour d'elle. Combien d'entre eux lui sont tombés naïvement dessus en de belles déclarations, toujours refoulées ?

Shiki Katsuragi, proche du couple, n'a préféré pas répondre à la question. Sans doute par respect pour eux. Son silence pouvant sembler éloquent, il n'en reste pas moins qu'en véritable ami, il soutien sans doute ses compagnons dans cette histoire qui peut sembler bien rapide au vu du jeune âge des concernés.

Le plus étonné de cette histoire, fut Shiro Kuchiki, pourtant proche, selon les dires, de Miya Chanteclair. « Les quoi !? » Nous déclara-t-il médusé, la bouche en forme de cœur, les yeux arrondis. L'effet de surprise passé, le capitaine du club de boxe explosa de rire et nous déclara : « Personnellement, je ne les vois pas trop ensemble. Mais bon, je les connais limite pas du tout, donc je peux pas en juger. Comme tu l'auras compris, je trouve cette nouvelle plutôt drôle. Et je plains les deux, vraiment. »

Et je plains les deux.
Vraiment.


Comment ne pas les plaindre ? On rêve tous, sans doute, d'une belle histoire d'amour. A nos jeunes âges, toutefois, se fiancer et avoir des enfants nous semble assez ahurissant et handicapant pour l'avenir. Comment deux jeunes gens poursuivant des études qui les pousseraient à se séparer dans le futur peuvent-ils envisager de construire un foyer ?

Miya : Fiançailles arrangées. Par nos parents. J'ai appris ça... En Novembre. La nouvelle, en soi, a été assez mal accueillie, par Ethan comme par moi. On ne peut pas dire qu'on soit en symbiose, tous les deux. Une vraie tête de mule, arrogante et manipulatrice. *Sourit* Pourtant, j'ai fini par l'accepter, assez facilement. Ethan est un gentil garçon, sur qui on peut se reposer, lorsqu'il le permet. Et le faire tourner en bourrique est un de mes passe-temps favoris, en vengeance à toutes les rebuffades dont il me fait l'honneur.
Les fiançailles ont eu lieu le 14 février. Belle ironie, n'est-ce pas ? Au final, je l'aime bien. Il est assez supportable, comme mec. Même avec son caractère chiant. Pour ça, on se ressemble bien. *Marque une pause, souriant à demi* Ça te suffit, ou tu as des questions ?

Pas de questions.

Deux gosses riches qui se connaissent, flirtent sans rien s'avouer et sont poussés par leurs parents. Ce serait presque le dessin animé, le Cygne et la Princesse. Il est à espérer que ses fiançailles précipitées ne briseront pas cet amour naissant. Les groupies pourront se consoler en les sachant heureux dans cette vie de couple qui semble s'offrir à eux et le journal demande à chacun de respecter leur intimité.

Toutefois, rien ne vous empêche de les observer dans les lieux publics et de nous donner votre avis sur le sujet. Observateur avisé comme vous l'êtes, vous répondrez sans doute à cette question : Amour et Mensonge peuvent-ils coexister ?

Merci les loupiots, c'est parfait ! =D
Pour l'article du directeur, pas de soucis, je n'aurais pas su où le mettre de toute façon x) J'ai déjà presque une vingtaine de pages !

Par contre, je suis complètement morte, là, et il me reste deux articles à mettre en page. Sauf qu'à priori, demain soir, je n'rentre pas chez moi tout de suite. Techniquement, je peux finir ça en rentrant, mais ça signifie que les dernières vérifications se feront jeudi soir, juste avant de le poster... (j'ai cours de 8h à 18h le jeudi, donc en journée, impossible de m'en occuper)
Donc je m'disais, ça ne serait pas mieux de le poster vendredi ? J'n'ai pas cours du tout le vendredi, donc on sera moins speed pour les vérifs et tout ce qui s'en suit. =)

Citation :

Le beau, le grand, le ténébreux Jin Mashimoto... Tels sont les surnoms habituels donnés à ce jeune sportif faisant chavirer les cœurs de nombreuses demoiselles, tant par sa prestance que sa froideur légendaire. Aujourd'hui, en exclusivité, le taekwondoïste brise la glace pour se donner à ses lecteurs, tout chaud et tout fondant. Appréciez, ce ne sera pas forcément renouvelé... ♥


1° Depuis combien de temps pratiques-tu le taekwondo ?
Oulah ehm… J’ai commencé quand j’avais environ… 8 ou 9 ans, je ne suis plus sûr. Donc ça doit faire… (Jin fronce les sourcils pour calculer, faisant apparaitre une moue adorable sur son visage) Un peu moins de 10 ans.

2° Comment as-tu découvert le taekwondo ?
(Jin grimace légèrement, semblant nerveux et gêné. Serait-il embarrassé en nous confiant une parcelle de son passé ?) C’est une… longue histoire. Mais pour faire court, quand j’avais 7/8 ans , j’avais un excès d’énergie que je dépensais de manière assez… Stupide. Ma maîtresse de l’époque, professeur d’EPS, a conseillé à mes parents de me faire pratiquer un sport, pour que je dépense pour trop plein d’énergie dans une discipline intelligente. Elle m’a fait faire plusieurs essais afin de voir ce qui me correspondait le mieux. Honnêtement, ma préférence allait à la boxe. Mais Catlyn disait…. Catlyn était mon professeur… Elle disait qu’il me fallait quelque chose qui faisait plus appel à la maîtrise de soi qu’au défoulement pur et dur - je ne dis pas que la boxe c’est du défoulement pur et dur… (Petit rire. Qu'il est chou !) Mais pour un enfant de 8 ans ça s’y apparente beaucoup.

3° Qu'est-ce qui t'as attiré dans le taekwondo ?
Au début, comme je le disais, je trouvais la boxe plus amusante et plus appropriée. Le taekwondo ne m’intéressait pas plus qu’autre chose, c’est Catlyn qui pensait que ça me correspondait bien et je me suis dit que ça valait le coup d’essayer. Cela dit c’est un sport très addictif. En quelques mois je ne pouvais déjà plus m’en passer. Ce que je trouve intéressant, c’est que c’est un sport qui fait travailler énormément de membres et de muscles, et qui appelle à l’harmonie et l’équilibre du corps plutôt qu’au surdéveloppement d’une partie spécifique. J’aime assez l’association de la force, de l’équilibre et de la souplesse. Et au-delà de la simple performance physique, le taekwondo fait appel à la méditation, la découverte de son propre corps, et est associé à une philosophie. C’est un sport complet. (Waow, quel philosophe... Ne se sent-on pas craquer ? ♥)

4° Existe-t-il différents grades en taekwondo ?
Oui, bien sûr, comme la plupart des sports de combat. Les grades peuvent varier énormément d’une fédération à l’autre cependant. Traditionnellement on compte 10 grades junior que l’on appelle des « geup » et qui sont représentés par des ceintures de couleur comme au judo ou au karaté, celle des débutantes étant le 10eme geup, représentée par une ceinture blanche, et la plus haute, le 1er geup, avec une ceinture rayée rouge et noire. Au-delà, les seniors ont 9 autres grades que l’on appelle des dan. Tous les dan ont des ceintures noires avec la plupart du temps des bandes blanches indiquant leur niveau de dan, 1 étant le moins fort et 9 le plus fort… Euh tu me dis si je deviens trop précis… (Petit sourire embarrassé de notre Jin à faire craquer toutes ses groupies. Qu'il peut être attachant !)

5° A ton avis, que peut apporter la pratique de ce sport au corps et à l'esprit ?
Eh bien comme pas mal de sports de combat, cela permet de renforcer le corps tout en finesse. Je l’ai déjà évoqué avant, mais le taekwondo développe à la fois la force, l’équilibre et la souplesse. Les exercices de méditation permettent également d’avoir le corps et l’esprit en « accord », et c’est là tout le but du taekwondo : d’être à l’écoute de son corps, mais aussi de son esprit. D’ailleurs durant les exercices l’esprit travaille autant que le corps, c’est un sport où l’on calcule ses gestes et leurs impacts. Taper dans le tas en espérant toucher l’autre ne marche que face à un parfait novice qui n’y connait rien. Et même un novice peut bloquer des coups s’ils sont basiques et répétitifs. Je veux dire… Si quelqu’un te frappe 3 fois de suite sur le flanc ; la 4eme fois tu bloqueras son pied, il perdra l’équilibre, et sera vulnérable, n’est-ce pas ? (Hochement de tête admiratif. Quel professeur ! ♥)

6° Combien d'heures en moyenne faudrait-il pratiquer par semaine pour arriver à un niveau décent ?
Euh… Je pense que ça dépend de ce que tu appelles un niveau décent. Si tu veux simplement faire ça comme un simple passe-temps, je pense que deux entrainements de 1h30 par semaine suffisent. Je veux dire, il est possible de pratiquer cela moins, mais les progrès seront bien sûr plus lents et il y a le risque de perdre assez rapidement ce que l’on apprend et développe. Après, pour passer à un niveau de compétition, je pense qu’il est bon de faire un entraînement complet, avec des combats, 3 à 4 fois par semaine ; plus quelques échauffements et répétitions de gestes clefs deux autres fois par semaine. Dans tous les cas, et même si l’on veut faire les choses bien, il est bon de se garder au moins un jour de total repos. Cela n’empêche pas de faire du sport comme un jogging ou de la natation, mais laisser de côté les mouvements de taekwondo au moins un jour est préférable.

7° Quelles qualités faut-il pour pratiquer convenablement ?
Physiquement parlant, aucune. Je veux dire, les muscles ça se travaille, l’équilibre et la souplesse aussi. Je pense qu’avec de la volonté et du travail, n’importe qui peut le pratiquer. Psychologiquement, je pense que la patience est un plus. Je n’ai jamais été très patient et ça m’a souvent joué des tours. Savoir respecter les autres est également très important, et pas forcément donné à tout le monde. Il faut savoir différencier un combat de taekwondo et une vulgaire bagarre : le but n’est pas de faire mal gratuitement, le but est d’avoir l’ascendant sur l’autre, sportivement parlant. Et je pense qu’il faut être tenace. Les progrès viennent lentement, et il ne faut pas abandonner à la première difficulté, car c’est un sport difficile. Mais je suppose que c’est comme ça pour pas mal de sports en fait…

8° Le taekwondo possède-t-il des valeurs à inculquer aux jeunes ?
Il y a différentes « écoles » de pensée de taekwondo, en fonction des pays et des fédérations je pense. Globalement tout s’accorde pour prôner le respect, la justice et la liberté. Les notions d’ordre et de sérénité – de corps et d’esprit – reviennent aussi énormément. Ce ne sont pas seulement des mots balancés comme ça pour faire joli sur les brochures. Les débutants mettent souvent du temps à comprendre la philosophie du taekwondo car c’est quelque chose qui s’acquiert au fur et à mesure de la pratique. C’est entre autre le rôle des instructeurs, dans la manière d’apprendre et de conseiller, que de véhiculer et de donner vie à ces valeurs.
Le taekwondo est souvent associé au taijitsu et à toute la symbolique derrière sur l’équilibre des forces. (Quel visage sérieux, je suis sous le charme ! ♥)

9° Existe-t-il des compétitions de taekwondo ? Si oui, à quels niveaux ?
Il existe 4 types de compétition de taekwondo : les combats libres, les tuls, aussi appelé formes, la casse et les techniques spéciales. Le combat libre, ou sparring, est un combat dit maîtrisé, car les gestes doivent être maitrisés, le but n’étant pas de mettre l’adversaire K.O. Les formes ne sont pas des combats : les compétiteurs enchainent les mouvements côte à côte et un jury décide de la personne qui a le mieux exécuté son enchaînement. La casse, comme les formes, n’est pas un combat, puisque les compétiteurs performent leurs « casses », imposées par le jury et les mêmes pour tous, sur des planches de bois. Le gagnant est celui qui a cassé le plus de planche. Les techniques spéciales sont assez semblables à la casse, mais avec des cibles à atteindre plutôt que des planches à casser. Ces compétitions ont lieu au niveau régional ; national et international. Mais seul le sparring est performé au niveau olympique.

10° Est-il nécessaire de pratiquer des étirements après une séance d'entrainement ?
Évidemment, comme dans tout sport, il FAUT (Veuillez noter la pointe dominante dans la voix rendant notre Jin encore plus viril et craquant…) s’étirer après une séance de taekwondo. Cette partie est souvent négligée, car à la fin d’un entraînement, les élèves ont souvent envie de se ruer sous une douche chaude. Mais c’est une grave erreur. Particulièrement dans un sport comme le taekwondo, qui fait appel à un nombre incroyable de muscles, il est facile de se faire des courbatures si on ne prend pas soin d’étirer tous ses muscles avant de prendre une douche et de passer à autre chose. Les instructeurs enseignent normalement très tôt aux taekwondoïstes à pratiquer eux-mêmes leurs étirements, juste avant de se doucher, pour éviter qu’ils n’oublient de le faire si une séance se finit un peu abruptement ou quelque chose du genre. Louper les étirements est la pire erreur du débutant sportif, car le mal ne se fait jamais ressentir tout de suite, alors on a souvent envie de précipiter les choses afin de partir le plus tôt possible.

Après un petit sourire timide et un visage embarrassé, Jin se lève pour saluer et s'en aller, laissant ses lecteurs tout émoustillés... Notre cher Jin n'est véritablement qu'un nounours renfrogné...! ♥

Haha, me voilà rassurée ! ^.^ Parfait alors, j'pourrai finir ça tranquillement vendredi, histoire que ce soit tout beau tout propre =)

Miya => Merci pour les corrections ! ♥

Je sais, je sais ^^' C'parce que j'ai oublié de poster une absence, désolée.
Pour résumé, j'me suis retrouvée avec énormément de boulot condensé sur les deux mêmes semaines, et c'était en plus pile au moment de notre anniversaire. Résultat, je n'ai pas eu une seconde à moi, et Jin (qui était en plein rush sur son principal projet de cours) a eu le même soucis.
Mais elle est enfin arrivée au bout, et moi aussi, du coup ce sera publié dans le courant de la semaine à venir =)

Encore désolée de n'avoir prévenu personne, j'ai pas été réglo ^^'

Désoléééééée !

*se cache*

Toujours pas de journal ? :/

C'est noté, je modifierai ça ! =)