Bouh! Trick or loneliness [Cours hors Programme]

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Assis de travers sur sa chaise, il regardait les murs tout blancs. La nuit s’annonçait, la fête d’Halloween était presque finie et le filet gris de cigarette s’élevait dans la classe. La fenêtre ouverte, il avait bien fait attention à ce que l’odeur ne s’installe pas trop. Il avait passé la journée à expliquer à des curieux que Halloween n’avait rien à avoir avec le latin ou le grec, mais que c’était intéressant à savoir aussi.
- « Mais vous êtres professeur de langues mortes, non ? »
Et alors ? Avait-il eu envie de hurler à plusieurs reprises. Ce n’est pas parce qu’on aime les mathématiques qu’on ne sait pas lire, ou qu’on porte des lunettes qu’on ne peut pas rester des jours entiers devant l’ordinateur. A priori rien à voir ? Tout à fait véridique !
Il soupira un peu puis écrasa sa cigarette sur un paquet de copies trainant par là, qui n’était évidemment pas la sienne. Puis, d’une mine sérieuse il commença à tirer les cartes pour deviner s’il y aura d’autres élèves ou s’il pouvait mettre les voiles et fricoter avec Morphée. Ah ! Morphée, pour des raisons étranges, tout le monde croit que c’est une femme. Associé au rêve, la rêverie se déclinant au féminin. Mais comme les hommes ont plus tendance à raconter leurs fantasmes, cela peut être une explication de ce malheureux malentendu. Au cours du temps, façonné à la manière de homme, les mythes et les traditions se transforment pour suivre l’évolution des sociétés. Mais pourquoi Halloween ne dure qu’un jour alors qu’à la base c’était une fête d’une période d’au moins trois jours. L’envie d’Atori de rallonger comme il se doit cette célébration était définitivement ratée. Il avait même, prit de son enthousiasme étrange, écrit « jusqu’au premier décembre » dans le mail de publicité. Quelque impertinents se sont moquées, mais le professeur regretta au fond, que cela ne soit pas vrai. Une festivité qui dure un mois, non-stop, n’était-elle pas le rêve de tous les hommes ? Peut-être lorsque Morphée complotera avec Been, le dieu du soleil celte, cela sera réalisable.
Si non, rien n’empêchait de jouer aux cartes et de délirer dans son coin pendant un mois.

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Note: Les élèves peuvent intervenir à tout moment.

Invité

Akemi marchait, seule, dans le couloir principal des salles réservées aux divers cours qui se faisait en journée, à l'Académie.
Réajustant ses lunettes, elle venait de sortir de son bureau. Elle avait passé toute son après-midi à effectuer diverses opérations, à s'occuper de paperasses administratives et autres. Être directrice n'était certainement pas de tout repos. C'était le côté qu'elle aimait le moins dans son post mais gérer, c'était son truc. Se rendre, se sentir utile était une chose principale voir vital pour Akemi.

Ses talons résonnaient dans le couloir, un couloir vide. Bizarrement il n'y avait aucun élèves à l'horizon, mise à part un brouhaha lointain, venant certainement de la cour.
Respirant un bon coup, elle regarda sa montre. En effet, c'était l'heure des cours et les élèves devaient certainement se trouver assis sur leur chaise, face à un professeur leur débitant avec bonheur la matière du jour.
Cela lui rappelait ses années à elle. Avant d'en être là, de travailler, elle aussi avait été élève. Elle n'avait pas toujours apprécié cela, c'est vrai. Ce qu'elle préférait le plus était de détourner les professeurs du "droit chemin", marié ou non.

Soudainement, une des feuilles du paquet qu'elle tenait contre elle s'envola. Un courant d'air ? Une fenêtre devait surement être ouverte. Akemi fronça les sourcils, il faisait froid pour l'instant et les chauffages allaient à fond en cette période.

* Je rappellerais tantôt au concierge de ne pas oublier ses tournées dans l'école pour éviter ce genre de détail... Il croit que l'argent me tombe du ciel ou quoi ! *

Akemi pressa le pas, le bruit de ses talons s'entrechoquèrent sur le sol. D'un coup de main, elle rattrapa sa feuille qui s'était posée non loin d'elle. Une mèche de cheveux un peu rebelle lui retomba alors sur le visage. Elle la remit en arrière et soupira un bon coup en se relevant.

* Tiens ... *

Une odeur assez familière lui monta aux narines. Non! Elle ne rêvait pas! Mais... Mais qui osez ainsi fumer dans l'enceinte de l'école ? Mise à part elle qui se l'autorisait dans son bureau, elle ne supportait pas la désobligeance de ses élèves qui pouvaient se montrer très rebelle.
Suivant l'odeur du bout du nez, elle aperçu la porte d'une classe entrouverte. L'odeur de fumée venait bien de là.
Sur le coup, elle ne trouva pas cela très astucieux car ce n'était en rien discret. Ouvrir une fenêtre ne suffisait pas, surtout lorsque l'on sait que le vent ramène plus souvent la fumée à l'intérieure. Elle en avait déjà fait l'expérience lorsqu'elle même fumait en cachette, ses parents ignorant tout de ses petites habitudes.

C'est avec discrétion qu'elle poussa la porte, celle-ci grinça légèrement et fit donc parc à la personne dans la classe, de son irruption.
Lorsqu'elle reconnue Atori, professeur de langues anciennes, elle souria et s'approcha de lui, s'asseyant à moitié sur le bureau.

" Pris sur le fait Jun ! " déclara-t-elle en pouffant de rire. Elle remarqua entre temps les chaises vides.
" Tes élèves déserteraient-ils ton cours ? " lui demanda-t-elle ensuite, gardant son petit sourire cynique.

Invité

Bip.
Bip Bip.

Citation :: [rappel : conférence de Mr Atori à la fin de la soirée Halloween]

Kayann referma le clapet de son portable plat en enfilant un t-shirt rayé noir et blanc. Seigneur de tous les temps ! Heureusement qu’il se l’était noté en rappel, parce qu’avec toutes ces festivités, il avait failli oublier son engagement. Son petit penchant de matérialiste lui empêcha toutefois de sombrer dans le mensonge ; en bon étudiant plein de conscience, il n’avait pas manqué de coller des petits post-it partout la chambre, et surtout cet ultime petit rappel sur son portable dernier-cri. Petit, plat, et surtout avec la coque indispensable, customisée avec des fleurs verte-pomme fluorescente, s’il vous plait. Comment appelle-t-il ce genre de gadget déjà ? De l’ultra cute et kawai !

Oh mais non, il n’y a pas un brin de superficialité dans son caractère… vous n’oseriez pas. Regardez-le qui arrive sagement, avec ses yeux rieurs et pétillant. Cette conférence, il a envie d’y participer, tout au moins de l’écouter en bon inculte qu’il s’estime. Il y a tellement de choses à apprendre sur cette terre !

Juste avant de repousser la porte, un léger effluve de fumée fit froncer le nez de l’asiatique. Il avait un odorat sensible, malheureusement… mais qu’est ce qui, en Kayann Park, ne l’était pas ? Petite nature, petite santé… certes, mais ce tout, compensé par un grand sourire qui fait que ce coréen de populaire est si facile à approcher. Où sont diantre ses défauts ! Mystère et chewing-gum. On ne se dévoile pas dès un premier post.

L'ex-vampire avait prit le temps de se démaquiller et reprendre une tenue classique pour se présenter à cette première. Il franchit la porte déjà entrouverte et pilla net, en voyant une femme, et un homme aux cheveux grisonnant. Tout va bien, elle n’est qu’assise à moitié sur le bureau, il ne la voit que de dos, mais ciel alors… c’est qu’elle est un peu près du monsieur assis de travers sur sa chaise !

" Tes élèves déserteraient-ils ton cours ? "

Donc, Elle n’est pas une élève. Kayann écarquilla des yeux, en portant une main à sa gorge alors qu’il cherchait à rajuster son foulard. Euh...

*Quel était le sujet de la soirée déjà ? Ai-je sauté une ligne en lisant le mail ?*

Le populaire, éberlué, cligna des yeux. La salle était vide à part ce... ce couple et son arrivée n'était peut être pas le meilleur moment pour réclamer cette conférence de fin d'octobre. Au juste... s'était-il ajusté au changement d'heure, ou avait-il simplement biglé le numéro de la salle?

*Crotte alors... je n'avais jamais pensé qu'un discours sur Halloween pouvait prendre cette forme... est-ce que je suis devenu totalement inculte au point de ne jamais avoir entendu ce genre de conférence?*

C'est avec grande confusion et en toute politesse que Yann s'inclina pour saluer les deux personnes. Courbette du bonsoir, courbette d'excuse. En fixant le sol, le rose aux joues en se figurant des choses qui n'auraient pas lieu d'être... mais non! Kayann est saint d'esprit, mais dans cette situation comment ne pas interpréter le moment d'une façon douteuse!

-Euh... >< (courbette)
-Si vous avez parlé d'un cours... j'en suis un élève... (regard embarrassé cloué au sol)

Qu'il est beau le carrelage du par terre! Oh oui il est très beau ce blanc-cassé, borduré des lignes de ciment entre chaque carré! Et maintenant... est ce que Kayann peut se transformer en carrelage lui aussi?

Invité

Lorsque la voix égayée troubla le silence ennuyeux de la pièce, Atori mit du temps à tourner la tête et réagir, encore épris par ses débats intérieurs. Mais lorsqu’il croisa le regard de son cauchemar mouvant, c’était non seulement le maxilaire qui tomba, mais aussi les cendres de sa cigarette qui vola instantannément par la fenêtre. Elle paru amusée. Se moquant certainement de cette réaction puérile et paniqué de la part d’un adulte de 34 ans.
-"Tes élèves déserteraient-ils ton cours ? "
Ah ! Elle venait enfoncer le clou. Certainement. Le professeur s’était à peine remit du fait que même pas la moitié des inscrits avaient montré le bout de leur nez à son cours passionnant et indispensable. Il fallait accuser l’alcool. Il étaient tous certainement entrain d'agoniser quelque part, entre deux gobelets d’alcool coloré en costume de fête.
L’homme retrouva assez vite son sang froid, s’étirant un peu comme s’il venait de se réveiller et n’était absolument pas entrain de fumer dans l’enceinte de l’académie.
- « C’est ce qu’on appelle la thérapie par l’absence. De toute manière, je savais bien qu’en une soirée de fête peu de personnes seront intéressés par cette sois-disant conférence »
Gros mensonge car Atori avait fantasmé pendant des jours sur son discours magnifique qui aurait éblouit plus d’un! On lui aurait jeté des fleurs, demandé des autographes etc… Bref, il aurait été reconnu comme le meilleur des professeur. C’est beau les rêves et la déceptions n’était que plus grande. Il se serait bien consolé entre les seins de la directrice…*nah mais oh, Atori, ressaisit toi ou tu vas voler pas la fenêtre* mais il y avait cette conscience et ce sens du professionnalisme qui maintenait ses mains à une distance raisonnable.
Elle vint cependant garnir la table de ses fesses et lui accorder un petit sourire sadique qui l’aurait fait fonde sur place s’il ne l’avait pas déjà vu sur le visage d’autres femmes (…et d’autres hommes). Non, en faite, cela marchait toujours.
- « Mmmh, je cherchais justement quelqu’un qui jouerait la Bansidh… vous avez une odeur acidulée… »Commença-t-il à murmurer et délirer en imaginant déjà Akemi déguisée en divinité celte (à savoir qu’elles sont principalement représentées nues…)
- "Si vous avez parlé d'un cours... j'en suis un élève..."
Atori sursauta, claqua violemment sa paume sur la table à faire tomber la directrice et fixa avec un regard fou et sauvage le jeune homme qui venait d’entrer.
- « Bienvenu ! » Hurla-t-il presque.
Bien que le ton n’évoquait pas son bonheur intérieur, le professeur était vraiment heureux d’avoir d’autres élèves et surtout, de cette venue angélique descendue tout droit du ciel interrompant les actions pécheresse qui auraient pu se passer. Merci petit Bouddha, petit Jésus, ange protecteur ! C’était décidé, cet enfant là, il allait l’obliger à venir à ses cours de latin ou grec car il semblait porter la bonne étoile !
- « Entre ! Je te présente la Bansidh de la soirée, Mlle Yoshida ! Elle va nous assister. Je pense que d’autres élèves vont arriver. »
En espérant... XD

Invité

Atori, perdu dans ses songeries, parut perplexe à sa remarque. Il essaya tant bien que mal de se défendre en parlant d'une pseudo thérapie de l'absence qui ne la fit sourire que de plus belle.
Ses yeux se baladaient partout mais surtout sur elle, ce qu'elle remarqua bien vite. Qu'était-il en train de s'imaginer ? Est-ce que son irruption dans cette classe vide le faisait, tout simplement, fantasmer ?
Cette pensée, elle en rigola intérieurement. Akemi connaissait plus d'un homme qui avait assouvi ce fantasme en sa compagnie. Elle n'en était d'ailleurs plus au stade de les compter.

Halloween, fête de cette presque fin d'année, avait battue de son plein, encore...
Elle en avait été, d'ailleurs, de la partie mais avait vite fini sa soirée ailleurs avec des ami(e)s de longue date, autre chose que la compagnie d'élèves et jeunes adolescents en pleine crise.

Amusée par la dernière remarque du professeur, Akemi se pencha sur ce dernier

" Une odeur acidulée ? Moi ? Je n'ai rien d'une Bansidh! Divaguerais-tu? Je n'ai pas les yeux translucides si tu veux savoir..." lui répondit-elle d'un ton enjouée.

Soudainement, une voix masculine s'éleva derrière elle, faisant sursauter Atori qui claqua violemment sa main sur le bureau. Ce geste la fit d'emblée sursauter à son tour. Quel drôle de tableau!
La jeune directrice se retourna pour apercevoir un jeune visage. C'était un élève venu participer à la conférence de Jun qu'elle avait surpris à en attendre plus qu'un. Perdu ou curieux, celui-ci sembla tout d'un coup gêné par la situation. Mais que s'imaginait-il lui aussi ? Visiblement, les garçons ne pensaient qu'à cela...

Eclatant de rire, Akemi se releva du bureau où elle s'était assise confortablement, faisant ainsi face au jeune garçon lorsque Atori la présenta comme la Bansidh. Fronçant un sourcil, elle lui lança toujours amusée par la situation:

" T'assister ? Et qui t'as dis que j'étais libre... "

Elle regarda l'étudiant qui avait à présent les joues roses et poursuivit :

" Je ne pense pas que tes étudiants désirent voir leur gentille directrice dans son plus simple apparat... Et puis, je n'ai pas l'allure d'une messagère de Dieu... "

Elle étouffa un petit rire discret et s'avança vers la porte.

Invité

« BIENVENUE ! »

Quel accueil chaleureux, pour le moins qu’on puisse en dire ! C’est à peine si Kayann eut l’impression de se recevoir le tonnerre de Brest en pleine figure ou alors, puisque tout le monde a décidé d’intercaler des noms de divinités, un équivalent de la foudre colérique d’un certain dieu, tiens Zeus par exemple, pour ne citer personne. Précisons de ce fait que notre coréen n’a quasiment aucune référence en la matière occidentale, (oh le gros défaut !) et qu’il s’agit là d’un simple caprice de la part de l’auteur qui tape ces quelques lignes derrière. Petit auteur modeste d’ailleurs, qui ne se manifestera plus, si cela peut vous rassurer. Revenons donc à nos jolis poireaux.

C’est qu’il devait être drôlement en colère ce trentenaire en charmante compagnie, de se voir interrompu dans sa lancée ! Peut être que ce ‘bienvenue’ enflammé avait remplacé un « retourne d’où tu viens ! » sous le feu de l’acti…

« Entre ! Je te présente la Bansidh de la soirée, Mlle Yoshida ! Elle va nous assister. Je pense que d’autres élèves vont arriver. »

La frayeur qui avait fait déglutir l’asiatique se mua en un air complètement effaré et il releva enfin la tête pour tenter de saisir les sens qu’y mettaient son interlocuteur. Visiblement, ce n’était pas de la rigolade…

*Heeeiin ? La quoi de la soirée ?? Ah, Melle Yoshida je dois comprendre ?*

Un gros point d’interrogation, s’afficha dans la tête de Kayann. Qui aurait cru que dès sa première conférence, il entendrait parler de Bansidh, un joli terme évoquant en partie, les douces odeurs d’un bonbon acidulé ! En bon japonais, il comprit rapidement de cette Mademoiselle Yoshida n’était autre que la directrice. La directrice de Keimoo ! Misère, et damnation : il qui ne connaissait même pas la culture de sa propre école.

Voilà qui était regrettable pour lui, parce qu’elle était en tout point charmante. Kayann la salua rapidement. Sa présence ne le dérangeait pas, et qu’elle reste ou non, le discours serait le-même, à priori. Cependant encore quelque peu confus, l’humble étudiant qu’il était n’allait pas oser lui dire qu’elle pouvait rester si l’envie lui en disait. Allons, un peu de tenue quand même, on n’est pas chez mémé avec la tasse de thé. Depuis quand les élèves autorisent leur supérieur à aller ou venir quelque part !

-...euh hm. Merci. (avec un sacré décalage quand même. Il se montrerait un peu plus bavard tout à l’heure…)

Il faut avouer que Yann était tout curieux des allures que prendrait cette conférence ! Toutefois, le rendez-vous ne semblait pas compromis, et c’est avec un sourire qu’il gratifia le professeur de langues mortes.
Voilà donc Mr Atori si tout va bien; que le sujet commence!

Invité

John avançait tranquillement dans les couloirs en souriant. Après avoir passer une agréable soirée en compagnie de kara, il avait troquer son costume de vampire contre un costard cravate et un grand manteau noir de très bonne qualité. Ne prenant que le temps d'entamer une bouteille de whisky se trouvant maintenant dans une poche intérieure et 3 join, il c'était lancer seul dans les couloirs à la recherche de la salle de langue. La soirée avait était magnifique pour lui, Kara avait était resplendissante et pleine de joie, John était déçu de devoir la quitter pour un cour.

Et quel cour: Halloween. Pourquoi avait il choisit ce cour?? Pour parfaire ses connaissance et connaitre le Halloween asiatique. Après avoir vue cette soirée, John avait comprit que l'Halloween asiatique et occidental était pareil. peux importe, maintenant qu'il était en marche il n'allait pas faire demi-tour. Heureusement, sa bouteille écossaise de 18 ans d'age et son bout de beuh hollandaise allait lui tenir compagnie...Restait à trouver la salle.

Finalement celle-ci apparut toute seul. Une porte ouverte laisser échapper une odeur de cigarette très agréable. John souriat de plus belle, on pouvait fumer?? Et bien parfait!! Sortant un join qu'il coinça entre ses lèvres, il passa la porte tout en sortant son Zippo avant de tomber nez à nez avec...La directrice. Ce fut la surprise qui se peignit sur le visage du jeune homme avant de laisser place à un grand sourire. Il connaissait la directrice, il l'avait vue lors de sa demande d'inscription, son père avait discuter longuement avec elle avant de passer un accord: John restait à l'académie et la directrice évitait que l'on parle trop de lui, en échange une enveloppe arrivait tous les mois avec une "participation au foyer soccio-éducatif" de l'académie venant tous droit d'une banque suisse appartenant à James Seth Lynch (pas le compte mais LA banque). Que fessait elle de cette argent?? Oh mais ce qu'elle voulait, tant que personne ne venait l'arrêter ici elle pouvait très bien l'avaler sans le mâcher.

Fessant disparaitre son spliff, John dévisagea les 2 autres personne avant de reporter son attention sur la directrice.

-J'ignorais que vous alliez participer à ce cour Madame la Directrice...Finalement ça va être intéressent, très heureux de vous voir avec nous.

John s'avança vers le prof toujours en souriant avant de poser son sac sur une table près du bureau.

-Bonsoir. John Seth Lynch, vous avait du recevoir mon Email.

Il fit un sourire à l'autre élève présent avant de regarder la salle. Le néant, il n'y avait personne. Très étonnant d'ailleurs.

-Moi qui pensait être en retard...

Il s'assit sur la table en attendant le début du cour. Un sans gènes incroyable, mais c'était une habitude. Pour lui, directrice ou pas, elle restait une femme, et comme toutes les femmes et tous les hommes, elle était facilement corruptible par l'argent...Son père devait sans doute donner le plus gros investissement jamais donner pour une académie...En clair: voici un élève que l'on ne veux pas perdre. John le savait, et il en profitait. Sans trop exagérer non plus, quelques join par la, quelques bouteille par ci...Mais à son age, qui n'a pas profiter??

Invité

Et voilà comme le petit monde se multipliait à la manière des champignons après la pluie et le professeur se sentait tel un magnifique arbre ancestral qui protégerait ses enfants haploïdes du vent et des averses. Comme c’est touchant et débile !

Tout se passait bien trop vite pour que la tête enfumée d’Atori saisisse toutes les informations. Akemi partait ? (Akemi parfait … il suffit de remplacer une lettre et le monde est magnifique). Il aurait poussé un cri de désespoir et se serait agrippé à la jupe de cette dernière pour qu’elle daigne orner la pièce de sa présence ostentatoire, mais un autre élève fit irruption. Tant mieux, la dernière foi que Jun était resté en tête à tête avec un étudiant, ça s’était fini en bain de sang à la César –44, l’élève dans le rôle de Brutus, essayant de se débarrasser de lui, qui était parti dans un délire sur l’utilité des épices dans l’antiquité. Saviez vous que si les romains mettaient autant de poivre dans la viande était pour masquer son odeur de décomposition car non, ils n’avaient pas de frigidaire. Cette chose est tellement évidente, qu’on y pense à peine. D’ailleurs, pourquoi y pensait-il ?

Le nouvel arrivé était tout le contraire du premier. Plus sur dans ses mouvement, il entra sans attendre un mot de bienvenue, bien qu’Atori aurait bien gueulé un second « bienvenu » avec tout autant d’implication.

-Bonsoir. John Seth Lynch, vous avez dû recevoir mon Email.

Ah ! C’était donc lui qui l’avait agressé par mail. Atori avait retenu ce nom occidental qu’il associa par la suite au nom de celui qui versait des sommes assez importantes pour l’Académie. Encore un gamin pourri-gâté… ah ! il en ferait des brochettes si en prison ils autorisaient l’écoute de hard rock satanique.

John Seth… il n’y avait que cette espèce d’enfant là, qui se présente avec ses deux prénoms. Oh regardez, j’ai deux jolies dénominations ! Je ne suis point japonais, voyez voyez mon originalité ? Ah! Mais le professeur allait presque oublier qu'il avait été également de cette race là. Cependant, il ne pouvait s'empêcher de s'imaginer entrain de les chasser avec une Vintovka.

- « Seth ! » Déclara-t-il d’une voix illuminée, comme si le Saint Esprit venait de le mettre enceinte. « Seth ! Dieu de la mort ! C’est une divinité assez antipathique dans la mythologie egyptienne, apparaissant avec une tête de… sanglier ! Bien qu’on dit souvent que c’est un animal non identifié, moi je dis que c’est un sanglier. D’ailleurs, Monsieur Lynch… Lynch comme le lynchage ! Quelle étrange association de noms propres ! Vos parents sont des rigolos. Ont-ils fait partie de ces années de Peace and Love ? Bref… et vous, Adonis ? » Fit-il en s’adressant à l’autre garçon, le pointant avec son index accusateur et menaçant. « On ne se présenta pas ? »

Puis, prenant congé de son délire mental, Atori se tourna vers la directrice.

- « Les messagères de Dieu. » Il reprit les paroles qui dataient déjà de quelques minutes (it’ the kind of guy who’s gonna start laughing in a silent moment about a thing that happened… yesterday) « Je vous que Mademoiselle est connaisseuse. Raison de plus de rester parmi nous, d’autant plus que Shinigami Seth et Adonis au nom méconnu sont déjà dans l’ambiance de… All Hallow Even…!”

Bon, il serait peut être temps de te calmer et d’arrêter de hurler. Mais avec un joueur écrivant à 5 heures du matin, bon sang, ça relève de l’impossible.

Invité

Akemi suivit des yeux le jeune professeur, Atori, qui semblait partir dans un délire totalement personnel. Mais ses remarques lui plaisaient. Il avait peut-être l'air fou à ses heures mais restaient perspicace dans ses mots. On aurait pu dire qu'il les choisissait avec soin. En fait, il était tout simplement cultivé et mordu des histoires anciennes, enfin, c'est ce qu'il laissait deviner à débiter toute sortes de noms divins en les attribuant aux deux seuls élèves qui étaient présent.

Se retrouvant quelques minutes auparavant nez à nez avec John, elle laissa échapper un sourire en coin en le voyant ranger dans sa poche ce qu'elle pensait être un fameux pétard. Celui-ci fut apparemment amusée par sa présence.

" Monsieur Lynch! Interessé par halloween ? Vous me surprennez...! " lui lança-t-elle d'un air pseudo sérieux après l'avoir remercié d'un signe de tête pour sa remarque quant à apprécier sa présence.
Ce dernier s'installa à son aise et ne dit plus rien jusqu'à ce qu'Atori l'aborde avec ses fameuses divinités. Elle savait très bien qui il était, elle le connaissait tout comme sa famille et s'attendait, par la suite et ce sans grand étonnement, à diverses petites remarques de sa part. Elle le lisait dans ses yeux, rebelle ou pas, ce Lynch ne la connaissait pas et pourrait être surpris par son caractère. Oui, Akemi avait passé un arrangement avec son père pour qu'elle garde son fils dans l'académie et faire en sorte qu'il se fasse discret. Elle ne pouvait contrôler la vie d'un étudiant mais avait beaucoup de ressources ainsi que de connaissances. Ca ne serait pas demain qu'un élève lui mènerait la vie dure.

Akemi lâcha ensuite un petit rire discret. Quelle imagination ce Jun! Il avait parfois le don de mettre mal à l'aise. Drôle de personnage. En tout cas, il n'avait rien d'ennuyant. C'est pour cela qu'elle se retourna, faisant dos à la porte vers laquelle elle s'était avancée quelques minutes avant.
Elle lui adressa d'une voix posée et qui se voulait aussi paisible qu'un murmure : " Si tu les traumatises tous ainsi, pas étonnant que ta classe soit vide ! "

Elle releva ensuite son attention vers les deux jeunes adolescents qui avaient l'air perplexe quant à l'attitude de leur professeur.

" Vous n'avez croisez personne d'autres qui devait venir ici ? " leur adressa-t-elle afin de savoir si il y avait vraiment lieu à donner cours.

Invité

Elle avait vraiment failli ne pas venir à ce cours. A quoi bon ? Elle avait passé la soirée à se morfondre dans sa chambre. A l'heure qu'il était, elle aurait dû être en train de s'amuser avec Masao. Elle en avait rêvé pendant des jours, et tous ses espoirs s'étaient écroulés comme un château de cartes quand son ex-futur cavalier avait quitté l'école. Autant dire qu'elle était d'une humeur détestable et qu'elle évitait tout signe de vie, surtout quand on lui rappelait que c'était la fête ce soir... Alors, le cours du professeur Atori, ça lui passait au-dessus.

Mais elle avait changé d'avis après mûre réflexion, en se disant qu'au moins, elle aurait fait quelque chose d'utile dans la soirée. Et tant pis si elle gâchait le cours avec sa mauvaise humeur. Les autres auraient sans doute passé une excellente soirée, alors ils lui devaient bien ça, à elle qui n'avait pas eu droit au bonheur escompté.

Elle se leva, déterminé, et enfila quelque chose de mettable, qui avait le moins de rapport possible avec Halloween. Pas de tête de mort, pas de noir et pas d'orange non plus - difficile pour une punk, à part l'orange qu'elle n'avait pas. Une jupe verte et un tee-shirt blanc feraient très bien l'affaire. Elle attacha ses cheveux en chignon. Elle n'avait plus du tout l'air d'une punkette dans cette tenue... Ca risquait d'étonner les autres, mais après tout, ça faisait bien office d'un costume d'Halloween pour elle.

Le cours était déjà commencé quand elle arriva, ce qui n'était pas étonnant au vu du temps qu'elle avait mis pour se décider à venir. Seulement deux élèves étaient présents et, surprise, la directrice était là aussi. Finalement, Saya regrettait d'avoir pris la décision de se rendre dans ce cours. Mais étant donné qu'elle avait pris la peine de se changer et de se bouger pour ça, elle entra quand même, la mine renfrognée. Elle grommela à l'assistance un bonjour qui ressemblait plus à un grognement et s'installa en évitant le regard des personnes présente. Oh oui, elle était véritablement de mauvaise humeur. Il allait être difficile de lui faire esquisser ne fût-ce qu'un semblant de sourire.

Invité

" Monsieur Lynch! Interessé par halloween ? Vous me surprennez...! "

John la regarda avec un air étonner et un sourire au coin. Comme à son habitude, il n'allait pas pouvoir s'empêcher de faire une remarque. Il faut croire que tous les américain on la langue bien pendue.

-Alors la Madame vous me brisez le cœur!! Avoir une opinion aussi mauvaise de moi!!

Allait il continuer à faire l'idiot?? Impossible à savoir puisque Atori le couper pour partir un délire assai étonnant.

- « Seth ! » Déclara-t-il d’une voix illuminée, comme si le Saint Esprit venait de le mettre enceinte. «
Seth ! Dieu de la mort ! C’est une divinité assez antipathique dans la
mythologie egyptienne, apparaissant avec une tête de… sanglier ! Bien
qu’on dit souvent que c’est un animal non identifié, moi je dis que
c’est un sanglier. D’ailleurs, Monsieur Lynch… Lynch comme le lynchage
! Quelle étrange association de noms propres ! Vos parents sont des
rigolos. Ont-ils fait partie de ces années de Peace and Love ? Bref… et
vous, Adonis ? » Fit-il en s’adressant à l’autre garçon, le pointant avec son index accusateur et menaçant. « On ne se présenta pas ? »

Il y eu un silence avant que John n'éclate de rire. Il c'était attendu à tout sauf à ça!! Un prof partant dans des délire sur la mythologie, inutile de le laisser se ridiculiser seul.

-Original en effet, mais je ne sait pas si ça à un lien. Seth était sous la protection de ré, car Seth était le protecteur du soleil. Il était jaloux de son frère osiris car celui-ci avait reçu les terre fertile tandis que lui avait hériter des terre stérile...Enfin tous cela est ambiguë, les égyptien était vraiment compliquer. Ce que je retiens c'est que Seth était considérer comme un dieu ambitieux, comploteur, manipulateur et assassin...Rien à voir avec moi!!

Pour cette dernière phrase, il avait regarder la directrice avec un sourire. Elle seul était au courant de son origine, elle allait sans doute trouvait cela ironique.

-je vois avec plaisir que vous aussi êtes passionner par les peuples disparus, néanmoins je préfère les peuples d'Amérique du sud à ceux d'Europe et d'Afrique...D'ailleurs, pensait vous que les tribut Indienne d'Amérique peuvent être considérer comme peuple disparut ou bien comme minorités toujours présente en voie d'extinction??

Aucun rapport...Et alors??Il ce lançait sur un sujet qui l'intéressait, c'est le principal. Peux être qu'ainsi ce prof de langue ancienne l'apprécierait...C'est toujours mieux d'être bien vue par un prof, ça peux dépannait. A l'écouter, John le trouvait amusant. Un personne original partant dans des monologue sur les dieux ancien...Le genre de type sympathique inoffensif qui énerve les autres mais plaisent à John.

" Vous n'avez croisez personne d'autres qui devait venir ici ? "

Finalement la directrice en avait eu marre des monologue...C'était compréhensible, elle devait avoir plus intéressent à faire. le jeune Lynch réfléchit un moment avant de répondre. L'alcool avait un peux embrumer son cerveau et le fessait douter.

-Il me semble avoir entendu des pas...Mais je ne suis pas sur!!

Une autres silhouette apparut à la porte et confirma les paroles du jeune homme. Une femme, tout à fait à son gout, entra sans rien dire et s'assit silencieusement. John la regarda passer avant de regarder la directrice étonner. Un peux malpolie à son gout devant un prof et la directrice (bon pas aussi malpolie que sa manière de s'asseoir mais la c'est lui, c'est différent). N'ayant rien d'autres à dire, le jeune homme balaya la salle du regard en attendant que le prof continue son cour

Invité

31 octobre.. c'était dans le regret que la fête qui avait été organisée en l'honneur de cet évènement ténébreux pris fin, quand même assez tard le soir. La brunette salua son cavalier et insista pour qu'ils se revoient aux cours des journées suivantes.

Pour plusieurs, la fête continuaient toujours, quoi que surement dans une ambiance plus romantique entre cavaliers qui retournaient main dans la main dans les chambres, à l'hotel ou même dans les toilettes (et dans la même! :o). Elle aurait bien voulu passer plus de temps en compagnie du jeune homme, cependant elle se rappela qu'elle avait cours à une heure si tardive. Certes, c'était falcultatif, mais puisque c'était ce cher professeur qui avait l'étrange don de communiquer avec Dame Nature, elle s'y inscrit.

D'ailleurs, elle avait tenté de convaincre sa belle compagne de chambre, mais cette dernière s'obstina à répéter qu,elle ne s'approcherait pas à moins de 10 mètre à un professeur de langue. Une vrai phobie ou quoi? Bref, c'était donc dans la salitude et la gêne qu'elle traversa ces longs couloirs silencieux vers cette salle où avait lieux cette rencontre.

-Il me semble avoir entendu des pas...Mais je suis pas sûr!!

En effet, elle avait croisé une silouhette sur son chemin, alors qu'elle cherchait avec difficulté la bonne direction. Enfin.. le plus discrètement possible, elle jeta un coup d'oeil à l'intérieur. Pas de doute, c'était bien ici! Jun semblait bien près de la directrice devant les trois élèves présents, exhaspérés de ses discours pour le moins dire..superflus. Il était vrai que ce bon vieux professeur avait une façon hors-norme de s'exprimer, mais c'était bien ce qu'elle aimait chez lui!

Son pied dépassa le cadre de porte, mais se rendit compte qu'elle ne s'était pas changé. Elle portait toujours le costume que lui avait déiché sa collègue de chambre. Plûtot évident..ça ne pouvait pas venir d'elle de vouloir porter un costume gothique et sombre. Nah.. Dawn voulait se dguiser en banane! celui qu,elle avait vu dans la boutique la semaine denrière. Et oui.. c'était un magnifique jaune fluo!! À croire que cette couleure l'obsédait..

L'artiste recula, mais la porte se refermit dans un vacarme énorme et vu le peu d'intéraction dans la salle, on s'aurait cru dans le grand canyon.
"Merdouille!" jura la demoiselle en un murmure. Aurevoir la discrétion! Elle ne restait jamais bien longtemps..

Elle réouvrit la porte, saluant les autres avec son sourire timide.
"Bonjour! Euh.. bonsoir.. désolé du retard, j'étais à la fête donc.. euh.." elle continua à balbuter quelques mots incompréhensible avant de prendre place à un bureau. Hélas, si vous connaissez bien la demoiselle, vous sauriez qu'il sagit de la pire maladroite de l'académie. Et dans une distance de 1 mètre de marche, il pouvait les arriver les conneries les plus ridicules...

Impatiente de se mêler au groupe, elle s'empressa d'occuper un bureau, et ça regorgeait d'obstacle! Qu'elle n'évitaient pas non plus..
Son pied roula sur un crayon, son corps en désiquilibre trébucha sur une chaise, accrocha le bureau au passage et finalement.. pour bien conclure le spectacle, heurta un beau jeune homme. Celui justement qu'il avait cru entendre des pas.. elle avait déjà entendu son nom quelque part.. oui c'était pour une histoire de poker..

John! Ouais lui là! Elle vennait de tomber sur lui. Mais quelle honte! L'humiliation était si présente qu'elle cachait son visage à l'aide de John. Au moins ils n,avaient pas tombés.. miracle!

"Désolée.." souffla Dawn avec une envie intense de se lancer à travers une fenêtre. D'ailleurs, elle s'accrochait peut-être un peu trop fort au populaire, c'éait seulelement pour s'assurer qu,elle soit bien en équilibre sur ses deux jambes..

[Niark niark, désolé Johnny-boy :p]

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Et voilà qu’il se faisait appelait Adonis maintenant ! Sitôt amusé, le coréen s’empressa de se présenter :

-Euh… à la place d’Adonis, Yann sera mieux monsieur ! Kayann Park…

Oh lala voilà pleins d’autres élèves qui arrivent, comme… oui comme des petits champignons par un temps d’automne ! Bon, certes, ils sont peu nombreux mais ils parlent de trop de choses à la fois et Kayann n’a pas l’impression d’en saisir le sens. Ce n’est pas très grave, il comprendra plus tard… en attendant, ils sont tous parés pour le cours, tous curieux de cette conférence, sans oublier ce professeur qui semble doté d’une puissante corde vocale. D’un côté, ce n’est pas très gênant une fois qu’on s’adapte au débit de sa voix, et puis son discours ne promet que d’être captivant !

La Bansidh de la soirée voyait bien qu’ils n’étaient plus seulement deux pauvres érudits à venir assister à une conférence promettante ! D’ailleurs, pensez bien qu’entre une Messagère des dieux, un dieu de la mort, dieu de la beauté, c’est déjà un trio de choc… et Mr Atori alors ? Quelle divinité lui siérait au mieux ?

Pas le temps de trop s’étendre là-dessus, puisque que d’autres divinités arrivent aussi. Ce n’est plus le 31 octobre, rassemblement pour conférence sur Halloween mais plutôt grand rassemblement entre déités ! Et que ne voilà-t-il pas une autre, qui arrive avec un air furieux et un regard colérique comme Sekhmet en furie. Il s’agit bien d’une réunion inter-déités.

Kayann s’étonna des mauvaises ondes que renvoya cette dernière. {Saya} Et déjà, une nouvelle arrivante arriva avec pertes et fracas, (belle entrée remarquable !) pour finir dans les bras de Seth.

*Haaan mon dieu ! C’est comme avec Cassy !* (livré à ses pensées, commence à rire avec une main devant la bouche. Oui, il est coutume en Asie de ne pas exhiber ses dents, dommage pour Colgate).

Il rit un moment de sa maladresse avant de s’interrompre, craignant que son rire fluet ne soit interprété comme une forme de raillerie.

[HRP : oua ! Il y a plein de monde d’un coup ! C’est M.Atori qui va être au septième siècle ^^p mais de grâce, ne criez pas plus fort, je vous entends monsieur. Je reste court sur mes posts, je m’égare un peu parmi tout ce beau monde. ^_^’]

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Ils se multipliaient, ils se multipliaient!
Atori aurait volontiers comparé la compagnie à des champignons mais ceci était impossible. Principalement parce qu'il y avait une banane puis puisque ces petits étaient bien trop intelligents pour être des mycoses ou des moisissures. Principalement le Dieu de la mort qui, affichant un air de certitude scientifiquement prouvée, commença à débiter des étrangetés sur les Indiens d'Amérique. Bon sang, il faut les laisser tranquille, ces pauvres peuples!
En tout cas, même si les minorités persistent, elles n'étaient plus ce qu'elles étaient. La sélection naturelle ayant - à cause de la dureté des conditions et des famines - conservé à travers les âges les patrimoines génétiques stockant facilement toutes les calories, a fait aujourd'hui des Indiens un peuple d'obèse! Ayant remplacé l'eau de source par l'eau des capitalistes c'est à dire le Coca, ceux qui avaient rejoints la civilisation - dit-on - sont systématiquement en surpoids. Ah! Atori avait envie de le dire, cette belle connaissance hypothétique! Mais il se tut, voyant les petites cèpes et la banane s'installer pour assister à son cours.
D'ailleurs, elle avait comme un air de déjà vu, et malgré le fait qu'elle se soit jetée sur un humain, devenant ainsi la première espèce végétale à attaquer un animal, Atori avait l'impression de l'avoir croisé. Et comme il ne connaissait que des gentilles personnes, nous étions dans une situation paradoxale.

Si ce n'était que cela.

- " Bien! Je vais donc commencer mon petit conte de fée..."
Fit-il, rigolant à sa propre blague et se félicitant intérieurement. Il allait continuer lorsque son regard croisa celui d'une jeune fille nerveuse qu'il connaissait sous le nom de Saya Kuroizumi - ayant des collegues qui se plaignaient souvent de son comportement. Haha! Il avait réussi à attirer le Diable! Il avait réussi, par son charme et son charisme qui lui faisait éclater les chevilles, faire venir une rebelle en cours, de son plein gré. Cependant, ses habits étaient étranges. Quelque chose n'allait pas! D'habitude, les mauvais enfants en révolte ressemblaient à des Kun-Ti's, mais là...

Il se traîna en dehors de sa réflexion sur la vanité de l'apparence et s'écroula dans sa chaise. C'était le moment des aveux.

- "En faite! Halloween n'a absolument rien à voir avec l'antiquité! C'est une fête celte! Mais comme je suis un professeur de latin, je vais d'abord vous raconter comment Caligula fit de son cheval un consul! Puis la trilogie des Feux de l'Egypte avec pour principaux personnages, César et Cléopâtre! Ca vous dit?... Ak...Mlle la Directrice?"

Car évidemment, sur Halloween, au moins de partir dans un délire, il n'allait pas tenir 10 minutes. Il fallait donc ramener un peu de piment dans cet exposé. Devra-t-il raconter comment il s'est fait jeter du musé de Rome car il persistait à vouloir toucher les mamelles de la Louve qui recueillit Rémus et Romulus?

Invité

Que de monde en si peu de temps.
Akemi souria de voir les chaises se remplir peu à peu. Atori Jun avait donc réussi à capter l'attention de quelques-uns de ses élèves, en cette soirée. Etrange ou non, elle n'avait jamais assisté à l'un de ses pseudos exposés en direct et ne pouvait le juger. Mais ce personnage ne lui était pas inconnu et elle avait redouté le pire quant à la suite de cette soirée.
Quoi qu'elle se douta que certains désirèrent plutot foutre le camp vu le comportement et l'emballement de leur jeune professeur vis à vis du sujet du "cours". De plus, sa présence ne devait pas arranger les choses. Et puis... elle avait deux, trois projets prévus dans le cours de la soirée.

Akemi esquissa une moue en entendant Atori dériver sur une histoire de César et de Cléopatre. Elle s'était un peu évadée dans ces pensées et n'avait pas réellement suivi les dires (ou le délire) d'Atori.

" Cléopatre ? Umm'... Pourquoi ne prendriez-vous pas vos élèves en exemple ? " lui répondit-elle.
Vu la tête agacée de certains d'entre-eux, elle pensait que cela ne leur ferait pas de mal de bouger un peu... De mettre un peu d'ambiance dans cette classe.

La fête était finie pour eux mais pouvait se prolonger. L'ennui n'aurait pas sa place ici... surtout si Akemi restait.
Scrutant les élèves un à un, elle retourna son attention sur Atori, attendant sa réponse.

Invité

["A long terme, nous sommes tous morts." K.
Je prends la suite si c'est encore d'actualité XD]
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"En faite! Halloween n'a absolument rien à voir avec l'antiquité! C'est une fête celte! Mais comme je suis un professeur de latin, je vais d'abord vous raconter comment Caligula fit de son cheval un consul! Puis la trilogie des Feux de l'Egypte avec pour principaux personnages, César et Cléopâtre! Ca vous dit?... Ak...Mlle la Directrice?"

-Naturellement, faites, faites, cher professeur de Latin. répondit une voix à l'entrée de la porte, sans attendre la réponse de la directrice.

-Bonjour Mademoiselle Yoshida. Vous vous rapellez bien évidemment de moi, murmura ce même inconnu, en passant près de la jeune femme. -Bien que je ne sois pas encore officiellement admis dans votre accadémie, c'est tout comme, n'est ce pas.

Bien évidemment, ce n'était pas une question.
Un sourire paisible aux lèvres, le jeune homme rentra dans la salle. Bientôt, Yui entamerait sa carrière ici même, alors à choisir entre tôt ou tard, mieux vaut maintenant que jamais. Bien que la paperasse administrative n'attestait nullement encore son statut de personnel au sein de l'accadémie, le psychologue n'en n'avait cure. Quant à sa présence en cours... il n'avait effectivement aucune raison de se trouver là, mais si mademoiselle la Directrice y était, pourquoi pas lui? Sans daigner lever un regard vers les autres étudiants, Yui hésita une seconde entre aller s'assoir sur le rebord du bureau d'Atori ou sur la table d'un élève, où il y aurait bien invité Akemi. Hélas pour lui, il était encore trop occupé au confort de sa propre petite personne que plutôt à celle des autres et c'est en se callant tranquillement sur une table [celle de Kayann], qu'il balaya l'air de la main comme si de rien n'était.

-Cher Atori..., à ce propos, comment connaissait-il son nom? C'est simple: Valentine aime savoir où il se rend. S'informer, ce n'était pas encore la mer à boire. D'une voix doucereuse, le psy poursuivit: -...ne vous faites pas attendre, le futur psy de Keimoo est tout émoustillé d'entendre les exploits de Caligula, ainsi que tout ce que bon vous semblera.

Jouant avec une mèche de cheveux, il fixa sournoisement ce professeur à la trentenaire.

Invité

[Permettez que je vienne mettre Lanaru dans le premier Cours de sa vie *_* Après 6 ans de rp, il serait temps ! Pauvre personnage inculte.]

...Thème Musical...
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Le problème d'une académie, c'est qu'il ne suffit pas de découvrir la multitude de lieux, de visages nouveaux et de possibilités de sorties, de loisirs, de clubs, de sports et autres activités extrascolaires. Il ne suffisait pas non plus de s'habituer lentement au fait d'être de nouveau dans un établissement scolaire après une déscolarisation de plusieurs années. Il ne suffisait pas non plus de découvrir toutes les subtilités du japonais, et de son alphabet qu'il maîtrisait encore mal.
Non. Il fallait également venir assister à des cours.

C'était indéniablement Lanaru qui avait demandé à son manager de reprendre ses études, mais il avait parfois un peu de mal à concilier un travail et une scolarité. De plus, le jeune homme espérait surtout que le fait d'être entré directement en troisième année ne ferait pas de lui le cancre de la classe, ce qu'il redoutait.

La veille avait été éreintante avec une séance de photographies nocturnes qui s'était prolongé au point de devenir matinale. Et il s'était endormi une heure en oubliant de mettre un quelconque réveil. Ce qui était stupide puisque son emploi du temps indiquait qu'il aurait ses premiers cours le lendemain, dès huit heures. Et il était dix heures vingt. Ce qui était un manque de chance incroyable.

Lanaru soupira en s'arrêtant devant la salle de langues anciennes, levant le nez du papier où un tableau indiquait qu'il devait se trouver à cet endroit depuis près de dix minutes.

Langues anciennes... Le russe n'en était pas une. Le grec et le latin étaient pour lui aussi abstraient que le japonais lors de son arrivée dans le pays. De plus, il y avait déjà du monde.

Bon.

Le jeune mannequin remonta la lanière de jean de sa besace sur son épaule et entra en essayant de passer inaperçu. Lanaru n'était pas timide, mais il éprouvait une étrange angoisse métaphysique à son entrée dans la salle. Trop de monde, trop de temps loin des bancs de l'école et cette impression de ne rien comprendre et de ne rien savoir.

Le savoir est une chose relative. Car Lanaru était pourtant cultivé à sa manière. En botanique. En littérature. Il était également polyglotte. Ce qui était d'ailleurs un mot venant du grec, même s'il l'ignorait.

Trouvant une table libre, essayant toujours de passer inaperçu, Lanaru s'installa à une table, déposant son sac à ses côtés et en sortant un carnet et une trousse, tentant de prendre le fil de ce cours.

Passer inaperçu... C'était presqu'impossible par ailleurs. Le mannequin était trop grand, trop blond, trop dans son monde pour vraiment y parvenir. Trop beau, aussi.

Et pourtant, songea-t-il avec une pointe d'angoisse, il ne portait pas de jupe, au moins on ne le prendrait pas pour une fille. Alors, silencieux, Lanaru releva les yeux du bureau et tenta simplement d'écouter, sans comprendre que dans la pièce se trouvaient également la directrice - celle là même que son manager avait convaincu pour son entrée à l'académie - et même le futur psychologue scolaire. Idiot de russe qui les pensait élèves...

Mordillant le bout de son crayon, le jeune homme tenta de savoir ce qu’il convenait de faire, regardant ses voisins les plus proches, juste devant le bureau qu’il avait choisit. Et, lorsque son regard couleur jade croisa celui du professeur, il se sentit rosir légèrement. Il était évident qu’il n’avait pas été si invisible à son entrée et il forma un « bonjour » muet sur ses lèvres avant de mordre de nouveau le bout du crayon.

Il restait une question essentielle.

Etait-il censé connaître Caligula ?

Invité

[hey, je suis tout ému par cette réanimation de cours, merci merci]

" Cléopâtre ? Umm'... Pourquoi ne prendriez-vous pas vos élèves en exemple ? "
Atori sourit de toutes ses dents. Les élèves, ça n'avait pas des gros toupoutous moelleux – à savoir des seins. Cependant le professeur balaya la salle de son regard curieux et appliqué. Il y avait une banane [Dawn] qui, malgré l'air mignon qu'elle inspirait ne pouvait point endosser le lourd fardeau de Cléopâtre. Et l'unique autre fille était Saya Kuroizumi, - son caractère explosif pouvait correspondre à celui de la princesse mais elle avait un nez bien trop petit et une attitude bien trop irrespectueuse envers lui – César. Oui, définitivement, Akemi devait être la bonne.
Il sourit avec malice
-Naturellement, faites, faites, cher professeur de Latin.

Si c'était une blague d'Halloween, elle était de fort mauvais goût. Atori croisa le regard de Yui Valentine puis n'entendit plus rien de ce qu'il racontait malgré le fait que ses lèvres maudites bougeaient toujours.
Une espèce à part, une race à part, des mœurs différentes, un cerveau qui fonctionnait à l'envers et un esprit se nourrissant du malheur des autres: Les psychologues – les ennemies jurés d'Atori Jun. Il essaya – tant bien que mal – d'afficher un sourire courtois. Mais il était loin d'être naturel - s'approchant plutôt des grimaces de peine et des convulsions tétaniques que d'une agréable révélation de dentition.
Si le psychologues d'il y a cinq ans – James McCoy semble-t-il – était d'un chiant impossible et terne comme l'insoutenable, celui là semblait bien plus dangereux. Assis au rebord de la table, ce gamin orgueilleux le fixait comme si le professeur était un mollusque transparent. Atori grimaça, se racla la gorge et se rendit compte que le silence dans la classe durait depuis un bon petit moment. Mais sa gorge était noué par l'irritation et même la vue des toupoutou d'Akemi ne semblait le calmer.
James avait 64 ans, des lunettes et un air d'Elton John ayant raté sa carrière. Il hochait la tête à tout ce qu'Atori racontait et répétait comme une enregistrement à beug: « je comprends, je comprends, il faut vous détacher de cette douleur. » Que pouvait-il bien comprendre le bon vieux James alors qu'il n'avait jamais eu fille, de femme, qu'il était gay et n'avait jamais abusé de quelqu'un? Du moins sa posture calme et le fait que l'Etat Britannique le laissait toujours pratiquer ce métier ô combien utile, le suggérait. Les psychologues – plutôt que de le guérir – rendaient Atori fou. Autant leur tête - qu'il avait envie d'éclabousser comme une pastèque trop mûre - que les coûts de leurs services extrêmement utiles.
Yui doublait l'effet car il semblait jouir à l'idée d'entendre un malheur. Il n'y avait qu'à regarder sa tête. Pourquoi il serait venue dans une école, abandonnant un business individuel du malheur humain peut être plus rentable si ce n'est pour se marrer en cachette des jeunes filles dans le désespoir et des faibles garçons désorientés.

Atori s'avança. Il fallait agir naturellement et choisir le moment propice pour pousser l'ennemi par la fenêtre. Ennemi qu'il avait prit le temps d'étudier à travers l'ordinateur de la Directrice lorsqu'il entendit une rumeur parlant d'un nouveau psychologues à Keimoo.
« Monsieur Valentine! » Dit-il d'une voix enthousiaste. « Faites attention à ne pas attraper les mauvais goûts, faut dire que je suis assez contagieux... 'ttention, 'ttention. »
Ne pas trop s'approcher pour ne pas attaquer, Atori poursuivit son cours.
« Donc Caligula... » Fit-il en tapant amicalement trop fort le dos de l'ennemi - de quoi fallait s'approcher de quoi pas qui?
C'était mauvais de juger les gens sans même les connaître. Atori en était conscient. Mais la vie est injuste, cruelle ...etc, et il n'allait pas s'en priver. Ainsi l'homme continua dans la méfiance et la bonne humeur. « .. signifiant petite bote en latin fut un empereur un peu cinglé. Suétone écrit; Il n'était sain ni de corps ni d'esprit. Épileptique dès son enfance, dans l'âge adulte il était quelquefois sujet à des défaillances subites au milieu de ses travaux; et alors il ne pouvait ni marcher, ni se tenir debout, ni revenir à lui, ni se soutenir. Il connaissait lui-même la maladie de son esprit, et plus d'une fois il avait songé à se retirer pour y porter remède. Très laid aussi, prononcer le mot chèvre devant lui était considéré comme un crime. Sa passion pour son cheval Incitatus était quelque chose d'étonnant. Il ne le fit pas vraiment consul mais lui fit construire une demeure en ivoire avec des pierres précieuses et vous vous demandez certainement ce que ceci a à voir avec Halloween. Et bien, je vais vous le dire. »
Moment de suspense. Roulement de tambours. Regard méfiant vers M. Valentine.
« Aucun. Caligula, n'a aucun rapport avec Halloween. »
La vérité était tombée. Atori était certain de la stupeur de ses élèves.

Entre temps, une poupée en porcelaine était entrée dans la sale. Comme il était discret et ne semblait pas excentrique comme les bananes ou les punks, il décida de l'attaquer. [Lan]
« Vous, ici! Je vous demande aujourd'hui, ici et maintenant si le fait que Caligula n'ait aucun rapport avec Halloween vous dégoûte! Je suis censé parler de cette fête, mais je ne le fait pas! » Le professeur pointa son doigt accusateur vers le psychologue et lui accorda un regard globuleux comme celui d'un crapaud écrasé sur la nationale 76. « Cela fait de moi pour autant un criminel? Car voyez vous Halloween est la fille de Samhain, une des fêtes les plus importantes chez les celtes et les gaulois – hein M. French guy? - célébrée déjà il y a 2. 500 ans. La nuit du 31 octobre au premier Novembre est la fête de la divinité celtique Samhain: les esprits trépassés pouvaient revenir parmi les vivants qui les accueillent mais c'était aussi la porte ouverte aux intrusions des mauvais esprits. Comme celui de Caligula. Comprenez vous la gravitez de cette chose? » Sa main claqua violemment sur la table et il manqua de hurler de douleur. « Il ne faut pas les énerver! »
Atori reprit ses esprits ~~maléfiques~~ et se rapprocha d'avantage du dernier arrivant. [Lan]
« Est ce que tu as envie de les énerver? Ou si tu n'y crois pas. Aurais-tu osé énerver Caligula?»

Placé derrière le psychologue et devant cet élève consciencieux qui semblait croire qu'il était possible de prendre des notes dans un cours d'Atori Jun, le professeur triomphait dans tout sa gloire infondée.

[sans rancune Yui ce n'est pas personnel...]
[Le cours touche bientôt à sa fin xD]

Invité

Le premier signe qu’il reçut en retour du professeur de latin, fut un sourire franc.
Le genre de sourire tellement franc qu’il en devient faux. Loin de s’en méprendre, Valentine prit cela comme un signe de reconnaissance et partit prendre place à sa bonne volonté, un sourire mielleux sur les lèvres. Après tout, chaque individu avait sa façon se souhaiter la bienvenue –ou la malvenue- à un autre. Depuis qu’il avait franchi le seuil de la porte, le psychologue s’étant invité tout seul, se souhaitait lui-même la bienvenue en ce cours. Mais dès l’instant ou il entendit ce « Monsieur Valentine!» , son regard soutint sombrement le trentenaire, avec un arrière gout amer dans la bouche, comme s’il venait de mâcher dans la peau d’une orange. Il déglutit en silence, avec aigreur.

« Faites attention à ne pas attraper les mauvais goûts, faut dire que je suis assez contagieux... 'ttention, 'ttention. »
-Ne vous en faites pas, sieur Atori. Je suis admirablement bien immunisé contre les… mauvais goûts.

Ainsi commença le cours, avec une touche amicale sur son épaule qui faillit la lui déboiter en toute splendeur. Décidément… les marques d’affection ne se contrôlaient plus de nos jours. Se massant machinalement d’une grimace retenue, le français écouta d’une oreille distraite la Petite Botte qui construisit une demeure de luxe pour son moyen de transport favori, Incitatus. Les humains sont inventifs quand ils le veulent ; c’est ainsi de que de nos jours, il n’était plus très surprenant d’entendre que Médor a reçu une somme –dont les zéros se battent entre eux pour tenir sur une ligne-, en guise d’héritage. …ou fait divers plus classique : la voisine, toute attentionnée pour son félin grassement nourri et bichonné, qui le réchauffe généreusement dans son micro-onde pour sécher les poils après la douche. C’est aussi une forme d’amour, que de retrouver l’animal en état de plat micro-ondable, à la sortie de la cuisson.

« …et vous vous demandez certainement ce que ceci a à voir avec Halloween. Et bien, je vais vous le dire. »

Tenu en haleine par un suspense intenable, il eu droit à un autre regard, -méfiant sembla-t-il-, dans l’attente de la suite. Suspicion vaut parfois mieux que confiance. Soutenant le regard de l’homme, Yui lui adressa un sourire aussi franc que celui dont il avait été gratifié quelques minutes plus tôt. A le voir ainsi, le psychologue avait l’air d’une vipère.

« Aucun. Caligula, n'a aucun rapport avec Halloween. »

La sentence venait d’éclater à la grande nuit.
Et c’est justement parce que Halloween n’avait aucun lien avec Caligula que cette histoire sans queue ni tête était affreusement intéressante. Intéressante ? Oui, car au final, il n’y avait plus d’histoire du tout. Si au contraire, il y avait eu une suite logique, l’occidental aurait été certainement déçu. C’était absurde : une conférence censée parler d’Halloween, qui n’en parlait pas. Mais l’absurde est tout un art, et la contradiction rentre dans les fils de l’hurluberlu qu’est Valentine.

L’arrivée d’une ~~petite~~ grande beauté élancée lui épargna -peut-être- une deuxième opération « je déboite l’épaule de l’autre » d’Atori. Sans se gêner, Yui regarda le nouvel arrivant de long en large –plutôt long que large-, comme ce qu’il faisait avec… tout le monde. D’ailleurs, il avait les traits efféminés, et Valentine décida de le voir en fille. En attendant, le psychologue se mit à applaudir. Clamait-il l’arrivée de la belle créature qui venait de rentrer ou la conclusion du professeur ? Il clappa des mains, c’est tout. Nul besoin de justification.

« Cela fait de moi pour autant un criminel? Car voyez vous Halloween est la fille de Samhain, une des fêtes les plus importantes chez les celtes et les gaulois – hein M. French guy? - célébrée déjà il y a 2. 500 ans. La nuit du 31 octobre au premier Novembre est la fête de la divinité celtique Samhain: les esprits trépassés pouvaient revenir parmi les vivants qui les accueillent mais c'était aussi la porte ouverte aux intrusions des mauvais esprits. Comme celui de Caligula. Comprenez vous la gravitez de cette chose? »

Avait-il la tête d’un gaulois pour qu’Atori s’adresse ainsi à lui ? Haussant des épaules le jeune homme se contenta de touiller une mèche de cheveux épuré entre les doigts, pensif. Oui, la gravité, Yui la comprenait parfaitement, car depuis cet instant là, il se dit qu’un jour, il inviterait bien cet homme à faire une séance occulte quelque part dans l’académie. Un petit culte vaudou pour le plaisir de jouer aux absurdes les plus aberrants, lui qui ne pouvait pas vraiment se targuer d’être spécialiste dans ces domaines métaphysiques. Le claquement violent contre la table fit sursauter le psy, qui crispa par réflexe les mains sur ses genoux, et sur le coup, sursauta si fort qu’il s’en retrouva debout, contre la table sur laquelle il était assis quelques secondes plus tôt. Oui, les esprits, il ne fallait pas les énerver. Vraiment, cet Atori-là était d’une contradiction fort plaisante. Imprévisible et surprenant. Quel mauvais esprit appétissant.

« …Aurais-tu osé énerver Caligula?»

Yui se retourna et fit quelque pas pour rejoindre l’élève modèle et le professeur, comme s’il y avait été invité. Laissant tout de même une marge de manœuvre pour reculer au cas où le conteur désirait réduire son épaule en luxure, -et peut être bien que ce n’était pas seulement son épaule qu’il en avait. Posant les deux mains sur la table, il se tenait de côté, légèrement penché sur la poupée blonde, comme si c’était lui qui avait posé la question. Il devait passer pour un fou, une foi de plus. Mais il paraît que les psys le sont tous.
Valentine le premier.

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