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 LET'S F*CK THE ROAD [ PV : Jushin-chou ]

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Lawrence E. Swanster
● Université - 4ème année - Président Cuisine/Thé - Vice Président Jardinage/Ikebana
● Université - 4ème année - Président Cuisine/Thé - Vice Président Jardinage/Ikebana
Lawrence E. Swanster


Genre : Masculin Balance Coq Age : 30
Adresse : Hiryuu : 03 rue de la Chance, app: 11.
Compteur 177
Multicompte(s) : Kohaku J. Mitsumasa | Creepy

KMO
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MessageSujet: LET'S F*CK THE ROAD [ PV : Jushin-chou ]   LET'S F*CK THE ROAD [ PV : Jushin-chou ] EmptyMar 24 Jan 2012 - 1:03

LET’S F*CK THE ROAD.
“ Deceit. Deceit. Deceit.
Shall I glue a smile on your nasty frown ? “


LET'S F*CK THE ROAD [ PV : Jushin-chou ] 961904copycopy

? Swan Meets Swan ?


Novembre. Les cerisiers ont cessé de répandre leurs pétales sur le bitume depuis un moment déjà, mais le vent se faisant de plus en plus froid persiste à embaumer les rues de ses bourrasques fraîches. Ça sent l’hiver, la saison monochrome, la saison morte. Lawrence resserre l’étreinte de son coupe-vent gris clair autour de ses épaules. Les couleurs des affiches du centre-ville explosent un peu partout, les écrans de publicités japonaises projetant leurs messages mettent un peu de vie dans la conurbation de béton terne. Le grand blond arpente les vitrines disposées sur chaque côté de la rue d’un œil critique. Il prévoit déjà les cadeaux de Noël qu’il compte acheter à ses fidèles sujets. Il vaut mieux être adéquatement préparé de sorte à ne décevoir personne. Un bijou pour Amy, une escapade aux danseuses prépayée pour Ijiwaru, une console pour Maxwell et ainsi de suite. Ce ne sont pas les gens à contenter qui manquent et leurs visages éclairés par la joie d’acquérir un don en échange de leur amitié en vaut nettement la peine. Lawrence ricane, alors qu’il examine un pull rayé présenté de l’autre côté d’une grande vitre. Quelle bande d’hypocrite. Pas qu’il ne vaille réellement mieux lui-même. Vraiment. Tout est une question d’apparence et de bonté foncière. Certains ne le méritent pas, mais pourquoi ces derniers devraient-ils se voir exclus pour autant.

Oh, parlant d’aliéné. L’étudiant s’arrête au beau milieu du trottoir, l’instant d’une seconde, l’instant de se faire contourner par des asiatiques offusqués de sa brusque absence de mouvements. Devrait-il acheté un présent à cet étrange jeune homme qu’il a trouvé ensanglanté près des bars il ya de cela bientôt une semaine ? Kohaku, was it ? L’extravagant personnage, persiflant et jetant son exécrable venin sur tout ce qui bouge ne le mérite certainement pas, mais . . . s’il gère toutes ses relations sociales de la même manière qu’il a géré la prostituée, il n’aura surement pas grand-chose à Noël. Un petit quelque chose ne lui ferait pas de mal . . . Et Lawrence est la bonté incarnée, après tout. Une peluche pour éclairer son cœur ou . . . Ses iris s’enfoncent sur la bannière montrant le dernier opus du jeu ‘Kingdom Heart’ et laisse le tout le loisir au jeune Swanster d’accorder une pensée, aussi brève soit-elle, à Disney. Au lieu de cela, d’une simple méandre fulgurante, s’échafaude un plan ratoureux, une perche à tendre.

Ah ! Bien sûr !

Oui, il doit absolument trouver un dvd de ‘La Princesse des Cygnes’ de Disney. L’achat ne serait pas exorbitant et prouverait être un agréable retour cinglant des commentaires que le vulgaire maigrelet avait porté à l’adresse de son nom. Car oui, Chess, Kohaku ou qu’importe son nom, s’était amusé à bafouer l’honneur des précieuses syllabes de son nom de famille.

« T’pur, comme la princesse du lac des cygnes, hein ? Hm, Swan-sempaaaaai ? »

On n’insulte pas les armoiries du nom de la famille Swanster. Jamais. C’est interdit. Mais Lawrence est trop bon pour s’armer d’un ton dur et réprimander quelqu’un pour une si petite bévue . . . Surtout que . . . Le sarcasme que les années passées auprès de William lui ont enseignées, la subtilité rongeante d’un doigté finement exécuté, s’avère bien plus sucrée, satisfaisant. Et le dvd deviendrait une fine blague à peine mesquine qui ne ferait de mal à personne. Adéquat, presqu’exemplaire dans sa gloire immaculé.

Lawrence sourit, satisfait, l’étirement de lèvres lui valant un égarement cognitif. Il se perd dans la candeur des nuages et une épaule vigoureuse le percute avec violence. Il en réagirait presque avec hargne, car l’impolitesse est bancale, mais il se contente de se retourner pour faire face à l’individu d’un air désapprobateur. Puis il voit . . .

Vous savez le cliché où on réalise une magnifique rencontre en entrant en collision avec un être préalablement inconnu ? L’ébauche récurrente des contes de fée se manifestant souvent dans les films et livres romantiques ? Bah, pour faire simple, il ne s’agit pas de cela. Pas tout à fait. La personne percutée, un homme aux traits vicieux vêtus en complet-cravate bleuté, s’éloigne et disparait dans la foule pour ne plus jamais être vu. À sa place, s’immisce doucereuse dans le champ de vision de Lawrence, l’apparition rageuse d’un jeune homme planté sur le côté de la rue près d’une moto. Il ne semble pas d’humeur gaie, paraissant presqu’enragé par sa situation. Que lui est-il arrivé ? Lawrence croit l’avoir déjà aperçu quelque part . . . il semble jeune, tignasse fine et argenté luisant lorsque percutée par les lumières environnante qui brusque la pénombre du soir. Ne s’agirait-il pas de l’un des étudiants de Keimoo ? Dieu sait qu’ils sont nombreux à un point tel que Lawrence se souvient tout juste de leur visage.

Curieux, et se sentant d’humeur généreuse, il se poste à l’intersection de la rue, attend que le clignotant des piétons s’affiche, puis la traverse. Il se dirige tout droit vers l’oiseau argenté avec la ferme intention de confirmer ses doutes sur la scolarité de ce dernier et pour  . . .  Pourquoi ne pas tenter d’amoindrir ses soucis pendant qu’il y est ? Lawrence affiche un sourire bon-enfant, courtois, yeux plissée d’une joie pas totalement simulée.

«  Hey toi  ! Ça va ? Tu as un problème avec ton motorisé ? »

Limite, ça parait presqu’étrange d’aborder un inconnu de la sorte, mais Lawrence est suffisamment connu à l’intérieur de l’école pour qu’il ne craigne pas les représailles que pourrait lui infliger le jeune homme lui faisant face. S’il étudie à Keimoo, c’est certain qu’il le connait ou qu’il l’a, du moins, entrevu dans un couloir ou dans les dortoirs.  À moins qu’il vive chez ses parents comme certains le font . . .   Dans le pire des cas, il éclatera d’un rire gêné, mine de rien, et demandera l’heure en se faisant passer pour un mec exagérément bavard. C’est si facile d’un tromper les gens avec un sourire.

« Dis. . . ne viendrais-tu pas de l’Académie Keimoo, par hasard ? »
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MessageSujet: Re: LET'S F*CK THE ROAD [ PV : Jushin-chou ]   LET'S F*CK THE ROAD [ PV : Jushin-chou ] EmptyMar 24 Jan 2012 - 21:39

LET'S F*CK THE ROAD [ PV : Jushin-chou ] FFVII__S_KADAJ_by_smile_its_confusing
I'm Just A Bad Boy

Novembre. J'avais froid. Je frottais mes épaules avec l'espoir de me réchauffer. Aujourd'hui, je pouvais le dire franchement. Cela avait été une journée de merde. D'abord, mon professeur qui m'avait confisqué mon bouquin que je lisais durant son cour d'Anglais... Oui, j'en est pas l'air comme ça mais je sais lire. Et toc ! Donc, je lisais. Le Cid de ce bon vieux Corneille. Aaah... J'avais adorer. A cette minute-là, moi aussi j'avais envie de crier contre la rage et le désespoir ("Ô rage ! Ô désespoir !"). Je murmurais à la place, ou plutôt grognais, une série d'insulte adressée à ma chère et tendre. Non non, je ne suis pas devenu hétéro. Je n'ai qu'une femme dans ma vie, c'est ma moto. Et les femmes sont toutes les mêmes : des chieuses. La mienne avait rendu l'âme alors que j'étais attendu. Fuck, elle pouvait pas faire ça un autre jour ? Bien sûr que non ! Elle avait décidé de rajouté un ennui de plus à la longue liste qui m'avait frapper à la gueule à chaque seconde de la journée. Après le bouquin kidnappé par un professeur cleptomane, j'ai voulu me "consoler" avec de la musique. Mais mon bourreau a voulu en rajouté en me virant de son cours tout en prenant en otage mes écouteurs. Je me suis donc trouver dans les couloirs avec rien à faire. Allez voir le dirlo ? Hey, vous lisez les mémoires de Logan Jushin, pas d'un petit merdeux qui pleure dans les jupes de sa mère. Je suis donc sortie du lycée. Normal quand vous comptez le nombre de fois où j'ai du aller en cours durant ce trismestre. Secher des cours, une habitude pour moi. Donc, j'ai voulu contacter Mickeal ou Zack et devinez quoi ? Non, cela n'a pas rapport avec le fait qu'il était trois heures de l'après-midi et qu'ils devaient être en cours. Vous donnez votre langue au chat ? Très bien... J'avais plus de batterie ! Comment ça c'est pas grave ?! ...Bref, j'ai passé la journée à errer sans but.

Je soupirai en frappant pour la jenesaispluscombiendefois ma bécane. Donc, j'avais passé une journée de merdre et me voilà sans portable, dans le froid, et sans moyen d'aller à mon rendez-vous qui se trouvait de l'autre côté de la ville. Quel rendez-vous ? Vous êtes vraiment curieux vous comme genre de lecteur. Au médecin, la réponse vous convient ? Bha oui, car en plus de tous ça... j'ai le rhume depuis une semaine ! Vraiment, je sais pas ce que j'ai fais ces derniers temps mais quelqu'un ne m'aime pas.

J'étais donc résigné. Je poussais ma moto jusqu'à une rue quelquonque où j'essayais de la ranimer. Comme je ne savais pas m'y prendre et que j'étais furieux et impatiente mon bijou noir était frappé de tous les côtés. Je finis par abandonner, regardant avec défi la machine. Elle se croyait plus forte que l'homme ? J'allais lui apprendre le contraire. De la fumé sortait de ma bouche, vite effacer par le vent qui venait frapper ma peau - à peine protéger par ma tenue de cuir. Une musique agacante venant du magasin de jouet réveilla ma migraine. Je poussa un gémissement me demandant bien ce qui pourrait m'arriver de pire. Soudain, je levais les yeux vers une tignasse blonde qui se dirigeait vers moi, un large sourire sur les lèvres. Il y avait une cygne de trop dans cette ruelle. Ce cher Lawrence venait jouer les preux chevalier ? Effectivement, si j'en jugeais sa question. J'en aurais presque rit tellement la situation était pitoyable.

- Oh non, pourquoi il y aurait un problème ? Mon "motorisé" comme tu dis me boude un peu, c'est tout. Cela va lui passé. C'est pas comme si j'etais gelé et que je n'avais que ça à faire. Faisais-je d'une voix qui se voulait ironique.

je m'asseyais donc sur le trottoir, fixant les chaussures de la blondasse. Je donnais un coup de poing dans la roue de ma moto poussant le "fuck" de trop. Cadeau ou pas cadeau si elle me faisait encore un coup comme ça, je la vendrai. Je m'acheterai une carte de bus pour mes longs voyages; tant pis. Le gars, pas du genre à lâcher prise, commençait à me questionner. Je serrais les poings, retenant ma frustration de la journée de peu. Je n'allais quand même pas le frapper. D'habitude je me serrais pas gêné, je suis d'accord. Mais là... j'en était pas capable.

- Qu'est-ce que ça peut te faire ? Répondais-je à sa seconde question avec agacement.

Keimoo ou pas Keimoo, quelle importance ? Je connaissais la blondasse de vue, sans doute elle aussi. Nous étions deux cygnes mais nous étions totalement différent. Le cygne noir et le cygne blanc. Je levais mes yeux verts félins sur lui, n'ayant pas la force de lui jeter un de mes regards polaire pour le dissuader de rester. J'étais trop gelé pour ça. Trop malade. Trop épuisé. Trop dégouté. Trop frustré. Et encore plein d'adjectif tous aussi démoralisants les uns que les autres. Je me forca donc à sourire, n'ayant plus le choix pour me débarasser de ce que j'étais sûr d'être mon ultime ennui.

- Bon, soit gentil. Va sauver un chat coincé dans un arbre et laisse moi tranquille. OK ?


Dernière édition par Logan Jushin le Mer 1 Fév 2012 - 20:53, édité 1 fois (Raison : corection)
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Lawrence E. Swanster
● Université - 4ème année - Président Cuisine/Thé - Vice Président Jardinage/Ikebana
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MessageSujet: Re: LET'S F*CK THE ROAD [ PV : Jushin-chou ]   LET'S F*CK THE ROAD [ PV : Jushin-chou ] EmptyMer 15 Fév 2012 - 23:37

Ce n’est pas en foutant des coups de pied à ton motorisé que ce dernier décidera de fonctionner, tu sais ?, pense Lawrence, sourcil levé, sourire jaune scotché sur les traits, alors qu’il fixe avec dérision l’adolescent rageur qui s’est dévoilé à son regard. Tant de haine pour un si un vrombissement ou deux en moins ? Avec tous les bus et les métros qui voguent tels les fourmis travailleuses d’une fourmilière organisée, ce n’est pas comme s’il ne pouvait pas rentrer à l’Académie ou peu importe où se trouve son chez lui. Lawrence trouve que l’individu familier s’égare dans un dramatisme affligeant et inutile, ironie candide et haineuse tachant de l’indisposé. Est-ce si difficile de répondre à une question simple et inoffensive d’une manière un peu plus éduquée, sans laisser valsée une ironie de mauvais goût à l’air libre ? Swan, de son surnom nouvellement attribué, retient un soupir. Il achètera le dvd d’un autre vilain personnage, ce chat volatile tout aussi intriguant que détestable plus tard. Kohaku sait se débrouiller et ce n’est pas comme si le présent était nécessaire pour le lendemain, Lawrence a le temps de trouver ‘La Princesse des Cygnes’. Noël ne tardera pas à venir, mais un bon nombre de jours distancent encore le riche héritier de la date festive. De toute manière, ses instincts altruistes lui somment de venir en aide au mal-élevé lui faisant face. Et de lui filer une bonne correction mentale au passage ?

Non.

Oh qu’il est trop bon. Il s’approche de l’être fulminant qui a jugé correct de s’asseoir sur le béton du trottoir sans grande cérémonie forçant ses traits à conserver leur bienséance. Cela prouve être plus difficile qu’on pourrait le croire, considérant que les manières, la classe et la politesse sont des aspects de la vie qui ont été enfoncé dans l’esprit de Swan depuis son tout jeune âge. Il faut savoir les contourner avec classe ou s’y conformer éperdument. William a l’art lui de ne se plier qu’à ses envies tout en le faisant passer pour un campagnard . . . lui qui resplendit déjà des coutumes et normes nobles.

« Tu sais que ce n’est pas en employant ce ton que tu vas convaincre les samaritains de t’aider ? »

Le sourire jaune perdure dans l’atmosphère. Il ya une manière d’apposer ses convictions sans être vulgaire, sans se vautrer dans l’obscénité. Lawrence et ses valeurs, Lawrence et ses manières. Le jeune homme est encore intouché par la brillance du rictus espiègle du chat de gouttière qu’il a ramassé la semaine dernière. D’ici quelques mois, le philtre de l’hilarité aura apposé son effet et le laissera curieux et transit, aux pieds de la créature difforme. Toutefois, curieux et transit ne signifie pas dominé et dénaturé. Ses bottes courtes et légères envahissent la bulle du garçon au motorisé. Ce dernier serre les poings dans un élan de lassitude qui fait violence à l’entièreté du monde. Les japonais les contournent, très certainement agacés, mais Lawrence n’arrive pas à réellement sans préoccupé. Le trottoir appartient à tout le monde se tenant sur deux jambes. Ils ne font rien de mal, Lawrence se glisse une main dans les cheveux, éparpillant des filaments dorés dans le vent frais.

L’autre lui répond, réponse s’apparentant davantage à un crachas disgracieux, fatigué. Le bond pince les lèvres. Vraiment . . . si tous les gens se montraient toujours aussi peu enclins à être abordé la vie s’avérerait franchement désopilante et triste. Il claque sa langue contre son palet dans une onomatopée distincte qui laisse filtrer un brin de son exaspération. Pourtant, il sourit toujours, toujours. Bon enfant.

Pourquoi ça lui importe ? Simple curiosité, intérêt sans réelle conviction ou but. Juste comme ça, car Lawrence s’avère être suffisamment simple pour s’adonner à des contacts hasardeux, assez sociable pour approcher des quasi-inconnu d’un revers de dents blanches.

« Bah, si tu vas à Keimoo, je serais ravi de t’aider à ramener ton véhicule là-bas. La marche sera moins longue à deux, ne crois-tu pas ? Je dois retourner là-bas, alors pourquoi ne pas le faire en ta compagnie ? »

Ravi est peut-être un mot un brin ou deux trop advenant, mais Lawrence ne supporterait pas de savoir qu’il a laissé quelqu’un se débrouillé seul face à un sort peu clément. C’est pourquoi, il lave le jaune de son sourire pour le laisser tomber dans une moue sereine quoiqu’un brin agacée. Après tout, l’autre ne daigne pas vraiment montrer une parcelle de reconnaissance. M’enfin, ce n’est pas dans ce but que Lawrence propose son aide, sa présence, mais tout de même. . . Ce devrait être la moindre des choses, non ? De par derrière son armure de jovialité, l’anglais retient un nouveau soupir.

Il tend une main à l’individu, à l’autre étudiant, qui tarde à la prendre se lançant dans un commentaire cinglant portant sur le sauvetage de chats coincés dans les arbres. Lawrence pouffe, n’arrive pas à contenir son rire, car c’est si ironique de parler de félin sauvage tirés d’ennui par le biais de ses mains. Il pense d’abord à Kohaku, à Chess, à cet énergumène recouvert de sang, puis s’attarde sur Ellen et Snowball en se demandant si le chaton tout blanc vit mieux au sein de sa nouvelle demeure.

Ah, la joie de vivre se manifeste lors de moments comme celui-ci.

« C’est amusant que tu me parles d’un chat, j’en ai sauvé un la semaine dernière . . . »

Il l’affirme sur le ton d’une confidence, accordant un regard se voulant brièvement complice et espiègle à l’adresse du rageur et de sa moto. Il lui prend la main et le relève sans demander son reste. Ignorant la moindre protestation, les taisant d’un sourire confiant et rayonnant. Aller, montre toi dont plus abordable jeune inconnu-partiel.

« Au fait, je me prénomme Lawrence. Et je suis sûr de t’avoir déjà croisé dans l’Académie. M’enfin, t’es partant pour la ballade ? Si tu te montre sympa, j’accepte même de te payer le mécanicien ! »

Et on sait très bien que Lawrence, peu importe le degré de gentillesse de l’autre, tant qu’il ne se montre pas profondément blessant ou totalement odieux, règlera les frais en douce. Juste parce qu’il possède l’argent, juste parce qu’il le peut.
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