reprendre ses marques [Pv Aya-chou]

La sortie du parc avait été difficile dans pas mal de sens pour le pauvre John, d'un il s'était perdu, de deux il ne savait pas où aller et de trois il ne comprenait pas vraiment ce qu'il l'avait pousser a proposer à Ayamé d'aller prendre un verre quelque part. Avant de sortir dans la rue John avait fermé la fermeture éclair de son manteau, histoire de ne pas avoir de soucis, il n'avait plus de t-shirt. Il regarda un moment en arrière pour voir si Ayamé était toujours derrière lui. Voyant que c'était le cas il traversa la rue et s'arréta devant un bar, assez correct, c'est ce qu'il lui fallait, pas un bar glauque dans une ruelle sombre. Il entra.

*bon, une table dans un coin, de l'air frais. Heureusement il n'y a pas trop de monde, on ne devrais pas être déranger et surtout on devrais arriver a retrouver notre allure normal*

John, les mains dans les poches se dirigea vers la table la plus au fond et comme à son habitude il regardait droit devant lui, sans regarder s'il bousculer quelqu'un. La brute ressortait un peu, et cela lui allait parfaitement bien. Le jeune homme s'affalât littéralement sur la banquette. Il posa son sac avec ses affaires à coté de lui et attendit que son compagnon vienne le rejoindre.

*Euh...je prend quoi moi ? j'ai bien envie de prendre de l'alcool, mais je paris que ça sera mal vu. Je sais vraiment pas ce que je vais prendre, en plus j'ai la dalle, j'espère que je vais pouvoir prendre un truc à manger, sinon je devrais prendre un truc en sortant et ça va m'agacer au plus haut point. *

John lisait la carte, avec assez de mal dans un sens, car les idéogrammes étaient encore un peu obscure pour lui. Il regardait les dessins qui accompagnés les écritures mais ça ne l'éclairait pas plus que cela. L'air était bien frais, et le fait d'être dans un coin un peu éloigné du reste le calmait.

"Tu veux prendre quoi ?"

(Tu trouvais ton post court, mais le mien l'est tout autant...^^')

L'animation régnait dans la ville en cette fin d'après-midi ensoleillée. La rumeur continuelle des conversations se mêlait au bruit des voitures ; par moment, Ayame saisissait quelques paroles, ou bien une bride de musique qui s'échappait de la porte ouverte d'un magasin. Un florilège d'odeur lui parvenait ; le parfum des filles qu'ils croisaient, celui, épicé, piquant, des restaurants qui préparaient déjà la soirée qui s'annonçait, la fragrance discrète des arbres qui bordaient la rue...
Les battements affolés de son coeur s'étaient calmés, laissant place à un curieux sentiment d'irréalité. Seul John qui marchait devant lui, à quelques pas de distance, semblait appartenir au même monde que lui. Ayame se laissait guider, marchant sans chercher à savoir où ils allaient, fixant le dos de son compagnon.
Après quelques minutes, ils pénétrèrent, à l'initiative de John, bien sûr, quand un des bars qui bordaient la rue. C'était un établissement des plus simples, à la façade discrète, dont l'enseigne abordait le mot "Café", en français. Un tintement retentit lorsque John poussa la porte vitrée ; Ayame entra à sa suite.
La salle était accueillante, malgré une taille peu conséquente. Des tables rondes occupaient le centre tandis que d'autres, rectangulaires, étaient alignées contre les murs, encadrées d'un côté par des banquettes sur lesquels elles étaient fixées, et de l'autre par des chaises en fer forgé. Au comptoir s'affairait un jeune homme dans un uniforme noir et blanc ; quelques personnes étaient attablées près de la baie vitrée.
Ils allèrent s'installer à une des tables du fond, toujours à l'initiative de John. Celui-ci marchait d'un pas assuré ; quiconque le voyait ainsi ne pouvait soupçonner les événements que Ayame et lui avaient vécus. Il s'installa nonchalamment sur la banquette, jetant un coup d'oeil au garçon, qui le rejoignit, non sans avoir hésité un court instant à s'asseoir en face, sur l'une des chaises.

" Tu veux prendre quoi ? " lui demanda John après avoir jeté un regard peu enthousiaste sur la carte.
Quelque chose le contrariait-il ?

" Hum... Je vais juste prendre un chocolat chaud. " fit Ayame d'une voix douce en s'emparant de la carte.
Il se sentit soulagé de constater que sa capacité à maîtriser sa voix lui était revenue.
" Et toi ? Quelque chose t'intéresse ? Tu n'avais pas l'air emballé, à l'instant..."

Il aurait voulu parler de ce qui s'était passé dans le parc, mais il craignait la réaction de son compagnon. Pourtant, un bon nombre de questions lui brûlaient les lèvres, et il savait que tôt ou tard, il finirait par les poser. Il fallait qu'il comprenne ce qui avait poussé John à faire ce qu'il avait fait. Ce qui l'avait poussé à l'embrasser.

John attendit que son compagnon choisisse, lui ne savait vraiment, mais vraiment pas quoi prendre. Tout lui semblait si peu familier. Il écouta ce que lui disait son compagnon. Dans un sens un chocolat lui plaisait bien, mais, il aurait préféré un truc frais, mais il ne savait pas trop ce qu'il avait ici. Le garçon de café s'avança, les fixant d'une drôle de façon. John planta son regard d'acier dans le sien quelques seconde. Il valait mieux qu'il évite les commentaires devant le jeune homme qui commençait a reprendre ses mauvaises habitudes

"-Bonjour, que puis-je vous servir
-un chocolat pour le jeune homme et pour moi un jus de fruit, et aussi quelques chose à manger....
-bien monsieur"

Quand le serveur se fût éloigner John ne put refréner un gloussement. plus il regardait le serveur plus il avait l'impression de voir un pingouin. Ce n'était certes pas très gentil, mais que voulez vous John était comme cela, il avait tendance a comparé les gens à des animaux. Il fixa de nouveau son compagnon, un sourire léger se dessina sur ses lèvres

"On sera servit par un pingouin, j'espère que ça ne te dérange pas trop. Je pensais pas qu'on trouverais l'archétype du serveur occidental dans ce genre de bar, mais c'est assez amusant...enfin si on veut..."

John était en fait mort de rire. Il avait un peu trop imaginer le serveur en pingouin. Il sortit alors son crayon a dessin. Il fixa Ayamé avec un sourire en coin. Rapidement il esquissa ce qu'il voulait. Il tendit le dessin au japonais. On voyait un pingouin avec un plateau de chocolat et d'autres chose se dirigeait vers une table. John se retenait de rire, mais il en faudrait peur pour que son rire sorte. Il se sentait moins oppressé, moins mal à l'aise après ce qu'il s'était passé dans le parc. Il ne savait pas trop s'il devait reparler de ce qu'il s'était passé, dans un sens pour lui le passé était le passé, mais la c'était quand même bien différent que quelque chose de vraiment banal.

*j'ai vraiment bien fait de prendre ce café, je pense surtout qu'on va bien rire si les serveurs marchent tous de cette façon et son tant maniéré.*

Se rappelant la question que lui avait posé Ayamé, il soupira. Il ne savait pas trop s'il devait lui en parler, mais il se décida quand même.

"En fait pour répondre à ta question de tout à l'heure, j'ai encore du mal avec les idéogrammes, et les photos accompagnant les écrits ne sont pas merveilleuses, alors je ne savais pas trop ce que j'allais prendre...tu peux te moquer si tu veux, ça m'apprendra à si peut m'entrainer au japonais. "

John n'était pas la depuis si longtemps, mais il savait fort bien s'en sortir, mais les idéogrammes, ça, ça le mettait hors de lui quand il ne comprenait pas. Personne ne savait que dans sa poche il avait toujours sur lui un petit dictionnaire pour l'aider quand il était seul. Il ne l'avait pas sorti, histoire de ne pas faire honte à son compagnon, chose plutôt rare nous pourrions dire, lui qui d'habitude se fichait de l'opinion des autres....

Ce fut le serveur qui le sortit de ses pensées, s'adressant à eux d'un ton poli, recherché (bien que nettement moins réussit que celui qu'employait ordinairement Aya).

" - Bonjour, que puis-je vous servir ?
- Un chocolat pour le jeune homme" , répondit John, " et pour moi un jus de fruit, et aussi quelque chose à manger...
- Bien, monsieur "

Ayame se tourna vers son compagnon, surpris, lorsque celui-ci laissa échapper un rire.

"On sera servit par un pingouin, j'espère que ça ne te dérange pas trop. Je pensais pas qu'on trouverait l'archétype du serveur occidental dans ce genre de bar, mais c'est assez amusant...enfin si on veut..."

Le garçon éclata d'un rire cristallin lorsque John lui tendit un dessin qu'il avait griffonné à la hâte dans son carnet. Le serveur-pingoin était tout simplement remarquable.

" Il est fabuleux ! " fit Ayame, toujours hilare. " Je ne savais pas que tu étais aussi doué pour ce genre de dessins ! "

Il gratifia son compagnon d'un sourire à la fois doux et rieur. Pour le première fois depuis un bon moment, il se sentait parfaitement détendu.

"En fait pour répondre à ta question de tout à l'heure, j'ai encore du mal avec les idéogrammes " , commença John, légèrement embarrassé, " Et les photos accompagnant les écrits ne sont pas merveilleuses, alors je ne savais pas trop ce que j'allais prendre... Tu peux te moquer si tu veux, ça m'apprendra à si peu m'entraîner au japonais. "

Ayame ne pu s'empêcher de pouffer, avant d'adresser son sourire le plus ravageur à l'anglais (histoire de se faire pardonner...).
Il se décala légèrement sur la banquette, s'approchant de lui.

" Regarde, ... " lui souffla-t-il.

Et il entama un cours de japonais improvisé. Il aimait particulièrement l'atmosphère de détente qui s'était installée.
Le serveur revint au bout d'un petit moment, mettant un terme - à l'aide d'un chocolat chaud, d'un jus d'orange et d'un croissant - à la leçon du jour.

Il y eut un silence, tandis qu'ils se ravitaillaient tous deux. Ayame ferma les yeux en buvant son chocolat à petites gorgées. Le liquide lui brûlait légèrement le bout de la langue - ça ne le dérangeait pas ; il avait toujours aimé cette sensation particulière. Il tourna les yeux vers John, qui avait entamé son croissant. Il eut un imperceptible soupire en reposant sa tasse encore fumante.

" John..." Il avait presque murmuré. " Hum... à propos de tout à l'heure... "

Il s'interrompit, hésitant.

" Tu as dit... Tu as dit que je te rappelais quelqu'un... et que c'était pour ça que, euh... Donc je me demandais...qui c'est ? ..."

Il s'empourpra brutalement, incapable d'aller plus loin.

" Il faut que je comprenne... "

[pas résister à l'envie de poster ce soir ^^ ]

John buvait son jus d'orange, pas fameux dans un sens car c'était du concentré, pas du vrai jus comme il était habitué a boire, mais on ne pouvait pas demander mieux a un bar bas de gamme comme celui-ci, enfin l'anglais saurait parfaitement s'en contenter, du moment qu'il pouvait se rafraichir. Le jeune homme se rappela alors la mini leçon qu'il venait d'avoir

*donc jus de fruit c'est jûssu, un gâteau c'est kashi, c'est déjà pas trop mal, je pense que les idéogrammes je vais les savoir, mais c'est pas évident, pour les autres mots je devrais m'en rappeler au fur et à mesure. Mais c'est pas du tout mais pas du tout évident, les consonances ne sont pas les même que celle aux quelles je suis si habituées, mais je commence a me débrouiller*

John posa le jus encore a moiter plein et croqua a pleine dents dans le croissant. Enfin quelques chose qu'il connaissait, au moins cela avait vraiment le gout du croissant, il aurait presque pu se croire en Angleterre mais vu les musiques et les conversations c'était impossible. John eut un peu de mal a entendre le début de ce que lui disait le Japonais, mais il tendit l'oreille. Il posa le croissant et bu une nouvelle gorgée. Il fallait s'étouffer quand Ayamé lui reparla de ce qu'il s'était passé dans le parc. Il posa brusquement le verre et fixa Ayamé dans les yeux. Il ne voyait pas le regard mauvais que lui lançait le serveur derrière son comptoir.

"C'est ....vrai....j'ai dit ça....." Il poussa un long soupir " ...Si je ne te dit rien tu risque de ne pas en dormir.....Tu me rappel un homme que j'ai connu quand j'avais 8 ans...c'était un enseignant...il avait la trentaine, très gentil..patient....surtout avec moi, il avait compris que je n'étais pas comme les autres élèves. Il m'a beaucoup aidé, il m'a permis de réussir a l'école, car personne ne m'aider chez moi, certes il devait régulièrement me punir, j'étais mauvais, et je le suis toujours je le sais.....Il m'a appris la bonté, enfin il en a fait revenir une parti. A la fin de l'année il est parti, je ne l'ai jamais revu, mais ta douceur me l'a rappeler...Pour ce qui s'est passé après....La ne me demande pas.....Je suis incapable de te dire pourquoi...."

John n'avait pas quitté Ayamé des yeux, son regard acier rivé a celui de son compagnon. Ses mains s'étaient peu a peu serres pour laisser de bloc rigide et dur sur la table. Parler de son passé était toujours une véritable torture pour John. De plus il savait, enfin il se doutait qu'Ayamé voudrait des explications sur ce baiser, mais John était incapable de les lui donner.

*pourquoi ça ne m'a pas dégouté ce baiser, ça aurait du...moi qui ne me suis fait que des filles, je ne comprend pas trop ce qui m'a pris la. J'ai eut ce besoin de l'avoir dans mes bras, de sentir son cœur battre à l'unisson avec le mien, ses lèvres étaient si douces, si tentante...raaaaaaaah mais c'est pas vrai*

John baissa la tête , vraiment mal à l'aise, il se sentait rougir et cela le gênait encore plus, lui qui n'était pas du genre a parler, il n'avait jamais aligné autant de mot à la suite, c'était plus que troublant. Il continuait de serrer les poings, c'était si dur de se calmer. Il se sentait trembler, il fallait dire qu'il avait mal aussi et que ça ne l'aider pas à se calmer, mais ça il ne pouvait pas l'avouer.

"Pour te donner un idée, de ce que je pouvait faire mes parents me surnommait le Fléau ou La Peste, comme cette maladie qui ravageait tout, ce que je faisait quand j'étais en colère, mais je faisait ça en douce...et les dégâts étaient considérables...Mais pourquoi je te dit ça....ça ne t'apportera rien de plus"

John se sentait complètement dépassé par les événements, il était là, à parler de sa vie, chose qu'il se refusait à faire en temps normal, il avait laissé quelqu'un percer sa défense si solidement établi, il sentait que ce n'était pas normal, il fallait qu'il fasse quelque chose pour retrouver sa véritable nature sinon il allait devenir fou, il se sentait partir.

"C'est ....vrai....j'ai dit ça....."
Ayame se tourna vers lui, espérant des explications, tandis que John poussait un long soupir.
" ...Si je ne te dis rien tu risques de ne pas en dormir... Tu me rappelles un homme que j'ai connu quand j'avais 8 ans... C'était un enseignant... Il avait la trentaine, très gentil... Patient... Surtout avec moi, il avait compris que je n'étais pas comme les autres élèves. Il m'a beaucoup aidé, il m'a permis de réussir a l'école, car personne ne m'aidait chez moi, certes il devait régulièrement me punir, j'étais mauvais, et je le suis toujours je le sais... Il m'a appris la bonté, enfin il en a fait revenir une partie. A la fin de l'année, il est parti, je ne l'ai jamais revu, mais ta douceur me l'a rappelé... "
Ayame rougit. Il ne s'était pas attendu à un compliment si direct. John avait plongé son regard d'acier si troublant dans le sien, d'un noir d'ébène.
" Pour ce qu'il s'est passé après....Là, ne me demande pas.....Je suis incapable de te dire pourquoi... "

Ayame passa machinalement sa main dans sa longue chevelure noire.

" Ce n'est pas grave... Nous finirons bien par comprendre..."

Il avait volontairement utilisé le pluriel, indiquant clairement à son compagnon son intention de ne pas le laisser seul. Ce qu'il s'était passé dans le parc n'était certainement pas un simple incident, et il savait qu'il leur faudrait comprendre à deux.

"Pour te donner un idée de ce que je pouvait faire, " reprit John, " mes parents me surnommaient le Fléau ou La Peste, comme cette maladie qui ravageait tout, ce que je faisais quand j'étais en colère, mais je faisais ça en douce... Et les dégâts étaient considérables... Mais pourquoi je te dit ça... Ça ne t'apportera rien de plus. "

Il eut un silence. Ayame eut un léger soupir, puis s'approcha, écartant une mèche de cheveux venue masquer le visage de l'Anglais. Il lui sourit avec douceur.

" Si, " répondit-il. " Ça me permet de mieux te connaître, de mieux te comprendre. Et crois-moi, c'est important pour moi. "

Au dehors, le ciel s'était assombri. De lourds nuages gris étaient descendu des montagnes, à l'Ouest. Les passants, regardant le ciel d'un air inquiet, commençaient à presser le pas ; certains jugèrent bon de se réfugier dans les boutiques qui bordaient la rue avant que l'averse n'éclate.

Un silence s'était installé entre John et Ayame. Ce dernier avait baissé les yeux, embarrassé.
Il s'apprêtait à relancer la conversation lorsqu'une voix inconnue se fit entendre.

" Hum... Salut ! "

C'était une voix masculine, plutôt grave, assez plaisante si l'on exceptait ce ton suffisant on ne peut plus désagréable.
Ni Ayame, ni son compagnon ne l'avait vu approcher. C'était un jeune homme assez grand, aux cheveux châtains décolorés, vêtu de jeans et d'un tee-shirt assez banal mais qui avait manifestement beaucoup d'importance aux yeux de son propriétaire, étant donné la façon dont il bombait le torse pour que le logo - de marque - cousu dessus soit bien visible. Ses yeux étaient fixé sur Ayame, à qui il adressait un large sourire qui se voulait apparemment charmeur. Il affichait clairement son intention d'ignorer que celui-ci n'était pas seul.

" Ça fait pas longtemps que tu habites là, non ? J't'avais jamais vu avant. "

Ayame frissonna de dégoût. Il pouvait pardonner bon nombre de chose, mais l'inconnu avait à peine ouvert la bouche qu'il s'était classé dans la catégorie des "indésirables". Car s'il y avait bien une chose que le Japonais ne supportait pas, c'était l'absence totale de politesse et d'éloquence. Et cet homme ne faisait absolument aucun effort de langage.

" Je t'offre un verre ? " Demanda-t-il avec un sourire colgate des plus irritants.

Le garçon fulminait. Si l'inconnu ouvrait la bouche une fois de plus, il n'hésiterait probablement pas à lui administrer la plus belle gifle qu'il n'ait jamais reçue. Ses épaules tremblaient de rage et son regard se fit plus noir que jamais.


(John-chou, je viens de remarquer quelque chose d'inadmissible ! Tu as oublié la majuscule au titre du RP ! *grr ! grr !* Sinon, ça te va, ma réponse ? ^^)

(jolie réponse^^ comme j'aime)

John allait dire quelque chose quand une voix des plus désagréable retenti à sn oreille. L'anglais leva la tête et regarda le type qui s'était approché discretement, ou alors ils était-ent trop occupé a discuter pour l'entendre arriver. John fulminait doucement, il y avait une chose dont il avait particulièrement horreur c'était qu'on le dérange en pleine conversation, surtout quand celle-ci était trés importante pour lui.

* Non mais il se prend pour qui celui-la, il a envie que je me charge de lui faire ravale son sourire de débile....*

L'anglais tourna lentement la tête vers Ayamé, il avait un sourire des plus mauvais, mais il lui adressa un clin d'oeil complice. Ayamé verrais surement la fauve une nouvelle fois, mais pas de la même façon que dans le parc. John se leva doucement et posa une main sur l'épaule de l'homme qui était venu vers eux.

"Je crois que t'a oublié un léger détail, déja on dit bonjour quand on arrive prés de quelqu'un, ensuite on se présente corrctement et si la personne n'est pas seul on tente 'être un peu intelligent et on demande si on dérange pas ....hors toi tu t'incruste comme un cheveux sur la soupe, tu teprésente pas et t'es même pas poli....J'ajoute aussi que tu nous dérange en pleins conversation qu'un moucherons dans ton style ne pourrais pas comprendre, alors tu file ou deviens méchant....Quoi que je risque de ne pa être le seul à le devenir..."

Le sourire carnassier de l'anglais était revenu sur son visage. Il écrasait légérement l'épaule de l'autre homme. Ce dernier avait de la chance il utilisait son bras le plus faible vu que l'autre était unpeu trop abimé. En voyant l'expression que son opposant afficé en bombant le torse John continua sur sa lancé

"Tu devrais arréter de tenter de gonfler tes muscles, tu va finir par exploser comme la grenouille qui voulait devenir plus grosse que le boeuf. Et tu fait plus que ridicule...Tu es risible au possible; et encore un truc fout le camp !!!!"

John se rassit nonchalement, il en avait marre de ces idiots qui se croit tut permis. il se tourna vers Ayamé et lui dit d'une voix douce et d'un sourire charmeur

"Désolé d'être intervenu, mais j'avais envie de faire comprendre à l'autre crapaud qu'on était un peu occupé, mais j'auais peu etre du te laisser faire, j'espère que tu en m'en veux pas trop. Pour me faire pardonne tu me demande ce que tu veux"

John ne lachait pas l'intru des yeux, ou plutot il le surveillait du coin de l'oeil, il fallait se méfier de ce genre d'imbécile qui vienne vous pourrir une belle journée. John eut une petite grimace de douleur, son épaule lui faisait à nouveau mal. l'autre restait sur place sans trop savoir quoi faire, il fallait dire que se retrouver en face d'une montagne de muscle plus grande que soit ce n'était pas toujours agréable, mais comme l'anglais avait utilisé des expressions assez européenne ça pouvait surprendre et cloué le bec a pas mal

"Au fait Aya, tu ne trouve pas qu'une personne qui gonfle a de fort risque de s'envolé telle le ballo, et atterir sur un clocher er ensuite d'exploser au contact de la pointe ? "

John avait tout naturellement donné un surnom a son camarade, cela faisait un moment qu'il n'avait pas agit de la sorte, il se sneti alors trés géné et n'osa rien ajouté, il espérait juste que l'autre s'ne aille avant que le fauve ne sorte vraiment de lui et la il risquait d'y avoir quelques gros soucis

La main lui démangeait sérieusement ; l'inconnu au sourire pédant lui portait sur les nerfs d'une manière admirable. Ce fut cependant John qui réagit le premier. Après avoir adressé un clin d'oeil à Ayame - qui fut ravi de voir qu'une confiance évidente commençait à s'installer entre eux - il se leva, presque calmement, et posa une main sur l'épaule de l'importun. Mais si, en apparence, ses intentions semblaient pacifiques, la signification de l'aura qu'il dégageait était clair : Go out. Ayame assista alors à un démontage en règle de tout ce qu'avait construit d'inconnu pour tenter de paraître séduisant. Il eut même droit à une comparaison étonnante - Ayame mit sa propre incompréhension à ce sujet sur le compte du peu de connaissance qu'il avait des pays occidentaux.
Sa remontrance terminée, John se rassit, apparemment aussi ravi qu'Ayame de sa prestation.

" Désolé d'être intervenu, mais j'avais envie de faire comprendre à l'autre crapaud qu'on était un peu occupé, mais j'aurais peut-être dû te laisser faire, j'espère que tu ne m'en veux pas trop. Pour me faire pardonner, tu me demandes ce que tu veux. "

Le garçon eut un sourire.

" Ne t'inquiète pas, ça ne m'a pas dérangé le moins du monde. " lui glissa-t-il discrètement.

Ce qu'il voulait ? Voilà qui était tentant. A ce moment précis, en l'occurrence, il était tenté de lui demander d'envoyer paître l'autre un peu plus loin ; en effet, malgré son embarra évident, il ne semblait pas vouloir décoller.
Lorsqu'il remarqua la grimace de douleur de John, Ayame se pencha en avant, par reflex, près à lui apporter son aide.

" Au fait Aya, ..."

En principe, L'intéressé aurait dû surtout retenir la suite de la phrase - la nouvelle comparaison dont John gratifiait l'inconnu était en effet des plus cocasses - mais ce ne fut pas ce qui retint le plus son attention. Il venait de l'appeler Aya. Il venait de lui donner un surnom. Et ce n'était probablement pas réfléchit ; le rouge qui lui montait aux joues à cet instant rivalisait presque avec celui d'Ayame.
C'est à ce moment précis que l'inconnu fit le faux pas de trop.

" Bon, écoute, mon grand, remballe donc tes muscles et ton petit cerveau, c'est à Aya que je suis venu parler. " persifla-t-il d'un ton acide.

C'en était trop. Les reflex du garçon reprirent le dessus ; avant que l'importun, ou même John, ait eu le temps de réagir, il lui avait administré la plus belle gifle qu'il ait jamais reçue.
Dehors, le ciel semblait s'être brutalement déchiré, déversant ses trombes d'eau sur les rues désertes.

" Ne t'avise jamais plus de t'adresser à moi de façon aussi familière, espèce de sale petit pédant ! Et surtout, ne t'avise plus de répondre à John de cette manière, ou je te jure que tu vas le regretter. "
Sa voix vibrait de colère. En giflant l'autre, il s'était levé ; il avait à présent les deux mains posées à plat sur la table et ses cheveux étaient épars sur ses épaules.

" Ne t'énerve pas comme ça... Je rigolais, t'inquiète... " lui répondit l'importun d'un ton mal assuré. Sa vaine tentative pour cacher sa peur face à John commençait fortement à s'effriter. En désespoir de cause, il commença à son tour à s'énerver.

" Oh et puis zut ! Avoue que vous n'allez pas tellement ensemble ! "

Ayame tiqua. Autant parce qu'il s'étonnait de la remarque - avaient-ils tant l'air d'un...couple ? - que parce qu'elle l'irritait au plus au point. Qui était-il pour juger sur les apparences ?
Ayame fit alors une chose qu'il n'aurait certainement jamais faite en temps normal. Jetant tout d'abord un regard haineux à l'homme, il se pencha soudainement vers John avant de l'embrasser sans retenue. Ce baiser-là n'avait plus rien à voir avec les deux précédents.
Puis il se leva et, empoignant la main de John, il dit au serveur avant de se diriger, fulminant, vers la sortie, tout en lui lançant l'argent qu'ils lui devaient.

" Désolé, mais on se permet de vous laisser nettoyer les saletés qu'on a laissées derrière nous ! "
Le serveur, qui n'avait rien manqué de la scène, s'inclina poliment.
"Avec plaisir, monsieur. " fit-il avant d'adresser un sourire des plus sarcastiques à l'importun qui, resté à la même place, avait tout l'air d'avoir définitivement cessé de penser - ce qui, au final, ne le changeait guère.

La sonnette de la porte d'entrée tinta de nouveau. Une fois dehors, Ayame s'arrêta, tentant de se calmer. Il se tourna vers John.

" Je suis vraiment désolé... pour ça. Mais... Ce type... C'est vraiment ce genre de personne que je ne supporte pas. La seule chose qui l'importe, c'est l'image, et ça a le don de m'énerver. "

La pluie ruisselait sur son visage, le long de son dos, de ses cheveux de jais. Ses épaules fines étaient toujours agitées de tremblements.

[attention il y a des propos un peu vulgaire dans ce poste mais la façon qu'a John de s'exprimer en anglaisJ

John était sidéré par ce que venait de faire Ayamé. Il se laissa entrainé dans broncher, enfin jusqu'à ce qu'il se prenne une belle averse sur la figure. Il rattrapa Ayamé par la taille, pour éviter qu'il ne se fasse trop tremper. John ne savait pas quoi faire, ni quoi dire sur ce que lui avait dit Ayamé. La seule chose dont l'angmais était certain c'était qu'il ne voulait pas rester dehors. Il décida alors de retourner dans le bar, en plus il avait un petit compte a régler

"- Je suis vraiment désolé... pour ça. Mais... Ce type... C'est vraiment ce genre de personne que je ne supporte pas. La seule chose qui l'importe, c'est l'image, et ça a le don de m'énerver.
-Pas de soucis. Vu le temps qu'il fait, on devrais rentrer, de toute façon c'est a lui de virer et pas à nous. "

John serra quelques minutes son compagnon dans ses bras. Il lui chuchota à, l'oreille de le suivre et de le laisser faire avec ce qui était bon a mettre aux ordures. Il prit la main de son compagnon et repoussa la porte, il entra et salut le serveur. Il dit a voix haute

"Vous pourriez nous donner des serviettes, je me dit que c'est a moi de sortir les déchets, ce n'est pas votre travail. En plus je pense qu'on va reprendre un chocolat chaud chacun, il en fait pas trés chaud dehors, cela nous fera le plus grand bien "

John avança souplement, telle un félin vers l'homme toujours debout prés de la table qu'il avait occupé. Voyant John arrivait devant lui, il gonfla le torse pour tenter de faire impressionnant. John se planta devant lui. Il y avait plus d'une vingtaine de centimètre entre les deux, et John était quand même un peu plus costaux que l'autre idiot. L'anglais l'attrapa par le col de son t-shirt et comment ça parler en anglais

"Écoute moi bien sale type, tu va tirer ta sale tronche de ma vue ou je te fait la peau, je te fait crier comme un porc qu'on égorge, va te faire enc*l*** par un type dans ton genre !! Tu va voir comment je te redessine le portrait si dans trente seconde tu t'es pas cassé de la"(en anglais)

John avait dit cela avec un air plus que mauvais, l'autre même s'il ne comprenait pas vraiment avait pâlit. Le fauve était de sorti une nouvelle fois. Voyant que personne ne le regardait il sortit son couteau, histoire de lui faire peur un peu plus.

"Tu vois quand je dit quelques chose mieux vaut m'écouter, la claque ne t'a pas suffit, alors écoute moi bien...Tu a beaucoup de chance que je ne soit pas intervenu sinon je pense que ton jolie visage dont tu semble si fière serait un peu...comment dire ça simplement pour que ton petit cerveau comprenne...en purée!! alors maintenant tu me donne ton jolie t-shirt, tu nous oublie et tu par fissa, si tu raconte un truc au flic je te retrouve et tu morfle"

L'autre acquiesça rapidement. Il enleva son t-shirt et le tendit a John. Il détala comme un lapin. Le couteau disparut comme par enchantement quand le serveur lui tendit une serviette. Le blondinet le remercia d'un hochement de tête. John se débarassa de son manteau sur une chaise et enfila le t-shirt prestement avant qu'on remarque son manège. Il se tourna vers Ayamé pour lui dire

"Je sais pourquoi il se gonflé, c'était trop large pour lui, il voulait le remplir le plus possible. Moi il me va vraiment bien, ça me plait...viens t'assoir on va se prendre un bon chocolat"

John était encore bien troublé par le baiser, mais il ne voulait pas le montrer, il se doutait que son compagnon serait encore plus gêné que lui, alors autant attendre que cela se débloque tout seul, et surtout qu'il puisse tout les deux comprendre pourquoi cela ne les dégoutait pas trop

Une pluie diluvienne s'abattait à présent sur la ville. Mais Ayame n'eut guère le temps de songer à s'abriter : John l'avait pris par la taille pour le protéger, et il l'entendit parler à son oreille :

" Pas de soucis. Vu le temps qu'il fait, on devrait rentrer, de toute façon c'est a lui de virer et pas à nous. "

Ayame eut un rire léger tandis que son compagnon l'entraînait de nouveau à l'intérieur.

"Vous pourriez nous donner des serviettes, je me dit que c'est a moi de sortir les déchets, ce n'est pas votre travail. " dit-il au serveur. " En plus je pense qu'on va reprendre un chocolat chaud chacun, il ne fait pas très chaud dehors, cela nous fera le plus grand bien. "

L'employé lui adressa un sourire des plus serviables avant de s'éclipser, l'air ravi. John, lui, se dirigeait une nouvelle fois vers la table de fond, à côté de laquelle se tenait toujours l'inconnu (le baiser auquel il avait assisté l'avait manifestement plus ébranlé que prévu).
Si la colère de l'anglais était palpable, elle était très différente de celle qu'il avait montrée dans le parc : quelque part, il semblait presque s'amuser.
La tirade qu'il servit en anglais à l'homme qui semblait toujours en état de choc était des plus virulentes. Si, contrairement à Aya qui avait de solides notions d'anglais, il ne pouvait comprendre exactement ce qu'il lui disait, le ton ne laissait aucun doute. Et afin de bien se faire comprendre, John rajouta quelques menaces en japonais, tandis que son couteau surgissait à nouveau de nul part pour apparaître dans sa main valide. L'importun lui obéit, lui cédant son tee-shirt (Ayame ne manqua pas d'admirer l'opportunisme de John qui avait tourner cet épisode désagréable à son avantage) avant de s'enfuir sans demander son reste.

"Je sais pourquoi il se gonfle, c'était trop large pour lui, il voulait le remplir le plus possible. " fit John en se tournant vers Ayame. " Moi il me va vraiment bien, ça me plait... Viens t'asseoir on va se prendre un bon chocolat. "

Le garçon ne pouvait que lui donner raison : le tee-shirt lui allait nettement mieux qu'à l'autre, mettant son impressionnante musculature en valeur.
Pendant ce temps, le serveur était revenu, portant sur un bras deux serviettes blanches à l'air moelleux, et sur l'autre un plateau sur lequel étaient posées de tasses de chocolat fumantes.
Ayame frissonna ; le calme revenu, il commençait sérieusement à avoir froid.

" Voilà pour vous ! " fit le serveur avec un grand sourire. " Et merci pour le coup de main ; ce type n'arrête pas de harceler les clients, ça commençait à devenir agaçant ! Mais après ça, je doute qu'il y revienne ! "

Il leur adressa un clin d'oeil avant de disparaître à nouveau derrière le comptoir.
Ayame s'empara d'une serviette, tentant désespérément d'éponger une partie de l'eau qui imbibait ses vêtements, sans obtenir de résultat probant. Il finit par abandonner, optant pour un autre moyen de se réchauffer : le chocolat.
Ayant enfin retrouvé tous ses moyens, il pu expliquer à John le geste qu'il avait eut un instant plus tôt.

" Pour le baiser... (il fut surprit lui-même de constater qu'il avait réussit à prononcer ce mot sans bégayer) C'est juste que... Non seulement ce type a été odieux avec toi, mais en plus il se permet de mettre les gens dans des cases, avec pour seul critère l'apparence, et c'est quelque chose que je ne peux pas supporter. "

Il eut un soupir.

" Je suis vraiment désolé. Déjà qu'on avait du mal à savoir où on en était, et voilà que j'en rajoute. "
Il rit soudain, tandis qu'une pensée lui traversait l'esprit.
" Ce n'est rien. " expliqua-t-il à John. " C'est juste que... Le jour même de mon premier baiser, j'ai déjà embrassé deux fois de plus la même personne. C'est un peu bizarre, je trouve. "
Il sourit.
" C'est décidément une journée spéciale... "

Il s'affaissa légèrement, s'appuyant nonchalamment sur sa main droite. Son tee-shirt blanc était devenu quasi-transparent avec l'eau, et sa tentative d'arranger les choses n'avait guère été efficace. Ses longs cheveux étaient encore trempés, et l'eau ruisselait le long de son dos et de son visage au teint diaphane. Des gouttes s'étaient prises dans se cils, les faisant paraître encore plus longs que d'ordinaire. Il fixa John dans les yeux.

[j'arrive jamais a résister de poster moi, c'est pas bien :A5: ]

John était dans un sens assez fier de lui, il avait fait partir l'autre espèce de tache qui gâchait leur journée, en plus le serveur avait été content, ça aller bien leur faire une petite ristourne sur le pris des deux chocolats et cela arrangeait bien l'anglais, certes il n'avait pas le moindre soucis matériel mais c'était toujours bine d'avoir des truc moins cher. Soudain Ayamé ouvrit la bouche et commença a parler.


" Pour le baiser... " John eut un petit sursaut, il avait eut encore des soucis pour reprendre son calme alors lui rappelait le mettait un peu mal à l'aise, puis Ayamé poursuivit "C'est juste que... Non seulement ce type a été odieux avec toi, mais en plus il se permet de mettre les gens dans des cases, avec pour seul critère l'apparence, et c'est quelque chose que je ne peux pas supporter. "

John n'avait pas vraiment la moindre idée de ce qu'il pouvait lui dire. Il n'avait pas encore compris ce qu'il s'était passé mais au moins il pouvait peu être maintenant y voir plus clair, mais il comprit que ça serait peu évident quand Ayamé en rajouta une couche tout en riant parfois, se qui fit un peu hausser les sourcils de l'anglais

" Je suis vraiment désolé. Déjà qu'on avait du mal à savoir où on en était, et voilà que j'en rajoute.
Ce n'est rien. C'est juste que... Le jour même de mon premier baiser, j'ai déjà embrassé deux fois de plus la même personne. C'est un peu bizarre, je trouve. C'est décidément une journée spéciale... "

*Je te le fait pas dire, c'est une journée comme j'en ai jamais encore vécu, je me demande bien ce que ça présage encore ça, mais bon on ne sait jamais et mieux vaut éviter de chercher a comprendre...*

Il bu quelques gorgée de son chocolat. Il fixait Ayamé, il en savait pas par où commencer. Il fallait dire que son compagnon l'avait complètement perturbé avec ce qu'il venait de lui dire et aussi par tout les gestes qu'il avaient eut, si empreint de grâce et de douceur. plus d'une fois son cœur avait raté un battement mais il n'en avait rien montré, il ne comprenait vraiment pas ce qu'il lui arrivait. Il prit une grande inspiration et se décida a répondre au japonais.

"Je comprend tout à fait que tu es pu être horripilé par ce genre d'individu et tu a bien fait...Pour le baiser....euh tu as agit dans la précipitation...ça ne m'a pas gêné"

Boum rouge aux joues, John pour la seconde fois de la journée virait à la tomate, ça ne lui arrivait que rarement. Il but une nouvelle gorgée de chocolat. Il ne savait pas trop quoi ajouter, mais il savait qu'il devait dire quelques chose. Surtout par rapport au nombres de fois où ils s'étaient embrassé, cela lui faisait assez étrange comme impression, surtout que lui n'avait embrassé que des femmes et encore sans y prendre du plaisir.

"Pour ...hum....le nombre de fois....bah...euh .....comment dire....c'est pas vraiment important....après c'est comment tu l'a ressenti toi, si ça t'a dérangé, déplus, aimé...enfin ce qu'il s'est passé à ce moment la qui est vraiment important....surtout si c'était ta première fois....euh...enfin...j'espère que tu ne m'en veux pas de l'avoir peu être gâché"

*Depuis quand je m'en veux pour ce genre de truc moi ? y a vraiment un truc qui cloche la , c'est pas mon genre mais vraiment pas de demander pardon, surtout pour un truc que je ne regrette pas...Mais comment ça se fait que je ne regrette pas de l'avoir embrasser lui...y a vraiment un truc qui cloche chez moi. *

Voyant qu'il avait froid il lui tendit son manteau, surtout que le t-shirt commençait a bien devenir transparent. Il ne voulait pas qu'il attrape mal à cause d'un imbécile qui les avait obligé à aller dehors par un temps pareil. Il se leva carrément et le lui déposa sur les épaules. Il se rassit et pendant ce temps la sonnette tinta et des talons se firent entendre. John se rassit avec un grognement. Il lança alors à Ayamé

"Bon on va avoir le droit a un certain nombre de greluche anglaises qui viennent la pour voir s'il y a des garçons a draguer. Si on les ignores ça devrait aller, au pire laisse moi faire, j'adore envoyer voir ailleurs ce genre de pauvre fille sans cervelle. "

Son sourire c'était fait carnassier et on pouvait se douter qu'il ne ferais pas vraiment dans la dentelle face à des filles comme celles qui s'attablaient et qui parlaient fort pour que tout le monde les remarques. John écoutait ce qu'elles se racontaient et il soupira. C'était encore pire que ce qu'il avait pensé. Il reporta son attention sur son camarade.

"Euh nous parlions de quoi déjà ? désolé mais ce genre de personne a le don de m'agacer souverainement. Pour le manteau garde le le temps de te réchauffer, moi ça va je n'ai pas froid"

*J'ai juste super mal à l'épaule. C'est presque une torture de bouger, mais ça devrais passer en fait *

Les deux garçons restèrent silencieux un court instant, sirotant doucement leurs chocolats chauds.

"Je comprend tout à fait que tu es pu être horripilé par ce genre d'individu et tu a bien fait... " commença John. " Pour le baiser....euh tu as agit dans la précipitation...ça ne m'a pas gêné. "

Vraiment ? Ayame baissa les yeux, fixant les nuages de vapeur qui s'élevaient de sa tasse encore fumante, tandis que John reprenait une gorgée du liquide brûlant.

" - Pour ...hum....le nombre de fois....bah...euh .....comment dire....c'est pas vraiment important....après c'est comment tu l'as ressenti toi, si ça t'a dérangé, déplu, aimé... Enfin ce qu'il s'est passé à ce moment là qui est vraiment important....surtout si c'était ta première fois....euh...enfin...j'espère que tu ne m'en veux pas de l'avoir peut être gâché.
- Oh, non, ne t'inquiète pas, ça ne m'a pas..." Il rougit violemment, se maudissant d'avoir répondu si vite, sans même se rendre compte que son compagnon était dans le même état d'embarras que lui. Il murmura malgré tout la fin de sa phrase : " Ça ne m'a pas déplu... "

A nouveau, il plongea le nez dans sa tasse. Il ne savait plus où il en était. Bien sûr, le baiser qu'il avait donné à John avait avant tout servit à donner une leçon à l'importun qui était venu les déranger. Mais s'il comprenait pourquoi lui n'avait pas été dégoûté - le baiser de John l'avait en effet fait prendre conscience de son...orientation, disons - il ne savait toujours pas pourquoi son compagnon, lui, l'avait embrassé. S'il ne l'avait pas fait déjà deux fois avant qu'Ayame ne lui rende la pareille, celui-ci se serait très certainement attendu à se prendre des coups. C'était à croire qu'il en pinçait pour lui, ce qui lui paraissait fort improbable, étant donné son caractère.
Ayame eut un frisson quand John déposa sa veste sur ses épaules ; perdu dans ses pensées, il ne l'avait pas vu se rapprocher. Il lui adressa un sourire doux, reconnaissant. C'était la deuxième fois que son compagnon le protégeait ainsi du froid. C'était un geste qui ne trompait pas : sa méfiance s'était définitivement écroulée.
filles

"Bon on va avoir le droit a un certain nombre de greluche anglaises qui viennent là pour voir s'il y a des garçons a draguer. " fit soudain John. " Si on les ignore ça devrait aller, au pire laisse moi faire, j'adore envoyer voir ailleurs ce genre de pauvre fille sans cervelle. "

Ayame sursauta. Il ne les avait même pas entendu arriver. Pourtant, elles n'étaient guère discrètes. Chevelures blondes platines, maquillage à outrance, talons dangereusement hauts et voix criardes ; leur seule raison de vivre semblait être le regard des autres. Interceptant le sourire carnassier de John, il ne pu s'empêcher de rire : son compagnon avait manifestement un faible pour l'esbroufe.

" Euh nous parlions de quoi, déjà ? " fit-il en se tournant vers Ayame. " Désolé mais ce genre de personne a le don de m'agacer souverainement. Pour le manteau garde le le temps de te réchauffer, moi ça va je n'ai pas froid "

Il n'avait pas froid ? Pourquoi frissonnait-il, dans ce cas ? Ayame fronça les sourcils. Son cœur rata un battement lorsqu'il compris enfin, tandis que son regard se posait sur le bras de John. Ce n'était pas le froid. C'était la douleur.
Il se rapprocha de lui rapidement, remontant la manche de son tee-shirt pour desserrer le bandage, espérant que ses doigts n'étaient pas trop glacés.

" Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu avais toujours mal ? " lui reprocha-t-il. " Il faut qu'on fasse quelque chose pour ça. Dès que l'averse se calme, je t'emmène à l'hôpital. Et si tu ne veux vraiment pas, tu iras voir le médecin scolaire. Tu es à quel lycée ? C'est près d'ici ? "

Trop occupé à rabrouer John comme un enfant, il ne vit pas les pimbêches gloussantes se rapprocher de leur table. Elles n'étaient pourtant pas des plus silencieuses.

" Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu avais toujours mal ? Il faut qu'on fasse quelque chose pour ça. Dès que l'averse se calme, je t'emmène à l'hôpital. Et si tu ne veux vraiment pas, tu iras voir le médecin scolaire. Tu es à quel lycée ? C'est près d'ici ? "

John grogna, il avait horreur des médecins, c'était viscéral. Son géniteur en était un et pour lui il était tous pareil. Il se laissa faire pour le bandage. Les doigts d'Ayamé lui faisait du bien, vu que son bras étant brulant. Il ne vit pas les anglaises arriver prés de leur tables. Elles étaient deux, et elles se mirent a parler d'eux en gloussant. Elles ne se doutaient pas un instant d'avoir en face d'elles deux japonais dont un décoloré.

*Continue grognasse et c'est mon poing que tu va te coltiner, je déteste ton genre de fille, mais tu va vite comprendre à qui tu a à faire, je vais pas te laisser sortir de telle monstruosité. *

Le jeune anglais grogna un peu plus bruyamment. Les deux idiotes éclatèrent d'un nouveau rire stupide pendant que leur quatre autres copines gloussaient comme des dindes à leur table. John se tourna vers Ayamé avec un soupire désespéré.

"Bon deux minutes et on reparle d'accord ? "

John se leva et se planta devant les deux filles. Il étaient plus grand qu'elle malgré leur échasses de héron. Elles commencèrent a le regarder des pieds a la tête comme un maquignon devant une jument. John ne broncha pas le moins du monde, sachant fort bien qu'elle cherchait à savoir, comme on dit vulgairement s'il était un bon coup. Un rictus mauvais se dessina sur ses lèvres si appétissante normalement.

"Bon les greluches, je suis pas une boite de bouffe. Les pots de peinture ça à le don de m'agacer au plus au point. C'est vulgaire et ça rebute immédiatement. En plus vu l'odeur je sais pas ce que vous avaient mis mais franchement on dirais une odeur de liquide pour nettoyer les toilettes et encore je suis gentil. Vous empestez, a moins que ça soit votre odeur naturel, alors la je comprend pourquoi vous devez hurler comme des poissonnières pour vous faire remarquer. Maintenant je pense que vous avez compris qu'on aimerait bien qu'on nous fiche la paix alors aller glousser comme des dindons dans votre coin ...."

Les deux filles avaient le tint livide après la tirade en anglais avec un ton cassant et qui n'admettait pas vraiment qu'on le coupe. C'était même préférable sinon il en aurait jeté une dehors sous la pluie. John les regarda, elles avaient encore la bouche grande ouverte

"Oui je parle anglais, dommage, et vous devriez fermer la bouche j'aime pas l'odeur du poisson en plein milieu de journée"

Les deux filles se retournèrent plus que vexées d'avoir été tant insultée en quelques secondes. John étaient bien fier de lui, il n'avait pas mâché ses mots, c'était son habitude après tout. Il se tourna vers son compagnon avec un sourire moquer aux lèvres. Il ne savait pas si Ayamé l'avait compris, mais ce n'était pas très grave. Il grimaça intérieurement, son bras lui faisait assez mal.

"Donc reprenons. Je n'irais pas à l'hôpital, désolé, c'est hors de question. pour le lycée je suis pensionnaire à Keimoo. Tu connais ? Sinon même réponse que pour l'hôpital, je n'irais pas voir le médecin, je déteste les blouses blanches. Donc n'insiste pas s'il te plait "

Première nouvelle, il demandait gentillement quelques chose, il fallait absolument grave ce jour, c'était si rare de voir ça, c'était même extraordinaire. Il n'avait pas dit cela d'une voix cassante, juste avec un certaine lassitude. Il ne pouvait pas se résoudre à se faire soigner, c'était comme cela. Il ne s'était jamais laissé soigner par une autre personne que sa nourrice. Mais elle avait dut batailler ferme pour cela, heureusement qu'il était de constitution robuste et qu'il n'attrapait pas facilement des virus.

"Si je ne t'ai pas dit que j'avais mal, c'est que je pensais que ça c'était calmé, mais cela reviens de temps à autre, mais ça devrais finir par se calmer, ce n'est vraiment pas grand chose, ne t'inquiète pas, je sais que demain ça ira beaucoup mieux. J'ai souvent eut des petites blessures alors une de plus ou de moins ça ne change pas grand chose "

Il le regardait avec un petit sourire tranquille qui cachait en fait une belle douleur, mais il se refusait a le montrer comme toujours. Dans un sens il était bien content qu'Ayamé s'occupe de lui, mais il ne voulait pas l'inquiéter en lui montrant qu'il avait mal. De toute manière il n'était pas du genre à se plaindre pour rien, même si c'était sérieux ce qu'il avait.

"Bon deux minutes et on reparle d'accord ? " lui intima John.

Ayame se tourna pour voir s'approcher deux des filles qui s'étaient installées quelques tables plus loin. Et voilà. Fini le calme. En une seule journée, tomber sur des représentants de deux des types de personnes que détestait Ayame, voilà qui l'agaçait prodigieusement. Les deux intruses s'étaient avancées en gloussant, se cachant derrière leurs mains. Comme si cela leur permettrait d'être plus discrète. Les notions d'anglais du jeune homme étaient largement suffisantes pour comprendre se qu'elles se disaient, et il lui était difficile de les ignorer, tant leur propos semblaient dénué de toute pudeur. Ayame soupira. John, quant à lui, s'était levé, s'avançant vers elles. Le japonais eut un rire quand il vit la lueur de joie - ou plutôt de triomphe - qui brilla dans les yeux de l'une d'elles. Lueur qui s'éteignit bien vite, remplacée par une vague inquiétude. Les sourires qu'elles affichaient s'évanouirent en un clin d'oeil lorsque John s'adressa à elles. Il faut dire qu'il ne lésinait pas sur les remarques méprisantes. Ayame, habitué à la courtoisie et la politesse, se sentit un instant mal à l'aise ; il se ressaisit cependant très vite : les propos qu'elles-même avaient tenus étaient probablement encore plus insultant, en un sens. C'est pourquoi il ne pu s'empêcher d'ajouter une remarque de son cru.

" And stop thinking we're easy guys... We're especially complicated, ya know... " leur murmura-t-il d'un ton venimeux, le regard chargé de sous-entendus.

Il éclata d'un rire à la fois moqueur et charmeur lorsqu'il vit le peu de couleur qu'il leur restait quitter leurs visages. Et oui. Elles étaient tombées sur un anglais et un japonais particulièrement doué dans la langue de Shakespeare. Pas de chance.

" See you, girls. " leur lança-t-il avec un sourire, laissant clairement entendre que c'était le moment où elles étaient censées partir. Ce qu'elles firent avec empressement, peu désireuses d'avoir à nouveau à faire avec John et ses remarques bien senties et Ayame et ses insinuations.

L'anglais se tourna vers lui.

"Donc reprenons. Je n'irais pas à l'hôpital, désolé, c'est hors de question. "

Ayame soupira. Il s'en serait douté.

"Pour le lycée je suis pensionnaire à Keimoo. Tu connais ? Sinon même réponse que pour l'hôpital, je n'irais pas voir le médecin, je déteste les blouses blanches. Donc n'insiste pas s'il te plaît. "

Le japonais se redressa, surpris.

" Tu es à Keimoo, toi aussi ? Ça veut dire qu'on a de fortes chances de se revoir, étant donné que j'y suis également pensionnaire..." Puis il fronça les sourcils. "Je suppose que je n'arriverai pas à te raisonner. Très bien, je te laisse tranquille à ce propos, du moment que tu me laisses m'en occuper jusqu'à ce que ça aille mieux.
- Si je ne t'ai pas dit que j'avais mal, c'est que je pensais que ça c'était calmé, mais cela reviens de temps à autre, mais ça devrait finir par se calmer, ce n'est vraiment pas grand chose, ne t'inquiète pas, je sais que demain ça ira beaucoup mieux. J'ai souvent eut des petites blessures alors une de plus ou de moins ça ne change pas grand chose. "

Ayame eut un soupir.

" Sauf que je ne considère pas ça comme une "petite blessure". Ecoute, je te promet de ne pas chercher à te faire rencontrer un médecin, mais à une seule condition. "

Il se rapprocha, afin de regarder John dans les yeux ; il voulait être sûr qu'il comprenne qu'il était parfaitement sérieux. Ses yeux d'ébène plongèrent dans ceux couleur d'acier de John.

" Quand on va rentrer à Keimoo, tu vas me donner le numéro de ta chambre. Comme ça, je viendrai m'occuper de ça ( il désigna la blessure ) régulièrement jusqu'à ce que tu n'ai plus besoin de soins. Parce que je suis sûr que si je te laisse tranquille, tu ne va pas t'en occuper ; je veux m'assurer que tout ira bien."

A nouveau, il eut l'impression d'avoir un enfant devant lui. Un enfant dont il ne pouvait s'empêcher de s'occuper. Mais ça n'était pas la seule raison : la culpabilité l'avait repris. De nouveau, il ne pouvait s'empêcher de se dire que ce qui était arrivé était en partie de sa faute, et cette sensation le rendait malade.

" Tu es à Keimoo, toi aussi ? Ça veut dire qu'on a de fortes chances de se revoir, étant donné que j'y suis également pensionnaire... Je suppose que je n'arriverai pas à te raisonner. Très bien, je te laisse tranquille à ce propos, du moment que tu me laisses m'en occuper jusqu'à ce que ça aille mieux. Quand on va rentrer à Keimoo, tu vas me donner le numéro de ta chambre. Comme ça, je viendrai m'occuper de ça régulièrement jusqu'à ce que tu n'ai plus besoin de soins. Parce que je suis sûr que si je te laisse tranquille, tu ne va pas t'en occuper ; je veux m'assurer que tout ira bien."

John l'avait gardé avec des yeux ronds. Donc ils étaient dans le même établissement. Voila qui était bien. Mais le jeune anglais se renfrogna quand il lui parla de venir s'occuper de son épaule. Il n'aimait pas vraiment qu'on fasse ce genre de proposition. Il grogna un moment avant de lui dire.

"Je suis pas vraiment dans ma chambre souvent, j'aime pas être avec mes colocataires, donc dés que je peux fuir je le fait. Je suis pas sure de rester dans ma chambre surtout si les deux autres sont la pendant que tu regarde mon épaule et mon bras...Mais si tu insiste vraiment je peux faire un effort pour qu'on se retrouve quelques part de temps à autre pour que tu jette un regarde dessus. Mais franchement t'en aura pas besoin aller, je dit que d'ici deux ou trois jours il n'y aura plus rien"

Comme toujours John ne regardait pas vraiment l'état de ses cicatrices. Il en avait quelques une sur le dos, les bras et les jambes, mais aucune ne serait aussi moche et longue que celle faite par un couteau. Il continua a siroter son chocolat. Il savourait le contact du liquide dans sa bouche. C'était vraiment un bon chocolat. Il ne savait pas trop quoi dire de plus, il avait horreur des soin et qu'on s'occupe autant de lui, cela le mettait vraiment mal à l'aise.

"Tu sais je n'aime pas qu'on s'occupe de moi comme tu le fait, je me sens mal dans ces cas la. Je sais pas vraiment quoi faire quand on est gentil donc ça a tendance à m'énerver. tu va surement me dire que c'est stupide de penser ça, mais je n'y peux rien, je suis comme ça....On ne pourra surement plus me changer, et dans un sens cela me va très bien."

La table des anglaises étaient de plus en plus bruyante. John grinça des dents. Mais bon il ne voulait pas s'en mêler, tant qu'on ne venait pas l'embêter il n'allait pas faire grand chose. Malgré le regard que lui lançait le serveur. Il haussa les épaules pour lui signifier qu'elles ne faisaient pas grand chose de mal, à part se lancer en permanence des pics acides, de savoir qui irait draguer tel ou tel homme dans le bar , savoir qui devrait tenter sa chance avec le serveur. Le blondinet reporta toute son attention sur Ayamé. Il ne comprenait pas trop pourquoi il se comportait aussi ...tendrement avec lui...Il lui faisait vraiment pensée à sa nourrice. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres en le regardant le réprimander un tout petit peu pour son manque de responsabilité face a son bras abimé.

"Quand tu agit comme tu es entrain de le faire....tu ressemble à ma...nourrice...je...euh...comment dire....j'ai l'impression....euh...que je peut rien ....te refuser....c'est gênant...mais eut...pourquoi je bafouille...c'est pas normal...."

Il baissa la tête, un peu rouge d'avoir osé dire quelques chose comme cela, mais il n'y pouvait pas grand chose, cela avait été plus fort que lui, comme toujours sa langue avait été plus vite que sa pensée. Il avait encore parlé sans réfléchir, juste en suivant son instinct. Il savait pourtant qu'il devait faire attention, combien de fois déjà le lui avait elle dit. Il poussa un tout petit soupire désolé. Il espérait que son camarade ne le prendrait pas mal. Un petit rayon de soleil timide perça les carreaux. John tourna la tête et la lumière lui tapa dans les yeux. Il secoua la tête pour reprendre ses esprits. Il avait eut un flash, mais il préférait l'oublier. En bougeant son bras il retint une nouvelle grimace. Il le savait il avait fait trop d'effort et son bras n'aimait pas. Dans un sens Ayamé avait raison, il fallait qu'il se fasse poser des points de sutures, mais il refusait de l'avouer. Il voulait juste que ça se termine vite comme douleur. Il savait que fasse au médecin il risquait d'avoir peur, et il ne voulait pas montrer ce genre de faiblesse.

"Tu as vu, il recommence a faire beau, tu va pouvoir te réchauffer un peu plus vite maintenant que le soleil reviens."

*Et hop comment détourner la conversation, je suis sure que sa va marcher, il ne va plus rien me dire et au moins je pourrais esquiver le fait de devoir aller voir le médecin scolaire, en plus je ne le connais pas et cela m'arrange bien*

Ayame poussa un soupir tandis que John cherchait des excuses pour ne pas qu'il s'occupe de sa blessure.

" Tu es vraiment terrible. " lui dit-il.

" - Tu sais je n'aime pas qu'on s'occupe de moi comme tu le fais, je me sens mal dans ces cas la. Je sais pas vraiment quoi faire quand on est gentil donc ça a tendance à m'énerver. Tu vas sûrement me dire que c'est stupide de penser ça, mais je n'y peux rien, je suis comme ça....On ne pourra surement plus me changer, et dans un sens cela me va très bien.
- Oui, tu as raison. Je trouve que c'est stupide. " rétorqua le Japonais. " Tout le monde a besoin d'attention. Toi, plus que les autres, parce que tu n'en n'as pas eut autant qu'il l'aurait fallu. Alors je compte bien ne pas ta lâcher. "

Il y eut un silence (quoique relatif, étant donné la présence du groupe de filles non loin de là). Ayame eut la surprise de voir John baisser la tête, alors qu'il commençait à rougir.

"Quand tu agis comme tu es en train de le faire....tu ressembles à ma...nourrice... Je...euh...comment dire....j'ai l'impression....euh...que je peux rien ....te refuser... C'est gênant...mais euh...pourquoi je bafouille...c'est pas normal...."

Le garçon éclata d'un rire cristallin. Il écarta une mèche de cheveux du visage de son compagnon, avec douceur.

" Bien sûr que si, c'est normal ! Tu n'as pas l'habitude, c'est tout. Et puis, c'est pas plus mal que tu ne puisses rien me refuser. Comme ça, ça sera plus simple pour moi de m'occuper de toi. Tu ne pourras pas rechigner ! "

Il lui sourit.

" Tu sais, ça n'est pas si difficile d'accepter qu'on s'occupe de toi. Même si tu es mal à l'aise, il te suffit de te laisser faire. Ta nourrice est la seule personne qui a eut le droit de percer ta carapace, n'est-ce pas ? Il suffit simplement que tu laisses d'autres qu'elle le faire également. Je ne te demande pas de tout révéler au premier venu, mais simplement de laisser les autres t'approcher. Là, en l'occurrence, c'est de moi qu'il s'agit. Il faut que tu me laisses m'occuper de toi. "

Mettant fin à sa tirade, il plaça de nouveau ses mains sur le bras de John, afin de vérifier l'état de la blessure. Il eut un frisson.

" On ne peut pas laisser ça comme ça. "

John se détourna, regardant vers l'extérieur.

" - Tu as vu, il recommence a faire beau, tu vas pouvoir te réchauffer un peu plus vite maintenant que le soleil revient.
- John ! " fit Ayame, fronçant les sourcils. " Tu as vu à quoi ressemble ta blessure ? Tu ne peux pas te contenter d'attendre que ça passe. Même si tu essaie de le cacher, je sais que tu as mal ! " Il enchaîna, avant que son compagnon n'ait le temps d'émettre une objection. " Je lui plus doué que toi dans les relations humaines, tu sais. Ça veut dire que c'est plus simple de me comprendre que ça ne l'est avec toi, mais aussi que je suis plus doué que toi pour comprendre les autres. Donc n'essaie pas e faire comme si tu ne sentais rien. "

Il le fixa un instant dans les yeux.

" Hum... Tu refuses de voir un médecin, n'est ce pas ? "
Question purement rhétorique, puisqu'il enchaîna :
" Dans ce cas, tu n'a rien contre le fait d'aller voir l'infirmier de l'Académie ? "

Il lui adressa son sourire le plus ravageur. Plaçant son sac sur l'épaule, il se leva d'un geste gracieux, avant de se placer devant John. Le soleil, à présent assez bas, inondait la salle, arrivant droit sur le dos du garçon. Des reflets écarlates jouaient dans ses cheveux de jais.

" On y va ? "

John avait écouté sans broncher toute la tirade de son compagnon. Bien entendu quand il lui avait dit qu'il trouvait sa réaction stupide il avait grimacé mais il s'en doutait un peu. Il l'écouta encore puis soupira. Que pouvait il ajouter à tout cela. C'était vrai qu'il n'y connaissait absolument rien dans les rapport humain et dans un sens il ne voulait pas connaitre. La solitude lui plaisait bien, quoi que maintenant Ayamé avait ouvert une petite brèche dans sa carapace, mais il ferait son possible pour la reconstruire très vite

" Hum... Tu refuses de voir un médecin, n'est ce pas ?
Dans ce cas, tu n'a rien contre le fait d'aller voir l'infirmier de l'Académie ? "

*Beurk je crois que c'est pire encore, j'aime pas les blouse blanches, mais vraiment pas, ça ne comprend rien n'a rien et ça juge en permanence...Pas envie*

Il allait répliquer quand Ayamé lui fit un de ces sourires qui le laissèrent la bouche grande ouverte sans pouvoir ajouter quelque chose. Ce coup-ci il s'était fait mouché en beauté. Il le regarda et un léger sourire étira ses lèvres. La journée qui avait si mal commencée, allait surement se finir mieux que prévu. il se redressa et attrapa Ayamé par la taille avec un énorme sourire taquin.

"On y va, mais faudra que tu trouve quelques chose pour me faire aller voir l'infirmier, et crois moi ça ne sera pas une partie de rigolade surtout que je suis quand même bien plus costaux que toi "

Son sourire se fit encore plus grand et doux. Ayamé avait vraiment fait une belle entaille dans cette coque si dur. Ils partirent donc vers l'académie.

[topic fini, suite au prochain numéro]