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 Here comes a feeling — [Satoshi]

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Misuzu Watanabe
♣ Université - 1ère année
Misuzu Watanabe


Genre : Féminin Scorpion Buffle Age : 26
Adresse : À l'internat.
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KMO
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MessageSujet: Re: Here comes a feeling — [Satoshi]   Here comes a feeling — [Satoshi] - Page 3 EmptyDim 17 Juin 2018 - 18:40




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satoshi // misuzu

here comes a feeling.

   
Il est toujours si prévenant. Je ne peux pas m’empêcher de sourire légèrement lorsqu’il me rassure sur mon état encore ensommeillé. Etonnant, il dit ne pas se coucher tard mais je l’ai croisé plusieurs fois après vingt-trois heures, dont notamment la fois où j’étais allée chercher le sweatshirt que je lui avais prêté. Je soupire en repensant à toute cette histoire. J’avais été vraiment stupide sur ce coup là, et je m’étais foutu la honte auprès de lui toute seule. C’est d’ailleurs étonnant qu’il veuille toujours me fréquenter après ce malentendu et mon attitude plutôt moyenne.

Alors que nous sommes toujours en train d’avancer et que le silence commence à s’étirer doucement entre nous, Satoshi le rompt avec une inspiration et un début de phrase, avant de s’arrêter brutalement. Je me tourne vers lui, surprise, m’apprêtant à l’encourager à finir sa phrase, mais il manque de rentrer dans quelqu’un, et je réalise que ce n’est peut être pas le moment de l’obliger à parler de quelque chose dont il ne veut pas parler. Le fait qu’il se claque les joues de la paume des mains finit de me dissuader, me faisant presque sursauter d’ailleurs. Finalement, nous rentrons rapidement dans le gymnase qui bourdonne d’activité. Je suis Satoshi de près, trottinant presque alors qu’il rejoint les mêmes bancs que la veille. Une bonne partie des gens que je connais est déjà là, et Naomi-san me fait un petit signe de la main, que je lui rends avec un sourire. Etonnant, comme le fait d’être assises l’une à côté de l’autre pendant une après midi nous a, en quelque sortes, rapprochées. Je n’irais pas jusqu’à dire que nous nous entendons bien, mais nous avons échangé quelques phrases, et c’est déjà pas mal. J’admire pas mal Naomi-san et sa constance et son calme me donnent envie d’être comme elle. Peut être que ça ne serait pas si mal, d’être manager du club de Baseball, finalement, à défaut d’avoir le talent pour intégrer l’équipe.

Je m’assieds sur l’un des bancs, alors que Satoshi se tourne vers moi avec un air interrogateur. Eh ? Si c’est ennuyant ? Je n’y avais pas vraiment pensé jusque là, je ne suis pas vraiment le genre de personne à s’ennuyer… Je hausse les épaules, levant la tête pour le regarder, les yeux plissés et avec un large sourire.

« Non, ça va… Bien sûr, je m’inquiète pour tout le monde et j’espère tous vous voir gagner, alors j’encourage tout le monde de mon mieux, mais c’est plutôt intéressant au contraire ! Et puis, je fais partie du club, c’est mon boulot de vous soutenir, en quelque sorte. Bien sûr, c’est frustrant, mais je sais que vous faites tout de votre mieux et c’est le plus important, non ? »

Je souris plus largement, la tête légèrement penchée sur le côté et les yeux toujours plissés, alors que je sens mes joues rougir légèrement, peut être parce que même si je veux voir tout le monde gagner, certaines victoires m’importent plus que d’autres… Satoshi sort la boite et la pose à côté de moi. Je n’en reviens pas qu’il ait fait ça. Il est vraiment très attentionné. Normalement, c’est moi qui fait à manger pour les autres… Je ne sais toujours pas vraiment quelle réaction adopter. Il me propose de manger avant qu’il ait fini et je secoue la tête, serrant la bouteille qu’il m’a donné entre mes doigts.

« Non, non, je vais t’attendre évidemment… Et, euh… Merci. C’est peut être l’une des plus gentilles choses qu’on ait fait pour moi depuis, euh… Longtemps. »

Satoshi se redresse et après un instant, me fait un signe de la main et m’expliquant qu’il va aller directement en bas. Je hoche la tête sans rien dire, mordillant ma lèvre inférieure. C’est vrai que c’est frustrant, de ne rien pouvoir faire. Et puis, même si je souhaite de tout mon cœur qu’il gagne, j’ai peur qu’il m’oublie après… Et je ne sais pas comment je réagirais à ça. Je le suis du regard alors qu’il descend et reste seule un moment, jusqu’à ce qu’Akai vienne s’asseoir à côté de moi.

« Ton regard te trahit, Micchan. »

Je rougis violemment et fronce les sourcils.

« Qu’est-ce que tu ra- »
« Oh, c’est bon, me la fais pas à moi. Et puis, c’est mignon tu sais. »

Je grommelle quelques mots de défense incohérents. C’est donc si évident que ça ? J’espère que Satoshi ne s’en est pas rendu compte et ne continue pas à me fréquenter pour se moquer de moi. Mais il ne ferait jamais ça. Par contre, il pourrait le faire par pitié, non ? Ou peut être qu’il ne s’en est pas rendu compte. Je l’espère. Je ne voudrais pas tout gâcher avec mes sentiments stupides de collégienne.

« Tu devrais aller l’encourager, tu sais. Ça lui fera plaisir. »

Je regarde le bout de mes chaussures pendant un instant, émettant un « hmm » à peine audible. C’est vrai, je devrais aller l’encourager. Je me lève brusquement et fait tomber la bouteille d’eau qui était toujours sur mes genoux, faisant se tourner quelques regards vers moi. Je pique à nouveau du nez en rougissant et ramasse la bouteille qui est tombée sous les sièges de devant, puis me tourne vers Akai.

« Tu gardes ça, s’il te plaît ? »

Il hoche la tête et je dévale les escaliers, arrivant bientôt près des tatamis. Je repère facilement Satoshi et me dirige vers lui à grandes enjambées, lui faisant signe de le main.

« Senpai ! »

Alors que j’arrive à sa hauteur, je suis plus tellement sûre de ce que je veux dire. J’hésite un moment, le souffle court et les joues rouges, avant de me redresser.

« Je vais te faire un truc que ma maman me faisait toujours quand j’étais petite et que je faisais quelque chose d’important ! Mets tes mains comme ça ! »

Je démontre la position, mes deux mains paume contre paume au niveau de ma poitrine, légèrement éloignées de mon corps, comme pour une prière. J’attends qu’il le fasse et je claque mes propres mains sur les siennes, les emprisonnant entre mes paumes. Je réalise le ridicule de la situation et retire mes mains, rougissant de nouveau.

« Bon courage, Satoshi-kun. Je crois en toi. Tu peux le faire. Ganbatte ne ! »

Sur ce, je tourne le dos avant d’être encore plus rouge, et retourne en courant dans les gradins, où Akai m’accueille en me tapotant la tête alors que je me morfonds dans ma honte.  

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Satoshi Sakutaro
► Université - 2ème année - Capitaine Combat Sans Armes
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Satoshi Sakutaro


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MessageSujet: Re: Here comes a feeling — [Satoshi]   Here comes a feeling — [Satoshi] - Page 3 EmptyLun 18 Juin 2018 - 21:39

Il était la, mon dernier opposant de la journée. Finalement, tout s’était passé comme sur des roulettes. Dix huit secondes pour le premier match de la journée. Cet idiot avait voulu attaqué ma jambe d’appuis que j'avais intentionnellement laissé ouverte. Au son du craquement qu'avait produit son thorax quand j'avais frappé sèchement, il avait du le sentir. Un coup au niveau du plexus solaire, c’était douloureux. Mais il l'avait cherché aussi. Je veux dire, il avait littéralement supplié pour que je le frappe a cet endroit. Si il avait ouvert grand les bras et m'avait demandé gentiment, j'aurais pu faire exactement la même chose.

Le second n'avait pas était beaucoup plus compliqué. Juste avant d'aller manger avec Misuzu qui devait m'attendre, j'avais décidé de faire vite. Après tout le curry se mangeait normalement dans les six heures pour garder son goût parfait. Ensuite, un véritable amateur pouvait sentir la différence. C’était foutu probablement, mais je le mangerais pour elle au pire, pour le lui éviter. J'avais bien fais de prévoir d'autre choses a coté.

Il y avait normalement des catégories de poids dans les sports de combats, mais dans en kung-fu, ils étaient tellement plus espacés qu'en boxe par exemple, que je pouvais largement tomber sur un combattant qui faisait au minimum trente kilo de plus que moi. Et c'est ce qui etait arrivé dans le deuxième combat. Je n'étais pas particulièrement grand, mais pas petit non plus pour un Japonais. Et mon adversaire, lui faisait facilement une tête de plus que moi, sans compter la largeur. Facile. Trop facile, a se demander pourquoi je m'étais autant inquiété. Un centre de gravité très bas, difficile a manœuvrer dans un combat de rue par exemple. Mais sur un tatami, j'avais eu juste a me défendre, attendant qu'il s'expose. Contre pied, déviation, poussette. Une fois a terre, une simple prise classique pour l'immobiliser.

J'étais revenu au niveau de Misuzu alors que les demi-finales étaient assurées pour moi. Je n'avais pas beaucoup mangé, et je n'avais probablement pas était très bon pour discuter. Mais cela suffisait amplement de l'écouter pour me galvaniser. J'avais encore la sensation de ses mains claquants les miennes avec fermeté. C’était parfait, pile ce qu'il me fallait pour me concentrer. C’était un peu ma déesse de la victoire. J'avais le sentiment que rien ne pouvait m'arriver.

La demi-finale avait était plus dure. Mon adversaire était déjà qualifié pour les nationaux, et c'est ce qui m'avait sans doute sauvé. Il n'avait pas tout donné et en avait gardé sous le pied. Il m'avait tourné autour, rapide et avec des réflexes très élevé, mais j'avais pu l’enchaîner sur une ou deux petites erreurs qu'il avait faites. Je pouvais m’estimer heureux. Je n'avais pas perdu. Comme je l'avais voulu la veille dans le bus, j'étais en finale sans aucune défaite. Et si je parvenais a remporter le prochain combat, j'y serais. A ce fameux tournoi de Tokyo que tout le monde espérait atteindre. Je devais me calmer, rien n’étais encore fait.

C’était assez ironique, mon adversaire avait exactement le même gabarit qu'Hikari, et je ne savais pas si c’était a cause de la vidéo d'hier, mais je lui trouvais une légère ressemblance avec mon ancien maître. Un frère jumeau caché peut être. Hum, probablement pas. Je n'aimais pas trop ces derniers combats, parce que la, alors qu'il n'y avait plus des finales a faire, elles étaient effectués les une après les autres pour que tout le monde puisse regarder. J'étais sous les feux des projecteurs. Dernier combat. Alors que le seul a avoir atteint une finale était Akai, et qu'il y avait perdu. Mais il avait assez de points les nationaux. C’était bien pour lui, il pourrait alors se faire écraser par Mukuro, comme tout les autres.

Le signal est donné, et nous commençons a sautiller l'un vers l'autre, exactement dans la même garde. Même style hein ? Le premier de la journée, encore un signe. Si je perdais contre ce mec, aucune chance que je gagne contre Hikari de toute manière. Il me mettait directement la pression. Il était plus rapide que moi, c’était désormais sur. Mais la vitesse ce n’était rien. J'étais sur d'avoir la même endurance que lui, même si après cette longue journée, elle commençait a s’effriter.

Un kick, une paume. Il était nerveux. Il voulait gagner rapidement. Il était sans doute au moins aussi fatigué que moi. Je pouvais le laisser venir. Je souriais doucement, intentionnellement. Et il grimaça. Une perte de concentration d'a peine une seconde. J'entrais dans la brèche. Je sautais en levant sèchement la jambe, le frappant du talon dans la joue. Il fut projeter sur le coté, sonné. Sans lui laisser le temps de se remettre, j'attrapais son bras et tira d'un coup sec. Il lâcha un hurlement de douleur, et frappant deux fois sur le tatami de son bras libre.

Dans la rue, j'aurais sans doute briser os, muscles et tendons sur ce mouvement dévastateur, presque mortel. Ici, je venais juste de remporter la victoire. Je le relâchais, et tacha de l'aider a se relever, aidé par l'arbitre qui avait aussitôt fait venir l'assistance médicale au vu du choc sourd que je lui avait fait subir au visage. Je le laissais aux mains des gens compétents, avant de me retourner vers le public. Je cherchais Misuzu du regard, et leva mon poing dans sa direction. Petit remerciement. Elle m'avait encouragé de bout en bout de toute façon.

Je quittais vite la zone de combat, alors qu'il commençait a installer le podium. Ce serait sans moi, je détestais ça du plus profond de mon cœur. Je n'allais pas vraiment voir Misuzu. J'avais juste besoin de prendre l'air. Je faisais signe a Naomi, et lui signifia qu'elle pouvait aller récupérer le trophée pour la ramener a Keimoo et l'exposer au club. Moi, j'allais plutôt chercher mon papier signifiant que j'étais qualifié pour les nationaux. Je n’étais la que pour ça de toute manière.

J'avais vraiment hâte de rentrer.
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MessageSujet: Re: Here comes a feeling — [Satoshi]   Here comes a feeling — [Satoshi] - Page 3 EmptyJeu 21 Juin 2018 - 17:42




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satoshi // misuzu

here comes a feeling.

   
C’est vrai que parfois, rester sur les gradins à observer peut être assez frustrant. Mais là, en tout cas dans le cas de Satoshi, il n’y avait aucune raison d’être frustré. Il maîtrisait ses opposants sans aucun problème. Je l’encourage du mieux que je peux pendant chaque combat, criant son nom et des paroles positives du mieux que je pouvais. Après deux combats, il était revenu s’asseoir à côté de moi et je l’avais félicité avec enthousiasme avant de le complimenter sur le bento qu’il avait préparé. Nous avions mangé sans trop nous parler, je n’avais pas engagé la conversation histoire de laisser Satoshi se reposer et rassembler ses esprits. J’avais juste exprimé mon admiration à quelques reprises et lorsqu’Akai était remonté de son deuxième combat, qu’il venait de gagner, il m’avait jeté un regard taquin, que j’avais volontairement ignoré en enfournant une grosse bouchée d’udon sur lesquels j’avais concentré mon attention. Finalement, Satoshi était retourné dans l’arène et j’étais restée là à ne rien pouvoir du tout pour l’aider, mais je ne m’inquiétais pas pour lui. Par contre, je commençais à fatiguer, sans que je sache trop pourquoi. Je n’avais pas spécialement mal dormi ou fourni d’efforts, pourtant. Je me concentrais sur les combats, et lorsque ce n’était plus à Satoshi j’encourageais les autres membres du club du mieux que je pouvais.

Akai atteint la finale, mais perdit. Il revenait s’asseoir dans les gradins l’air un peu dépité, mais plus touché que ça. Je tentais de le réconforter mais il n’avait pas l’air de prendre ça trop au sérieux puisqu’il continuait à me taquiner et à dire que de toute façon, il se concentrait trop sur ses études et que c’était ça qui le perdrait. Je ne pouvais m’empêcher de rire. Akai, trop concentré sur les études ? Il est la personne que je connais qui fait le plus la fête. Beaucoup d’autre noms me viendraient en tête avant le sien dans ce domaine. Néanmoins, il encourageait Satoshi avec moi, criant beaucoup plus fort, sa voix portant beaucoup plus loin. J’avais un peu envie de le pousser pour le faire taire, mais ce n’était pas à propos de moi ou de qui pouvait encourager Satoshi le mieux. Non, le but était de l’encourager le plus possible. Il était le dernier de nos combattants encore en lice. Je me rapprochais le plus possible du tatami, histoire d’observer au mieux et de pouvoir discuter du combat avec lui plus tard.

Le combat était nerveux, les deux opposants visiblement fatigués et lassés, et je m’inquiétais sur l’issue du combat au début. Je ne voulais surtout pas que Satoshi soit blessé, et son adversaire avait l’air d’assez mauvaise humeur. Néanmoins, si rapidement que je n’arrivais presque pas à le voir, il envoya un coup de pied dans le visage de l’autre jeune homme et j’ouvrais la bouche sans qu’aucun son sorte, admirative. En revanche, lorsqu’il attrapa son bras et qu’un craquement retentit, je ne pouvais retenir un cri. Je n’étais pas sûre de la nature de ce cri, si c’était la surprise, la peur, le choc. Néanmoins il sortit de ma bouche à peu près au même moment où le désormais perdant hurlait de douleur. Je n’y connaissais pas grand chose en Kung Fu Wing Chun mais je venais de découvrir que c’était beaucoup plus violent que le taekwondo. Ou peut être que le taekwondo à mon niveau. En entendant le craquement des os, mon cœur m’était remonté dans la gorge. Et si, un jour, Satoshi perdait un combat ? Si quelqu’un lui brisait quelque chose de cette manière ? L’inquiétude m’avait soudain envahie, encore plus que lorsque je pensais au fait que la notoriété à venir du jeune homme risquait de nous éloigner.

Mais apparemment, il y avait plus de peur que de mal. Le combattant se releva et Satoshi me fit un signe, auquel je lui répondais en mettant mes doigts en V, ce qui me fit immédiatement me sentir assez stupide. Finalement, il ne vint pas me voir, aussi je le suivais du regard alors qu’il sortait du gymnase. J’hésitais à le suivre pendant un instant et ce fut le signe de tête d’Akai qui me décida. Je remballais mes affaires, remettant également la boite à bento dans son sac, et récupérais les deux bagages avant de lui emboiter le pas pour le rejoindre dehors. Je le félicitais et lui tendais son sac, hésitant lui tapoter la tête ou faire autre chose pour le féliciter, mais bon il n’y avait pas grand chose à faire et tapoter la tête commençait à devenir un peu répétitif. Je lui montrais donc mon pouce en l’air et me sentais ensuite encore plus stupide. Heureusement qu’Akai et les autres sortaient rapidement après alors que je galérais à trouver un sujet de conversation. Finalement, à peine une heure à la fin des combats, nous étions dans le bus du retour, et je m’endormais quasi-immédiatement d’un sommeil qui durait presque jusqu’à l’arrivée, en milieu de soirée. Je saluais tout le monde, félicitais Satoshi et réconfortais les autres en leur disant qu’ils pouvaient être fiers d’eux, et rentrais chez moi d’un pas tranquille, pressée de pouvoir repenser aux évènements des jours précédents. 

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