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 less lost than before [& Satoshi]

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Mei Shiozaki
► Université - 4ème année - Vice Capitaine Natation
► Université - 4ème année - Vice Capitaine Natation
Mei Shiozaki


Genre : Féminin Taureau Cochon Age : 29
Adresse : Résidence B8 - Quartier Daikanyama
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KMO
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MessageSujet: less lost than before [& Satoshi]   less lost than before [& Satoshi] EmptySam 22 Sep 2018 - 16:08

« Tu reviendras quand déjà ?
Je reviendrais sûrement demain soir, je n’ai pas trouvé un train plus tôt. »

Mes yeux rivés sur ma montre, je me voyais déjà en retard alors que mon train aller ne comptait partir que dans une heure trente. Je mettais mon stress sur les nombreuses indications maintes fois répétées sur le site qui répétaient ainsi de ne surtout pas venir à la dernière minute. Plus il m’arrivait de prendre ce mode de transport et plus je venais de plus en plus tôt. Les divers retards du shinkansen me confortait dans le fait que ce n’était pas une mauvaise idée, seuls les touristes étrangers continuaient à penser que le Japon était synonyme de ponctualité, nous passagers réguliers savions bien que cela était devenue davantage de l’ordre de l’utopie.

« Bon je vais y aller, s’il se passe quoi que ce soit tu m’appelles ! »

Me précipitant vers la porte d’entrée, mon mari ne cessait de me rassurer par des ‘oui oui je sais, ne t’inquiètes pas’, et même si je lui faisais entièrement confiance les larmes menaçantes de Sora me culpabilisaient d’avoir accepté une réunion sur deux jours comme celle-ci. C’est seulement une fois arrivée devant la gare que je laissais mes pensées me concentrer sur mon voyage d’affaire. L’université dans laquelle j’enseignais éprouvait des difficultés à ajuster son programme semestriel et c’est ainsi qu’un rassemblement professoral fut organisé de manière quasi urgente. Une ville assez tranquille fut choisie comme chef-lieu dont j’ignorais la localisation ne connaissant pas réellement la géographie de la région. Il m’a fallu m’organiser avant d’annoncer mes disponibilités puisqu’évidemment on se tournait très souvent vers moi quand il était question d’un déplacement prétextant que j’étais « encore bien jeune avec moins de travail ». Loin d’avoir atteint les dix ans de profession, ma petite personne ne pouvait guère refuser.

Et donc j’allais découvrir la petite cité de Aoba l’espace d’un week-end qui s’annonçait assez chargé, et pourtant malgré la montagne de sujets que nous devrons aborder, une voix me disait que beaucoup voudront s’en débarrasser plus rapidement que nécessaire. J’allais devoir garder mon calme et surtout m’assurer d’avoir les réponses aux questions que se posaient mes supérieurs et des solutions concrètes. La pression pesait d’ores et déjà sur mes épaules tandis que l’heure tournait ; 9h30 avec une arrivée prévue dans deux heures.

Une partie de moi avait hâte d’y être car Aoba était en fait une ville voisine de Keimoo, ce n’était pas une réelle coïncidence, mon ancienne académie voyait sa réputation chuter d’année en année, la prestigieuse académie vendue par tous n’était bientôt plus. Alors, les haut-fonctionnaires voulait s’assurer que ses professeurs puissent assurément venir à cette réunion. C’était un dernier plan de secours pour relever le niveau et de ce fait nous avons tous convenu que ce meeting se présentait comme une grosse remise au point.

[…]

Trois heures de réunion plus tard, trois heures de prises de bec interminable et trois heures durant lesquelles j’avais tenté tant bien que mal de me faire entendre, sur les dizaines de questions que j’avais à poser j’avais récolté quatre pauvres réponses. Nous étions tous épuisés et la chaleur de fin de journée n’aidait en rien à calmer les esprits et à nous concentrer.

« Bon, nous poursuivrons demain. Comme nous manquons de temps, je vous prie de venir plus tôt que prévue c’est-à-dire dès 8h30. Merci à tous. » déclara le directeur des études du département d’un air dépité, le nombre de ses ennemis avaient augmentés en même pas une demie journée. Mis à part quelques remarques envers mon université, je sentais bien qu’il tentait de faire du mieux qu’il pouvait, aussi je ne pouvais me retenir d’être désolée pour lui.

J’attirais l’attention de deux collègues de Keimoo pressés de sortir de cet endroit maudit : « Vous rentrez n’est-ce pas ? Je peux faire le chemin avec vous, je ne connais pas la route pour y aller ».

Mon hôtel étant à l’extrémité de la ville, plus près de la gare que le bâtiment réquisitionné d’ailleurs, je n’aurais pas de problème pour rentrer. Je me permis de faire une halte dans ma chambre pour me changer, le temps de ce soir s’annonçait très lourd, aussi je troquais mon tailleur pour une longue robe à fleurs très légère. J’avais bien fait d’écouter Yuto et ses prévisions météorologiques.

« Il faut prendre cette ligne, on a de la chance ils redesservent la station près du centre Tsukuyomi. » m’expliqua une des jeunes professeurs.

Le trajet se déroula pour le mieux, je fis connaissance avec eux, leur décrivant mes années fac au sein de l’établissement, mes ressentis et mes espoirs vis-à-vis du contexte social et économique. On se sépara aux portes du centre commercial, tous deux avaient besoin de décompresser en faisant les boutiques, tandis que moi je dessinais d’arpenter les rues du quartier peuplé, donnant un semblant aspect de plénitude. Ma promenade s’arrêta à la terrasse d’un café, je commandais sur le fil un des plats du jour et le serveur me proposa de manger dans l’arrière coure, les tables de devant étant toutes prises. On aurait cru voir se dévoiler un lieu secret, partagé entre l’ombre et la lumière et plus que la beauté du lieu, un visage familier attira mon attention tout particulièrement. Je me dirigeais avec hâte en sa direction.

« Satoshi-san ?...Sakutaro Satoshi-san c’est bien toi ? » commençais-je timidement, ma certitude se dissipant à la peur d’un malentendu. Mais ce n’en était pas un, il y en avait peu des gens aux cheveux de blé comme les siens. Mon visage s’illumina et je lui offris un de mes plus beaux sourires. Quelle bonne surprise !

« Alors mon kohai, tu es bien sérieux avec ton costard, pour le travail j’imagine ? et nonchalamment je m’assieds à sa table, remarquant qu’il n’avait pas de couverts supplémentaires.  Je peux manger avec toi, tu as du temps à m’accorder ? ».
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Satoshi Sakutaro
► Université - 2ème année - Capitaine Combat Sans Armes
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Satoshi Sakutaro


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KMO
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MessageSujet: Re: less lost than before [& Satoshi]   less lost than before [& Satoshi] EmptyLun 24 Sep 2018 - 0:25

La journée avait était plutôt tranquille. Tranquille dans la mesure du possible bien sur. J'en avais eu marre de faire ces satanées rondes au niveau du port. Trois mois que je m'en coltinait la surveillance, sans jamais trouver quoi que ce soit d’intéressant. Il faudrait sans doute que je change de zone d'inspection. De toute façon, j'avais reçu des demandes vers le centre-ville ces deux derniers jours. Deux braquages a l'arme blanche, dans un café et un bar. On aurait presque dit que la délinquance juvénile avait reprit du poil de la bête. Alors qu'ils s’étaient plus calmés ces dernières semaines.

Aussi, j'avais pris la direction du bar. Histoire de récolter des témoignages. L'endroit était désert, fermé. Le propriétaire avait renvoyé sa famille plus au nord de la péninsule nipponne, et avait prit sa journée pour préparer le reste de ses affaires, avant de suivre. Keimoo etait maintenant trop dangereux pour qu'il veuille y rester. Comme un bon nombre de commerçants, jours après jours, mois après mois.

Il ne m'avait rien dit de vraiment assez intéressant pour me donner de quelconques informations. Des jeunes adolescents. Pas de marques de clan apparentes. Attirés par l'adrénaline et l’appât du gain. Ils avaient meme volés quelques jeux a grattés qui n'avaient aucune valeur. En effet le propriétaire m'avait avoué ne plus recevoir beaucoup de ticket gagnant, ces derniers temps. Après lui avoir souhaité bonne chance pour la suite de sa vie, je m'étais dirigé vers le café-restaurant.

J'arrivais par l’arrière, juste a temps pour croiser un premier jeune, encapuchonné, me croiser en courant, l'air pressé. Puis un deuxième arrivait dans ma direction, suivit par l'une des tenanciers du café, tout rouge.

- Au voleur ! Au voleur !


Par ici, peu de gens prenaient de risque pour faire fonctionner la loi, désormais. Il suffisait de faire tomber la mauvaise personne pour se retrouver découpé et brûlé le lendemain matin dans un entrepôt sinistre. Mais ce n’était pas mon cas, je n'avais pas peur. Sa garde complètement baissé, le deuxième fuyard ne réalisa pas ma jambe se levant devant lui, le faisant lourdement tomber en avant, roulant sur les pavés. Le deuxième s’était déjà retourné pour venir lui prêter main forte....non, il ramassa l'argent, et repartit en courant. Alors que je voulais le poursuivre, l'autre m'attrapa par le tibia, manquant de me faire basculer en avant. Un sacrifice ? Il devait être désespéré si il acceptait de se laisser prendre pour laisser l'autre s'enfuir. Étonnant.

Il se releva, prenant une garde maladroite, prêt a se défendre. Peine perdue. Je neutralisais son bras sur le premier coup, le faisant retomber en avant, le bras coincé dans son dos. Il ne parvint qu'a me griffer avant que je ne l’assomme d'un coup précis au niveau de la tempe. Je me redressais en grognant, constatant que la griffure avait était a sang, et avait souillée la manche de ma veste. L'homme arriva enfin, après être retourné chercher un téléphone, appelant la police qui arriva dans les dix minutes. Une fois le garçon embarqué, et le signalement du second effectué, j'acceptais l'invitation a manger du restaurateur. Deux braquages en deux jours, il semblait vraiment sur les nerfs. Mais il m'offrit le repas en guise de dédommagement, et je me retrouvais assis a l’arrière de son échoppe, une petite terrasse invisible depuis la rue. J'avais passé de l'eau sur mon poignet, mais ma chemise etait définitivement taché. Je faisais donc en sorte de garder ma main gauche sous la table.

Alors que ma main droite pianotait sur mon téléphone, je songeais qu'il fallait que je passe un coup de fil a Ryu. Si les agresseurs étaient de plus en plus jeunes, alors lui qui était a la tête de la famille dirigeant l'académie, il devait avoir des informations. Je soupirais en songeant que la situation était de plus en plus compliqué, quand une voix me tira de ma rêverie. Que je connaissais. Comme un appel lointain, un souvenir du passé qui ressurgissait. Je tournais la tête, pour constater qu'un superbe me sourire me regardait. Ou pas, c’était plus qu'un sourire. Une femme, un peu plus age que moi. Je le savais parce que je la connaissais. Shiozaki Mei. Si je connaissais la plupart des gens habitants en ville, je n'avais aucune idée de ce qu'elle avait fait, ou faisait maintenant. Elle avait du déménager. Et la retrouver ici était une plus grande surprise encore.

- Oh, Shiozaki-san.

Avant de pouvoir dire quoi que ce soit, elle était déjà assise. Cela ne me dérangeait pas, mais j’étais encore légèrement transpirant a cause de ma rixe précédente, la manche ensanglanté, et je n'avais accepté de manger ici que pour reprendre autant des forces que de ne pas paraître impoli. Peut être récolter d'autres informations. Bien loin de comment j'aurais voulu pour dîner avec elle. L'une des filles qui m'avaient un peu attirée avant de rencontrer Misuzu. C'etait sans doute une attirance purement physique, vu que je ne la connaissais pas tant que ça. Bref, elle devait etre mariée et avoir un ou deux gosses maintenant. Je faisais signe a un serveur de rajouter un couvert :

- Ca me fera plaisir de passer un moment avec toi, mais je dois avouer que je suis surpris. Quel hasard de tomber l'un sur l'autre alors que tu n'habites pas en ville. De retour en vacances ? Pour voir quelqu'un ?


Mes habitudes interrogatives reprenaient le dessus, aussi je tournais un peu la tete, pour la laisser respirer.

- Prend ce que tu veux. Le plus cher, peu importe. C'est moi qui prend tout.
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