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 Première rencontre [Feat Zakuro Fea]

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MessageSujet: Première rencontre [Feat Zakuro Fea]   Première rencontre [Feat Zakuro Fea] EmptyMar 31 Déc 2013 - 3:54





Première rencontre [Feat. Zakuro Fea]

Juger est quelques fois un plaisir, comprendre en est toujours un. Henri de Régnier.


Étendue sur son lit, les bras au-dessus de la tête et les cheveux étalés sur les couvertures, Thalia songeait à ce que son arrivée ici lui avait apporté. Son père était toujours le même goujat. Il l’ignorait au mieux, au pire il l’insultait sur sa manie de ne rien faire de ses journées… ce qui était complètement faux – soit dit en passant – et dénigrait sa manière de s’habiller. La seule différence, c’est qu’ici, ils avaient des servantes et leur propre major d’homme chacun. Le sien prenait soin d’elle et lui faisait pratiquer son japonais à sa demande. La jeune femme soupira.

Finalement, elle se leva et alla à son bureau pour ensuite allumer son PC. Elle se mit de la musique sur iTunes pour se donner de l’énergie pour la journée et monta le volume le plus haut qu’elle le pouvait sans déranger personne. Satisfaite d’elle-même, la jeune femme récupéra un cahier d’écriture et poursuivit l’écriture d’une nouvelle qu’elle désirait terminer. Et puis, elle avait de l’inspiration sur le moment. Quand elle redéposa son crayon, car faute de scénario en tête – scénario qui s’était fait la malle pour lui laisser l’horrible page blanche en tête –, elle grogna contre son imagination qui ne travaillait jamais comme il se doit.

Ce fut une sonnerie de notification qui la sortit de son apitoiement interne. C’était Rosalie qui venait de lui envoyer un courriel pour la tenir au courant de ce qu’il se passait avec Jeanne et Daniel ainsi que pour lui envoyer ses notes de cours qu’elle lui avait demandé la dernière fois qu’elle lui avait envoyé un courriel. Thalia désirait comparer les cours entre les deux Universités. Et en même temps, elle continuerait d’apprendre en double. Elle ne pouvait pas s’empêcher d’en être heureuse.

Elle écrivit une réponse en lui disant qu’elle n’avait pas encore commencé les cours, mais qu’elle y allait dans peu de temps. Thalia lui écrirait un courriel ensuite, lorsqu’elle serait de retour à la maison. Elle finit en lui parlant du manoir, de son major d’homme et des servantes qui peuplaient les couloirs. Ses ressenties sur la situation et comment elle trouvait abject l’utilisation d’autres êtres humains comme faire valoir. Elle mentionna la présence permanente de son père dans son bureau à leur domicile et leurs fréquentes disputes. Thalia lui demanda également, pour alléger l’atmosphère de son courrier, si Daniel avait finalement déclaré sa flamme à Jeanne et inversement. Puis, elle-même, si elle avait trouvé une jeune femme de son goût à l’Université. Elle conclut en lui disant qu’elle l’aimait et qu’elle avait hâte de terminer ses études pour revenir à Québec.

En regardant le cadran, la jeune femme vit que l’heure tournait et que c’était maintenant l’heure d’aller manger le petit déjeuner. Elle referma son PC et ouvrit la porte menant au même moment où Arihito-san – son major d’homme – levait la main pour frapper à la porte. Il arrêta son mouvement juste à temps en se figeant sur place, surpris.

«Mademoiselle?»

Sa voix semblait hésitante et incrédule en même temps. Il semblait qu’il s’était rapidement habitué à devoir venir cogner à sa porte de chambre pour l’y sortir lorsque c’était le temps des pauses repas.

«Oui, Arihito-san?»

C’était flagrant que la jeune femme s’empêchait d’éclater de rire au visage du pauvre major d’homme qu’il était.

«Laissez faire… voulez-vous que je vous conduise à la salle à manger principal?»

Il sourit au début de sa phrase avec exaspération et poursuivit avec un ton plus neutre. Thalia le regarda en fronçant des sourcils. La salle à manger principale? Pourquoi pas dans la cuisine comme elle l’avait fait ce matin?

«Pourquoi? C’était bien à la cuisine…»

«C’est votre père qui l’a exigé.»

La coupa-t-il avec un regard désolé, comme s’il était au courant de quelque chose qui allait définitivement lui déplaire et la rendre malheureuse au final. Elle se mordilla la lèvre inférieure, incertaine et finit par se composer une expression neutre avant de lui faire signe de partir devant. C’est silencieusement que la route se fit. Rendue, elle vit sans surprise son père assis en bout de table et attendant patiemment qu’elle vienne le rejoindre. Ce qu’elle fit sans montrer sa méfiance. Il n’avait pas l’habitude de lui accorder la moindre attention… à moins de vouloir «discuter» avec elle. C’est-à-dire lui dire des insultes sur ses décisions personnelles et sa manière de gérer sa vie ou lui interdire quelque chose ou les deux à la fois.

Le petit déjeuner se passa dans une ambiance tendue et finalement, l’homme releva tête et la posa tranquillement sur ses deux mains entrelacées. Coudes posés sur la table. Signe que cela allait être un mélange des deux suppositions qu’elle avait faites au début du repas.

«J’espère que tu as bien envoyé une dernière réponse à tes amis, parce que c’est la dernière fois que tu interagiras avec eux. Que ce soit en courriel, en SMS ou en coup de téléphone. Il n’ait pas dans ton intérêt de conserver leur amitié, ni leur contact. Tu es bien au-dessus d’eux autres… »

Au fil du discourt de son père, Thalia avait baissé la tête et serré les poings. Et ce n’était pas parce qu’elle se plierait aux exigences de Eiichirō comme d’habitude. Parce que ses ordres précédents ne venaient pas à l’encontre de ses convictions ou de ses valeurs. Mais, en ce moment, il se mettait à insulter les pauvres moyens de ses amis les plus chers... Il osait s’en prendre à Rosalie, à Jeanne et à Daniel.

«Que tu m’ordonnes de prendre des cours de maintien, de langue, de danse classique, de diction et whatever you want… je m’en moque. Que tu m’ordonnes de changer d’Université pour une tradition familiale, c’est valable comme argument. Même si je ne le fais pas de gaité de cœur. Mais que tu oses me demander de rompre des liens d’amitié aussi puissants que ceux qui me lient à mes meilleurs amis… Jamais!»

Le coupa-t-elle en relavant d’un coup le visage avec une expression sauvage de rage et d’envie de meurtre envers son père.

«Ton avis m’importe peu, jeune femme! Tu feras ce que je dis, un point c’est tout. Je suis ton père, donc tu m’obéiras. Point. Fin de la discussion.»

L’homme ne prêta pas attention à sa fille et débuta son dessert que venait d’apporter une servante. Une aura de fureur se dégagea de la jeune femme qui se leva tout doucement pour ne pas se défouler sur le meuble.

«Ah! Parce que maintenant tu es mon père?»

Elle ricana sarcastiquement. Le regardant avec intensité.

«Parce que les dix-sept premières années de ma vie, tu n’as été qu’un homme sans visage et dénué d’intérêts. Le mari invisible de ma merveilleuse maman. Celui qui ne se souciait nullement de nous savoir en dehors du besoin. L’être égoïste et sans cœur qui peuple les cauchemars des enfants… Tu saisis le hic dans ton affirmation? Tu n’es pas mon père selon ce que je m’imagine d’un véritable papa… ce qu’il est censé être pour son enfant. Tu n’es que mon géniteur… mon tuteur. Un étranger dans mon existence. Un être dont je ne suis ni proche ni intime comme devraient l’être un père et sa fille… Une ombre au tableau. L’homme qui m’a enlevé la seule personne qui avait pris soin de moi comme il faut… »

«La ferme pauvre imbécile!»

Si Eiichirō avait semblé impassible lors de son discours enragé, maintenant il était visiblement en colère et indigner par la manière dont sa fille venait de s’adresser à lui.

«Tu es consignée dans ta chambre durant toute la semaine et je t’interdis de sortir, le seul moment où tu pourras en sortir sera pour aller en cours. Je te suspends temporairement de ton emploi comme vendeuse dans la société familiale… Et tu feras exactement ce que je dis en coupant la communication entre ses indigents et toi. Tu m’as bien comprise, petite sotte?»

Folle de rage, Thalia quitta la table avec le thermos à café que venait de lui donner l’une des servantes en plus de son bento pour le repas du midi en cours. Elle alla prendre son sac de cours et s’habilla pour sortir. Arihito lui ouvrit la porte côté passager rendu à la voiture et ne la voyant pas argumenter sur le fait qu’elle pouvait le faire elle-même, il s’inquiéta sur la conversation qu’elle a eue avec son père.

Rendue à l’Université, Thalia alla au secrétariat pour se faire remettre son horaire ainsi qu’un plan pour pouvoir s’orienter. Elle trouva facilement son premier local… mais le deuxième…elle arriva en retard et se fit disputer par le professeur qui ne prit pas la peine de savoir le pourquoi du comment. Rougissant devant le regard que portaient sur elle tous les élèves du cours, la jeune femme se trouva rapidement un bureau où s’asseoir  et se fit toute petite pendant que le professeur de français donnait son cours avec son horrible accent.

Bon dieu de merde! J'viens d’arriver et j'veux déjà me pendre tellement sa voix est criarde et grinçante dans mes oreilles… d’habitude ma langue maternelle est mélodieuse, mais là… Brrrr! Tuez-moi quelqu’un! Au s’cours!

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Zakuro Fea
▼ Université - 4ème Année - Comité des Elèves
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Zakuro Fea


Genre : Non Binaire Lion Coq Age : 30
Adresse : 3, rue la Chance, app. 11, quartier Hiryuu, avec Lawrence E. Swanster.
Compteur 1580
Multicompte(s) : Kojiro Sekigahara

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MessageSujet: Re: Première rencontre [Feat Zakuro Fea]   Première rencontre [Feat Zakuro Fea] EmptyMer 15 Jan 2014 - 0:38

    « Kohaku... »

    Pas de réponse particulière à ce tutoiement de nos corps à la distance trop intime. Sieste imposée au vue de nos fatigues communes, nous avions empruntés la chambre 201 pour user du confort d'un lit qui s'était vu connaître nos premiers rapprochements. Murmure de son prénom près de son front, j'essayais, dans la délicatesse d'un soupir, de le réveiller, pour l'arracher aux bras de ce Morphée que je ne saurais que trop jalouser. Réveille-toi, Joshua, tu m'as bloqué dans tes bras. Mon corps enfermé dans l'étau de ses mains refermées, je souriais contre sa clavicule, en réponse à un frisson ensommeillé. Il ne se réveillait pas, et j'observais ses paupières, sous lesquelles s'agitaient les frémissements de ses iris en train de s'activer à la contemplation d'un songe auquel je n'accédais pas. Mouvements diagonaux, agitation léthargique, et frisson de tout son corps. La sueur avait collé les mèches contre son front, placardant la blancheur épurée des cheveux contre l'éther endormi de sa peau réchauffée. Dégageant en douceur une de mes mains que j'avais collé contre son jean, contre sa hanche, je relevais le bras, effleurant le tissu qui couvrait sa poitrine, -celle-ci soulevée par le rythme régulier et tranquille de ses inspirations-, et vint écarter ses mèches lui tombant devant les yeux. Il y eut un grognement léger, au milieu de son sommeil. Un grognement dérangé, qui s'apaisa au bout de quelques secondes, pour emmener entre les lèvres de Kohaku le prénom de Carter. Un prénom que j'écoutais avec cette tendresse que j'avais appris à me découvrir lorsqu'il en parlait.

    Rarement, que trop rarement. Mais, à elle seule, « Sophia Carter » était ces syllabes, ce visage inconnu, et cette boule de chaleur qui naissait dans le ventre et dans la gorge de Kohaku quand je le voyais se perdre dans la contemplation de ses souvenirs. Carter, ces deux syllabes prononcées du bout des lèvres quand il acceptait de bien vouloir m'en parler, et que cela se faisait à demi-mot, la nounou réfugiée dans l'espace de son jardin secret. Parfois, il lui téléphonait. Je papillonais dans la pièce, quand cela avait lieu, sans jamais savoir si je devais la quitter, ou bien si rester ne présentait pas de problème. La plupart du temps, j'allais errer près de Lawrence, quand ces appels avaient lieu, mais je ne trouvais pas le réconfort que j'y étais venu cherché, car même le français laissait perdre ses yeux dans un vide bleu, dans un néant céruléen. Et m'y perdant, je me trouvais sans repères par rapport à Carter.

    Mais j'aimais bien l'entendre murmurer ce prénom que je ne connaissais qu'entre ses lèvres. Glissement bruissé de mes phalanges sur la surface de son front, je vins effleurer les arcades perlées, me dégageant centimètres après centimètres de ce corps qui avait retenu le mien. La sieste n'avait pas connu d'expériences trop physiques, mais je ne me sentais pas la motivation de réellement me lever. Les bras de Kohaku étaient confortables, et la chaleur du lit dans lequel nous nous trouvions était on ne pouvait plus chaleureux.
    Mais.

    Posé assez près de ma main, raison à mon mouvement premier, mon portable affichait le message d'un des subordonnées d'Ichibei qui m'annonçait que nous allions recevoir dans la matinée une nouvelle élève. Une de ces nouvelles élèves qui n'avait aucune connaissance des lieux et qu'il faudrait guider quelques temps de manière à s'assurer de sa complète intégration d'ici les premières semaines. Une certaine Thalia Yamamoto. En fichier joint, le joyeux copain d'Ichi me balançait grâcieusement son dossier, considérant que j'en aurais peut-être besoin. Avec un effort suprême de volonté, je m'arrachais au corps de Kohaku, dont la mâchoire vint s'enfoncer un peu plus profondément dans le matelas de mon lit. Je soupirais, me redressant un peu plus. Le portable vibra une seconde fois, insistant. Cette fois-ci, la demoiselle avait de l'avance sur mon rythme, puisqu'elle était arrivée, déjà. Je grimaçais, ramenant mes cheveux en arrière. Bon.

    M'abaissant brièvement, je déposais un baiser sur les lèvres frémissantes de Kohaku, avant de me relever et d'arracher mon haut pour me changer rapidement.

    (…)

    « Yamamoto Thalia ? Oui, je lui ai distribué son emploi du temps il y a une heure. Elle est passée par là directement, avant de se rendre en cours ? »

    Interdit, je laissais quelques secondes filer, tapotant dans ma tête le rythme irrité que je voulais voir évacuer pour ensuite récupérer l'usage de la parole. Paroles aux intonations sèches.

    « Mais le service Rokkaku m'a appelé il y a un quart d'heure pour me signaler de son enregistrement dans les fichiers. Il y a un quart d'heure. Regardez, j'ai même son dossier. »

    Poussant mon portable à plat sur la surface de son bureau, je le vis hausser un sourcil interrogatif. Et puis soudain, ça fit tilt dans sa tête ; ses prunelles s'allumèrent de cet éclat compréhensif, et il pu m'apporter ce bout de puzzle manquant.

    « Ah, mais évidemment ! On l'a enregistré via la service de l'université, au lieu de passer par la comptabilité de ce secrétariat là ! Et donc … on s'est trompé au niveau de la gestion scolaire. Ne bougez pas, j'appelle … »
    « Ichibei Rokkaku. De la part de Zakuro Fea, du Comité des Élèves. Dites lui qu'il faudrait qu'il passe directement par mon portable, la prochaine fois, au lieu de déléguer. »

    Récupérant mon portable, l'emploi du temps faussé accrochant toute mon attention, je sortais du bureau, les feuillets sous mon bras. Me voilà en train de me perdre dans la stagnation d'un rôle administratif. Demain, promis, songeais-je en m'engageant dans le hall du lycée, j'irais tuer Ichibei, réclamant mon honneur dans le droit du sang. Hors de question que je fréquente plus longtemps ce genre de bureau à l'odeur de transpiration et de colle. Je grimpais les escaliers, cherchant à deviner le parcours de la jeune Yamamoto. Laissant défiler son dossier sur mon écran portable, je me stoppais une seconde, à la perception d'un détail. Québécoise, immigrée au Japon ? J'eus un léger sourire, mes pensées se portant immédiatement sur ce corps endormi que j'avais laissé dans mon lit. Un retour sur sa photo d'identité, et avec surprise, je constatais de ses cheveux blancs. Pendant une seconde, je faillis hausser un sourcil, mais un simple sourire, moqueur, poli, traversa en un éclair mon esprit, s'étirant sur mes lèvres avec délectation, avant que je ne détache mon attention de cela, cherchant des yeux la salle de classe de l'étage que je venais d'atteindre.

    Frappant contre le panneau de bois, je m'introduisais dans la classe en imposant mon propre temps, répliquant au regard courroucé du professeur de français par une circonspection tranchante. Sumimasen, sumimasen, et autres murmures faussement polis, autrement plus carnassiers. Je le fouillais des yeux, presque amusé de le voir ainsi rageux.

    « Je suis à la recherche de Thalia Yamamoto. Il faudrait qu'elle m'accompagne, elle s'est trompé de classe. »

    Balayant mes yeux bleus sur le reste de la classe, je survolais les visage d'un regard clair, amusé. Trouvée.

    « Mais elle nous provient directement du Québec. Il serait cruel de ne pas l'excuser de cela. »

    Amusement privé, indubitablement. Ce soir, j'irais murmurer, dans le creux des mains de Chess, que j'avais croisé une enfant du pays des caribous, du sirop d'érable, et de Verrue.
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