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 Entre Dieu et nous, c'est fini [PV]

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Kuro Maiden

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Cancer Dragon Age : 35
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MessageSujet: Entre Dieu et nous, c'est fini [PV]   Entre Dieu et nous, c'est fini [PV] EmptyMar 28 Juin 2011 - 18:13

Dure journée. La chaleur de ces derniers jours est de plus en plus dure à supporter. Enfin, c’est un avis personnel. J’aime l’hiver et l’automne. Certains printemps, mais pas tous. Cette année, je ne l’ai pas aimé. Mais l’été reste la pire saison pour moi. J’ai quitté le boulot, il y a maintenant plus d’une heure. Le supermarché était bondé de monde : peut-être cherchaient-ils tous à se protéger des rayons impartiaux du soleil. J’ai dû mettre au moins une demi-heure, pour acheter de quoi survivre pendant deux ou trois jours, côté bouffe. Soit, trois plats à réchauffer et une salade, du café et un pack de bières. Mon appartement est plongé dans la pénombre. Il ne fait pas nuit, loin de là, mais j’ai fermé tous les volets – l’unique volet de mon unique grande fenêtre – pour essayer de garder mon espace vital au frais. Que dalle. Je crève de chaud, allongé sur le parquet, les bras en croix, étendus de chaque côté de mon corps. Fixer le plafond commence à me donner le vertige et des illusions étranges, réponses à mes questions intérieures futiles. Je ne crois pas passer une seule journée sans penser à Tsu. D’un côté, c’est dur : je travaille dans l’académie où il étudie. J’ai beau l’épier le plus souvent possible, je n’ai toujours pas réussi à connaître celui qui partage sa vie. Je ferme les yeux et soupire. Est-ce qu’il pense à moi comme ça aussi ? Depuis notre rencontre sur les toits de l’université, où je lui ai donné les clés de mon appartement, je ne l’ai pas revu. Il n’est toujours pas venu. Peut-être qu’il ne viendra jamais. A cette pensée, mon cœur se serre. Je suis con. Pourquoi lui poser un ultimatum aussi salaud, alors que je sais parfaitement qu’il a refait sa vie sans moi. Quelqu’un a pris ma place, n’a pas fuit. Quelqu’un est plus important que moi à ses yeux. Et ça, j’ai un mal fou à l’accepter.

Je me relève enfin, époussetant mon boxer. Un tour dans la salle de bain, le temps de regarder mon reflet dans le miroir, observer ma peau, mes dents et lâcher un soupir. Je retourne prendre mon jeans, négligemment jeté sur mon lit quand je suis rentré de la superette. Je l’enfile et grimace. Je vais crever de chaud, mais je ne supporte pas les shorts. Je prends mon paquet de clopes, que je fourre dans la poche avant de mon pantalon, et mon portable. Je chope une serviette de plage dans mon armoire. Quand je claque la porte de mon appartement et que je commence à descendre les marches de l’immeuble, une vague de chaleur m’attrape. Je déteste l’été. Vraiment. Les rues sont désertes. Les gens sont certainement déjà rentrés chez eux, se mètrent au frais ou alors ils occupent les cafés et bars climatisés. Je m’allume une cigarette et inhale la première bouffée de nicotine. Fumer n’est vraiment pas agréable quand il fait si chaud. Je jette le petit bâton dans le caniveau et entre dans un bureau de tabac.

Deux menthes, s’il vous plaît.


Le mec m’annonce le prix, je paye et sort en marmonnant un au-revoir lascif. Il fait trop chaud. J’allume une nouvelle fois une clope, cette fois-ci à la menthe, et inspire tranquillement. Problème résolu : ce n’est pas encore cette année que je profiterai de l’été pour arrêter de fumer. Les menthols sont là pour préserver ma dépendance. Un coup d’œil à mon portable : 18h et des poussières ; je me dirige vers la plage, fumant distraitement. Je finis pas jeter mon mégot bien éteint dans une poubelle et mon paquet basic le rejoint juste après. Je jette le peu d’argent que je gagne par les fenêtres, mais je le vis plutôt bien. Un sourire étire mes lèvres quand je vois l’étendue d’eau devant moi. Je descends les quelques marches qui me séparent du sable, faisant un pose pour enlever chaussures et chaussettes. Quand ma peau entre en contact avec le sable brûlant, je ne peux retenir un soupir. Il y a quand même quelque chose de bon en cette saison : je peux me baigner à la mer. J’avance vers l’eau et pose ma serviette et mes affaires sur le sable. Je m’assois sur cette première et allume une autre cigarette. J’aime regarder la mer prendre son élan en se retirant lentement, pour courir inlassablement sur le même chemin chaque jour, chaque nuit, s’étaler sur le sable et mourir lentement. Avant de recommencer. Et le bruit. L’entendre s’escrimer dans son effort. Je ferme les yeux, le bâton de nicotine coincé entre mes lèvres, et profite simplement de la berceuse des vagues. La mer, on a beau lui gueuler dessus, pisser dedans, taper du pied, elle revient toujours. Quand on part et qu’on l’oublie un an, elle est toujours là à notre retour, fidèle au poste. La mer est l’opposé parfait de Tsu. Je reprends ma cigarette et l’écrase dans le sable, essayant d’enfouir le mégot le plus profondément possible. Finalement, j’enlève mon haut, le pose avec mes chaussures, et m’allonge sur la serviette, les bras croisés derrière la tête. Je fermer à nouveau les yeux, ébloui par le soleil, captant chaque cris d’enfants qui s’amusent dans l’eau ou à faire des châteaux de sable.
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MessageSujet: Re: Entre Dieu et nous, c'est fini [PV]   Entre Dieu et nous, c'est fini [PV] EmptyMer 29 Juin 2011 - 15:01

Je n’en pouvais plus de ce temps. J’étouffais. Dans mon état, c’était pire qu’une personne normale. J’étais enceinte de quatre mois. Un mois que j’étais au Japon, le temps passait vite. Je ne buvais que de l’eau, de la menthe à l’eau ou du thé du matin au soir. Je n’abusais même pas, c’était vrai. Quitte à passer mes journées aux toilettes, il ne fallait pas que je me déshydrate. Je tenais à mon bébé, je ne voulais pas le perdre.

J’avais pourtant laissé mes volets fermés, mais ça ne servait à rien, ou je m’y prenais mal. Maudite chaleur. Je n’allais pas non plus rester cloitrée chez moi, alors je décidai de sortir. Et pourquoi ne pas aller à la plage ?

Dans un sac, je rassemblai quelques affaires : une grande serviette, de la crème solaire, deux bouteilles d’eau, un chapeau de paille -si, si je vous assure- et ma peluche, qui ne me quitta jamais ou rarement.

J’enfilai ensuite un bikini couleur mangue, mon paréo couleur chocolat ainsi que mes sandales blanches, à petits talons. J’étais enfin prête à sortir. Je vérifiai que je n’avais rien oublié avant de quitter mon appartement. Je descendis les marches en faisant attention, puisque c’était un escalier en colimaçon, je ne tenais pas à faire une chute à cause de ma maladresse. Je quittai ma boutique de livres, en refermant soigneusement la porte derrière moi.

Une fois à l’extérieur, je constatai qu’il faisait bien plus chaud qu’à l’intérieur. J’étais persuadée qu’il y aurait une belle canicule cet été. C’était obligé, si le temps ne changeait pas d’ici là. Je ne sais pas trop comment j’allais tenir, mais il fallait que je tienne le coup. Ce n’était pas cette maudite chaleur qui aura ma peau et par la même occasion, celle de mon bébé. Il ne restait que cinq mois, sans aucun doute les plus longs. Pour le moment, mon ventre n’avait pas trop changé, ainsi on ne se doutait pas que j’étais enceinte.

J’étais obsédée par ce petit être en moi, qui grandissait au fur et à mesure que le temps passait. Il était tout pour moi, dans ce pays étranger. Rien d’autre ne comptait. Je ne m’étais pas fait beaucoup d’amis, je ne recherchais pas forcément une compagnie quelconque. J’étais bien, seule. Je me débrouillais, je ne voulais pas qu’on s’occupe de moi.

Cette sortie à la plage allait changer une partie de mon existence.

Je m’étais installée non loin d’un jeune homme aux cheveux… étranges. Je ne parvenais pas à savoir si sa chevelure était brune ou rouge. Ça devait être l’effet du soleil, je ne voyais aucune autre possibilité. Il était allongé sur sa serviette, et semblait bien plus grand que moi. Mon mètre soixante-six n’était rien, puisque je devais bien faire vingt centimètres de moins que lui. Je ne m’attardai pas longtemps, je déposai mon sac, ôta mon paréo et j’allai me baigner.

L’eau était plutôt bonne, ça me fit un bien fou. Je restai un quart d’heure dans l’eau, à nager, puis j’allai m’asseoir au bord de l’eau quelques instants, à contempler l’horizon. Des enfants, non loin de moi, se chamaillaient. Des fois qu’il arriverait quelque chose, je me levai et regagna ma serviette. Fouillant dans mon sac, je m’emparai du tube de crème solaire pour m’en étaler sur les bras, les jambes le cou, le visage et le ventre, mais je ne parvenais pas à m’en mettre dans le dos. En tournant la tête vers mon voisin, je m’aperçus qu’il n’avait pas bougé. Je l’interpellai :

- Excusez-moi… cela ne vous ennuie pas de me mettre de la crème dans le dos ?


S’il refusait, mon dos allait brûler. Je ne tenais pas à ce que ça arrive, il n’y avait pas moyen que je dorme sur le ventre la nuit, étant donné mon état. Je pourrais toujours dormir sur le côté, mais j’étais trop mal à l’aise dans cette position. Des fois qu’il n’accepterait pas, je lui proposai :

- Je vous en mettrais après, si vous le désirez.


Je ne me voyais pas demander ça à quelqu’un d’autre, sans parvenir à l’expliquer. C’était lui ou personne.
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MessageSujet: Re: Entre Dieu et nous, c'est fini [PV]   Entre Dieu et nous, c'est fini [PV] EmptyJeu 30 Juin 2011 - 8:51

Quelque chose bougeait près de moi. De façon bien plus proche que les enfants. J’ouvre les yeux et tourne la tête vers l’endroit d’où viennent les bruits et voit une jeune femme de dos, qui se dirige vers la mer. Je baille à m’en décocher la mâchoire : j’avais commencé à m’assoupir sur la sable, bercé par les vagues. Quand je me redresse, je lui jette un nouveau coup et je vois déjà les pieds dans l’eau. Personnellement, je n’ai pas envie de me baigner aujourd’hui. De toute façon, je n’ai emmené que ma serviette et se mettre en sous-vêtement, dans un pays aussi tourné vers la politesse que le Japon, revient à une tentative de suicide social. Fausse excuse : ce n’est pas ça qui m’empêche de faire des conneries habituellement. Je m’allume une nouvelle cigarette, le regard posé distraitement sur les affaires de cette femme. Je n’ai pas pensé à prendre de l’eau et le fait d’en voir posé juste à côté de moi rend ma gorge soudainement sèche. Je tire sur le petit bâton de nicotine et inhale la fumée, essayant de penser concrètement à autre chose.

Quand ma clope fut entièrement consommée, je l’enfouie de nouveau dans le sable. Au moment où l’inconnue revenait vers son petit coin de plage. Du coin de l’œil, je l’observe. Pas vraiment voyeur, pas tout à fait innocent. Depuis que je suis revenu ici, je n’ai pas connu de nombreuses conquêtes et… Je soupire et secoue lentement la tête de gauche à droite. Pourquoi, à chaque fois que je vois une femme plutôt mignonne, je dois m’imaginer en train de… Me la faire. Ou imaginer qu’il pourrait y avoir quelque chose. Je détourner finalement complètement les yeux et regarde un autre groupe d’enfants qui se disputent en riant. Je n’ai pas énormément d’amis, non plus. Finalement, quand ony pense, je ne connais personne depuis que je suis là. A part ce Wunjo étrange, avec qui il n’y a eu aucune suite. Et Tsu, mon obsession. Mais c’est tout. Que le monde est cruel. Il fait trop chaud et me voilà qui me met à déprimer sur ma solitude.

Elle me sort de ma rêverie au moment critique de débat intérieur. Je tourne la tête vers elle. Je n’ai pas bien saisie la question, ne l’ayant entendue qu’à moitié, mais je baisse les yeux sur son tube de crème solaire. La deuxième réplique me met immédiatement la puce à l’oreille. Je ne réponds pas tout de suite. C’est toujours étrange quand quelqu’un que vous ne connaissez ni d’Eve, ni d’Adam vient vous voir sur la plage, comme une fleur, pour que vous lui étaliez de la crème dans le dos. Si ça se trouve, je suis un meurtrier, un sanguinaire… Ouais, enfin, avec cette logique, plus personne n’approche personne, hein. Je me contente donc de lui offrir un sourire poli.

Oui, installez-vous.


J’écarte juste un peu les jambes, mon jeans ne me permettant pas beaucoup plus, et lui fait signe de s’asseoir entre elle. C’est peut-être un peu trop, mais c’est quand même la position la plus pratique pour appliquer de la crème dans le dos. J’attends patiemment qu’elle se mette à ma hauteur et ouvre le tube, appliquant un peu bonne couche sur ma main. Je les frotte entre elles quelques secondes et les pose doucement sur son dos. Il est déjà un peu chaud : le soleil n’épargne personne. Et le sel commence à tirer sa peau, dessinant des anagrammes impossible. J’applique la crème avec soin, prenant mon temps. Les épaules, la nuque, les omoplates, je passe enfin sous la bretelle centrale du maillot, avant de descendre lentement vers les reins. Le reste de crème en trop, je l’essuie sur ses hanches… Tant qu’à faire. Je jure solennellement n’avoir pensé à rien d’autre que l’applicage d’une crème. M’enfin, je ne suis pas bon croyant ~

Voilà.


Mon ton est plutôt neutre. Il faut avouer que je ne suis pas très à l’aise quand il s’agit de faire ça. Ce qui fait que je ne suis pas très bavard. Je frotte mes mains sur mon jeans, enlevant tout le gras de la crème et lui sourit de nouveau. Je m’attends maintenant à ce qu’elle me remercie et qu’elle regagne sa serviette. Ce qui serait la suite logique des évènements. Mais, d’un autre côté, et certainement pour la première fois de ma vie, ça me fait un peu chier. Nous sommes tous les deux seuls, à quelques mètres l’un de l’autre. Et je viens de lui mettre de la crème, de façon plus suggestive que ce que je n’aurais voulu. Génial, c’est la grosse merde, ça.

Vous venez souvent ici, seule ?


Ben voilà. On est parti dans la discussion qui tient la jambe. Dans le genre, chien qui baise un mollet. Je ne suis vraiment pas doué en spontanéité. A la rigueur… Non, je ne suis définitivement pas doué, c’est tout. Mais, c’est vrai que les femmes viennent souvent entre copines ou en famille, à la plage. Alors en voir une seule sur son petit coin réservé est un peu bizarre, non ? Ou alors, je me fais des idées. Ce qui ne serait pas nouveau.
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MessageSujet: Re: Entre Dieu et nous, c'est fini [PV]   Entre Dieu et nous, c'est fini [PV] EmptyJeu 30 Juin 2011 - 10:36

Pourquoi me disait-il de m’installer ? Ne pouvait-il pas se placer derrière moi ? Si ça se trouve, il m’avait repéré lorsque je m’étais installée à quelques centimètres de lui…
~ Ma pauvre, tu deviens complètement folle, ça frôle la paranoïa ~

Il n’avait pas l’air dangereux, cependant… les apparences étaient souvent trompeuses. Allais-je regretter d’avoir demandé ça, à lui ? Non. Qu’y avait-il de mal, à étaler de la crème solaire sur le corps de quelqu’un ?
~ Oulala, sérieusement, il faut que j’arrête. Que de pensées aussi folles, ça va finir par me rendre complètement dingue ~

Un détail me surpris : pourquoi était-il en jean ? Il faisait tellement chaud. Comment faisait-il pour le garder, au lieu de l’ôter ? Ne me dites pas qu’il était pudique. Ce n’était pas la mort de se mettre en maillot de bain, bikini, bermuda etc. … sur une plage ou à la piscine.
~ Cela ne me regarde pas, il fait bien ce qu’il veut ~

J’avais l’impression d’avoir trouvé une autre obsession que mon bébé : lui.

Je me levai enfin pour m’installer entre les jambes de l’inconnu aux cheveux… bruns ? Je n’étais toujours pas fixée sur la couleur de sa chevelure, que je trouvais aussi étrange que fascinante à cause du soleil. Je ne fis que sentir ses mains dans mon dos, qui étalaient la crème. Tiens donc, je trouvai ses mains tièdes. Est-ce que, par hasard, mon dos aurait eu le temps de brûler en quelques instants ? Ou était-ce l’effet de la crème ? Non, j’en avais déjà étalé sur les autres zones de mon corps, ça ne m’avait pas fait cet effet-la. J’en déduis que mon dos a frôlé la catastrophe, ce qui n’était finalement pas étonnant. Il devait faire un peu plus de 32°, le soleil n’attendait pas qu’on se mette de la crème solaire pour se protéger. J’aurais du en mettre avant de sortir de chez moi.

Je ne sais pas s’il l’a senti, mais j’avais frissonné. Il l’a forcément remarqué, en m’appliquant la crème dans mon dos, c’était obligé. Il m’annonça qu’il avait fini, je l’aurais deviné seule à ne plus sentir ses mains dans mon dos. Je me retournai pour le regarder, afin de lui dire :

- Merci beaucoup.

Et puis… je ne bougeai pas. Normalement, j’étais censée retourner sur ma serviette. Je ne devais pas être normale. Ne me demandez surtout pas pourquoi je me cale un peu mieux contre lui, je serais incapable de vous fournir une réponse. Il ne parut pas être mécontent que je reste à ma place, puisqu’il n’insista pas pour que je m’en aille. Au lieu de ça, il me posa une question, à savoir, si je venais souvent seule à la plage.
~ Pourquoi me demande-t-il ça ? ~

Je ne répondis pas tout de suite. Je m’amusai à enrouler l’une de mes anglaises autour de mon index droit, anglaise qui n’en était plus vraiment une. J’avais les cheveux trempés, plein de sel de mer, ils ne ressemblaient plus à grand-chose.
~ Ma chevelure est horrible… ~

Je ne tenais pas à rentrer chez moi tout de suite, j’étais bien mieux où j’étais.
~ Oups…~

Je n’avais toujours pas répondu à sa question. Je répondis alors :

- C’est-à-dire que… oui. Vous trouvez ça étonnant ?

Une chance que j’avais ôté ma chaine, où trônait mon alliance. Je l’avais rangé dans son écrin, chez moi. Je ne voulais pas qu’on m’interroge, ni qu’on remarque que j’étais mariée. Ce n’était pas pour me faire draguer, loin de moi cette idée. Et, je n’allais certainement pas me confier, je n’y tenais pas.

Pourquoi ne m’avait-il pas demandé mon prénom ? Quitte à engager la conversation, autant savoir à qui on parle, non ? Je me retournai alors pour le contempler de mes yeux noisette, un sourire aux lèvres :

- Quelle étrange façon de faire connaissance… d’habitude, on commence par demander le prénom, non ?

Je n’avais pas été normale d’être restée entre ses jambes, il n’était donc pas normal à ne pas m’avoir demandé mon prénom. Cela faisait un bon point en commun, non ?

- Vous allez devoir vous contenter de Suki… ou de Sû.

Prénom ou surnom, au choix. Quant à lui… je n’avais qu’à l’interroger.

- Puis-je connaître votre prénom ?
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MessageSujet: Re: Entre Dieu et nous, c'est fini [PV]   Entre Dieu et nous, c'est fini [PV] EmptySam 11 Fév 2012 - 15:21

Si je trouvais ça étonnant ? Aux vues du ventre rond qui s’affichait fièrement derrière son nombril, je m’attendais à voir un père. J’avais un doute sur la possibilité qu’elle puisse être enceinte et j’avais confirmé cette impression quand mes mains avaient parcourut ses hanches. Je ne réponds pourtant pas à la question. Si c’en est vraiment une, finalement. Je me contente d’hausser les épaules, ne lui demandant pas si elle est donc vraiment enceinte ou non. Son regard, quand elle se tourne vers moi, m’oblige à sortir de ma rêverie.

Oui, d’ordinaire on commence par demander le prénom. M’enfin, elle avait bien commencé tout ça en me demandant de lui étaler de la crème. Alors, au choix… On n’était plus franchement, tous les deux, que ce soit elle ou moi, dans la normalité. Et, honnêtement, j’ai toujours trouvé la question de connaître le prénom incongrue. Je n’arrive jamais à la caser comme il faut. Alors je l’élude le plus souvent.

Kuro.


C’est tout. Pas de surnom. C’était difficile de raccourcir son prénom, à vrai dire. Et cela faisait longtemps qu’il n’avait pas connu des gens de façon assez proche pour qu’ils s’autorisent à lui donner un surnom. Fin de la conversation ?

Ca vous dérange si je fume ? Pour le bébé…


Voilà, j’avais lancé le sujet sur le tapis. Merde si elle n’était pas enceinte. Ceci dit, je tendais déjà la main vers mon paquet de cigarettes. J’étais gentleman, mais jamais jusqu’au bout. Après tout, je ne connaissais pas cette femme, elle ne me connaissait pas. On n’était juste assis tous les deux sur ma serviette, je venais de lui étaler de la crème dans le dos et on connaissait nos prénoms. Pas de quoi fouetter un chat et baser une grande amitié sur… si peu. Je ne sais pas trop quoi penser de tout ça. Je finis par laisser un léger soupir m’échapper, alors que je réfugie une clope entre mes lèvres et baisse la tête. Je forme un puits avec ma main et enfouit le petit bâton de nicotine dedans, pour protéger la flamme de mon briquet, le temps que je l’incendie. Une fois fait, je le coince entre mes doigts et souffle l’air saturé loin de son visage. Après tout, ce n’est pas ça qui va lui déclencher une fausse couche. Pourquoi je me sentais un peu mal alors ?
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