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 Petites choses de la vie [FINI]

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MessageSujet: Petites choses de la vie [FINI]   Petites choses de la vie [FINI] EmptyMar 29 Déc 2009 - 21:20

Une semaine... cela faisait une semaine qu'Asuka vivait entre ces murs et pas la moindre trace de sa meilleure amie. Peut-être n'était elle pas encore arrivée, peut-être devait elle subir une période d'exclusion, de punition avant d'arriver, peut-être... admettons-le, Asuka n'en savait rien et ne comptait pas se risquer à le savoir plus tôt que prévu. Or, appeler Hanae signifiait son arrêt de mort... à lui! Depuis son retour d'Europe, il avait dû résilier son abonnement aux téléphones anglais et reprendre son forfait japonais. Avec le numéro nippon allant avec, ce qui va de soi. Du coup, si l'idée l'avait pris de la joindre, elle n'aurait pas mis un quart de seconde pour comprendre qu'il était au Japon. Dès lors, en attendant qu'Hanae montre le bout de son nez par elle-même, la vie du jeune homme à Keimoo se résumait à des rencontres par-ci, par-là, comme dans chaque école en somme.

Et comme partout ailleurs, du moins depuis qu'il avait commencé le lycée – et avec ça, sa vie dans les internats – Asuka se devait de connaître un local ignoré parmi tant d'autres. Ce lieu où tout le monde, ou presque, se rend mais dont on ne s'en vante pas forcément : la laverie! Pourtant notre jeune homme ne pouvait pas l'éviter d'avantage, pas avec cet énorme tas de linges qui trônait dans un sac au pied de son lit. Il faut dire que cet adolescent aimait les vêtements au point de se changer une, si pas deux fois par jour. Sans parler des jours shopping où il essayait chaque tenue avant de les lessiver. Passage obligé avant de porter un habit plus d'une heure.

Ce fut donc avec un titanesque balluchon sur l'épaule et un plan des bâtiments que notre blond quitta son dortoir. Cela étant, un GPS aurait été plus approprié. Avec cette mini ville dans la ville, tous ces couloirs, ces escaliers, cette flopée de portes... une chance que cette fois ci, il ne devait rester que dans la partie résidentielle de l'académie. Mais même là, il ne fallait pas rater un embranchement sans quoi : allez savoir dans quel local il finirait... et avec qui! Aux vues de ses dernières rencontres, il imaginait bien quelqu'un lui tomber dessus, s'évanouir, lui foncer dessus sans ménagement. À croire qu'il n'était pas fait pour des rencontres normales. À moins que ça soit l'école en elle-même? Vrai qu'il n'avait pas eu beaucoup plus d'informations à ce sujet. Il avait juste survolé la brochure que son voisin lui avait passé dans l'avion. Et ce n'est pas dans ce genre de fascicule qu'on découvre la face cacher d'un endroit, au contraire.

Quoiqu'il en soit, tout en repensant à ses premiers jours à Keimoo, Asuka arriva tranquillement à l'objet de son désir : la laverie. Endroit désertique au possible bien qu'un étudiant – du moins le supposons nous – avait mis son linge dans une des machines qui tournait à rythme effréné. Notre blond ne put en déduire qu'une chose, cette personne avait chronométré le temps de lessive et il reviendrait le moment venu. C'était une chose commune quand on connait les lieux depuis assez longtemps. Quoique... voilà bien quelque chose qu'Asuka ne ferait jamais. C'était peut-être de la paranoïa, peut-être était il trop suspicieux mais jamais il ne laisserait ses affaires ainsi à l'abandon. Même en sachant que chaque machine à lessiver est équipée d'une fermeture sécurisée pour éviter l'inondation, Asuka ne voulait prendre aucun risque sur ce point.

Encore moins avec la blouse qu'il sortit de son 'sac' à linge. Ce vêtement, parmi tant d'autres, lui avait valu la croix et la bannière pour la trouver. Il avait parcours les boutiques pendant près de trois heures rien que pour trouver... ça! Pour certains, cette tenue ne veut sûrement rien dire mais pour lui c'était LA chemise. Un vieux modèle de chemise qu'on ne trouve plus que dans quelques boutiques. Une tunique exactement identique à celle que sa petite sœur lui avait offert pour leur dernier noël ensemble. Bien sûr, il aurait chéri encore plus l'originale mais elle avait fini en piteux état, assez pour devoir être jetée. C'est pourquoi, sentimentalement, le jeune homme avait retourné tout Shibuya pour trouver la même. Et aujourd'hui, avec tout un tas d'autres habits, il mis cette blouse dans une des machines pour ensuite faire de même avec une autre pile de tissu dans le tambour voisin.

Ainsi, une fois les deux programmes enclenchés, Asuka s'installa sur une des tables de pliage faisant face à la rangée de machines à lessiver. Et se sachant seul dans les lieux, sûrement pour un bon moment au vue de la minuterie de la machine en fonctionnement avant les siennes, il se permit de s'allonger sur la longue table blanche qu'il avait pris pour siège. Ce fut donc dans cette position, couché sur le flanc en appui sur un coude et une jambe fléchie pour maintenir sa pose allongée, que le jeune homme décida de poursuivre la lecture d'un petit roman qui l'avait suivi sagement dans la poche arrière de son jeans gris tout usé. Au fil que le tambour de la machine tournait et que les pages de « Battle Royale » de Koushoun Tamaki défilaient, Asuka faisait une pause, tantôt pour se frotter un oeil, pour passer sa main dans ses cheveux en bataille, bâiller, ...


*[...] Il n’était pas loin de dix heures. L’ambiance dans l’autocar ne paraissait pas normale. Yoshitoki dormait paisiblement à sa gauche, respirant avec régularité. Le tronc de Shinji Mimura, débordant de son siège au couloir, était mou comme celui d’un mollusque. Noriko Nakagawa avait fermé les yeux elle aussi. Personne ne
parlait. Le bus entier semblait dormir à poings fermés. Bien sûr, c’était une heure idéale pour mettre au dodo les collégiens sages… Mais on vient à peine de partir pour notre voyage de fin d’année tant attendu, c’est trop tôt pour s’endormir ! Allez, chantons un peu, par exemple ; ce bus est certainement équipé d’un système de karaoké, non ?
À la réflexion, Shûya se sentait lui-même assailli par une irrépressible envie de dormir. Il tenta de tourner la tête pour regarder autour de lui puis, dodelinant du chef, se laissa tomber de tout son poids sur son fauteuil.
Son regard flottait à la dérive. Tout au bout, à l’avant de l’espace exigu, on distinguait un rétroviseur intérieur noyé dans les ténèbres et reflétant le torse infiniment rapetissé du chauffeur. Or, le visage de l’homme était couvert d’une sorte de masque. Un tuyau semblait s’en étirer vers le bas, une bande étroite enserrait sa tête par-dessus les oreilles. Qu’est-ce que [...]*


Dernière édition par Asuka Ayashi le Dim 31 Oct 2010 - 21:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Petites choses de la vie [FINI]   Petites choses de la vie [FINI] EmptyJeu 31 Déc 2009 - 16:44

C’est fou ce que le temps passé hâtivement, Eri avait à peine eut le temps d’aboutir le sujet d’art plastique que son professeur leur avaient imposés hier que déjà il était quatorze heures. Ce devoir lui avait donc prit toute la matinée et au final il n’était même pas fini. Et dire qu’elle s’était levée à l’aube pour pouvoir y réfléchir calmement et dans le meilleur des cas le terminer en avance. Mais sans doute avait-elle vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué, car une fois en plein dedans la brune s’était rendu comme que le sujet était beaucoup difficile à traiter qu’il n’y paraissait. « La liberté » ça pourrait paraître anodin à représenter mais c’était beaucoup plus complexe que l’on pouvait l’imaginer. Surtout pour une personne comme Eri, qui en plus d’être en marge de découvrir la liberté était perfectionniste au point de n’être jamais assez satisfaite. Dû coup, bien qu’elle ait réussit à avoir quelques idées malgré sa difficulté sur ce sujet, celle-ci ne les jugeait jamais assez bonnes pour être approuvés. Résultat, elle s’était prit la tête pendant une bonne heure, si ce n’était plus avant de finalement adhérer à une idée. Le reste de temps, elle travailla ensuite celle-ci afin de la mettre en forme mais encore ce n’était pas mince à faire puisque cette mise en forme ne fût faite qu’à moitié.

Malheureusement Eri qui avait empruntée la salle d’art plastique pour travailler au calme, devait la libérer car les cours de l’après midi allaient commencer et elle n’avait pas l’intention de la monopoliser. De plus, elle ne voulait pas en plus consacrer toute sa journée à ce devoir et avait d’autre chose à faire dans la journée. Pas des plus passionnantes je vous l’accorde mais c’était ça où errer dans le pensionnat à ne rien faire. Car à Keimoo à moins que l’on fasse des rencontres inattendues, il n’y avait pas grand-chose d’intéressant à faire. Et la brune n’avait pas l’intention de s’ennuyer encore plus que d’habitude. Hormis qu’elle se consacrée corps et âme à ses passions qu’étaient le dessin et la photographie, en dehors elle n’avait pas d’autre activité. Il faut dire qu’il y’ avait rien ici qui suscitait chez Eri l’envie de tester de nouvelle chose, au contraire bien qu’elle tâchait de faire des efforts rien ne la toucher particulièrement. Là encore ça prouver qu’il était difficile de la satisfaire. La brune attrapa donc son cahier dessin et son matériel posait sur une des tables de la salle, et quitta celle-ci en prenant soin de fermer la porte derrière elle.

Elle se retrouva ensuite dans un des couloirs de l’université là où se trouvait la plupart des salles de cours. Pour se rendre dans les dortoirs, Eri devait sortir du bâtiment pour se rendre dans le pensionnat. Mais avant, elle devait parcourir une grande cours qui séparait les deux endroits. Celle-ci servait de terrain de jeu pour les pensionnaires durant les heures de pauses bien qu’elle n’était normalement pas faite pour cet usage. C’était d’ailleurs même une vraie corvée de se coltiner sa traversée tout les matins. Mais ils n’avaient pas tellement le choix, en dehors de la cafétéria qui se trouvait dans l’université -chose normal car il fallait bien que les élèves se nourrissent-, les lieux de détente qui n’étaient pas sous la surveillance continuelle des surveillants se trouvaient soit dans le pensionnat ou à proximité. Eri s’y rendit donc sans broncher et traversa le couloir sans faire la grimace à chaque pas. Car contrairement à certains pensionnaires, la brune n’était pas du genre à geindre nuit et jour. Etre ici s’était une chance pour elle de commencer une nouvelle vie quelque soit les contraintes.

Après quelques minutes de marche, la jeune femme arriva dans le pensionnat. Ces derniers temps celui-ci paraissait plus calme que d’habitude et plus vide que depuis son arrivé. A croire que certains avaient désertés, enfin bon ce n’était pas son problème après tout. Au moins, elle pouvait traversée le couloir sans qu’on la bouscule... Du moins c’est ce qu’elle cru car la brune pensa trop vite, alors qu’elle s’apprêtait à tourner à l' intersection, un garçon un peu trop pressé lui fonça en plus dedans. Et pour que la situation soit encore plus agaçante, celui avait renversé la boisson qu’il tenait dans sa main droite sur sa jolie robe blanche. Rien de tel pour la mettre en rogne car d’une cette robe lui avait coûtée pas mal d’argent et de deux elle l’adorait. Mais Eri n’était pas du genre à perdre son sang froid et tenta de rester calme. Par contre impossible pour elle de ne pas réagir à cette situation, ses yeux ne purent s’empêcher de se poser sur l’individu en question. Elle le regarda d’une manière si froide que le garçon se mit à angoisser en s’excuser une bonne centaine de fois tout en bafouillant.

"J’adorais cette robe ! Tu aurais pu faire plus attention…."

Elle n’avait pas l’intention de lui crier dessus plus que cela, ça n’en valait pas la peine. Il ne l’avait pas fait exprès de toute évidence et il semblait le regretter. En tout cas sa robe était en mauvaise état, mais peut-être pouvait-elle encore être récupérable. Un petit détour à la laverie s’imposait donc, de toute façon une énorme pile de linge attendait depuis déjà une semaine d’être levée. Elle s’en alla alors sans poser un seul regard sur le garçon qui continuer à la fixée d’un air gêné et inquiet et se dirigea vers son dortoir. Une fois sur le pas de la porte, elle entra et constata que s’était un vrai que bazar. Il y’avait des vêtements qui traînaient par ci par là sur le sol, le lit n’était pas fait et son bureau était mal rangé. Elle avait beau venir d’une famille fortunée où une des valeurs étaient d'être soigné , ça ne l’empêchait pas d’avoir un gros problème avec le rangement et surtout le ménage. Elle détestait ça, comme la plupart des gens sans doute mais elle ne pouvait y échapper. Avant toute chose, elle devait laver sa robe et le reste du linge qui était là. Eri attrapa donc les vêtements en tas et les plaça n’importe comment dans le panier à linge.

La brune prit aussi soin de mettre sa robe tâchée de boisson sucrée dans la pile et enfila un long tee-shirt délavée qui lui arrivait au genou. Une fois qu’elle eut bien tout ramassée, elle attrapa le panier et sortit de sa chambre. Pour se rendre à la laverie, elle devait emprunter le même couloir qu’à l’arrivée. En repassant devant l’insertion, elle constata que de la boisson était encore présente sur le sol. Le garçon n’avait pas pris la peine de nettoyer, quel idiot c’était la moindre des choses tout de même. Mais bon ça n’avait pas d’importance, la brune se contenta de prendre l’intersection à gauche de celle prise précédemment et se retrouva dans le même couloir que tout à l’heure. Après avoir rencontré deux ou trois portes, la brune s’arrêta devant celle de la laverie et poussa la porte. Elle distingua le bruit de la machine qui tournée, et en conclut que quelqu’un ou quelques personnes se trouvaient sur place. Point qui fut vite confirmé quand en entrant dans la pièce, elle découvrit un blondinet cloîtrait sur une table en train de lire un bouquin. Etrange, il y’ avait deux machines qui tournées pourtant …Soit, elle ne se posait pas de question. Eri posa son panier sur une table situé en face de celle où le garçon était posée au bout de la pièce, ouvrit une machine et commença à remplir l’appareil de son linge tout en jetant un coup d'oeil aux dégâts qu'avait subit ses vêtements
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MessageSujet: Re: Petites choses de la vie [FINI]   Petites choses de la vie [FINI] EmptyJeu 31 Déc 2009 - 19:18

Bien qu'il avait déjà vu le film au moins une dizaine de fois, Asuka aimait à relire ce roman. Cette histoire se déroulant dans un futur proche. Cette tragédie poussant les adultes à créer un jeu dangereux pour les étudiants. Cette île sur laquelle toute une classe doit s'entretuer afin qu'il ne reste qu'un élève. Et si c'était vrai? Et si les générations actuelles devenaient irrespectueuses? Si les adolescents étaient de la racailles en devenir? Il suffisait parfois de voir comment un jeune européen pouvait parler pour se poser sérieusement la question. Cela étant, en viendrait on à ce genre de conclusion? Ferions nous des règles barbares pour apprendre les bonnes manières à nos enfants? Asuka frissonna. Pas parce qu'il entrevoyait un avenir aussi catastrophique que son roman mais parce que la porte derrière lui s'ouvrit, laissant s'engouffrer une bourrasque de vent.

Le contraste entre ce petit local chauffé et le vent glacial du dehors ne pouvait donc que provoquer ce genre de réaction. Tout comme le jeune homme stoppa, inévitablement, sa lecture pour jeter un coup d'œil par dessus son épaule. L'index posé sur la ligne où il s'était arrêté, notre blond resta un instant à regarder cette jeune femme traverser la pièce comme il l'avait fait lui-même un peu plus tôt. Ce n'était pas à cause de sa tenue assez saugrenue mais parce qu'elle lui rappelait quelque chose. Ça pouvait paraître étrange mais son visage lui était familier. Chose curieuse vu qu'il ne connaissait personne ici. Hormis les personnes déjà rencontrées bien entendu. Et puis, aux dernières nouvelles, à part Hanae, il ne devait connaître personne.

Du coup, impossible pour lui de reprendre sa lecture. Cette personne l'intriguait et il lui fallait savoir d'où il pouvait la connaître. Mais il avait beau réfléchir, rien n'y faisait. Alors il commença à détailler chacune de ses connaissances, partant de la plus récente à la plus ancienne. Il commença donc avec Rachel. Mais de toute évidence, ce n'était pas elle ou alors elle aurait énormément changé en quelques jours. Plus loin encore : les filles de sa classe mais indéniablement, celle-ci était un peu plus âgée que lui, donc non. Décidément. Asuka se surprit même à se remémorer son trajet entre l'aéroport et l'académie, des fois qu'il l'aurait croisée dans un transport en commun ou dans une rue. Mais toujours rien.

Il lui restait donc à songer à l'Angleterre. Mais avant de se faire remarquer, car il ne l'avait pas lâcher du regard, il reposa ses yeux sur son bouquin sans en lire la moindre ligne. Et c'était reparti pour un tour. À Londres, Asuka n'avait rencontré que trois autres japonais, dont une fille et ce n'était toujours pas ça. Ça ne pouvait donc dire que deux choses : soit il l'avait connu bien avant son séjour en Europe, soit il se montait un film car cette fille lui était totalement inconnue. Dans quel cas : pourquoi? Pourquoi imaginez la connaître si ce n'était pas le cas? Ça, c'était trop pour son esprit. La simple idée de faire une introspection sur lui-même pour en avoir la réponse lui donna un début de migraine.

C'est pourquoi il se redressa, laissant maintenant ses pieds pendre sur le côté de la table. Ses questions incessantes lui donnaient le tournis. Alors pour que cela s'arrête, il ferma ses yeux le plus fort possible tout en se pinçant l'arête du nez. De son autre main, il avait posé son roman, pages ouvertes à plat sur la table et s'appuyait de tout son poids sur la couverture de l'ouvrage. Restait à attendre. Quelques secondes plus tard, il put rouvrir les yeux, l'un après l'autre pour reprendre l'habitude à la clarté de la pièce. Vu sa tête, on aurait pu croire qu'il venait de se réveiller d'un long sommeil alors que son isolement visuel n'avait duré que quelques secondes, une minute tout au plus.

Et devant lui, toujours cette brune qui inspectait son linge. C'est d'ailleurs en regardant le vêtement qu'elle avait actuellement entre les mains qu'Asuka ne put encore défroncer ses sourcils. Seule sa main qui avait pincé jusque là l'arête de son nez, descendit lentement pour se rendre sur la table, afin de faire la même chose que sa jumelle. Mais en cours de route, ses doigts s'arrêtèrent pour se poser sur les lèvres du blond. Le pauvre dû même baisser les yeux et se retenir tant que faire ce peut, d'éclater de rire.

Au départ, il n'avait pas bien compris ce qu'était ce vêtement. C'était certes plus petit qu'un pull où une pantalon mais il n'avait pas de suite, réalisé. Jusqu'à ce que la jeune femme le dresse pour mieux inspecter là où c'était sale. Et s'il n'avait s'agit que d'un simple petit haut (de pyjama probablement), la chose aurait pu être simplement insignifiante mais en l'occurrence, ce 'sous-vêtement' avait une énorme tête de Keroro à l'avant. Un visage vert et qui semblait regarder Asuka droit dans les yeux. Il y avait donc de quoi rire. Mais ça ne se faisait pas. S'il l'avait fait, ça aurait pu offenser cette personne qui était sûrement la première qui faisait comme si de rien était avec lui. Ça changeait énormément de tous ceux qui avaient croisés le chemin de l'adolescent jusqu'à aujourd'hui.

À ce jour, pas une personne de sa classe ignorait qu'il était mannequin. Certaines filles ne manquaient d'ailleurs pas de lui faire savoir que c'était un atout important pour devenir le petit ami de l'une ou de l'autre. Quant aux garçons, quelques uns lui indiquaient de choisir une fille plutôt qu'une autre, ou de ne pas toucher à telle ou telle demoiselle sous peine de se faire refaire le portrait. Imaginez donc ce bien être que de se trouver dans un local réduit et pourtant, se sentir libre. Rien que cette fille qui triait son linge et lui. Sans le moindre mot, sans la moindre remarque sur son statut, sur son identité, sur son physique.

C'est donc dans ce moment de quiétude qu'Asuka s'était laissé aller à rire. Enfin non. Que tout son être voulait se laisser aller à éclater de rire mais il s'en retint bien. Hélas aucune tentative pour se calmer n'aboutit. Rien n'y faisait. Même en regardant ailleurs, il revoyait cet habit improbable avec cette tête de personnage de manga. Il fallait donc absolument trouver autre chose, se changer les idées. Mais adieu l'impression de déjà vu. Ça ne réussissait pas à lui ôter le visage de Keroro hors de la tête. C'était un comble quand même qu'une simple impression sur un vêtement lui fasse cet effet.

Mais alors qu'il en était à détourner le regard tout en se pinçant les lèvres, son regard se posa sur le petit paquet de poudre acheté dans le distributeur à l'autre bout de la pièce. Et en regardant furtivement vers la fille encore une fois, elle semblait ne pas en avoir. Certes, ce n'était pas le sujet idéal pour oublier un fou rire naissant mais c'était un début. Asuka revenait sur des sujets plus terre à terre accompagné d'une action purement courtoise.


« Si ça te dit, il reste un peu de poudre dans ce paquet »

Court, simple, concis. Asuka lança cette réplique tout en sautant bas de son siège de fortune. Il était alors debout devant la table de la jeune femme, face à la demoiselle se trouvant de l'autre côté du plan de travail. Asuka lui tendit alors le petit paquet qui contenait encore de quoi faire une machine. Il savait que d'ici à ce qu'il refasse une machine, il allait perdre ou gaspiller ce paquet alors tant qu'à faire, autant en faire profiter cette personne. Et en guise de 'mise en confiance', il gratifia la jeune femme d'un petit sourire en coin qui redevint des lèvres pincées à cause d'un flash ramenant en mémoire ce stupide vêtement.
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MessageSujet: Re: Petites choses de la vie [FINI]   Petites choses de la vie [FINI] EmptyDim 3 Jan 2010 - 19:20

Eh ben ses vêtements avaient bien souffert, c’est en tout cas ce qu’Eri constata en prenant soigneusement ceux-ci pour les mettre dans la machine. En les ramassant dans sa chambre plus tôt auparavant, elle n’avait pas remarqué l’empleur de la maltraitance qu’ils avaient subit. Quoiqu’il n’y avait rien de bien étonnant quand on y réfléchissait bien, la moitié des vêtements qui étaient ici avait servis de serpilière pour ses jolis pieds. Donc forcément, ils n’allaient pas ressortir tout beaux et propres de cette douleureuse épreuve. Franchement ! elle ne prenait pas suffisament soin de ses affaires certe elle avait toujours de l’argent et donc elle pouvait sans problème en racheter d’autres mais au final ça lui reviendrait cher. Ca ne valait pas le compte en somme, la machine serait amplement suffisant. Elle les laveraient et ceux-ci seraient comme neufs en moins de deux. La brune continua donc son petit manège tranquillement. Le blondinet posait sur la table apparaissait absorbé par son livre, à tel point qu’il n’avait semble-il pas remarqué sa présence. C’est en tout cas l’impression qu’il lui donna puisque le silence règnait.

Ce n’était peut-être pas plus mal ainsi, car un peu de calme n’était pas de refus. Dans des conditions normales, il y aurait une bonne dizaine d’élèves à la laverie. Souvent uniquement venus pour s’isoler ou faire des trucs par très légales, - on se passera des exemples- mais heureusement il arrivait aussi que des élèves comme ce jeune homme ou elle ,venaient tout simplement laver leur linge. Il existait donc bien des gens normaux dans ce pensionnat, ça pouvait paraître étonnant mais c’est bien vrai. Alors que la brune continuer à remplir au fur et à mesure la machine, elle décela en dessus d’un ses jeans qu’elle s’apprêtait à enfouir dans l’engin, quelque chose qui attira son attention. A vrai dire, Eri aurait préférée ne jamais sous les yeux cette chose en question. Vous vous demandez probablement ce qu’étais cette chose? C’était tout simplement un sous vêtements avec une tête de Keroro que la brune se serait bien privé de porter. Vous ne connaissez pas Keroro ? C’est tout simplement un dessin animé japonnais, racontant l’histoire d’une poignée de grenouille extra-terrestre qui décident de conquérir la terre. A leurs tête Keroro, grenouille la coupe afro. C’était du moins ce qui lui avait raconté sa sœur, une fan incontournable de ce manga.

Elle ne ratée aucun épisode depuis sa diffusion, c’était beau dire si elle n’avait pas toutes les figurines et bidule à l’effigie de ce personnage. Car quand Einlee se disait fan de quelque chose ce n’était pas à moitié. Et en temps que fan, elle se devait de diffuser sa passion, s’est ainsi qu’elle eu l’idée folle d’initier sa sœur à la Keroromania. Probablement l’idée la plus stupide qu’elle puisse avoir, l’adolesente tenta plus d’une fois mais sans succès. Elle fonda donc ses dernières espoir lors de l'anniversaire d'Eri , lorsqu’elle lui offrit un sous-vêtement avec la tête de Keroro bien en évidence. Ce jour resterait gravé dans sa mémoire tant pour la gêne qu’elle avait ressentit à ce moment là mais aussi pour le ridicule de la scène. Tout en se rememorant cette situation, Eri attrapa ce fameux sous-vêtements et le contempla d’un air gêné mais amusé. Ce sous-vêtement était vraiment une honte totale mais comme elle aimait sa sœur, elle avait acceptée son cadeau afin de lui faire plaisir. Donc depuis ce jour, la brune se retenait de ne pas y mettre le feu car à chaque fois que l’idée lui traversait l’esprit le visage de sa sœur toute souriante lui apparaissait Rien de mieux pour l’avoir par les sentiments. Malgré son caractère un peu froid , Eri lorsqu’il s’agissait de sa sœur ne pouvait rien lui refuser.

A tel point qu’elle et forçait même à le mettre de temps en temps histoire de faire un geste pour sa chère petite sœur. Quoiqu’Einlee n’était pas à Keimoo et donc elle ne pouvait en aucun cas savoir si la brune le portait ou non. Seulement, bien qu’elle n’était pas une addict de Keroro comme sa sœur pouvait l’être, porter de vêtement s’était une façon d’être plus proche d’elle. Depuis qu’elles avaient été toutes deux placés dans des pensionnats différents, la jeune femme ressentait un manque, Einlee était une des seules personne de sa famille avec lesquelle elle était proche. Le porter sur elle était donc une manière de penser à sa chère sœur. En tout cas une chose était sur son initiation à la fascination de la grenouille verte était un échec totale. Bien au contraire, Eri avait encore plus en horreur ce petit personnage, sa vue lui était insupportable. Cependant à ce moment précis, il lui était plus gênant qu’autre chose. Entre autre parce qu’elle n’était pas seule ici et que le jeune homme posait derrière risquerait de remarquer ce linge intriguant. Ce n’était pas qu’elle se souciait de son image, mais il y avait un minimum. Ici les rumeurs allaient bon train et la dernière chose qu’elle voulait s’été qu’on la prenne pour une fan des grenouilles extra-terrestres.

Mais pas de panique pour l’instant puisque le jeune homme ne semblait avoir de quelconque réaction du moins il ne riait pas, à moins bien sûr qu’il se montre plus que discret. Peut-être était-il encore absorbé par son bouquin. Dans tout les cas, elle balança le haut d’un coup sec dans la machine et continua à vider son panier en tachant de faire comme si de rien n’était. C’est alors que le jeune homme brisa le silence qui jusqu’à maintenant règnait depuis son arrivée .Sur le moment, Eri fut un peu surprise et en l’espace de d’une seconde elle se fit un film digne d’une paranoïaque. Allait-il faire un commentaire sur cette tête de Keroro qu’il avait dû voir à coup? –notons qu’il était vert donc difficile de ne pas le remarquer- .C’était une certitude! elle subirait la honte ingendrée par ce haut mais Eri n’était pas du genre à paniquer pour de si petites choses, elle trouverait une parade en prenant soin de cacher sa gêne.

"Je ne suis pas une fan de Keroro si ce que tu veux savoir ! C’est juste le cadeau d’une amie…"

Eri était un peu embarassé de devoir se justifier, aller savoir même pourquoi elle se m’était à lui dire ça . Seulement l’idée même de l’imaginer penser cela d’elle là gêner encore plus. Du coup sans réfléchir, elle lui avait sortit cette vérité. Malheureusement la honte , elle allait la connaître bien malgré elle car lorsque la brune se retourna pour faire face à son interlocuteur, elle tomba nez à nez avec un paquet de lessive que le jeune homme en question lui tendit avec le sourire. C’est dans ce genre de moment que l’on voulait disparaître comme par magie grâce à la téléportation. C’est en tout cas ce qu’aurait souhaité Eri là maintenant. Au fond d’elle-même, s’était l’explosion nucléaire du siècle. Totalement deconcertée, la brune attrapa le paquet de lessive gentimment tendu par le blondinet. Elle s’était trompée sur toute la ligne, d’ailleurs pourquoi avait-elle pendant une seconde pensait qu’il viendrait la chariée ? Elle ne le connaissait même pas en plus, se contenter de ne rien dire aurait-été plus approprié.

Autre détail , comment espérez-t-elle laver son linge sans poudre ? La lessive magique n’avait pas encore était inventée alors elle aurait eu du mal. Décidément elle accumulée les boulettes...Il lui avait évité de paraître stupide en essayant de mettre en route la machine. Elle ne comprenait vraiment pas pourquoi son comportement, il n’avait pas l’air d’être le genre de personne qui se moquait des gens ayant des sous-vêtements Keroro ou du moins il ne l’avait pas fait et avait préféré lui proposer de la lessive pour l’aider. Bien que son petit sourire laisser bien paraître qu'il était amuser, il n'avait pas l'air bien méchant. Elle se sentait vraiment bête et elle tenait à s’excuser.


"Merci ! J'ai complètement oublié d'en prendre...Je suis désolé pour ce que je viens de dire, fait pas attention.."
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MessageSujet: Re: Petites choses de la vie [FINI]   Petites choses de la vie [FINI] EmptyDim 3 Jan 2010 - 20:48

Le pauvre n'eut même pas le temps de finir sa phrase que déjà il était bombardé d'une réplique cinglante. En quoi une phrase commençant par « si ça te dit » implique-t-elle qu'on s'apprête à parler de Keroromania? Pour sa part, Asuka n'en connaissait l'existante que pour en avoir croisés quelques-uns dans les couloirs d'une agence de casting. D'ailleurs, rencontrer des figurants affublés d'un tel costume pour une pub, c'est surprenant... surtout quand on ne s'y attend pas. Et puis, admettons-le, il avait peut-être également vu ou deux épisodes mais ça s'arrêtait là. Donc pas de quoi l'engueuler pour son geste de bon samaritain...

D'ailleurs, à cause de la réaction de la demoiselle, Asuka avait terminé sa proposition en marmonnant son dernier mot, ne sachant trop s'il devait malgré tout donner sa poudre à lessiver à la jeune femme ou pas.
*Ça m'apprendra tiens!* Lui si habitué à éviter les autres, lui qui priait chaque jour pour qu'on lui fiche la paix, voilà qu'une des rares fois où il va au devant des autres, cette 'autre' personne le rabrouait comme un malpropre. Mais vu la tête de la jeune femme une fois qu'elle eut constaté son erreur, Asuka dut à nouveau se pincer les lèvres et baissa illico les yeux.

Puis, une fois cette nouvelle envie de rire passée, Asuka osa relever la tête, regardant droit dans les yeux cette personne si... sec! Il tâcha de se montrer à nouveau neutre en reprenant tout le sérieux dont il était doté. Pour se faire, il songea à un photographe italien qu'il avait rencontré et qui était à mourir de rire dans sa façon de bouger et de parler. Mais ce dernier était très professionnel et exigeant. Il voulait toujours des photos exemplaires. C'est pourquoi il demandait toujours à notre blond de ressembler à un 'bel éphèbe ténébreux': le sourire absent, le regard luisant et la respiration calme. Ce qu'il parvint à faire en face de cette jeune femme qui s'excusait pour avoir agressé Asuka sans ménagement... et sans raison!


« Y a pas de soucis. »

Cette simple phrase répondait aux deux commentaires de la jeune femme. Sous entendant un 'de rien' pour la poudre et le fait qu'il n'était pas grave qu'elle ait réagit de la sorte compte tenu qu'Asuka n'avait pas trouvé de meilleur moment pour se montrer généreux, que celui où cette personne venait de montrer à l'assembler un T-shirt impossible à mettre en public. Il lui suffisait de se mettre à sa place pour constater que lui aussi, il aurait certainement agresser quiconque aurait osé lui parler après qu'il ait été gêné. Il lui suffisait d'ailleurs de repenser à la période où il devait se défendre d'être si androgyne pour savoir comment il aurait réagit. En maternelles, il aurait pleuré à chaudes larmes, tandis qu'après, il aurait été odieux avec ces gens mal-pensant.

Et sur ces mots, il retourna à sa table pour s'y asseoir bien sagement. Comme un enfant, il fit même balancer ses jambes l'une après l'autre, tout en regardant rêveusement le bout de ses souliers. Mais au bout de deux ou trois va et vient, il stoppa ses gamineries pour faire à nouveau face à la jeune femme. Et il poursuivit calmement en faisant un signe du menton en direction de la machine de la jeune femme.

« J'aurais aussi disjoncté si on m'avait vu avec... ça »

Asuka n'avait pas d'autre définition du vêtement qu'il avait vu. Certes, il était capable de porter des T-Shirt en tout genre mais Keroro... non. Vraiment, impossible. Ses yeux globuleux, sa tête d'idiot fini, non, non et non. Rien que d'y songer, rien que de s'imaginer avec un tel accoutrement, Asuka frémit tout en baissant à nouveau la tête. Il faut dire que, de un, il avait à nouveau envie de rire mais de deux – et c'était le plus grave – il venait d'avouer avoir vu l'objet de tout les délits.

*Là, je suis mort* Pour la première fois de sa vie, il pouvait comprendre les pensées de sa meilleure amie qui avait le don de toujours mettre les pieds dans le plat. Mais lui, il n'aurait sûrement pas quelqu'un pour le secourir. Donc il devrait subir comme un grand les conséquences. Et dans ce grand moment de solitude, il fronça les sourcils et releva le nez. Un œil presque fermé, il craignit sa sentence qui ne viendrait que d'en face. Quoique... en regardant en biais vers le bout de la salle, il constata que la machine qui tournait bien avant son arrivée, venait de s'arrêter. Le danger pouvait donc venir de derrière aussi. Mais en regardant par dessus son épaule, rien. Personne ne venait.

« Je suppose que ce n'est pas ton linge qui tournait là? »

Dans le doute, il préféra questionner la brune en montrant, d'un nouveau mouvement du menton, la machine se trouvant loin d'eux. Bien que la logique lui disait... non, lui hurlait que c'était impossible. Si ça avait été le cas, la brune aurait été mettre son 'nouveau' linge dans la machine voisine, comme lui-même l'avait fait en prenant deux machines côte à côte. Donc, en toute vraisemblance, elle appartenait à un inconnu.

« Quelle idée de laisser ses affaires sans surveillance... »

Ceci, Asuka le murmura. Comme une pensée dite à haute voix. Mais il n'en restait pas moins que c'était une chose inconcevable dans son esprit. Imaginez un seul instant qu'une personne sache qu'il avait laissé tourner sa machine avec ses habits hors de prix à l'intérieur?! Il suffirait alors d'un contretemps, manigancé cela va s'en dire, et le tour était joué. En arrivant 5 minutes plus tard que prévu, Asuka pourrait dire adieu à ses affaires. Rien que d'y songer, ça lui donnait froid dans le dos. Assez pour que ses mains qui étaient jusque là de part et d'autre de ses jambes viennent se poser sur ses bras, juste en dessous de ses épaules. Ainsi mis, on aurait pu juré qu'il avait froid mais seule son imagination était responsable de ce geste effectuer machinalement quand des sueurs froides lui parcouraient l'échine.
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MessageSujet: Re: Petites choses de la vie [FINI]   Petites choses de la vie [FINI] EmptyDim 17 Jan 2010 - 18:02

Bien qu’elle s’était excusé, le sentiment de bêtise et de honte était toujours là. Et cela s’intensifié lorsqu’elle vit la réaction du jeune homme face à ses propos un peu douteux..Il semblait vexé ! Il y avait de quoi tout de même, il lui avait gentiment proposé sa lessive et la voilà qu’elle l’attaquait à cause d’un stupide sous vêtement. Tout cela parce que madame se méfiait de tout le monde et voyait le mal partout. Elle n’avait pourtant pas eu pour intention d’être méchante envers lui. Elle lui avait sortit cette lamentable phrase seulement pour éviter que ne se propage des rumeurs à son sujet. Car avec des gens comme les populaires & ces stupides individus qu’étaient les groupes des pompoms, elle n’échapperait pas à leurs moqueries et à leurs remarques. En tout cas, en passant dire les choses normalement, elle les avait dites de manière froide. A vrai dire, la jeune femme avait toujours pour habitude se montrer hostile envers les autres, sans vraiment faire attention à leurs réaction, seulement maintenant qu’elle voyait se que ça engendrait, elle se sentait un peu mal.

Eri essayait de faire des efforts pour changer et être plus gentille mais c’est juste qu’elle ne savait pas comment s’y prendre .Et pour le moment, elle était encore loin .Elle avait beau tout faire, celle-ci faisait tout de travers. Mais soit, elle s’était excuser s’été déjà ça. Car normalement, la jeune femme se serait tue et aurait continué tranquillement ses affaires. Qui plus est, il les avait acceptés bien qu’il ne semblait pas avoir digérer ce qui venait de ce passé. Du coup son attitude semblait complètement avoir changé, en même temps elle comprenait. Sur ces mots donc le jeune homme retourna à sa place c’est à dire à la table où celui-ci était allongé à son arrivé dans la laverie. Il eu de nouveau un silence mais cette fois-ci celui-ci ne dura qu’un cours instant, le blondinet semble-t-il, n’avait plus aucunes raisons de lui adresser de nouveau la parole et pourtant il s’adressa de nouveau à la jeune femme comme si rien de ce petit incident ne s’était jamais produit. « J'aurais aussi disjoncté si on m'avait vu avec... ça » Sur le moment, Eri fut un peu surprise qu’il daigne encore lui parler. Et encore plus qu’il se montre compatissant envers sa situation, il apparaissait même comprendre sa gêne devant la présence de ce sous vêtement.

Il aurait pu tout aussi se contenter de se moquer d’elle suite à son comportement hostile plutôt que de se montrer une fois encore amical avec elle… D’ailleurs cette remarque prouvée bel et bien qu’il avait vu l’atroce vêtement en question. A la minute même où lui avait parlé, elle s’était doutée qu’il verrait la tête de Keroro. En même temps lorsqu’on exposé une telle chose dans un endroit tel que la laverie, les chances qu’on la voit était immense. Enfin tant pis ! « Le mal était fait » si on pouvait dire les choses de cette manière. En guise de réponse à ses propos, elle tenta de lui faire un sourire malheureusement elle en était encore loin et ne fut capable que de lui faire une bouche en coin avec les yeux baissés vers le sol. Quoiqu’elle n’eut pas vraiment le temps d’aboutir cette horrible grimace, puisqu’aussitôt le jeune homme changea de sujet. Il dévia sur les linges qui tournaient dans la machine d’à côté en lui posant une question auquel il semblait connaître la réponse. Mais Eri comprit naturellement que c’était pour ne plus rester sur ce sujet gênant. Son regard se porta donc sur la fameuse machine qui tourner depuis son arrivé et apparemment depuis celle du jeune homme.

Sa question répondait d’ailleurs à celle qu’elle s’était posé en entrant, c'est-à-dire « à qui était le linge qui tournait dans cette machine ? » A première vue, la brune avait cru qu’il appartenait à son interlocuteur puisqu’en entrant se fut la première et seule personne qu’elle vit. Mais à présent, il semblait que ce ne soit pas le cas puisque le blondinet en plus de lui poser cette question, se mit ensuite à marmonner quelques paroles dont elle essayait de distinguer les mots. Apparemment, il paraissait surpris qu’on puisse laisser ses affaires dans une machine sans surveillance. Il y avait de quoi et Eri partageait son avis, car il fallait franchement être inconscient pour laisser ses affaires à la porter de n’importe qui. On était tout de même à Keimoo, où résidait une bonne centaine d’élèves si ce n’était plus. Les chances de se faire voler était donc très élevé car ici il n’y avait pas que des gens bien attentionnés comme partout. Heureusement pour cette personne, il n’y avait qu’eux deux. Personnellement Eri était loin d’être une voleuse, celle-ci avait bien assez d’argent pour s’acheter ce qu’elle voulait et en quantité innombrable. Pour ce qui était du jeune homme à côté, il ne semblait pas non être ce genre de personne, de plus vu son allure il semblait s’habiller dans les beaux quartiers et donc n’avait pas l’étoffe du garçon qui ramassait les vêtements qui trainaient.

"Je ne suis pas dû genre à partir en laissant mes affaires derrière moi ! J’y tiens personnellement..Contrairement à cette personne en tout cas."

Voilà la seule réponse qu’elle pouvait lui apporter, elle n’en savait pas plus et surtout elle n’avait pas l’intention de plaindre cette personne. Celle-ci avait décidée d’elle-même de laisser ses affaires ici, à ses risques et périls donc. Elle se retourna ensuite vers son panier et posa la lessive que le blondinet lui avait gentiment donné juste avant. Elle attrapa ensuite le gros tas de vêtements qui restait et les enfouis dans la machine. La brune ouvrit ensuite le petit bac qui servait à mettre la poudre, prit le paquet de lessive et le vida dans celui-ci. Il ne restait plus qu’à la faire démarrer, la jeune femme regarda les différents boutons de l’engin jusqu’à ce qu’elle trouve celui qui la déclenchait. Une fois trouvé, elle appuya dessus, tourna un autre bouton puis la déclencha. La machine qui jusqu’à maintenant était silencieuse se mit à faire du bruit, et le lavage commenca. Il ne lui restait plus qu’à attendre patiemment qu’elle fasse son travail. En attendant, Eri imita le blondinet et s’asseya sur la table où son panier était posé. Elle se retrouvait à nouveau en face du jeune homme.

"Je sais que je t’ai déjà remercié, mais merci encore pour la lessive ! Ca m’aide beaucoup. Je serais venu pour rien sinon …"

Eri tenait vraiment à lui montrer qu'elle était reconnaissante quitte à le remercier encore une fois, elle ne voulait surtout pas lui donner l'impression d'être impolie. Au contraire, non seulement elle aurait rempli une machine pour rien mais en plus elle aurait du continuer à se balader dans cette tenue légère pendant encore un moment. Etant donner que la plupart de ses vêtements étaient inutilisables, elle avait dû tous les mettre à laver. Heureusement il lui avait sauvé la mise, Eri n’était pas du genre pudique mais porter seulement un tee-shirt qui lui arrivait à aux genou et l’idée que ses longues jambes soient exposées la gênée beaucoup. En plus, il y avait des courants d’air qui passaient sous la porte du coup elle avait froid. Celà dit, elle n'avait pas tellement le choix.
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MessageSujet: Re: Petites choses de la vie [FINI]   Petites choses de la vie [FINI] EmptyLun 18 Jan 2010 - 22:26

Après quelques frictions aux bras, Asuka stoppa son mouvement pour rester là, les bras enlacés autour de lui et les mains sur les épaules. Pour peu, certains n'auraient pas manqué de le traiter de femme encore une fois. Mais là, il s'en fichait : un frisson l'avait parcouru et l'ouverture sous la porte mal isolée n'arrangeait rien. Il faut dire qu'il faisait un froid de canard dehors. Toujours avec la tête tournée vers la machine suspecte, Asuka partit dans ses songes, regardant toujours en biais la machine qui avait terminé son cycle et le décor au de l'extérieur au travers d'une fenêtre.

Le vent soufflait et il ne serait pas surprenant que d'ici un jour ou deux, la neige viendrait à tomber. Chaque jour, de nouveau nuage gris s'amoncelaient. Ces masses volumineuses qui se profilaient telles de gros rouleaux dans la mer. C'était peut-être le 'terrain' de surf des dieux qui sait?! Rien que songer à cela, le blond en oublia la machine abandonnée et sourit en coin. Ce qui déclencha un tic habituel qui consiste à cacher ses lèvres quand elles exprimaient autre chose que de l'indifférence.

C'est pourquoi il détourna la tête, la baissant légèrement pour que la commissure de ses lèvres, celle qui esquissait cet infime sourire, s'enfouisse contre son épaule. Mais il n'aimait pas l'idée que les gens le voient sourire. Ça démontrerait d'une accessibilité qu'il refusait. Il ne voulait pas que les gens le sachent plus gentil qu'il ne le laissait croire. Asuka se devait d'être le prince mystérieux, celui qu'on adule – hélas – mais qui sait rester en retrait. Celui qui surveille discrètement ceux qu'il aime et qui trouvera une parade pour cacher sa générosité sous des airs de m'en foutisme total.

Pourtant, avec cette fille, c'était difficile. Elle faisait partie de ces rares personnes qui se fichent royalement des gens populaires. À vrai dire, vu sa réaction, elle devait même faire partie de ceux qui fuit le groupe dans lequel il avait fini 'bon gré, mal gré' : les populaires. D'ailleurs, qu'est ce qui lui avait valu ce titre? Sa fashion attitude? Sa richesse? Oui, sûrement tout ça, à quoi on pouvait ajouter sa tête dans les magazines! Asuka en soupira tout en continuant de regarder les arbres se balancer sous le souffle du vent hivernal.

Toutefois, il ne put rester longtemps dans ses réflexions quand la brune approuva son commentaire. Ce qui lui décrocha un rictus consenti. Au moins, sur ce point, ils étaient d'accord! Lui aussi tenait à ses affaires. Il pouvait certes s'en racheter autant qu'il voulait mais c'était un principe : on ne gaspille pas l'argent inutilement! Mais alors que leur conversation aurait dû s'arrêter là, la jeune femme reprit la parole. C'est seulement alors qu'Asuka nota qu'elle s'était installée en face de lui, sur la table où reposait le panier à linge vide de cette fille. Et tout comme il remarqua seulement à cet instant qu'elle lui faisait maintenant face, sans pour autant le regarder franchement, il nota aussi que si lui avait froid, elle : elle devait être congelée ainsi vêtue.

« T'en fait pas pour ça... »

Asuka entama sa phrase en dé-serrant les bras. Il n'avait pas froid au point de ressembler à une momie frigorifiée alors il préféra se détendre. Et pour se faire, il rattrapa son bouquin toujours ouvert à côté de lui et se recoucha. Sur le dos cette fois ci. Par contre, une de ses jambes repris le même pli que précédemment, mettant ainsi son pied à plat sur la table en même temps qu'un de ses bras se croisa sous sa nuque.

« ... si tu ne l'avais pas pris, il aurait fini à la poubelle de toute façon. »

Et clan! Asuka avait repris cet air qui lui est propre. Celui qui consiste à faire comme si ce n'était franchement rien. Et surtout pas de la générosité. C'est ainsi qu'il pouvait donner son repas à quelqu'un le regardant manger, sous prétexte qu'il n'avait plus faim. Il pouvait donner une poignée de monnaie à quelqu'un devant arrondir son argent de poche en déclarant que la monnaie est trop lourde par rapport aux billets, ... bref, tous des prétextes qui fonctionnaient assez souvent.

Puis finalement, après avoir jeté un dernier coup d'œil à son interlocutrice, Asuka posa son bouquin sur son visage pour croiser son autre bras sous sa tête.
*Pourquoi sont elles toutes désapées dans ce bahut? L'une avec la poitrine à l'air, maintenant des jambes interminables... c'est pas vrai, elles sont copines ou quoi? C'est un test pour voir quand je vais craquer et comment? Hum...* Après avoir grimacé sous son couvre chef de fortune, Asuka décroisa un de ses bras pour légèrement soulever son livre : juste assez pour voir le visage de la brune sous les pages et rabaisser l'ouvrage deux secondes plus tard, en espérant n'avoir pas été vu.

*Non... j'ai dû mal à les imaginer ensemble ces deux là. Même si elles sont différentes, elles ont toutes les deux un fort caractère et Rachel ne doit pas fréquenter aussi... coriace qu'elle. Celle-ci à l'air de pouvoir tenir tête à n'importe qui et se foutre royalement des commandement de Rachel. Mouais non, donc je me fais des films. N'empêche, quelle idée de venir en T-shirt dans ce froid polaire*

Voilà donc à quoi notre blond réfléchissait ainsi allongé et le visage sous les dernières pages qu'il avait lu de son roman. Mais ses questions furent vite remplacées par d'autres telles que l'impression de déjà vu qu'il avait ressenti et puis son amie qui devait venir ou être déjà en ces murs... Pour enfin arriver à penser à quelques musiques lui passant par la tête. C'est ainsi qu'inconsciemment, le pied qui était à plat sur la table commença à taper la mesure au rythme de la batterie qu'il imaginait. Au départ, c'était une simple envie de bruit, mais au fur et à mesure, une chanson prit forme. C'était peut-être bête d'ailleurs mais avoir parlé de manga, il repensait au générique d'un animé qu'il avait vu et apprécié.
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MessageSujet: Re: Petites choses de la vie [FINI]   Petites choses de la vie [FINI] EmptySam 30 Jan 2010 - 20:31

Sur ces mots, Eri arrêta sa phase « remerciement». Maintenant que chacun était revenu à ses occupations, du moins se fut le cas du jeune homme, elle trouvait que son comportement était peut-être un peu excessif. Et peut-être même beaucoup trop à son goût. La brune n’était pas dû genre à balançait des « merci » à tout va pour n’importe quel raison. A vous dire franchement, ce mot ne faisait même pas parti courant de son vocabulaire. Remercier quelqu’un dans l’univers d’ Eri Matsuura, s’était presque un miracle. Pourtant elle avait remercier non pas une mais bien deux fois cet inconnu. Chercher l’erreur donc. Si Einlee avait été présente à cet instant précis, elle-même n’y aurait jamais cru. C’était à peine croyable même pour la brune qui en se plongeant dans sa réflexion, était presque choqué de son attitude si reconnaissante. Après qu’avait-il fait de si spécial ? A par lui avoir donné le reste de sa lessive, elle ne voyait pas. Oui parce qu’il lui avait gentiment offert son paquet, seulement pour ne pas gaspiller le peu de poudre qui restait. Et entre autre parce qu’elle n’en avait pas et qu’il n’en avait plus besoin.

Dans le cas contraire, il ne lui aurait jamais proposé ! Quoique c’était logique finalement..De toute évidence, cette situation les avaient arrangés tout les deux. Il lui avait sauvé la mise et elle s'était excuser,une fois aurait suffit. La gêne de l’histoire du sous-vêtement ne s’était peut-être pas encore dissiper totalement et la honte l’avait posé à le remercier encore une fois afin de changer de sujet. C’était probablement cela, de toute façon peut importe ce qui l’avait posé à lui donner cette poudre. Quelle importance ! Au moins la jeune femme aurait du linge propre à se mettre pour les quinzes prochains jours. Sur ceux, la conversation s’arrêta en même temps que son état de reconnaissance. Eri resta posée sur sa table, regardant par ci par là, tout en tremblotant de temps à autre à cause de la température du lieu. Quant au jeune blondinet, il reprit sa position de départ dans laquelle elle l’avait trouvée en arrivant. C'est-à-dire allonger sur la table, bouquin à la main. Son regard se posa légèrement sur lui puis sur le fenêtre. Bien qu’elle fût placée en hauteur, elle distinguait tout de même la grisaille des nuages et l’absence de soleil.

Eri avait l’impression de ne pas avoir vu le soleil depuis des lustres, certes il y avait eu quelques rayons mais ils n’étaient qu’éphémères. La plupart du temps, soit il pleuvait à grosses goutte soit il neigeait. Car ses temps-ci il avait neigé bien plus que d’habitude. Normalement la neige tombait une fois dans l’année souvent dans les environs de décembre mais en ce moment, elle tombait au moins toute les deux semaines. Pour le bon plaisir de la jeune femme qui aimait beaucoup celle-ci, quoiqu’elle l’apprécie surtout pour ses photographies. Car les paysage enneigés, s’était ce qu'il y avait de plus joli. Non pas pour son côté romantique mais pour son côté doux. Qui sait peut-être qu’elle reviendra à nouveau d’ici quelques jours. Cela dit, elle espérait quand même que le printemps pointe rapidement le bout de son nez. C’était une saison encore plus intéressante que l’hiver pour prendre des clichés. Surtout lorsque les cerisiers étaient en fleurs, c’était tellement joli…Enfin bon, elle n’y était pas encore loin de là. Le froid était là et il n’avait pas l’intention de partir pour le moment. A présent voir la couleur sombre du ciel la déprimée, à tel point qu’elle n’osait même plus regarder à travers la vitre.

Ce fût donc repartit pour une observation des moindres recoins du lieu, à vrai dire Eri ne savait pas quoi faire d’autre. A part regarder au plafond, jeter un coup d’œil de temps à autre à sa machine qui tournait, la brune nepouvait que rester là à attendre que celle-ci s’arrête. Le blondinet avait été beaucoup plus malin qu’elle et avait prit soin de prendre de quoi lire. Du coup, ça lui évitait d’être dans sa situation qui se résumait à l’ennuie. Quoique la brune n’aurait jamais emmenée de livre, à la limite un magazine mais pas bouquin. La brune était loin d’être allergique à la lecture, bien au contraire pendant son plus jeune âge celle-ci avait été plongé dans les livres. Et s’était justement là le problème. Durant toute son enfance, elle avait vécue enfermée dans une grande maison avec très peu de contact avec l’extérieur. La seule distraction à sa portée était la lecture des nombreux livres que sa famille possédait, c’était comme une punition bien qu’elle avait fini par y prendre gout. A cette époque, elle ne pouvait pas sortir donc ce n’était pas une option. Donc depuis la jeune femme s’abstenait d’en ouvrir un. Exception pour ses devoirs et durant les cours.

Tout ce qu’elle pouvait faire actuellement s’était profiter du silence qui régnait et rester assise tranquillement en attendant que le temps passe. Elle n’avait nullement l’attention de papoter avec le blondinet qui était rappelons le, absorber par son livre. Bien qu’il ne bougeait pas d’un pouce. On aurait presque dit qu’il s’était endormi sous les pages de son bouquin. Eri n’avait pas non plus l’intention de le regarder lire son livre calmement . D’une parce que ça ne lui disait rien du tout, et de deux parce qu’elle n’avait pas envie de se faire remarquer une deuxième fois. Puis fixer les gens s’était assez suspect. La dernière chose qu’elle voulait s’était paraître suspecte une fois de plus aux yeux du jeune homme. Il ne l’aurait sans doute pas remarqué de toute façon, tellement il semblait captiver par son bouquin. Elle enviait presque son intérêt profond pour sa lecture. A tel point, qu’elle poussa un soupir muet. La brune détestait de rien faire, elle connaissait cela mieux que quiconque. Encore une référence à son enfance. A l’époque, Eri ne lisait pas 24 heures sur 24. Il lui arrivait par moment -si ce n’était aussi souvent - de tourner en rond comme un chien dans une cage. Elle passait la plupart de ses journées à contempler les paysages qui lui était accessible tel que son immense jardin et ses nombreuses sources.

Donc lorsque que l’ennuie la guettait, elle pratiquait cette sorte de rituel qui était de observer les choses qui l’entourait. C’était devenu naturel chez elle, regarder sans rien dire. Mais ici s’était difficile parce qu’à part le jeune homme ici présent, il n’y avait rien d’autre à observer. La machine à laver lui donner mal aux yeux à cause de ses mouvements rapides, et la vue du ciel lui déplaisait. En même temps, elle était dans une laverie donc bon.. La derrière option contre l’ennuie était la sieste. Mais très franchement dormir ici n’était pas du luxe. Eri ne se voyait pas dormir sur une table aussi plate et inconfortable, qui plus ait le froid de la pièce ne l’aiderait pas à fermer l’œil. Et puis elle n’était pas seule, elle ne se voyait vraiment pas sommeiller en sa présence. Ce n’était pas qu’elle le prenait pour un voyeur pervers mais elle ne se sentait pas à l’aise avec les inconnus si ce n’était avoir tout le monde. De plus si quelqu’un entré ici, la brune préférait savoir qui. Elle n’avait surtout pas envie que ses affaires disparaissent ou qu’un quelconque évènement se passe pendant son sommeil. Elle élimina donc l’idée de la sieste de son esprit.

Alors qu’elle décida au moins de s’allonger sur la table, quelqu’un poussa la porte de la laverie d’un coup sec. Pendant une minute, la brune pensa que c’était la personne qui avait laissée ses vêtements sans surveillance. Mais ça ne semblait pas être le cas, puisque ce n’était pas une mais deux personnes qui entrèrent dans le lieu. Plus précisément deux filles aux allures distinguées, en les voyant Eri devina immédiatement qu’elles étaient soient Populaires ou Pom-Pom Girl. Il ne manquait vraiment plus que ça, que deux bimbos envahissent son espace. En les voyant arriver, la brune ne bougea pas d’un pouce et leurs jeta un vif regard puis regarda vers le plafond. Précisons que le silence qui demeurait jusqu’à maintenant n’eut plus raison d’être à cause des piaillements des deux jeunes filles. Rien de tel pour énerver Eri qui s’ennuyait déjà assez pour devoir supporter leurs conversations. Car si elle en jugeait par les paniers qu’elles tenaient chacunes dans les mains, elles allaient restées un bon moment. Bel bonheur..Ainsi les deux jeunes filles se dirigèrent vers une des machines qui séparaient les machines du jeune homme et la sienne. Seulement en scrutant la salle, la vision du jeune blondinet les stoppa net dans leur conversation. Elles paraissaient comme choquées de le voir.

"Mais..Mais s’est Asuka-kun !!!! ASUKKKAAAAA-KUNNNN !!! Comment tu vas ? Quel coïncidence de se rencontrés ici !"

"ASUUKKKA- SAMA !!! Ca nous fait plaisir de te voir !"

Elles eurent à peine le temps de finir leurs phrases, qu’elles se précipitèrent à son chevet. …Eri n’avait franchement rien compris de la scène, en moins d’une minute ces filles étaient devenues comme des folles en voyant le blondinet. A croire que s’était une idole ! Leur comportement était vraiment excessif si ce n’était pathétique, elles criaient d’admiration comme des idiotes et sans raison. Ca l’agacer énormément autant que ça la dégouter. C’était bien le comportement typique des personnes dans leurs genres, à s’extasier devant des garçons de cette façon. D'ailleurs, elle était étonnée. Alors comme ça ce blond était le genre de type admirer de toutes les demoiselles?! Avec son côté indifférent qu'il avait fait paraître, il avait le profil parfaitdonc finalement pas de quoi s'étonner. En regardant son allure et son style vestimentaire, c’était même une évidence comme le nez au milieu de la figure.

*Décidément…*
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MessageSujet: Re: Petites choses de la vie [FINI]   Petites choses de la vie [FINI] EmptyMer 3 Fév 2010 - 22:42

N'arrivant pas à sommeiller de prime abord, Asuka écarta à nouveau son livre pour le lire. Pourtant, il ne lui fallu que trois pages pour être lassé. Il faut dire qu'être seul pour lire était une chose; savoir quelqu'un pas loin, peut-être en train de vous observer, en était une autre. Du coup, pour se voiler la face concernant cette sensation, le blond reposa son livre sur son nez. Ainsi mis, il ne put que fermer les yeux et réfléchir. Penser. Cogiter. Craindre.

C'était certes ridicule mais Asuka craignait sa rencontre à venir avec sa meilleure amie. Il faut dire qu'il avait royalement omis de lui dire qu'il était revenu. Et pire encore, il se demandait ce qu'il pourrait bien lui dire une fois face à face. 'Je suis revenu à la demande de ton père'? Vive la confiance paternelle. 'Tu me manquais'? Serait ce possible de faire plus niais? Non décidément, Asuka avait du mal avec cette perspective de retrouver Hanae ici, maintenant.

Pourtant, il le faudrait. C'est pourquoi cette petite contrariété le poussa à se mordre légèrement la lèvre inférieure. Ou en tout cas, assez fort pour que celle-ci devienne rouge sanguine. Heureusement d'ailleurs que son visage était caché sous les pages de son bouquin. Il n'aurait pas apprécié que la brune, ou quiconque, voit son état. Car certes c'était moins 'pire' que de se montrer souriant, mais tout de même. L'idée de montrer un quelconque sentiment l'énervait encore plus que de ne pas trouver d'excuse pour son amie qu'il finirait pas retrouver ici.

Mais alors qu'il se torturait encore l'esprit pour trouver une idée lumineuse, la porte s'ouvrit brutalement, ce qui le fit sauter en l'air. Le pauvre s'en fit d'ailleurs mal à une omoplate.

Mais le pire était à venir. En se redressant sur sa table, se frottant la zone endolorie : il se crut précipité en Enfer! Car c'est bien l'enfer et ses démons pour lui. Deux de ses petits diables pour être précis. En effet, s'il y avait bien une chose qu'Asuka détestait, c'était ses groupies. Mais depuis peu, il avait tendance à les collectionner. Lui au moins pouvait dire 'quand il n'y en a plus, il y en a encore'. S'il parvenait à en désintéresser une, trois autres rappliquaient de plus belles.

Toutefois, le drame ne commençait pas encore. Il fallut attendre qu'Asuka, les sourcils froncés, s'asseye correctement sur la table. Là, tout s'enclencha à une telle vitesse qu'il n'eut le temps que d'offrir un regard mêlé d'excuse et de contrariété à la brune qui lui avait tenu compagnie jusque là.

Citation :
Mais..Mais s’est Asuka-kun !!!! ASUKKKAAAAA-KUNNNN !!! Comment tu vas ? Quel coïncidence de se rencontrés ici !

Citation :
ASUUKKKA- SAMA !!! Ça nous fait plaisir de te voir !

*Non pitié!* C'était reparti pour un tour. Même le bruit des machines faisait moins de vacarme que ces deux là réunies. Qu'est ce que ces filles avaient à la fin? Oui car notez qu'Asuka est le premier surpris de tant d'attrait envers lui. Lui qui avait eu droit à temps de reproches plus jeune, maintenant son androgénie le rendait... idolâtré! Vénéré! Torturé!! C'était vraiment pénible de devoir toujours vivre ça à cause d'un stupide magazine qui avait trainé là où il n'aurait pas dû... c'est à dire dans la salle commune.

Tout avait commencé avec une fille de première, ou peut-être de seconde qui avait feuilleté ce magazine. Jusque là, rien d'anormal. D'autant que l'adolescente semblait du genre banale, timide et pas rapporteuse pour un sous. Mais hélas, Rachel l'avait vu le jour même et sa façon d'agir attisa la curiosité de tout un groupe d'étudiants qui se demandaient en quoi un bout de papier pouvait empêcher la sulfureuse 'actrice' à rebrousser chemin (car rappelons le, cette fois là, la demoiselle comptait bien abandonné Asuka, ce qu'elle finit par ne pas faire... à cause du journal!)

Du coup, dès le lendemain matin, le blond était attendu par une poignée de filles de sa classe. Toutes avaient vu la photo et à moins d'être idiot, il était évident que le bellâtre n'était nul autre qu'Asuka. Ce fut donc comme ça que tout commença. De plus en plus de jeunes filles s'agglutinaient autour de lui. Certaines lui offraient ses repas, d'autres lui offraient des babioles... il y en avait même qui le suivaient jusqu'au pas de la porte de sa chambre : ce fut d'ailleurs moins une qu'une de ces furieuses n'y entre par effraction.

Ce fut donc la raison pour laquelle son bien-être d'un peu plus tôt s'effaça. Fini de penser au vêtement très manga, fini la quiétude d'une laverie où seule des machines en plein cycle rompaient le silence. Maintenant Asuka fixait la fenêtre l'air boudeur. C'était même à se demander s'il regardait bien le carreau ou s'il n'était pas en train de tenter vainement de faire échapper son esprit le plus loin possible. Mais sa tentative pour paraître ailleurs ne marchait pas : non seulement parce que ces deux groupies déliraient comme des folles à ses côtés, mais aussi parce que son dos lui faisait toujours mal.

Il était d'ailleurs tellement concentré à frotter son omoplate qu'il ne fit pas attention à ce qu'une des filles faisait. Si seulement il avait réalisé. Cette bimbo venait d'écrire un texto. Or, comme cette fille faisait partie de la catégorie « fille à Pompom », elle maniait avec une sérieuse aisance le mutli-destinataires. Dès lors, le blond ne constata les dégâts qu'une fois que sa camarade décrocha son téléphone avec une sonnerie effrayante de kawaiitude!

Citation :
Oui! Jt'assure, Asuka est dans la laverie avec nous [...] Y a moi, Yumi, une autre fille et lui [...]mais oui jt'assure, que nous quatre!! [...] bah vient si tu ne me crois pas [...] oui de toute façon, Yumi a prévenu tout le monde.[...] Ok bah on se voit dans cinq minutes [...]

Et l'horreur se profila quand elle eut raccroché pour parler avec la dénommée Yumi.

Citation :
« Kumiko va venir! Et apparemment elle est avec quatre cinq copines.... NYAAAA »

Les deux greluches se mirent à sauter à pieds joints tout en se tenant les mains de joie. De son côté, Asuka avait cessé de bouger. Tout son être était figé, raide comme un bâton. *non! Pas encore...?* Il regardait les deux filles avec des yeux d'abord exorbités de stupeur pour ensuite les fusiller du regard. Dans un manga, sûr que des éclairs en auraient jailli tant il était énervé. Lui qui rêvait de calme, il allait avoir son fan club pour laver son linge. Rien que songer à ça, la migraine le gagnait. Ce qui lui rendit la mobilité. Asuka ferma les yeux et se passa deux doigts sur le front.

« Non, non, non, non, non... » murmura t il.

Bien décidé à être tranquille, Asuka sauta bas de sa table et attrapa le sac de linge des deux filles. Il avait tellement été vite qu'elles ne purent dire qu'une chose, soit 'euh', quand il jeta ce dit sac dehors, prenant soin de laisser la porte bien ouverte malgré le froid qui s'engouffrait dans la pièce. Mais il fallait bien ça pour la suite des évènements. Car non, il n'allait pas accueillir ses fan girls les bras ouverts, il allait tout simplement foutre les deux autres dehors.

Comment? En les prenant par les épaules. Il se faufila entre les deux miss en extase ainsi 'dans les bras' de leur chouchou, et les entraina vers la sortie avec le pire sourire faux possible. Une personne saine d'esprit aurait pu remarquer qu'il se forçait à montrer ce visage faussement amical. Mais ces deux oiseaux là : rien. Elles étaient tellement en admiration en regardant le regard noisette du blond qu'elles ne réalisèrent que trop tard qu'elles étaient au même endroit que leur linge, c'est à dire : dehors!

Et aussi vite furent elles à l'extérieur qu'Asuka referma la porte, se plaquant contre celle-ci. Ainsi mis, il était face à la brune qui était la seule autorisée à rester là vu son comportement loin d'être hystérique. À cet instant, le blond était en proie à la colère, l'exaspération et le remord car si derrière lui, de l'autre côté de la porte, les filles hurlaient et imploraient pour rentrer, face à lui se tenait une victime de son succès. C'est pourquoi il s'excusa avec une voix encore empreinte de l'amertume qu'il avait à l'égard des filles trop collantes.

« Désolé. »
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MessageSujet: Re: Petites choses de la vie [FINI]   Petites choses de la vie [FINI] EmptyLun 22 Fév 2010 - 20:02

Aucun doute là-dessus, plus rien ne pourrez l’étonner dans ce bahut. Eri en avait vu des choses et pas qu’un peu mais la c’était franchement du domaine du « pathétique ». voire du ridicule. On ne pouvait donc pas faire tranquillement sa lessive sans être dérangé ? Visiblement non ! Ici cela semblait décidément impossible voire utopique…Le simple fait d’avoir espérer que cela puisse être possible était complètement stupide. La vue de cette situation n’était pas une première malheureusement pour ses pauvres yeux et ses pauvres oreilles. C’était même plus régulier qu’il n’y paraissait, 3 fois par semaine au moins pour être exacte. A chaque passage dans les nombreux couloirs de l’université, la brune avait toujours le malheur de croiser deux ou trois hystériques pareillement à celles présentent ici, qui brailler d’extase devant un Populaire.

Souvent des garçons aux visages dit « parfait »comme elles aiment si bien le dire, quoiqu’il arrivait aussi que ces idiotes s’extasiaient d’admiration devant des filles dites « élégantes et classes ». Enfin bon vous voyez le tableau non ? Tout ça pour dire, que ce n’était pas nouveau et qu’Eri avait l’habitude de ce genre d’idiotie. D’ailleurs si elle s’était doutée plus tôt que ce blondinet était un Populaire, elle se serait préparer à éviter et aurait peut-être pu éviter cette scène. Une chance pour lui en somme, il n’avait pas l’étiquette « Frimeur et Fils à Papa » collé sur le front comme tant d’autre. Cependant ça ne voulait pas dire pour autant qu’il n’était pas de cette trempe, car pour avoir provoqué une telle réaction d’hystérie chez ces filles il avait du faire parler de lui d’une manière ou d’une autre. Son style vestimentaire y était probablement pour quelque chose, il s’habillait dans les beaux quartiers à coup sûr. Son physique peut-être aussi, quand on le regardait bien il avait le profil du type qui plaisait à la jante féminine.

Cependant les similitudes avec les Populaires semblaient s’arrêter à cela. Il paraissait différent des autres mecs de ce groupe qu’elle avait croisé auparavant. Ainsi l’histoire du Keroro lui revint en tête. Un Populaire comme on les déteste si bien, ne se serait pas fait prier pour lui balancer les pires moqueries inimaginables et pourtant il s’était abstenu alors qu’il aurait pu le faire sans hésiter. Eri n’était pas du genre à se laisser atteindre par les dires des autres bien au contraire, elle y était indifférente. Donc il aurait très bien pu en profiter, ce n’était pas le cas pourtant. Pareil pour le lessive, l’individu trop égocentrique n’aurez même pas pris la peine de proposer un peu de lessive pour dépanner. Ah non c’était trop demander pour eux.

L’idée même que d’apporter ne serais-ce qu’un peu d’intérêt à une personne extérieure à leur groupe s’était beaucoup trop pour leur égo surdimensionné. Après tous ces points, prouver juste qu’il était de nature plus généreuse que ses compatriotes. Mais tout de même, sa réaction était presque pas normale pour une Populaire. Habituellement ils aimaient être idolâtrés et avoir l’attention sur eux mais lui semblait le déranger plus qu’autre chose. Car de là où elle était, la brune distinguait très clairement qu’il n’était pas fou de joie de voir ses filles entourer. Il lui apparaissait à la fois perdu- il ne semblait pas comprendre ce qui se passer réellement-et presque indifférent devant les dires des groupies. Notons que ce manque d’intérêt à leur égard ne semblait pas les affectés.

Il semblait impuissant à tel point, qu’Eri arrivait presque à le plaindre. Personne n’avait pas à subir une telle situation. Malheureusement le pire était à venir pour le garçon. Puisque sans qu’il s’en rend compte ces demoiselles avaient appelés leurs consœurs en renfort via leurs portables. En moins d’une minute, l’une d’elle avait prévenue la moitié des filles de Keimoo, les informant de l'emplacement du jeune homme. Ce qui signifiait donc que la situation actuelle serait la même mais en deux fois voire trois fois pire.

Citation :
Kumiko va venir! Et apparemment elle est avec quatre cinq copines.... NYAAAA

Cette simple phrase, la faisait allusionner. Elles étaient vraiment sérieuses là ? Eri était presque choquée de voir jusqu’où ces filles pouvaient aller seulement pour ces gens. En tout cas, il était clair que d’ici quelques minutes cette simple laverie devrait le lieu de réunion de tout un fan club. Cette simple pensée, lui donnait froid dans le dos. Pour elle, ce genre de situation était synonyme de chaos et elle n’avait pas envie d’assister à cela et d’en supporter davantage. Eri s’apprêtait donc à leur donner un avant goût de « sa froideur légendaire » afin de les faire déguerpir vite fait mais le blondinet la devança avec une idée bien trouvée. Profiter de leur stupidité en jetant leurs affaires au pas de la porte, s’était certes simple mais très efficace. Elles ne se firent pas prier pour le suivre bêtement et se retrouver dehors comme des imbéciles. Eri eut presque envie de rire de cette situation mais cet acte n’était pas dans ses habitudes donc elle s’abstenait. Le fait important s’était qu’ils étaient ENFIN tranquilles, ou du moins pour un bon moment. La porte était fermée à clé désormais donc elles n’auraient plus l’occasion de mettre les pieds ici. Malgré tout celle-ci continuer de brailler et de crier son nom, l’implorant de leur ouvrir la porte.

La brune se mit à soupirer tout en se redressant, c’était malheureux de voir autant de chose pathétique en une après-midi. Son regard se posa de nouveau sur le jeune homme, il avait l’air épuisé de cette situation qui à son avis n’était pas nouvelle. Il devait avoir l’habitude pourtant, la preuve que ça ne voulait rien dire finalement. Le calme semblait revenu dans la salle, si bien sur on oublié les cris qui résonnaient derrière la porte. Il était resté immobile le dos contre la porte et elle, elle le regardait de temps à autre sans trop le fixer non plus.

« Désolé. »

Voici ce qu’il lui sortit à travers cet agréable silence. Cela surprit Eri, pourquoi s’excusait-t-il ? Etais-ce à cause de ce qui venait de se produire à l’instant. Certainement, mais étais-ce vraiment utile ? Il ne lui avait rien fait de mal et ce qui venait de se produire n’était pas vraiment sa faute. Le seul qui méritait réellement des excuses s’était bien lui et ça de la part de ses deux filles pour leurs comportements excessifs. Son cas il ne devait pas s’en préoccuper bien qu’elle appréciait le geste, cette situation ne l’avait même pas affecté comparé à lui.

"T’en fais pas pour ça !"

C’était le mieux qu’elle pouvait faire pour le rassurer, elle n’avait nullement l’intention et l’envie de le réprimander. Vu sa réaction, elle doutait même qu’il ait souhaité cette situation bien au contraire. Il n’avait pas forcément choisit d’être idolâtrer par tous le monde quoique qu’en entrant dans ce groupe, il aurait du s’y attendre. Sans doute avait-il été mal informé…Il ne pouvait plus y échapper de toute façon car la scène de toute à l'heure n'était rien comparé à ce qu'elle avait vu jusqu'ici. Habituellement elles étaient plus hystériques et plus nombreuses. Quoique celles derrières la porte de semblaient toujours pas avoir lâché prise.

"ASSUKKAAA–SAMA ouvre nous s'il te plaît! On fera plus de bruit, on dira aux autres filles de ne pas venir ! Promis ! Promis ! "

"Ouiiii ! On se tiendra bien ! Et puis pourquoi, l’autre fille elle a le droit de rester avec toi et pas nous ! C’est qui d’abord ?? "

"Ouiii s’est vrai ça ! Qu'est-ce qu'elle fout là ?"

"Elle me dit quelque chose..., je l’ai déjà vu….Attend ! Ouais, c’est la fille bizarre qui sourit jamais …Etsuko peut-être…Eriko…E..ERI .. Ouiii Eri Matsuura. !!! Oui s'est ça ! Tout le monde la trouve étrange…"

"Pfff Pourquoi Asuka- sama fréquenterait une fille telle qu’elle ? Il est trop bien pour elle, c’est pas son style…Eh toi ! Ne t'avises pas de tourner autour de notre idole, t'a compris "


Voilà donc le surnom qu’on lui avait donner « la fille bizarre » , ça l’amusait presque. La preuve en tout cas, que ces filles catégorisées toujours les gens qu’elles n’arrivaient pas à cerner. Pour son plus grand malheur, Keimoo regorgé de filles superficielles qui juger sur l’apparence. Mais Eri s’en fichait, elles pouvaient la nommer comme elles le voulaient. Ca ne lui faisait rien. Ces filles étaient sans conteste complètement cinglées ! Parce que leur idole ne leur apportait aucun interêt, voilà qu'elles la prenaient pour cible...Eri était loin d'être comme elles à écrasé et menacé les autres pour un mec qui s'en fichait de leur existence. La dernière chose qu'elle voulait s'été être impliquée dans leurs histoires, elle n'avait pas de temps à perdre..

"Je n'en ai que faire de vos histoires...."
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MessageSujet: Re: Petites choses de la vie [FINI]   Petites choses de la vie [FINI] EmptyLun 22 Fév 2010 - 23:38

C'en devenait pathétique. Tous les jours c'était à recommencer, encore et encore. Éviter l'une, se retenir de remettre une autre à sa place. En fait, c'était pathétique et fatiguant! C'est là qu'il se rendait compte de l'importance de sa meilleure amie à ses côtés. Car si lui devait toujours tenter de la dépêtrer de ses problèmes, elle, son rôle était d'éloigner les groupies. Asuka ne comptait plus le nombre de fois où il avait dû s'imposer face à un lourdaud prêt à démolir Hanae et les fois où sa teigne d'amie avait rué dans les brancards pour faire fuir les fans en tout genre.

Certes leur amitié ne tenait pas qu'à ça, encore heureux, mais ça aidait bien. Quoique parfois, ça leurs avait valu des bleus étant donné la férocité d'une groupie en chasse et les victimes d'Hanae qui n'étaient pas toujours de frêles innocents... en fait, c'était même très rarement le cas : plus le poisson était difficile à ferrer, plus Hanae se lançait à corps perdu dans l'enquête. Là, tout y passait, avec une prédilection pour les sportifs et les populaires! Donc imaginez quand notre délicat adolescent finissait nez à nez avec le judoka du coin...

Sauf que là, il ne devait pas affronter ce genre d'ennemi. Là, c'était ses propres démons qui hurlaient à s'époumoner derrière la porte. C'était à se demander comme la brune l'avait entendu et surtout, comment lui qui était collé à la porte, avait entendu sa réponse. Mais quoiqu'il en fut, il s'en voulait sérieusement d'infliger ça aux autres qui n'y pouvaient strictement rien. En l'occurrence, cette jeune femme qui devait subir de l'excès de zèle de la part de deux têtes de linottes qui suppliaient pour pouvoir rentrer.

Ce à quoi Asuka ne répondait pas. Il restait contre cette porte le séparant de l'extérieur, ressentant chaque coup donné par les deux demoiselles. Petit à petit, il avait réussi à se calmer et sa colère se changea en remord, encore. Plus pour la brune en particulier, mais aussi pour les folles dehors. Si, si... bien que c'était pour son bien-être personnel qu'il avait fait ça, pour son besoin d'être au calme, son besoin de montrer aux autres qu'il aimait qu'on lui fiche la paix, ... il n'en restait pas moins qu'il avait horreur de devoir en arriver à de telles extrêmes.

Alors plutôt que regarder à nouveau ce qui l'entourait, il détourna le visage et ferma les yeux. Il se concentrait sur ce qu'elles criaient, ce qu'elles larmoyaient. Pour peu, il aurait pu flancher, ça ne tenait qu'à une clé qu'il tenait toujours enfoncée dans la serrure. Mais notre blond tenait bon. Asuka attendait juste qu'elles en aient marre et qu'elles partent sans demander leur reste. Il y cru un instant d'ailleurs quand un léger silence s'instaura. Mais ce n'était que pour mieux remettre le couvert!

Asuka rouvrit les yeux tout en fronçant les sourcils. Il n'avait pas été aussi attentif aux dires des deux bimbos qu'à cet instant précis. Car là, elles l'avaient 'oublier' pour s'en prendre à sa partenaire d'infortune. Il tourna donc d'avantage la tête pour que les propos des deux jeunes filles lui parviennent plus clairement et lorsqu'elles eurent finis de s'en prendre à la brune, Eri apparemment, rétorqua.

Avec ce qu'il venait d'entendre, Asuka espérait que ça soit du n'importe quoi. Hélas en regardant la jeune femme en coin, il était clair que les deux empêcheuses de tourner en rond avaient vu juste. Cette fille s'appelait donc bien Eri et elle était cataloguée d'étrange. Une pince sans rire apparemment. Et contrairement aux apparences, même si elle disait ne pas se soucier de leurs histoires, pour Asuka, ça ne pouvait pas être vrai. On ne réagit pas quand on s'en fiche. Lui-même ne bronchait absolument pas quand un idiot le traitait encore de travelo ou autre propos péjoratif.

C'est pourquoi son envie première d'ouvrir la porte pour se montrer clément se changea en envie de les regarder en face après ce qu'elles venaient de dire. Son côté impulsif avait refait surface après avoir entendu de tels propos sur une fille qui méritait plus d'égard que ces deux chipies. Du coup, il ouvrit la porte aussi sec, ce qui attira les deux pestes dans la foulée, les laissant s'écrouler au sol, aux pieds du blond.

Celui-ci s'accroupit alors pour être plus 'prêt' du visage des deux langues de vipères pour les regarder droit dans les yeux quand elles levèrent le visage. Asuka n'était absolument plus désolé de les avoir expédiées dehors et encore moins de les avoir fait tomber en ouvrant la porte trop brutalement. Au contraire, il avait les traits serrés et ses yeux d'ordinaire teintés de filaments dorés, étaient noirs.

« Vous avez dit... quoi?! »

Ce n'était pas une simple question. Cette simple phrase sous entendait un ordre. Il voulait entendre de vive voix, face à face, ce qu'elles venaient de dire sur sa 'camarade' à moins qu'elles ne parviennent à lire entre les lignes. Qu'elles réalisent que plus encore que d'entendre ce qu'elle avait à dire sur Eri, Asuka désirait des excuses. Pourquoi? C'était là une bonne question à laquelle même l'intéressé n'avait pas la réponse. Ça l'avait énervé tout simplement. Cette fille avait fait ce que beaucoup n'avaient pas eu le tact de faire : elle lui avait foutu la paix! Elle s'était montrée plus civilisée que certaines dans ce bahut, alors entendre dire qu'elle était bizarre, pince-sans-rire : non!

Bon, en même temps, ils n'avaient pas papoter de choses triviales mais Asuka n'avait pas été si serein depuis un bail. Depuis son arrivée en vérité. Alors entendre dire que cette personne était étrange sous un prétexte plus que ridicule – compte tenu que lui non plus ne souriait pas, ou peu – c'était un peu fort! Trop pour qu'il laisse passer ça. C'est pourquoi il ne quitta pas les deux adolescentes des yeux, les assommant de son air supérieur, ce qui les empêcha de se relever. Alors elles se regardèrent un bref instant avant de regarder tour à tour le blond et la brune. Même les autres camarades arrivant doucement, s'étaient arrêtées pour ne pas troubler la 'sanction' d'Asuka. Ce qui faisait trois spectatrices en plus.
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MessageSujet: Re: Petites choses de la vie [FINI]   Petites choses de la vie [FINI] EmptyMer 24 Fév 2010 - 17:34

Etais-ce vraiment inutile de leur préciser ? Car au fond Eri gaspillait sa salive inutilement en répondant à leur menace. Montrer de l’hostilité envers elle, ne faisait que prouver qu’elle rentrait dans leur jeu dangereux. Et se laisser avoir par ses filles ne ferait que les satisfaire et leur donner l’impression que leurs dires la touchaient. C’était bien évidement la derrière chose qu’elle souhaitait. La brune devait garder son sang froid habituel et les ignorer comme elle l’avait toujours fait jusqu’à maintenant. Si elles voulaient la considérer comme une rivale potentielle, libre à elle mais elle n’avait nullement l’intention de se fourrer dans une guerre au motif complètement stupide. Elles seraient d’ailleurs vite déçues du peu d’intérêt que la jeune fille apportait à leurs histoires, et se rendraient vite compte qu’elles ne seraient que deux voire trois dans ce conflit. La brune avait bien l’intention d’être aux abonnés absents.

Si elles la trouvaient bizarres, libre à elle de le penser. Elles n’étaient pas les premières à partager ce point de vue, elles avaient exactement les mêmes préjugées que tant d’autres. Et exactement les mêmes visions des choses. Selon ces personnes pour faire parti de la normalité, il fallait obligatoirement être souriant, sociable, être monsieur ou madame tout le monde. En clair être tout ce qu’Eri n’était pas. C’était certainement pour cela que la plupart que les gens de leur espèce la jugeaient étrange et infréquentable. Chose amusant lorsqu’on savait que ces individus ne savait absolument rien d’elle et de sa vie. Certes elle n’était pas exemple de bonté et de gentillesse, elle envoyait balader la plupart des gens qui osait l’approcher mais de la à la catégoriser, c’était complètement stupide.

Eri n’avait pas l’intention de se conformer aux règles que les autres avaient décidées d’imposer. Elle préférait rester seule, incomprise et mal vue plutôt qu’être quelqu’un qu’elle n’était pas. La solitude n’avait d’ailleurs jamais été un problème, celle-ci la suivait depuis sa plus tendre enfance. La brune avait toujours été seule et avait eu tout le long de sa courte vie pour s’y habituer. Tout ça pour dire, qu’elle était très bien ainsi. Certes, c’était parfois pesant et elle essayait tant bien que mal de se détacher de cette solitude mais si elle y arrivait, la brune voulait que cela soit pour des gens qui en valaient la peine. Elles auraient donc pu continuer à piailler, à l’injuriait et la menaçait, autant de fois qu’elles le souhaitaient, ça lui faisait ni chaud ni froid. Cependant la situation prit une tournure tout autre. Alors qu’elle se focalisait bien malgré elle sur les propos des deux filles, la porte s’ouvra violemment.

Des cris retentirent dans toute la salle, suivit de bruits secs. C’était les deux filles affalés par terre à genou devant le blondinet qui venait à l’instant de tirer la porte avec force. Eri ne comprenait plus rien du coup mais se contenta de regarder ce qui se passait devant elle afin de mieux comprendre la situation.? Pourquoi leur ouvrir de nouveau la porte sachant que ses fans malgré leurs promesses allaient peut-être débarquer. Qu'avait-il l'intention de faire ? Allait-il s'en débarasser une bonne fois pour toi ? Il s’accroupit devant elle, leur faisant maintenant face.


Citation :

« Vous avez dit... quoi?! »

Ces mots lui aurait presque donné froid dans le dos car il y avait de quoi être surpris en l’entendant. La tonalité de sa voix était devenue d’un simple coup complètement différente de celle qu’elle avait entendue jusqu’ici. Pas qu’elle s’était penchée longuement sur ce détail mais lorsqu’on l’on comparait leurs brefs échanges et celui qui se déroulait sous ses yeux, il y a avait de quoi être un peu surpris. Ce jeune homme lui était apparu très calme et serein depuis son entrée dans la laverie mais là Eri avait l'impression d’être en présence d’une personne tout autre, son ton était presque froid. Elle ne voyait pas clairement l’expression de son visage mais la mine apeurée des deux filles, en disait long sur la question Il semblait véritablement en colère, et la brune ne saurait vraiment dire pourquoi. Quoique ….Leurs propos avaient de quoi énerver.

Non pas parce qu’elles s’en étaient prises à Eri mais bien parce qu’elles lui avaient limite dicté sa conduire en lui disant clairement avec qui il devait trainer, et avec qui il ne devait pas. C’était monnaie courante chez les Populaires cela dit, ils avaient l’habitude d’influencer les nouveaux de leur groupe en sélectionnant soigneusement les individus avec qui ils devaient créer des liens. Ce qui ne faisait pas partit de la liste étant bien évidement les gens à éviter. Mais le blondinet dont l’identité n’était plus un mystère ,opposer en tout point au Populaire dans son comportement ne semblait pas apprécier les propos des deux filles. On pouvait donc juger qu’il ne partageait pas ce point de vue. En tout cas voir leur idole énervait, paraissait les choquer à tel point qu’elles arrivaient difficilement à formuler des phrases.

Asuka-sama .....est fâché contre nous ?

Asuka-sama, …… on disait juste ……qu’il était préférable….. pour vous de ne pas traîner avec cette fille..... ELLE VA NUIRE A VOTRE IMAGE ! C’est une manipulatrice..... elle ....est toujours désagréable avec tout le monde…REGARDEZ SON ACCOUTREMENT, elle essaye de vous avoir dans ses filets. C’est évident !


Voici donc une fille bien audacieuse, qui n’avait vraisemblablement pas froid aux yeux et surtout qui n’avait pas peur de subir la colère de son idole. Bien au contraire, elle s’obstinée à continuer de s’en prendre à elle sans ménagement et à protéger son idole du « mal » Preuve que rien ne pouvait les arrêter quand il s’agissait « d’amour » . Si on pouvait appeler celà ainsi. Car voilà qu’elles partaient dans un délire comme quoi elle tentait de le séduire…Qu’est-ce qui ne fallait pas entendre ! Contrairement à elle, la jeune fille qui ignorait l’existence jusqu’à aujourd’hui de ce dénommé Asuka, n’avait jamais vouée d’amour limite fanatique à quelqu’un au point de s’en prendre à quiconque l’approche de trop près. A vrai dire, Eri ne comprenait même pas pourquoi elles allaient aussi loin pour un homme qui ne connaissait même pas leurs noms, c’était allusionnant. Ce qui l’exaspérait vraiment, c’était de voir qu’elle la mettait dans le même sacs qu’elles, c'est-à-dire qu’elles lui endossaient le rôle de la « peste prête à n’importe quoi ».

C’était franchement du n’importe quoi. Eri était loin du genre de fille prête à se dénuder pour avoir un homme et surtout elle n’était pas du genre à avoir recourt à des stratagèmes extrêmes comme celui évoqué. La brune laissait ça volontiers aux Pompom girls et aux filles complètement folles dans leurs styles. Elles n'étaient pas comme elle, et elle ne le se serait jamais..Elle se serait bien passé de porter un simple tee-shirt comme vêtement mais le destin en a voulu autrement d’où sa présence ici. De toute manière, elle n’avait pas à se justifiait et encore une fois si elles voulaient croire cette version absurde libre à elle.

Pff...J'aurais tout entendu ...
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MessageSujet: Re: Petites choses de la vie [FINI]   Petites choses de la vie [FINI] EmptyDim 28 Fév 2010 - 17:35

Asuka regarda un bref instant en direction de celles qui s'étaient arrêtées un peu plus loin pour ensuite reposer ses yeux, incrédules, sur celle qui prenait la parole. C'était trop fort! Elle osait dire ouvertement ce qu'elle pensait. En bredouillant certes mais elle lui flanquait quand même à la figure qu'il ne devait pas fréquenter cette dénommée Eri. *Bon sang mais qui a décrété ça?!*

Le blond sentait la rage lui monter au nez en écoutant de telles sornettes. Mais seul son regard le trahissait, ainsi que le léger crissement de la porte qui lui servait de support. Entendez par là qu'il était toujours accroupi mais pour rester stable, il avait attrapé la porte. Ses doigts se crispaient sur le bois vernis au fur et à mesure qu'il entendait ces absurdités. Et quand le bois se montra plus fort que lui, se furent ses dents qu'il serra. Tellement fort qu'on pouvait voir les muscles de sa mâchoire se contracter.

C'était plus qu'il ne pouvait en supporter. Et apparemment, il n'était pas le seul vu ce qu'Eri venait de dire. Pourtant la Bimbo continuait de s'en défendre. Eri était selon elle une rivale, une aguicheuse qui, il fallait le reconnaître, était peu vêtue. Mais pour avoir passé un certain temps avec elle, Asuka savait qu'il n'était pas question de séduction... dès lors, il se releva, de toute sa hauteur. Et machinalement, il reposa sa main sur le montant de la porte, le bras tendu vers le haut.

Il regardait ainsi les deux adolescentes sur le sol qui avait pris cette réaction du blond comme une invitation à se relever. Toutefois, avant même qu'elles aient pu se frotter les mains avant de se lever à leur tour, Asuka donna un coup de pied dans la porte. Rien de bien exceptionnel, un petit coup plus bruyant que destructeur mais suffisant pour que les deux demoiselles restent assises sur leurs talons à regarder le jeune homme dans les yeux. Il paraissait encore plus énervé qu'un peu plus tôt et sa voix se fit plus grave encore.

« Dégagez de ma vue... » se disant, il releva la tête vers celles restées au loin mais assez près pour entendre « ... toutes! »

groupie 1 a écrit:
« Mais Asuka Sama... on dit ça pour... »

Rien! Elles disait cela pour rien, elle n'avait plus rien à dire, Asuka ne voulait plus rien entendre venant de leurs langues de vipère. Et il se fit assez bien comprendre en fusillant des yeux, l'impudente qui avait encore osé parler. Ce n'était d'ailleurs pas l'envie qui lui manquait de l'agripper et de la foutre dehors sans ménagement. Mais c'était loin d'être dans ses habitudes alors il se contenta de la regarder d'un œil noir pour ensuite détourner la tête quand la seconde voulu rattraper leur erreur.

groupie 2 a écrit:
« Désolée Asuka-san... on ne voulait pas te déplaire, on... Asuka sama? S'il te plait »
« Partez... »

Asuka venait de fermer les yeux pour contenir sa rage mais ce simple mot prononcé tout bas, avec les dents serrées en disait long. Il serait inflexible, quoiqu'elles disent, quoiqu'elles fassent à cet instant serait mal perçu. Le blond en avait assez vu, et surtout entendu, pour la journée. Ce qu'elles finirent par comprendre, du moins l'une des deux. Celle qui avait tenté de s'excuser en dernier avait réalisé que c'était peine perdue pour aujourd'hui et elle aida son amie à se relever avant de s'en aller en s'excusant à nouveau auprès du jeune homme.

Quant à Eri, celle-ci n'eut droit qu'à un regard noir de la part de celle qui persistait à voir en elle une menace, une intrigante aguicheuse... d'ailleurs, celle qui devait partir contre son gré ne manqua pas d'en rajouter en s'éloignant. Elle se dégagea de la pression de son amie pour accourir devant la brune en T-Shirt et lui lança ses propos en pleine figure. Pour qu'ensuite son amie la reprenne par les épaules, s'excusant une nouvelle fois en passant près d'Asuka.

groupie 1 a écrit:
« Tu ne paies rien pour attendre, crois moi! Ça ne va pas se passer comme ça... »

Le reste qu'elle put dire se perdit dans l'éloignement et dans les tentatives de son amie à la faire taire. Mais il était évident qu'elle avait une dent contre Eri qui avait osé, selon elle, s'approcher de leur idole d'un peu trop près, et dans une tenue indécente au possible. Mais avant même que l'une revienne à la charge ou que l'autre ne réagisse enfin, Asuka reclapa la porte qui les séparaient des groupies. Sans ménagement encore une fois.

Puis, afin de calmer ses nerfs, il resta debout, les bras tendus et raides le long de son corps, face à la porte. Qui étaient ces énergumènes voulant se mêler de sa vie? Pour qui se prenaient elles? Même s'il était ami avec cette Eri, qui cela pouvait il bien regarder? Personne, surtout pas de parfaites inconnues qu'Asuka ne connaissait que de vue pour avoir été presque harcelé par ces dernières. Et plus il y pensait, plus il s'énervait face à cette porte qu'il avait décidé de ne plus regarder. Il se trouvait donc là, tendu et les yeux clos pour tenter de reprendre une respiration normale.

Mais rien n'y faisait. Asuka ne supportait pas qu'on inflige ça à quelqu'un qui, de prime abord, ne le méritait pas. Quelle idée les gens avaient ils de toujours juger les autres? Pourquoi fallait il toujours cataloguer les personnes selon l'image qu'ils dégagent? C'était d'ailleurs comme ça que lui même avait fini populaire sans quoi, il aurait été un 'sans groupe'. Mais c'était presque obligé donc il était devenu le prince mystérieux, celui avec qui on veut être car il est trop chou mais dont on ne sait rien. Celui qu'on croit adorable mais qui finalement, ne veut qu'une chose : la paix! Depuis quand, franchement, fashion style et sociabilité vont elles de paire? Depuis quand faut il être absolument taciturne et sans style, voire gothique, pour qu'on vous fiche la paix.

Le pauvre soupira profondément, laissant tomber ses épaules avant de faire enfin volte face. De même, sa tête qui avait été baissée jusque là, cachant sa contrariété derrière ses mèches blonde, se releva. Après ces quelques instants resté à ruminer devant la porte, il reprenait son visage blasé en soupirant par dépit en passant devant Eri pour revenir à sa machine à lessiver. L'heure n'était pas encore de l'ouvrir mais il voulait voir le temps qui lui restait. Et toujours dans un faux état blasé, il se remit sur sa table, s'allongeant à nouveau et reposant son bouquin sur son visage.

« Au moins elles sont parties »

Voilà ce qu'il lança presque nonchalamment avant de recouvrir son visage. Car il feignait peut-être une nouvelle indifférence, il ne pouvait pas cacher longtemps sa contrariété. En effet, contre toutes apparences, sa colère n'était pas passée, que du contraire. Il rêvait encore d'engueuler ces pestes qui ne savent pas réfléchir par elles-mêmes et qui se permettent de juger sans rien savoir, sans rien comprendre... sans faire gaffe si ça fait mal ou pas, sans savoir que par le passé, Asuka n'avait vraiment pas la réputation d'un populaire!
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MessageSujet: Re: Petites choses de la vie [FINI]   Petites choses de la vie [FINI] EmptyDim 28 Mar 2010 - 19:53

Eh bien, on pouvait dire que c’était une sacrée journée. Eri était loin de se douter qu’elle aurait l’occasion de découvrir la vraie personnalité d’un Populaire. Oui car il fallait bien insister sur le mit « vraie » car suite à ce qui venait de se produire, il était évident qu’Asuka était loin d’être la personne qu’on voulait qu’il soit. Bien au contraire, il était loin de correspondre au stéréotype que les gens se faisaient des Populaires, frimeur, arrogant ect…Le blond semblait n’être rien de tout cela. Pourtant il aurait eu toutes les opportunités pour l’être, avec la scène à laquelle la brune avait eu droit il y a encore quelques minutes. A la place, il l’avait comment dire « défendu » indirectement contre ces pestes en réagissant presque violemment contre elles. Son ton avait complètement changé envers elle, la première fois il avait été plutôt gentil mais là s’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase donc la brune comprenait parfaitement.

A présent il se montrait plus sec encore et d’un ton grave, il les priât de dégager de son périmètre. Au final, elles qui avaient souhaitées être apprécié de leur idole avait juste fait en sorte qu’il les détestent. Encore plus sous le choc de voir leur bien-aimé réagir de cette façon, elles essayaient encore de sauver le coup mais aux yeux d’Asuka s’était trop tard. Tant bien que mal, elles essayaient de le convaincre que leurs intentions n’était pas mauvaise. Mais le blond ne voulait rien entendre de leur part. L'une d'elle se résigna donc, ce ne fut pas le cas de l'autre qui finit par reprendre les hostilités à l'égard d'Eri en lui jetant un regard des plus méprisants accompagné de quelques petites menaces que la brune ne prit pas trop au sérieux. Eri se contenta de la regarder se faire tirer de force par son amie sans réel expression sur le visage.

Malgré un entêtement sans réel effet, la jeune fille suivit de son amie finirent par quitter les lieux. A l’instant même où Asuka referma la porte, Eri eut une envie immense de pousser un soupir de soulagement suivi d’un « Enfin ! » Qui exprimé clairement sa joie de ne plus être en présence de ses filles. Mais elle se retint en voyant Asuka si silencieux. Il semblait presque fatigué suite à cette situation, qui avoue-on le était vraiment lourde. Il eut de nouveau ce silence qui lui avait tant manqué depuis. On entendait plus que la respiration du jeune homme qui était plutôt forte par rapport à la sienne. Puis un léger soupirement venant du jeune homme qui se décolla de la porte pour revenir à sa place initial c’est-à-dire la table, lâchant au passage une petite phrase.


Citation :
« Au moins elles sont parties »

" Oui "

Voici la seule réponse qu’elle pouvait donner à son affirmation bien que celle-ci était loin d’être une question mais plus une remarque. Tout redevint comme cela avait commencé c’est-à-dire lui installer sur sa table à bouquiné et elle assise sur une autre table à regarder à droite et à gauche sans rien faire. Eri se posait tout de même des questions, hormis le fait qu’il était chez les Populaires elle se demandait bien ce qu’il avait fait de si génial pour être adulé de cette manière. Généralement il y’a avait autre chose que la beauté. La richesse, le travail des parents, où une carrière prometteuse était un des critères pour être idolâtré part les autres. Asuka devait probablement répondre à l’un de ses critères pour subir de telles situations. Finalement malgré l’image qu’il se donnait, les Populaires n’avait pas grand-chose que l’on pouvait leur envier.

Ce qui venait de ce passé avec les deux pestes en témoigner. Franchement qu’elle était l’intérêt de vouer un amour sans précédent pour quelqu’un qui ne se doutait même pas de votre existence. C’était pareil dans l’autre sens, qu’elle était l’intérêt d’être entouré de filles qui vous admirez seulement pour les choses superficielles et futile que vous possédiez et qui finalement ne connaissait rien de vous. Asuka semblait être le seul à avoir compris que ça ne valait pas le coup. C’était au moins quelqu’un de lucide, ça n’empêchait pourtant pas qu’il soit sans arrêt poursuivit par son fan club. Il ne pouvait décidément pas y échapper, il devait en tout cas espérait que cette situation ne se reproduise plus. Avoir mit leur idole en colère devait à présent être très pénible à vivre et avec un peu de chance elles le laisseraient en paix pour un moment histoire ne pas s’attirer ses foudres encore une fois.

"Je te plains vraiment …."

A vrai dire, elle ressentait le besoin de lui dire qu’elle comprenait sa contrariété car finalement s’était vrai. Ca pouvait paraître étrange, et il ne comprendrait pas forcément pourquoi elle lui disait ça mais malgré tout il y avait une part de similitude entre eux. Ce n’était pas évident d’être aimé sans raison comme ça ne l’était pas d’être détestait sans aucun motif apparent. La seule chose qui pouvait les distinguer est que contrairement à lui, elle vivait plutôt bien cette haine qu’on lui portait.

Car c’était limite si elle se détestait elle-même alors ça n’aidait pas beaucoup. Sa psychologie était un peu spéciale en même temps. Mais bon ça s’était une autre histoire..Tout ça pour dire qu’elle compatissait plus à la situation d’Asuka qu’à la sienne, ça demeurait du domaine du miracle d’ailleurs. Car pour être honnête, Eri "au cœur de glace "était comme ce surnom l’indique loin d’être une fille gentille et au grand cœur qui aimer les autres. C’était tout l’opposé, froide, indifférente ect.... et elle en passait. Elle avait plus de défauts que de qualités et ne savait même pas commence se comporter avec les autres. Le blond avait eu un avant-goût tout à l’heure de ses prouesses.

Eri était incapable de porter un peu d’attention à l’autre, si ce n’est à son nombril. Pour elle, dans ce monde s’était la seule à avoir des problèmes. Les autres n’avaient aucune importance et leurs problèmes encore moins puisqu’à ses yeux ils étaient inexistants. Et pourtant cette altercation avec ces deux filles, leur présence ici, la contrariété d’Asuka... Tout cela ne l’avait pas laissé indifférente contrairement à d’habitude. La preuve qu’elle pouvait avoir un peu de sentiment.


HS : Désolé s'est pas fameux et pardon pour le temps de réponse :S
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MessageSujet: Re: Petites choses de la vie [FINI]   Petites choses de la vie [FINI] EmptySam 24 Avr 2010 - 23:19

Tout son corps était raide au point qu'être couché sur cette table lui donnait mal au dos. Pourtant il voulait faire mine que tout allait bien, que tout était revenu à la normal. Mais pour faire croire ça, il aurait fallu que son poing, le long de son corps, ne soit pas serré au point que les jointures de ses os ne soient saillant. Il avait beau vivre avec ça depuis le collège, il avait eu beau avoir tout vu de la part du genre humain, ... il restait toujours choqué par la réaction des gens. Des personnes qui se moquaient de lui étant petit et qui, depuis son élévation au rang de mannequin, fils à papa riche à millions, l'idolâtraient.

C'était déjà arrivé d'ailleurs. Une fille qui s'était avérée une vraie teigne en maternelles. Une de ces pestes qui avait osé se moquer de lui au jardin d'enfant. Pourtant un jour, vers ses 13 ans, elle l'avait vu entrer dans un studio photo et en ressortir pour une pause détente, en tenue de 'scène'. Alors imaginez donc sa réaction en voyant un bishônen qui était encore dans la même école qu'elle deux ans plus tôt. Elle n'avait pas manqué d'aller le trouver, l'air de rien.


Elle n'avait pas nié qui elle était et comment elle avait été petite. Mais 'j'étais une gamine à l'époque, je ne me rendais pas compte' voilà ce qu'elle avait osé dire, alors que rappelons le, elle n'avait que 13 ans lors de cette rencontre. C'est pourquoi Asuka n'avait répondu que d'une seule et unique façon : il avait haussé les épaules, rouler des yeux pour ensuite jeter sa bouteille d'eau à la poubelle. Pas même un seul au revoir en quittant la demoiselle pour rentrer dans le bâtiment.

Mais alors que dans son retour en arrière, Asuka s'apprêtait à entendre la porte de son souvenir se refermer, ce fut la voix de sa camarade de laverie qui résonna. C'est alors qu'il réalisa qu'avec le temps, il s'était graduellement détendu et sa colonne vertébrale commençait tout doucement à épouser, sans douleur, la plaque froide sur laquelle il était allongé. Même sa mâchoire était moins serrée, tout comme ses traits d'ailleurs. Il pouvait donc se permettre de repousser son livre sur son front, le laissant tomber sur sa chevelure.

« Hum... »

Cette simple intonation mêlait une sorte de remerciement, de dédain et d'assentiment. Car finalement, il n'avait demandé à personne pour le plaindre. Il ne se plaignait pas lui-même donc pourquoi laisser ce soin à quelqu'un d'autre? Pourtant, ce n'était pas une phrase qu'il entendait souvent. Dans la panoplie des phrases usuelles nous avions plutôt « Asuka san/sama tu es trop beau », « je peux avoir un autographe », « je t'aime ». Alors il ne faut pas être Einstein pour se rendre compte que celle-ci dénotait avec les autres. Assez pour qu'il en soit légèrement reconnaissant l'espace d'un sourire fugace.

« T'es pas mieux lotie apparemment... »

Oui, il a osé! Il a osé comparer son cas avec celui de la brune. Car certes, ils sont tous les deux isolés des autres mais à choisir, quel sort est le meilleur? Celui d'Asuka qui reçoit de l'amour et de l'admiration à ne plus savoir qu'en faire ou cette fille qui se fait détester juste parce qu'elle n'est pas sociable? Pourtant, dans l'esprit du blond, si, c'était comparable. Enviable même parfois. Imaginez donc, être évité, ne fusse qu'un jour, une heure... quelle chance. Quel doux rêve qu'il ne connaissait plus depuis bien longtemps.

Il détourna alors légèrement la tête pour regarder le visage de cette fille. Tenter, vainement, de trouver ce qui la rendait différente. Pourquoi on la traitait comme une asociale. Pourquoi on l'évitait comme la peste. Elle n'était pas repoussante pourtant. Mais en y regardant de plus près, il est vrai qu'elle avait la mine froide. Un peu comme la reine des glaces. En fait, et c'était sûrement ça qui ne la rendait pas antipathique pour Asuka, elle lui faisait penser... à lui. Eri semblait porter un masque rigide pour éviter toutes blessures.

Puis un clic. Sa machine venait de s'arrêter. C'est pourquoi il se leva et d'un bon, descendit de son perchoir. Tout son corps criait 'à l'aide' alors, en marchant vers l'engin infernal, il fit tourner ses épaules tout en faisant aller sa tête une fois d'avant en arrière, puis de droite à gauche.


« T'as pas l'air d'une meurtrière pourtant »

Il mâchonna ces mots tout en ouvrant la porte cylindrique pour ensuite mettre tout son linge dans un bac qu'il avait calé contre la paroi à l'aide d'une de ses hanches. Puis, une fois cela fait, il quitta cette machine pour un séchoir... encore une heure en perspective en compagnie de la brunette.

~~~~~~~HJ~~~~~~~~
Sorry moi aussi, je suis assez débordée en ce moment.
Et mon post n'est pas des mieux non plus u_u
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MessageSujet: Re: Petites choses de la vie [FINI]   Petites choses de la vie [FINI] EmptyLun 28 Juin 2010 - 22:27

Citation :
« T'es pas mieux lotie apparemment... »

Mouais...C'est qu'il n'avait pas tord le blondinet ! Eri pouvait essayer de s'en persuader autant qu'elle le voulait, sa situation était loin d'être élogieuse au point de pouvoir avoir de la compassion pour les autres. Au final elle n'était pas en mesure de donner son avis sur quoique se soit vis-à-vis d'Asuka car de son côté s'était déjà pas du joli. Si il y avait des personnes à plaindre ici et bien elle faisait partie du lot mais évidement la brune ne se l'avouerait jamais, elle était bien trop têtue et bornée pour admettre quoique ce soit et préférait faire bonne figure devant les autres. Dans son esprit il était question qu'il ait toujours pire que soit. Elle était comme ça Eri Matsuura...Pas du genre à divulguer ses sentiments aux autres mais plutôt à tout garder pour elle et à s'enfermer dans une carapace que personne ne pouvait détruire. Se donner l'image de la fille froide et sans cœur s'était la meilleure solution qu'elle avait trouvée. De cette manière celle-ci essayait de se protéger mais quand on y réfléchissait de quoi elle se protéger finalement ? Son père n'était plus dans sa vie maintenant depuis pas mal de temps, elle menait une vie libre. Alors qu'est ce qui n'allait pas ? Pourquoi elle n'arrivait pas à avancer et à être heureuse ? Pourquoi avait-elle l'impression d'avoir encore 6 ans et de subir cette même solitude qu'à l'époque ?

Ça venue ici était censée arranger les choses mais finalement elle était plutôt mal tombée. Et tout ça à cause de sa fichue habitude de se protéger qu'elle n'avait toujours pas perdue. Au fil du temps, ce caractère froid avait eu raison d'elle sans qu'elle s'en rende compte et elle n'y pouvait plus rien. Du coup les autres s'étaient mis à la cataloguer et des personnes comme ces demoiselles prenaient un malin plaisir à enfoncer le couteau dans la plaie. Tout ça parce qu'elle ne se comportait pas comme les autres, c'était stupide. En y repensant s'était de tel individus qui renforcé son caractère et qui faisait qu'elle était encore plus asociale qu'avant. Plus les jours passaient et plus Eri se dégoûtée de devoir côtoyer ces gens à longueur de journée. La japonaise était même surprise d'avoir eu la chance d'être tombé sur Asuka car qui sait qui elle aurait côtoyée dans cette laverie. Contrairement aux autres il ne s'était pas empressé de crier «C'est la fille bizarre, Eri Matsuura» ou elle ne savait quoi d'autre. Bien qu'elle ne connaissait pas ses aprioris à son égard, il ne l'avait pas catalogué du moins pas ouvertement.

A ces mots donc la japonaise acquiesça de la tête comme pour dire qu'il marqué un point et qu'elle partagée son avis. C'était en tout cas la seule chose qu'elle avouerait intérieurement.Elle commencée même à regretter ses paroles car Eri n'aimait pas qu'on la plaigne, le ressentiment des autres elle n'en avait que faire pour être franche ça ne lui servait à rien. Et Asuka devait ressentir à peu près la même chose. *Désolé * Un bruit sourd retentit dans toute la pièce , voyant que son interlocuteur se levait de son appui, elle comprit que sa machine à laver venait de s'arrêter. Quel chance ! Contrairement à elle, il en aurait bientôt terminée avec sa lessive. La sienne venait à peine de commencer à tourner et donc elle allait attendre encore un bon moment. Le jeune homme avait donc toute les raisons du monde de partir et de trouver meilleur compagnie pourtant il restait là à déposer son linge sur un des séchoir. A ce rythme là, il en aurait pour des heures avant que celui-ci ne soit totalement sec. Voulait-il sincèrement rester en sa présence sachant qu'il y avait mieux ? Apparemment oui, c'était vraiment l'un des seuls dont la présence de la brune n'était pas considérer comme dérangeante.

D'ailleurs sa remarque en été la preuve, Asuka ne semblait pas la considérer de la même façon que les autres. Eri une meurtrière ? Pas vraiment ! Mais le simple fait d'être différente était un crime aux yeux de beaucoup. Donc c'était «la personne à éviter» . Il ne fallait pas chercher plus loin et comprendre la logique de tout ça...Puis Eri s'y était habituée à force, en plus de son caractère ce genre de situation était comment dire..héréditaire. Les Matsuura avaient dont de se faire des ennemis et d'avoir très peu d'amis surtout chez les héritiers.
Elle pensait entre autre à une personne qui n'était d'autre que sa jeune cousine Hanae Matsuura. Bien que son caractère était complètement à l'opposé de celui de la brune, l'adolescente avait le don de se foutre tout le monde à dos et de se retrouver dans ses situations pas possible. Elle était énergique et ne réfléchissait jamais avant d'ouvrir la bouche, et surtout elle aimait utiliser ses poings. Alors que son aînée préféré ignoré et rester calme, Hanae préféré cogner... Ce qui lui avait pas valu pas mal de problème et de nombreux renvoie. Il en était de même pour Kyosuké, qui lui était tout de même moins impulsif que la petite mais il savait lui aussi s'attirer des problèmes comme pas possible souvent à cause de sa sœur d'ailleurs. Mais s'était bien les seuls choses que cette famille avait en commun car il fallait bien avoué que leurs situations étaient mille fois mieux que la sienne. Ils avaient pu fréquenter des écoles normales tout au long de leur enfance, rencontrer des gens et malgré un cercle restreint se faire quelques amis. Ce qui n'était vraisemblablement le cas de Eri. La brune avait même toujours enviait sa cousine qui lui avait souvent parler à l'époque son amitié avec un jeune garçon qu'elle avait rencontrée à son école. Une amitié qu'Eri elle n'avait jamais connu jusqu'à maintenant.


"On va dire que je suis coupable de ne pas respecter leurs critères...Et je serais bientôt coupable d'avoir amocher ta réputation."

Eh oui il ne fallait pas se leurrer même si Asuka l'avait défendu tout à l'heure contre ses trois pestes, elles n'allaient pas oublier Eri de si tôt et n'allaient pas se priver de crier sur tous les toîts que leur «idol» avait défendu la personne qui ne fallait pas. Le blondinet devait donc s'attendre à entendre les rumeurs les plus farfelues à son sujet du genre "elle lui jetait un sorte démoniaque "ou un truc du genre...Les gens parleraient à coup sur et les Populaires ne se feront pas priés pour le critiquer. Quant à Eri le pire restait à venir, elles risquaient d'être détestaient encore plus par la gente féminine qui d'abord lui en voudrait à mort pour avoir sali la réputation de leur bien aimé puis pour l'avoir côtoyer ne serais-ce qu'une heure dans une tel tenue.Sa tenue vestimentaire allait certainement faire polémique pour rien , et elle se ferait traiter de d'aguicheuse...Encore un sale surnom pour sa réputation qui était déjà compromise. Mais comme d'habitude la japonaise y ferait face sans y porter attention. Elle n'avait pas choisit d'être dans cette situation, elle n'avait pas prévue qu'elle n'aurait plus rien à se mettre sur le dos à par un long tee shirt blanc. Elle n'avait pas non plus prévue de se retrouver en compagnie du mec le plus adulé du moment...

"En même temps je n'ai pas arranger la situation avec un tel accoutrement..."

Elle était d'une certaine manière fautive même si ce n'était pas sa faute si certains avec l'esprit mal tourné et se fiait à tout ce qu'ils voyaient du premier coup d'œil. Eri avait beau avoir l'étoffe d'une future femme au foyer (ce qui était loin d'être son objectif) la lessive n'était franchement pas son passe-temps du coup le linge sale s'était accumulé d'où sa présence ici et sa tenue actuelle.
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MessageSujet: Re: Petites choses de la vie [FINI]   Petites choses de la vie [FINI] EmptySam 14 Aoû 2010 - 13:46





Toujours affairé à déposer son linge humide sur le séchoir, Asuka écouta Eri parlé, une remarque amusante. Si, si, le blond la trouva assez drôle pour sourire sous cape. Il stoppa d'ailleurs son activité le temps de pincer ses lèvres l'une contre l'autre, le visage vers le bas. Toutefois, il était certain que l'air expulsé par son nez au moment d'étouffer son amusement, avait dû se faire entendre, ne fusse qu'un peu... à moins que la brune soit trop plongée dans ses pensées – et paroles – pour s'en apercevoir. Quoiqu'il en soit, il fallut près d'une minute au blond pour reprendre son geste répétitif consistant à étendre son linge sur les barres de métal qu'il finirait par aller suspendre à leur place, sur le toit du bâtiment. Ainsi, l'air pourrait s'engouffrer dans le tissu pour le faire sécher plus rapidement.

D'ailleurs, en y jetant un bref coup d'œil par la fenêtre, il semblait que le vent continuait de souffler sur l'entièreté du Japon, des bourrasques qu'il ne savait trop si elles étaient idéales pour sécher du linge ou pas. Un air glaciale qui faisait courber les arbres alentours, ce qui ne manqua pas d'envoûter le mannequin qui parti à nouveau dans ses songes. Tout ça à cause de la dernière réplique de sa compagne de lessive.

Eri Matsuura a écrit:
... je serai bientôt coupable d'avoir amoché ta réputation...

Hum... s'il n'y avait que ça?! Asuka avait certainement tout eu alors une histoire de plus ou de moins à son actif, c'était le cadet de ses soucis. D'autant que contrairement à la majorité, Asuka avait le privilège d'être riche et reconnu. Dès lors, la moindre incartade à son statut lui valait des revirements de situations. C'est pourquoi il était presque sûr que cette façon de défendre Eri serait vu comme un acte de générosité digne de sa beauté. Oui, les groupies pensent souvent comme ça... à son grand damne. Alors, sérieusement, il n'y avait pas de quoi se tracasser pour Asuka. Par contre, pour la brune, il y avait du souci à se faire. Et pas qu'un peu!

Le blond tourna légèrement la tête dans sa direction quand il eu placé son linge sur une des premières barres à suspendre. Il fallait avoué qu'elle était très très peu vêtue. Ce qui, au lieu de le choquer comme précédemment, lui valu un nouveau sourire qu'Asuka avait bien du mal à dissimuler. Tellement de mal que finalement, le blond déposa la barre à sécher sur la première table à sa porter et il éclata de rire. D'abord par a-coup puis de bon cœur, avec étonnamment, beaucoup de sincérité, au point d'apposer ses deux mains sur ses côtes au bout de plusieurs dizaines de secondes.

« Dé... désolé. » entre plusieurs éclats de rire, il parvenait à en placer une, mais non sans mal « Je suis... vraiment désolé. Je ne me moque pas... promis.»

Il espérait qu'elle comprenne qu'il était désolé de rire de la sorte. Il ne manquerait plus qu'elle pense qu'il s'était payé sa tête jusque là! Car ce n'était pas le cas. Au contraire, en la voyant avec cet air contrarié par rapport à sa tenue, en revoyant la tête du T-Shirt plus tôt, la tête défaite de ses groupies, Asuka ne pouvait plus retenir ce fou rire nerveux. Ce même rire que certaines personnes attrapent dans des moments solennel. Qui n'a jamais vu quelqu'un éclater de rire au moment fatidique du « oui » à un mariage, étouffer un rire naissant lors d'un décès, ... bref, vous voyez le tableau.

Toutefois, sa crise de rire était telle qu'il décida d'aller vite déposer les barres de séchages sur le toit, histoire de s'isoler un peu. Dès lors, il posa celles-ci, au nombre de deux, sur son épaule et tenta de trouver la bonne technique pour monter l'escalier menant au toit, sans faire glisser le moindre linge hors des barres métalliques. Une fois qu'il eut ouvert la porte, un vent du nord s'engouffra dans la pièce, le stoppant une fraction de seconde dans son élan puis il disparu sur le toit, laissant la brunette quelques temps seule dans le local.

De son côté, Asuka avait toujours le sourire aux lèvres après avoir revu tous ces épisodes survenus en si peu de temps. *Non mais quelles idiotes celles-là aussi. Je me demande dans quelle langue je devrais parler pour qu'elles me lâchent, juste un peu. En tout cas, c'était folklorique de voir leur tête en voyant cette fille en si petite tenue. Encore heureux que je n'était pas rien qu'en pantalon, elles auraient pu croire n'importe quoi. Et là, elle aurait pu dire adieu à sa réputation d'antisociale. Au contraire, on l'aurait pris pour une héroïne, celle capable d'avoir Asuka dans ses filets!... Comment elles ont dit qu'elle s'appelait déjà? Hum... voilà que j'ai oublié. Un jour faudra définitivement que je m'entre dans le crâne le nom des gens que je rencontre. Ouais, bon, pas que ce soit toujours utiles mais quand même, y a des exceptions, les noms à retenir car ce sont des personnes intéressantes et puis les autres* Un rictus de dégoût se dessina sur son visage un bref instant, le temps de penser à ces autres *ceux qu'il faut définitivement que j'évite*.

Sur ces bonnes pensées, Asuka avait fini d'installer les longues barres à sécher, soutenant ses vêtements. Et si ce n'était pas suffisant, le vent glacial le rappela à l'ordre, parsemant son corps de chair de poule. C'est pourquoi il revint d'un pas précipité dans la laverie, se frictionnant les bras avec vigueur. En bas, la brune était toujours présente, affairée à ses propres occupations. Pourtant, quoiqu'elle fasse, le blond tenait malgré tout à donner une explication à son fou rire d'un peu plus tôt, qui avait eu le mérite de le détendre complètement. Dès lors, entre deux tremblements dus au froid extérieur, Asuka pris la parole, se dirigeant vers la brune, la main tendue vers elle.

« Encore désolé pour tout à l'heure, c'était nerveux... Sinon, il est peut-être temps de nous présenter correctement... enfin... »

Ce dernier mot trainant en longueur accompagnait la façon amusée qu'Asuka eut en regardant la brune de la tête aux pieds, faisant remarquer, dans un sourire en coin, qu'elle n'avait pas vraiment la tenue correcte de circonstance.

« Moi c'est Ayashi Asuka et rassure toi pour ma réputation, je ne risque pas grand chose. Inquiète toi plutôt pour la tienne, elle risque d'en prendre un sacré coup. »
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MessageSujet: Re: Petites choses de la vie [FINI]   Petites choses de la vie [FINI] EmptyJeu 9 Sep 2010 - 1:05

Était-elle en train de rêver ou Asuka était en train de rire ? Il y avait de quoi être surprise sachant qu'elle venait de lui dire à l'instant que sa réputation serait certainement amochée à cause de cette histoire et à cause d'une vulgaire tenue. Il semblait ne pas prendre la chose très au sérieux...Sur le moment cela la surpris un peu, mais après y avoir réfléchi quelques secondes finalement il avait peut-être raison de réagir ainsi ? Qu'est-ce que leur dire pouvaient lui faire ? Il lui avait montré plus d'une fois qu'il avait la tête sur les épaules et qu'il était loin de correspondre à l'image qu'on voulait lui donner. Loin d'être égocentrique, il n'y avait pas de doute que s'il perdait l'amour de ces groupies il se porterait encore mieux. Mais sur ce coup-là il y avait peu de chance que cela arrive, même s'il avait défendu la bête noire elle continuerait à l'aimer et à lui vouer un culte sans précédent. Puis ironie du sort, Eri était la mieux placée pour comprendre cette indifférence. Après tout si représailles il y avait, elle serait tout aussi concernée et quoiqu'il se passe la brune avait l'intention d'y être indifférente.

Elles pouvaient lui faire la misère tant qu'elles voulaient, elle était bien au -dessus de ça. Alors, la brune comprenait son amusement face à ses dires et même si c'était difficile à avaler elle comprendrait tout à fait s'il se moquait d'elle en plus. Après tout pourquoi lui avait-elle dit ça ? C'était le genre de remarque qu'habituellement elle se serait permis de garder pour elle.. A présent, la brune devait se contenter de regarder son interlocuteur rire à plein poumons au point de ne pas pouvoir s'arrêter. Il riait tellement qu'il ne pouvait plus continuer ce qu'il était en train de faire jusqu'ici et y laissa sa barre à sécher en plan. Cette situation des plus étranges était vraiment surprenante. Eri ne connaissait Asuka ni d'Eve ni d'Adam, c'était la première fois qu'elle ne rencontrait, bien qu'elle avait eu un aperçu de sa personnalité elle ne connaissait vraiment rien de lui et pourtant le voir rire ainsi lui faisait en quelque sorte quelque chose. Aux premiers abords et suite aux événements qui s'étaient produits, il lui était paru inaccessible et très distant. La brune ne pouvait imaginer une seconde qu'il était capable de rire de si bon coeur cela la stupéfait.

Mais ce qui était encore plus bouleversant, c'était le fait qu'il montrait ce côté de sa personnalité à Eri. Bah oui la jeune femme était loin d'être un exemple au niveau de la jovialité, elle s'était montrée assez froide jusqu'ici ,mais il arrivait à rire en sa compagnie. Certes ça ne faisait nul doute que la raison de sa rigolade était ses propos ainsi que sa tenue actuellement mais ce n'était certainement pas pour ces vertus humoristiques. En tout cas, la brune ne pensait pas cela possible, quelqu'un montrant un quelconque signe de joie en sa compagnie c'était presque impensable et pourtant. Une chose était sur il était différent des autres du moins suffisamment pour pouvoir avoir ce genre d'acte en sa présence.

Citation :
« Dé... désolé. Je suis... vraiment désolé. Je ne me moque pas... promis.»

Entre un fou rire, il eut quand même temps d'un placer une pour s'excuser de ce soudain fou rire. Alors, il ne se moquait pas d'elle finalement ? Eri avait du mal à y croire surtout sur cette intonation là mais elle laissait filer. Elle ne lui en voulait absolument pas ! Si elle avait été capable de rire ainsi elle ne se serait pas gênée pour rire de sa propre situation. Elle se contenta donc de le regarder rire toujours avec sa moue surprise jusqu'à ce qu'il n'en puisses plus et quitte précipitamment avec son linge à la main. Le vent glacial qui s'engouffra dans la pièce la stoppa dans ses songes une fraction de seconde. Avant même d'avoir le temps de reprendre ces esprits, il avait déjà disparu à l'extérieur. Il avait probablement besoin de prendre un peu l'air, il ne devait pas avoir l'habitude de rire ainsi devant quelqu'un.. Eri était maintenant seule dans cette petite salle, avec les machines comme seuls bruit en fond sonore. Toujours assise sur sa fameuse table, la brune restaient silencieuse. C'est-à-dire qu'elle n'était déjà pas dur genre à parler en présence d'individus alors seule encore moins.

Elle décida néanmoins de se lever de son appui, elle commençait à avoir des crampes et c'était assez désagréable. Faisant des petits pas par-ci par là, elle se mit bidouiller les boutons des machines qui n'étaient pas en marche et pris la peine de vérifier sa machine qui faisait toujours son boulot. Voilà comment était Eri quand elle tournait en rond.. Cependant, elle ne resta pas seule très long puisque Asuka revint aussi vite qu'il était revenu et de manière toujours aussi précipité. Elle se contenta de jeter un vif coup d'oeil puis de continuer à regarder sa machine tournée. Enfin du moins jusqu'à ce que le jeune homme prendre la parole de nouveau.

Lui tendant une main amicale il lui présenta ses excuses suite à ce qui venait de se passer et se présenta officiellement à elle.Face à cet acte Eri ne su comment réagir, des mains tendues elle n'en avait pas beaucoup vu en outre parce qu'elle n'avait pas l'habitude de voir des gens essayait de nouer un quelconque contact avec elle. Mais la question était surtout de savoir s'il était sincère. Mais pour être honnête la brune avait envie d'y croire seulement pour cette fois, il avait probablement entendu les pires horreurs sur elle et pourtant ça ne l'avait pas effrayé le moins du monde. C'est pourquoi Eri répondu à son geste en serrant légèrement sa main dans la sienne.

«Ce n'est pas grave ! Moi qui avait des doutes sur mon talent humoristique...moi c'est Eri Matsuura...J'ai pris l'habitude donc je ne suis pas à une rumeur près si on peut dire.»


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T'en fais pas Asu' ! Je tarde pas mal aussi donc t'inquiète pas! En tout cas j'espère que ça va mieux pour toi :)
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MessageSujet: Re: Petites choses de la vie [FINI]   Petites choses de la vie [FINI] EmptyDim 3 Oct 2010 - 21:14

Bien sûr, l'esprit d'Asuka aurait pu s'attarder sur la réplique de la brune. Elle n'était pas à une remarque près selon elle. Imaginez donc ce qu'elle avait pu subir dans ces murs: réprimandes, moqueries, blâmes, bizutages en tout genre, ... Asuka, en temps normal, s'en serait soucié. Il aurait imaginé toutes sortes de préjudices que des garnements pouvaient faire à l'encontre d'une adolescente. D'une personne qui avait marqué son intérêt d'une certaine façon. Pourtant non. Asuka ne se demanda pas pourquoi elle s'était finalement tracassée plus pour son sort à lui, que le sien.

Certes, même si ça l'avait chiffonnée, il ne lui aurait rien demandé non plus – toujours fidèle adepte du j'en foutiste apparent – mais là, autre chose l'avait perturbé. Non! Non il n'avait pas ressenti un éclair foudroyant en sentant la main de la jeune femme entre ses doigts. Non, il n'avait pas jouer un remake du coup de foudre amoureux du gendarme à Saint-Tropez. Pas qu'elle fut moche, loin de là, mais elle avait un nom qu'on n'oublie pas!! Et c'était lui qui avait fait bugger le blond.

Il va s'en dire que Matsuura est un nom commun au Japon. Pas étonnant que tout le monde, ou presque, connaisse un Matsuura, de près ou de loin. Si en France, nous avons des Dupont à toutes les sauces, si au Vietnam, les Nguyen font légion... au Japon, les Matsuura sont tout presque aussi commun – à quelques kanji près. Ce n'est peut-être pas l'équivalent japonais des Dupont mais c'est assez rependu quand même. Dès lors, Asuka aurait pu en rester là. Continuer de serrer la main de cette fille le temps de quelques secousses d'usage avant de retourner à ses occupations.

Mais dans son esprit, c'était tout autre. Imaginez plutôt: combien de chance a-t-on de rencontrer une jeune femme du nom de Matsuura dans une école où on sait d'avance qu'il y en a deux? Et quelle chance y a-t-il pour qu'il s'agisse d'une coïncidence? Qu'il s'agisse justement de ces Matsuura qu'on connait de loin et qui font partie du grand nombre de Matsuura qui peuplent le Japon... hum? Réponse? Asuka n'en avait aucune mais en tout cas, entendre ce nom suffit à stopper son geste poli de présentation... sans pour autant lâcher la main de la brune.


« Matsuura? »

Son regard était posé sur le visage de la jeune femme sans pour autant sembler la regarder. On aurait dit que subitement un fantôme lui était passé devant les yeux. Ce qui n'était pas entièrement faux. L'espace d'un instant encore, il resta dans la vague avant de plonger son regard dans celui d'Eri. Il y cherchait une réponse... peut-être. À vrai dire, sachant qu'il devait retrouver deux Matsuura dans l'école – et que de toute évidence, ce n'était pas Hanae – il pouvait fort bien s'agir de la cousine! Sauf que:

- Asuka ne connaissait pas son identité
- ne se souvenait pas l'avoir déjà vue par le passé
- et il y avait une petite voix qui lui disait que la coïncidence serait trop grande.

Selon lui, il pouvait fort bien s'agir de la cousine déjà dans l'école et qui avait été la raison qui poussa les parents d'Hanae de l'inscrire à cette école. Ou pas. Et s'il y avait une chose qui lui déplaisait, plus que d'avoir été humilié étant enfant, c'était d'avoir l'air idiot. C'est pourquoi il hésitait à lui poser platement la question. Il se contentait donc de la regarder avec incrédulité. Tout en essayant de savoir s'il l'avait déjà vue quelque part. Ce qui se traduisait par une façon minutieuse de la dévisager.

Avait-il déjà vu ce visage quelque part? Se pouvait-il qu'un jour, elle soit venue rendre visite à Hanae et que, de ce fait, ils se soient déjà rencontrés? Si c'était le cas, Asuka ne s'en souvenait absolument pas. Tout ce qui lui venait en mémoire était l'ombre d'une petite fille mais impossible d'y mettre un visage... et encore moins un nom. La gamine de son enfance aurait pu être n'importe qui, une camarade de classe, une voisine... voire peut-être une membre de la famille mais sans certitude que ça soit la cousine qui avait déterminé – inconsciemment – le sort d'Hanae quant à sa venue ici.


--- HJ ---

Sorry, pas très long, pas terrible... u_u
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MessageSujet: Re: Petites choses de la vie [FINI]   Petites choses de la vie [FINI] EmptyVen 15 Oct 2010 - 19:30

Bien que se fut le premier contact physique qu'Eri eut depuis des années cet instant rare pris une tournure des plus étranges. Alors que sa main était entre dans celle d'Asuka, elle eut comme une impression bizarre à son contact. En somme cela pouvait sembler tout à fait normal d'avoir un tel ressenti. Après tout Eri n'était pas de ceux qui avaient l'habitude de ce genre de familiarité, bien au contraire elle les avait toujours bannis même envers les membres de sa propre famille donc il n'y avait pas de quoi s'alarmer. Mais visiblement cette sensation n'était pas due à la rareté de son geste ,mais plutôt dû à Asuka. Suite à sa présentation et à leur échange de poignée de main, il avait adopté un comportement des plus étranges. Il n'avait pas dit un mot depuis et s'était contenté de rester immobile toujours la main dans la sienne. Plus étrange c'est que depuis il la fixait droitement au point qu'on aurait dit un robot. On aurait cru qu'il était parti dans une grande réflexion et qu'il la fixait sans la regarder réellement. Son attitude l'intriguait parce qu'elle ne comprenait rien du tout.

C'est à partir de là que la jeune femme se demanda si elle n'avait pas du quelque chose de travers sans le faire exprès. Mais quoi ? A vrai dire à part s'être présenté et avoir fait sa petite remarque bien à son goût, elle ne voyait pas ce qui clocher dans ses propos. A moins qu'il n'aimait pas son « humour » si on pouvait qualifier cela ainsi elle ne voyait , mais vraiment pas. La brune se mit donc à réfléchir et pendant un court un instant une idée stupide lui vint en tête. Et si c'était son nom qui avait provoqué un tel ébahissement chez Asuka ? Oui ça pouvait paraître débile mais finalement c'était cohérent. Personne ici n'était au courant , mais Eri était issue d'une famille assez populaire au Japon : le clan Mastuura. Ils étaient très connus pour leurs multiples affaires commercial dans le monde , mais surtout pour leurs entreprises du même nom. C'était une famille très influente et donc apprendre qu'elle portait ce nom pouvait l'étonner quoique.. Jusqu'ici personne n'avait fait le lien ! La brune était loin de le crier sur tous les toits bien au contraire, elle se gardait bien de divulguer ce genre d'informations.

En s'inscrivant ici elle avait bien stipuler que les informations sur sa famille devaient demeurer secrète. Depuis lors il y avait eu aucun soucis et jamais personne n'avait su que finalement la fille rejetée par tous était en fait héritière d'une grande famille. S'ils savaient croyait-le ils regretteraient tous leurs actes . Seulement Eri n'avait pas l'intention de jouer sur son statut pour ce venger, car elle ne voulait entretenir aucune relation avec sa famille. C'est pourquoi elle cachait à tout le monde sa vraie identité et lorsqu'on lui demandait d'où elle venait elle se contentait détourner la question ou de répondre à côté. Donc à moins qu'il ne côtoyer des membres de la famille Mastuura ce qui était peu probable, il y avait peu de chance qu'il devine. Ce nom n'était pas unique de toute manière donc il y avait certainement beaucoup d'autres Mastuura au Japon.

« Quelque chose ne va pas ? 

Histoire d'effacer ce doute passager elle se contenta de lui poser cette simple question, c'était aussi une manière de lui faire reprendre ses esprits. Seulement l'énorme bruit qui retentit dans la laverie semblait beaucoup plus efficace. D'ailleurs Eri se demandait d'où ça pouvait provenir, bien qu'entouré de machine à laver il ne fallait pas chercher très loin. C'est donc en se tournant vers celles-ci qu'elle se rendit compte qu'effectivement une des machines avait un problème et pas n'importe laquelle puisque c'était la sienne... Elle tournait toujours ,mais à une allure assez rapide à tel point qu'on aurait cru qu'à tout instant elle pourrait explosé.Qu'est-ce qui lui arrivait à cette machine ? Elle avait vraiment choisie le bon moment pour faire son cinéma. C'est donc après avoir lâché la main d'Asuka qu'elle se dirigea vers sa machine. Arriver à proximité celle-ci fit de nouveau un bruit étrange comme gros « boum » on aurait dit qu'on était en train de taper dessus avec force. D'un côté il se n'était pas étonnant puisqu'elle était loin d'être neuve ,mais tout de même elle n'était pas en si mauvaise état. Au premier abords il y avait rien de suspect.

Du moins jusqu'à ce que celle-ci finisse par ralentir petit à petit pour finalement s'arrêter complètement. A cet instant Eri aurait vraiment aimé que ce soit seulement un petit bug passager et que la machine se remette en route aussitôt. Sauf que ce n'était définitivement pas le cas...rien de mieux pour la dégoûtait encore plus de corvée de lessive. Elle avait beau donner des petits tapes sur l'objet rien à faire elle était complètement morte cette machine. Elle était bien maintenant à se retrouver avec des vêtements à moitié propres et tout mouillé. Comment allait-elle faire à présent ? Cela dit, une seule et unique solution s'imposait à elle s'était le lavage à la main vraisemblablement le truc qu'elle n'avait jamais fait de sa vie. Mais bon c'était probablement le moment d'apprendre. Elle aurait pu tout simplement utiliser une autre machine , mais elle n'avait plus de lessive. Le peu qu'Asuka lui avait donné, elle l'avait entièrement utilisée pour cette machine là. Décidément elle n'avait pas de chance aujourd'hui, à croire que le sort s'acharnait sur elle. Elle n'avait donc pas d'autre choix, c'est avec un air blasé que la brune se décida à ouvrir la porte de la machine. Une collé d'eau savonneuse atterrit sur le sol et ses pieds nus ne furent pas épargnés. De même pour ses vêtements qui trempaient dans le liquide à l'intérieur. Elle n'avait plus qu'à les retirer et à trouver un lavabo pour les nettoyer du savon.

« J'ai pas trop le choix... »


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MessageSujet: Re: Petites choses de la vie [FINI]   Petites choses de la vie [FINI] EmptyLun 18 Oct 2010 - 17:50

Si quelque chose ne va pas? Quelle question! Bien sûr qu'un truc cloche... Asuka était face à une jeune femme portant un nom loin d'être inconnu. Un nom qui avait plus d'un sens pour lui. Alors non, quelque chose ne va pas. Pas du tout même. La réalité revenait un peu trop vite à lui. Une réalité qu'il craignait: retrouver Hanae, sa meilleure amie! Or, s'il suivait son raisonnement logique, ce n'était pas une coïncidence. Ce n'était pas une Matsuura parmi tant d'autres. C'était... ça devait être, la cousine. Eri était la cousine d'Hanae. Mais il restait toujours ce petit doute, cette petite ombre d'espoir qui laisse croire que peut-être, oui: peut-être que cette mystérieuse brune soit une autre Matsuura. Il fallait donc se rattacher à cette idée. C'est pourquoi le blond commença à secouer la tête, marquant que ce n'était pas grave mais son geste fut interrompu par la machine à laver.

Un sourcil s'arqua et sa moue devint dubitative en voyant l'engin qui semblait possédé. Satan avait certainement voulu y mettre son grain de sel. Et pour être honnête, là, Asuka craignait le pire. Tout aussi machinalement qu'il avait éclaté de rire plus tôt, là, sa tête semblait suivre la trajectoire du tambour de la machine à lessiver. Ensuite, quand Eri lâcha la main du jeune homme, celui-ci voulu lui barrer la route avec son bras mais elle était vraisemblablement plus téméraire que quiconque, car elle approcha de l'électroménager. Puis un « boum ». Ce fut assez pour qu'Asuka se rapproche de l'adolescente. Se tenant juste derrière elle, au cas ou. Si ça devait péter, il serait là pour tenter quelque-chose, empêcher la jeune femme de finir projeter à Perpet-les-Oies par exemple.

Mais par chance, ce n'était que le dernier souffle poussé par la machine. Asuka soupira de soulagement en voyant cela. Mais ce qui était moins drôle était sans conteste le visage de la brune face au tambour désespérément immobile. Asuka préféra la laisser un instant seule, le temps pour lui de retourner à son propre linge qui séchait. Apparemment, la jeune fille n'avait pas prêté attention à ses faits et gestes – ce qui se comprenait de toutes façons. Sur le toit de la laverie, le blond tâtonna chaque habit et heureusement, l'un d'entre eux semblait avoir séché plus rapidement que les autres. Quelques parties étaient encore humides mais c'était « portable ». Dès lors, il décida de vaincre le froid pour changer de pantalon. Non, il n'était pas subitement devenu dingue au point de se changer sur le toit d'un bâtiment scolaire! Lisez plutôt...

Asuka quitta son jeans usé gris qu'il plia au sol pour se ruer sur l'autre pantalon, en lin blanc, qu'il venait de défaire du séchoir. Malgré le froid de la journée, il avait décidé de mettre un pantalon plus léger mais non sans raison. Une fois avoir enfilé ce vêtement à la vitesse grand V à cause du vent qui lui chatouillait les jambes, le blond reprit son jeans et descendit en trombe dans la laverie. Là, la jeune femme pataugeait dans l'eau et vidait la machine qui n'avait pas fini son cycle. Lui-même marcha dans l'eau avec précaution et tendit son jeans à la demoiselle, regardant sur le côté, comme contrarié. Ce qu'il était un peu: il se montrait un peu trop aimable en une seule journée.


« Tiens. Tu *sera plus présentable avec un pantalon* ça sera plus pratique pour... tout ça »

Contrairement à sa pensée première, Asuka montra l'étendue de l'eau au sol. Pour nettoyer, être correctement habillée serait nettement mieux qu'en T-Shirt. Imaginez le tableau qu'il aurait eu sinon... Puis, lui foutant le vêtement encore tiède carrément dans les bras, il l'écarta doucement afin de reprendre là où il l'avait stoppée. Les vêtements étaient trempés et visiblement pas encore entièrement propres. Le plus gros avait été fait par la machine, ne resterait donc qu'à rincer le tout, frotter encore un peu par-ci, par-là et puis essorer. Au fur et à mesure qu'il sortait les habits, il décelait ceux qui seraient destinés à plus de travail que les autres. Tandis que derrière lui, il l'espérait, Eri s'habillait (il ne pouvait que le souhaiter car ça serait incorrecte de regarder).

« T'auras qu'à aller finir ça et moi, je m'occuperai du reste. Je dois rester ici de toute façon. »

Et oui, impossible de laisser ses vêtements seuls, sans surveillance. Et il n'allait quand même pas lui acheter encore de la lessive. Asuka veut bien être généreux, mais y a des limites! Déjà qu'il allait finir en ménagère pour cette inconnue... il n'allait pas encore lui acheter de la nouvelle poudre?! Du coup, même s'il venait tout juste de lui prêter son jeans pour nettoyer, il était prêt à le faire tandis qu'elle irait finir sa lessive, à l'ancienne. C'est donc dans cette optique qu'il poursuivit à sortir chaque vêtement, jetant les sous-vêtements le plus rapidement du monde dans la manne tandis qu'il prenait soin de torde les autres habits afin qu'il ne soit pas trop humides.

« Au fait, tu sais où trouver un lavabo? »

Toujours d'un ton calme, sans regarder la jeune femme peut-être pas encore vêtue, Asuka lui posa la question. Comme si c'était naturel alors qu'en fait, l'idée d'aller jeter un coup d'œil pour être sûr que tout aille pour le mieux lui traversa l'esprit. L'adolescent espérait donc qu'elle ne se contente pas que d'un « oui » mais qu'elle étofferait, histoire qu'il sache où la chercher après, si nécessaire. Sinon, bah tant pi. Il le saurait bien assez tôt vu qu'un jour où l'autre, il faudra qu'elle lui rende son jeans!

======= HJ =======
Et voilà, je pense que tu vas pouvoir clôturer ^^
Après, on reprend au jour d'aujourd'hui... je t'envois un mp d'ailleurs ^^
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MessageSujet: Re: Petites choses de la vie [FINI]   Petites choses de la vie [FINI] EmptyDim 31 Oct 2010 - 21:28

Ça ne faisait plus aucun doute, Eri détestait officiellement cette chose que l'on appelait « lessive. » C'était inutile et ça ne lui apportait rien de bon. La preuve elle était venue ici exprès pour nettoyer son linge et voyait le résultat. Au lieu de lui avoir facilité la tâche, cette machine avait tout aggravé. Non seulement il était imprégner de savon au plus profond du tissu ,mais en plus de cela elle devait tout relaver à la main. En claire cette heure passée ne lui avait servit strictement à rien si ce n'était à détester encore plus les filles de cette école et à s'exposer à des situations plus que gênantes devant Asuka Ayashi. Elle aurait pu tout aussi bien demeurer tranquillement dans son dortoir avec un pantalon pour recouvrir ses jambes ,mais non il avait fallu qu'elle atterrisse ici pour subir toutes ses mésaventures. Certes il y avait pire ,mais ça l'a agacé vraiment de devoir se balader dans Keimoo à la recherche de toilette pour terminer sa lessive dans un simple lavabo avec comme seul accoutrement un long tee-shirt blanc .La brune avait eu la totale.

Enfin elle disait cela ,mais il n'y avait pas que du négatif dans tout cela. Sa rencontre avec ce jeune homme était loin d'être de ces rencontres qu'elle avait pour habitude de trouver ennuyante et à éviter. Bien malgré elle, la jeune femme avait fait la connaissance de quelqu'un d'assez différent de ce qu'elle voyait habituellement. Ici ne demeurer que des êtres prétentieux à l'égo démesuré pourtant, ils existaient des gens comme lui qui n'accordait aucune importance à des détails comme l'image par exemple. C'est une chose qu'elle n'aurait jamais su si ses mauvaises habitudes ne l'avaient pas amenés ici, c'était l'une des seules chose qu'elle n'aurait pas à regretter. Mais outre ces détails positifs ça n'arrivait pas à lui faire oublier son calvaire loin de là. Toujours dans son élan elle continuait à enlever l'un après l'autre les vêtements trempés de la machine et à les déposer dans le panier à linge qu'elle avait amené plus tôt avec elle.A ce moment-là Eri était tellement à obnubiler avec ce qu'elle était contrainte de faire , qu'elle ne prêtait plus aucune attention à ce qui l'entourait désormais.

A cet instant elle avait tout oublié, Asuka, sa réaction quelque peu étrange de plus tôt et surtout l'eau sur le sol.. A ni plus faire attention la brune avait complètement oublié que le sol en était répandu du coup elle s'était malencontreusement poser dessus. C'est finalement après avoir vidé la moitié de la machine que la brune sentit de l'humidité sur son tee-shirt, il avait complètement trempé dedans. Il ne manquait décidément plus que cela. Ce tee-shirt était l'unique vêtement propre qui lui restait, elle n'avait vraiment plus rien à se mettre sur le dos et il avait fallu qu'elle le mouille c'était vraiment pas malin. Heureusement il ne l'était pas totalement seulement par endroit ,mais tout de même c'était fort désagréable et elle n'avait pas d'autre choix que de rester ainsi jusqu'à ce que son linge soit totalement lavé et séché. Autant dire que ce n'était pas pour tout de suite. C'est donc en se redressant suite à cette petite mésaventure qu'Eri poussa de nouveau un soupir de lancement et qu'elle se rendit enfin compte qu'Asuka n'était plus là.

Tournant la tête de droite à gauche, elle constata qu'effectivement le jeune homme l'était plus dans la salle .Il était donc du genre à s'éclipser sans rien dire ? Bon après tout il n'avait aucun compte à lui rendre et vice versa alors soit. C'était donc repartit pour un tour afin de prendre les derniers vêtements qui rester dans cette maudite machine. Cette fois-ci mieux valait prendre ses précautions mais puisqu'il n'y avait aucune serpillère dans le coin , elle se devait d'improviser et de se tordre le dos pour récupérer ce qui lui appartenait.. La tâche devait alors de plus en plus compliqué , car l'eau ne cessait de s'entendre sur le sol et la brune voulait absolument éviter d'être encore plus trempé qu'elle ne l'était à l'instant même. Alors qu'elle menait une bataille sans merci contre un chemisier bleu turquoise qui s'entêtait à ne pas vouloir sortir de l'engin, quelque chose se pointa devant son nez. Ce quelque chose en question n'était d'autre qu'un jean gris et ce n''était pas celui de n'importe qui..

Citation :
« Tiens. Tu ..ça sera plus pratique pour... tout ça »

Asuka venait à l'instant de lui tendre timidement son jean et il ne fallait pas lire entre les lignes pour comprendre que c'était pour qu'elle le porte. Eri n'aurait pu décrire ce qu'elle ressentait en cet instant précis, à savoir si c'était de gratitude pour le geste qui n'était pas anodin ou si c'était de la gêne en vue de la situation qui était délicate pour tout le monde. C'est donc avec un regard quelque surpris presque bouche bée que la brune regarda Asuka ne sachant pas trop quoi lui dire. Elle pouvait déjà commencé par lui dire merci après tout des deux il devait être le plus gêné ,car à son avis il ne devait pas avoir ce genre de geste tous les jours et encore moins avec une parfaite inconnue. Elle se rendait donc compte de l'effort qu'il venait de faire. D'ailleurs il ne lui laissa même pas le temps d'en placer une et le lui reforgea dans les mains sans un mot. Et sans même lui laisser le temps de faire quoique ce soit, il prit sa suite et commença comme elle un peu plus tôt à enlever ses vêtements de la machine.

Quelque peu confuse et Eri ne savait pas quoi dire et faire. Demeurant immobile elle se décida enfin à bouger quitte reculer et à mettre le pied dans la flaque d'eau ce qui lui permit de reprendre ses esprits. Elle se recula suffisamment pour ne plus avoir d'eau à proximité désormais. Le jean toujours en main elle se mit à le regarder bêtement pendant quelques minutes à croire qu'elle n'en avait jamais vu depuis. Peut-être était-ce tout simplement parce que son geste l'avait touché, en l'occurrence il n'avait à son sens aucune raison de lui prêter ce jean et pourtant il l'avait fait. Finalement c'était peut-être Eri qui n'y comprenait rien, il fallait vraiment une raison pour être gentil avec autrui ? Visiblement non et c'était quelque chose que la jeune femme venait de comprendre. Toujours dans sa quasi-réflexion une fois de plus la voix d'Asuka la sortit de ses questionnements c'est à ce moment qu'elle le vit se tordre le dos autant qu'elle auparavant pour retirer les vêtements de la machine.

Citation :
« T'auras qu'à aller finir ça et moi, je m'occuperai du reste. Je dois rester ici de toute façon. »

Mais pourquoi donc faisait-il tout cela pour elle ? C'était une corvée et il n'était en aucun cas obligé de se la taper pour la dépanner. Le sol était mouillé et il venait à peine de laver ce pantalon, vu les dégâts que cette machine avait causés il risquait de le resalir. Puis il avait lui même sa lessive à terminer alors il n'avait pas à s'encombrer avec la sienne. Les raisons (s'il y en avait) de sa gentilles envers elle demeurait un mystère cela dit Eri ne se sentait pas le cœur à refuser son aide, elle avait vraiment besoin d'un pantalon alors son aide n'était pas de trop loin de là. Elle se contenta donc acquiescer de la tête suite à ses propos et se décida à enfiler ce jean. Un peu gêné de devoir se changer ici, elle avait bien compris qu'Asuka faisait en sorte de ne pas se retourner pour qu'elle puisse se changer tranquillement. La brune savait qu'il n'était pas du genre vicieux , mais elle prit tout de même la peine de vérifier s'il ne regardait pas discrètement.

Non, elle pouvait y aller. Eri enfila donc soigneusement le fameux jean, il était quelque peu trop grand pour elle ça suffirait amplement en attendant. Avec ce pantalon elle abordait un style assez masculin ,mais elle était beaucoup plus à l'aise que précédemment. Pour se balader dans l'internat c'était largement plus simple puis elle n'aurait plus à s'en faire pour trouver quoi se mettre sur le dos. C'était donc déjà une chose de régler. Alors qu'elle retourna auprès d'Asuka afin de récupérer le linge qu'elle avait déjà sorti, celui-ci intervint de nouveau pour lui demander si elle savait où trouver un lavabo. Eh bien a priori oui, elle ne connaissait pas chaque recoin de cette école ,mais elle avait pris soin de mémoriser les lieux les plus importants. Donc elle trouverait sans souci.

« Oui ! Il y a des toilettes pas très loin donc ça ira..Et merci pour aide, et pour le jean ça me dépanne. Et désolé de t'imposer cela, tu n'étais pas obligé.»

Bien qu'elle n'avait pas le sourire aux lèvres comme beaucoup d'autres l'aurait dans cette situation, Eri était vraiment reconnaissante envers lui et contrairement à ce qu''il devait penser elle lui rendrait l'appareil un jour. Elle ne savait pas encore comment , mais elle trouverait bien. A présent qu'il avait fini de sortir les derniers vêtements et d'essorer les plus humides, la brune attrapa le panier à linge de nouveau remplit à ras-bord. C'était repartit pour une session de nettoyage intensif au lavabo. Paré, Eri se dirigea vers la sortie de la laverie ,mais avant de disparaître pour un petit moment elle se tourna en direction d'Asuka.

« Je vais aller nettoyer tout ça donc...A plus tard ! »Dit-elle avec un regard reconnaissant  

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MessageSujet: Re: Petites choses de la vie [FINI]   Petites choses de la vie [FINI] EmptyDim 31 Oct 2010 - 21:58

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