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 Pourquoi la mort vient-elle aussi vite ?[Pv Narcisse]

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Lewis McAlister
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Lewis McAlister


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MessageSujet: Pourquoi la mort vient-elle aussi vite ?[Pv Narcisse]   Pourquoi la mort vient-elle aussi vite ?[Pv Narcisse] EmptyLun 17 Jan 2011 - 14:12


    Spoiler:

    Lewis marchait dans la rue.

    Aujourd’hui il n’avait pas envie de rester à l’Académie. Il était donc sortit faire un tour dans la ville. La racaille alla acheter de nouvelles cigarettes dans un tabac et une nouvelle bouteille de whisky. Il avait terminé la dernière avec Myra, une jeune femme d’origine espagnole, fort sympathique. C’était pour l’instant la première personne à qui il avait annoncé la mort de son frère. Elle avait réagit en le prenant dans ses bras. Un geste qu’il n’avait pas du tout pensé qu’elle ferait. Moralement, elle paraissait ne pas avoir ce genre de réaction physique. Lewis pensait qu’elle aurait dit par exemple qu’elle était désolée. Mais sans plus. Non, la racaille ne s’était pas du tout attendue à ce genre de réaction de sa part. Le jeune homme avait eu un petit problème en achetant sa bouteille de whisky. Parce que normalement au Japon, l’alcool était interdit au moins de vingt ans (enfin je crois…J’ai pas envie de dire des bêtises. Si c’est faux, envoyez moi un mp ;). Il avait alors mentit sur son âge. Bon il ne faisait vraiment pas son âge. Il aurait 19 ans le 21 Janvier donc. Ce qui était dans pas longtemps. La personne à la caisse avait alors hoché la tête et donné la bouteille à Lewis. Tout le monde croyait qu’il faisait plus que son âge. Enfin, ses amis de Glasgow les lui disaient souvent.

    Où allait-il aller maintenant ? Dans un bar ? Non, il était encore trop tôt. Rendre visite à un pote ? Non plus. Sa tante ? Heu…non il n’avait pas vraiment envi de la voire.

    Le jeune homme s’adossa alors contre un mur en pierre. Il sortit une cigarette de son paquet, la porta à sa bouche et l’alluma. Ça ne faisait quelques minutes, heures au plus qu’il avait fumé sa dernière cigarette et il en reprenait déjà une autre. Vous vous dites sûrement ;  « Il va mourir avant l’âge. » C’était pas faux. Surtout s’il fumait un/deux paquets de cigarettes par jour et une cigarette toutes les cinq minutes. Il va pas continuer comme ça longtemps.

    Qu’est ce qu’il faisait tout seul dans une rue lui ! Normalement, il était accompagné de quelqu’un. Qu’il connaissais ou pas. Mais il n’y avait personne dans la rue. Le jeune homme tira une bouffé et alluma son portable. Il envoya un sms à Myra.

    Slt Myra. Chui tout seul là, tu peux venir me tenir compagnie au 4 rue des Templiers stp(rue inventée)


    Et il l’envoya.

    Quelques secondes plus tard, la réponse arrive :


    Dsl Lewis je peu pas. Je dois réviser pour mes prochains contrôles.

    Ok c’est pas grave. Bonne chance hein.


    Merde ! Myra était pour l’instant la seule personne qu’il connaissait. A part Tsu, un jeune homme aux cheveux blancs, membre du club de photographie pour l’instant. Mais il devait sûrement avoir des choses à faire lui aussi. Lewis s’assit donc sur le sol, reprit une autre cigarette, la précédente étant déjà terminée. Une fois que celle-ci fut terminée, il sortit de son sac en bandoulière la bouteille de whisky qu’il avait acheté, l’ouvrit et but une gorgée. Il la posa ensuite au sol et ferma les yeux. Qu’allait-il faire ensuite. Rentrer à l’Académie comme il faisait déjà presque nuit. Des bruits de pas s’approchant. Il attendit que la personne soit passée sans y prendre garde. Mais les pas s’était arrêtés. Et une voix de femme :

    -Lewis ? Qu’est ce que tu fais ici à cette heure ?


    Le jeune homme ouvrit les yeux et regarda dans les yeux, la personne qui lui avait parlé. Mais qu’est ce qu’elle faisait ici elle ! Ce n’était pas sa tante mais sa mère. Elle devait pas être à Glasgow normalement ?

    - Qu’est ce que tu fous là toi ! Tu devais pas être en Ecosse normalement ?!
    - Si mais…
    - Mais ?
    - J’ai juste voulu voir ma sœur. J’ai pas le droit ?

    Nan ! Et déjà pourquoi elle se baladait à cette heure-ci, pile poil où il était là en plus !

    - Ouais…Tu restes combien de temps ?
    - Un an au moins…
    - Quoiiiii !

    Sa mère allait rester au Japon pendant un an ? Il était hors de question ! Elle devait partir et vite. Il ne voulait pas la croiser un autre jour dans la rue, comme ce jour là.

    La femme fronça les sourcils en voyant le paquet de cigarette entamée et la bouteille de whisky au sol, ouverte.

    - Toujours en train de fumer ? Sa fait deux ans déjà et tu n’as toujours pas arrêté depuis qu’il est décédé…
    - Parle pas de ça maintenant !
    - Lewis…arrête de fumer…Tu es en train de te pourrir la vie. Et en plus tu te saoul avec du Whisky ! Vraiment…tu n’as toujours pas arrêté les habitudes qu’il avait…
    - M’en fous si je crève. Au moins je le rejoindrais. Il sera pas seul comme ça.

    A ces mots, il tira une plus grande bouffé que les autres.

    La femme s’empara alors de la cigarette, la jeta au sol et l’écrasa avec le pied. Elle prit ensuite la bouteille posée à côté du jeune homme et l’éclata au sol.

    - Nan mais ça va pas chez toi ou quoi !
    - J’essaye juste d’éviter de te pourrir la vie avec ses merdes !
    - Pour moi c’est pas des merdes ! Casse toi. Dégage avant que je ne fasse quelque chose de grave.
    - Retiens bien mes conseils Lewis ! répondit la femme en partant.

    -Ouais c’est ça ta gueule !


    Une fois qu’elle fut hors de sa vue, le jeune homme reprit une cigarette de son paquet. Heureusement qu’elle l’avait laissé intact au moins. Non. Il n’arrêterait jamais de fumer. S’il arrêterait de fumer, il oublierait son frère. Et que son meurtrier rodait toujours quelque part dans le monde. Peut être même était-il au Japon. Même s’il savait que la cigarette ne faisait pas vraiment de bien, il savait même qu’elle donnait des cancers mais il n’arrêterait pas. Enfin, il arrêterait quand il sera mort ça c’est sur. Il espérait juste qu’il ne mourait pas avant ses trente ans voir plus. Et qu’il n’aurait pas de cancer.

    Alors qu’il venait de penser aux maladies que pouvait faire la cigarette, celui-ci commença alors à tousser. Merde. C’était bizarre, il n’était pourtant pas malade. Alors pourquoi ? En plus il avait drôlement mal au cœur.

    Le jeune homme regarda la paume de sa main. Un liquide rougeâtre. Du sang. Non. Pas maintenant merde. Ce sang…était-il sortit de son corps ? Non. Impossible. La cigarette ne faisait pas ce genre d’effet. Il n’avait jamais eu ce genre de chose lorsqu’il fumait. Jamais. Depuis trois ans, il n’avait jamais eu ça. Alors pourquoi maintenant putin !

    Il prit alors une autre bouffée de fumée mais son cœur lui faisait de plus en plus mal à chaque bouffée qu’il prenait.

    Il posa la tête sur le mur froid.

    -Merde, pourquoi ça m’arrive à moi ce genre de trucs !

    Un peu de sang dégoulinait de ses lèvres.


Dernière édition par Lewis McAlister le Jeu 20 Juin 2013 - 18:51, édité 1 fois
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Narcisse De Lioncourt
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MessageSujet: Re: Pourquoi la mort vient-elle aussi vite ?[Pv Narcisse]   Pourquoi la mort vient-elle aussi vite ?[Pv Narcisse] EmptyLun 28 Fév 2011 - 0:28


La musique était assourdissante. L’endroit était saturé de relents de sexe et d’alcool, mêlés à l’odeur agressive du tabac, ou de toute autre substance illicite qui s’échappait en volutes de fumée bleutée des cigarettes des clients. Le patron du bar posait un regard à la fois méprisant et détaché sur cet amas de corps en mouvement ; chaque coin sombre accueillait quelque couple enfiévré, galvanisé par tout ce qui pouvait couler dans leurs veines. Les regards se faisaient troubles, vides ; toute la décadence, la débauche et l’amoralité du monde semblaient concentrées dans ce seul bar. Ici, c’était le paradis de ceux qui voulaient oublier.
Il s’appelait Ren, mais à ce stade de la soirée aurait été bien accable de le dire. Lourdement affalé sur l’un des vieux canapés de cuir défraîchi qui bordaient le mur du fond, il n’avait pas détaché son regard de ce qu’il se passait en face de lui depuis qu’il s’était assis.
Une ligne. Une mince ligne de poudre blanche.
D’un geste, son vis-à-vis ramena en arrière ses longs cheveux blonds, pour se pencher au dessus de la table basse devant lui.
Une longue et profonde inspiration, un soupir.
Ren était photographe stagiaire. Aussi savait-il parfaitement à qui il avait à faire. Tout comme il savait qu’il lui faudrait probablement en avertir les supérieurs du mannequin. Mais actuellement, les yeux brillants, les pupilles dilatées de Narcisse de Lioncourt ne lui disaient qu’une chose : la soirée ne faisait que commencer.
Il le vit lâcher un éclat de rire, puis se tourner vers sa voisine de droite, à qui il vola un baiser ainsi que son verre, qu’il entreprit de finir sans manquer un battement.
Ren n’aurait su dire si ce qui brûlait dans ses entrailles n’était que les effets de l’alcool, ou bien une jalousie maladive vis-à-vis de cette fille. Mais il n’en avait cure ; il n’y avait à cet instant que les lèvres de Narcisse dont il ne pouvait détourner les yeux, tandis que le mannequin s’adressait à lui sans qu’il puisse l’entendre. Perçant aisément à jour la fascination du photographe pour lui, le jeune homme laissa échapper un rire, avant de s’approcher par-dessus la table.

« Et si tu m’emmenais danser, hein ? »

Ren balbutia son consentement, avant de se laisser entraîner sur la piste, guidé par la main étonnement ferme de Narcisse.
L’instant d’après, il pouvait sentir le corps brûlant du mannequin se déhancher tout contre lui, dénué de la moindre pudeur. L’alcool et une autre sensation d’une tout autre nature lui faisaient tourner la tête. Très vite, il laissa ses mains s’égarer sur les hanches de Narcisse, ignorant le signal d’alarme qui s’était mis à retentir quelque part dans les brumes de sa conscience.
Ce n'est que lorsqu’une jolie brune aux allures de furie se précipita vers eux en vociférant qu’il se rappela qu’il avait, techniquement, déjà trouvé une partenaire pour la soirée.

« Alors c’est ça ? le héla la jeune femme. Je pars deux minutes me rafraîchir et tu te laisses emballer par la première blondasse venue ? »

Narcisse éclata d’un rire cristallin, bien peu au fait de l’embarras de son compagnon.

« Mais s’il n’y a que ça, chérie, commença le mannequin à l’adresse de l’infortunée conquête de Ren, je peux toujours t’emballer aussi. »

La jeune femme rougit violemment, autant de colère que de s’être laissé prendre à l’apparence ambiguë de Narcisse. Serrant les poings, elle sembla hésiter un instant.

« Parce que t’es pédé, en plus ? explosa-t-elle.

- Mais tu sais, Nami, j’ai jamais dis que j’étais en tous points hétéro, que je sache, rétorqua Ren avec un petit rire qui se voulait méprisant, mais qui sortit davantage comme un signe de profond malaise. »

Narcisse se mit à rire de nouveau, s’agrippant au jeune homme pour ne pas tomber, visiblement rattrapé par les effets de la drogue. Excédée, Nami repoussa violemment le mannequin, qui s’effondra sans grande élégance sur un couple qui se trémoussait à côté d’eux.

« Putain, Narcisse, je rêve ou t’es encore en train de foutre le bordel ? lança une voix rude. »

Le patron du bar émergea de la foule, ayant suivit la scène à distance.

« Arrête de piquer les meufs ou les mecs des autres, ça vaudra mieux pour tout le monde.

- Il est aussi défoncé que moi, se défendit Narcisse avec un haussement d’épaule.

- Mauvaise réponse. Allez, va t’asseoir et calme un peu tes ardeurs, okay ? »

Le mannequin lui adressa un de ces sourires envoûtants dont il avait le secret, avant de s’approcher de lui pour continuer sur un ton enjôleur.

« Allez, chef, on ne va pas en faire un drame, si ? »

Il passa ses bras autour de son cou, autant pour tenter maladroitement de le séduire que pour éviter une nouvelle chute.

« Bon, j’ai pigé, Blondie. J’crois qu’tu vas rentrer chez toi ; c’est fini pour aujourd’hui ! »

Narcisse se figea, et son ton devint glacial.

« Ne m’appelle pas comme ça. Jamais.

- Comme tu voudras, du moment qu’tu m’laisses te raccompagner à la porte. »

Le jeune homme poussa un soupir avec une moue boudeuse des plus adorables, mais se laissa faire sans protester davantage. Avant de tourner les talons, il envoya un baiser à Ren et à sa brune, les laissant plantés là, visiblement dépassés.

Guidé par le patron, il atteignit la porte en fendant la foule.
La musique était assourdissante.

*

« Plus jamais ça, lâcha platement Narcisse, pour lui même. »

Il se redressa prudemment, pour constater que ses nausées s’étaient enfin calmées. De toute façon, il n’avait plus rien dans l’estomac qu’il puisse régurgiter.

La rue était déserte. Tant mieux – il ne tenait pas à croiser qui que ce soit dans un tel état. Bordel. C’était la deuxième fois en une semaine. Il se sentait pathétique. Où était passé celui qui pouvait avoir le monde à ses pieds en un battement de cils et ce sans la moindre goutte d’alcool dans le sang ? Tssk. Ça n’est pas ça qui augmenterait ses chances de se réveiller, de toute façon. S’appuyant contre le mur le plus proche, il passa une main lasse sur son visage. Le patron avait raison, il était temps de rentrer.

Rentrer et s’endormir. S’endormir pour oublier. Oublier un instant les yeux brûlant de Sora, son sourire carnassier, ses cheveux de feu.

Des cheveux roux… Comme ceux de cet homme assis là, contre le mur devant lui. Plutôt qu’un homme, il lui semblât qu’il avait en fait à faire à un gamin. Il laissa son regard errer sur le séduisant visage, avant de se figer, tandis qu’il rencontrait les yeux verts du jeune homme.

« John… John McAlister? »

Il s’approcha précipitamment, avant de s’accroupir pour se mettre à son niveau. Il se laissa gagner par un rire nerveux avant de continuer.

« T’es vraiment là, dis ? lâcha-il avec une petite moue. Tss. De toute façon, ça ne m’étonnerait même pas que ça ne soit pas le cas. »

Pathétique. Il était réellement pathétique. Se foutre en l’air de cette façon passait encore, mais de là à avoir des hallucinations, il devait sérieusement se poser des questions. Sans laisser le temps à celui qu’il supposait être John de répondre, il enchaîna ;

« John, little John… C’est que tu m’aurais presque manqué, tu sais. Où étais-tu passé ? »

Il écarta une mèche de cheveux du visage du jeune homme. Que ce soit ou non son ancien amant, il y avait quelque chose dans sa présence qui le rassurait.

Et, il vit le sang.

Comme un boulet de canon, l’accident de Sora lui revint brusquement en mémoire, et il dû se faire violence pour ne pas déguerpir et aller vomir un peu plus loin. Allons bon. Si en plus, il ne supportait plus la vue du sang, il n’était pas rendu.

« Hey, darling, lança-il d’un voix inquiète. Tu es blessé ? »
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MessageSujet: Re: Pourquoi la mort vient-elle aussi vite ?[Pv Narcisse]   Pourquoi la mort vient-elle aussi vite ?[Pv Narcisse] EmptyMar 1 Mar 2011 - 10:16

    Le jeune homme avait la tête posé sur la pierre froide d’un mur d’une ruelle.

    Un bruit de pas. Non. Elle n’était tout de même pas revenue.

    La racaille ouvrit son œil et vit vaguement à cause de la bouteille d’alcool qu’il avait bu avant que cette folle ne l’éclate au sol et de la cigarette, une silhouette se diriger vers lui. Elle chancelait. Sûrement un drogué ou un SDF pensa le rouquin.

    Il se désintéressa de la silhouette lorsqu’il la vit s’agenouiller devant lui. Hein ? Si c’était un clochard, il avait aucun sous à donner !

    Lewis leva quand même les yeux. De longs cheveux blonds platines. Une peau blanche comme les anciennes geisha. De fines lèvres. Des vêtements moulants. Il ne manquait plus que les ailes et la personne devant lui pourrait être un messager de Dieu. Ouais voilà ce qui lui venait à l’esprit en voyant la personne en face de lui : un ange. Ou même bien Eros, le Dieu de l’amour. Il était blond non ?

    - Dieu m’aurait-il envoyé un de ses sujets ? Serais-je au paradis ?

    Oulaaaa. L’alcool et la cigarette, fallait qu’il y aille molo. Prendre une personne chancelante pour un clochard était une chose, mais la prendre pour un ange ou même un dieu…il était vraiment sonné. Et le pire dans tout ça c’est qu’il ne savait même pas si la personne en face de lui était un homme OU une femme. Oui parce que ça existe des hommes avec les cheveux longs(Jesus par exemple /SORS/). Mais il voudrait pas faire la gaffe en lui demandant.

    - John…

    Ah nan. C’était pas une femme. Mais il était tellement efféminé(il n’a rien contre les personnes de ce genre rassurez-vous ^^). Le jeune homme accroupit devant lui le prenait pour un certain John. Connaît pas. Sûrement un de ses amants. Alors que le rouquin allait lui dire qu’il s’était trompé de personne, le jeune homme reprit :

    - John McAlister ?

    John…McAlister…son frère. Il le prenait pour son frère. Mais qui était cette personne pour Lui ?

    - T’es vraiment là, dis ? Tss. De toute façon, ça ne m’étonnerait même pas que ça ne soit pas le cas.

    Non…lui aussi allait pas bien. Il ne savait pas. Ne savait pas que la personne qu’il cherchait n’était plus de ce monde depuis quatre ans. Mais il ne le savait pas…cela voulait donc dire qu’il ne l’avait pas vu depuis longtemps. Mais qui était-il donc ?! Son frère ne lui avait jamais parlé d’un certain jeune homme aux longs cheveux blonds et ressemblant à un mannequin. Et pourquoi s’était-il agenouillé devant lui ? Il n’était pas une personne connue ou autre…un simple adolescent. Le jeune homme devant lui était plus vieux que lui. De peu d’années mais plus mature. Lewis fronça les sourcils et répondit :

    - Qui êtes-vous ? Qui…étiez-vous pour mon frère ? Il ne m’a jamais parlé de vous…jamais….

    - John, little John…c’est que tu m’aurais presque manqué, tu sais. Où étais-tu passé ?

    Little John ? Non. John n’était pas jeune comme lui…il avait…allait avoir 38 ans…demain. Le lendemain était l’anniversaire de son frère. Il faudrait qu’il fasse un tour au cimetière. Cela faisait longtemps qu’il n’y était pas allé. Presque manqué…ces deux mots voulaient tout dire…il n’y avait jamais rien eu entre cet homme et son frère. Rien. Où étais-tu passé ? Le jeune homme en face de lui s’obstinait à penser que Lewis était son frère. Mais il ne pouvait pas savoir…le blond écarta du front de la racaille une mèche rebelle. Le même geste que son frère. L’Œil vert du rouquin se fixa sur ceux, gris, du jeune homme. Soudain, un sentiment de grande tristesse s’empara de lui. Un sentiment de dégoût. Comme s’il allait se retourner et vomir ce qui lui restait en lui.

    Soudain inquiet, le mannequin(c’est bien pour changer de jeune homme. Mais Lewis ne sait rien de Narcisse ^^) reprit :

    - Hey, Darling tu es blessé ?

    Darling…Chéri en anglais(c’est ça, je ne me trompe pas ? XD)…personne ne l’avait surnommé ainsi. C’était forcément le surnom qu’il réservait à ses amants. Pas à John. Personne ne l’appelait ainsi. Tu es blessé ?…non. Alors pourquoi…Ah…le sang. Le peu de sang qui lui était coulé de ses lèvres. Non.

    - Non…Ce n’est rien.

    Un inconnu qui s’inquiétait pour lui, c’était bien beau…à cette pensée, Lewis sourit. Il n’était pas blessé mais il avait mal. Au fond de lui. Il ne savait pas ce qu’il avait. Et ce jeune homme en face de lui le prenait pour son frère. Fumer…il devait fumer. Tout de suite.

    La racaille prit le paquet qui était posé au sol. Oui. Une survivante. La dernière. Il faudrait qu’il achète un autre paquet. Et très bientôt. Pas ce soir car les tabacs étaient déjà fermés. Demain très tôt.

    Le rouquin porta la cigarette à ses lèvres et l’alluma. Il savait. Il savait que c’était mauvais. Mais il ne pouvait pas s’arrêter. Le jour où il aura un arrêt cardiaque c’est sur. À tout jamais. Alors il en profite le plus possible.

    Son cœur lui faisait mal. Comme si des marteaux lui cognaient la poitrine.

    Il toussa comme tout à l’heure. Ce n’était rien.

    - Ne t’inquiète pas, ce n’est…

    Du sang. Hein ?! Non. D’où venait-il ? De…lui ? De son corps ? Impossible. Si peu de sang mais…qui lui rappelait ce jour là. Un regard emplis de terreur.

    Il porta ses mains à son visage.

    - Si j’avais su…si j’aurais été là…rien ne serait arrivé. Tout est de ma faute. Tu n’es plus là à cause de moi !

    Des larmes ruisselaient sur ses joues.

    D’eau de son œil droit. De sang de son œil gauche. Vide. Caché par un cache œil et d’une cicatrice. Inutilisable à tout jamais. Depuis quatre ans.

    15 ans…à cet âge là, deux moments avait choqués ses yeux emplis de naïvetés du jeune adolescent. Sa mort(dont il ne s’en remettra jamais) et…un autre. Avant qu’il ne meure. La provenance de sa cicatrice à l’œil. Il ne s’agissait pas d’un quelconque enfant qui l’avait cherché à la recréation...

    Ce jour-là, son frère lui avait demandé de l’attendre dans une ruelle étroite. Juste quelques instants. Le peu de temps qu’il avait attendu…quatre personnes s’étaient avancées. De jeune hommes. La vingtaine, trentaine tout au plus. Une lueur malsaine dans leurs regards. Le jeune adolescent était terrorisé. Il ne connaissait pas ces personnes. Il ne savait pas ce qu’elles faisaient là.

    L’un deux lui avait demandé s’il était perdu. Non avait-il répondu. L’homme avait reprit en disant qu’il connaissait son père et qu’il pouvait l’accompagner chez lui. Le jeune homme n’était pas dupe. Il connaissait ce genre de personnes. Ne rien dire. Se débattre. Appeler à l’aide. Mais l’ado ne voulait pas se battre. Il avait alors opté pour la première méthode. Sans succès. L’homme l’avait alors empoigné par son poignet. Le rouquin s’était débattu. Comme le lui avait appris son frère. L’homme avait alors sortit un couteau. Le sang avait coulé. Abondamment. Une silhouette. Lewis s’était alors retrouvé juché comme un sac à patates sur l’épaule de son frère. Il avait battu à lui tout seul les quatre hommes. John avait une grande force. La racaille avait hérité de lui.

    Mais il se sentait faible, assis sur le sol dans une ruelle sale, en pleurs. Faible mais humain. Sentimental. Du sang…trop de sang. Il ne se sentait pas bien.

    Le rouquin se leva péniblement. Il avait envi de vomir. Pour ce qu’il avait dans le ventre…il se dirigea vers un croisement, porta une main à son ventre, s’abaissa et commença à vomir. Composé uniquement d’eau et de glaire. Il se forçait.

    La racaille frappa son front contre le mur.

    - Putin…

    Il s’essuya le bouche avec un pan de sa chemise et retourna vers où était le jeune homme.

    - Je vais…rentrer…

    Où ? À l’académie. Mais il ne savait pas vers où aller…

    - Chez moi…

    Non. Il n’allait pas rentrer chez sa tante. Il ne savait pas où aller. En fait la ville de Keimoo était vachement grande !

    Dos au mannequin, Lewis se dirigea vers le nord. À peine venait-il de faire quelques pas qu’il chancela. Il ne voyait rien. Trouble. Il tremblait. Ah non ! Il était quand même pas malade ! C’est pas vrai !

    Il tourna la tête, sourit et reprit :

    - En fait…je sais pas où aller…

    Le rouquin fit quelques pas vers le jeune homme et chancela encore une fois. Se rattrapant aux épaules du mannequin pour ne pas s’écrouler au sol, il s’excusa.

    Il leva la tête vers lui.

    - Vois rien…

    Il s’affala alors en avant et s’évanouit dans les bras de l’inconnu. Tremblant de tout son corps, des larmes ruisselant sur ses joues…
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