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 Et si vient la violence, elle ne fait que passer ♪ (Zyed)

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Wunjo Ivanov
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Wunjo Ivanov


Lion Tigre Age : 37
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KMO
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MessageSujet: Et si vient la violence, elle ne fait que passer ♪ (Zyed)   Et si vient la violence, elle ne fait que passer ♪ (Zyed) EmptyLun 12 Nov 2012 - 16:34



Congé. Délicieux, succulent mot. Mot tant attendu et, d’après Wun en tout cas, bien mérité. Il avait l’impression d’avoir travaillé comme un forcené ces derniers temps. Il ne savait pas si c’était la drogue, l’excès d’alcool, ou le mélange des deux, mais il avait beau dormir, il lui semblait que la fatigue était toujours là, s’accrochant à lui comme un pou à un cheveu. La tentation de passer cette journée de congé cloué au lit, à mi chemin entre la conscience, le sommeil, et le planage était TRES forte, mais une petite voix, sans doute celle de raison, disait à Wunjo qu’il serait dommage de gâcher ainsi son temps libre.

Ainsi, contre toute attente, le russe avait rassemblé sa bonne volonté pour se traîner hors de son appartement. Il profitait de ce jour loin du magasin pour pouvoir porter les vêtements qu’il voulait, et non cette atroce collection de t-shirt multicolors avec des animaux grotesques dessinés dans des activités bizarres, du surf au ski en passant par le toboggan. Le type qui avait dessiné ces machins était sérieusement attaqué, et son patron, qui les avait acheté, n’était probablement pas beaucoup mieux.

Aujourd’hui, le choix vestimentaire était sien. C’était avec plaisir qu’il avait sélectionné un polo blanc à la fois neutre, reposant pour le regard, et qui s’accordait parfaitement avec son jeans noir tout simple. Ses cheveux ayant un peu poussé, il avait pu les attacher en demie-queue, chose qui lui était impossible depuis un bon moment. Et le voilà fin près pour sortir.
Le temps était agréable : il faisait frais, mais le soleil de novembre venait caresser doucement les paysages keimoosiens. Restait à choisir quelle serait l’activité de la journée. Wun fut tenté d’aller à la foire : il aimait toujours ce genre d’endroits, bruyants, vivants, animés et colorés. Mais il ne voulait pas y aller seul. Il passa en revue quelques noms dans sa tête : Shiro et Yoite… non. Il imaginait très mal l’un comme l’autre l’accompagner là bas. Kuro ? Il travaillait. Et… c’était tout. A force de couper les ponts avec les gens de son entourage, l’ex mafieux avait fini avec une liste de proche assez…réduite. C’était probablement mieux ainsi. Mais ça voulait aussi dire : pas de foire aujourd’hui. Il grimaça, déçu, mais se résigna à trouver autre chose

Shopping, c’est le deuxième mot qui lui venait à l’esprit. A force de vendre des choses à longueur de journée, voilà qu’il lui prenait des envies d’acheter. Il n’avait pas fait d’achats vraiment conséquents depuis tellement longtemps qu’il avait maintenant quelques sous de côté. Il n’avait jamais été un acheteur compulsif –trop fauché pour ça- et sa déprime n’avait pas franchement arrangé les choses. Maintenant, il en était presque content : il avait réussi à sauver un peu d’argent qu’il allait maintenant se faire un plaisir de dépenser. N’étant pas une fille, Wun se complaisait parfaitement à faire son shopping seul. Il n’avait pas besoin d’un cortège, pas besoin de commentaire ou de conseil. Non, seul, c’était même mieux. Il faisait ce qu’il voulait, allait où il voulait et ce à la vitesse qui lui plaisait.

Oui, l’après-midi s’annonçait tranquille, ensoleillée, agréable. C’est à ce moment précis que la sonnette d’alarme de l’ex mafieux aurait du sonner : rien ne se passait JAMAIS comme il le voulait, et surtout pas quand la perspective était aussi réjouissante. C’était une sorte de malédiction : il FALLAIT qu’un élément perturbateur arrive. Mais en attendant, il préférait mettre cette idée dérangeante dans un coin de sa tête et l’ignorer. Grave erreur.

Satisfait de son programme, il orienta sa promenade du côté du centre-ville. Il décida de commencer par un magasin de multimédia. Il avait envie de s’acheter des DVDs et des bouquins. Il voyait ça comme un trophée de sa nouvelle vie parfaitement normale : il travaillait –honnêtement- pour gagner son salaire, et il le dépensait dans des hobbies on ne peut plus normaux. Et puis, Wunjo avait encore besoin de s’améliorer en japonais écrit, lire lui ferait donc le plus grand bien. Il songea qu’avant d’aller au rayon des polars –son style de bouquin préféré- il allait faire un détour au rayon des livres de cuisine.

Depuis qu’il vivait seul, l’ex-blondinet s’était mis en tête de vraiment apprendre la cuisine –et pas seulement à faire cramer des cookies comme il l’avait fait quand il habitait chez Ellen. Son cœur se serra un instant en repensant à la jeune femme, mais il essaya de chasser l’idée immédiatement. C’était fou que ça lui fasse encore autant d’effet 8 mois après. Est-ce qu’il arriverait à totalement oublier cette histoire un jour ? Il faisait tout pour. Mais de temps à autre, son esprit lui jouait des tours.

Il secoua la tête, attrapant un livre de recettes sur une étagère et plongeant son esprit dedans pour ne pas penser au reste. Il feuilleta distraitement le livre, analysant les recettes qui l’intéressaient. Le sentiment d’être un type banal en train de faire ses courses dans un grand magasin, se demandant ce qu’il pourrait faire à manger la prochaine fois qu’il inviterait un ami chez lui était très plaisante, et il se surprit à sourire niaisement à cette idée. On lui aurait décrit ce curieux tableau quelques années auparavant et il aurait ri au nez de l’excentrique qui se serait imaginé pareille situation. Comme quoi, les choses pouvaient changer. Les gens pouvaient changer.

Il reposa le livre, et continua de déambuler dans le rayon. Il attrapa plusieurs autres ouvrages, et s’installa dans un coin, adossé aux étagères, pour les parcourir tranquillement. Plongé dans sa lecture, il fit totalement abstraction de ce qui l’entourait, l’air totalement absent, ignorant les gens qui le bousculaient pas mégarde et s’excusaient ou ceux qui le dévisageant pour une raison X,Y ou Z.

Et l’élément perturbateur ne semblait pas en vue. Pas encore…



Dernière édition par Wunjo 'Dan' Ebels le Jeu 20 Juin 2013 - 18:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Et si vient la violence, elle ne fait que passer ♪ (Zyed)   Et si vient la violence, elle ne fait que passer ♪ (Zyed) EmptyMar 13 Nov 2012 - 1:02

hj: petite note, pour Wunjo, Zyed s’appelle William Anderson, pour le moment ^^


La traque, ou la chasse à l’homme, durait déjà depuis quelques mois. A sa sortie de prison en Russie, Zyed n’avait qu’un seul objectif, retrouver avant toute choses les mafieux qui l’avaient enfermés là bas pendant trois années. Et retrouver notamment la trace d’Akim et de Wunjo.
En prison, Zyed n’avait pas perdu de temps. Bien qu’il ne bénéficiait plus beaucoup de l’aide de l’organisation, il avait tout de même réussit à avoir quelques informations au sujet du Russe Wunjo et sut que ce dernier avait été envoyé en mission secrète au Japon et qu’il y était toujours. C’était déjà un bon point. Son investigation avait donc démarrer à Tokyo où il séjourna quelques mois avant de pouvoir enfin arriver à Keimoo, dernière ville visiter par Wunjo...il semblerais.
La piste s’était arrêter là. Zyed n’avait pas eut d’autres informations et savait qu’il serait plus difficile de trouver le russe, sachant qu’il n’avait pas son nom, heureusement il avait une bonne mémoire photographique et savait encore à quoi ressemblait le visage du russe.

L’Américain s’était donc installé a Keimoo depuis bientôt un mois. Il avait sut dès le départ qu’il allait devoir rester longtemps, et pour ne pas paraître trop suspect, avait trouver un travail en tant que cuistot dans un petit restaurant traditionnel. Se faisant ainsi passé pour un simple américain qui avait eut envie de changer de vie, Zyed put ainsi s’intégrer dans le pays et continuer ses recherches en toute discrétion.
Et celles ci furent fructueuse.

« Banque U.S.A Navy, que puis-je pour vous ?»

«Code confidentiel ZQD 093, passer moi McKnee»

«Bien...agent Brown je vous passe l’agent McKnee»

«Allô...Zyed ?»

«Salut Mec...désolé j’ai pas le temps...J’ai besoin que tu me fasses une triangulation d’un numéro de portable.»

«Ok ok...Attends mais t’est en mission depuis quand toi ?»

« Je suis pas en mission, je te demande un service là...»

«Ok je vois...Bon je peux t’aider mais...je n’ai que vingt minutes, ils vont se douter de quelque chose.»

«Parfait. Le numéro est le 555-0934»

« Je fais ça rapidement, ne raccroche pas.»

«Bien»

....

«Le gars que tu cherche est en ce moment dans une rue... Kamo...Kamogawa entre le 12 et le 25..putin mec t’est au Japon ?»

« Ouai t’occupes. Merci bien mec je te revaudrais ça, salut.»

A peine avait il raccrocher que Zyed démarra la voiture de location et parti en vitesse pour le centre ville. C’était peut être sa seule chance de pouvoir enfin retrouver Wunjo.
L’histoire était compliqué...mais en gros, Zyed avait remonter jusqu’à Wunjo par l’intermédiaire d’une étudiante nommée Ellen Shizen. Zyed l’avait suivit de longue semaine, puis l’avait approcher pour lui voler le numéro de téléphone de Wunjo.
C’est vrai, sur ce coup là Zyed avait eut beaucoup de chance et il n’allais pas cracher dessus.
Arriver dans la fameuse rue, Zyed se gara sur le coté puis courut en direction des bâtiments...pour la plupart des magasins. Il s'arrêta alors, respira, se calmant enfin, puis entra dans la première boutique...rien...la seconde...puis la troisième.

Bingo. Il était là.
Zyed le reconnus malgré le changement de couleur de cheveux et de fringue. Certes ce n’était plus tout a fait le même homme qui l’avait torturer en Russie il y à trois ans...mais Zyed savait qu’il ne se trompait pas.
Calme, Zyed ressortit discrètement du magasin. Impossible pour Wunjo de l’avoir vu entrer et donc de savoir qu’il était suivit...en même temps, se doutait il que Zyed le retrouverais un jour ?
L’Américain resta dehors, dos au mur a coté du magasin où se trouvait le Russe, attendant sagement que ce dernier ne sorte pour enfin pouvoir lui faire son compte...Ce n’était qu’une histoire de vengeance au fond.

Zyed n’eut pas besoin d’attendre bien longtemps. Le Russe sortie enfin de la boutique. Lui laissant un peu d’avance, l’ancien militaire suivit de loin sa cible, gardant les mains dans les poches, restant décontracté malgré les circonstances. Tout en marchant, l’homme se ressassait ses années difficiles passées en prisons, ce qu’il avait subit avec les mafieux.
Wunjo était impliqué...mais indirectement. Il n’était pas l’unique responsable de l’emprisonnement de Zyed...mais ce dernier ne pouvais s’empêcher de lui en vouloir...et s’était le seul moyen qu’il avait trouver pour enfin remonter à l’épine empoisonnée de la mafia...
Wunjo s’éloignait de plus en plus du centre ville...au bon plaisir de Zyed qui continuait de le suivre. La pluie se mis a tomber...fortement, sans pour autant déstabilisé l’américain qui continuait sa filature le plus discrètement possible. Plus ils avançaient, et plus les rues devenaient vides. C’était tout bonnement parfait.
Au détour d’une ruelle, Zyed jugea enfin que l’endroit était suffisamment calme pour enfin s’expliquer.

« Le blond t’allais mieux, Wunjo»

Cette phrase, il la prononça dans un russe parfait. Il avait eut le temps d’améliorer son accent russe en prison...je vous le dit.
A peine avait il prononcé ces quelques mots, et a peine Wunjo se retourna t-il, que Zyed lui envoya son poing dans la figure...Ah...ça fait du bien.
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MessageSujet: Re: Et si vient la violence, elle ne fait que passer ♪ (Zyed)   Et si vient la violence, elle ne fait que passer ♪ (Zyed) EmptyMar 13 Nov 2012 - 11:13



Wun avait en vérité commencé à voir que quelque chose clochait. Jusqu’à un certain point, il était trop occupé à avoir le nez dans ses bouquins pour véritablement réaliser qu’on le suivait. Et puis… il y avait suffisamment de monde pour que Mister Parano ne suspecte pas chaque personne ayant globalement dans sa direction de le prendre en filature. En revanche, lorsqu’il avait commencé à quitter les endroits très publics pour se diriger vers des lieux plus reculés et moins fréquentés, il avait fini par remarquer que quelqu’un prenait le même chemin que lui. De loin. Discrètement. Mais tout de même, Wun ne croyait plus aux coincidences. Encore moins depuis qu’il avait quitté la mafia et qu’il vivait dans des délires de paranoia et d’angoisse au quotidien.

Il avait donc décidé d’emprunter des chemins encore plus reculés et désertés. La personne logique, à la place du russe, aurait au contraire rebroussé chemin et serait retournée dans des endroits bondés où elle ne craignait pas grand-chose –car de toute évidence ce type cherchait… disons… l’intimité. Mais Wun n’était pas logique. C’était une tête brûlée, plus adepte de provoquer les choses que d’attendre sagement qu’elles lui tombent dessus. Si ce type avait quelque chose à lui dire et qu’il attendait qu’ils se retrouvent tous les deux, Wunjo allait lui donner cette occasion. Il n’avait pas peur. Il n’était pas non plus tout à fait à l’aise pour dire la vérité, mais il n’avait pas a proprement dit peur. Et il préférait vivre dans la peur de quelqu’un que dans l’angoisse du doute, il fallait donc lever ce doute au plus vite.

Et enfin, la voix de l’inconnu retentit, et le sang de Wunjo se glaça. Il connaissait son prénom. Il parlait russe. Très bien russe. Immédiatement, il fit la connexion logique : la mafia avait fini par le retrouver. Il n’y avait pas de miroir à proximité, mais Wun savait qu’il était devenu blanc comme un linge. Il était bon acteur, bon menteur, mais là, en toute honnêteté, il paniquait. Ca ne se voyait probablement pas autant que sur ces gens trop expressifs, incapables de retenir quoique ce soit, mais ça se voyait tout de même un minimum.

Lentement, il se retourna vers le chien que la mafia avait probablement lancé à sa poursuite, se demandant s’il était seul ou si plusieurs de ses collègues allaient soudainement sortir de nulpart pour plonger sur lui.
Il n’eut pas le temps de voir le visage du mafieux, pas le temps d’identifier s’il le connaissait ou non, qu’il reçut un poing dans sa figure. Les doigts heurtèrent le nez –TOUJOURS le nez, pourquoi un tel acharnement ?- et la pommette, et Wun trébucha sous le coup inattendu. Il tituba en arrière, reprenant son équilibre au dernier moment en appuyant sa main sur le mur d’un immeuble. L’autre main s’était automatiquement plaqué à l’endroit où il avait mal, et où il sentait un filet de liquide chaud –du sang- couler de sa narine gauche.

« Putain… »

Grogna-t-il, plissant le nez, constatant les dégats. Pas de nez cassé. Ca n’empêchait pas que ça faisait mal. Il leva ses yeux bleus parfaitement assortis –merci les lentilles !- sur Zyed, et fronça les sourcils. Non, il n’avait jamais vu ce type. La mafia avait donc envoyé un inconnu à sa poursuite, drôle de choix. Atypique.

Et non, vous ne rêvez pas, Wunjo n’avait pas reconnu Zyed. C’est que l’affaire avait eu lieu il y a plusieurs années déjà, et trop de choses, bien trop de choses s’étaient passées entre, pour que l’ex blondinnet garde un souvenir de cette mésaventure. Honnêtement, Wun avait encore le tête de chaque personne qu’il avait tuée ou détruite de ses propres mains, par ses propres actions, mais en comparaison, l’affaire Zyed n’était pas grand-chose. Il n’avait été qu’indirectement impliqué, il s’en souvenait à peine. Et surtout, il s’agissait de ses premières années dans la mafia. Il avait du faire face à tellement d’informations et d’horreurs en même temps que sa mémoire avait décidé de ne pas tout appréhender, laissant de côté une bonne moitié.

Enfin bref, aucun souvenir de Zyed. Son visage n’était pas plus familier qu’un autre –il ne l’avait pas vu tellement longtemps, au final- tout ce qu’il savait, c’était qu’il parlait russe et qu’il venait de lui cogner dessus. L’équation n’était pas dure à faire pour arriver à la conclusion qu’il était un chien de la mafia lâché à ses trousses. L’ironie du sort voulait que Wunjo n’aurait pas pu être plus à côté de la plaque là-dessus.

Il inspira profondément, se demandant à quel point il était dans la merde et s’il avait encore une chance de s’en sortir. Pourquoi n’y avait-il qu’un chien ? Pourquoi pas une meute ? Pourquoi la mafia lui laisserait-elle une chance alors que la seule chose qu’elle souhaitait, c’était de le massacrer ? Quelques éléments lui échappaient, et en attendant de tout comprendre, il lui fallait gagner du temps.

La main toujours pressée sur sa narine, il dévisagea calmement Zyed. Il fallait qu’il agisse comme d’habitude. Qu’il joue, qu’il badine, qu’il se montre insolent et insupportable malgré la situation on ne peut plus critique. Une sonnette d’alarme retentit dans son cerveau lorsqu’il réalisa qu’il n’avait pas son flingue sur lui. Juste son canif. Bordel de merde.

Un sourire ourla ses lèvres alors qu’il ne lâchait pas Zyed des yeux. La panique et le désespoir le rendaient brave, ironiquement.

« Va falloir que vous changiez de disque, ça fait déjà 4 fois qu’on me dit que le blond m’allait mieux… »

Fut la première chose qu’il dit à son tortionnaire. Il n’avait pas l’air effrayé. Il l’était. Seul quelqu’un le connaissant extrêmement bien, comme Akim, ne saurait interprêter son insolence comme une forme de peur. Pour le reste des gens, ce n’était que de la bêtise. Wunjo était une tête brûlée : même en danger de mort, il continuait à jouer au con.

« Visiblement tu n’as pas l’air très au fait des coutumes locales. Au Japon on ne salue pas les gens avec des coups de poing… tu devrais prendre quelques cours de bonnes manières, les politesses russes ne s’appliquent pas partout »

Continua-t-il, lâchant le muret, retrouvant son propre équilibre alors qu’il dévisageait Zyed. Il réalisa qu’il avait lâché son sachet, avec 3 DVDs et une demie douzaine de livres, lors de l’impact, et bêtement, il se retrouva à le chercher des yeux. Il sourit en songeant à sa propre indifférence à l’affrontement. Il en avait pourtant fait des cauchemars, où la mafia lui mettait finalement la main dessus. Maintenant que ça arrivait, il se sentait… vide. Oui au fond ça avait toujours été ça. La mafia l’avait toujours rendu et le rendrait toujours vide. C’était d’ailleurs pour ça qu’il était parti. Mais quelque chose lui disait qu’essayer de convaincre l’autre zigotto que quitter la mafia c’est cool serait… vain.

« Et sinon… d’autres conseils capillaires ? J’ignorais que les coiffeurs faisaient du consulting en pleine rue »

Poursuivit-il, tout sourire, effronté comme à son habitude, grand et fier dans sa peur dissimulée sous des couches et des couches d’insolence, d’arrogance. Ce n’était probablement pas comme ça qu’il s‘attirerait la sympathie de son interlocuteur, mais quelque chose lui soufflait à l’oreille que niveau sympathie, c’était de toute façon déjà mal parti…

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MessageSujet: Re: Et si vient la violence, elle ne fait que passer ♪ (Zyed)   Et si vient la violence, elle ne fait que passer ♪ (Zyed) EmptyMar 13 Nov 2012 - 15:01

Zyed avait attendu cet instant depuis son emprisonnement. Chaque jour en prison il s’était ressassé les évènements qui l’avaient amené ici. Il mémorisait le visage de ses mercenaires, en particulier Akim et Wunjo. C’était devenu presque obsessionnel. Zyed imaginais maintes façons de pouvoir se venger de ses assaillants, comment leur faire regretter de l’avoir ainsi traité.
Et ce jour était enfin arrivé. Après de longs mois, Zyed avait enfin retrouvé la trace de l’un de ses assaillants, et comptait bien profiter de cet instant. C’était donc sans retenue que l’Américain frappa une première fois, en plein visage du russe. Ca soulageait...mais ce n’était pas encore ça.
Remonter comme jamais, Zyed laissa toute fois le temps à l’autre homme de réaliser ce qu’il se passait et surtout...de le voir. Le jeune homme fut alors en quelque sorte déçu de voir que visiblement, le mafieux ne semblais pas le reconnaître. C’était il y a quelques années certes...mais tout de même. Wunjo avait torturé Zyed pendant de longues heures, dans un interrogatoire musclé...et il ne se souvenais même plus de cela ?
C’était encore plus impardonnable.

Ce sourire...cette désinvolture. C’était encore plus détestable. Comment pouvait il ainsi plaisanter avec lui ? C’était de la pure provocation et Zyed avait bien du mal a se retenir en cet instant. A le voir ainsi, Wunjo ne semblais pas représenter une menace quelconque...mais Zyed savait à qui il avait à faire et se méfiait, ne lisant aucune crainte dans le regard de son vieux tortionnaire. Aux paroles de ce dernier, Zyed ne put se retenir davantage et se jeta a nouveau sur Wunjo, s’exprimant cette fois ci en anglais, ne contrôlant pas sa propre colère. Voyant rouge, il avait dégainer son couteau à toute vitesse et le plaça sous la gorge du brun, plaquant ce dernier contre le mur du bâtiment de la petite ruelle.

«Ferme là connard !»

Serrant les dents, Zyed avait glisser la lame de son couteau sous la gorge de Wunjo...Exactement comme 3 ans auparavant, lorsqu’il avait réussit a se défaire un cours instant, de ses tortionnaires. A l’époque il n’avait pas eut le temps de faire quoi que ça soit de plus, ayant reçut par la suite une balle au niveau de l’omoplate, tiré du revolver d’Akim.
Cette image lui revint alors, mais il ne perdit pas le contrôle de la situation, continuant de bloquer Wun de toute ses forces contre le mur, approchant son visage du siens et le regardant droit dans les yeux tout en s’exprimant, plein de haine et de rancoeur à son égard.

«Sale chien, tu ne te souviens même pas de moi ? Dedovsk en 2009. Toi et tes «boss» me sont tomber dessus alors que je venais acheter une nouvelle identité.
Vous m’avez torturer puis jeté en prison....trois longues années dans ce trou à rat...»


Plus il déferlait sa rage dans ses paroles et plus il appuyait la lame du couteau contre le cou de Wunjo. Serré contre son haine droite, cacher sous son t-shirt, Zyed porte également son pistolet...mais il n’en avais pas l'utilité pour le moment, n’ayant pas pour but de tuer Wunjo.

« Je vais te rafraichir un peu la mémoire.»

D’une poigne de fer, Zyed gardait l’avantage, plaquant toujours Wunjo contre le mur malgré leur égalité de force, Zyed restait le dominant pour le moment. Il finit par empoigner le bras de Wunjo et alla lui planter la lame du couteau dans l’avant bras, lui taillant une belle incision, nette et profonde, histoire de lui rappeler ce qu’il lui avait fait subir quelques années plus tôt.

«Alors ça reviens ?»

Le sang coula le long du bras du mafieux, gouttant finalement sur le sol de la ruelle. Zyed relâcha sa prise, gardant toujours son couteau en main et reculant de quelques pas a peine, toujours face à Wunjo. Malgré l’avantage, Zyed ne voulais pas être le seul a donner des coups. Il avait imaginer cette rencontre bien plus...mouvementé et voulais voir Wun se battre pour son honneur.
Evidemment, Zyed ignorais que le russe n’était plus membre de la mafia, tout comme il ignorais que Wunjo pensait qu’il était membre de la mafia russe, venu pour le liquider. Autrement, il l’aurait sans doute mieux traiter..quoi que.

N’oubliant pas pour qui il bossait et quelles étaient ses valeurs, Zyed passait d’abord sur le plan de revanche personnelle...mais par la suite, son investigation et sa poursuite pour retrouver Wunjo et Akim n’était pas dénué de sens. Zyed était bien sur ici également pour la CIA et comptait bien ramener ces deux poissons sur un plateau doré à la CIA, en guise de cadeau de retour...

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MessageSujet: Re: Et si vient la violence, elle ne fait que passer ♪ (Zyed)   Et si vient la violence, elle ne fait que passer ♪ (Zyed) EmptyVen 16 Nov 2012 - 15:05



Et si vient la violence, elle ne fait que passer.

Ouais. Visiblement, Zyed ne semblait pas vraiment au courant de ce proverbe là. Pas du tout même. Au contraire, il semblait plus fonctionner selon « l’appétit vient en mangeant ». La violence vient en tapant ? La colère en s’énervant ? Qu’importe. Il pouvait bien révolutionner la mentalité japonaise, le résultat était le même : il était en train de péter un cable, rien de plus rien de moins. Pour le coup, Wun ne pouvait pas clamer son innocence. Rien ne disait que Zyed ne se serait pas énervé si Wun avait réagi de manière plus… polie… ou apeurée, mais on ne pouvait certainement pas nier que son attitude agressive avait été amplifiée par l’attitude désinvolte du russe.

Cela dit, là où le jeune homme se fichait totalement le doigt dans l’œil, c’était s’il s’attendait à faire sortir Wun de ses gonds. Le jeune homme était bien trop désabusé pour réellement réagir, et la provocation restait son domaine. Il savait qu’un homme furieux n’attendait de lui qu’une chose : qu’il rentre dans son jeu. La meilleure façon de s’opposer à lui était donc encore de lui jeter son insolence et son détachement à la figure. Ca n’allait certes pas le calmer, mais au moins Wun avait l’impression d’être ne serait-ce qu’un peu en contrôle de la situation. Plus qu’en sortant son cannif et en lui enfonçant dans le ventre par exemple.

Bloqué contre le mur, un couteau sous la gorge –littéralement- Wun luttait pour pouvoir respirer correctement, haletant alors que Zyed lui bloquait la trachée. Il esquissa malgré tout un sourire lorsque le type énervé lui ordonna de la fermer. Il semblait perdre totalement la tête là, juste sous les yeux du russe, qui se demandait ce qui ne tournait pas rond chez ce type. Qu’on lui ait ordonné de le ramener à la mafia, mort ou vif, c’était une chose, pourquoi prenait-il ça aussi personnellement ? Wun et lui ne se connaissaient même pas. Du moins….c’était ce que l’ex blondinet pensait. La suite allait lui prouver le contraire.

Lorsque le fou furieux fut à quelques centimètres de son visage, Wun fut tenté de lui cracher à la gueule, par pur esprit de provocation, mais il se retint. Il préférait que le couteau sous sa gorge reste là et ne s’enfonce pas DANS sa gorge.
Il fronça les sourcils, ayant des difficultés à se concentrer et à remettre les évènements avec quelqu’un l’étranglant à moitié. Il plissa les yeux, forçant sa mémoire à travailler. Ah. Ca lui revenait. Vaguement. L’histoire lui était effectivement familière, même si honnêtement il ne se souvenait plus de la tête du type en question.

Ses lèvres s’étirèrent en un sourire effronté.

« Voilà ce qui arrive quand on veut jouer dans la cours des grands sans être équipé pour »

Fut tout ce qu’il trouva à commenter. En même temps, ce type ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même : essayer de tromper la mafia russe, c’était…suicidaire. Il aurait du être heureux de s’en sortir vivant, car c’était déjà un miracle en soi, même si visiblement il n’appréciait pas franchement la faveur. En attendant, le couteau se pressait de plus en plus sur la trachée du vendeur du jouet, qui inspirait avec de plus en plus de difficultés.

Et lorsqu’enfin la lame s’éloigna, laissant passer l’air, ce ne fut un soulagement que de courte durée, puisque quelques secondes plus tard à peine, une douleur lancinante s’imprima dans le bras de Wun qui ne put retenir un hurlement de surprise et de souffrance. Il essaya de dégager son bras rapidement, mais ne parvint qu’à approfondir la blessure.

Lorsque Zyed le lâcha finalement, l’ex mafieux fut trop occupé à regarder son bras d’un air effaré pour s’attaquer à lui ou faire quoique ce soit d’autre. Il déroula l’écharpe autour de son cou rapidement. Un garrot, il fallait qu’il se fasse un garrot. La blessure n’était clairement pas mortelle, mais elle était profonde, et il n’allait pas tarder à tourner de l’œil s’il ne bloquait pas la perte de sang. Alors qu’il essayait tant bien que mal de se faire son garrot, il jeta un regard noir du côté de Zyed.

Qu’est-ce qu’il cherchait à faire ? Pas à le tuer, sinon il n’aurait pas planté son couteau dans le bras. Probablement pas à discuter, il n’avait pas l’air très…enclin à l’écouter. Quel était le but ? Qu’il perde connaissance ? Si c’était le cas, c’était plutôt bien parti. Soit il relachait son garrot et perdait suffisamment de sang pour tourner de l’œil, soit il gardait son garrot et, s’il ne se soignait pas bientôt, il allait mal finir. Il n’avait pas pu analyser la blessure suffisamment longtemps pour savoir si elle était TRES profonde ou non, et n’avait pas franchement envie de savoir.

Haussant les sourcils d’un air exaspéré, il resta appuyé sur le mur, tenant son bras blessé.

« Super Hulk, tu nous as montré qui est le plus fort. Maintenant quoi ? Tu vas me buter ? »

Il ricana, secouant la tête d’un air presque… amusé.

« Big news pour toi, le psycho, tu n’pourrais probablement pas faire plus plaisir à mes ex-potos russes qu’en m’tuant »

L’idée que la mafia russe ET les ennemis de la mafia russe lui en veuillent avait quelque chose de… drôle, il fallait bien le dire. Maintenant, il fallait espérer que Zyed ne pense pas que c’était juste un coup de bluff et ne lui enfonce son couteau dans l’œil dans un nouvel accès de rage. Il était risqué de plaisanter et de jouer avec les nerfs d’un lunatique pareil, mais c’était plus fort que Wun. Il fallait qu’il voit l’ironie du sort et qu’il la soulève avant même de se soucier du danger de mort potentiellement imminent.

« Eh ouais. T’arrives un peu après la bataille mec »

Conclut-il, hochant la tête d’un air appréciateur. Comment pouvait-il se réjouir de la situation ? C’était à se demander s’il n’était pas juste suicidaire. A moins que son cerveau ne se déconnecte de toute réalité à chaque fois que le danger devenait un peu trop oppressant. Dur à dire. Dans tous les cas, ça n’arrangeait jamais ses affaires. C’est bien connu : agacer son bourreau n’est jamais une bonne idée…

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MessageSujet: Re: Et si vient la violence, elle ne fait que passer ♪ (Zyed)   Et si vient la violence, elle ne fait que passer ♪ (Zyed) EmptyDim 18 Nov 2012 - 22:19

La rage, la colère...Zyed les avaient depuis des années, bien avant sa rencontre avec Wunjo en Russie. Une haine qui grandit en lui depuis son engagement dans l’armée américaine, depuis ses combats en Irak jusqu’à aujourd’hui. Et la prison n’avait pas arrangée les choses. Pendant trois années, l’américain avait ruminer toute les déceptions de sa vie, ce qu’il avait aimé puis perdu, ce en quoi il croyait, des rêves désabusés par le temps. Une colère présente mais bien cachée au fond de lui depuis trop d’années. Et Wunjo en pâtissait aujourd’hui. Bien que se dernier méritait quelque peu cette correction, Zyed y allait sans doute trop fort. Mais sur le coup, il était devenu complètement fou et incontrôlable, relâchant finalement une partie de la pression qu’il avait cumulé jusqu’ici...et Wunjo trinquais.
Voilà ce qu’était devenu Zyed. Voilà ce qu’avais forger l’armée des Etats-Unis et le gouvernement: un homme psychologiquement et socialement malade. Il lui restait encore un bon fond certes, mais ce n’était pas suffisant pour ce soir. Même si il le voulais vraiment, Zyed ressentait ce besoin de frapper, de se venger.
C’était une sorte d’étape, d’aboutissement. Et disons le clairement, même si ce n’était pas contre Wun personnellement, ce dernier avait été plus facile a retrouver et a atteindre que les grands parrains de la mafia russe.

Après avoir entailler le bras du russe et relâcher ce dernier, Zyed resta a quelque pas de lui. Les bras tombant le long du corps, son couteau toujours en main, recouvert de sang. Quelques gouttes s’échappaient encore et coulais goutte à goutte sur le bitume.
Le regard toujours sombre, Zyed ne se sentait toujours pas apaiser. Il s’en était douter en venant ici. Mais il fallait avouer que sur le coup...ça fait réellement du bien. Dommage que ce ne soit que de courte durée.
Observant Wunjo se faire un garrot et se poser contre le mur de la ruelle, Zyed ne put s’empêcher de paraître surpris aux paroles de ce dernier. Visiblement Wunjo n’avais aucunement envie de se battre, ni même de se défendre réellement face à Zyed. Il était entièrement vulnérable à lui...alors pourquoi le cherchait il encore ?
Mais la suite était encore plus surprenante. Aux mots de Wunjo, Zyed ne put croire ce qu’il venait de lui révéler. C’était bien trop facile.

« Je te buterais uniquement si tu ne m’est plus utile...Alors quoi, tu va me faire croire que tu n’est plus un mafieux ?»

S’approchant une nouvelle fois de Wunjo, cette fois ci Zyed ne le frappa pas, restant simplement prêt de lui, a le regarder droit dans les yeux pour déceler le moindre bluff de sa part.

«C’est comme pour les marines...un soldat reste un soldat toute sa vie...Il va falloir être plus convaincant et me prouver ce que tu dit là.»

Car si c’était bien vrai, cela allait changer beaucoup la donne pour notre ami russe mais également pour Zyed. De toute façon, il n’en avait pas finit avec lui. Sur son petit programme, après la petite partie de plaisir au couteau, il s’était laissé du temps pour un interrogatoire afin de soutirer des informations a Wunjo au sujet de l’activité de la mafia russe. Si ses dires étaient vrais, Wunjo allait pouvoir devenir un allié précieux.

« Mais pas ici...je nous est réservé une chambre. Tu pourra parler en toute tranquillité, enfin presque.»

A peine eut il dit ses mots qu’il tira Wunjo par le bras encore valide, le poussant violemment en avant vers la ruelle, sortant cette fois si son flingue et appuyant le canon de l’arme dans le dos du Russe...mieux vaut être méfiant.

Oui Zyed avait prévu le coup, a peu de choses prêt. Ne sachant pas où Wunjo allait sortir, Zyed avait réservé une chambre de motel miteux en bordure d’autoroutes. L’endroit idéal pour quelques petites explications.
Nos deux gaillards prirent ainsi un taxi qui les menèrent jusqu’au dit motel.
Enfin arrivé dans la chambre, Zyed poussa Wunjo a s’assoir sur le lit. Son flingue toujours en main, il ferma la porte de la chambre à clé puis alla tirer les rideaux. Enfin, il alla s’assoir sur une chaise, face à Wunjo.

«Maintenant prouve moi que tu n’as plus rien avoir avec la mafia. Tout ce que tu diras sera vérifié alors fait gaffe !»
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MessageSujet: Re: Et si vient la violence, elle ne fait que passer ♪ (Zyed)   Et si vient la violence, elle ne fait que passer ♪ (Zyed) EmptyMer 21 Nov 2012 - 23:45



Parler en toute tranquillité hein ? Visiblement ce type ne s’y prenait pas à l’improviste, il avait tout prévu.

« Erg… eh… trop aimable »

Marmonna-t-il, non sans ironie, comme toujours. Il se laissa traîner comme un sac à patate dans un taxi –pas comme s’il avait un autre choix- et jusqu’au fameux motel, bien paumé, comme on pouvait s’y attendre.
Lorsqu’enfin il put s’asseoir sur le lit, il inspira un grand coup. Avoir une blessure qui pisse le sang, ça fatigue plus qu’il n’y parait…

« Dis donc… t’as pas l’air ultra au point niveau drague… normalement on discute un peu avant d’aller directement à l’hôtel »

Poursuivit-il, infatigable. Pas sur que ce soit la bonne stratégie de tenter ce genre d’humour sur un type visiblement à cran. Encore une fois, c’était plus fort que lui. Et puis… c’était tentant comme commentaire, étant donné la délicatesse avec laquelle Zyed l’avait jeté dans le taxi pour l’embarquer ici. C’était digne des pires films d’action, au plein cœur des clichés, dans un motel si classiquement pourri qu’il avait déjà du être le témoin de bien des affaires glauques. Et potentiellement une nouvelle, bientôt, si Wun n’apprenait pas à tenir sa langue –et il n’avait jamais été doué pour ça.

Il le dévisagea longuement alors qu’il s’était installé en face de lui, l’air sérieux, alors que le russe conservait cet air joueur envers et contre tout. Il avait conscience que ce devait être agaçant, et en toute honnêteté, ça le contentait.
Il attendit que Zyed prenne la parole, zyeutant ce qui l’entourait avec un air désinteressé. Y avait pas à dire, les motels faisaient dans l’ultra simple. Tellement simple qu’il n’y avait RIEN d’intéressant à regard. Ses yeux impeccablement assortis se reposèrent donc sur son tortionnaire, qui venait justement de prendre la parole.

Wun dut retenir un ricanement aux dires de l’ancien tolard. Ben voyons. Ce type ne doutait décidemment de rien. Des preuves. Oui bien sur, il en avait plein le tour de bras, des papiers certifiant qu’il avait officiellement quitté la mafia…

« Ah merde… j’ai oublié mon certificat de chômage signé par l’organisation chez moi… Moi qui me ballade toujours avec d’habitude »

Rétorqua-t-il, exagérant à peine l’ironie dans sa voix. Non mais sérieusement, qu’est-ce qu’il croyait celui-ci ? Que Wun avait des preuves matérielles de sa démission ? C’était de la mafia dont on parlait, pas de n’importe quelle institution légale. Certes, le russe avait bien compris que Zyed faisait allusion à sa « loyauté », mais il ne voyait pas non plus comment prouver qu’il n’avait plus aucun lien avec la mafia russe –d’ailleurs, il avait encore un lien avec eux, et ce lien s’appelait Akim.

Akim. Wun se demanda un instant si Zyed lui avait mis la main dessus, mais probablement que non, sinon il l’aurait déjà fait savoir à l’ex blondinet. Ce serait même sûrement la première chose qu’il aurait faite, l’utilisant même pour lui mettre la pression. Pas de nouvelle, bonne nouvelle. Akim devait encore être en sécurité. Pour l’instant.

Fronçant vaguement les sourcils, il croisa les bras, n’ayant pas l’air plus inquiet de son sort qu’avant.

« Et… sans vouloir remettre en question tes capacités… »

Commença-t-il, ce qui présageait d’avance un nouvel accès d’insolence. A croire que les coups et autres menaces physiques ne semblaient pas le dissuader. Wun était définitivement un type fatiguant.

« Qu’est-ce qui m’empêche de juste te raconter des conneries ? »

Non parce que honnêtement… tout sera vérifié… comment voulait-il vérifier ? Wun pouvait bien lui dire que l’Organisation avait prévu une opération de ventes d’arme à telle date dans tel endroit, COMMENT pouvait-il vérifier ce genre d’info ? Et surtout, s’il avait le pouvoir de vérifier ce genre de choses, pourquoi avait-il besoin de Wun pour obtenir des infos ? Décidémment, le russe ne pigeait plus rien.

« Et puis, ne sois pas naïf. Tu penses bien qu’entre le moment où je suis parti et aujourd’hui, ils ont changé suffisamment de choses pour que quoique je dise maintenant, ça soit obsolète et inutile… »

Ajouta-t-il, haussant les sourcils.
D’aucun lui dirait que soulignait à ce point son inutilité n’était pas la meilleure des stratégies pour rester en vie, mais comme toujours, Wunjo réfléchissait APRES avoir agi ou, dans ce cas précis, parlé. C’était désesperant, mais pas franchement nouveau. Aucun instinct de survie. Mais en même temps, ce type là n’avait pas l’air d’être bête. Il devait déjà savoir ce genre de choses. Alors dans ce cas… pourquoi gardait-il Wun en vie ? En le provoquant un peu, le russe comptait bien aller au fond des choses et lui faire cracher ce qu’il avait en tête.

« Et sinon j’ai l’droit d’me soigner ou bien je continue de me vider d’mon sang comme une vieille carcasse de vache à l’abattoir ? »

Oh, et Wunjo se sentait poète, en plus du reste. Décidemment, Zyed lui inspirait toute une panoplie de sentiment. Sauf la peur, visiblement, alors que ça semblait être le but initial de la chose. Mais comme toujours, Wun était un type imprévisible et impulsif.
M'enfin... blague à part, s'il pouvait éviter l'amputation ou juste le malaise, ça lui allait bien aussi. Finir en saucisse ou en entrecôte, ça n'avait -étonnamment- jamais été son rêve.

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MessageSujet: Re: Et si vient la violence, elle ne fait que passer ♪ (Zyed)   Et si vient la violence, elle ne fait que passer ♪ (Zyed) EmptyMer 23 Jan 2013 - 21:41

Habituellement impulsif, Zyed avait pour une fois, tout prévu sur ce coup ci...Enfin à peu de choses prêt. Il savait qu’il n’avais pas énormément de temps pour agir et que cet interrogatoire devait rester dans la plus grande discrétion. A part le responsable du motel, personne ne savait qu’il était là.
Assis devant Wunjo, l’américain pu une nouvelle fois constaté à quel point le russe pouvais se montrer si détacher et imprudent face à la situation. Sans doute son entrainement dans la mafia russe l’avait rendu ainsi si difficile a atteindre...mais Zyed ne baissait pas les bras, il n’avait pas encore jouer toutes ses cartes.

« Arrête de me prendre pour un idiot. Tu sais tout comme moi, que ça ne servirait a rien de continuer a te frapper ou a te torturer, bien que j’en est encore envie. J’ai bien mieux pour t’aider à te faire parler.»

A la demande de l’intéressé, Zyed alla dans la salle de bain pour récupéré dans l’armoire a pharmacie des compresses, une bande et du désinfectant. Refermant celle-ci, il revint prêt de Wunjo et lui lança de quoi se soigner tout en ajoutant.

« Certaines choses ont changé depuis ton départ, c’est certain. Mais sachant que tu est au Japon depuis déjà quelques années, tu connais bien plus de choses que moi concernant les actions de la mafia russe ici.
Ce que je te demande ce sont des infos, tes différents indics et contacts ici...Tu connais bien plus de choses que tu ne le dit.»


Zyed se rassit sur la chaise, face a Wunjo, observant ce dernier quelques secondes, avant de sortir de sa poche intérieur de veste, la photographie d’Elena. Il balança celle-ci sur les genoux du russe tout en ajoutant ces mots.

«Et voici mon moyen de pression. Ce qui t’empêchera, normalement..de me raconter des conneries.
J’ai un tour d’avance sur toi mon vieux. Tu ne t’es donc pas demander comment j’avais fait pour retrouver ta trace ? Ta petite copine...Elena...m’as été très utile. Même si elle ne de se doute de rien et qu’elle n’as rien avoir avec tout cela...je ne me gênerais pas pour lui faire payer tes erreurs ou tes conneries a mon égard.
Convaincu ?»


Oui Zyed était capable de faire du mal, même a une innocente. Ce qui comptait pour lui était sa vengeance envers la mafia russe, et également son service à la CIA.
Le jeune homme sentait d’ailleurs qu’il avait touché un point. Il avait sans doute visé juste. Wunjo n’était pas sensible physiquement, mais comme tout humain, il ne supporterais surement pas de savoir qu’on pourrait faire du mal a ses proches.

«Sans parler de ton pote, Akim. Il est le prochain sur ma liste...d’ailleurs temps qu’on y est...tu as des nouvelles de lui ?»

Zyed ne s’attendais pas a une réponse de la part du russe et c’est pourquoi il enchaina.

« Enfin bref, tu va ensuite me dire...oui mais en quoi je gagne dans cette histoire ? Et bien, si je ne m’avance pas trop..Si ton aide nous est précieuse et si tu collabore a cent pour cent avec nous, il y a de fortes chances pour que les U.S.A t’offre une nouvelle identité et efface ... ton sombre passé. Mais ce n’est pas gagné. C’est a prendre ou a laisser.»

Quoi c’est tout ? Oui c’est tout...mais c’est déjà pas mal. Zyed avait bien envie de continuer a frapper gratuitement Wunjo mais se retint. Autant lui laisser le temps de donner une bonne réponse avant de sévir a nouveau.
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MessageSujet: Re: Et si vient la violence, elle ne fait que passer ♪ (Zyed)   Et si vient la violence, elle ne fait que passer ♪ (Zyed) EmptyMer 13 Fév 2013 - 1:32



Wun continuait d’observer Zyed d’un œil morne, montrant à peu près autant de peur et d’appréhension qu’une moule qu’on s’apprête à arracher à son rocher. Autrement dit : pas des masses. Ce n’était pourtant pas le stress et les enjeux qui manquaient, mais il avait suffisamment « pratiqué » ces types là pour savoir que leur donner ce qu’ils voulaient, de la peur, c’était marcher vers sa propre mort. S’il jouait les fortes têtes inutilement ? Peut être un peu. On lui avait déjà à peu prèt tout bafoué : sa dignité, sa fierté, son arrogance, mais son insolence, elle, s’accrochait comme une teigne, présente en presque toute circonstance. A croire qu’il était pourri jusqu’à la moelle dans ce domaine : on pouvait toujours lui arracher la peau, ça ne changeait pas grand-chose.

Et toujours dans cet esprit là, il put difficilement retenir le soupir qui lui échappa des lèvres. Il avait la vague impression que cette conversation allait virer à la discussion de sourd. Clairement, Zyed entendait ce qui l’arrangeait. Wun ne pouvait pas lui en vouloir là-dessus, il était clairement aveuglé par une vieille rancune qui avait eu le temps de mûrir. Ses yeux vairons tombèrent sur le flingue, qui n’était pas franchement pointé sur lui, mais suffisamment orienté dans sa direction pour que le moindre geste brusque de sa part ne déclenche un tir pour sa pomme.

La situation était… critique. Et les chances de s’échapper franchement compromises. L’ennui, c’était que coopérer ne figurait pas exactement dans les plans de Wunjo.

« A qui l’dis-tu… c’toi qui semble avoir la détente facile mon gars »

Répliqua-t-il, un sourire goguenard au coin des lèvres. Non parce que, ce n’était pas parce que Wun refusait de rendre les coups qu’il voulait spécialement en recevoir d’avantage. Fallait pas déconner, c’était lui qui, ensuite, devait faire face à Kuro, à ses amis, à son patron, avec une gueule tuméfiée. Et lui qui devait s’expliquer. C’était toujours moyen le coup du « J’y suis pour rien ».
Il remua un peu sur sa chaise, se penchant en avant en voyant Zyed déguerpir dans la salle de bain. Un coup d’œil vers la porte, il se demanda si en se ruant dessus il aurait le temps d’ouvrir le loquet et de se barrer sans que l’autre ne lui tire en pleine poire. La réponse était non.

En attendant, il avait au moins de quoi s’occuper de son avant-bras. Il regarda le nécessaire lui tomber sur les genoux, haussant un sourcil en direction de Zyed en guise de merci. Parce que non, il n’allait pas lui DIRE merci, fallait pas déconner. « Merci de m’avoir niqué le bras, crevure », à la limite, et encore.
Soupirant –encore- il commença à s’affairer aux premiers soins, se débrouillant comme il pouvait avec une seule main –l’autre étant immobilisé au bout du bras blessé, logiquement. Ceci faisant, il écouta tout de même d’une oreille attentive ce que le taré avait à lui dire, mais sans lui accorder un seul regard.

« Les actions de la mafia russe ici… bah qu’est-ce que tu veux qu’ils foutent ici ? Du tricot ? D’la balançoire ? »

Il retint un petit ricannement, secouant la tête.

« La mafia russe fait ce que font toutes les mafias, ici ou ailleurs »

Il releva un peu la tête, la main pressée sur son bras pour désinfecter.

« Et pour ta gouverne, t’apprendras que les petites mains de la mafia sont quand même assez rarement mises au courant des informations cruciales »

Ajouta-t-il, levant un sourcil dédaigneux vers lui. Bon, ce qu’il ne disait pas, c’était qu’il n’avait pas la moindre envie de balancer ses indics. Les indics en question étaient des gens extérieurs à la mafia, russe ou japonaise. Des locaux avec des contacts. Pas franchement des gens blancs comme neige, mais pas non plus de vrais pourris. Wunjo n’irait pas dire que ce sont ses potes, mais enfin, c’était des gens avec qui il avait plus ou moins sympathisé –pour le boulot, certes- et il ‘avait pas la moindre envie de les vendre à ce psychopathe armé.

« J’peux bien te balancer toutes les infos que tu veux sur les activités de l’Organisation, non seulement elles ne seront plus d’actualité, mais en plus elles ne te feront jamais remonter aux gens que tu voudrais réellement serrer »

Un sourire un peu amer se dessina sur les lèvres du russe, qui venait de commencer à bander son bras. C’est ce moment que choisit Zyed pour lui jeter une photo sur les genoux. Le regard du russe dégringola dessus, et un air franchement surpris marqua son visage. Euh. Ellen ?
Il releva les yeux rapidement vers lui, puis les reposa sur la photo. Il ne savait pas s’il avait envie de pleurer ou de rire. Sérieusement ? Il utilisait Ellen comme moyen de pression ? Wow. L’ironie du sort voulait que la mafia japonaise avait fait exactement pareil. Cela dit, les informations de Zyed dataient un peu maintenant.
Essayant de masquer tout autre forme de sentiment, Wun dévisagea le brun d’un air moqueur.

« Ellen, elle s’appelle Ellen »

Corrigea-t-il, d’une voix remarquablement calme étant donné la situation.

« Mais vas falloir se mettre à jour mon coco. Cette gonz’ là, elle m’a lâché il y a… wow … 7 mois déjà. Plouf, disparue dans la nature. Pas un mot, rien. Pas cool soit dit en passant … enfin du coup si tu SAIS où elle est moi ça m’intéresse hein ! »

Wun venait de jouer un jeu dangereux. Il avait utilisé la vérité : le fait qu’Ellen ait disparu sans donner de nouvelle, qu’il n’ait plus aucun contact avec elle, et qu’elle l’ait lâché comme une vieille chaussette, pour cacher une autre vérité : celle que si Zyed lui faisait du mal, même après tout ça, ça le toucherait encore et toujours. Seule consolation dans tout ça : se basant sans doute sur des infos accumulées pendant un certain temps, Zyed n’avait PAS mentionné Kuro. Gros soulagement. Mais visiblement, le grand musclé n’en avait pas fini là avec les bonnes nouvelles.

Voilà qu’il jetait Akim sur le tapis. Honnêtement, Wun était plus inquiet au sujet d’Akim que d’Ellen. Parce que Ellen était probablement loin, déjà. Parce qu’elle n’avait plus rien à faire avec lui, donc qu’il n’y avait pas grand intérêt à la heurter. Parce que Zyed devait haïr Akim comme il le haïssait lui. Et puis bon. Parce que même si concrètement ils ne se parlaient plus vraiment, ça restait quelqu’un d’important, pour lui. Il essaya de dissimuler ce souci derrière un regard de glace, et un sourire indifférent.

« Des nouvelles ? Pas vraiment. J’crois qu’il n’a pas digéré mon départ. Il répond jamais à mes cartes postales »

Répondit-il, jouant encore et toujours la carte de l’humour comme si sa vie et celles de ses proches n’étaient absolument pas en jeu. Plus il semblait distant avec toute ces histoires, plus il les protégeait, au fond, non ? Et encore une fois, il ne mentait pas franchement. Entre Akim et lui, c’était compliqué, et on ne pouvait pas vraiment dire que le dialogue était ouvert. Les deux têtes de mule rivalisaient d’imagination pour se disputer et se faire la gueule.

Alors franchement, après tout ça, les menaces, les coups, tous ces petits échanges sympathiques, Wun n’était pas hyper disposé à écouter les conditions de négociation de Zyed. Cela dit, le brun ne lui laissa pas exactement le choix. Et puis il avait un flingue dans la main. A défaut d’imposer le respect, ça faisait fermer les gueules.

« J’ai déjà une nouvelle identité, mec. Et j’l’aime bien mon nouveau prénom. Dan. Ca sonne bien »

Et hop, un sourire moqueur pour la route, un.

« Et surtout, ta parole, elle vaut quedal mec. Tu sors de nulle part, tu joues ta petite vendetta perso en me cassant la gueule et après tu viens me parler de deal ? Tu te fous de la gueule de qui ? »

Pour un peu, il lui aurait craché à la gueule. Mais dans la famille des clichés, c’était sans doute un pas de trop. Bon et puis… il venait de panser sa plaie, c’était peut être pas le moment de se bouffer une balle, si ?

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