Abus de pouvoir, alcool, musique et Akane ! [PV Akane]

Akane regardait depuis un bon moment son portable. Elle était tout simplement allongée depuis deux bonnes heures sur son lit, cherchant, elle ne savait pourquoi, un moment de silence. Elle était peut être simplement fatigué de tout. Les cours, le réglement, les absences, son passé, son fichu rôle. Non, elle ne jouait pas, mais elle n'était pas tout a fait elle même. Elle l'avait bien remarsué au bal. Elle était différente quand elle se savait femme. Maladroite, timide... Elle soupira. Son portable lui renvoyé son reflet, et dès qu'elle le désirait, le message qu'elle venait de recevoir d'une certaine pile éléctrique. Elio était de retour, en forme et semblait lui vouloir quelque chose. Elle ne put s'empécher de sourrir. Sa relation avec Elio avait toujours était bonne, très bonne même. Au point que ces deux là ne pouvait se passer de l'un de l'autre pendant deux jours. Elio était attachant. Elio la considérait comme sa confidente. Une confidente qui lui cachait trop de chose pour qu'elle se sente à l'aise avec lui. Akane soupira. Elle passa son bras sur ses paupières et les gardant ainsi fermé, elle se tourna sur le côté. C'était tentant. Trop tentant...

Elio était partit dans son pays natal avant qu'elle est pu lui dire qu'il allait lui manquer. Car il allait lui manquer, il lui avait manqué et il lui manquer toujours... Il était parti. Elle ne l'avait pas vu depuis. Pas un mot. Pas une rumeur sur l'hyperactif. Rien. Et cela lui rappelait de mauvais souvenir. Il devait avoir passé un voyage assez pénible. La jeune fille soupira. Il lui manquait. C'était un de ses seuls amis ici. Elle était plutôt discrète et elle n'encourageait pas toujours les rencontre. Elle n'aimait pas être dérangée, son passé lui revenait sans cesse en mémoir et elle avait peur de rencontrer un sosie de son frère. Kao lui manquait... Personne ne pourrait le remplacer. C'était son frère, son frère jumeau. On ne supprime pas une partie d'être humain, car Kaoru était bien une partie d'Akane, une partie qu'elle avait perdu et qu'elle cherchait a comblait de n'importe quelle façon, dont de se travestir. L'adjointe au comité des élèves se leva [Ouh, emotion]. Elle posa son téléphone au creux de ses mains, puis tapa un rapide sms. "Sauveur Akane va botter les fesses du musicien s'il a mentit. Ps: J'arrive dans 10 minutes."

Ouais, vous vous dîtes, dix minutes ! Elle se fout de la gueule des gens ou quoi ? Si elle sortait, maintenant, elle prenait a peine deux minutes pour sortir du pensionnat où elle logeait et moins de trois minutes pour arriver devant la salle de musique. Mais voyez vous, Akane avait eu cours ce matin là. Ah, evidement, après ce nouveau réglement, la jeune fille avait decider d'arrivé en retard de deux heures, et avait sécher le reste de la journée. Déjà, elle avait fait l'effort de venir le matin, elle n'allait pas non plus faire sport l'après midi ! Bref, la jeune femme avait ensuite fait le tour de l'Académie, nostalgique, elle avait regagné sa chambre et s'était simplement allongé. Le sms d'Elio venait juste de la faire revenir à la réalité. Ouh, quelle dure réalité.

La rebelle plongea son téléphone dans sa poche. Regarda son armoir, y retira un sweat vert kaki, s'enfouit dedans, passa dans la salle de bain, mouilla son visage chiffonné et alla chercher des chaussures potables. Puis, elle attrapa son masque, l'enfila, prit quelque effets personelles et sortit dans le couloir. La jeune femme regarda un instant le couloir vide, qui n'allait pas tarder a se remplir, soupira une nouvelle fois, le parcourut, descendit jusqu'a l'académie et s'efforca de presser le pas jusqu'a la salle de musique. Son regard s'arreta devant un panneau, l'écriture familière d'Elio la fit hausser un sourcil, puis sourrir. Egal a lui même, hein ? Sa main fine se posa sur la poignée de la porte et elle l'ouvrit doucement, ne voulant pas arreter le flux de musique que ne pouvait filtrer la fine porte.

Son regard emeraude se ficha sur un jeune homme assit a même le sol, une guitare contre lui. Akane reconnut Mellu. Elle reconnaissait toujours ses guitares. Elio avait peu desecret pour elle... Surtout pas en matière de musique. Passons, Elio jouait un air qui semblait le laisser dans un etat second. Il parraissait calme, détendu. Avouez que c'était plutot singulier pour lui.

Akane referma soigneusement la porte, puis s'assit en face d'Elio. Un demi sourrir se dessina derrière son masque, chose dont invisible a l'oeil, mais qu'Elio pourrait sans doute imaginer puisque les yeux d'Akane s'était légèrement plissé. Elle ne l'interrompue pas avec un bonjour, un cela fait longtemps, un putain tu m'as reveillé. Non, même son regard n'était pas insistant. Elle profitait simplement de l'avoir a ses côtés, de pouvoir sentir son odeur, d'entendre sa voix et sa musique, de voir sa tignasse... Son ami. Akane avait en face d'elle l'ami le plus sincère qu'elle n'avait jamais eu. Un ami honnête avec qui elle ne l'était pas. Une pointe d'acier se ficha dans son ventre. Elle la laissa, puis respira profondèment. Elle n'était pas prête à tout déballer a son ami. Pas encore. Peut être un jour...

[Peut être un peu court, mais j'aime bien ce que j'ai écris xD Ah, et il doit y avoir une tonne de fautes >_>]

"Tu déconnes ?"

Bon, avouons que comme première phrase, Akane avait fait fort. Bien, rappelez vous juste les paroles du punk. Elio avait tout d'abord juré, puis a moitié insulté la jeune fille pour se retrouvé dans une position tout a fait confortable sur le sol et était parfaitement ridicule. Oui, la jeune rebelle n'avait fait que sourrir sous son masque pour ne pas éclater de rire et l'avait laisser divaguer. Il était toujours aussi fou, aussi deconneur et aussi narcissique. Un bon point pour lui. Ouais, un très bon point. Peut être que finalement, son voyage n'avait pas était si nul que cela.

L'étui de Zonna gratta le sol d'une horrible façon. Hey ! Akane était musicienne, ses pauvres oreilles venaient d'en prendre un bon coup pour le plaisir de qui ? D'Eli... Oh, une bière. Oh, très bonne idée, une bière encore fraîche, alors qu'elles avaient du passer un bon moment de leurs journées enfermé dans un étui de guitare, avec un fou comme Elio. Elles étaient magnifique ces petites bières, parfaitement magnifique. Et puis franchement, c'était mieu que rien. Bon, Akane n'était pas une grande fan des bières, ni d'alcool en général, mais boir avec Elio, cela donnait une bonne raison, voir une très bonne raison de s'y mettre. Bref, le gentil garçon qu'était Elio venait de comprendre que boir dans sa position était impossible.

Il se remit vite sur ses pattes, envoya de l'eau sur son cou et être du même coup, légérement trempé au niveau du col de son T-shirt, le jeune hyperactif tappa la pose. Une pause qui lui arracha une grimace passagère. Finalement, Akane reconsidérait ses paroles. Le voyage avait du très mal se passer. Mais elle ne dit rien. N'imaginez pas là qu'elle s'en fichait totalement. Mais son rôle n'était pas de poser des questions génante, surtout avec la rapidité avec laquelle Elio avait passé une expression glorieuse sur son visage. Il lui dirait tout en temps et en heure. Elle n'avait pas a demander des choses qui ne la concernait pas. Leur relations étaient basaient sur cela. Akane n'était pas une emmerdeuse, elle gardait tout pour elle et se gardait généralement de faire des commentaires bidons sur se que lui racontait Elio. Généralement, bien entendu.

Pendant ce temps, Akane avait enlevé son masque, ouvert sa bière et but elle aussi une gorgée, sans s'en foutre partout, c'était sans dire. Elle avait ensuite placer devant elle son masque, joué un peu avec et avait essayer de replacer son étrange mèche derrière ses oreilles où en tout cas a un endroit où elle ne retomberait pas sur ses yeux. Mais mission impossible, et Akane avait assez d'experience piur ne pas s'acharner.

Bref, le punk était déjà revenu a ses côtés et lut ses sms. Il venait enfin de comprendre qu'Akane l'avait prévenue. Comme d'habitude en fait, elle avait des règles de vie très simple, elle. Comme prevenir un retard, s'excuser, et ne pas déranger quelqu'un qui semble totalement en transe. Par exemple. mais bon, le sourire que lui renvoya Elio était magnifique, éclatant de toute sa supériorité. Ah, je ne dis pas qu'il est vraiment plus beau, plus intelligent, plus parfait qu'Akane. Juste qu'il était magnifique dans sa façon d'etre et que cela le placait très haut. Bon, en gros, il était illuminé ! Dans le sens où il vous eblouit, hein ? Quoi que, dans tout les sens du therme, ecla lui va absolument bien. Mais passons, l'expression tant Elioniste s'effaça et la sentence tomba.

Donc Akane n'avait repondu que par une simple phrase. Une phrase tintait de tristesse, de colère, de detresse. Il n'allait pas déjà la quitter a peine revenu ? Il ne pouvait pas lui faire cela, pas a elle ? Oh, non Elio, dit moi que tu mens ! C'était sans doite ce dont a quoi pensait la jeune femme. Elle avait encore tant a lui dire, tant de chose a faire avec lui. C'était impossible. Pas maintenant.

La jeune rebelle se renfrogna, elle plissa ses yeux et respira calmement, profondement. Okay, on se calme, y a pas encore mort d'homme, Elio était encore là, des bières dans son sac et c'était lui qui avait besoins de reconfort pour le moment, pas elle. Lui, il quittait tout, pas qu'une pauvre fille travestie en mec parce qu'elle n'est pas assez forte pour oublier son frangin. Il perdrait tout ses reperds. Il était connu ici, appreciait la plupart du temps. Il jouait ici, il faisait partie du comité des élèves, comme elle. Il était partout, nul part... Il devait sans doute déjà beaucoup souffrir de son absence, alors il devait être proche du suicide - si Elio pouvait y penser vu son caractére franchement jovial - a l'heure qu'il était.

"Tu comptes partir quand ?"

Non, Akane n'est pas resolu a le voir partir. Non, Akane n'a pas envie qu'il parte, non Akane n'est pas heureuse de le voir partir voir son père, voir son pays natal. Non, Akane est revoltée, triste, deboussolée. Elle voudrait lui sauter au cou, le supplier de ne pas partir, apeller son père et l'insulter de tout les noms, kidnapper Elio et demander qu'il reste pour toujours a ses côtés en échange de sa vie... Mais elle ne le pouvait pas. Elle ne s'autoriserait pas un débordement de sentiments qui mettrait plus mal à l'aise Elio qu'autre chose. Elle le connaissait. Lui montrer sa detresse ne l'arrangerait pas. Il avait lui même la dure réalité en face. Il n'était surement pas d'accord pour repartir, était surement en colère contre le monde entier, enfin, non, juste contre son père, et avait certainement besoins d'un rocher solide pour y deverser tout son malheur et tous les mots qui bouillonnait dans sa tête pour y voir plus clair et peut être essayer de trouver une solution.

Mais peut être que son comportement n'était pas le bon, peut être qu'Elio aurait voulut un peu plus de sentiment, de passion. Seul le regard enflammé de la jeune femme semblait prouver le contraire. Non elle n'était pas calme, oui elle voulait a l'instant tout casser. Même ses mains commencèrent à frissonner.

La rebelle les fourra dans ses poches et regarda le plafond. Elle ne se trahirait pas. Jamais, elle le devait au moins pour Elio. A moins que celui-ci decide de lui gueuler dessus pour qu'elle soit plus réactive. Mais bon... Jusqu'alors, Elio avait toujours fait face a une Akane assez calma, aimable, charmante même parfois, et toujours avec une impatibilité pour certaines choses. Tellement discrète dans sa façon d'être. Et il ne lui avait jamais reproché.

[Héhé, bon alors il doit y avoir des centaines de fautes, et je ne les corrigerais, en même temps que mon autre poste, surement que demain, mais bon, j'ai posté, et j'aime cela =D]

Elio semblait être rentré en transe. Peut être les propos de la rebelle ne lui avait pas plut. Elle avait été un peu, enfin allons-y franchement, complétement sans émotion. Vous en connaissez beaucoup, qui demande nonchalement a son meilleur pote quand il part sans état d'âme ? Pas moi. Et j'éspère ne jamais en recontré. Akane était comme cela. Par défaut. Elle ne savait pas du tout comment réagir. Comment réagir devant Elio ? Elle connaissait son malaise. Apprendre une langue incconue, renié son restant de famille, se faire un nom. Elle n'avait jamais eu a pasé par là. Ou plutot, de manière différente. Ses parents ne la comprenaient pas. Comme si elle parlait un autre language. Elle avait perdue son seul soutient, son frère jumeau... Elle avait voulut se retrouvé une identité suite a cette perte. Rebelle, travestie... Violente parfois... Elle n'avait plus jamais été la même.

Peut être Elio avait décidé de tenir tête a son père. Il pourrait le faire. Il avait sans doute bsoins d'un soutien. Mais Akane ne se sentait pas prête. Oh, elle l'aiderait, de toute ses forces ! Elle le pousserait vers une liberté qu'elle ne pourrait pas même efleuré. Elle était bien trop tenaillé par la mort de son frère et ses problèmes avec ses parents. Sa liberté, c'était celle des autres. Elle brillait grace a la lumière qu'on lui envoyer. Ce qu'elle était terne quand elle était seule. Ce qu'elle était terne quand la lumière des projecteurs ne l'éblouissait plus sur scène...

Akane tourna sa tête lentement vers son ami. C'est vrai, il était ici chez lui. Comme elle. Non, elle ne l'imaginait pas la quitter, non, elle ne voulait tout simplement pas qu'il parte. Mais comment dire tout cela ? Ces propos pourraient être si mal interpreter ! Elle était un homme face a Elio. En tant qu'homme, cela faisait un peu nunuche, et Elio n'aiamit pas les pleurnicheurs. En tant que femme, c'était proche d'une déclaration d'amour non ? Bien qu'Akane ne voit Elio qu'en tant qu'ami. Je tiens à le preciser. La jeune fille s'autorisa a lui retorquer un regard sombre, un peu triste, avant de cligner des yeux et de lui repondre ironiquement.

"Il ne se passe jamais rien sans toi ! Non, je suis allé au bal de la Saint Valentin. C'était assez amusant et coloré. Et puis le nouveau réglement est sortit... Et là, j'ai beacoup moins ris."

La jeune fille sourit. Ouais, elle avait d'un coup moins rit. Puis elle avait retrouvé Jude et les autres. Et une idée avait germé dans leurs têtes détraqués. Elle en était fière. Mais cela n'avait rien a voir avec son entrevue avec Elio, et elle chassa donc ses pensées de sa tête, finit sa bière et prit soigneusement la bouteille. Elle ne pensa pas du tout au fait quelle allait faire un baiser indirect a Elio. Déjà parce qu'elle s'en foutait franchement, ensuite parce que cela lui était souvent arrivé dans ses autres établissements...

La rebelle vit Elio attraper Mellu et s'installer plus confortablement. Il frotta doucement ses cordes et lui proposa de poser sa voix. Ah, bien, elle ne devait pas se laisser entrainer et laisser sa voix féminine reprendre le dessus. Elle hocha doucement la tete et Elio commença un morceau bien caractéristique. Evidement, dynamique et vivant. Du Elio tout craché. La jeune chanteuse oublia donc un cours instant ses dernières paroles et posa une voix forte, masculine, grave et ses yeux se fermèrent.

Elle aimait ses moments musicales avec Elio. Ils s'étaient connus ainsi, parlés ainsi, découvert ainsi, appréciés ainsi... C'était leur lien le plus fort. La musique. Seulement des notes les unes après les autres. Une entité durable, eternel, divine. Une mélopée qui retrascé l'histoire du monde... Akane avait faillit ne jurer que par elle. Mais les mots... Les mots aussi étaient tellement important. Une larme n'echappa pas a la bienveillance d'Akane. Elle fit mine de replacer ses cheveux, mais elle en profita aussi pour écraser la perle salée. Pas question de s'effondrer maintenant. Tout n'était pas perdu. Elio voulait rester. Akane voulait qu'Elio reste. Personne ne les arreteraient. Ils étaient bien plus fort que tout. Ils étaient amis avant tout. On ne defis pas deux amis.

Jamais.

Elio fit une fausse note. C'était vraissemblablement à cause de leur discution. Oui, dans leur cas, deux phrases echangés étaient une discution. Enfin, surtout dans le cas d'Akane. Bref. Il devait en avoir plein la tête et le coeur pour avoir fait cette faute. CEtte petite faute qu'Akane fit semblant de ne pas remarquer. Chose absurde puisqu'elle était sûr qu'Elio n'y était pas dupe. Mais... Mais Elio avait autre chose a faire que de se demander si sa malheureuse note avait était entendu ou non par son pote. Ouaip', exactement.

Il lui exposa son idée. Enfin, d'abord, il lui dit qu'il avait une solution. Silence. Akane allait péter un cable. Lui qui avait toujours était direct, franc, le seul moment où il devait l'être il ne l'était plus ! C'était quoi se supsence tendu pourrave comme dans un film ! Mais, il se foutais de sa tête ou quoi ? Bon, c'est vrai qu'elle n'avait rien fait pour qu'il se magne le train. Elle l'avait complétement ignorer et semblait resigner a voir partir son meilleur pote. Ouais. Mais quand même ! Fallait pas lui faire un frousse pareil ! La jeune fille recupéra la bouteille et laissa doucement couler le liquide le long de sa gorge. Hum, elle aimait cela. Vraiment...

Hey, mais ! Elle en aurait presque oublier la stupide chose a laquelle pensait Elio. Dire qu'il la laissait patienter a coup d'alcool. Bon, faut dire que cela marchait un peu... Mais... Un paquet de bonbons. Slurp ! Oh, le petit vert là, il est mignon, il doit être super bon... HEY ! Stop ! Akane avait encore oublié Elio. Nan j'deconne. Disont que sa concentration, déjà très basse en temps normal, était rapidement mise en contribution par son stress. Ouais, cela lui arrivait. Surtout quand Elio annoncait un truc super grave. Et donc, sous le coup du stress, elle voulait tout oublier avec n'importe quoi. De l'alcool, des bonbons, un chat qui traverse la route, un nuage, un papillon, une plante verte, un stylo bleu, une éléphant rose avec des ailes, une cocinelle phosphorescente, un... Bref, vous avez compris. La jeune femme avala donc un superbe bonbon vert pomme acidulé et laissa retombé le paquet. Elio venait d'ouvrir la bouche...

Ah, ouais quand même. Bon, fallait s'attendre a quelque chose du genre avec Elio. D'ailleurs, cela parraissait un peu trop réfléchit pour être du Elio, mais chut. Sa mère, hein ? Cela ne parraissait pas impossible. Bon d'accord, utopique, idyllique... Mais chut. D'abord, avec les moyens modernes, on pouvait presque tout trouver. Ensuite, il fallait de bonnes relations. Et Akane savait qu'Elio connaissait beaucoup de monde ici, des populaires... Or, les populaires sont en général des personnes qui ont un sacré passé. Du genre riche, influent... Et donc qui pourrait permettre Elio de retrouver plus facilement sa mère. Ouais, vu comme cela, rien n'était impossible. Bon, long peut être, mais c'était immaginable. Et puis, tout les deux, ensemble, c'était vraiment plus amusant ! Akane tenta donc une blague.

"Dites moi Elios, Dieu Soleil, votre idée n'aurait pas était inspiré par d'autres que vous ? Vous m'en voyez deçu, j'aurais imaginé que vous me demandiez de vous kidnappez, de vous sequestrez, de vous faire porté disparu... Mais bon..."

Akane attrapa une nouvelle fois la bouteille d'alcool, regarda Elio avec amusement et prit une grande gorgée. Puis elle attrapa un bonbon, tendit le paquet a son camarade et dans un soupir, repondit plus sérieusement.

"Tu crois franchement que j'vais te laisser tomber ? Premièrement, c'est amusant. Cela va prendre du temps et je m'ennuirais moins. Cela me donneras une big excuse pour raté des cours, pour ma conscience. Deuxièmement, si tu promets de toujours me nourrir et me donner de l'alcool quand on partira a l'aventure tout les deux, c'est vraiment trop cool."

Akane passa une main dans ses cheveux, puis installa son regard émeraude dans celui d'Elio. Inspirant avec force, elle dit enfin, presque dans un murmure, comme si la vérité lui coutait.

"Et troisièmement, le plus important... Personne n'a le droit de me privée de mon Elio. Surtout si cet Elio en question aime sa vie ici."

Belle déclaration d'amitié, non ?

Elio ne put s’empêcher de rire à la connerie de son ami. Il le rassura que c’était bien une idée venant de son cerveau… enfin… ce n’était peut-être pas très rassurant, à vrai dire. Le monologue qui suivit réjouit Elio…


- Tes dernières phrases… On dirait vraiment une fille !


Entendre cela lui faisait vraiment plaisir mais il ne résista pas à l’envie de taquiner son ami. Il avait retrouvé sa bonne humeur naturelle. Il descendit droit en bas le fond de la bouteille. Pourquoi avait-il toujours l’impression que ses bouteilles étaient trop petites ? Il se traîna à moitié jusqu’à Akane et passa ses bras autour du cou du rebelle. Au lui avait toujours dit qu’il était trop tactile… mais ce n’était pas pour cela qu’il allait arrêter, n’est-ce pas ? Nous parlons d’Elio Carolis, là ! Autant continuer son petite jeu, maintenant qu’il avait commencer…


- Si t’étais une fille, je t’aurais épousé !


Il lui fit un bisous sur la joue. De toute façon, il s’en foutait d’embrasser un garçon... Il avait perdu il y a pas longtemps son premier baiser homosexuel. Il se l’était fait voler par Andrea Stormfield lors du Front de Libération des Petites Culottes Blanches… Enfin… Là, il fallait l’avouer… il était un peu soûl… Il aurait du s’en rappeler pourtant ! Boire de l’alcool quand il se sentait pas super bien niveau moral était très déconseillé ! Il pompait beaucoup plus vite l’alcool…

C’était déjà arriver plusieurs fois… malheureusement. Une fois, s’il se rappelait bien, il avait draguer un poteau pendant plus d’une heure. Un Dieu devait l’avoir en grippe parce qu’un gars qui était avec lui avait eu la bonne idée de filmer la scène… Ce qui fait que le lendemain, tout le monde autour de lui était au courant qu’il était fou amoureux d’un lampadaire. Chouette, non ? Bien sûre, ce n’était pas le seul truc dans le genre…

Lors d’une sortie de classe, il avait une strip-tease devant un professeur… ça aussi, c’était cocasse ! Heureusement pour lui, sa réputation et son ego, cette fois-là, personne n’avait pensé à filmer. Bon, l’enseignant devant avoir apprécier vu que deux jours plus tard, Elio reçu la meilleure note de la classe au contrôle.

Là, pour le moment, il était juste extrêmement bien… tout contre Akane… Il se sentait fatigué… Très fatigué… Ses paupières commençaient à être lourdes. Il tenta vainement de lutter mais rien à faire, elles se fermèrent complètement. Sa tête, dodelinant, tomba enfin sur l’épaule de son ami. Somnolent, il se permit de se reposer. Il faut avouer que les dernières nuits n’avaient été très calmes… L’insomnie était pesante pour l’hyperactif. Il était obligatoire qu’il reprenne toute l’énergie qu’il dépensait une fois réveillé.

Comme un petit enfant, il se blottit plus contre Akane. Il rêvait certainement de nager sur le dos de dauphins en tenant la main à Akane. Bien sûre, il avait son maillot de vain préféré avec Dora l’Exploratrice dessus… C’était assez confortable comme position, malgré ce que l’on pourrait penser. S’il pouvait dormir ainsi toutes les nuits, il serait certainement très heureux.

Oui, dans ses rêves, il était persuadé qu’il arriverait à retrouver sa mère et rester à Keimoo. Mais dans les songes, tout était si facile… Il avait tout de même extrêmement beaucoup de chance d’avoir un ami comme Akane. S’il ne se sentait pas autant en sécurité à ses côtés, il était certain qu’il ne se serait pas endormi ainsi, il ne l’aurait sûrement pas inviter à boire de l’alcool en sachant pertinement bien qu’il avait toutes les chances de craquer… Oui, Akane était vraiment à part pour lui.

[C'est court mais j'ai l'impression que si je continue ça fera trop >.< !]

[Là, on va certainement avoir plus de vote pour notre pseudo couple, surtout xD]

Une fille ? Ah, justement, le problème était qu'elle en était une. Si la plaisanterie aurait fait rire de bon coeur tout individu, elle ne fit pas rire Akane. La jeune fille regarda le plafond, penaude. Elle ne savait vraiment pas comment réagir. Sa relation avec Elio pourrait changer profondément si elle disait quelque chose. Il al detesterait peut être de lui avoir mentit si longtemps. Surtout après toute la confiance qu'il lui avait donner. C'était horrible ! Mais que voulez vous qu'elle fasse ? Elle ne lui avait jamais dit une seule fois qu'elle était véritablement un mec ! Enfin, pas spécialement. Et il n'avait jamais voulut en savoir plus. Il comprenait sa ferme intention de tout garder pour soi. Sauf bien sûr quand cela devenait trop dure. Mais il ne l'avait poussé a faire quelque chose qu'elle ne voulait vraiment pas. Il avait toujours été respectueux. Ce qui laissait d'autant plus Akane honteuse.

Epouser ? La jeune fille eu un spasme. Les bras d'Elio entourait maintenant son cou et il était tout proche d'elle. Personellement, cela ne la dérangeait pas. Elle connaissait assez Elio pour savoir que c'était tout bonnement assez facile chez lui de faire cela. Très naturel. Akane elle même, bien que japonaise, s'autorisait souvent a des petites affections de ce genre. Quand elle n'était pas encore a Keimoo on la voyait quasiment tout le temps dans les bras des autres. Maintenant, elle ne se voyait pas vraiment très proche des autres justement parce qu'elle se faisait passer pour un garçon. Elle avait le chic de s'approcher grandement des gens, mais de ne jamais les toucher. C'était tout comme et cela ne se voyait pas.

Pour en revenir a sa petite déclaration, Akane sentit lui venir le rouge au joue. Bon, de toute evidence, c'était sous le coup de l'alcool qu'il lui avait dit cela. Mais... Mais c'était tout de même quelque chose. Personne ne lui avait ainsi dit cela un jour. De l'épouser, et si elle était une fille. Jamais. Une fille ? Cette possibilité ne lui venait jamais au cerveau. Ni a celui des autres, en général. Apparement, a Elio, si. C'était assez surprenant et effrayant. Le douces lèvres de son ami se déposérent doucement sur sa joue. Cela n'était rien. Parfaitement. Pour Elio, ce n'était pas grand chose. Il draguait souvent, se retrouvé dans des situations paranormal. Mais ce n'était pas rien non plus. Il ne le faisait pas a n'importe qui n'importe quand non plus. Il se sentait surement très bien...

Cette confirmation fut très vite arrivé. La tête d'Elio vint doucement se poser sur l'épaule de la jeune fille. La rebelle leva doucement sa main et vint la poser sur la chevelure de son ami. Il devait être bien fatigué. Fatigué de sa vie, de son voyage, des cours, de tout... Elle lui massa doucement le cuir chevelu. Elle se sentait un peu seule. Dans une salle de musique, son ami dans ses bras, dormant. Elle se détendit un peu. Même si, sans le faire exprès, il glissait sur sa poitrine, il suffirait de lui dire qu'il avait trop bu et qu'il devait avoir rêver.

Akane ferma un instant les yeux, puis soupira. C'était vraiment trop compliqué. Mais ce n'était vraiment pas le moment de dire quoi que se soit. Elio avait besoins d'elle. Enfin, Elio avait besoins de lui. De l'homme qui était en elle. D'Akane le rebelle. La jeune femme sentit sa rpise sur sa main. Elle regarda leurs doigts et sourit un peu. Puis un voile sombre vint lui sur son regard.

Elle murmura pour elle même.

"Je me demande qu'elle sera ta vrai réaction si j'étais vraiment une femme."

Elio semblait rêver. Il semblait être heureux. Puis malheureux. En faite, tellement d'expression lui passait sur son visage qu'Akane ne put comprendre. Peut être rêver t-il de sa mère. Enfin, plutôt, des souvenirs qu'on lui avait laisser de sa mère. D'après ce qu'elle avait comprit, il ne l'avait jamais connu. Pas vu une seule fois. Son père lui avait même interdit d'en savoir plus sur elle. Elle ne savait pas comment il avait eu connaissance de son identité, mais il n'en avait pas plus reparler. C'était étrange. Étrange de voir a quel point Elio faisait attraction de son passé. Il oublié ses parents ici, sa vie. Il était un autre Elio. Il était une pile, un hyperactif. Populaire, généreux, heureux, gentil... Il était Elio. Il était celui qu'Akane avait toujours connue. Il avait toujours l'air heureux et à l'aise. C'était en devenant plus proche de lui qu'elle avait comprit combien cela était faux. Bien sûr, il était heureux. Heureux de vivre auprès de ses amis. Heureux à Keimoo. Mais qu'en était-il lorsqu'il se retrouvé seul ? Il ne pouvait pas être heureux tout le temps. Pas avec un passé comme cela. Il devait se sentir seul, parfois, abandonné. Peut être en avait-il encore peur aujourd'hui. De se faire abandonner. Akane se refusa à réfléchir a cela.

La jeune fille soupira. La vie devait-elle être toujours aussi compliqué ? Les parents devait-il toujours en faire baver à leurs enfants. Abandon, favoritisme, inceste, violence... Tellement de crime. Pourquoi avoir un enfant si on ne savait l'éduquer, l'aimer, le chérir ? C'était illogique. Akane ne comprenait pas. Elle n'aurait certainement pas survécu sans son frère. Elle n'aurait pu passer outre les demandes, les insultes de ses parents sans son frère. Elle ne serait jamais devenue ce qu'elle est aujourd'hui sans son frère. Elle lui devait tout. Elle ne pouvait se résoudre à sa mort. Voilà pourquoi elle était devenue un homme. Car ainsi, son frère vivait encore. Ils étaient jumeaux, un contact, un lien existait toujours en eux. Le côté physique ne faisait pas tout. Kaoru vivait en elle. Elle l'espérait, elle en était sûr. Le reste de sa vie c'était faite ainsi. Ses loisirs, ses cours, ses choix étaient partagé entre elle même et son frère. D'ailleurs, son frère avait plus de partie. Elle ne vivait pas vraiment. Son seul choix a proprement dit avait été le bal. Elle s'était déguisée. Elle était venue en femme. Elle avait eu le choix. Elle ne savait pas trop pourquoi elle avait fait cela. Mais elle l'avait fait. Et elle ne le regrettait pas.

Ses réflexions furent interrompu par Elio. Il venait de gémir. Il devait avoir un de ces mal de tête ! Akane n'aimait pas s'endormir après avoir bu, elle avait toujours mal à la tête. Elle avait comprit que si l'on restait éveillé, les effets néfastes de l'alcool se montrait moins. Il se redressa péniblement, les yeux fermés. Finalement, il resta sur elle. Il gémit encore. Ou plutôt, il aligna une phrase. Un murmure. Presque incompréhensible. Elle ne répondit pas. Évidement, elle n'allait pas lui répondre qu'il était idiot et que personne n'était mort d'un mal de tête. Enfin, pas d'un mal de tête venant d'une soirée un peu trop arrosée. Il avait juste trop bu. Il allait maintenant le regretter. Mais elle était certainement que deux jours plus tard, il aurait de nouveau un mal de tête venant de l'absorption de liquide fermenté. Autrement dit, de l'alcool. Elle en était sûr et certaine. Pas besoins d'être devin pour le savoir. Même quelqu'un qui ne connaissait pas Elio aurait pu devinait.

Bien, Elio finissait son monologue. Là non plus, sa question n'attendait pas de réponse. Akane sourit doucement, et passa sa main fraîche sur le front de son ami. Elle le caressa un peu, puis se demanda si ce n'était pas un peu bizarre. Bah, de toute façon, Elio avait commencé. Il était contre elle, elle ne voyait pas en quoi son geste serait plus ambigüe que le sien. Il était son ami. Elle le considérait comme tel. S'il n'était pas content, il le lui dirait. Bon peut être qu'un homme ne ferait pas cela. Enfin pas un homme a un autre homme. Mais Elio était bi. Akane aussi. Je sais, cela ne règle pas le problème, c'est encore pire. Mais chut. Akane, elle cela la détend. Elle trouve cela plus normal. Et comme cela elle ne stresse pas. Elle reste dans un état de je m'en fout.

"J'ai vraiment envie de retrouver ta mère."

Cela pouvait ressembler a une déclaration. Cela n'en était pas une. Akane le pensait vraiment. Elle voulait simplement qu'Elio reste ici. Avec eux tous. Avec elle, avec son groupe, avec tous les punks... Akane ne souhaitait plus grand chose. On lui avait enlevé son frère, on ne pouvait lui enlevé son ami. Ce serait impardonnable. Soudain, elle eut envie de le lui dire. De lui dire qu'il ne pouvait partir. Simplement car cela serait injuste. Que c'était injuste de lui voler son frère puis son plus proche ami. Mais a peine ouverte, sa bouche se referma. Elle n'y pensait pas sérieusement. Ouh, un tel moment de faiblesse ne pouvait se reproduire. Jamais plus. Si elle voulait vraiment qu'Elio ne sache rien, que personne ne découvre jamais rien et qu'elle oubli vraiment tout, il ne fallait pas que cela se reproduise. Dans tout les cas, elle se promit d'un jour en toucher deux mots a Elio. Ce qu'elle était vraiment, pourquoi, et ce qu'elle ressentait pour lui. Je vous vois venir, elle l'aimmmmmme ! Pas du tout. Elle l'adore. Elle le considère comme un pilier. Il est devenu très important pour elle. Une personne pour qui elle a envie de vivre, une personne qui a tellement sa confiance qu'elle se doit de tout lui dire. Simplement. Très simplement.

Akane jeta un regard tendre au jeune homme. Evidement, cela faisait peur, hein ? D'un certain côté, retrouver cette mère perdue, c'était aller de l'avant. Savoir pourquoi elle n'avait pu rester avec lui et l'avoir laisser avec son père. Cela serait sans doute dure. Mais Elio devait surmonter cela. De toute façon, il devait savoir qu'un jour ou l'autre il devrait être face a son passé. Soit avec une confrotation avec son père, soit avec une rencontre avec sa mère. Dans un cas comme dans l'autre, l'enjeu était enorme et le résultat non garantit. Bref, c'était pas génial, totalement débile mais ils allaient faire ainsi. C'était soit cela soit plus d'Elio dans Keimoo, ce qui était encore pire. Reflexion terminée, Akane put entendre Elio qui disait qu'ils reussiraient. Chose evidement. Ils étaient deux. Un peu fous, très liés et surtout ils y croyaient. Oui, aussi étrange que cela puisse parraître ils y croyaient. Ils le voulaient. Et puis, une étude à demontrer qu'un homme qui avait peu de chance de s'en sortir mais qui y croyait dur comme fer s'en sortait plus facilement qu'un homme ayant déjà renoncer. Logique, non ?

Un sourire sincère lui repondit. Ah, Elio. Ce qu'Akane avait attendut depuis bien longtemps. Ce sourire. Magnifique. Bon, un peu moins avec la reste de la tête d'Elio. Son maquillage foutait le camp et ses cheveux partait un peu dans tout les sens. C'était mignon, cela lui donné un peu de charme. Bref réflexion pour la rebelle qui se dit qu'elle ne devait pas être mal non plus avec de nouvelles cernes sous les yeux. Mais bon.

Elio partit à la recherche d'elle ne savait quoi. Ah, elle savait maintenant. Une photo. Une photo d'une jeune femme très belle. Akane écarquilla les yeux. Et ben ca alors ! Elle était canon la mère d'Elio ! Reflexion faite, Akane reprit son calme. Pour une fille, cela passait de dire que la mère de son pote était jolie. Pour un gars, c'était un peu plus bizarre. Bon. On se la ferme. Surtout qu'Elio venait d'atraper la bouteille pour la finir.

"Elle était mannequin ? Hum, si tu veux, je pense avoir du paracétamol avec moi... C'est surement plus efficace que l'alcool."

Bien evidement, elle ne dit pas pourquoi elle se promenait presque non stop avec des cachets. Ne vous faites pas de conclusions attives non plus. Déjà parce qu'elle en prenait assez souvent, mais pas assez pour être accroc, ah, vous ne saviez pas que l'on pouvait être dépendant d'un médicament ? Bref, ce n'était pas le cas. Et elle en prenait trop souvent pourque se soit a cause de règle douloureuse. Ben, c'était une fille, non ? Bref, elle en prenait pour des maux de tête, ou des maux de gorge. C'était assez spécifique. Akane avait parfois un soudain mal de tête, a cause d'un bruit un peu fort, et parfois, aprèsun gros concert, elle n'avait rien. Elle pouvait se sentir en forme durant deux mois et ensuite pendant deux semaines se bourraient de médocs. Pas evident. Donc elle prenait le soin de prendre une plaquette de paracétamol avec elle. Cela ne lui servait pratiquement jamais, mais quand elle en avait besoins, elle était bien contente. Bon tout cela pour en venir à la belle conclusion qu'elle avait des médicaments !

"Je crois que mes parents me tueraient aussi si je foullais dans leurs affaires..."

La jeune fille tourna la tête et sortit une plaquette commencé. Elle avait placé discrètement une phrase la reliant a son passé. Elle avait besoins de dire cela. Juste pour confirmer a Elio qu'elle avait confiance en lui. Elle se sentait un peu moins coupable de ne rien lui dire comme cela. Elle savait très bien qu'il ne lui poserait pas cinquante milles questions sur ses parents. Mais au moins, il avait des nouvelles de sa famille. Un bon début pour quelqu'un qui souhaitait lui faire part de ton son passé, en passant par la mort de son frère et sa féminité. Mais pour le moment, CHUT !

[Un peu court ><]

Elio se trompait. Elio se trompait lourdement. Certes, sa mère était une femme magnifique. Mais Elio aussi était magnifique. Il irradié littéralement. Il était beau. Il avait du style. Il était classe. Akane pensait réellement cela. Pour elle, il était vraiment un garçon plein de charme. N'allez pas conclure qu'elle est follement amoureuse de lui, hein ? Mais elle sait reconnaître les choses justes. De son point de vue à elle, il est beau. Ses cheveux toujours coiffé en bataille, ses yeux, son maquillage, sa façon se toujours mordre ses lèvres, ses vetements. Il était comme il était. Il n'était pas difficile à regarder. Il était beau. Certes, il ne se ressemblait pas tant que cela. Mais il y avait tout de même des traits semblables. Rien que ce regard. Il le jettait lui aussi. Mais que dire. Elle ne se voyait vraiment pas lui dire doucement qu'elle le trouvait beau et qu'elle se fichait bien de savoir si oui ou non il ressemblait à sa mère. Elle, elle ne ressemblait qu'a son frère. Elle était son frère. Elle n'allait pas lui faire toute une histoire sur une maudite photo.

Akane sourit doucement. Il avait l'air bête. Certainement. Mais c'était idiot de penser qu'il avait l'air bête. Simplement parce qu'elle avait l'air bête aussi, elle. Et puis, ils étaient tout les deux bêtes, de toute façon. Il ne venait pas de ruiner son image, simplement parce qu'Akane connaissait déjà cette facette d'Elio. Elle le savait perturbé, heureux, maladroit, energique, attardé, naïf, ambitieux, rebelle, dragueur, embetant, charmant, social, idiot. C'est vrai qu'il n'avait pas l'habitude des médicaments. Akane s'en souvenait maintenant. Si elle, elle avait toujours eu l'habitude ed s'en enfiler plusieurs dans la même journée sans broncher, il en était autrement d'Elio. De plus loin qu'elle se sovenait il avait toujours détesté cela. Les hôpitaux, aussi. Elle l'avait toujours vu refusé la moindre prise de médicaments. Tout à coup, elle se sentit un peu honteuse. Elle venait de lui tendre son pire ennemi, elle sa confidente. Tu parle. C'était d'une logique. Secouant sa tête, elle se dit qu'après tout, il aurait pu refuser. S'il avait accepté c'est qu'il lui faisait confiance. Une confiance qui n'était pas partagé apparement.

Elle l'était. Akane avait vraiment confiance en Elio. Elle l'appréciait beaucoup. Mais, c'était plus profond que cela. Sa nature ne pouvait lui permettre cela. Elle n'avait pas peur de la réaction d'Elio. Il l'accepterait de toute façon, homme ou femme, hétéro ou homo. Là n'était pas la question. Elle n'avait pas peur qu'il la repousse pour lui dire qu'elle l'avait trompé depuis tout ce temps, après tout ce qu'il lui avait dit. Elle n'avait pas peur qu'il la prenne dans ses bras pour lui dire que ce n'était pas grave, qu'elle resterait toujours la même pour lui. Elle connaissait très bien les conséquences de ses actes. Elle savait pertinement que si elle avait caché une chse si importante pour certains, toutes les réactions étaient à prévoir. Ce dont elle avait vraiment peur, c'était de se retrouver seule. Elio ne la jugerait pas. Mais, s'il était vraiment blessé, il n'aurait pas d'autre chose que de la laisser seule, elle et son mal. Elle le comprendrait. Elle n'aurait pas accepter que son confident lui fasse une chose si horrible. Mais elle n'avait pas de confident. Elle avait beau appréciait Elio, elle ne pouvait pas lui dire tout ce qui lui faisait du mal. Tout son passé. Son frère, ses parents, ses amis... Elle était tout simplement coincé entre des murs. Pas de marche arrière possible, pas de marche avant. Elle ne pouvait pas ouvrir la bouche.

La réflection d'Elio lui debarassa de se problème epineux qui commençait sérieusement à transformer son visage. Elle avait doucement prit un visage triste, mélancolique et son regard était perdu. Soudainement, elle se leva et se rapprocha doucement d'Elio. Elle ferma les yeux et ses oreilles prirent le relais. Il était courageux, non ? Elle avait entendu de sa propre bouche qu'il n'avait pas touché un piano depuis longtemps. Son père lui avait ordonné de force d'en jouer. Pour des concours... Il n'avait pas était très libre au côté de son père. Il avait cette liberté ici, mais elle était maintenant menacé. Il avait prit son courage à deux mains et avait décidé, seul, de retrouver sa mère. Il avait demandé de l'aide. Il avait accepté de prendre un médicament. Et maintenant, il jouait du piano. Il acceptait ses faiblesses, et aller de l'avant. Contrairement à Akane. La jeune fille chassa ses dernières pensées et se faucalisa sur la mélodie. Elle la connaissait. Elle ne saurait mettre un titre, mais elle l'avait déjà entendu. Oui... Mais pas par un piano. Par un violon. Mais, ce n'était pas horrible ainsi. Au contraire, c'était plutôt sympathique. En tout cas, Akane appréciait.

La jeune fille se placa juste derrière Elio, et l'entoura de ses bras, elle posa sa tête sur l'épaule de son ami. Elle faisait preuve de tendresse, parfois, elle aussi. En fait, cela ne la genait pas du tout d'avoir des contacts physiques. Elle avait l'habitude. Elle avait toujours était marginal. Elle n'aimait pas vraiment la façon de faire des japonais, parfois. Là voici donc derrière Elio, ses bras l'entourant.

"C'est super jolie."

Puis, la jeune femme se decolla et s'etira un peu. Elle bailla puis elle epousseta ses vêtements. Si les contacts ne la génait pas. En tout cas pas avec Elio, elle doutait que cela soit réciproque. Oh, elle connaissait Elio, il était très tactil. Mais c'était un peu bizarre entre deux garçons, non ? A part des tapes amicales, des coups de coudes dans le ventre, les garçons, il faisaient pas grand chose, si ? Akane n'avait pas vu grand nombre de garçon se faire des calins, ou simplement être tendre l'un envers l'autre. A part peut être des amis bi ou homo. Et encore, s'ils ne sont pas en couple, y avait peu de chance. Son geste aurait donc pu être interpreter bizzarement. Surtout qu'à son habitude, Akane n'exprimait rien. Elle se fichait un peu de tout et depuis son entrée à Keimoo, avait très peu de contact avec les autres. Avant elle avait cette habitude d'être très tactil avec ses amis, mais elle avait coupé les ponts quand elle était venu ici. Aussi simple que cela.

[J'espère que cela te plairait <3 Si y a un seul truc qui te gène, j'édite =D]

Une fois le morceau fini, il arrêta de jouer. Ses doigts restèrent posés sur les touches. Cela faisait combien de temps qu’il n’avait plus jouer ? De toute façon, peu importe. Ses doigts lui faisaient mal. Il était tellement tendu que cela lui donnait des crampes. Il se figea lorsqu’il sentit les bras d’Akane l’enserré. Que faisait son ami ? Elio se laissa aller. Finalement, il s’en foutait. Il profita simplement de l’instant.

Le Punk a toujours été quelqu’un qui aimait toucher les choses et les gens… Pourtant, c’était comme si cette fois-là était spéciale… L’étreinte ne semblait pas représenter la même chose. Elio regratta presque Akane ne la fasse pas durer. Pour cacher son embarras, il massa distraitement ses mains douloureuses.

En temps « ordinaire », il se serait vanté comme quoi c’était normal qui joue bien du piano. Il ne le fit pas. Il se dégagea du piano et se leva. Il tourna le dos à l’instrument. Il allait certainement en rejouer dans quelques jours mais il avait besoin de temps pour appréhender la chose. Il ne pouvait pas se remettre à jouer comme avant. Ce serait comme nier tout le chemin qu’il avait fait pour atterrir à Keimoo. Il passa une main nerveuse dans ses cheveux. Tout ça le dépassait.


- Tu sais même pas… Mon père a voulu m’acheter.


Il émit un petit rire. En y repensant, son père était une vraie ordure. Il ne s’intéressait à Elio que lorsque celui-ci pouvait lui apporter quelque chose. Un vrai biznessman jusqu’aux bouts des ongles. Elio tourna dos à Akane. Il fit mine de retourner vers ses affaires mais s’arrêta en cours de route.


- Il a dit que si je rentrais sans faire d’histoire… J’aurais une moto…


Elio aimait les motos. Il n’en avait jamais eu. James Carolis lui l’a toujours interdit. Et aujourd’hui, ce dernier espérait le faire revenir avec cette foutue promesse à trois balles ?! Il se foutait du monde !! Elio n’était pas quelqu’un que l’on pouvait acheter ! Il avait beau l’air d’un parfait crétin – il l’était certainement – néanmoins, s’il y avait bien une chose à laquelle il tenait plus que tout, sans compter ses amis et la musique, c’était bien sa liberté. Il n’était pas un faux jeton. Lorsque son père lui avait parlé de l’histoire avec la moto, Elio avait enragé intérieurement. S’il n’avait pas été au milieu d’un restaurent où tout le monde les fixait déjà à cause de leur duo hétéroclite, le Punk aurait mis son poing dans la face de l’homme.

Elio connaissait parfaitement tous les bénéfices qu’obtiendrait son père s’il retournait en Angleterre. Et cela le dégoûtait encore plus. James Carolis paraissait avoir pour « projet » de faire entrer Elio dans le cinéma… Etant lui-même une figure respectée de la production, il pourrait redonner un coup de vent dans ses voiles s’il entraînait son fils unique derrière lui. De plus, d’après ce que l’adolescent avait entendu, son père avait également l’intention de lui faire reprendre le piano et la musique classique… Sans compter le fait qu’il serait sous ses yeux et qu’il pourrait le tenir en laisse. Quand Elio avait compris cela, il avait eu envie de vomir. Qui ne l’aurait pas ?

Il reprit son chemin vers les cadavres de bouteilles. Il se jeta par terre, sans faire attention à ses fesses qui souffrirent à l’atterrissage. Il attrapa une nouvelle bouteille en tendant le bras. Rien de mieux qu’un ptit coup d’alcool pour reprendre du poil de la bête. Il bu vite une gorgée avant qu’Akane ne puisse en redire quelque chose. Il reposa la bouteille. Il avait peut-être assez bu pour aujourd’hui. Ce serait con de faire quelque chose qui puisse lui attirer des ennuis à l’administration de Keimoo.


- Ouah ! Tu savais que j’ai mis plus de cinq ans à bien apprendre le japonais ! J’suis trop nul en langues…


« Comment changer de sujet avec subtilité d’après Elio Carolis » est un volume que vous pourrez bientôt vous offrir dans toute bonne librairie près de chez vous. Non, arrêtons de plaisanter… Elio se coucha sur le dos et fixa le plafond. Il leva le bras droit devant lui et observa sa main. Il avait oublié de remettre ses bagues. Elles étaient certainement encore sur le piano. Tant pis, il les remettrait plus tard. Ses doigts étaient longs et fins. Les doigts d’un musicien, sans conteste. Néanmoins, si on regardait bien… On pouvait repérer trois discrètes cicatrices longeant son majeur et son index. Il se rappelait parfaitement comment il se les était faîtes. Enfin… C’était qu’un mauvais souvenir… Une petite crise pour que son crétin de père le regarde autrement que tel un pion à déplacer sur l’échiquier.

Il rebaissa son bras. Il avait de nouveau sommeil. Toutefois, pas question de se rendormir ici ! Il ne voulait pas qu’Akane le voit endormi deux fois dans la même journée, question de fierté ! Il avait tout de même une réputation de pile sur patte à tenir ! Nan mais ! En plus, il voulait tout sauf ressembler à un pauvre petit malheureux qui se plaignait tout le temps et qui souffrait d’insomnies car il n’était pas assez fort pour dépassé ses maudits souvenirs. Ho ! Il restait encore des bonbons ?

[Déso... C'est moins long que ce que je voulais poster >.< !! Mais j'suis cloué au fond de mon lit... Et même si je voulais absolument poster cette réponse, j'peux pas faire mieux, j'crois. Enfin, si quelque chose te dérange, j'édite ^^ !]

C'était étrange. Il ne se vantait pas. Elio ne se vantait pas de son talent ! C'était absurde. Simplement parce qu'Elio ne perdait pas une occasion pour déblaterer. Il saisissait chaques paroles pour dire simplement deux ou trois mots, écoutait parfois à peine et parlant à tort et à travers. C'est pourquoi cela surprenait beaucoup Akane qu'Elio n'ai même pas prit la peine de dire en criant que c'était tout à fait normal qu'il soit si bon. La jeune femme se demanda un instant si ce n'était pas de sa faute, à cause de son etreinte puis finit pas conclure que cela ne pouvait pas être cela et que c'était ses parents qu'il avait dans la tête. Certainement son père, d'ailleurs.

Elle avait raison. De toute façon, en général, quand cela touchait Elio, il y avait peu de chance qu'elle se trompe. Akane était ainsi. Elle aimait connaître le comportement de chacun. Pas pour que tout soit prévisible ou parce qu'elle avait peur de l'inconnu. Quoi qu'elle en est un peu peur, mais juste parce que c'était des personnes avec qui elle s'entendait bien. Elle voulait simplement être sûr que c'était vraiment une personne cool et avec de bonnes intentions. Elio en faisait partie.

Une moto ? Du plus loin qu'elle se le rappeler, Elio aimait beaucoup les motos. Ils n'en avaient pas énormément parler, cela dit. Akane n'aimait pas trop ce type d'engin. D'ailleurs, elle n'aimait pas cela du tout. Elle avait eu des amis qui en avait et qui lui avait fait faire un tour. Même si le sentiment de liberté était présent et que tout était plus profond dans les sensations, cela ne lui plaisait pas. Déjà, elle avait eu froid. Ensuite il avait plut plusieurs fois lors de ces courtes tentatives d'aimer cela. Et puis... Tout les transports qui roulaient sur la route lui rappelait trop son frère. Moto, voiture, camion, bus, vélo... Les transports qu'elle supportait était le bateau, l'avion, le train, le TGV, la fusée - Hein ? Elle en a jamais fait ?- et sur dos d'animaux. Pour j'en oublie certainement plein d'autres, mais je ne vais pas vous faire une liste démesurés. Après tout, le sujet principal en ce moment est Elio. Oui oui.

Donc, Akane connaissait l'amour qu'Elio portait au moto. Elle ne lui dit rien mais n'en pensa pas moins. Son père pouvait être une ordure parfois. Mais elle n'entendait parler de lui que de la bouche d'Elio, et encore c'était peu souvent. Elle ne pouvait donc pas se faire une véritable opinion et ne l'avait même pas une seconde rencontré. Quoi qu'avec ce qu'avait dit Elio, elle ne voulait vraiment pas le rencontrer. C'était le genre de personne qui la faisait sortir de sa torpeur de je m'en foutiste. Le genre de personne qui l'enervait et qui la rendait en même temps blasé. Du genre elle avait envie de lui crier dessus, mais dans les même temps, ne pouvait s'empêcher de le trouver ridicule et ne voulait pas s'abaisser à lui parler. Mais bon, en général même son large self contrôle ne resistait pas et elle se mettait à mettre les choses aux clairs -beaucoup de mettre O.O-.

Elio venait de reposer la bouteille. Non vide, dit en passant. La jeune femme la prit donc au passage, evitant Elio d'en reprendre une gorgée et la but. Euh, elle ne boit pas la bouteille en elle-même, hein, mais son contenu. Bref, elle avait toujours eu une bonne descente et il y avait le mal de tête d'Elio en jeu, à ce moment même. Je vous en prit, comptez jusque 3 et HOP, disparut. Après tout, elle avait l'habitude de boir. Jamais beaucoup. Elle n'avait jamais eu la sensation étrange d'être totalement arraché, morte, bourrée, soûle. En faite, elle s'arrêter toujours avant. Elle n'aimait pas perdre le contrôle d'elle même. Donc non aux sensations fortes, aux sentiments forts et à tout ce qui était drogue et alcool en surdose. Ces amis d'avant l'avait toujours bien comprise sur ce point là. Ils n'avait jamais était très axés sur la drogue mais se permettait de se bourrer. Toute fois, Akane buvait toujours à son propre rythme et laissait quand elle sentait la limite trop proche. C'était généralement une des seules qui restaient encore debout en fin de soirée. Ou tout du moins consciente.

Au départ, elle ne fit aucun commentaire sur Elio. Oui, elle connaissait un peu l'histoire. Il avait apprit le japonais dans le dos de son père. C'est à peu près tout ce qu'elle se rappelait. Après, le nombre d'année, elle avait comprit que c'était déjà pas mal, mais elle n'avait jamais eu de nombre exacte. La jeune japonaise s'effondra près d'Elio - mais avec gràce, je vous prie - et lui tendit le paquet de bonbons. Elle lit dans son esprit, je sais. Mais en même temps, c'était peu dur. Voyez-vous, Elio avait rapportait trois choses avec lui. Ses guitares, de l'alcool et des bonbons. Il venait de jouer et de boire. Il ne restait plus que les bonbons. Finalement, elle s'autorisa un moment de faiblesse et ouvrit la bouche, genre elle laissait pas Elio parler tout seul.

"J'avais un ami qui aimait beaucoup les langues. Il avait d'ailleurs beaucoup de facilité. C'était assez décourageant."

Elle parlait evidement de Kyo. Son Kiru à elle. Enfin, à elle. Elle ne l'avait jamais vu ainsi. Elle se rappelait avoir était séduite par son côté calme et parfois si relaxant. C'était lui qui lui tenait compagnie dans les soirées. Il ne buvait pas plus que de raison et parlait philosophie avec elle. Une soirée, il avait un peu trop bu et l'avait embrassé. Le lendemain, elle ne lui avait rien dit mais certains s'était empressé de lui raconter son geste. Il ne s'en souvenait plus, ou plutôt, croyait que c'était un rêve. Il était allait lui parler. D'homme à homme. Elle avait accepté de sortir avec. Elle était un peu amoureuse, quoi qu'elle en dise. Et puis leur relation était assez libre. Il n'était pas collé 24 heure sur 24 et ne se voyait pas tout les jours. Finalement, ils avaient dormit une nuit ensemble et Akane lui avait revelé son secret. Il n'avait tout d'abord pas compris. C'est que dans sa tête, il était homo et Akane était un homme. Un peu bizarre. Et puis, il avait accepté et ils avaient continuer leur relation. Sauf qu'il était devenu un peu plus protecteur. Maintenant, il avait un lourd secret sur les épaules. Akane était une femme, Akane avait eu un frére jumeau, Akane était en deuil.

La jeune japonaise secoua légèrement la tête. Ouah, elle se mettait à divaguer grave ! C'était quoi se retour en force d'un ami qu'elle n'avait pas pris la peine de prévenir. Tout du moins, elle n'avait pas pris la peine de lui donner de nouvelles coordonnées. Après tout, elle avait fait deux ou trois académies avant celle là. Il lui manquait un peu, cela dit. C'était un bon pote, après tout... Rawwrr !