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 May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]

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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptyJeu 1 Jan 2009 - 16:09

- Part 2 -


Une photo de classe, où tous les élèves, sagement placés l’un à côté de l’autre, souriaient à la ‘cheeze’ du photographe. Et parmi eux, la petite tête blonde d’un Jun au regard malicieux. Même habillé comme les autres, il ressortait du lot, et ce n’était pas seulement l’avis d’un regard subjectif. Agé d’une dizaine d’année, c’était exactement le même visage que le gamin de ses souvenirs. Le camarade de jeu et de bêtises à n’en jamais finir. ...Jun.

Repoussant le carton, Kaede en tira un deuxième, pour voir d’où cette photo s’était échappée, perdue entre les magasines. Ah tiens, bingo, ça a l’air d’être un album photo de cuir. Sentant les fourmis s’attaquer à ses pieds, le jeune homme –qui pouvait très bien passer pour un curieux fouineur- s’assit au sol, ouvrant précautionneusement l’épaisse couverture. Tiens… les premières pages étaient vides. Puis… tiens un autre Jun. Il avait changé entre la première photo de classe que Kaede tenait dans une main, et celle qu’il voyait à présent. Petit déjà, ses goûts personnels dans la façon de s’habiller s’affirmaient déjà. Des photos de Jun et de ses frères… A cette époque, le regard de Jun était encore entièrement dévoilé, toujours avec la même lueur espiègle. Combien de photos passèrent sous le bout des doigts du gothique, lui-même ne sut le dire et, rangeant la photo de classe en première page, le curieux replaça le carton à sa place pour en tirer un autre. Cette fois, des peluches et encore des peluches. Intrigué, Kaede en tira une, dont les points de coutures pendaient lamentablement, après que la tête du lapin ait été un peu trop tirée. Certes, lui avait eu la chance de ne pas être entièrement décapité, mais le résultat n’en n’était pas très brillant. Qu’avait pu traverser Jun pour s’en prendre ainsi à ces animaux de coton ? Laissant le pauvre lapin à son sort, il y remit la tête de l’ours qui s’était échappé de quelque part par là. A ce moment là, il aurait dû refermer raisonnablement la boîte tant qu’il en était encore temps. Pourquoi ?

*Erf ?! C’est… C’est QUOI ça ?!*

Peut être que la question tout à fait la bonne à poser. Qui a parlé de rester raisonnable juste à l’instant ? Et comment le rester quand…

*Un PLUG!?!* s’étrangla-t-il à demi. Bon, d’accord, ce n’était pas la surprise de la vierge effarouchée, mais enfin ! Comment rester sage en rangeant une gentille boîte à peluche, lorsque, entre ces adorables bibelots, un jouet sexuel se dresse un peu trop fièrement parmi les têtes décharnées des lapinous ? Jetant un coup d’œil en direction de la porte, Kaede s’éclaircit inutilement la gorge. What the freaking hell ! Alors là, c’était plus fort que lui. Les peluches torturées cachaient donc ce genre de « trésor » ? Lâchant le sextoy, le garçon au teint pâle écarta d’une main les peluches, et sa surprise fut plutôt bien nourrie lorsqu’il constata que le fond camouflait des boules anales, -et encore si ce n’était que ça. Accessoires dignes d’un bondage le plus équipé, godes, pompes, développeurs, menottes de cuir… la liste ne s’étendait pas là. Imaginer le jeune Masato dans ces instruments de... de... tortures sexuelles xD -ou plus logiquement ces objets dans Jun-... c'était un peu difficile à s'y faire une vision. Et puis qui avait dit que c'était Jun le soumis? Mince et dans ce cas là, c'était qui son partenaire? ... en tout cas, ce ne devait pas être ces peluches abimées. Kaede eut été innocent qu’il aurait aussitôt recasé le carton des vicissitudes, pour refermer l’armoire aux secrets. Mais c’était justement par ce qu’il n’était pas un saint d’esprit que sa curiosité se heurta à plusieurs photos plaquées au bord du carton. Jun. Encore Jun et un autre homme, plus âgé. Et pourquoi elles ne sont pas dans l’album celles là ? Et pourquoi elles se trouvent justement dans la pile des sextoys ? Bouaah… et là il se tient vachement près de Jun… Bon sang ça suffit Kaede, tu t’en rends compte, t’es jaloux d’une photo maintenant !

*Ouais je suis jaloux ET ALORS !?*

***



Tirant une moue mi-figue mi-raisin, le gothique repoussa tous ces jouets et referma avec soin ce grand placard. Il s’y adossa un moment et fixa le plafond, en soupirant. Et Jun alors… il avait vraiment quitté la chambre pour de bon ? L’arrière gout amer lui revint alors que le jeune homme se remémorait du poignet de son amant qu’il tenait entre ses doigts pour le… pour le repousser. Il l’avait repoussé, et en plus, il avait tout foutu en l’air. Les vêtements de l’héritier gisaient encore là, éparpillés autour du grand lit. Il était sorti nu ? Devant tout le monde ? Bordel tais-toi sale voix de merde, il est chez lui, il fait ce qu’il veut. Et toi, tu n’as pas l’impression de faire tâche là ? Attends, tu t’es vu quand tu l’as jeté ? Il n’a rien dis alors qu’il doit avoir beaucoup à dire… Franchement, tu es pittoya…

* FERME LA! J’l’ai pas jeté !!!*

Seul à seul dans un débat mental, Kaede se prit la tête entre les mains pour tenter de faire sortir toutes ces pensées. Oui il avait été odieux et il en culpabilisait ; oui, il était rempli de remords, et alors ?! Maintenant il... il… il n’avait justement rien à dire -ou à faire- pour se rattraper, et ça l’énervait. Se relevant d’un coup, le gothique sortit de la pièce, en colère après lui-même. Sortir de là et prendre l’air. Il aurait pu ouvrir la fenêtre et s’aérer, en attendant le retour de Jun. Attendre ? Tu blagues mon pauvre ! Même toi t’as pas les boules pour aller le chercher alors qu’est ce que t’imagines ? Le monde est pas rose, hein ? Tu penses à ce qu’il doit être en train de se dire ? Tu te souviens de cette frustration avec l’autre là… Mais c’est aujourd’hui c’est pire, tu t’es défilé devant ton meilleur ami.

*Je sais, je sais, je sais. C’est pour ça que…*

Que quoi ? … que tu es en train de sortir ? Tu te défiles ? -Non. Je vais chercher Jun-
Ah ouais, t’as raison, t’as cru qu’il allait courir dehors en petite tenue pour le plaisir de tes beaux yeux ? En réalité Kaede, tu fuis ? …Tu fuis le silence de Jun.

L’air frais parcourut sur son visage. Quand il s’en rendit compte, il était déjà dans le jardin spacieux des Masato. Malgré tout, il se sentait quand même à l’étroit. S’éloigner encore et toujours plus. Dans sa précipitation, il n’avait pas fait attention aux majordomes et femmes de chambres qu’il avait pu croiser. Pas plus qu’il se retrouvait dehors en simple t-shirt, dans une heure avancée de la soirée, avec ce petit vent hivernal qui lui donna la chair de poule. Peu importe. Avec un peu de chance, le froid lui remettrait l’esprit en place, mais ce n’était pas vraiment fiable. Les mains dans les poches, Kaede laissa ses pas le mener n’importe où, sans faire attention. Le ciel était assombri, mais pas suffisamment pour ne plus rien y voir.

*« J'ai l'impression de ramener ma fiancée chez moi... ou non plutôt ma très jolie femme pour notre lune de miel. »* avait dit le garçon, pivot de toutes ses attentions. Kaede eut un haussement des épaules. Plutôt une mauviette ouais… Le pire, était qu'il n’avait pas eu peur, à proprement parler. Mais ça revenait au même puisqu’il s’était défilé. Et maintenant aussi… non ? De là où il était, il pouvait apercevoir les fenêtres du petit palace dans lequel habitaient les Masato. Parmi l’une d’elle, il devait y avoir Jun… Où était sa chambre ? Quelque part au premier étage… mais le garçon aux cheveux épurés ne parvint pas à la retrouver. Et Jun… où se trouvait-il en ce moment ? A cette heure là, les vitres ne reflétaient que le soleil qui disparaissait au loin. Impossible d’y voir à travers. Jun… est-ce que toi tu me vois ? …Fais-moi un signe. Juste un signe… Hésitant à pousser inutilement le portail d’entrée, Kaede s’y adossa dessus. C’était glacé.


[... falling down]
Don’t say a word
I know you feel the same
[Just give me a sign, Say anything, Say anything]


Ne pose pas la main sur la poignée. De toute façon, tu ne pourrais pas sortir.
Kaede se mordilla un petit instant la lèvre inférieure. Il ne se reconnaissait plus, à jouer les fuyards. Bouge mon vieux, tu vas mourir frigorifié avant l’heure. Mourir de honte plutôt… Arf ! TANT PIS ! Personne n’est mort de honte, et mieux vaut tard que jamais… pas vrai ? J’en ai marre de me cramer les méninges sans rien faire ! Jun, pour une fois c’est moi qui vais venir te déterrer, tiens. Tant pis, j’en ai déjà ras le bol de cogiter contre mes fautes, et je sais qu’il y a pas de quoi s’en venter. Et tu sais quoi ? ça me les brise –bien comme il faut- d’avoir agi comme ça. Alors je laisse tout de côté! Je viens te chercher et t’as intérêt à te montrer, si tu tiens à la peau des fesses.
Les changements d’humeurs lunatiques, c’était du Kaede tout craché. Elles le portaient souvent à tord, mais pas tout le temps, puisque la preuve qu'il venait de changer d’avis du tout au tout : dans ce nouvel élan venu d’on ne sait où, le gothique refit demi-tour. Dans sa tête encore confuse, une chose était claire : il avait ses propres principes ainsi que des priorités. Ces principes là, il les respectait, et pour l’instant, ils lui disaient de ne pas mettre sa parole en doute. Et en plus de ça, il avait une priorité. Sa priorité. Peu importe ce qu’il recevrait en retour : il aviserait, comme toujours.
Déboulant comme une furie –à ce stade là, il se fichait pas mal de ce que le personnel pouvait penser de lui, De toute façon, des explications, il n’en n’avait pas et son leitmotiv c’était Jun. Jun, …Jun, et encore Jun. Seul problème : le couloir était vaste, et bien rempli de chambres et de pièces diverses. Allait-il devoir faire du porte à porte jusqu’à trouver le trésor convoité ? Bon sang, j’ai aucune envie de jouer à ce jeu là, mais s’il faut le faire…

« Euh… vous désirez quelque chose peut-être Monsieur ? » fit une voix derrière lui alors qu’il passait la tête en entrouvrant la énième porte depuis tout à l’heure. Il sursauta.
-… Ah euh… *J’cherche un Jun à poil >_>*, surpris dans son geste, Kaede se passa la main dans les cheveux. Il devait donner une drôle de mine avec ses joues rougies non pas de gêne mais du froid de tout à l’heure, et ses cheveux encore plus décoiffés que d’ordinaire. C’était la jeune servante radieuse qui avait annoncé la venue du majordome de Jun…

-Je… je cherche Jun mais je crois m’être trompé de salle… *Avoue que tu t’es paumé… Ouais non c’est bon.*
-Souhaitez vous que je vous indique la chambre de Monsieur Masato ?
–...Euh ! C'est-à-dire… qu’il n’est pas dans sa chambre… répondit Kaede en plantant son regard dans celui de la jeune femme au grand sourire. Si elle fut étonnée de la réponse, elle ne fit rien paraître. Heureusement parce que le gothique ne se sentait pas de lui faire un dessin de ce qu’il s’était passé pour expliquer cette absence. Il enchaîna, sans lui laisser le temps de répondre : -Vous… vous ne l’auriez pas vu par hasard ?

Elle répondit sincèrement par la négative, lorsqu’une autre gouvernante –plus âgée- mais toute aussi courtoise s’avança. Il apprit ainsi que Monsieur Masato occupait la salle de bain non loin de sa chambre.

-Dans ce cas… pouvez vous m’indiquer quelle salle je ne peux pas utiliser, …s’il vous plait ? *Faudrait surtout pas que j'me retrouve dans la même salle de bain avec Jun, évidemment.* tenta de répondre Kaede sur le même langage pour ne pas passer pour plus énergumène qu’il ne l’était déjà. Se dépêtrant comme il put pour ne pas paraître trop louche, il dut récupérer le yukata dans la chambre de Jun –il fallait bien simuler qu’il se rendait dans une des salles de bain pour rester crédible au cas où il recroisait les deux bonnes dames. Il veilla impatiemment le couloir, attendant qu’il soit désert pour se faufiler dans la salle de bain où il n’était justement pas censé rentré. Ah ouais t’es occupé Jun ? Tu vas voir ce que tu va voir. Ouais, j’suis sans culot et j’en ai rien à faire ! Pestant intérieurement pour aucune raison, Kaede sentit la poignée céder sous la pression brutale de sa main. Il s’était attendu à ce qu’elle soit fermée à clé, et son élan lui fit ouvrir la porte un peu plus sauvagement que ce qu’il n’aurait dû. En même temps, son yukata se défit à moitié. Ça l’agaça inutilement, mais il rentra quand même, refermant la porte derrière lui. La température était vraiment agréable, ici. Le regard de Kaede ne s’attarda pas un instant sur la grandeur et le luxe de la salle de bain, qu’il fixait déjà Jun, posté devant un grand miroir orné. Il venait de prendre une douche à en juger ses cheveux mouillés.

'-Je… ', Encore ce stupide "je suis désolé". Maintenant qu’il avait Jun devant lui, même si ce n’était que de dos et qu’il le voyait par le reflet du miroir, Kaede avait envie de ressortir comme il était entré. En fait, ça aussi c’était pas prévu comme ça. Il voulait rentrer calmement, et puis seulement après, improviser aussi tranquillement qu’il en était capable en ces circonstances. Mais non : il venait de débarquer sans aucune discrétion, en toute précipitation à moitié dénudé. Minute... y a moyen de refaire mon entrée?

Un moment passa, le temps qu’il parvient à dire quelque chose d'intelligent. Jun était-il en colère ? Frustré ? Oui, certainement… mais vraiment frustré au point de ne plus vouloir lui adresser la parole, ni même un regard ? Combien de temps s’était-il écoulé depuis que Jun avait quitté la chambre, et que lui-même ait eu la brillante idée de se les cailler dehors ? Remarque, son coup de tête colérique avait suffit pour le faire revenir sur ses pas: ça avait donc été une très bonne idée.

-…J’suis revenu. laissa-t-il stupidement échapper, sans même s’en rendre compte. Aussitôt énervé contre ses stupidités, Kaede fronça les sourcils, d’un air hargneux, et rajouta, à tout va: -…te rendre ça. T’oublie tout, tu vois, ‘faut toujours que j’garde un œil sur toi !
*J’avais envie de te retrouver. C’est tout.*


Il lui tendit le bandeau à bout de bras, réellement agacé contre lui-même. Puis sans attendre d’objections ou quoique ce soit d’autre, il saisit Jun par le poignet et le ramena brusquement contre lui, dans une soudaine étreinte.

-… Ne bouge pas. Même si tu bouges, c’est tant pis pour toi parce que j’te lâcherai pas. l’en informa-t-il plus sèchement qu’il ne l’était en réalité, sentant le doux parfum du shampoing –ou du gel douche- de son meilleur ami.

Sa main froissa le tissu du dos de Jun, qu’il avait eu le temps de voir à son entrée, tandis que l’autre maintenait la nuque du blondinet pour l’empêcher de partir. Je suis un idiot. Et c’est justement parce que je le suis que je te lâcherai pas. Et que je refuserai de comprendre si tu te débats.

-Dis tout c’que tu veux j’en ai rien à faire. Mais ne reste pas en silence, ça m’énerve. Alors donne-moi un coup, rigole-moi au nez, traite moi de c’que tu veux, n’importe quoi mais… pas en silence.

Sa voix se brisa, là. Mais ce n’était plus très important.


__________________________
[ :A53: *se pend* XD]
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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptySam 3 Jan 2009 - 13:01

Partie 1 -o-°

Le silence. C'était tout un art qui, lorsqu'il est maîtrisé peu agacer, blesser, faire passer un message, protéger, mettre mal à l'aise et faire passer toute sorte d'émotions agréable ou non, un peu comme le mensonge et Jun maîtrisait les deux à la perfection. Il savait aussi bien mentir et s'envelopper dans un tissus d'âneries brodé à la vitesse de l'éclair sans qu'il est besoin de réfléchir très longtemps, mais il savait aussi torturer par son silence, pour le plus grand malheur de son amant à cet instant. Pourtant pour une fois, son silence n'était pas voulu, il s'était imposé violemment. Le petit prince avait perdu ses mots, il était gêné, agacé, frustré, vexé, partagé, triste et encore plus énervé de ressentir tout ça pour ce simple geste. Enfin simple c'était ce dont il était entrain d'essayer de se faire croire mais visiblement c'était beaucoup plus important pour lui que ce qu'il essayait de se faire croire. L'auto-persuasion, c'était vraiment pas son fort visiblement.
Par contre pour rester silencieux sans laisser aux autres le loisir de le sonder, là il était un maître en la matière et ça l'énervait encore plus. Malgré qu'il soit excentrique, très ouvert et lumineux, Jun n'est pas du genre à pousser une gueulante phénoménale pour passer ses nerfs. Généralement il accumulait sans savoir comment s'en débarrasser et puis même s'il avait su, dans sa tête, il n'avait aucune raison de s'énerver contre Kaede même si celui ci l'avait repoussé. Il aurait pu rester là des heures à se creuser la tête pour trouver une quelconque raison de lui en vouloir qu'il n'en aurait pas trouvé la moitié d'une. Enfin pour le moment parce que lorsqu'il reposa ses yeux sur Kaede, la distance entre leurs deux corps encore nus lui sauta aux yeux, à la forge et sembla se transformer en une main qui serrait son coeur. Ça lui faisait mal et cette douleur qui venait de l'intérieur le fit se crisper contre son gré.

Pourquoi tu t'éloignes ? Sers moi dans tes bras et dis moi que c'était juste un mauvais rêve. C'est moi qui est eu cette idée stupide ? Il faut croire que oui... Jun plus jamais tu ne te fieras à ton instinct. Pourtant un Jun sans instinct, sans pulsions, sans idées tordues, sans envies, ce n'est plus vraiment Jun. Alors est ce que tu voudras toujours de moi si je ne suis plus vraiment le même. Et puis on ne se débarrasse pas de ses vices si facilement. Des vices, Jun en était bourré, comme une dinde farcie pour Noël, c'était la même chose. C'est comme si à la place de s'injecter des hormones comme les athlètes, le blondinet s'était piqué avec des seringues remplis de vices. Si tu crois, là maintenant, que je ne pensais pas ça, je ne pourrais pas le nier, ça serait être de mauvaise fois.
Et c'est en étant incapable d'aligner deux mots cohérents et utiles que Jun vit Kaede se recroqueviller un peu plus sur lui même. Que dire, que faire devant Kaede qui à son tour ne disait rien et ne répondit même pas au contact de Jun sur son bras. Le blondinet préféra se lever, peut être que s'éloigner quelques minutes était une bonne idée et c'est sur cette idée qu'il espérait bonne que Jun se dirigea vers le meuble pour trouver quelque chose de pratique pour qu'ils se couvrent tout les deux car le froid qui s'était installé entre eux ne semblaient pas vouloir se dissiper.


-Arrête ça Jun…
*Arrêter quoi ? Tu rigoles là ? Tu veux que je me taise c'est ça ? Et ben dis le moi en face bon sang ! Tu ne veux pas que je m'éloigne ? Parles ! Et non je ne suis pas mal placer pour dire ça ! Si... peut être... *
-…J’voulais dire… arrête de t’excuser Jun…
*Désolé... je me suis même emporter pour rien en plus, non j'ai des raisons de m'excuser... Ra ! Laisses tombé ! *

Jun haussa les épaules même si Kaede ne le regardait pas. Hormis un nouveau « Excuse moi. », Jun aurait été incapable de sortir quelque chose de sa bouche encore un peu crispée alors c'est pour ça qu'il se tut et sortie de la chambre après s'être assurer que Kaede ne manquerait de rien. Le petit égoïste ne s'occupait plus uniquement de lui mais bizarrement, il aimait terriblement s'occuper du gothique renfermé dont il s'était entiché. D'un pas lent et en aucun cas fier, Jun s'éloigna du lit en resserrant le yukata autour de lui et en silence il passa la porte pour la refermer doucement derrière lui. Par chance, il n'y avait personne dans le couloir pour voir son air attristé, hésitant, dépité et son regard perdu alors qu'il était dans un couloir totalement familier. Il cherchait un endroit où se réfugier et son idée se porta une nouvelle fois vers la salle de bain, oui là bas au moins personne n'oserait entrer, il ne serait pas dérangé. Se décollant enfin de la porte de sa chambre sur laquelle il s'était appuyé en soupirant, le jeune homme vira sur la droite et entra dans une pièce éclairée par la lumière qui filtrait encore à travers la fenêtre. Jun alluma quand même la lumière qui fut réfléchit immédiatement par le carrelage immaculé et sembla revenir directement dans l'oeil abîmé du populaire qui grimaça et mit un bon moment à s'habituer à ce douloureux flash. La pièce était aussi profonde que sa chambre mais plus étroite, évidemment il fallait prendre le mot à l'échelle de la maison des Masato. Les robinets étaient couleur or, histoire de réfléchir correctement la lumière et de donner à l'oeil gauche du jeune homme encore un peu plus de mal à entre voir le décor. Son bandeau était resté dans sa chambre et il se retrouvait bien bête devant cette avalanche de lumière. Il avait surtout été stupide de croire qu'il résisterait mieux. Normalement il aurait dût sagement retourner dans sa chambre pour aller chercher le rempart entre les images et sa rétine en sale état mais il était hors de question qu'il retourne là bas maintenant, il aurait l'air bête, il serait gêné et ne saurait pas quoi dire.

Depuis combien de temps était il planté devant le miroir ? Il ne saurait pas vraiment le dire mais il venait d'être frappé par son reflet qui le contemplait dans la glace sans se souvenir qu'il s'était approché du grand miroir. L'eau coulait derrière lui d'ailleurs et le fond de la baignoire blanche était déjà remplie d'eau fumante, la pression de l'eau poussée au maximum raisonnant dans toute la pièce devant les yeux étonnés de Jun qui ne se souvenait pas avoir commencé à faire couler un bain, à croire qu'il s'était endormit pendant un bon moment devant son miroir. D'ailleurs il resta encore un bon moment campé sur ses jambes alors que la chaleur de l'eau envahissait un peu la pièce et que l'eau montait peu à peu dans la baignoire. Calmement, il essaya alors de faire le point sur tout ce qui s'était passé depuis leur arrivée dans la chambre. Tout était bien partit et ça avait viré à la catastrophe quand il avait essayé de prendre les commandes. Bon et ensuite il avait eu l'impression d'avoir migré au pôle nord et il avait fuit... Oui pour une fois il n'avait pas cherché à sortir Kaede de sa coquille et il avait prit les jambes à son cou, alors qu'il n'avait jamais fuit de sa vie. Ce rejet total de contact l'avait refroidit au plus haut point et lui avait fait peur.

Finalement il se retrouvait seul, dans cette salle de bain qui ne lui semblait pas accueillante, et il frissonna, la chaleur de Kaede lui manquant et rendant tout le reste du décor glacial. Il laissa glisser le yukata sur sa peau, lentement et cru sentir dans son dos le regard brûlant de désir du gothique. Il jeta un regard par dessus son épaule, s'apprêtant à sourire avec malice mais il ne trouva pour satisfaire son regard qu'une plante verte dans un pot imposant qui semblait avoir été fait en or massif. En réalité il était en terre et on avait accordé la peinture au reste de la salle de bain. Un détail sans importance qui passa dans la tête de Jun. Il essaya de s'y accrocher mais rien à faire, son cerveau refusait tout bonnement de s'intéresser à la composition du pot de fleur et se raccrochait à la scène précédente, le fiasco dans sa chambre et il avait beau penser à un lapin rose dansant en tutu dans la neige, la neige devenait la peau de Kaede, le lapin rose devenait la marque que Jun lui avait laissé sur le cou et la scène re-défilait encore et encore devant ses yeux. D'un geste las il déposa le vêtement sur une chaise et alla se glisser dans l'eau brûlante sans une hésitation, un brin masochiste le petit prince, après avoir quasiment vidé une bouteille de bain moussant. Il grimaça mais aucune plainte ne sortit de ses lèvres et il trempa un gant dans l'eau chaude pour mouiller ses épaules tendues puis replia ses jambes sous son menton et les entoura de ses bras à la ''mode Kaede''. L'eau lui arrivait aux épaules lorsqu'il arrêta l'eau et plongea toute la salle dans le silence. Où était Kaede à ce moment là ? Que pouvait il bien faire ? Était il seulement resté dans la chambre ? Avait il remarqué le lubrifiant que le blondinet avait abandonné sur le lit, que pensait il maintenant ? Est ce qu'il lui en voulait d'être partit ? Est ce qu'il s'excusait encore intérieurement ?


*Je suis vraiment trop... stupide ! Au fond... je suis juste... un gros égoïste... *
« … Je… désolé Jun.…excuse-moi. »
*Tu vas finir par te taire ! Tu n'as... rien fait de mal... *

Jun observa avec attention sa peau rougit par l'eau chaude en étendant ses jambes puis se laissa glisser jusqu'à avoir la tête complètement sous l'eau.


______________________
[mouahaha j'tai copié... nan sérieux ça prend de la place pour rien, une page de moins et ça rentrait TT...]


Dernière édition par Jun Masato le Sam 3 Jan 2009 - 13:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptySam 3 Jan 2009 - 13:02

Partie 2 -////-°



¤¤¤
Ils étaient entré dans la chambre comme d'habitude après une longue réception dans le salon de la grande demeure qui avait durée des siècles. Jun avait été flanqué de ses deux frères durant toute la soirée pour qu'il se tienne tranquille mais le moment de libération tant attendu était enfin arrivé. Riff l'avait accompagné jusqu'à sa chambre comme d'habitude mais au lieu de l'embrasser sur le front, comme d'habitude, l'un des deux, pour ça le souvenir était flou, avait posé ses lèvres sur celles de l'autre. Ils s'étaient unis dans un baiser puis avaient continuer, tout en douceur...

-Attends... je... tu.... ça va faire mal... non ?
-Je te mentirais en disant non... mais tu as confiance en moi non ?
-Ou...wi... tu feras... attention...hein ?
-Fais moi confiance.

¤¤¤ J'additionne mes addictions ... ¤¤¤

Cette nuit, pour une première fois, avait été merveilleuse. Un mélange de douleur et de plaisir exquis, d'ailleurs plus le temps passait plus Jun était persuadé qu'il avait ressentit largement plus de plaisir que de douleur. Le blondinet, toujours sous l'eau, en frissonna. Ces images resteraient gravées dans sa mémoire et dans sa chaire, peut importe ce qui se passeraient, elles reviendraient toujours, déclenchées par un petit rien. Voilà pourquoi il avait voulu tout faire pour que celle de Kaede se passe comme dans un rêve.
On oublie pas sa première fois...


*J'ai été trop vite... je suis un idiot... Il ne voulait pas... Il n'aime pas... c'est normal... *

¤¤¤
-Pourquoi tu ne dis rien ?
-Je te montre à quel point c'est dur d'être face à quelqu'un qui s'enferme dans le silence.
-Mais tu m'en veux hein ? Alors dis le moi ! Dis moi ce que tu penses ! Riff si tu es en colère montre le moi ! J'ai besoin de points de repères... tu le sais...
-Je te montre ce que ça fait...
-J'ai compris ! Maintenant arrêtes ! Et dis moi... montres moi que ça t'as fais mal... ordonnes moi de ne plus refaire ça... Cries moi que ce que j'ai fais est mal et que ça t'as blessé.
-Non, je crois que comme ça tu as compris... Je vais te laisser sans repères, voilà comment je vais te dire de ne plus jamais aller dans les bras de quelqu'un d'autre que moi...

¤¤¤ Je collectionne à ma façon ... ¤¤¤

On oublie pas non plus ses erreurs.
Manquant d'air, le blondinet remonta à la surface pour reprendre son souffle, ne sachant pas si son coeur s'affolait pour le manque d'oxygène pour pour ce petit souvenir vicieux qui n'apparaissait pas vraiment au bon moment. Son silence avait encore probablement du blesser quelqu'un, comme il savait si bien le faire, il était resté de marbre devant la personne qui aurait mérité le plus d'avoir un geste tendre de sa part. Et pourquoi ce soivenir devait obligatoirement lui venir en tête ? Parce que c'était comme ça qu'il avait été punis ? Qu'on lui avait fait comprendre que son attitude était blessante ?... Et maintenant il s'interrogeait encore plus. Et quand son majordome allait arriver... Si par malheur Kaede découvrait leur histoire avant que Jun prenne la décision de le lui dire, ça allait encore jeter un froid. Et s'il le prenait mal, et si ça le bloquait encore plus que maintenant... Si ça tournait à la catastrophe, Jun s'en voudrait pendant au moins un siècle.
Non calmes toi, tout ce passera bien à condition que... que Kaede ne le rejette pas... Que tout redevienne comme avant et qu'ils surmontent ce petit incident qui les mettait tant mal à l'aise.
Une vague de chaleur le reprit mais ce n'était pas l'effet de l'eau.


¤¤¤
-Tu plaisantes j’espère…
-C’est moi qui t’garderai… et pour moi tout seul.

¤¤¤ Je ne me passe plus de vous ... de nous ...¤¤¤

Il l'avait dit, il l'avait bel et bien dit. Quoi qu'il se passe... Mais il s'était reculé quand même quand Jun avait pensé et lui avait indiqué le plus tendrement possible qu'il désirait lui faire l'amour. L'avait il repoussé cette nuit là, dans cette chambre d'hôtel ? Non, il l'avait laissé faire comme si c'était naturel. C'était venu seul, il l'avait accueillit en lui sans se poser de question, un désir aveugle, des sentiments aveugles et une confiance aveugle.

¤¤¤
-…Parce qu’après ça… tu regretteras de ne jamais pouvoir m’oublier.
-…je vais me venger en t’aimant… à ma façon.
-…Jun… ?
-Jun… t’es à moi…
-…T’entends…? T’es à moi… et à personne d’autre.

¤¤¤ J'apprends ... ¤¤¤

A toi... rien qu'à toi.
Alors pourquoi ça a foiré comme ça... J'ai du faire quelque chose de mal ou alors je dois me faire une raison.
Jun se sentait vidé et fatigué de se souvenir, fatigué de se poser toutes ses questions. Il le voulait contre lui, là maintenant mais il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même puisque c'était lui qui avait fuit dans la salle de bain, et non Kaede. Jun ne savait plus quoi penser de son égoïsme, de sa frustration et de sa lâcheté. Il en était sûr maintenant, il aurait dût le serrer contre lui en lui jurant que tout ça n'avait aucune importance, là, Kaede aurait pu le croire. Mais le gothique n'avait pas voulu de ce contact alors... il lui en voulait sûrement d'avoir tenté cette chose... mais pourquoi s'était il excusé ? Le populaire restait persuadé qu'il n'avait pas eu à le faire. Pourtant il avait eu l'air tellement dépité que le blondinet commençait vraiment à s'inquiéter au sujet de ce qui était passé dans la tête du gothique. Il avait eu honte d'avoir eu peur ou de l'avoir repoussé ?


*Jun... tu n'es qu'un crétin... J'aurais dût rester avec lui et... *

Quand il sentit sa peau se plisser sous ses doigts, Jun consentit à sortir de la baignoire et se retrouva en proie à un violent mal de tête. Il ne savait pas combien de temps il était resté dans l'eau à contempler l'eau et le décor et son oeil lui donnait une réponse : « Trop longtemps sans bandeau pov'e cloche. » . A la manière d'un enfant gâté, Jun murmura le prénom de son meilleur ami alors qu'il s'asseyait sur le carrelage une fois enroulé dans une serviette douce, les cheveux dégoulinant sur ses épaules. Il ferma les yeux puis se releva lentement pour se sécher, constatent en grinçant des dents qu'il avait oublier des vêtements. Si Kaede était encore là, oserait il affronté son regard... Il n'en était pas vraiment sûr, ne sachant pas ce que l'humeur lunatique de son meilleur ami lui réserverait. Il enfila quand même le yukata et s'avança vers la porte pour poser une main sur la poignet mais des pas dans le couloir le firent reculer. Il ne savait pas à qui il était mais il estimait que sa mine n'était pas assez joyeuse pour qu'il passe inaperçu, aussi abandonna-t-il l'idée de sortir pour se diriger vers le lavabo et enleva un peu de buée qui s'était formée sur le miroir. Il en voulait à Kaede de l'avoir à raté, au fond, la frustration ne voulait toujours pas partir, encore moins la déception, il lui en voulait parce qu'il savait qu'il s'en voulait, il s'en voulait de croire que Kaede ne lui faisait pas confiance, il en voulait encore à son amant pour ne pas l'avoir prit dans ses bras, il s'en voulait pour ne pas avoir prit son amant dans ses bras.

Rageusement, il ouvrit un placard après avoir vu son oeil légèrement rougit, injuriant silencieusement la chimie, lui même et cette foutue porte de placard qui venait de lui atterrir dans le tibia. Étouffant un couinement de douleur, le blondinet chercha à tâton une petite boite ronde et ronde et avala deux petites pilules blanches [pour ne pas risquer de tomber enceinteXD] qui devrait rapidement faire passer son mal de tête. Il faudrait qu'il pense à en reprendre pour l'académie mais ça c'était une autre histoire. C'est en reposant la boite à côté de lui sur le meuble qu'il entendit le bruit d'une porte qui s'ouvre brusquement. Il sursauta et leva les yeux vers le miroir, manquant de recracher un des produit qu'il n'avait pas finit d'avaler. Très élégant, surtout devant un Kaede dont le yukata se défit à moitié alors qu'il se ruait dans la salle de bain. Jun n'en perdit pas une miette, toussant légèrement pour faire passer la pilule, les yeux écarquillés mais cependant il resta muré dans un silence étonné pendant que la porte se refermait derrière son meilleur ami. Il ne se tourna pas, observant le reflet du gothique dans le miroir à travers quelques mèches humides qui lui tombaient devant les yeux.


-…J’suis revenu.…te rendre ça. T’oublie tout, tu vois, ‘faut toujours que j’garde un œil sur toi !

Jun se tourna pour observer le bandeau puis reposa ses yeux sur le jeune homme qui lui faisait face.

-Il te faut encore des excuses...
*Argh... je suis un salaud... un vrai de vrai en plus... ça aussi c'est dans mes gênes ? Pardon Kaede... c'était pas ça que je devais dire... T'as raison... faut constamment qu'on me surveille... *


Ses joues prirent une violente couleur rouge alors qu'il tendait le bras pour récupérer son bandeau et qu'il pestait contre lui même de cette remarque désagréable et froide qui avait forcée le passage de ses lèvres mais à peine eu-t-il refermé le bout de ses doigts dessus, Kaede se saisit de son poignet et sans que Jun puisse faire un geste, il se retrouva brusquement collé contre le torse de son meilleur ami. « Ne bouge pas. Même si tu bouges, c’est tant pis pour toi parce que j’te lâcherai pas. » avait il entendu. Jun se tendit en constatent le ton sec de Kaede et n'osa pas bouger. De toute façon, même s'il l'avait voulu, son propre corps refusait de quitter le contact tant attendu du corps laiteux du gothique. Il sentit sa main se crispait dans son dos et se serra un peu plus contre son amant. Il aurait voulu dégager sa tête, prendre un peu de recule pour respirer, expliquer, s'excuser encore et le regarder mais la main dans sa nuque l'empêchait de bouger et maintenait obstinément sa tête blonde contre le torse de son meilleur ami. Il tenta un instant de se dégager mais sentant que l'étreinte ne comptait pas le laisser s'enfuir cette fois, Jun abandonna et passa ses bras autour de la taille de Kaede, ses doigts allant s'agrippait au yukata dans le dos de son amant et son visage alla trouver refuge dans son cou.

-Dis tout c’que tu veux j’en ai rien à faire. Mais ne reste pas en silence, ça m’énerve. Alors donne-moi un coup, rigole-moi au nez, traite moi de c’que tu veux, n’importe quoi mais… pas en silence.

Jun se mordit violemment la lèvre en entendant cette voix se briser et le reprocher la même chose que tout le monde lui reprochait tout le temps. Cette habitude de tout renfermer en lui sans jamais rien faire éclater pour faire culpabiliser les gens. Il n'avait pas voulu mais c'était plus fort que lui, aucun son ne sortait, son cerveau lui même arrêtait de produire des explications logiques, son oeil s'assombrissait et il blessait, comme un enfant trop gâté qui balançait des méchanceté à la figure de ceux qui n'avait pas voulu le combler.
Fermant les yeux il murmura :


-Kaede... t'es... vraiment... débile...

-C'est pas à toi de dire ça... bon sang tu vas le comprendre quand ! C'est moi tu comprends ? Parce que j'y ai pensé tellement de fois... j'arrivai pas à me débarrasser de cette idée, c'était idiot mais j'avais l'impression que si tu me laissais le faire, on serait encore plus... *proche... * qu'on serait plus...

Jun râla à voix basse puis soupira, le visage caché dans le cou de son amant avant de finir par relever la tête pour observer le visage de Kaede. Comme il détestait ce moment, il avait l'impression d'être une fille entrain de se lamenter dans les bras de son petit ami, c'était...

-Pitoyable... je sais... et je te promets que si tu t'excuses encore je te tue ! Et j'irais danser sur ta tombe... *On en parle plus d'accord...* c'est pas important... Je croyais te l'avoir déjà dis... on est bien quand même...


__________
[*va se pendre aussi mais pas pour la même raison xD*]
[Et en plus je savais pas où couper TT...]
[gomen]
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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptyDim 4 Jan 2009 - 2:05

… Mais ce n’était plus très important.
Excuse ou pas excuse, le gothique se trouvait soudain planté là, face au reflet de son amant. Amant qui eut l’air surpris de le voir rabouler sans finesse, si bien qu’il en émit une sorte de toux, les yeux agrandis. Pour le coup, toutes les pensées précédentes que Kaede avait eues s’entremêlèrent sans prévenir, et seul le silence fut préférable plutôt que d’aligner deux mots sans cohérence. Mais ce petit blanc ne dura pas des masses car il se vit tendre le bandeau à Jun, d’un ton agacé. Oui ça l’énervait, et c’était contre sa propre stupidité. Ce n’était pas ça qu’il voulait dire, et au fait… c’était quoi exactement qu’il voulait dire ?

« Il te faut encore des excuses... »
*Raa... C’est vrai, c’tait qu’une excuse pour rentrer. Oui, toujours et encore des prétextes et des excuses. Ça t’agace hein ? Et ben moi aussi. *

Il n’y a bien que l’être humain à pouvoir s’auto-énerver ainsi.
La voix du blondinet avait sonné froide, mais aussi désagréable que put être sa remarque, c’était trop tard pour lui car déjà, Kaede venait de le saisir contre lui, décidé à plus desserrer son emprise. De toute façon, il valait mieux ça que de se retrouver à jouer les pots de plantes, comme celui –certes admirable et luxueux- de la salle de bain. Si le garçon à la peau d’ambre chercha à se dégager, le gothique en fit abstraction et dans son entêtement, continua à le tenir ainsi contre lui, de gré ou de force. L’héritier de ces lieux allait-il se débattre ? S’en aller ? L’ignorer ? Qu’il fasse, qu’il fasse. Je ne reviendrai pas sur mes positions. C’est donc avec soulagement que Kaede sentit enfin les mains de son meilleur ami autour de lui, agrippant une plissure qu’avait formé le yukata dans son dos. Un murmure réconfortant –plus par sa proximité qu’autre chose- lui parvint à ses oreilles.

« Kaede... t'es... vraiment... débile... »
*…débile.*
-… *Quoi?!*


« C'est pas à toi de dire ça... bon sang tu vas le comprendre quand ! C'est moi tu comprends ? Parce que j'y ai pensé tellement de fois... j'arrivai pas à me débarrasser de cette idée, c'était idiot mais j'avais l'impression que si tu me laissais le faire, on serait encore plus... »
-… *plus ? …On est déjà plus.* ne put-il s’empêcher de penser en retour, crispant la mâchoire pour se taire.
« …qu'on serait plus... »

Une phrase en suspens et un regard prenant.
Pour les trop peu de fois où il avait l’occasion de voir le regard dévoilé de son meilleur ami…
Kaede se mordilla l’intérieur de la joue, pensif. Les discussions trop sérieuses et lui, ça faisait cinq. Peut être bien six ou sept. En plus d’être lunatique, il se savait distant et désintéressé, si bien qu’il lui était déjà arrivé de passer des journées entières à jouer au monosyllabe, avec ses -Oui. -Non. -Hm., voire son fameux « et alors ? ». Pourtant, après cette nuit passée à l’hôtel, puis l’autre soirée de fin d’octobre, il s’était juré pendant l’absence de Jun, qu’il faudrait remettre les choses sur le tas, un jour ou l’autre. Et pour se faire, il n’y avait pas trente six solutions : il suffisait seulement de parler. De toute évidence, tout n’est pas bon à dire, mais le silence, son extrême opposé ne l’est pas non plus. Il y a mille façons de rester en silence ; entre autre, celle qui fait culpabiliser, et celle qui devenue simple habitude à ne pas partager avec son entourage, même lorsqu’il s’agit de simples pensées. Ne pas communiquer aux autres peut signifier bien des choses. C’est également une forme d’égoïsme, puisque le jeune homme à la peau claire, ne daignait sortir une suite de phrases que lorsqu’il en trouvait son intérêt personnel. Néanmoins, cette carapace centrée sur soi tendait à s’effriter voire à disparaître, quand Jun était à ses côtés. Alors conversation sérieuse ou non, comment rester désintéressé lorsque la personne vos attentions prononce ne serait-ce qu’une moitié de phrase ? Comment rester impassible au moindre de ses gestes ? Rien que le souffle doux du soupir contre son cou le fit frémir de tout son long.

-...Proche. termina le gothique, retrouvant un ton agacé qui n’avait plus lieu d’être. -Mais on l’est pas plus, juste parce que j’tai pas laissé faire ?

Sans le lâcher, il le dévisagea d’un regard sombre, puis résigné ses lèvres s’étirèrent en une fine raie, énervé d’avoir repoussé sans raison son blondinet. Il lui passa une main sur la joue, et son pouce passa délicatement sur les pommettes encore rougies, lorsqu’il reprit, d’une voix plus posée :

-Jun, prends pas ça comme un refus, tu veux? Tu sais que j’te veux autant que toi *si ce n’est plus* –Et en plus… on sait qu’y a pas que ça. *Dis c’que tu veux, penses c’que tu veux, mais dire que c’est pareil qu’avant… c’est franchement à se fourrer le doigt dans l’œil, et bien profond.* pensa-t-il en laissant dériver son regard sur le bas côté, avant de venir planter son regard dans celui du garçon au teint doré : - Franchement, j’men veux. Tu sais… *c’te première fois… enfin, la mienne quoi* j’te l’aurais pas refusé. Et… *j’te la refuse toujours pas.* …voilà.

Un léger silence passa, mais ce n’était plus le même aussi pesant qui avait alourdi l’atmosphère dans la chambre du riche héritier.

« Pitoyable... je sais... et je te promets que si tu t'excuses encore je te tue ! Et j'irais danser sur ta tombe... c'est pas important... Je croyais te l'avoir déjà dis... on est bien quand même... »

Plus que bien.
On le sera mieux, ne t’en fais pas.

-Pas si pitoyable que ça… *A mes yeux, t’es pas encore prêt de l’être, et de toute façon, ce qui m’appartiens n’est pas pitoyable.* –parce que j’suis tenté de m’excuser encore une fois pour le plaisir d’te voir danser… Quoi que si tu m’tues… oublie pas de t’mettre en p’tite tenue pour danser, que j’en profite une dernière fois… fit-il abstraction de dire, avec un éclair amusé dans les yeux, avant de relever légèrement le menton de son amant pour y déposer les lèvres.

Lèvres unies, souffles rapprochés et entremêlé dans un début de baiser ou langues et sensations enivrantes résonnent encore…

“-…Excuse-moi Jun.” glissa un murmure presque imperceptible entre deux effleurements.


Et maintenant... danseras-tu pour moi ?
...et en petite tenue?


***

Parfois, nous avons tendance à oublier que la vie n'est pas rose, et qu'elle ne se déroule jamais vraiment comme nous nous y attendons.



____________________
[ultra short pour le repos des yeux... *ça sent le prétexte*
A quelques minutes près tu l'avais hier, ce mini post ridicule] XD


EDIT: étoiles rajoutées XD 'scuz :]
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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptyDim 4 Jan 2009 - 17:50

L'étreinte forcée eu du bon finalement et Jun fut soulager de voir que Kaede ne releva pas sa remarque désagréable qu'il s'en voulait d'avoir sortie avec tant de spontanéité et de froideur. Le blondinet apprécia le fait que Kaede était partit sur sa lancé et avait décidé de ne pas le lâcher, ainsi il ne dirait rien et ils pourraient oublier ces paroles. Voilà aussi pourquoi le populaire cessa de se débattre au bout d'un moment et passa ses bras autour du gothique pour s'agripper fermement à lui pour profiter du contact avec son amant, chose qu'il avait désiré depuis le petit incident dans sa chambre. Pourtant ses mots, malgré son murmure, ne furent pas aussi réconfortant que son étreinte. Kaede lui avait dit qu'il pouvait lui dire ce qu'il voulait, le frapper s'il le désirait. Jun n'allait pas le frapper, pas dans ses conditions, il n'en avait aucun droit, aucune envie, et en plus il était décidément trop bien dans les bras de son aîné pour tenter de bouger pour lui donner, ne serait ce qu'un petit coup dans l'épaule.

Et puis finalement les mots sortir seuls. Il n'avait pas su par ou commencé puis finalement, après avoir hésité, sans réponse de la part de son meilleur ami, il avait continué, tentant d'expliquer à celui ci qu'il n'avait pas le rôle de celui qui devait s'excuser. Cependant il fut incapable de terminer sa phrase, par peur de passer pour un idiot. Il savait à quel point Kaede n'était pas doué dans les discutions sérieuses, lui non plus n'avait jamais été doué pour régler des comptes dans une histoire de coeur. Mais il fallait bien qu'ils se parlent non, vu toutes les histoires qui pouvaient se tisser autour d'eux, vu le passé que chacun avait, et vu les secrets que Jun, et peut être Kaede aussi, gardait précieusement caché quelque part sans savoir comme les dévoiler à son amant. Ça avait l'air tellement plus facile de parler, mais quand les mots devaient sortir de ses lèvres, Jun trouvaient beaucoup plus douloureux que prévu.
Il ferait des efforts, il le promettait. A qui ? A son lui intérieur pour le moment, il ferait des efforts. Parce qu'il ne voulait pas le perdre lui à cause de son silence. Il avait déjà vu tellement de choses se briser à cause de ses fines lèvres hautaines et fermées à double tours.


-...Proche.
Le mot le fit frémir mais le ton du gothique inquiéta un temps soit peu le populaire qui le scruta, interrogateur, pour comprendre d'où venait cet agacement dont il espérait ne pas être l'origine.
-Mais on l’est pas plus, juste parce que j’t'ai pas laissé faire ?

Jun ne répondit pas et garda ses yeux, avec un peu de difficulté cependant, dans ceux de son amant. Son regard sombre le fit tressaillir et il eu un léger mouvement de recule en fronçant un peu les sourcils. Finalement, comme il était toujours agrippé à Kaede et que celui n'avait toujours pas desserré son étreinte, le blondinet détourna les yeux pour échapper à ce regard pour ne les reposer sur le visage pâle de son meilleur que lorsque celui ci caressa délicatement sa peau et reprit d'une voix nettement plus calme.

-Jun, prends pas ça comme un refus, tu veux? Tu sais que j’te veux autant que toi.
-...*Et comment je dois le prendre alors ? *... *Si c'est pas un refus... c'est quoi ? *, Jun se força malgré ses questions à garder les dents serrées.
-Et en plus… on sait qu’y a pas que ça ... Franchement, j’men veux. Tu sais… j’te l’aurais pas refusé. Et……voilà.
-...*Dois je comprendre que tu n'es juste... * Pas prêt... *c'est ça ? * ...*mais alors... * je comprends.

Jun avait enfin daigné sourire légère. Un vrai sourire cette fois, il espérait avoir comprit et de toute façon, il n'avait pas à en vouloir à son meilleur ami alors il n'ajouta rien de plus, éteignant sa voix qui avait murmuré pendant qu'une main se décrocha du yukata pour aller se poser sur la joue pâle de son ange lunatique. Cependant, inquiet, il recommença à se plaindre de la situation et menaça son amant si celui ci venait encore à excuser.

-Pas si pitoyable que ça…
Jun fit la moue mais n'interrompit pas la voix si agréable à ses oreilles par sa proximité et la chaleur du corps contre lequel il était blottit.
-Parce que j’suis tenté de m’excuser encore une fois pour le plaisir d’te voir danser… Quoi que si tu m’tues… oublie pas de t’mettre en p’tite tenue pour danser, que j’en profite une dernière fois…

Le blondinet fronça les sourcils en l'entendant et s'apprêta à protester, les joues prenant une douce teinte rose en croisant la lueur amusé dans les yeux de son amant. Mais de douces lèvres vinrent se poser sur les siennes et il fit prit de court par un baiser et une langue gourmande qui s'infiltra entre ses lèvres. Le jeune homme fut loin de rester de glace sous la bouche de son amant et il laissa souffle, lèvres et langues s'unirent pour faire décoller son coeur et ses émotions.

-…Excuse-moi Jun.
Jun happa plus avidement ses lèvres en croyant entendre ce qu'avait dit Kaede puis il recula son visage et rompit leur langoureux contact.
-Tu ne mérites même pas que je danse pour toi, et encore moins en petite tenue.... idiot...

L'héritier fit la moue et se détacha des bras de son amant en sentant une baisse d'attention de sa part. Il recula posant un doigt sur le torse pâle que le yukata ne cachait plus, et le fit lentement descendre jusqu'à la limite qu'imposait le boxer de son amant, ensuite il se détourna et chercha quelque chose du regard en resserrant son vêtement autour de lui, puisque contrairement à son meilleur ami, il n'avait pas eu l'occasion de se rhabiller à un moment ou à un autre, et n'avait aucune épaisseur de plus que le yukata.

-Qu'avais je dis ? Plus d'excuses... Je t'ai dis que tu ne devais pas... même si tu t'en veux ... tu m'as donné ma dose d'excuses. Alors...

Jun rangea rapidement la petite boite noire dans un placard qu'il referma du pied en remettant son bandeau devant le miroir, avec application, de façon à ce qu'il ne gêne pas le mouvement de ses cheveux et qu'il ne glisse pas, bref, qu'il soit parfait. Ensuite il étendit sa serviette sur un chauffage tout en tirant un peignoir tout doux d'un placard. Il l'observa longuement alors qu'il reprenait.

-Comme je ne veux pas te tuer ... mais que je dois quand même te punir...

Il revint devant le miroir, passa ses doigts dans ses cheveux qui séchaient lentement puis revint vers son amant avec une moue légèrement boudeuse. Il arrangea le yukata de son amant avant d'aller retirer la sangles aussi douce douce que le peignoires de ses passants qui servait habituellement à le fermer. Puis il passa derrière lui et avec un sourire d'enfant préparant un mauvais coup, il glissa une main le long du torse de Kaede en la faufilant sous le tissu tout en murmurant à son oreille.

-On va jouer a un petit jeu...

En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Jun tendit le tissu devant les yeux de son meilleur ami et lui banda doucement les eux, faisant attention de ne pas trop serrer la sangle. Il alla vérifier que Kaede ne voyait rien, lui fit une grimace pour en être bien sûr puis prit ses mains dans une des siennes tandis que l'autre alla caresser sa joue avec une infinie douceur. Puis profitant de l'absence de vue de son meilleur ami, le populaire alla happer ses lèvres tendrement avant de s'emparer de ses mains puis il parla enfin.

-Je te guide, fais moi confiance. On y va mon ange ^_^.

Et très calmement, faisant attention à ce que Kaede ne trébuche pas sur les marches, sous le regard amusé de quelques domestiques qui passaient , Jun mena tranquillement le gothique dans les couloirs, un sourire rayonnant aux lèvres. Si Kaede protestait, il riait et le suppliait d'être patient. Comme quand il était enfant, il marchait pieds nus sur les nombreux tapis carmins qui recouvraient le sol partout où ils étaient.
Enfin, il arriva devant la salle souhaitée, on y entendait un peu de bruit, des casseroles posées sur un établit recouvert de carrelage. Jun connaissait par coeur les bruits de la cuisine familière où petit il allait s'infiltrait pour plonger ses doigts dans le caramel encore chaud ou le chocolat pas encore totalement fondu. Le jeune homme poussa la porte, attirant son amant avec lui, le collant le plus possible contre son dos pour qu'il ne lui échappe pas et qu'il ne trébuche pas. Quand les domestiques voulurent le saluer, Jun mit son doigt sur sa bouche avec un sourire malicieux et désigna le bandeau. Les deux jeunes femmes présentes et le cuisinier quittèrent donc la pièce sur un petit signe silencieux et poli du maître de maison et une fois qu'il furent dehors, le blondinet tira Kaede au milieu de la pièce. Elle était rectangulaire, deux portes face à face sur les côtés les plus longs de la pièce, sur tout le reste du mur, des établis recouverts de carrelage blanc, cuisinière, frigo et lave-vaisselle, du high-tech bien sur, digne de la famille. Au milieu, une grande table en vieux bois, poncée et vernis mais dont on avait gardé l'aspect vieux meuble. Un grande fenêtre donnant sur les jardins suffisait à éclairait la grande pièce en pleins jours mais la lumière du dehors déclinant, un grand lustre éclairait celle ci en son milieu.

Jun lâcha les mains de son meilleur ami et prit le premier tablier qui lui tombait sous la main. Fanfreluches, on allait évité surtout après le sujet qui avait jeté un froid. Il se saisit du tablier blanc de son cuisinier préféré, retourna voir Kaede toujours ''aveugle'' et lui enfila sa trouvaille après avoir prit soin de desserrer un peu son yukata au niveau du torse. Puis il alla s'asseoir sur la table encombrée face à son amant. Il desserra aussi le haut de son vêtement pour être plus à l'aise dans ses mouvements et attrapa à bout de bras une casserole remplit de caramel tiède, chose qu'on préparait toujours au cas où le petit prince pointerait son nez dans la cuisine, et plongea ses doigts dedans avec gourmandise pour les suçoter avec application.


-Tu peux regarder maintenant.

-Tu vas être mon cuisinier personnel mon ange.


La gourmandise est un vilain défaut...
Viens que je te dévore...
Ma petite crème chantilly...



____________
[moi je l'aime ton tiens alors chut :p
Celui ci vous convient-il très cher ? :p]
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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptyMer 7 Jan 2009 - 12:33

Le sourire revenu sur le visage du blondinet accompagné d’un regard amusé du gothique avait fini par ramener les choses dans un courant plus stable. Si bien que l’héritier, à peine sorti de ses pensées, afficha une mine boudeuse en entendant une excuse de trop, -certes sincère, mais quelque part destinée à le faire réagir. Un doigt traça une ligne légère depuis le torse plat du jeune homme à la peau pâle, pour descendre lentement avant que Jun ne se détourne sans prévenir, laissant Kaede avec un frisson de plaisir à ce contact écourté. Relâchant son étreinte, ce dernier le regarda avidement remettre son yukata en place, imaginant sans mal la peau douce et dorée de son amant sous cette soie fine aux coutures probablement des plus raffinés.

« Qu'avais je dis ? Plus d'excuses... Je t'ai dis que tu ne devais pas... même si tu t'en veux ... tu m'as donné ma dose d'excuses. Alors... »
*Alors ?* résonna une pensée curieuse dans la tête du gothique, qui observait son meilleur ami s’affairer tranquillement sur son bandeau.

Jun tira alors un peignoir du meuble, et poursuivit sans se hâter: « Comme je ne veux pas te tuer ... mais que je dois quand même te punir... »

Pris dans un dilemme apparent, le jeune homme aux allures princières se fit tarder, en arrangeant les pans du yukata de son ami, et ce dernier ne put que le laisser faire, d’un œil intrigué, voyant bien que son ange à la peau d’ambre avait une idée derrière la tête. Et, quelque chose disait qu’il allait bien s’amuser. Effectivement, la suite finit tout de même par tomber, alors que Kaede s’étonnait silencieusement de la sangle douce du peignoir passée derrière lui. Tout en dévisageant l’air espiègle de son populaire, il sentit une main se glisser sous le tissu et venir se faufiler contre son torse. Il en frémit.

« On va jouer à un petit jeu... »

A ce murmure, un autre frisson le parcourut mais il n’eut pas le temps de rajouter quoi que ce soit, qu’il se retrouva plongé dans le noir, ne laissant qu’une dernière vue de la mine boudeuse et attendrissante de son blondinet. Déconcerté, Kaede se retint de reculer pour soulever le tissu et voir ce que tramait Jun, mais s’en dissuada à la seule pensée de ce qu’il pourrait survenir s’il venait à repousser une fois de plus une nouvelle initiative de l’héritier. Un autre pensée lui traversa momentanément l’esprit, -pensée un peu plus tordue et sûrement loin de passer pour sainte, lorsqu’une douceur sans pareille passa à sa joue. Quel était donc cette nouvelle idée qui semblait réjouir le populaire depuis tout à l’heure ? Allait-il reprendre la suite de leurs ébats ainsi? La réponse ne se fit pas trop attendre, qu’une main vint prendre les siennes après que leurs lèvres se soient s’effleurées. Privé de lumière, les sensations paraissaient décuplées au moindre frôlement des peaux.

«Je te guide, fais moi confiance. On y va mon ange.»
-Dis moi à quoi on joue au moins… rouspéta le gothique, se laissant conduire lentement par son meilleur ami. -Mais oui j’te fais confiance c’est pas le pro…

Il s’interrompit, descendant une marche à l’aveuglette -comme un vieux XD ou comme un gamin qui vient d’apprendre à faire ses premiers pas-, aux bons soins de Jun.

-C’est pas ça le problème mais… où tu m’embarques comme ça ? J’enlève ce truc, si tu m’dis pas où tu comptes a… bon sang combien y a de marches encore !? bougonna-t-il, essayant de se souvenir des allées ainsi que de l’escalier qu’il avait empruntés plus tôt. Ses protestations faisaient manifestement rire le blondinet, qui dût insister plus d’une fois pour qu’il garde ce bandeau improvisé. De son côté, Kaede, réticent, avait fini par se concentrer sur les marches –quoique Jun veillait bien sur lui-, et il lui sembla que ce joueur espiègle lui faisait faire le tour entier de sa demeure, sur ce sol doux sous leur pieds. Dans son impatience, Kaede trouva même à se plaindre comme quoi il n’y voyait rien –tout n’était prétexte que pour retirer cette barrière à sa vue-, chose inutile qui se heurta à une petite pique amusée du jeune maître des lieux, qui finit par l’arrêter. C’était donc ça sa punition ? Une ballade à l’aveuglette dans toute la maison du riche héritier ? Au moment où il en venait à se poser des questions les plus absurdes, le jeune homme aux yeux bandés perçut de vagues tintements, rappelant le bruit commun aux cuisines. Un bruit de porte, puis Jun se pressa contre lui alors qu’il s’apprêtait justement à se défiler pour enlever la sangle du peignoir. Le silence se fit pendant quelques secondes, et le gothique se retrouva une fois de plus tiré vers un lieu inconnu.

-Jun ! Dans les cinq minutes qui suivent, si tu m’dis pas où on est, j’enlève…

Froissement de tissu, puis mains qui s’affairent autour de lui. Mais qu’est ce que tu fais Jun ?!

«Tu peux regarder maintenant.»
-…mouais. C’est pas trop tôt… tu sais que j’allais finir par m… grommela-t-il en retirant bien rapidement le bandeau improvisé à ses yeux, puis il s’interrompit médusé en voyant un tablier noué autour de lui à la bonne volonté de Jun. Il recula d’un pas, et écarta les bras, ce qui eut le don d’ouvrir son yukata davantage que ce qu’il n’était déjà.

-Ahem… C’est quoi ça. demanda-t-il inutilement, n’en revenant pas lui-même.
«Tu vas être mon cuisinier personnel mon ange.»

Kaede ferma les yeux, et se passa une main sur le visage, exaspéré.
Entre l’exaspération la plus totale et l’envie d’aller trucider son ange confortablement assis sur la table encombrée, le gothique poussa un soupir résigné, ramenant ce fuyard de yukata sur ses épaules. Se voir en tablier, c’était aussi désillusoire que de s’imaginer en tenue de majordome, et une telle idée n’aurait traversé sa tête, d’autant plus qu’il se retrouvait ainsi sous les yeux d’un autre. Secouant brièvement la tête, il se rapprocha de Jun, en train de savamment déguster un caramel fondant entre ses doigts, le yukata dénudant tout aussi savamment une partie de son torse fin.

-Ton cuisinier personnel…? répéta-t-il ne sachant s’il devait le prendre au mot ou s’il devait éclater de rire. -D’où est c’que tu sors ces idées toi ? T’es vraiment incorrigible dans ton genre… m’enfin, ton cuisinier personnel a faim et tu m’as l’air appétissant…

Ce disant, il se glissa entre les jambes de son amant assis, attrapa la main de ce même ange gourmand pour passer d’abord le bout de la langue sur les doigts fins et sucrés, pour finir par en sucer un entre ses lèvres. Trempé dans du caramel fondant, le goût ne donnait plus envie de relâcher le porteur de cette saveur, que le gothique s’amusa à sucer quand même bien que le parfum avait disparu. Puis, il finit par les délaisser, jetant enfin un rapide regard autour de lui. Une cuisine spacieuse et équipée dernier cri, et cette table de bois poli sur laquelle était assis son meilleur ami rappelait celles à l’ancienne. Multiples casseroles et ustensiles de cuisine étaient posés sur la table, et le lustre au dessus d’eux éclairait somptueusement la pièce.

-Et quel plat désire ‘sieur Masato ? mima Kaede d’un ton amusé et ironique, effleurant du bout de l’index la surface caramélisée de la casserole près de Jun.

Puis levant le même doigt pour enduire d’un trait fin la lèvre inférieure du blondinet, le jeune homme dans le rôle du prétendu cuisinier alla goûter à sa préparation, happant lentement les lèvres de son amant au goût de caramel. Délicieux…
Peut être que s’il sortait un autre –excuse moi-, quelque chose de plus grandiose pourrait l’attendre ? Quoique… quelque chose de justement « plus grandiose » était difficilement imaginable, surtout quand il avait maintenant ce qu’il voulait à portée de main, le tout dans une agréable saveur sucrée. Se détachant après un baiser furtif, gothique alla tremper ses doigts plus franchement dans le liquide ambre, levant ensuite la main pour laisser couler le surplus dans son contenu.

-A moins que vous m’laissier choisir? demanda-t-il, le regard narquois où s’y mêlait un air enjoué. -Quoi qu’à choisir j’pencherai plutôt pour te goûter à toi…

Jetant un coup d’œil vers le grand frigo puis balayant de nouveau les placards, Kaede prit un air faussement pensif, se passant la main sur la nuque et le long du creux de son cou, laissant un sillon luisant de caramel au passage de ses doigts, qu’il entreprit ensuite de suçoter.

-Et j’suppose que… tu seras mon goûteur attribué ?


Chantilly crémeuse,
Caramel chaud,
Ou encore...
Chocolat fondant & ses vertus?



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[XD]
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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptySam 10 Jan 2009 - 23:50

Menant un Kaede privé de sa vue dans les longs couloirs de la demeure des Masato, Jun devait se retenir pour ne pas laisser échapper un rire qui pourrait mettre la puce à l'oreille de son amant. Il ne fallait pas qu'il s'enfuit à toutes jambes avant de voir ce que lui réservait le blondinet qui était sûr que son idée plairait à Kaede. Après tout, tout les deux avaient toujours aimés les nouveaux jeux. Bon pas tous, le souvenir désagréable du gros froid qu'avait jeté le refus de Kaede revint rapidement à la mémoire du populaire qui le chassa en grimaçant. Ne plus y penser, c'était finit, complètement finit.


-Dis moi à quoi on joue au moins…
-Mais oui j’te fais confiance c’est pas le pro…


Et venait enfin les infernales escaliers qui, lorsqu'on les voyait, paraissait très court, mais avec les yeux bandés, c'était plus sportif. Une fois encore, Jun dût retenir un rire moqueur en voyant l'allure de son meilleur ami qui descendait prudemment les marche alors que le populaire le pressait un peu pour arriver plus vite. Oui, le petit blond était assez impatient de faire découvrir sa nouvelle idée à Kaede qui recommença à ronchonner dès qu'il eu prit le rythme des marches dans les jambes et qu'il n'avait plus besoin de se concentrer pour descendre.
Mais qu'est ce qu'il pouvait être impatient, vraiment comme un gamin celui là. Malheureusement pour Kaede, Jun savait faire languir et rester muer comme une carpe, et heureusement pour ce cher gothique, il n'avait pas enlevé le bandeau de ses yeux sinon Jun lui en aurait fait voir des vertes et des pas mûres. Donc c'est après un bon nombre de ronchonnements, de protestations et d'essais pour faire céder le blondinet que les deux amants se retrouvèrent dans la cuisine, d'où Jun fit déguerpir les trois personnes présentes sans plus d'explications pour pourvoir être tranquille avec son jeu et son gothique. Il eu un mal fou à mettre fin au contact dont il avait joliment profité tout le long du voyage mais il le fallait bien, donc à contre coeur, le jeune homme alla s'installer sur la table de la cuisine comme un prince sur son trône et donna enfin l'autorisation au râleur d'enlever la barrière devant ses yeux. Et c'est tout en se délectant du caramel qu'il dévora par la même occasion son amant des yeux, suivant le mouvement du yukata sur la peau pâle de celui ci, s'imprégnant de son expression à ce moment là.
Le petit prince était vraiment ravi de l'effet de surprise, il faut dire qu'à la place de Kaede, il n'y aurait pas pensé et aurait été aussi surprit. Mais la surprise à du bon parfois.

Euh tout compte fait, peut être pas à ce moment là; Jun scruta, légèrement inquiet, la mine exaspéré de son amant en se mordant la lèvre. Aurait il abusé ? Pourtant, il n'avait pas choisit le tablier version fille... ça devait passer non ? En pleine observation stratégique pour savoir comment réagir à la prochaine intervention de Kaede, Jun continua de tremper distraitement ses doigts dans le caramel, sans pour autant paraître totalement innocent.



-Ton cuisinier personnel…?
*Euh... oui c'est ça... Sympa comme idée pas vrai ? *
-D’où est c’que tu sors ces idées toi ? T’es vraiment incorrigible dans ton genre… m’enfin, ton cuisinier personnel a faim et tu m’as l’air appétissant…

Cette idée ? Mais elle venait du joueur enfin de son imagination tordue, gourmande et tout les jours un peu plus obsédée par son amant. Pour toute réponse il eu un sourire amusé, rassuré intérieurement de cette réaction excellente. Dès que Kaede se fut approché de lui, Jun l'emprisonna fermement entre ses jambes de façon à ce qu'il ne lui prenne pas tout de suite l'envie de reculer, et il le regarda d'un oeil brillant pendant que le gothique goûtait le caramel, qui en passant était délicieux, mais qui sur la peau d'une personne comme Jun devait être encore meilleur XD. D'ailleurs Kaede s'attardait sur son doigt, preuve que ça devait être un délice. Amusé, Jun mit sa main hors de portée des lèvres gourmandes de son amant.

-Cette idée... bonne question, sûrement de mon esprit merveilleux...
-Et quel plat désire ‘sieur Masato ?

Jun entrouvrit les lèvres pour répondre mais un doigt caramélisé vint y dessiner un joli trait pour que, ensuite, le fameux cuisinier vienne tester le goût que pouvait avoir le caramel sur une autre partie du corps du jeune Masato qui pour le coup pouvait très bien jouer le rôle de l'assiette.
Perdant à regret les lèvres de son partenaire qui inspectait la cuisine, Jun, lui, parcourut des yeux le cou, le visage et les parcelles de peau que le yukata et le tablier laissé entrevoir.



-A moins que vous m’laissier choisir?
*le vouvoiement c'est exquis... appelle moi ''maître''... mais qu'est ce que je raconte moi... *
-Quoi qu’à choisir j’pencherai plutôt pour te goûter à toi…
-C'est vrai qu'on ne se lasse jamais de son plat préféré...*je ne me nourrirrai que de toi si je pouvais... tu ne te lasseras pas de moi hein ? *

-Hm... je voudrais un Kaede... *vêtu d'un simple ruban... * sur un plateau d'argent. Mais pour l'heure, si tu me montrais tes talents dans une cuisine darling. Je te laisse choisir tout ce que tu voudras.


Jun suivit d'un oeil intéressé les doigts caramélisés de Kaede qu'il faisait glisser l'air de rien sur sa peau pâle et qui donnait à Jun des envies plutôt violentes comme celle de croquer à pleine dents cette surface blanche et lisse. Le populaire se mordilla la lèvre et resserra bien plus fortement ses cuisses autour des hanches de son amant de façon à ce qu'il soit encore un peu plus proche, pas question qu'il laisse échapper sa petite friandise. Glissant ses doigts dans ses cheveux pour l'obliger à se pencher vers lui, Jun alla happer son lobe entre ses lèvres en l'écoutant puis en guise de réponse d'abord, il alla passer méticuleusement sa langue sur la trace sucrée qu'avait laissé ses doigts dans la nuque et sur le cou de son amant. Il prit son temps affin qu'on ne puisse plus voir de trace de caramel, mais même une fois que celui ci eu disparut, Jun s'attarda sur la peau de son amant pour la mordiller avec appétit.


-Et j’suppose que… tu seras mon goûteur attribué ?

Jun se recula pour l'observer avec un sourire malicieux, profitant de son mouvement pour faire glisser un peu plus le yukata sur son épaule puis il trempa ses doigts dans le caramel pour faire de fines traînées de sucrerie sur sa peau ambrée de son épaule vers son ventre jusqu'à ce que le caramel sur ses doigts s'épuisent, surtout très lentement pour se faire désirer, passant tout près d'une petite pointe de chaire avant que les doigts finisse leur nettoyage dans la bouche du populaire. Puis, à tâtons, le jeune homme chercha autour de lui et trouva, dans une petite boite en plastique, quelque chose de délicieux et fraîchement arrivée en cuisine. Il se saisit d'une fraise qu'il happa entre ses lèvres sans pour autant l'avaler tout de suite et tira de nouveau Kaede à lui pour l'obliger à récupéré sa part à même ses jolies lèvres.

-Ton goûteur, et je pourrais même être ton assiette si tu veux.

Daigne enfin desserrer ses jambes au cas où il veuille aller faire le tour par lui même. Daigne enfin desserrer ses jambes au cas où il veuille aller faire le tour par lui même. Son regard se balada sur le grande cuisine et sur la table sur laquelle il était assis. A croire que les cuisiniers avaient lu dans son esprit... Non en fait il valait mieux qu'ils ne l'aient pas fait, ça valait beaucoup mieux pour leur intégrité morale dirons nous. Ils avaient laissé beaucoup de chose, comme chaque fois où le petit prince rentrait et qu'il changeait au moins une dizaine de fois d'avis en ce qui concernait ce qu'il voulait manger. Chez lui, Jun était probablement le pire des enfants gâté mais enfin, c'était comme ça qu'on l'aimait et le jeune homme constatait qu'on avait encore une fois voulu lui faire plaisir.
Il les aimait bien, ces domestiques.


-Tu vois que tu l'aimes mon idée... suis je toujours si incorrigible ?



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[Beuh... XDtout ça pour ça... short et... bref ^^ j'espère que ça t'inspireras ^^ sinon tu sais quoi faire ^^]
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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptyMar 13 Jan 2009 - 20:43

Jun retira d’un air espiègle ses doigts enduits de caramel fondant que Kaede dégustait d’un air tout aussi enjoué et provocateur. A contrecœur, il laissa échapper son petit plat doré, sous l’œil amusé du blondinet qui ne l’avait pas lâché du regard depuis qu’il lui avait enfilé sa trouvaille.

« Cette idée... bonne question, sûrement de mon esprit merveilleux... »
*J’tais presque sûr que t’allais répondre un truc dans le genre…* –Des fois j’me demande tout c’qu’il peut y avoir derrière cet esprit absolument fabuleux… répondit-il un brin amusé avec une pointe d'ironie, avant d’aller se servir sur les lèvres de son amant.

Satisfait du goût caramélisé, -et même un peu trop satisfait-, Kaede entreprit une inspection inutile de la cuisine, sentant clairement le regard de Jun posé à même sur la peau claire dénudé du yukata. Il en frissonnait presque. S’il avait su qu’un regard aurait un tel effet… Ton regard , ton attention et ton corps, j’en fais mien, résonna une pensée sortie de nulle part pendant que le gothique s’attardait sur le frigo sans vraiment le voir. Tiens et comme de par hasard une scène peu orthodoxe s’intercala devant ses yeux, et il crut réentendre le cri d’extase du populaire résonner à ses oreilles. Le jeune homme au teint pâle manqua de se laisser aller dans ce brusque souvenir, -certes très agréables mais surprenant lorsque l’intensité du son semblait avoir été réglé à la puissance réelle. Puis, ses pensées dérivèrent soudain à une scène toute récente, où il avait magistralement arrêté des ébats prometteurs. Coupant court à son esprit épars, la voix –cette fois bien présente de son meilleur ami le ramena fort heureusement dans la cuisine plongée dans une ambiance sucrée.

« C'est vrai qu'on ne se lasse jamais de son plat préféré. »

Erf… Quel plat préféré ? Qu’est ce que j’avais dis juste avant ?
Bon sang faut que t’arrêtes de te dissiper comme ça. Kaede se contenta de lui rendre un regard narquois, passant les doigts derrière la nuque, réalisant trop tard le caramel dégoulinant. Tant qu’à faire, autant finir son geste et c’est ce qu’il fit, l’air de ne pas y toucher. Ce faisant, son attention resta un moment fixé sur cet héritier gourmand aux attitudes frivoles, -un brin trop longtemps pour laisser l’occasion aux coins de ses joues s’échauffer en même temps qu’un des battements du cœur retardait d’une fraction de seconde. Mais t’es complètement jeté Kaede. Portant la main à sa bouche par réflexe, il se retrouva à suçoter ses doigts sucrés.

*Même sans rien faire tu m’déstabilises, tu t’rends pas comptes.*
« Hm... je voudrais un Kaede... sur un plateau d'argent. Mais pour l'heure, si tu me montrais tes talents dans une cuisine darling. Je te laisse choisir tout ce que tu voudras. »
*Un plat préféré ça s’change pas du jour au lendemain.* pensa-t-il avec un train de retard. *Et tout d’suite Monsieur veut les gros lots je vois…*

La pression des cuisses autour de ses hanches le ramena plus en avant vers son amant, tandis qu’une main glissa dans ses cheveux, réduisant encore plus leur proximité. D’un côté mieux c’était un geste qui tombait pile au bon moment pour éviter d’avoir des explications hasardeuse à fournir pour cette seconde d’absence et encore moins pour la marque d’embarras qui aurait fini par s’étendre jusqu’à ses oreilles. Non merci quoi. Pas maintenant alors que Jun l’attirait à lui, manifestement intéressé par la friandise au creux de son épaule. Kaede sentit son corps se tendre à l’approche des lèvres sur son lobe puis sur le chemin doré finement tracé tout à l’heure. Le gothique soupira d’aise en sentant sa peau tiraillée entre les dents de son goûteur. Ce dernier, sans perdre son regard emprunt de malice, laissa glisser un pan de son yukata tout en étant conscient qu’il était en train de se faire dévorer du regard par son amant. Amant qui dut se retenir de ne pas aller écarter un peu plus les tissus sur le côté, et qui, sans attendre de voir les doigts sucrés finir dans la bouche de l’ange gourmand, se pencha pour déguster la trainée luisante à même la peau ambrée. Attardant lascivement sa langue autour du mamelon, ledit cuisiner se sentit de tiré vers le nouveau jeu de son amant. Décidément… c’était à en perdre les pédales XD. Son regret fut de court instant puisqu’entre les dents de l’héritier attendait sagement une fraise bien rouge, bien mûre. Un délicieux petit fruit qui n’aspirait qu’à être pris –enfin plutôt croqué- entre ses lèvres. Se rapprochant sans se presser tout en s’imprégnant de cet instant, Kaede glissa le bout de sa langue sur le coin de la lèvre du populaire, avant de happer le fruit du désir entre ses lèvres, attrapant ainsi sa part due. [Au moins ça épargne la scène du spaghetti à la narusasu ;p] Les jambes du blondinet restèrent un moment en étau autour de ses hanches et le gothique en profita pour lisser ses mains sur le bas dos de ce dernier.

« Ton goûteur, et je pourrais même être ton assiette si tu veux. »
*T’es complètement inconscient d’me dire ça comme ça* -…ça m’va… fit il en passant ensuite un doigt sur la trainée fine de caramel restée sur l’épaule. Terminant de savourer la saveur sucrée, Kaede suçota davantage que nécessaire une petite parcelle de peau dorée sur son épaule.

« Tu vois que tu l'aimes mon idée... suis je toujours si incorrigible ? »

Sentant les jambes de Jun se desserrer le gothique recula d’un air amusé.

–Mouais… j’ai pas dis que je l’aimais pas ton idée non plus… répondit-il en de dirigeant vers le frigo. Lorsque Jun avait sorti la fraise, une pensée doucereuse s’était attardée dans son esprit : qui dit fraise dit chantilly, l’un et l’autre sont tous simplement indissociable. Cherchant du regard dans ce grand frigo dernier-cri, il lança un coup d’œil amusé par-dessus son épaule. L’héritier était occupé à regarder autour de lui, assis en prince au milieu de casserole et de boîtes aux friandises. Il avait vraiment des domestiques attentionnés, il fallait l’avouer. Le siphon à chantilly trouvé, Kaede attrapa un fruit rouge de la boîte, pour le recouvrir de crème enneigée, -plus généreusement que nécessaire-, la laissant ainsi s’écouler tout autour et sur les doigts, avant de la présenter aux lèvres fines du petit prince. Un surplus de chantilly en profita pour tomber entre l’espace réduit des deux corps tiède, finissant sa route sur le tablier immaculé, juste en dessous du nombril. Un sourire enjoué étira les lèvres du gothique qui reporta son attention sur le visage de son meilleur ami.

–M’enfin… j’t’interdis quand même d’avoir des idées comme ça en mon absence …et encore plus d’être incorrigible avec un autre.

Avisant ensuite la sangle du peignoir qui l’avait rendu momentanément aveugle durant le trajet pour arriver dans cette fameuse cuisine, l’heureux cuisinier élu xD se passa les doigts sur les lèvres pour nettoyer la chantilly rebelle et par la même occasion, termina le parcours de sa bouche sur celle du populaire. Eliminant la crème blanche restée sur le coin des lèvres du populaire, le gothique lui tirailla la lèvre. Ce faisant, il attrapa la sangle et se débrouilla pour le lui passer autour des yeux, sans chercher à se presser. Le nouant habilement sans trop le resserrer, Kaede effleura ses lèvres du bout des doigts, satisfait à la perspective d’aller déguster à même ce corps doré.

–J’crois bien que j’ferai un piètre cuistot… j’aurais jamais cette patience d’attendre que mes préparations soient finies avant de les servir. fit-il en trempant le doigt dans la casserole du chocolat fondu, celui qui est délicieusement chauffé juste avant d’être mélangé aux autres ingrédients. –Les domestiques sont extras pour le coup dira-t-on xD- Le même chocolat que tous les gamins raffolent tremper un doigt devant avant qu’il ne passe au four. Le goûtant avec un air satisfait, le gothique attira son amant contre lui -assez pour le déloger de la table où il était confortablement assis.

–…mais j’peux bien être le cuisinier de tes sensations... *…et de loin le meilleur y a intérêt* susurra-t-il à son oreille tout en se glissant derrière lui. -Comme quoi, il n’y avait pas que les aliments qui donnaient matière à être cuisinés.- Bien que l’envie de lui sauter dessus sur le champ ne manquait pas, il allait peut être éviter de le faire, quand bien même il était bien placé pour le faire à ce moment-là. De nouvelle fois, il trempa deux doigts dans le chocolat tiède-chaud et y apposa dessus une pointe de chantilly avant d’aller effleurer les lèvres de son blondinet.

–Et tu resteras mon assiette préférée…

Le léger bruit de la crème qui s’extirpe de son embout accompagna le mouvement de la main libre du dit cuisinier. Une ligne simple, sûrement encore froide puisqu’elle tenait encore en place –mais qui ne tarderait pas à couler au contact de la peau tiède de l’héritier. Partant ainsi du haut …jusqu'à plus bas dans le dos que son yukata avait fini par dévoiler en tombant sur ses hanches. Délaissant la bombe de chantilly à son sort, Kaede entreprit de passer méticuleusement la langue sur le tracé blanc et sucré, à deux doigts de croquer cette peau ambrée à souhait. Les deux mains sur le torse de Jun descendirent en même temps qu’il parcourait de sa langue la sucrerie le long de son dos. Savourant chaque parcelle de peau –et probablement davantage que la chantilly en elle-même,- il sentit ses doigts et ses mains se réchauffer au contact de la peau tiède de son meilleur ami. Ce n’était par ailleurs pas la seule part de son corps qui s’échauffait.

*Une assiette comme ça, ça se refuse pas…*

S’arrêtant sur sa lancée à la limite imposée, -limite imaginaire-, Kaede se redressa, toujours derrière son populaire ; et, pendant que ses doigts jouaient avec le piercing du nombril – doigts menaçant de glisser plus bas, l’autre main alla malmener la petite pointe sur le torse fin. Même sans croiser son regard affamé, Jun devait quand même le percevoir à travers chaque caresse et souffle chaud sur sa peau ; à vrai dire, ce n’était pas le plus grand souci du gothique. D’un geste ferme mais sans brusquerie, celui-ci obligea son amant à se retourner. La sangle profita de ce moment pour glisser –à vouloir faire gaffe à son œil droit, il avait du le laisser trop ample pour pouvoir tenir jusqu’au bout. Peu importe…

-C’tait malin maintenant… j’ai envie d’en goûter plus…

Il avança d’un pas, puis d’un autre, et à faire reculer son amant ainsi, il finit par le plaquer contre la porte, -probablement celle par laquelle tous deux étaient rentrés. Happant avidement ses lèvres, le gothique se laissa aller dans un baiser ardent. Les sensations déjà en début d’ébullition, grimpèrent de plusieurs degrés faisant presque oublié à ce cuisinier avide les éléments aux alentours.

-Jun… commença-t-il entre deux baisers enivrants. -j’avais pensé que…

Que quoi ? Manque de chance personne ne saura la suite parce que là… pile à ce moment là…

*… fait ch***. . . *

La poignée s’activa, puis constatant que la porte était bloquée par une nature inconnue encore, des coups sourds frappèrent. Ouais c’est le coup du portable qui sonne, -le vieux cliché à la con mais qui a le don de savoir importuner les gens bien comme il faut des fois. A l’exception près que chez les Masato, ce n’était pas le portable : à la limite, il aurait pu finir au fond du jardin, balancé par la fenêtre. Non le portable n’y était pour rien mais visiblement, quelqu’un avait décidé de jouer les téléphones importuns. Resserrant de mécontentement les lèvres, Kaede fixa la poigné, puis Jun, les deux mains plaquées à la porte. Rien de plus normal non ? Tout va mal quand tout va bien. Décidément…



___________
[ :/ j'ai essayé d'avancer pour pas stagner mais bon pas top tout ça.. -,- m'enfin si ça va pas, je changerai]
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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptySam 17 Jan 2009 - 17:46

Ambiance ♫

–Des fois j’me demande tout c’qu’il peut y avoir derrière cet esprit absolument fabuleux…

Moi aussi...
Le dévorer tout entier, c'était vraiment ce que Jun désirait à ce moment là alors qu'il baladait ses yeux sur chaque parcelle de corps dénudé. Décidément, il n'oublierait pas leur interruption de si tôt. Si seulement ils ne s'étaient pas arrêtés, qu'est ce qu'il se serait amusé. Il aurait voulu le déguster lentement en prenant son temps, exactement comme on mange un gâteau que l'on adore, pour en réalité dans laisser plus aucune miette. L'enfant gâté qui sommeillait en Jun s'agita en songeant qu'on avait pas idée de lui refuser pareille plaisir, à lui, Jun. C'était une véritable atteinte dans son orgueil en réalité et il se félicité de ne pas s'être montré trop borné car sinon il serait resté enfermé dans sa salle de bain encore longtemps. Qu'est ce qu'ils pouvaient être stupides tout les deux, parfois si différents et d'autres fois si semblables. C'était à en perdre la tête.
Mais enfin si le regard du blondinet s'attardait sur sa délicieuse crème chantilly vivante, c'était aussi parce que celui ci restait silencieux et semblait un peu à l'ouest. Curieux, Jun le scrutait pour tenter d'apercevoir un petit indice qui lui indiquerait à quoi pouvait penser son meilleur ami. Vous avez déjà fixé de la crème chantilly sans vous jeter dessus comme un goinfre ? Bon et bien là c'est la même chose, essayait de lire sur le visage de Kaede, c'était comme essayer de lire dans la chantilly et croyait moi, on ne voit pas grand chose... A non, information erronée, la crème chantilly rougissait et la faible rougeur que Jun remarqua le fit sourire alors qu'il passait sa langue sur ses lèvres, l'air un peu plus affamé. C'est qu'il était tellement mignon, son petit Kaede, qu'il avait dans la tête la soudaine image de lui entrain de serrer un gothique tout rouge dans ses bras en criant d'une voix aiguë un « KAWAI ! », à la manière d'une lycéenne à couettes dans les mangas. L'héritier ne fit tout de même aucune remarque de peur de casser cette ambiance langoureuse que leur inspirait la cuisine. Il connaissait un autre moyen de le faire rougir, et s'en servirait une autre fois, sans faute. Mais pour l'heure il voulait jouer avec son petit ami dont il s'empressa d'aller goûter sa peau agrémentée de caramel. La nouvelle saveur qui imprégna sa bouche, ses lèvres et sa gorge le fit frissonner de bien être. C'était exquis. Frisson de bien être sous cette nouvelle trouvaille ou effet du regard de Kaede sur son corps lentement dévoilé, la réaction de son corps fut la même et celui ci se tendit quand il sentit le souffle chaud sur sa peau de nouveau décorée d'un trait caramélisé. Il avait fait exprès, on s'en doute, de faire en sorte qu'à un moment ou un autre, les lèvres gourmandes de Kaede se trouvent par hasard près d'une petite pointe de chaire érigée par le plaisir qui parcourait le corps du blondinet comme un courant électrique, du moins il supposait parce qu'il n'a jamais mit de doigts dans la prise... Ça devait être en tout cas beaucoup plus agréable.
Dans cette position, Jun aurait bien vu sur son torse une phrase tel que « Viens goûter au fruit défendu. », écrite en chocolat dégoulinant ou en coulis de framboise. Ou mieux encore, toujours Kaede, vêtue toujours d'un simple ruban recouvert de fines couches de délicieuses friandises. En voilà un beau cadeau pour son anniversaire, un jour il devrait songer à faire une liste qu'il mettrait sans faire exprès sous le nez de son amant...
Une fois la fraise partagée d'une manière pour le moins délicieuse et originale, Jun laissa sa tête se pencher vers le côté pour laisser à Kaede tout le loisir de finir de lécher le caramel restant. Il remarqua d'ailleurs sans mal que celui ci en profitait puisque le jeune héritier ne sentait plus la pâte collante sur sa peau. Transformé en assiette, Jun aurait le plus grand mal du monde si jamais il devait tout interrompre par nécessité. Pour vu que personne ne rentre... pas encore, pas maintenant...


–Mouais… j’ai pas dis que je l’aimais pas ton idée non plus…

Jun laissa échapper un petit rire. Kaede n'avait pas tord, d'ailleurs le blondinet n'aurait pas crut le gothique si celui ci avait prétexté détester leur nouveau jeu. Il le laissa s'échapper de ses jambes à contre coeur, observant autour de lui avec un petit sourire en coin, agitant les jambes dans le vide, fredonnant pour lui même un air qui lui trottait en tête alors que son meilleur ami fouillait dans le frigo. Entendant un bruit familier qui éveilla sa gourmandise derechef, Jun tourna la tête vers son amant et tomba nez à nez avec une fraise enrobée de la crème blanche et sucrée qui le fit sourire. Le petit prince se pencha alors légèrement en avant pour entre ouvrir ses fines lèvres et donner un petit coup de langue sur le sommet de la crème avant de la happer en fixant son amant, une lueur aguicheuse dans les yeux, pour ne rien cacher au spectacle d'un populaire occupé à terminer le fruit et à se lécher les lèvres encore blanche avec un soupire de satisfaction. Le surplus de crème qui avait attiré sur le ventre de son amant n'échappa pas au regard curieux du jeune homme dont les joues se tintèrent d'un joli rose en posant les yeux et le doigt sur cette crème vicieuse qui lui faisait penser à tout autre chose, posé là, innocemment, à cette idée et lorsqu'il vit le sourire de Kaede, à son tour il laissa échapper un sourire en coin.

–M’enfin… j’t’interdis quand même d’avoir des idées comme ça en mon absence …et encore plus d’être incorrigible avec un autre.

Jun releva totalement la tête en l'entendant et surprit, il aurait presque put avaler la crème qu'il avait happé de travers. Pourquoi parlait il de ça maintenant, il n'avait jamais été question d'être aussi joueur avec un autre, même si ce jeu n'était pas très méchant en fin de compte mais... Non, il ne jouerait avec personne d'autre, il se l'interdirait. Quand à avoir des idées de ce genre en l'absence de Kaede...
Il se pencha pour murmurer à son oreille avec un ton sensuelle sans oublier de titiller le lobe de son amant avec le bout de sa langue.


-Tu veux dire que je n'aurais pas le droit de me rouler seul dans la chantilly en pensant à toi ?

Il ricana près de son oreille avant de se reculer sagement face à lui pour accepter le baiser de son amant auquel il répondit tout en douceur, calmant ses ardeurs cependant il laissa échapper un gémissement quand Kaede vint taquiner sa lèvre inférieur qui gonfla légèrement par le plaisir que cette taquinerie lui provoquait. Il manqua de pousser un petit grognement de frustration quand il ne sentit plus rien contre sa bouche et observa d'un air étonné le bandeau qui venait prendre place sur ses yeux cette fois, le rendant totalement aveugle pour le coup. Quand il sentit des doigts se poser sur ses lèvres légèrement plus roses, il les happa doucement pour en mordiller un.

–J’crois bien que j’ferai un piètre cuistot… j’aurais jamais cette patience d’attendre que mes préparations soient finies avant de les servir.
-Ah oui... tu seras un éternel impatient... hm...

Laissant échapper une petite exclamation de surprise quand Kaede le tira contre lui, le blondinet s'agrippa à son amant, assez peut rassuré puisqu'il était privé du contact stable de la table et qu'il était aussi plongé dans le noir.

–…mais j’peux bien être le cuisinier de tes sensations...

Jun tressaillit. On a toujours dit qu'être privé d'un sens accentue tout les autres et bien c'est vrai. Être privé de la vue accentuait généreusement les réactions du corps du petit prince qui se sentit fondre en entendant la voix à son oreille et en sentant son souffle sur sa peau. Il tenta de le rattraper pour se coller à lui mais Kaede s'était déjà glissé dans son dos et Jun dût rester bien sage pour éviter de se casser mémorablement la figure. Par chance, son amant ne se fit plus tardé et Jun sentit bientôt une délicieuse odeur, des parfums mêlés et une douce sensation sur ses lèvres. Ses mains remontèrent le long du bras du gothique pour attraper doucement son poignet, histoire d'avoir un point de repère dans le noir, avant d'aller passer sa langue sur, autour et entre les doigts sucrés que lui offrait son meilleur ami. Les goûts se mélangèrent et excitèrent ses papilles pendant que le tissu qui le dénudait lentement le fit frissonner.

–Et tu resteras mon assiette préférée…
-Y a intérêt à ce que.... tu traites.... personne d'autre que moi comme ça.

Il finit par relâcher la main de Kaede pour poser respectivement ses mains sur celles de son amant qui venait se s'approprier son torse. Le populaire laissa un soupire s'échapper de ses lèvres alors que la langue du gothique entreprenait sa descente tout le long de son dos. Le corps de Jun se cambra légèrement, tendu sous les sensations plus intenses dut à la perte d'un de ses sens et à son corps stimulé des deux côtés. Laissant sa tête partir en arrière, Jun ferma inutilement les yeux et ses lèvres s'entrouvrir d'elles même pour laisser passer la respiration sifflante de l'héritier. Il voulait coller son dos contre Kaede et le sentir plus fort encore contre lui, ses frissons trahissant le désir que le gothique avait su éveillé à la perfection en lui. Dès qu'il sentit Kaede se redresser, il se colla contre lui, faisant rouler sa tête sur son épaule avec un sourire bien heureux sur le visage alors qu'il sentait les doigts vicieux et joueurs qui, même s'ils ne descendaient pas plus bas, attisaient bien plus qu'on ne pouvait imaginer, le feu dans le bas ventre du blondinet qui se tortilla sous les caresses de Kaede. Il agrippa une main au premier morceau de tissu qu'il trouva alors qu'il se concentrait sur chaque parcelle que Kaede touchait avec envie, imaginant dans sa tête le regard que Kaede pouvait avoir à ce moment là et cette simple image le fit trembler.

*Tu me rends dingue... tu me touches et je décolle... *

Jun vacilla quand Kaede le retourna et il du se rattraper au tablier, retrouvant la vue car le bandeau en avait décidé ainsi. Il secoua la tête pour le faire tomber et dégager totalement son visage, un sourire amusé éclaira son visage alors qu'il reculait sensuellement à chaque pas que faisait son amant vers lui en s'humectant les lèvres.

-La gourmandise est un vilain défaut... mais quitte à aller en enfer.... autant passer par le meilleur chemin...


_______________
[Ahem....]


Dernière édition par Jun Masato le Sam 17 Jan 2009 - 17:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptySam 17 Jan 2009 - 17:46

[gomen, le double post c'est mal, nous aussi on va aller en enfer XD]

La cuisine n'étant pas éternelle et à force de reculer de la sorte, Jun rencontra son ami le mur, le même qui coince l'innocent dans une ruelle alors que le méchant avance vers lui, l'air encore plus méchant parce qu'on ne voit que ses yeux, le même mur aussi qui promettait au jeune homme les lèvres de son amant qu'il désirait tant et qu'il aurait enfin après ce petit jeu de séduction. Leurs corps collés l'un contre l'autre le fit gémir alors qu'il posait ses mains sur les hanches de son gothique, resserrant ses doigts dessus avec la ferme intention de ne plus les lâcher, sauf s'il avait le droit à quelque chose de plus intéressant. Laissant Kaede dévorer ses lèvres toutes roses de plaisir, il colla leurs bassins l'un contre l'autre, se perdant dans les méandres d'un baiser langoureux et brûlant. Le jeune homme se laissa aller contre la porte, un léger filet de salive humidifiant ses lèvres et glissant jusqu'à la commissure de celles ci alors que Kaede relâcher ses lèvres quelque instants pour parler. Mais l'agréable « -Jun… j’avais pensé que… » n'eut pas de suite car des coups se faisaient entendre tout près de l'oreille du populaire essoufflé qui tourna la tête sur le côté pour tenter d'entendre une voix qui pestait derrière la porte. Visiblement les domestiques n'étaient pas tous au courant que Jun occupait la cuisine et ce imprudent avait osé les déranger sans s'être informé avant. Jun laissa aller sa tête contre la porte en laissant échapper un juron bien français puis sans regarder Kaede, il entreprit de remonter son yukata sur ses épaules sans pour autant prendre la peine de le resserrer, sentant de nouveau la frustration venir lui marteler le bas ventre et ses lèvres encore chaudes et brûlantes des récents baisers de Kaede. Ils n'allaient donc jamais pouvoir aller jusqu'au bout aujourd'hui ? C'était un comble ça... Pas dans la voiture, interrompu dans la chambre-n'y pense pas Jun, surtout pas....-, et pas dans la cuisine non plus ? Bon sang il était chez lui quand même et jusqu'à preuve du contraire il y faisait ce qu'il voulait, quand il voulait, où il voulait et avec qui il voulait alors qui était le crétin derrière la porte ! Un peu plus et Jun s'imaginer se jeter sur lui pour l'assommer avec une casserole. Modérant ses pulsions, le jeune homme posa ses mains sur le torse de Kaede pour le repousser et s'écarta de la porte qui s'ouvrit à la volée, visiblement le domestique avait cherché à forcer l'entrée et trébucha ainsi pour se retrouver à genoux à quelques centimètres d'un Jun au visage crispé et aux lèvres pincées. Le yukata revenu en place au niveau des jambes, l'infortuné ne pouvait heureusement pas voir que son jeune maître de maison était très peut vêtu, déjà que le fait de voir le voir en yukata correctement desserré le fit rougir... Et sa peau prit une teinte bien plus rouge quand ses yeux se posèrent sur Kaede. Il marmonna en se levant.

-Je.... je suis sincèrement désolé... je ne savais pas... Pardonnez moi monsieur Masato, je ne pensais pas que vous seriez là... je ne voulais pas vous déranger....
-Et bien la prochaine fois faites attention. Mais vous tombez bien, il faut ranger cette cuisine...

Plus sèche et froide que lorsqu'il s'était adressé aux jeunes femmes à leur arrivée, Jun s'approcha du domestique pour le fixer avec un air supérieur avant de poser une main sur son épaule et d'approcher ses lèvres de son oreille avec une moue agacée.

-Vous rougissez... un coup de chaud ?... Kaede on y va.
-Oh et faites monter quelque chose à manger dans ma chambre. Merci.


Il avait plutôt été autoritaire sur ce coup là, n'aimant pas du tout que les gens vivants au frais de sa famille se permette d'imaginer quoi que ce soit et d'intervenir dans sa vie comme venait de le faire par mégarde ce jeune homme. Et comme si son ton n'était pas suffisant, il s'approcha de Kaede, retira rapidement le tablier qu'il jeta sur la table et tira son amant, au yukata légère distendu lui aussi, avec lui, hors de la cuisine à la manière d'un gamin trop gâté qu'on avait beaucoup déçu. Sur le chemin, il avait saisit doucement le poignet de son meilleur ami en marmonnant et pestant contre cette situation, se fichant des regards étonnées des femmes de chambres et de son yukata qui glissait sur ses épaules, un coup à droite puis un coup à gauche.

-C'est pas possible, on va jamais y arriver ! On serait en pleine rue qu'on serait plus tranquille ! C'est insensé ! Mais qu'est ce qu'ils ont dans la tête ces nouveaux des fois ! Quand une porte est fermé et qu'on a rien à faire dans la cuisine, on passe son chemin ! Insensé ! C'est consternant... Dans une salle de classe, je te jure qu'on arriverait au bout sans être dérangé. Même... non... dans les chambres.... on pourrait le faire au moins 5fois sans être dérangés par nos colloc' j'en suis sûr ! *c'est quand même la troisième fois de la journée qu'on ne dépasse pas les préliminaires.... c'est à peine si on y arrive d'ailleurs... * Non mais c'est une malédiction...

Et son monologue dura, dura jusqu'à ce que les deux amants soient arrivés dans la chambre du blondinet qui consentit enfin à se taire et à montrer un tend soit peu de tendresse pour se faire pardonner de son autorité. Il déposa un chaste baiser sur les lèvres de Kaede et caressa sa joue avant d'avancer dans sa chambre en s'étirant avant un long soupire à fendre l'âme. Fatigué par ces montées d'adrénaline et ces rechutes subites, il bailla et alla ouvrir son armoire dont il n'aurait jamais soupçonné qu'elle avait déjà été exploré. Il tira une grande boite où traînait des tonnes de films.

-Ça te dit ? Dans pas longtemps on aura de quoi manger puis ils reviendront récupérer ce qu'ils ont amener. *bref... chéri, c'est râpé pour aujourd'hui... *, marmonna Jun en faisant la moue. Si Kaede acceptait, Jun ferait venir une grande télévision pour qu'ils puissent regarder un film au hasard, confortablement allongés sur le lit à grignoter ce qu'on allait leur apporter. Peut être que la malédiction s'arrêterait demain et qu'il fallait juste une nuit pour que le mauvais sort passe. Oui, il fallait croire dur comme fer à cette idée puérile mais la frustration et l'agacement du populaire n'était pas encore au niveau zéro.
Malgré tout il offrit un beau sourire charmeur à son amant.


-Désolé... ^^°, reprit-il avec une moue sincèrement embêtée.


I would show you a new dream tomorrow...


___________________
[hum ^^° tout ça pour ça.... ouais je dis rien mais bon....]
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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptyMar 20 Jan 2009 - 22:34

Décidément…
L’image alléchante d’un Jun en train de batifoler dans la crème enneigée fit naître une tonne de pensées insensées dans la tête du gothique. Bon ok là c’est différent. Eut-il été seul qu’il se serait complètement allé à ce nouveau petit fantasme qui ne manqua pas de réveiller un désir encore inassouvi. La langue qui vint le titiller en complément de la réponse de l’héritier raviva cette envie et, en cet instant-là, loin de lui se trouvait l’idée que quelqu’un puisse venir les déranger. S’appliquant à la dégustation des saveurs sur son assiette dorée, ses sens déjà en émoi continuèrent à monter en flèche. Repoussant tant bien que mal cette ardeur, Kaede sentit clairement son souffle prendre une allure plus entraînante, sentant son poignet prisonnier entre les mains de Jun, et ses doigts humidifiés par cette langue gourmande et titillante qu’il aurait bien vu sur autre chose pour parfaire sa libido. Aw… il serait temps de se calmer. Non ? Non. Hors question, pas maintenant que tous deux semblaient avoir retrouvé une ambiance propice pour donner suite à leurs ébats délirants. Et d’autant plus que le jeune homme aux cheveux blancs avait eu l’éclatante pensée de…

-Y a intérêt à ce que.... tu traites.... personne d'autre que moi comme ça.

Pensée à quoi déjà ?
Les mains de Jun posées sur les siennes à même le torse, tandis qu’il descendait à la trace la chantilly sur le long de la courbe de son dos, suivirent son ascension vertigineuse –en sensations. Quant à cette phrase entrecoupée par une respiration qui laisser imaginer le désir croissant de son amant cambré à souhait…
Traiter un autre de la sorte pendant qu’il était occupé sur son blondinet était difficilement pensable. Ceci-dit c’est vrai qu’il n’avait pas toujours été très honnête avec ses anciennes relations –sans toutefois être une très grande abeille butineuse non plus. M’enfin, la question ne se posait tout simplement pas maintenant puisqu’il avait son amant avec lui, et à lui. Amant… et meilleur ami. Non, il réfléchirait à trois fois avant de risquer à perdre plus qu’à ne gagner. Et puis c’était Jun. Pas celui que tout le monde suivait à la trace partout où il allait, mais celui qu’il avait appris à apprécier depuis de longues années. Une telle affection de se perdait pas aussi facilement surtout pour le distant qu’il était avec les autres. Assurément, le cuisinier gourmand –rôle dans lequel il se dit qu’il pourrait y faire son métier sous condition d’avoir l’assiette dorée qu’il avait maintenant tout contre lui- laissa échapper un soupir d’aise tout en amusant ses doigts en dessous du piercing.

*Après avoir insinué t’enrouler dans la crème en pensant à moi… comment est ce que tu veux que j’aille déguster quelqu’un d’autre à la place…*

L’autre alternative qu’il revienne sur cette pensée serait-peut être qu’il se retrouve face à deux Jun en train se faire désirer dans les positions les plus délirantes mais cela restait peu exhaustif. De plus, penser à un seul héritier des Masato était déjà bien assez obnubilant comme ça.

-La gourmandise est un vilain défaut... mais quitte à aller en enfer.... autant passer par le meilleur chemin... haleta la voix de Jun, en guise d’écho à ses pensées.

Retournant son populaire réceptif pour lui faire face, le bandeau glissa et dévoilant un sourire coquet. Sourire qui s’éloigna en humidifiant ces lèvres désirables. Tiré par des liens invisibles, Kaede se laissa attirer par cet aimant vivant dos au mur, qu’il plaquerait bientôt sans ménagement pour… pour commencer d’abord par se saisir de ses lèvres, et puis par se serrer contre ce dernier. Un gémissement s’échappa de l’héritier et Kaede sentit des doigts venir s’agripper fermement à ses hanches, ce qui eut le don de venir attiser le désir d’une autre zone plus sensible encore. Leur baiser brûlant se prolongea, se prolongea à en perdre tout repère, dans une fusion de souffle excités et d’haleine sucrés à volonté.

L’importun coup du ‘je frappe à la porte’ accompagné une voix mécontente derrière ramena brutalement le gothique au sol alors que justement il se trouvait partout mais surement pas bloqué par cette intrusion. Jun ne fit que dire à voix haute la grossière énormité qu’il était justement sur le point de lâcher, le souffle encore haletant et le corps en attente d’un plaisir qui se voyait une nouvelle fois coupé net. Voyant son meilleur ami remonter le pan de yukata défait, Kaede serra les dents pour ne pas laisser entendre le flot de jurons dans toutes les langues qui pouvaient passer à travers sa tête. Cette interruption brutale lui fit l’effet d’un seau d’eau congelé sur une peau nue, et lui fit amèrement regretter son idiotie de tout à l’heure. S’il n’avait pas eut ce stupide réflexe d’attraper la main de Jun… bref, se repentir sur un truc foiré n’allait pas arranger sa condition et faute de pouvoir se réprimander éternellement, Kaede dirigea une colère sourde contre celui qui devait se trouver à marmonner derrière la porte. Incapable de bouger, et stoppé dans le feu de l’action –oui parce que le feu et la chaleur sont bel et bien présents à ce moment là-, ce fut Jun qui vint le repousser et la porte s’ouvrit à la volée, propulsant un pauvre domestique inconscient de la gravité de son acte.

En attendant, Kaede eut envie de lui fricasser le crâne dans le four ou au poêle, frustré et agacé au plus haut point. Il ne songea pas à rajuster son yukata, et croisa silencieusement les bras, en le fixant en train de s’attarder d’abord sur Jun –qui heureusement, s’était rhabillé pour ne pas laisser l’occasion d’une vue plongeante sur son corps- puis il sentit le regard du domestique venir à lui et se mettre à rougir. Prenant conscience de sa tenue, Kaede étira les lèvres, mécontent, et se contenta de ramener son yukata en place alors que le pauvre infortuné s’excusait platement auprès de son jeune maître. Ce dernier, autant énervé –si ce n’était bien plus-, s’approcha très près –un peu trop même- de son cuisinier, et Kaede crut qu’il allait y passer. Mais, en bon maître de la maisonnée, Jun ne laissa pas place à la violence, préférant une remarque doucereuse et cinglante à la fois, qui aurait presque fait rire le gothique, mais en d’autres circonstances. Encore en état de totale frustration, il pensait davantage à revenir à une température normale qu’autre chose. Si le domestique avait eu chaud aux joues, Kaede, lui avait chaud aux joues certes mais partout ailleurs aussi, et brûlant dans son bas ventre insatisfait.

-... Kaede on y va. Oh et faites monter quelque chose à manger dans ma chambre. Merci.
*Erf… faire monter quelque chose à manger… ils vont se repointer dans la chambre… j’ai faim d’autre chose. Râââh ça suffit arrête d’te plaindre, t’es pas le mieux placé pour.*

Ah et pensez au moins à ramener quelque chose d’utile genre les fraises à la chantilly. Non, ça suffit. Retenant un soupir résigné, le gothique maintint son silence. Mieux valait son silence que plutôt des injures involontaires… Non mais qui a pareille idée d’habiter dans une demeure aussi peuplée. Remarque, peut-être que c’était pour ça qu’il y en avait qui préférait la vie en reclue dans la totale cambrouse. Au moins là bas, ça devait pas être aussi fréquenté qu’en ville et question paix, il ne devait pas y avoir trop de soucis. Toujours est-il que Jun avait attrapé son poignet pour retourner dans sa chambre et tout au long, il pesta encore et encore, si bien qu’à un moment, Kaede ne l’écouta que d’une oreille distraite, repensant au moment où le domestique avait effleuré la colère du jeune héritier. Il n’aurait pas aimé être à sa place en tout cas.

-C'est pas possible, on va jamais y arriver ! On serait en pleine rue qu'on serait plus tranquille ! C'est insensé ! Mais qu'est ce qu'ils ont dans la tête ces nouveaux des fois ! Quand une porte est fermée et qu’on n’a rien à faire dans la cuisine, on passe son chemin ! Insensé ! C'est consternant...

Oui, heureusement que le gothique avait opté pour le silence sinon ils auraient fait la belle paire sous les yeux des domestiques qu’ils croisaient à leur passage. Heureusement aussi que le gothique n’était pas si rancunier que ça, sans quoi il serait tout simplement allé envoyer tout le monde bien plus loin qu’en enfer. Entre temps, son ardeur de tout à l’heure eut le temps de se calmer à contrecœur, et à son plus grand désarroi. Revenu de ses pensées, Kaede se laissa docilement entraîner par le maître de ce petit palace, et il se donna l’impression d’être la peluche entrainée au sol par le gamin gâté qui vient de se voir refuser une de ses royales volontés. Le chemin jusqu’à la chambre lui parut presque trop long, mais la vue du yukata glissant une fois à gauche et puis une autre fois à droite malgré les gestes fulminants de son meilleur ami bougonnant, était décidément un spectacle attendrissant. Même dans cette situation, il lui paraissait adorable. Et les peluches pouvaient elles aller cajoler leur propriétaire ?

-Dans une salle de classe, je te jure qu'on arriverait au bout sans être dérangé. Même... non... dans les chambres.... on pourrait le faire au moins 5 fois sans être dérangés par nos colloc' j'en suis sûr ! Non mais c'est une malédiction...

Au bout du parcours, Kaede réprima presque un rire, laissant la frustration momentanément de côté. Il soupira. A lui non plus l’ascenseur qu’avait prit l’adrénaline ne lui avait franchement pas réussi et effleurant un baiser furtif de son amant il le prit un court moment dans ses bras avant de le laisser aller s’étirer plus loin, avec un soupir à faire pleurer la terre entière… C’est vrai, un brin théâtral.

Refermant la porte, Kaede s’étira à son tour en observant Jun se diriger vers l’armoire qu’il avait expressément « regardé » quelques heures plus tôt. Il se figea alors sur place. Bon sang qu’est ce que Jun allait sortir de sa boîte… non pas ça, si ? Son meilleur allait-il brandir un super sextoy alors qu’il avait commandé un dîner en livraison express dans sa chambre ?! Sa lubie s’éteignit aussitôt lorsqu’il s’approcha, incertain d’en voir le contenu. Jun lui avait permis d’explorer sa chambre après tout, non ? Bon ok… pas forcément dans ces conditions.

- Ça te dit ? Dans pas longtemps on aura de quoi manger puis ils reviendront récupérer ce qu'ils ont amener.
-Ah ! *Des Dvds ? P’tain le gros doute… l’est fou d’faire ça lui.* -Euh ouais… fit-il évasivement, profitant de se retourner un moment pour cacher les gros yeux qu’il fit derrière son dos. *Arf… quelle idée j’ai eu d’aller fouiller dans ses affaires… forcément, ça soulève des questions qu’auraient pas dû ! En même temps, j’me vois pas lui secouer des boules de geisha sous le nez en lui demandant avec un grand sourire c’que ça fout sous ses peluches décapités.*

Revenant voir la tonne de film que renfermait ce carton innocent, Kaede regarda du coin de l’œil la mine boudeuse de Jun.

-Y a juste l’embarras du choix j’vois, fit-il d’un ton qui se voulait léger, face à l’incertitude qu’il venait d’essuyer. Sans perdre le temps d’opter un dvd en particulier, il en piochant un au hasard dans le carton. Il se retint d’assener un coup affectif avec, sur la tête de son blondinet qui n’en n’avait pas fini avec sa moue. Il lui passa un index sur les lèvres alors que ce dernier s’excusait en retrouvant un semblant de sourire. Kaede laissa échapper un rire au souvenir d’une pensée toute fraîche ; l’image d’un Jun montant les marches avec un - ‘‘Je suis plus beau qu'une femme Kaede, souviens toi de ça s'il te plaît.... tu pourrais me vexer’’ - puis le même en train de remonter ce même escalier en remettant son yukata avec des gestes frénétiques et impatients, plongé dans un monologue mécontent et bougon. - ‘‘Mais c’est insensé ! Qu’est ce qu’ils ont tous dans la tête… On pourrait le faire au moins 5 fois sans être dérangés par nos colloc' j'en suis sûr ! ’’ -Vraiment ? Seulement cinq ? Et pourquoi pas six pour la route ?

-Hm. J’regrette juste de pas t’avoir filmé en train de pester, c’tait plutôt mémorable. Bah… et jt’aime bien quand même alors laisse tomber les excuses hein. répliqua-t-il en haussant des épaules, gardant son air amusé. L’embrassant d’un baiser furtif, il attira tranquillement son boudeur de blondinet pour s’affaler ensuite sur les coussins du canapé au velours écarlate.

En un claquement de doigt –du moins le gothique ne calcula pas d’où débarquèrent les domestiques pour ramener un écran géant de luxe high-tech et machin-truc ultra performant, en même temps que toute une ribambelle de petits plats dignes du premier hôtel 6 étoiles – …« Restaurant Masato » qui ne connaît pas-, rangé et finement coupé en couleur, forme, et goût : bref, un talent culinaire sans pareille. Ce petit monde parti, la chambre replongea dans un calme bienvenue, laissant les deux jeunes bien équipés, garnis, et certains qu’ils ne mourraient pas de faim jusqu’au lendemain. Les petites assiettes abondaient et tout avait été soigneusement disposé avec mille et une bonnes intentions. En même temps, si c’était leur intrus de cuisinier qui avait participé à cette présentation, il avait du tenir au courant que le jeune maitre de la demeure n’était pas dans les meilleures humeurs. L’originalité et le luxe était donc bien au rendez-vous, quoique pour Kaede, l’extravagance aussi. Mais il allait éviter de s’en plaindre sous peine d’en voir des plus extravagants encore. A y penser, c’est vrai que le déroulement des évènements se résumait au cliché phénoménale du : « bref chéri c’est mort... On remet ça ? » Mais au vue de ce qu’il s’était passé, c’était tout à fait ça.

-L’a dû bien culpabiliser le cuistot de tout à l’heure... fit-il en jetant un coup d’œil perplexe à cette livraison en tout point luxueuse. -…n’empêche qu’il a dû bien halluciner sur le coup. Tu crois qu’il se doute de quelque chose ?

Amusé, il jeta un coup d’œil distrait en direction de l’écran style home cinema. Pour tout dire, il n’avait pas vraiment faim non plus et la lumière tamisée de la chambre laissa place au début d’un film dont il n’avait même pas pris de voir le titre. Limite s’ils ne se calaient pas façon Cléopâtre pour grignoter ces mets, et, le gothique piocha évasivement dans une des petites assiettes sans grand appétit.

Ramenant Jun contre lui, ses doigts jouèrent machinalement avec le bout d’une mèche blonde sans songer à s’évertuer autre part, vu le mystérieux sortilège qui semblait les avoir damnés ce jour-là. Certes ce n’était pas non plus le pire des drames, relativisa-t-il intérieurement, -tendances du bon je-m’en-foutiste. Mais du moment que Jun était là, et qu’ils avaient tout leur temps… bon, le mieux aurait été plus tôt que tard mais ils trouveraient bien le loisir de rattraper tout ça. Le gothique s’entendit soupirer intérieurement –à moins qu’il ne le fit pour de vrai, pendant que le film s’acharnait à émettre images et sons pour tenter d’attirer son attention. Posant la tête sur l’épaule de son meilleur ami il laissa le fil de ses esprits s’estomper peu à peu, la dernière pensée fut la réponse à sa stupide question de tout à l’heure. Oui, les peluches pouvaient parfaitement cajoler leur propriétaire, et demain, il ferait mieux que cajoler : c’était une évidence. …A la seule condition de ne pas terminer comme celles qui étaient déchiquetées dans l’armoire aux milles mystères.

***




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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptyMar 20 Jan 2009 - 22:58

…la pièce tanguait. Soit c’était lui qui déraillait, soit elle tanguait vraiment. Et puis soudain, elle se mit à rétrécir, encore et encore, sans jamais s’arrêter. Il était assis tranquillement au sol et regardait ces murs fondre sur lui, sans l’atteindre. Ils l’avaient prévenu que s’il ne se tenait pas tranquille, ils n’ouvriraient pas cette maudite porte fermée à clef. Pourtant, là où il voulait se rendre à tout prix n’était que la chambre voisine, là où se trouvait la peluche malade à cause de lui. Erf. C’est quoi ce délire là ? Ça peut pas tomber malade ces trucs alors qu’on lui ouvre la porte bordel. Il avait essayé de la débloquer mais son énergie de gamin n’y faisait pas tellement le poids. Et pourquoi se retrouvait-il dans le corps d’il y a quelques années ?

Dehors, la neige tombait sans relâche avec de gros flocons de la taille de balle de tennis, sauf que ces flocons lui passaient au travers le corps alors qu’il était dans la chambre. Sortez-moi de ce monde de fou bon sang. Et puis une voix plaintive au loin se fit entendre, en même temps que la porte éclatait à la volée. Lorsqu’il était arrivé dans la pièce d’à côté, la soi-disant peluche malade avait été décapité, borgne… minute, c’était pas l’ourson de Jun ça ? Mais qu’est ce que ça fait là ? Arf et c’est qui qui chiale comme une gamine, faite la taire c’te voix, c’est à faire péter les câblages. Le gamin qu’il était se mit à courir hors de la maison, hors du jardin où des traces de pieds avaient marqué la neige, et sans s’arrêter de s’éloigner, il écrasa par mégarde une photo au sol. La photo d’un inconnu qu’il délaissa là avant de sortir du jardin.

Et le jardin mena de nouveau vers la chambre instable.


***

*!!!*

Kaede tressaillit, comme s’il venait d’entendre la sonnerie du réveil sonner à ses tympans. Il faisait encore noir dans la pièce et une présence chaude lovée dans ses bras l’avait empêché de se redresser d’un bond tel un démené. Il avait cru que la pièce allait se catonner sur lui, et sa propre claustrophobie venait de l’extirper brusquement d’un sommeil dépourvu de cohérence. Le corps couvert de sueur, il se redressa lentement, des fourmis dans les bras et les muscles du cou douloureux. Non, le sol ne tanguait pas comme en une barque en pleine tempête et Jun était allongé là, son souffle presque imperceptible mais bien présent, apportant un point de repère à la sortie du monde de pure folie. Se passant une main sur le visage, le gothique effleura l’épaule de son amant avant de se lever en silence. Il ne se rappelait pas de s’être couché pas plus d’avoir fermé les yeux autant de temps.

Abruti par le sommeil, il mit un certain temps à retrouver un semblant d'orientation, et trouva finalement referma aussi silencieusement que possible la porte de la chambre et d’étira de tout son long au seuil. Avisant la première salle de bain qu’il trouva, il jeta un coup d’œil vers la fenêtre qui indiquait encore un ciel sombre qui ne tarderait pas à s’éclaircir. L’eau chaude lui remit les idées en place et il comata dedans, oubliant bien vite ce rêve qu’il ne faisait pas pour la première fois. Tout du moins en partie, puisque cette nuit, d’autres éléments étaient venus se greffer dans cette histoire de fou, éléments dont il ne tirait pas grande explication. Ce n’est qu’une fois la tête au clair que Kaede constata à travers la glace, les fameux labels Jun Masato à plusieurs endroits sur le cou et, il sentit ses lèvres s’étirer sur leurs coins.

[…] <no comment -_-°

Revenu à la chambre, tout frais, tout beau, tout clean xD il alluma les loupiottes et s’assit sur le rebord du canapé, où il entreprit de réveiller le beau au bois dormant, incapable de le laisser dormir davantage. Commençant par glisser deux doigts sur l’avant bras de son populaire, il les fit marcher sous son yukata jusqu’à l’épaule avant de se pencher pour poser ses lèvres sur la joue dorée.

-Dis Jun… murmura-t-il à son oreille. Sans attendre de réponse immédiatement de réponse, il laissa ses lèvres effleurer et glisser lentement vers l’oreille puis sous le lobe, avant de poursuivre en chuchottant: -…tu t’réveilles tout seul ou est-ce que j’te réveille ? J’m’ennuie moi quand tu dors…




__________________
[. . .] l'art de faire un double poste pour rien -_-°
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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptySam 24 Jan 2009 - 22:09

Après un sublime monologue agacé de notre petit prince, et une salves d'insultes qu'il s'était gardé de dire à haute voix histoire de ne pas attirer plus que ça l'attention sur eux, Jun et son amant avait finit par rejoindre l'abri des murs de sa grande chambre pour s'abriter des regards, des idées, des remarques, mais pas encore tranquille puisque le populaire avait demandé qu'on leur apporte de quoi manger. Il avait supposé que Kaede avait faim mais peut être aurait il pu demander avant. Trop tard Jun, oui vraiment, c'était trop tard, ils devraient être sages jusqu'à demain matin. Il n'était toujours pas calmé en entrant dans la chambre mais le baiser et l'étreinte que lui accorda Kaede eu le don de le faire frémir et de le calmer. Maintenant quand il piquerait une crise, on avait trouvé un des remèdes qui le calmeraient... peut être. Il aurait pu rester un peu plus longtemps dans ses bras, s'y blottir et recommencer à dévorer sa peau de baisers, à mordiller ses douces lèvres, à le serrer soudainement contre lui... La plus chastes des caresses aurait pour le moment suffit à faire monter l'adrénaline et encore autre chose, si Kaede venait à l'effleurer une fois avec plus d'insistance qu'une tendre étreinte. Alors vite, vite, le blondinet s'était écarté pour ne pas raviver un nouveau désir, puis une nouvelle frustration. Il estimait avoir donné pour ce qui était de la frustration et il espérait ne plus y goûter pendant un bon moment. C'était trop désagréable de voir son Kaede se trimballer sous ses yeux en se disant qu'ils avaient été interrompu pas moins de 3fois. C'était douloureux rien que d'y penser.

Pour se changer les idées, le blondinet avait songé à un film, tout ce qu'il y a de plus normal, même si l'envie n'y était pas vraiment. Alors il avait ouvert la fameuse armoire et jeta un oeil distrait sur les cartons que Kaede avait touché précédemment. Il ne s'aperçut de rien, peut être parce qu'il ne les avait pas touché depuis longtemps. Les regardant sans les voir, il finit par se détourner de celui où Kaede avait trouvé d'étonnant objets qu'une personne saine de corps et d'esprit n'aurait pas imaginé dans l'armoire de Jun Masato. Où peut être que si, car si monsieur à l'air d'un ange, monsieur à aussi quelques petites facettes tordues, un certain majordome en avait fait les frais, mais ça c'est un secret. D'ailleurs cet homme patient n'était pas le seul à avoir essuyer les caprices du gamin pourrit gâté qu'était Jun. Ange ou démon, le blondinet n'imaginait pas du tout son meilleur ami ouvrant cette boite et même s'il l'avait ouvert, il n'aurait, songea l'héritier, trouvé que de simples peluches cruellement déchirées. Sentant son corps de tendre, le petit prince préféra croire que Kaede n'avait pas touché à l'armoire, c'était mieux pour sa santé mentale. Machinalement cependant, alors qu'il tirait le carton rempli de DVD, il remit sur une étagère une photo qui datait d'un an et demi, deux ans à peine. Il la regarda encore une fois sans la voir et laissa le choix du film à Kaede tout en tirant derechef une moue boudeuse. Il attrapa cependant l'index entre ses dents avant de reculer, souriant plus franchement en écoutant le rire qui lui semblait terriblement apaisant. Il se laissa entraîné par son amant vers le canapé luxueux sans rien ajouté qu'un simple sourire à la remarque de Kaede. Au fond, il n'avait pas de raison de s'excuser, c'était à l'autre idiot de domestique de venir s'agenouiller à leurs pieds en pleurant et en les suppliant de le pardonner. Se retenant de soupirer à cette vision, Jun s'installa à côté de son meilleur ami et regarda d'un oeil las le luxe à profusion spécialement réservé pour lui et son invité. Malgré l'envie de trouver une erreur pour hurler sur un de ses adorables domestiques, Jun dût ravaler son idée idiote et finit par avouer silencieusement qu'ils avaient encore une fois bien fait les choses. Zut et re zut, il aurait bien crié un bon coup pour détendre ses nerfs en pelote.


-L’a dû bien culpabiliser le cuistot de tout à l’heure... …n’empêche qu’il a dû bien halluciner sur le coup. Tu crois qu’il se doute de quelque chose ?
Jun laissa échapper un petit ricanement un brin malveillant en entendant la remarque de Kaede puis il lui offrit un beau sourire amusé qui contrastait complètement avec le son qu'il avait laissé échapper de ses lèvres. Au fond, il se souvenait parfaitement des joues rouges de son domestique. Oui, il avait probablement comprit en voyant l'état du yukata de Kaede car c'était ça qui avait enflammé bien plus ses joues et il avait tressaillit quand Jun l'avait approché. Il n'était pas idiot mais il se tairait.
-Il a beau être un simple cuisinier... il n'est pas idiot. Tu as vu ses joues rouges ? Mais il ne dira rien et... il devra se contenter de fantasmer tout seul dans son lit sur le jeune maître de maison et son petit ami.

D'un geste distrait et en riant de sa remarque, il tâtonna pour piocher au hasard dans une assiette et c'est à peine s'il sentit le goût dans sa bouche. Docilement, le jeune homme se laissa attirer contre son amant et se lova contre lui en grignotant du bout des lèvres devant un film dont il eu le plus grand mal à saisir l'histoire. Il n'était même pas sûr de savoir si le lendemain il serait capable de dire si c'était quelque chose comme de la science fiction, ou un film de capes et d'épées. Et bien qu'il aimait beaucoup regarder les acteurs qu'il aurait bien vu avec lui dans son lit, dans les bras de son amant, ce passe-temps lui semblait idiot, ridicule et honteux, aussi ferma-t-il les yeux, se laissant bercé par la respiration calme de Kaede.


Contrairement à son amant, Jun fit un rêve presque totalement logique qui consistait juste à revivre le moment où il emmenait Kaede vers la cuisine. Ils marchaient longtemps dans les couloirs, le rire de son meilleur ami l'entourait et semblait réchauffer tout le couloir où ils marchaient, puis ils arrivaient dans la cuisine, les domestiques sortaient et là soudain, ils faisaient un saut de le temps, jusqu'au moment où l'imprudent employé de maison pénétrait dans la cuisine sous l'oeil mécontent des deux adolescents. Pourquoi n'avait il pas le droit de revoir et de ressentir la scène qui s'était déroulé entre ? C'était injuste ! Encore cette foutue malédiction c'est ça ? Bon sang c'était plus que frustrant... Et elle repassait, repassait encore. Ils faisaient toujours le même trajet mais sautait constamment à l'interruption du jeune cuisinier jusqu'à ce que le petit prince sombre dans un sommeil de plomb où tout était noir, calme et reposant, blottit contre une source de chaleur qui lui était indispensable, qui lui semblait indispensable.
D'ailleurs dans son sommeil, il lui sembla soudain ressentir un grand manque, plus de bras autour de lui, plus de corps chaud contre le sien. « Rendez le moi tout de suite ou je fais un malheur » voilà ce que Jun souhaitais dire mais il planait toujours dans le noir, dormant comme un bien heureux sur son canapé de velours. Il se tortilla cependant et ne se calma que lorsqu'il fut rallongé sur le dos, il avait fait au moins trois tour sur lui même pour revenir dans la même position qu'au départ, un bras posé sur son torse, l'autre pendant dans le vide, un doux sourire venant se loger sur ses lèvres, cependant, une faible lumière vint titiller son oeil et poussant une petite exclamation indignée, le petit prince détourna très légèrement le visage pour montrer son mécontentement. Dire qu'il était encore endormit relèverait du mensonge mais monsieur aime prendre son temps. Cependant, la douceur qu'il ressentit et qui lui promettait mont et merveilles s'il se réveillait le tira peu à peu de sa léthargie. Il frémit, son sourire s'étirant un peu plus alors qu'il poussa un petit gémissement de satisfaction en sentant le souffle chaud et les lèvres de Kaede sur sa joue.


-Dis Jun…
*oh murmure moi encore à l'oreille comme ça... j'aime... *
-…tu t’réveilles tout seul ou est-ce que j’te réveille ? J’m’ennuie moi quand tu dors…
-Hm... c'est agréable de se faire réveiller par son prince charmant comme ça... tu viendras me réveiller à l'académie ? C'plus agréable qu'un réveil....

Jun ouvrit un oeil encore tout ensommeillé pour le poser sur son amant avec dès le réveil, un sourire qui trahissait son humeur, excellente aujourd'hui, contrairement à l'épisode de la cuisine. Il était heureux d'être en vacances et d'avoir kidnappé son amant pour l'enfermer avec lui dans cette prison dorée. D'ailleurs le programme d'aujourd'hui était : « Je passe toute la journée au pieux avec Kaede, qu'il le veuille ou non. » et Jun était déjà partit dans cette idée puisqu'il se redressa, un petit bout de langue dépassant entre ses dents pour narguer son amant et laissant sans en paraître gêner, le yukata glisser de ses épaules. Semblant flotter dans le vêtement desserré pendant la nuit, le jeune homme alla immédiatement passer ses bras autour de la taille de Kaede pour déposer un baiser sur sa joue puis un petit coup de langue gourmand en murmurant.

-Je prendrais bien un petit dej' au parfum Kaede moi ce matin...

Il put constater que les domestiques n'avaient pas encore embarqué la nourriture à peine touchée de la veille et Jun fut rassuré que ces curieux n'aient pas surprit les deux garçons enlacés sur le canapé. Les rumeurs vont vite entre les domestiques et c'est parfois gênant. Il se surprit à penser à la fois où le cadet de la famille avait été surprit à embrasser une jeune fille de son lycée dans la bibliothèque. Les domestiques l'avaient charrié, certes gentillement, mais pendant au moins 6mois, même s'il en avait ramené d'autres durant cette période. Là ça aurait posé un peu plus de problème. Jun Masato, le fils d'Itashi Masato, grand homme coincé à l'esprit fermé, sortir avec un garçon, dormir avec lui, l'inviter chez lui, faire de jeux douteux dans la cuisine. Jun ne doutait pas une seconde que ça ferait jaser dans les couloirs. Mais comme personne n'avait rien vu, Jun recommença à ''ronronner'' contre son amant quand soudain, une ampoule s'éclaira au fin fond de son esprit. Il allait se pencher pour embrasser le gothique, il avait prit exprès son visage dans ses mains pour le faire mais soudain il recula en poussant légèrement Kaede, comme frappé par la foudre.


[...]


Dernière édition par Jun Masato le Sam 24 Jan 2009 - 22:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptySam 24 Jan 2009 - 22:11

-Merde mon père !

Ces quelques petits mots semblèrent tout résumer et Kaede dût pour l'instant se contenter de ça pour expliquer le bon impressionnant de Jun qui se leva, se prit les pieds dans le yukata qui glissait dangereusement. Le blondinet se précipita sur son téléphone qui indiquait 1 appel de monsieur Masato contre 12 de Riff. Évidemment, il aurait dût s'en douter, ce n'était pas le grand homme qu'était son père qui allait s'embêter à le harceler de coups de téléphone. Reposant en toute hâte le téléphone il repassa à côté de Kaede en lui ébouriffant les cheveux pour essayer de faire passer un message du style « T'inquiètes pas tout va bien. », puis il alla s'enfermer dans son dessing. Enfin s'enfermer c'est un grand mot, en réalité il n'y resta pas plus longtemps que trente secondes avant de revenir dans sa chambre, jetant des vêtements sur le canapé et après un « Attends moi. », il sortit de la chambre pour revenir 6ou 7 minutes plus tard. Lavé et coiffé à peut près correctement, il se débarrassa du yukata sans pudeur devant Kaede qui n'aura pas l'occasion de regarder bien longtemps puisque Jun s'approcha de lui et attrapa ses vêtements pour les enfiler rapidement. Il avait par contre beau être affolé par l'arrivée de son père, sa tenue n'en fut pas plus sage. Un beau jean noir moulant et exagérément taille basse pour choquer le vieux croûton pas si vieux que ça, ensuite un beau t-shirt sans manche rouge, laissant voir les hanches avec une tête de mort dessus, blanche, bien voyante, exprès pour faire enrager le géniteur. N'oublions surtout pas une toute nouvelle ceinture ornée toute autour de « I love s**. » en différent style d'écriture by Masato corp' ^^, les menottes pour que le risque d'arrêt cardiaque soit plus élevé et un échange de bandeau passant du mode pansement au mode pirate. Pendant cette agitation, il avait taché de donné un peu plus d'explication à son pauvre Kaede.

-Bon alors mon père va rester ici une journée ou deux je crois mais surtout ne t'inquiètes pas il va rester comme d'hab', enfermé dans ses appartements donc tu ne le verra quasiment pas. Tu ne l'a jamais vu je crois... il est... particulier. On va juste faire acte de présence, ensuite je te promet qu'on passera une journée merveilleuse rien que toi et moi...*et je te présenterais... mon... ahem... euh... ex ? Non ça va pas si je dis ça... majordome, ça n'implique rien d'autre pas vrai ? * et ... mon adorable prince... je te présenterais mon chevalier servant.

Il posa un oeil sur l'heure puis se décida enfin à offrir à Kaede le baiser qu'il avait interrompu avant tout son remue-ménage. Il s'y attarda comme pour se faire pardonner de tout un tas de choses, mordillant la lèvre inférieure de son amant puis redevenant tendre, cependant il ne s'éternisa pas de peur que l'un des deux saute sur l'autre.

[...un peu de mal avec la transition...]

Enfin, ils se retrouvèrent une nouvelle fois en haut du grand escalier du hall. En bas, des domestiques entouraient déjà Masato senior qui leur donnait toutes sortes d'ordres que Jun n'entendait que d'une oreille. Il chercha une autre présence, celle de son père lui importait peu en réalité mais il savait que s'il descendait maintenant, il verrait la personne souhaité. Pourtant, elle n'était nul part. Faisant signe à Kaede de le suivre, il descendit lentement, très lentement, encore plus lentement que ça, les marches pour arriver en bas encore trop vite à son goût. Là, les domestiques autour du véritable chef de maison s'écartèrent, les deux hommes du même sang se toisèrent pour échanger un simple signe de tête quand Jun se fut avancé assez près. Il sentit son père le détailler avec un regard un brin dégouté en le voyant dans cette tenue. Jun sourit et s'étira, histoire de rappeler à la mémoire e son père le petit percing à son nombril. Miam, c'était délicieux cette expression.

-Tu as amené... quelqu'un... Bonjour.
-Oui, Hiroyuki Kaede.

Jun recula pour se tenir à côté de Kaede, scrutant le visage de son père qui ne broncha pas détaillant les deux garçons l'un à côté de l'autre. Cet homme était vraiment inexpressif parfois, pareil à un étranger aux yeux de Jun qui le regarda s'éloigner après cette brève rencontre en prétextant avoir du travail. Jun soupira cependant, voyant tout le monde quitter les lieus soit pour suivre son père, soit pour retourner à sa tache.

-Première étape passée... Désolé si c'était désagréa...

Un bruit lui fit tourner la tête vers la porte d'entrée et comme d'habitude, son coeur sembla tressaillir. Il était enfin là. Jun avait finit par croire que son père l'avait oublié, mais non, il apparut dans un costume de chauffeur, toujours très distingué, quoi qu'il face et où qu'il aille. Il n'avait beau être que majordome, il était incroyablement classe habillé comme ça. Mais ça reste un majordome, un majordome qui allait tout de suite comprendre ce qu'il y avait entre les deux adolescents et qui allait garder le secret. Sur ce point, Jun n'aurait aucun soucis à se faire, n'est ce pas.... Riff ?
Jun fit quelques pas gracieux jusqu'au centre de la pièce pour se planter dans l'axe de la trajectoire de l'homme de 13ans son aîné avec une moue pleine de reproches. En effet il en avait tout un tas à lui faire et dès que Riff fit quelque pas dans sa direction avec un sourire, Jun ouvrit la bouche.


-En retard... tu n'es pas venu nous chercher, les vêtements que j'ai commandé ne sont toujours pas arrivés, personne pour rappeler aux cuisiniers de préparer mon plat préféré, les yukatas dans mon armoire n'étaient pas ceux que je voulais, j'ai plus de pilules, il n'y a plus de savon à la vanille, tout va de travers dans cette maison à peine tu mets un pied dehors trop longtemps.
-Je suis...
-... désolé oui je sais. Je ne veux plus que ça soit Watari qui vienne me chercher. C'est ton boulot alors ne le relègue pas aux autres.

Jun laissa son domestique approcher avec un air princier puis lorsque celui si s'arrêta devant lui, il sourit et laissa l'homme ébouriffer ses cheveux en riant. Pour toute protestation, Jun donna un léger coup sur son front puis s'écarta et tira Kaede par la manche. Maintenant qu'il était entouré de son prince charmant et de son chevalier servant, que pouvait il souhaiter de plus ?

-Kaede, je te présente Riff, mon majordome et Riff, voici Kaede Hiroyuki, mon invité.*non en fait c'est plutôt mon... otage ? ... *

Il souriait. Au fond il y avait tant d'autres manières de les présenter l'un à l'autre.
« Riff, voici celui que tu as remplacé il y a 7ans et Kaede, je te présente celui que j'ai aimais à ta place en t'attendant. ». Ne commence pas Jun. Oh pourquoi est ce que tu as un mauvais pressentiment comme ça ? Tu devrais être heureux, Riff occupera tout le monde pendant que toi et Kaede vous pourrez enfin être ensemble et sans risque d'être déranger. Mais ça semble vraiment trop facile et il se mit à parier avec lui même qu'il y aurait un problème dans peu de temps.

Riff s'était penché pour embrasser son front comme un père aurait pu le faire mais le geste de Jun l'en empêcha et il regarda d'un air calme et posé ce que lui montrait Jun, comme il le faisait lorsqu'il avait trouvé quelque chose qui le rendait fou de joie. Sauf que cette fois si ce n'était pas un ourson en peluche, c'était un garçon pâle aux cheveux blancs. Le majordome s'inclina légèrement pour saluer le gothique alors que Jun se rapprochait un peu plus de son meilleur ami avec un petit sourire.


-Enchanté monsieur Hiroyuki. Monsieur Jun vous m'excuserez mais je dois encore monter les valises dans la chambre de votre père.

Jun le regarda s'éloigner en tapant du pied et lui répliqua, agacé.

-C'est bon vas y... Et c'est trop demander d'enlever le ''monsieur''... *et il ne s'occupe mais pas de moi plus que ça.... ingrat... en plus il est partit avant d'en avoir la permission... tss je le hais... *

Lorsque la porte se fut refermée sur le majordome, Jun se tourna vers Kaede avec un petit sourire en se rapprochant de lui, croisant les doigts pour prendre appui sur l'épaule de Kaede, le menton posé sur ses mains. Il se nourrissait de l'image de Kaede, c'était le cas de le dire, d'ailleurs il profita qu'il n'y ai personne pour l'embrasser sur la joue avec un petit air vicieux.


[j'aime pas... tsss encore de post pour rien...]
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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptyMar 27 Jan 2009 - 0:41

« Hm... c'est agréable de se faire réveiller par son prince charmant comme ça... tu viendras me réveiller à l'académie ? C'plus agréable qu'un réveil.... »
-Hm. Ça sera sans refus mais… disons que ça dépend de ce qui s’passera après. *Tes colloc’ risquent de tirer une drôle de tête… remarque si ça les fait fuir c’est tout gagné* répondit Kaede, amusé à cette perspective, rendant le sourire matinal qui éclairait le visage de son amant.

« Je prendrais bien un petit dej' au parfum Kaede moi ce matin... »

Ainsi commença une nouvelle journée en ces vacances d’hiver.
Sentant deux bras venir l’encercler par la taille, Kaede se laissa faire, satisfait de retrouver son blondinet contre lui. Passant ses bras autour de son cou, il resserra leur étreinte et Jun venait de saisir son visage en coupe s’apprêtant à… le repousser brusquement. Surpris, le gothique réprima un grognement mécontent et le relâcha, sans tarder à comprendre l’objet de cette panique soudaine.

« Merde mon père ! »
-… *Ahem... Son père ? Bwarf... Son père...*

Sans savoir s’il devait s’en réjouir de cette nouvelle en toute allégresse, Kaede ne se priva pas d’observer Jun s’emmêler les pieds dans son yukata, -yukata qui s’évertuait à lui dénuder toujours un peu plus, ce qui n’était pas un déplaisir pour le spectateur tranquillement assis sur le canapé. Son meilleur ami se hâta sur son portable précipitamment, mais le motif était plutôt compréhensible en son genre. Sans perdre de temps, ce dernier repassa devant lui, en lui ébouriffant les cheveux tandis que le gothique le regardait d’un œil intrigué, faire des allers retours à travers la chambre, et disparaître en trombe. Ce n’est qu’après qu’il soit complètement sorti de sa chambre que Kaede laissa échapper un soupir résigné, attrapant machinalement le portable laissé sous son nez.

[Père Masato… Riff. Riff.
Riff, Riff, et encore Riff…]

**

Intrigué, Kaede compta les 12 appels de « Riff » et renonça à aller zieuter plus loin, reposant le téléphone à sa place. Une seule question importune le tarauda un moment, et il se demanda qui pouvait bien avoir idée d’appeler comme un forcené sur le portable de Jun, et précisément de son Jun à lui. Ses lèvres se resserrèrent un petit moment et il se laissa tomber en arrière, s’installant confortablement sur le canapé moelleux. Ses yeux fixèrent un moment le plafond sans le voir, l’esprit occupé à imaginer la carrure du Masato senior. Exercice plutôt difficile puisqu’il n’arrivait pas à donner une image d’un Junjun plus âgé pour s’en faire une idée. Tiens et en pensant à lui, il était déjà de retour et se changeait déjà sans aucune retenue devant lui. Là par contre, c’était un exercice dangereux parce que tout lui donnait raison pour savourer ce petit instant, hélas trop court pour être apprécié comme il faut. Le petit message incrusté sur la ceinture était aussi alléchant que ce qui aurait pu se passer si le seigneur de la maisonnée n’était justement pas en train de se ramener. Oui, le tout mettait vraiment en valeur le côté provocateur du populaire, et le jeune homme aux cheveux neige dût se contenter d’apprécier un Jun tout habillé. En même temps, se balader à poil devant son père n’allait pas le faire non plus. Décidément.

« Bon alors mon père va rester ici une journée ou deux je crois mais surtout ne t'inquiètes pas il va rester comme d'hab', enfermé dans ses appartements donc tu ne le verra quasiment pas. Tu ne l'as jamais vu je crois... il est... particulier. »
-Jusqu’à là j’te suis. *Et hm... Particulier… genre comme toi? J’imagine que tu tiens de lui alors, pirate.*
« On va juste faire acte de présence… »
*Hm hm. Comme au bahut quoi.*
« Ensuite je te promets qu'on passera une journée merveilleuse rien que toi et moi… et …»
*Ouais bon ça c’tait déjà prévu.* -…Et ? laissa-t-il échapper en haussant d’un sourcil.
« ... mon adorable prince... je te présenterais mon chevalier servant.»

-Hm… ton programme m’plaît bien, ça m’va… *chevalier servant ? nota-t-il tout de même avant d’oublier bien vite cette pensée futile en recevant les lèvres de son amant avec tendresse. Sentir sa lèvre mordillée allait attiser des effets décalés pour le moment et Jun eut la présence d’esprit de ne pas allonger leur baiser ; vu comment c’était parti l’un ou l’autre aurait fini par y attiser le feu. Suivant Jun, il dévala les escaliers, appréhendant plus ou moins cette rencontre. Il eut aussi la sensation d’avoir dévalé les marches un peu trop vite et se dit que le bon père Masato ne pouvait tout de même pas se douter de leur relation au premier coup d’œil… hein. Bon à cet âge là, le premier réflexe n’est pas d’inviter son meilleur ami à dormir à la maison mais… il fallait tenter de s’y accrocher. Secouant imperceptiblement la tête, Kaede remarqua les majordomes affairés à accueillir un homme à l’entrée. Ce même homme détailla son fils d'un air presque outré par son accoutrement, -qui ne ressemblait en rien à celui qu'arborait son géniteur face à lui.

« Tu as amené... quelqu'un... Bonjour. »
«Oui, Hiroyuki Kaede. » présenta directement Jun.
-...bonjour... salua brièvement Kaede, à la japonaise. *…J’retire tout ce que j’ai pensé ; ils se ressemblent pas. Mais alors pas du tout, c’est plus que flagrant !*

Même à en crever les yeux.
Le père les sondèrent l’un à côté de l’autre et Kaede s’empêcha de couler un regard interrogateur vers Jun, gardant une apparence plus décontracté que ce qu’il ne l’était réellement. D’ordinaire, adulte ou pas adulte, mondain ou pas mondain, c’était le dernier de ses soucis. Mais faire face au père du petit ami… c’était autre chose. Un certain embarras allait finir par se pointer lorsque l’homme à l’air inexpressif tourna de son côté pour s’occuper à son travail. Le gothique en fut plutôt soulagé qu’autre chose, car il ne se voyait pas discuter autour d’une tasse de thé pour expliquer le pourquoi du comment il se trouvait là. Kaede releva tout de même l’absence totale de proximité avec son fils, alors qu’il ne devait pas l’avoir vu pendant toute le premier trimestre scolaire. Etait-ce en ce sens que Jun l’avait prévenu de sa « particularité » ? Il l’entendit alors lâcher un soupir, pendant que les domestiques se dissipaient de leur côté tantôt à la suite du père, tantôt pour retourner dans leurs occupations.

«Première étape passée... Désolé si c'était désagréa... »

Oui première étape passée sans trop de grabuges. Désagréable ? C’était tellement court que ça l’était même pas. D’un côté, c’est nettement préférable à un autre scénario. Kaede esquissa un demi-sourire en direction de Jun, quand il remarqua que ce dernier semblait attiré par une autre venue. … Ce ne serait quand même pas la mère ?! En costume de chauffeur, en toute distinction, l’homme qui n’était pas tout à fait la mère de Jun fit son apparition. Ravalant sa bêtise, le gothique déglutit en silence pour faire passer sa pensée absurde. Jun alla lui couper la route et se planta devant le majordome avec une moue non feinte.

«En retard... tu n'es pas venu nous chercher, les vêtements que j'ai commandé ne sont toujours pas arrivés, personne pour rappeler aux cuisiniers de préparer mon plat préféré, les yukatas dans mon armoire n'étaient pas ceux que je voulais, j'ai plus de pilules, il n'y a plus de savon à la vanille, tout va de travers dans cette maison à peine tu mets un pied dehors trop longtemps. »

A peine le majordome eut-il le temps de placer une moitié d’excuse que Jun poursuivit : «... désolé oui je sais. Je ne veux plus que ça soit Watari qui vienne me chercher. C'est ton boulot alors ne le relègue pas aux autres. »

A en juger comment le petit prince se comportait avec cet homme, il était clair que leur relation semblait moins distendue que celle que le fils entretenait avec son père. Remarque, il valait mieux pour le Masato junior que quelqu’un dans cette famille aux grands prestiges montre un tant soit peu d’affection pour le cadet qu’il était. Ça sortait de toute cette formalité harassante, non ? Les laissant ces quelques minutes de retrouvailles, Kaede jeta un coup d’œil sur le côté quand il se sentit tiré par la manche.

« Kaede, je te présente Riff, mon majordome et Riff, voici Kaede Hiroyuki, mon invité. »
*…Riff.* ronchona-t-il intérieurement. *Riff, le chevalier servant de Jun ?* . . .

Son esprit bloqua sur un seul mot et ce fut au nom de Riff. C’est donc toi qui a appelé 150 fois au portable de Jun ce matin… Il toisa l’homme d’un air soigneusement neutre, et aussi distant que s’il s’agissait d’un inconnu. Et puisque c’était un parfait inconnu, tant mieux. Il le salua en toute formalité sans chercher à en faire plus, ainsi qu’il se comportait avec un peu tout le monde. Rien ne lui échappa de l’œil, pas plus que que ce « Riff » qui se pencha en bon paternel, pour embrasser le front de Jun, -ce qui fit hausser imperceptiblement des épaules le gothique désinvolte-. Sans explication, le blondinet arrêta le geste du majordome pour désigner ce qui aurait pu être son ourson en peluche ; sur le coup, Kaede se demanda pourquoi il l'en avait dissuadé ; ce n'était que son majordome –et depuis longtemps semblait-il. Bon sang, il se faisait vraiment trop suspicieux. Mais il faut dire qu’il ne l’aurait pas été s’il n’avait pas vu ces 12 –non pas un ou deux, mais bien 12- appels manqués de ce matin…

«Enchanté monsieur Hiroyuki. Monsieur Jun vous m'excuserez mais je dois encore monter les valises dans la chambre de votre père.»
«C'est bon vas y... Et c'est trop demander d'enlever le ''monsieur''…»

Vraiment poli, Riff était ce genre de type serviable, courtois, atrocement bien élevé, bref, le type trop nickel qui semblait ne rien avoir à se reprocher. Le majordome en toute splendeur quoi. Haussant des épaules le gothique cessa de le suivre des yeux, et revint sur le petit sourire du blondinet qui se rapprochait de lui, après avoir piqué une crise. Avec Riff, ce n’était pourtant pas le même ton qu’il avait employé lorsqu’il s’était adressé au malheureux cuistot de la veille –certes, les circonstances étaient totalement différentes. C’était plutôt le ton du gamin qui n’avoue pas directement que quelque chose –ou quelqu’un- lui a manqué pendant son absence. Kaede connaissait assez Jun pour le comprendre, et il finit par s’agacer contre lui-même de s’insurger dès la moindre « anormalité ». Ahem… fallait-il encore que cette chose anormale existe puisque jusqu’à présent, tout s’était déroulé dans le meilleur du « normal » possible. Rendant un mi sourire à Jun, il profita de ses lèvres qui passèrent insidieusement sur sa jour, en l’absence exceptionnelle de domestique dans les parages.

-Bon. J’sais pas c’que je dois en penser mais… c’tait pas si particulier que ça non ? lâcha le gothique avec un semblant de lueur amusé revenant dans les yeux. Il venait de reprendre le mot qu’avait choisi Jun pour désigner son père, aussi bien pour son père que pour le reste. Puis, indiquant d’un mouvement de tête vers la direction par laquelle était parti Riff, il ne put s’empêcher de rajouter : -Ainsi donc l’fameux ‘chevalier servent’ Riff ? Bah et tu sais… t’aurais pu lui dire qu’il t’avait manqué au lieu de lui taper ton espèce de caprice.

Tout en effleurant furtivement du doigt la lèvre de son amant, Kaede secoua la tête, repensant à la montagne de reproche que son meilleur ami avait réussi à sortir en moins d’une minute, à l’arrivée de son majordome. « …il n'y a plus de savon à la vanille, tout va de travers dans cette maison à peine tu mets un pied dehors trop longtemps. » Il soupira, résigné.

-T’as une façon de dire les choses toi... m’enfin…

Deux jeunes femmes passèrent en les saluant, et Kaede jeta un coup d’œil dans ce hall par lequel il était entré pas plus tard hier, en tant qu’otage de l’héritier. Profitant qu’il n’y ait personne en vue, il attrapa sans un mot Jun par le poignet et choisit une porte au hasard parmi les autres qui les entouraient, pour l’y entraîner dedans avec un air enjoué. Oui, il fallait qu’il fasse autre chose que de penser à n’importe quoi comme un parano... Avant d’ouvrir la porte, il s’humecta les lèvres d’un air provocateur vers son amant, avant de franchir le seuil d’une nouvelle pièce inconnue.

Un bref coup d’œil lui suffit à voir avec satisfaction, que la salle était complètement déserte, mais pas moins équipée et luxueuse, avec une grande table d’ébène sur tout son long. Certains rideaux avaient été tirés, d’autre pas encore, ce qui plongeait la salle dans une demi clarté –plus clarté qu’obscurité. Se retournant vers son blondinet, il l’attira à lui par la taille se glissant juste à côté de la porte entrouverte, pour laisser l’impression que personne ne se trouvait dans la pièce. Encore fallait-il qu’un domestique n’ait pas la curiosité de s’avancer jusqu’au seuil pour s’en assurer. Laissant de côté ses questions sans fondements, -enfin presque-, Kaede força son populaire à se retrouver dos au mur et le dévisagea, encore plus enjoué en pensant au programme de cette journée.

–J’tais prêt à parier que j’te trouverai un air semblable à celui d’ton père… commença-t-il à mi voix avant d’étouffer un rire en jetant un coup d’œil espiègle à l'entrée de la pièce, tout juste à leur côté. Remarque ce n'était peut être pas une bonne idée de se lancer dans le jeu de qui restera le plus longtemps en silence, surtout en la présence du père, quelque part dans cette vaste demeure. Sans pour autant se retenir, Kaede mit un index devant ses lèvres pour lui indiqua d'un geste de garder la porte entrouverte, avant de poursuivre à voix basse: –… mais finalement t’es encore plus particulier que lui et c’est mieux comme ça…

Glissant ses mains sur les hanches de son meilleur ami, il apprécia ce pantalon taille basse qu’il portait en ce jour, -au passage, complètement à l’opposé du Père Masato. La saison avait beau s’attarder dans ces jours froids d’hiver, rien dans la tenue des deux amants ne laissait deviner cette fin d’année enneigée : petit palace doré avec température estivale, -enfin presque-, et par conséquent, nul besoin de gros sweat pour se tenir au chaud. Un jour je saurai faire la description des fringues -,- c’est vraiment pas mon fort… à en croire qu’il se trimballe à poil jour et nuit xD

-Au fait, j’t’ai pas dis mais tu fais un pirate sublime dans ton genre… murmura-t-il en lui mordillant le lobe.

Les mains confortablement logées, le gothique happa ensuite les lèvres fines de son amant pour l'embrasser avidement. Une certaine impression étrange ainsi que l'image de Riff, s'éloignèrent bien vite de sa tête et il profita de ce moment, s'enivrant de la seule compagnie de son amant. Peut être que l'un des deux songeraient à fermer la porte si besoin s'en faisait ressentir, où peut être qu'ils devraient filer en quadruple vitesse dans la chambre; quoiqu'il en soit, Kaede se décida de ne pas gâcher cette journée autant que possible.
Autant que possible...
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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptyJeu 29 Jan 2009 - 16:44

-Hm. Ça sera sans refus mais… disons que ça dépend de ce qui s’passera après.
-C'est décidé... tu viendras me réveiller de temps en temps... si besoin est, tu assommeras mes colocataires... *c'est pas une grosse perte... *

Et avec un sourire amusé par la perspective de cette idée douteuse et puérile, le blondinet vint immédiatement se blottir contre son meilleur ami, entourant ses hanches de ses bras afin de profiter de son contact dès son réveil pour ne pas perdre une miette de ce qu'il pourrait vivre avec lui durant leurs vacances. Chaque minute était importante, vitale, extraordinaire et c'était comme un liquide précieux qu'il fallait garder et ne pas laisser s'échapper. Ils avaient tout leur temps certes, mais autant commencer le plus tôt possible et faire durer... Plus c'est long, plus c'est bon et évidement on parle ici de la durée.... espèce de matérialistes vicieux.
Personne ne le sait encore mais Itashi Masato est le meilleur dans la catégorie « Je coupe, j'interromps, je dérange toujours les bons moments » et même lorsqu'il n'était pas à quelques mètres, le ''tendre'' papounet arrivait quand même à bousiller les minutes de tendresse et de désir de son ''fils adoré'' et même si Jun savait que son géniteur trouverait toujours un reproche à lui faire, moins il tarderait à venir lui dire bonjour, plus il aurait de chance de ne plus le recroiser de tout le temps où le senior resterait hanter la grande maison. Jun ne s'était jamais habillé aussi vite, car il voulait à tout prix que son père évite de débarquer dans sa chambre, qu'il envoi des domestique dans sa chambre, où qu'il se mette à lui faire toute sorte de reproches devant son meilleur ami. Non ça vraiment, il n'aurait pas supporté et ça l'aurait vraiment mis mal à l'aise que Kaede assiste à une des disputes qui opposaient souvent le père et le dernier fils de la famille quand ils étaient seuls tout les deux. L'un comme l'autre savait trouver les mots qui faisaient mal et si le père du jeune héritier savait garder ce masque d'impassibilité devant les mots blessants de Jun, le blondinet lui avait plus de mal à rester de glace et à ne pas se laisser atteindre par les mots de son père. Normal me direz vous mais tant que Kaede pouvait ne as être au courant, tout serait parfait.
Ce n'est qu'après avoir exposé le programme à son amant que Jun les avaient fait descendre pour rencontrer le gardien des enfers. On nage presque en pleine hyperbole mais essayait donc de tenir cinq misérables petites minutes avec celui qui passe son temps à réduire en miettes ses concurrents comme un ouragan et vous aurez vite chaud, mal à la tête et envie de fuir vite et loin. Cette rencontre c'était, pour le coup, très bien passé. Le père avait visiblement autre chose à faire que de s'occuper de son fils et de son invité et se fichait ainsi royalement de savoir ce que fichait un autre garçon avec Jun, ici, chez eux. Il eu aussi la présence d'esprit de ne pas parler de « petitE amiE » tout de suite, même si la question viendrait, Jun le savait, ne serait ce que quand le bon père qu'était Itashi aborderait les réussites de ses frères, contrairement à lui, et ainsi le mariage d'Ota.

Mais pour l'heure, ce n'était pas la question car Riff était entré, éblouissant dans son uniforme même si Jun se bornait maintenant à le voir comme son père. D'ailleurs en beaucoup de point il aurait aimé avoir un père comme ça, en effaçant évidement une partie de leurs souvenirs et de leurs actes pour ne faire qu'une belle relation père/fils sans petites choses douteuses. Mais malgré toute l'affection qu'il portait à cet homme, Jun ne put, comme à son habitude, retenir ce flot de reproches. Pourquoi ? Pour tant de choses... Pour avoir sa dose d'attention puisqu'il n'en avait eu aucune de la part de son père, pour lui faire comprendre qu'il lui avait manqué, pour lui montrer qu'il était au fond toujours le même gamin fragile qui réduisait en miettes les peluches qu'on lui offrait pour le calmer alors qu'il piquait des crises pour un rien. Pourtant, le populaire ne laissa pas au majordome le temps de prouver son attachement à sa petite personne et il avait refusé un contact pourtant tout bête. Il se sentait idiot, mais lorsqu'il l'avait vu approcher comme ça, les souvenirs étaient remontés. Oui c'était stupide car il savait que Riff n'aurait jamais tenté de l'embrasser, et encore moins devant Kaede. Malgré tout, il avait eu peur et avait préféré éviter et fuir.
Malgré son refus, en bon égoïste qu'il était, il ronchonna intérieurement du manque d'intérêt que lui prêta le majordome qui s'éloignait déjà pour se mettre au travail. Il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même puisqu'il lui avait lui même reproché de laisser tout le travail en plan, il avait refusé son contact, il l'avait traité comme un domestique. Et là il s'en voulait... Il savait qu'il l'avait blessé, encore.


*Désolé... je suis stupide tu sais... *
-Bon. J’sais pas c’que je dois en penser mais… c’tait pas si particulier que ça non ?
-Hm.... ah euh non c'était parfait... Mon père est un peu lunatique... Ça m'aurait gêner que tu le vois s'énerver contre moi dès son arrivé... Je préférais te prévenir... il aurait pu ne pas nous dire bonjour et nous ignorer royalement... je voulais pas que tu t'inquiètes si c'était le cas.
-Ainsi donc l’fameux ‘chevalier servent’ Riff ? Bah et tu sais… t’aurais pu lui dire qu’il t’avait manqué au lieu de lui taper ton espèce de caprice.

Jun baissa les yeux à la remarque et happa le doigt entre ses lèvres en haussant les épaules. Kaede lisait trop bien en lui pour lui cacher se genre de chose. Oui, Riff lui avait manqué énormément pendant les quelques heures où le petit prince s'était retrouvé tout seul à ruminer ses souvenirs. C'était trop de sentiments partagés et particuliers pour que le jeune homme reste calme face à toutes ses pensées qui le harcelaient alors la plus part du temps il perdait patience et s'énervait, mettant tout son tourment sur le dos du majordome qui avait sa part de tords dans l'histoire mais Jun n'était pas une blanche colombe sans tâche dans cette affaire. Dire qu'il lui avait manqué ? Qu'il était drôle son petit Kaede. Tu piquerais sûrement ta plus belle crise de possessivité et de jalousie si tu savais ce que cet homme avait été. Mais c'est vrai, Jun le savait, il aurait été tellement plus simple de dire un « Tu m'as manqué, Riff. », en le serrant dans ses bras comme avant. Relâchant le doigt de Kaede, il murmura en portant un regard sur la porte ou Riff avait disparut, une moue contrariée sur le visage, après la deuxième remarque qu'il trouva certes moins gênante que la première mais qui lui montrait qu'il aurait du mal à mentir à son amant.

-T’as une façon de dire les choses toi... m’enfin…
-J'ai dis ce que j'avais à dire... Il comprendra très bien tout seul... *pardon Riff... je sais que je t'ai blessé en te traitant comme un chien... * Il a du travail... pourquoi l'embêter avec le reste ? En plus il était pressé...

Kaede n'était pas le seul à chercher des excuses et la dernière de Jun, lui même n'y croyait pas vraiment. Si Riff était partit si vite, c'était bien parce que Jun avait clairement montré sa préférence et choisit le garçon aux cheveux blancs plutôt que son pseudo-père. Bah, il irait s'excuser plus tard après tout, son majordome prenait son rôle de nouveau père tellement au sérieux qu'il pardonnerait à Jun comme il l'avait fait comme tout le reste. C'est donc sur cette idée que le coeur de Jun cessa de battre à tout rompre et que son esprit se lava de toute culpabilité et il accepta avec un sourire de suivre le gothique qui semblait visiblement en manque ''d'affection''. La vision de celui ci, ce petit air terriblement craquant et sensuel, firent trembler Jun qui se mordit la lèvre pour ne pas lui sauter dessus en plein milieu du hall. Vite ouvre cette fichue porte allez ! Durant le bref moment où ils entrèrent dans la luxueuse salle à manger, le petit blondinet alla se coller dans le dos de son amant, s'enivrant de l'odeur de sa peau après avoir collé ses lèvres à sa nuque.
Ses souvenirs étaient déjà loin, sa longue réflexion totalement entremêlée aussi alors que Kaede l'attira contre lui pour finalement lui faire retrouver sans son dos l'agréable mur, ne lui laissant aucun échappatoire si le blondinet avait voulu jouer au chat et à la souris avec son meilleur ami. Résigné à devoir être sage et ne pas jouer avec la patience du gothique pour le moment, Jun passa ses bras autour du cou de Kaede, lui rendant un joli petit sourire amusé. En y réfléchissant bien, le petit prince aussi était en manque de câlins.


–J’tais prêt à parier que j’te trouverai un air semblable à celui d’ton père…
-Et ressembler à un glaçon rigide qui aurait avalé un balais ? Quelle horreur....non merci... par chance j'ai hérité de ma mère., murmura le populaire avec un sourire en coin, zieutant la porte d'un air inquiet mais Kaede sut le dissuader d'aller s'occuper de toute autre chose que de lui.
–… mais finalement t’es encore plus particulier que lui et c’est mieux comme ça…


Jun étouffa un rire et vint onduler lentement contre le gothique en le serrant contre lui, retenant une petite exclamation de satisfaction en sentant les mains de son amant sur ses hanches. Tu veux vraiment jouer à qui ne réveillera pas la maison en premier. T'es suicidaire, vicieux et vraiment trop gourmand... mais j'aime ça alors tant pis, moi je veux jouer avec toi parce que tu me manques déjà.
Le regard de Jun fit rapidement le tour de la pièce mais il oublia momentanément la porte pour collé son bassin contre celui de son meilleur ami alors qu'il rapprochait ses lèvre de celui ci, se contentant de souffler sur sa peau sans pour autant lui donner un baiser qu'il désirait pourtant énormément. Le blondinet se contenta de l'observer à travers quelques petites mèches venant se glisser sur son visage pour chatouiller le bout de son nez et ses joues.


-Au fait, j’t’ai pas dis mais tu fais un pirate sublime dans ton genre…
-*Kaede.... quand vas-tu comprendre... Je suis toujours sublime. * Merci mon beau prince charmant, je serais bien embêter d'apprendre que je ne te plaît pas... , chuchota le jeune homme en basculant légèrement sa tête en arrière, fermant les yeux, frémissant quand les dents de son amant attaquèrent son oreille, ses joues se teintant de rose. Mince, pourquoi tes compliments me font cet effet là... *j'ai le coeur qui va exploser... * alors que quand c'est les autres, j'arrive à leur dire un truc du genre « moi aussi je m'aime. »... *et quand tu me touches... *

Les doigts fins du populaire vinrent se réchauffer dans les cheveux du gothique alors que les deux garçons se laissaient aller dans un baiser gourmand et passionné, sans cette pièce vide où la respiration de Jun ne tarda pas à se faire entendre alors qu'il reprenait son souffle, le front posé sur celui de son meilleur ami, l'oeil brillant et animé de l'envie brûlante de recommencer encore, de l'embrasser une nouvelle fois jusqu'à le faire tomber par terre. La malédiction du jour de leur arrivée, Jun espéra qu'elle était déjà loin, sur de nouvelles victimes, et qu'il pourrait profiter de chaque souffle, de chaque murmure et de chaque morceau de Kaede comme il l'entendrait. Oubliant le risque de se faire surprendre, non personne ne rentrerait ici avant qu'ils aient terminé, oubliant son majordome peut être tout près, dans le hall, Jun glissa une main sous le haut de son amant pour tâter son torse pâle. C'était doux et trop exaltant pour s'en tenir à ses sages caresses qu'il s'appliquait à donner du bout des doigts, allant parfois effleurer un mamelon et relever toujours un peu plus le t-shirt de son amant pour dévoiler à son oeil le ventre plat de celui ci. Pas question de s'arrêter maintenant malgré les pas dans le hall. La respiration un peu plus sifflante, Jun vola un baiser à son meilleur ami puis descendit le long de son torse pour se mettre à genoux devant le gothique. Estimant par jeu que celui ci n'était pas encore assez bouillonnant, le populaire s'appliqua à déposer ses fines lèvres sur le ventre blanc de son meilleur ami, suçotant avec un malin plaisir tout autour de son nombril et faisant glisser sa langue sur cette délicieuse surface. Puis avec un petit sourire gourmand, la populaire céda à la tentation d'aller déposer ses lèvres sur le tissu qui protégeait encore l'entre jambe de son amant, appuyant avec application sa jolie bouche talentueuse sans pour autant s'y attarder, ça serait trop facile.

-Réveil ... et petit déjeuner comprit... tu es une perle Kaede.

Un petit regard malicieux vint s'enquérir de l'état de son amant alors qu'il ouvrait le bouton du pantalon afin de promener sa langue un peu plus bas, vers le bas ventre mais il restait obstinément dans cette zone sans chercher à descendre plus pas. Ses mains, elles, n'avaient évidemment pas pu rester autour du cou de son amant, alors elles étaient venues s'installer sur les fesses de celui ci et aussi ravies que celles de Kaede qui avaient eu l'avantage de se poser sur ses hanches dénudées. Elles restèrent là, sagement, alors que le jeune homme remontait pour quémander un baiser et se recoller contre le corps tant désiré de son amant. Une seule main remonta à regret pour caresser la joue du gothique pour murmurer avec une moue gourmande et enjouée, scrutant son visage avec douceur et passion. Heureusement Kaede... Heureusement que tu ne poses pas de questions. Profites de moi tant que tu veux, on sera bien du moment qu'on est ensemble tu te souviens ?

-Je suis en manque de toi... et pour le coup, ce n'est pas un caprice d'enfant gâté... Je te veux tout entier, rien que pour moi... toute la journée, toute la nuit... tous les jours... et toutes les nuits.

De nouveau, il laissa un petit rire s'échapper de ses lèvres alors que ses lèvres fondaient dans le cou du gothique pour y déposer une multitude de petits baisers. Entre douceur, désir, perversité et tendresse, Jun voulait maladroitement faire passer ses sentiments et profiter de chaque seconde.
Autant que possible.

*Jun ? Tiens, une porte ouverte... elles sont toujours fermées d'habitude... Jun ? Je t'ai manqué hein ? Je le sais et tu sais que je sais. Idiot. Alors c'est lui... Hiroyuki... Kaede... que j'ai remplacé quand tu étais enfant ? Vraiment, quel gosse chanceux... Tu t'en sors toujours Jun ? Tu t'en sors toujours. Je m'y suis fait, tout s'arrange toujours pour toi. Tu as de la chance, et lui aussi il en a. *



[...^^°]
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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptyDim 1 Fév 2009 - 17:34

« C'est décidé... tu viendras me réveiller de temps en temps... si besoin est, tu assommeras mes colocataires... »
-Hm… c’est daccord. M’enfin je m’en contenterai pas. Faudra que j’te kidnappe hors que ces fichus dortoirs… *ça m’a l’air plutôt faisable*

Il ne se contenterait pas non plus de ce baiser interrompu de tout à l’heure.
A l’approche du Masato senior, il s’était résigné, et entendait bien remédier à cette interruption dès que l’occasion se pointerait. En y pensant, Kaede se dit qu’il ne connaissait rien du père de Jun, et très peu de toute sa famille en fait, hormis ses souvenirs vagues d’autrefois. Obnubilé par son blondinet, il avait complètement zappé tout le reste. Peut-être qu’il aurait dû se pencher davantage sur son entourage proche –hormis les groupies- pour savoir comment tournait sa vie en dehors de l’académie… Tout ce qui le touchait plus ou moins aurait dû lui mettre la puce à l’oreille, non ? Bon certes, il fallait dire que le gothique ne s’était pas vraiment attendu à mettre un pied dans l’antre de des Masato aussi brusquement, -du moins pas après cette période de silence entre eux. Les temps n’avaient pas forcément été cléments avec eux, mais le jeune homme finit par laisser de côté cette appréhension lorsqu’il vit l’héritier assener de reproches son majordome sans dévoiler le fond de sa pensée. Complètement différent du père, son fervent serviteur semblait tout à coup bien plus chaleureux que le propriétaire de la belle demeure, bien qu’il n’eut pas le temps de dire beaucoup de choses. La seule chose que Kaede avait eut vent de cette famille prestige, était plus ou moins les exploits du père Jun, celui qui avait le sens des affaires, à la tête des plus grosses boîtes du pays -et peut être bien ailleurs aussi. Toutefois, poser 130 questions ne lui ressemblait pas, et le jeune homme revêche se dit que si le populaire avait envie de lui faire part de quelque chose, il le ferait sans se forcer. Enfin… en le voyant ces quelques instants avec Riff, tous deux lui paraissaient déjà trop proches. Inutile de préciser que du point de vue d’un jaloux possessif, tous ceux qui approchaient son amant, étaient mis dans le même sac du ‘trop proche’. Néanmoins, avec ce qu’il avait vu de sa relation avec son père, il se dit qu’il ne pouvait quand même pas reprocher son meilleur ami de trouver source de réconfort près d’un second père. En quelque sorte…

*… Proche, trop proche. J’aurais même préféré qu’il me lance les reproches à sa place plutôt que contre son ‘chevalier fervent’.* résonna une pensée alors qu’il allait fixer le côté opposé. * …‘faudrait que j’arrête de penser comme ça un jour…*

Dans son élan d’égoïsme le plus profond, le garçon à la peau pâle s’obstinait à vouloir être la seule et unique sphère de référence de son amant, mais ce fut une part qu’il s’empressa de taire, conscient que sa possessivité prenait des proportions inquiétantes. Un jour, ce caractère excessif le perdrait vraiment.

« Hm.... ah euh non c'était parfait... Mon père est un peu lunatique... Ça m'aurait gêné que tu le vois s'énerver contre moi dès son arrivé... Je préférais te prévenir... il aurait pu ne pas nous dire bonjour et nous ignorer royalement... je voulais pas que tu t'inquiètes si c'était le cas. »
*M’inquiéter ?* -Je m’inquièterai que lorsque quelqu’un vient empiéter sur… *ma propriété* …sur nous. Après, j’en ai rien à faire de ce qui pourra se dire.

Au fond, il s’était demandé comment réagirait le père de son meilleur ami et amant en les voyant côte à côte. Pourtant, rien ne laissait voir que ‘sieur Masato s’était douté de quelque chose –ce qui pour l’instant paraissait plutôt normal puisqu’ils n’avaient rien fait. Et si jamais il venait à apprendre cette réalité, tomberait-il des nues ? Essaierait-il d’en dissuader –au moins- son fils rebelle ? Sentant ses lèvres s’étirer très légèrement de contrariété, il décida de passer à autre chose. Pourquoi se soucier de choses qui n’étaient pas encore arrivées. En tout cas, le speech qu’avait déroulé Jun devant son majordome ne le trompa pas, et loin de se douter d’autre chose, Kaede lui fit remarquer qu’il aurait plus s’exprimer plus directement sans cette tonne de reproches. En même temps, il valait mieux que ce possessif ne sache rien du passé plus ou moins récent de cet homme aux allures les plus serviables et courtois. Esquissant un demi-sourire lorsque Jun happa son doigt de ses lèvres, il suivit tout de même la trajectoire de son regard contrarié, vers là où Riff avait disparu.

« J'ai dis ce que j'avais à dire... Il comprendra très bien tout seul... Il a du travail... pourquoi l'embêter avec le reste ? En plus il était pressé...
*…et ben qu’il reste encore.* se surprit à penser Kaede, intérieurement agacé par cette moue boudeuse de l’héritier fixant l’allée vide.

Reprenant aussitôt un air enjoué pour ne pas laisser paraître ses pensées désagréables, le jeune homme entraîna son blondinet dans un nouveau jeu, et fut d’autant plus satisfait de voir le sourire réapparaître sur ses lèvres fines, alors qu’il le suivait sans l’ombre d’une résistance. D’un côté c’était plutôt rassurant et mille fois préférable que l’attitude statique du père ; rien à voir et heureusement. Ainsi donc, son Junjun tenait de sa mère… remarque, ce n’était pas plus mal comme ça. Sentant le corps de son amant venir se presser contre lui, le gothique le dévisagea, les mains trop bien logées pour les retirer de suite. Il daigna cependant en retirer une, pour relever les mèches venues se glisser sur le visage d’ambre de son blondinet, qui se faisait languir en attardant ce baiser à portée des lèvres. Son souffle glissa sur sa peau et il ne put qu’en frissonner, d’un plaisir qui ne cesserait de croître dans les instants à venir.

« Merci mon beau prince charmant, je serais bien embêté d'apprendre que je ne te plais pas... Mince, pourquoi tes compliments me font cet effet là... alors que quand c'est les autres, j'arrive à leur dire un truc du genre « moi aussi je m'aime. »
*Pourquoi ? Quelle question. Parce que c’est moi, c’est tout.* -En même temps si tout ceux qui te complimentaient te faisaient cet effet là… y aurait de quoi de poser des questions… souffla le gothique, imaginant ce populaire extravagant envoyer royalement valser une requête sans l’ombre d’une gêne, avec son sourire espiègle. Pour le moment, aussi égoïste que ce soit, cette perspective était décidemment plus amusante que l’autre, -celle de voir son ange partir en sucette à la moindre éloge. Retrouvant ses lèvres avec avidité, leur baiser fut intense et le gothique sentit son souffle s’emballer, au même rythme que tout ses autres sens.

Essoufflé, front contre front, Kaede se délecta à la vue des joues tintées de son amant ; couleur due à une chaleur tout sauf anodine, et qu’il appréciait tant retrouver sur le visage doré. Son regard bleu profond, brillait d’envie d’aller plus loin malgré la porte entrouverte, et le jeune homme aux cheveux épurés ne put que le lui retourner cette même intention. Au simple passage de la main de Jun sous son haut, sa peau frémit, et il dut se retenir pour céder à l’envie de précipiter les choses, ramenant ses propres mains sur les fesses du blondinet. Ce dernier, résolu à le rendre complètement dingue, entama une caresse de ses lèvres autour de son nombril, pour y mêler sa langue, tandis que son otage allait appuyer une main contre le mur, et que l’autre allait s’emmêler à sa chère tête blonde. Son bas ventre se sentit tiraillé par un plaisir sans nom, alors qu’il sentait une pression venir le démanger encore plus. Il laissa échapper un soupir, le corps échauffé, le souffle court et tous ces effets sur-éveillés qui trahissaient son envie inassouvie depuis la veille.

« Réveil ... et petit déjeuner comprit... tu es une perle Kaede. »

Au contact prolongé de la langue s’attardant sur son bas ventre, Kaede se tendit mais Jun remontait déjà, se saisir de ses lèvres. Cet air pétillant et friand du populaire n’incitait vraiment pas à rester muré derrière des pensées très décentes... Oui, heureusement qu’il ne posait pas de questions, sans quoi la suite aurait bien vite été compromis selon la réaction de ce lunatique, jaloux comme un tigre. Et quand bien même il aurait des questions qu’il attendrait jusqu’au dernier moment en ravalant sa patience. Mais pour ce qui était du moment, ce n’était pas son souci, et la seule chose qui lui importait c’était de profiter de leur moment à tous les deux. Agir et ensuite aviser, comme toujours. En tout cas, pour ce qui était d’agir maintenant, ce n’était pas bien difficile, le désir parlait déjà à sa place.

« Je suis en manque de toi... et pour le coup, ce n'est pas un caprice d'enfant gâté... Je te veux tout entier, rien que pour moi... toute la journée, toute la nuit... tous les jours... et toutes les nuits. »
- Répète le encore… souffla-t-il sentant en étirant son cou pour laisser les baisers de son amant y faire effet. *Je veux t’entendre le redire…*

Rien que pour le plaisir que ça procure.

*De sentir comment tu réagis avec moi, et de voir comment j’en deviens raide dingue.*

Le désir n’était pas seulement en jeu, Kaede en avait conscience. Mais en l’entendant, les sensations lui semblèrent décuplées, et son corps frémit comme si son amant venait de l’effleurer de tout son long. Une chaleur enivrante se répandit partout le corps, et la pulsation de son pouls s’accéléra. Refermant la porte d’une main, distrait, il entraîna Jun plus loin, s’appuyant contre le rebord de la grande table pour l’attirer contre lui. Sa main alla se faufiler sous son t-shirt pour se coller sur le torse fin du blondinet, et se mit à titiller une pointe de chaire, puis l’autre. Du bout de l’index, il poursuivit la ligne fine de son torse puis son ventre plat. Ses doigts défirent ensuite le pantalon pour tester la virilité renfermée de son amant.

-Gourmand… capricieux… j’men fous ça m’plaît… j’te prends quand même avec tous tes vices… laissa-t-il échapper d’une voix suave, et réalisant avec une seconde de décalage l’indécence de son propos. Peu importe, au point là où il était, il n’y avait plus trop à se soucier de chipoter avec les mots. Et puis peut être qu’au fond, il le pensait dans tous les sens du terme ? Quoique… là maintenant, de suite ? Dans cette salle à la table d’ébène ? Remarque la table pouvait faire office de tout autre chose sans besoin d’avoir les idées très –ou trop- mal placées. A la pensée de ce qui s’ensuivrait, Kaede eut envie d’aller tirailler la peau douce de son petit prince entre les dents, au creux du cou puis sur l’épaule du t-shirt sans manche. Cette petite impulsion lui fit presser la main contre désir chaud de l’héritier, et il finit par se débarrasser de l’envie de s’attarder au dessus du tissu pour le sentir en dessous de cette barrière. C’était encore plus chaud. Haletant, il mordilla la peau dorée un peu plus fort. Tant pis, ici ou ailleurs, il irait envoyer valser le premier qui oserait les interrompre. Surtout qu’après le vicieux passage des lèvres de Jun, il se sentait bien à l’étroit. Pour tout dire, le gothique n’était plus au stade où l’interruption le tourmentait : là, il s’en fichait. Regrettant tout de même les yukatas de la veille dans lesquels ils avaient plus de liberté de mouvements, sa main libre se crispa sur l’autre épaule de son meilleur ami. Ah et en parlant de yukata…


[Quelques heures plus tôt, salle de bain]

Le reflet de la glace le dos d’un jeune homme de dos, aux cheveux encore trempés.
Alors qu’il était en train de se rhabiller, une petite bouteille violacée avait attiré son attention, près du yukata. C’est vrai, il avait faillit oublier que la veille, il l’avait inutilement récupéré… Ramassant sans enthousiasme le lubrifiant, il l’avait un moment regardé, sans vraiment voir ni la boite, ni les écritures, en repensant à son idiotie de la veille. Tirant dès lors un mine mi-figue, mi-raisin il avait finit par le fourrer dans la poche de son pantalon en se redressant les cheveux mouillés, d’un air agacé. Et, enfilant un t-shirt, il était sorti réveiller son meilleur ami, laissant tomber son humeur revêche matinale.

***


Sa main qui s’était agrippée à l’épaule finit par glisser le long de son bras tandis qu’il suçotait à présent la peau dorée de son amant. Puis il retira d’un geste fluide la petite fiole, et referma les doigts dessus avant de le glisser entre ceux du blondinet. Il laissa son souffle s’attarder à son oreille et lui passa un coup de langue vicieux avant se sentir ses lèvres s’étirer d’elles-mêmes, et, amusé:

-J’suis cuistot, pas une perle… fit-il sentant sous ses doigts le membre chaud et si tentant. La voix rauque et entrecoupée par une respiration accélérée, il poursuivit, faisant lentement glisser son t-shirt vers le haut -logique xD: …mais j’te fais juste une fleur… pour que tu finisses ton ptit déjeuner…

Autant que possible, ne pas répéter la même chose qu’hier.

-Jun. …J’te veux.
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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptyMer 4 Fév 2009 - 21:19

Kidnappe moi, je serais atteint du syndrome de Stockholm, ça sera même encore plus fort que ça au point que tu ne pourras plus te débarrasser de moi. Je veux hanter les pas, l'esprit et le corps de mon ravisseur comme il hante les miens. Voilà pourquoi j'aurais aimé des chambres individuelles pour pouvoir venir me glisser discrètement dans tes draps sans craindre le regard des autres. Pas que je m'en soucie mais je ne veux pas que tu es toutes sortes de problèmes à cause de moi, même si je connais déjà ta réponse et ton air si jamais si je te faisais la réflexion. « Je m'en fiche. »... Moi aussi « Je m'en fiche, t'en qu'on est ensemble. ». Fait tout ce que tu veux, tout ce que tu peux pour être avec moi, parce je supporterais pas une nouvelle fois ces jours de silence trop longs, trop froids et trop désagréable. Et tout ça, quand est ce que je serais capable de te le dire en face. Ça à l'air facile comme ça quand on le pense mais à haute voix, on a tout de suite plus l'impression d'être suspendu dans le vide et retenue par une toute petite, petite cordelette prête à craquer si on fait un mouvement qu'on aurait pas du faire. Jun ne sut dire si c'était la présence de Kaede qui avait rendu l'attitude de son père envers lui complètement insignifiante, mais il fût tenter de le croire. Habituellement, il était toujours, malgré ses grands airs, blessé de ce manque d'attention et d'ailleurs ce n'était pas pour rien qu'il essayait constamment d'attirer son attention. Un reproche ou une gifle c'était déjà tellement beaucoup de la part de son géniteur qu'il était capable de s'en contenter, mais ça encore, tout le monde l'ignorait et devrait l'ignorer encore longtemps. Alors oui bien sur, aucun humain humain ne peut rester sans amour très longtemps, surtout dans le cas d'une personne comme Jun qui aime s'aimer mais ce n'est pas suffisant. Il aime qu'on l'aime. Quand on ne reçoit pas d'affection des seules personnes qui devraient donner leur vie, ou pas loin, par amour pour vous, on se retranche sur tout ce qu'on peu. Riff, c'est celui qui à consolé le petit Jun à qui on avait littéralement arraché une part de lui même, à savoir un autre gosse aussi bizarroïde que lui et presque aussi différent qu'un chien pouvait l'être d'un chat. Il ne niera pas que cette relation à débordé, pendant longtemps, avant d'être rectifié, mais moins on en parle et mieux on évite les questions. Seulement, il faudra bien amener le sujet, comme ça, parce que les secrets envers Kaede, c'était douloureux et si le petit prince savait mentir, il y avait des regards auxquels il ne résistait pas.
Alors il se tût avant de déblatérer inutilement ses problèmes familiales, de toute façon, son coeur l'empêcha de réfléchir prendant quelques instants quand il entendit la réponse de Kaede.


-Je m'inquiéterai que lorsque quelqu’un viendra empiéter sur …sur nous. Après, j’en ai rien à faire de ce qui pourra se dire.
-... *attends Jun.... souffle... calme toi.... respire... ouais c'est ça respire... ça n'a rien d'une déclaration.... c'est juste.... une remarque... * En bon « je-m'en-foutiste » que tu es... De toute façon il est trop stupide pour s'apercevoir de quelque chose... *rien qu'à voir le fait qu'il n'a pas calculer pour le fils et le majordome... pendant tout ce temps. *

Cependant, il aurait été intéressant de voir la tête de Masato senior s'il tombait sur son fils roulant un patin mémorable au gothique dans un couloir, ou mieux encore, dans son lit -chose impossible puisque le père de Jun n'était rentré qu'une fois dans sa chambre à savoir le jour de sa sortie de l'hôpital après s'être irrémédiablement brûlé l'oeil et ainsi se priver de la vue de son oeil gauche. Si son père ne l'avait pas remarqué, son majordome lui, il en était sûr, avait déjà comprit que le « Salut je te présente mon 'invité' » était une superbe supercherie et Jun n'était pas certain de pouvoir échapper à une remarque de son chevalier servant. Ce qu'il pouvait être agaçant celui là, à toujours tout deviner tout le temps.
Loin maintenant de tout le psychologique qui allait lui flanquer la migraine, Jun laissa un doux sourire étirer ses lèvres, laissant Kaede écarter les mèches qui venait taquiner son visage. Des gestes tendres mais en même temps imprégnés de désir. Faites que ça ne s'arrête jamais, que rien ne change, que ces sensations, ces sentiments restent toujours les mêmes : vifs, bruts, ardents, avec juste ce qu'il faut de violence et de douceur. Il ne faut pas que ça s'arrête.


-En même temps si tout ceux qui te complimentaient te faisaient cet effet là… y aurait de quoi de poser des questions…
-Aucun risque... je passe très souvent pour un narcissique insensible à autre chose que ma propre personne...'Y a que toi pour me faire cet effet là. *pour de simples mots, t'arrives à me faire vibrer. *

Les doux frémissements qu'il sentit sous ses doigts étirèrent un sourire gourmand sur les lèvres du populaire. Pour allumer un corps tout dégoulinant de désir, Jun avait eu le temps de travailler les bases de la chose mais il s'avouait sans détour que faire monter la pression d'un corps que l'on désir tout autant était vraiment plus agréable, et plus amusant aussi. Le blondinet releva quelque fois la tête pour s'enquérir de l'état dans lequel était son amant. Son expression, la réaction de son corps, cette main dans ses cheveux, tout lui indiquait que son fameux invité aimait les services très spéciaux qu'il lui offrait. En bon hôte, Jun se devait de lui offrir tout ce qu'il désirait et il s'en donnait à coeur joie, d'ailleurs il avait beau ne rien recevoir en retour, les soupirs et les réactions de Kaede était une source de plaisir à eux seul et les joues du populaire s'enflammèrent un peu plus. De se sentir désirer, de se faire désirer, tout ça était bien trop enivrant pour rester sage. Mais même enfant, les deux garçons n'avaient jamais été très obéissants et friands des règlements. Pourquoi s'y plier maintenant alors que braver les interdits à notre âge est encore plus excitant ?
S'abandonnant à couvrir le cou de son amant avec des baisers tantôt humides et furtifs ou bien gourmands et dévorants, Jun sourit contre la peau pâle du gothique alors qu'il venait de laisser échapper le témoignage de sa légère possessivité. Évidemment il n'avait jamais atteint le niveau de celle de son ange, c'était tout bonnement impossible pour le populaire, mais comme beaucoup de monde, quand on s'offre à quelqu'un, on s'attend à ce qu'il ne regarde et qu'il ne désire que nous. Alors oui, Jun désirait l'attacher à lui parce que le laisser partir serait trop douloureux. Et ce n'était pas un caprice.


-Répète le encore…
-*Je veux te hanter, m'enchaîner à toi pour... * rester avec toi... Je t'...te veux... rien qu'à moi... tout le temps... mon ange... , souffla le blondinet entre ses baisers alors qu'il se resserrait contre son amant.

Prononcer ses mots et entendre Kaede en redemander avait provoqué comme une décharge électrique sous l'épiderme du blondinet qui eu soudainement l'impression que son coeur, son corps et son esprit s'emballer, au triple galop, et déjà trop loin pour pouvoir les rattraper. Par chance, le fait de bouger sembla le faire revenir sur terre, du moins pendant quelques secondes. La porte ? Il l'avait oublié, heureusement que Kaede, lui, y avait pensé. Mais pourquoi penser à cette chose insignifiante qu'était la porte quand le corps chaud que l'on désire vous ramène subitement contre lui, vous invitant littéralement à s'enivrer de son parfum suave, de sa chaleur tentatrice et de sa respiration affolée. A peine les doigts de son meilleur ami effleurèrent son torse qu'il chercha à se coller plus à lui encore, le collant plus fort contre la table. Jun laissa échapper un petit gémissement quand Kaede vint titiller une des perles sensibles qui durcit automatiquement sous ses doigts, puis prenant conscience de l'endroit, il tenta d'avoir un peu plus de retenue. Ses muscles se tendirent sous les caresses et il s'enflamma un peu plus, simplement en comprenant l'intention des doigts de Kaede en ce qui concernait son pantalon, devenu gênant, sa virilité voulant faire clairement comprendre que restait coller à un corps en ébullition ne lui suffisait plus.

-Gourmand… capricieux… j’men fous ça m’plaît… j’te prends quand même avec tous tes vices…

Pour toute réponse, le jeune héritier laissa échapper un autre petit soupire, la pression sur son désir tendu l'ayant coupé dans son élan pour tenter une réponse correcte avant que son cerveau ne se retrouve complètement embrumé par les vapeurs de plaisir. Chose qui n'allait pas tarder à arriver, surtout lorsqu'une main vicieuse vint tâtonner sur son membre brûlant de désir. Il ferma un instant les yeux. Et comment rester lucide quand des dents s'empressaient de vous faire de nouveau haleter, s'alliant aux caresses de plus en plus intimes. Même si Jun n'en était plus au stade de se poser ce genre de questions, il sentait peu à peu son corps s'envelopper uniquement de ces sensations agréables, éliminant le décor et ne laissant quand sa tête que Kaede, lui et la table. Une main posée sur la hanche de son meilleur ami, l'autre allant passer avec douceur le long de son dos pour aller se loger tendrement dans sa nuque et son souffle devenant de plus en plus rauque et saccadé.
Il ne s'occupa pas de la main qui glissa le long de son bras, gardant les yeux fermé pour profiter de l'attention de Kaede dans son cou. Ce n'est que lorsqu'il sentit que quelques choses essayait de remplacer la hanche de son amant entre ses doigts que le jeune homme ouvrit les yeux, curieux et étonner, en sentant la texture de ce qu'il avait dans la main. Frissonnant sous le souffle chaud de son amant, il jeta un oeil curieux à l'intrus qui s'était immiscé entre ses doigts à la place de la chaire chaude et tendre de son meilleur ami. Son coup de langue vicieux le fit de nouveau fermé les yeux, mais il avait vu.... Oui il avait bien vu... Comment était il arrivé ici celui là.


-J’suis cuistot, pas une perle…
Jun se mordilla la lèvre en l'entendant, sa voix le rendant encore plus envieux et se corps qui se dénudait juste devant son oeil gourmand. Une envie sauvage bondit dans sa poitrine mais il la calma d'un coup de dents sur sa lèvre gonflée de plaisir. Ses doigts se resserrèrent sur le flacon.
-…mais j’te fais juste une fleur… pour que tu finisses ton ptit déjeuner…
-Jun. …J’te veux.

-...*que.... quoi ? Est ce que j'ai bien compris ce que je viens de comprendre ? Est ce que tu me veux comme je pense que tu me veux ? Est ce que j'ai le droit, là, tout de suite ? *


_______________
[Tu paries ? Tu paries que ça va pas rentrer ? Pfff.... ras le bol, pourquoi la taille des posts est limitée hein ? >.<...]


Dernière édition par Jun Masato le Mer 4 Fév 2009 - 21:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptyMer 4 Fév 2009 - 21:20

[suite... -__-°]

Je veux graver toutes mes luxures sur tes dorures...[;)]

[-Quoi ?! Tu plaisantes là !
-Non.... je vois pas pourquoi je dirais ça pour te faire rire...
-T'as jamais pris quelqu'un ? Jamais de chez jamais ? J'veux dire... t'as jamais eu envie ?
-Non, non et... non. Je vois pas pourquoi t'en fait tout un plat. J'ai pas envie c'est tout.
-Tu veux essayer ?
-Qu....quoi ?
-Bordel Jun, j'suis entrain de ravaler ma fierté pour te demander si tu veux essayer de me prendre. Tu pourrais éviter de jouer au con et de faire celui qui comprend pas non ? Sale gosse...
-Pas la peine de m'agresser comme ça ! Qu'est ce qui te prends de demander ça aussi...
-Oh ça va ! Alors tu veux ou pas ? Ou t'es vraiment trop bien dans le rôle de celui qui...
-Oh la ferme ! Non... j'ai pas spécialement envie... pas avec toi... je crois que... Je pourrais pas le faire à quelqu'un pour qui je ressens pas au moins un petit quelque chose tu vois ?
-C'est stupide... Jun t'es trop tordu. Écoutes, si toi t'arrives pas à faire ça avec quelqu'un pour qui tu ressens rien, moi j'y arrive alors maintenant.... écartes les jambes.
-Quoi ?!
-Allez trésor...
-Mais attends.... Kyo je.... OUAÏE ! Mais ça va pas ! Dégages !
]

Si Jun resta quelques secondes interdit c'est que ce drôle de souvenir venait de se glisser dans sa tête lorsqu'il entendit Kaede. Il n'avait pas tout saisit de la scène car la voix de Kaede raisonnait dans sa tête comme une douce mélodie et lui donnait l'impression qu'un liquide chaud coulait le long de sa colonne vertébrale. Cette drôle de scène c'était terminé par un coup de poing phénoménale dans la mâchoire de son partenaire, mais Jun était déjà loin de son souvenir et il contemplait la peau blanche dévoilée, pour satisfaire sa gourmandise. Se laissant bercer par la déclaration de Kaede, le blondinet approcha ses lèvres de l'épaule de son amant pour mordiller cette chaire tendre puis il remonta à ses lèvres pour lui offrir un cour instant ses lèvres. Ses lèvres s'étirèrent en voyant que son amant avait l'air d'appréhender beaucoup moins la situation. Était il bien nécessaire de s'attarder sur des questions pour savoir si oui ou non il fallait le faire. Certes l'endroit était moins douillet qu'un bon lit confortable mais comment résister à cette demande. Il le voulait, il le voulait aussi, et même si ces pensées n'étaient pas du tout décentes à ce moment là, il n'en ressentait pas moins l'envie de lui faire tendrement l'amour et de lui voler, de s'approprier son corps comme jamais personne ne l'avait fait, pas même toutes ses conquêtes avant lui. Personne ne le posséderait comme il le ferait maintenant et Jun dégustera ce privilège avec tout les honneurs qui lui sont offerts.

-Tu me veux ? Tu m'auras... *j'ai promis de te donner ce que tu voudrais de moi non ? *

Allant happer la peau du cou de son amant entre ses dents puis baladant ses lèvres sur le torse nu de son ange, il posa la petite bouteille sur la table pour aller ouvrir le pantalon gênant. Un sourire gourmand éclaira son visage quand il constata que son petit gothique s'y trouvait de plus en plus à l'étroit et sans attendre, il fit glisser cette prison de tissu sous les fesses de son amant avant de faire de même avec le sous-vêtement pour les laisser glisser le long de ses jambes. Son bas ventre était en feu et l'envie de brûler les étapes le tiraillait tant il sentait son désir pulser dans son membre, mais ce n'était pas aujourd'hui qu'il devait se laisser aller à la sauvagerie. Un jour peut être mais pas tout de suite. Alors tentant de se contrôler, de souffler le plus doucement possible pour se calmer, le blondinet passa ses doigts le long de la verge gonflée de son amant, cependant il ne s'y attarda pas trop longtemps pour laisser courir ses doigts à l'intérieur de ses cuisses, une main se délectant du touché des fesses blanches de son amant. Il ne put s'empêcher de se rincer l'oeil sans aucune gêne devant son corps totalement nu, détaillant chaque parcelle de peau avec un regard envieux et brillant. Puis, tout en douceur mais avec fermeté, il tourna Kaede face à la table et... au miroir. En effet, au dessus d'un beau meuble victorien au bout de la table, un grand miroir ancien les reflétaient tout deux à la perfection. Certes, ils en étaient un peu éloigner mais c'était suffisant pour l'esprit déplacé de Jun, qui eu un petit sourire, glissant une main sur la virilité de son amant, l'autre lui relevant le menton pour qu'il prenne conscience du miroir. Collant son corps dans le dos de son ange, il accompagna les frêles caresses sur le membre brûlant de baisers tendres dans la nuque et entre les omoplates de son meilleur ami. Il allait l'avoir pour lui seul comme personne ne l'avait eu. Cette pensée le fit trembler violemment.

Puis lentement, un bras toujours encerclant la taille de Kaede, il attrapa sa petite fiole violette. Il ne savait pas comment elle était arrivée dans les mains de Kaede mais elle serait bien utile et c'est avec un doux sourire dont il ne pu cacher ni la perversité ni la gourmandise, qu'il retira le bouchon pour enduire deux doigts de lubrifiant. Seule sa respiration rauque sortie de ses lèvres, et le blondinet se contentait de montrer son envie et sa tendresse par ses gestes, même si des frissons d'excitations venaient parfois perturber le calme dont il essayait de faire preuve.


-Tu me fais confiance... mon amour... hm ?

Sûrement trop appliqué dans sa tache, l'esprit complètement embrumé, Jun laissa échapper ces mots d'une voix rauque et suave, tout contre l'épaule du gothique entre ses bras. C'était venu si naturellement, tout son être en haleine, imaginant les minutes à venir qu'il ne prit même pas conscience de ses mots. Déjà ils fuyaient de son esprit et le populaire se concentra sur ses doigts humide qui se glissèrent contre l'anneau de chaire, petit paradis encore inexploré. Et tout en l'embrassant sur la joue, Jun fit entrer très lentement un doigt dans la cavité étroite et encore vierge de son meilleur ami, un tendre sourire sur les lèvres.


May your Wish come true...


_____________
[Promis, j'arrêterais les messages à rallonge pour rien dire TT]
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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptyJeu 12 Fév 2009 - 19:21

It’s like an addiction.


« En bon « je-m'en-foutiste » que tu es... De toute façon il est trop stupide pour s'apercevoir de quelque chose... »

Un père visiblement entiché à son travail plus qu’à son fils…
Et bien. Il n’y avait plus qu’à essayer d’emballer son petit Masato pour voir s’il y resterait aveugle. Quoiqu’à y penser, c’était non d’avance. Autant préférer la tranquillité à autre chose. Et le sourire sur son visage d’ange était une raison supplémentaire pour mettre le père de côté pour le moment. Par ailleurs, impossible de se concentrer sur autre chose avec ces mains et ces lèvres exquises. Kaede sentit son corps s’enflammer à ses touchers. Sans avoir à se retenir ou à surveiller chacun de ses gestes, avec Jun, c’était effectivement plus spontané : vif, brut, ardent. Avec ce qu’il faut de violence et de douceur. Le gothique savoura pleinement ce moment, en bonne victime des doigts de son amant. Croisant son regard, il crispa la main dans les cheveux blonds et continua à prendre appui sur le mur, sentant un désir croissant monter sans se faire attendre. Son souffle s’accéléra -légèrement plus perceptible qu’une respiration normale, et il s’humecta les lèvres, se sentant fondre à la vue des joues teintées de l’héritier. Un soupir échappa de ses lèvres, et cela, sans compter ce qu’il entendit par la suite, -qui manqua de le faire flancher au sol.

« Aucun risque... je passe très souvent pour un narcissique insensible à autre chose que ma propre personne...'Y a que toi pour me faire cet effet là. »

A ces mots, comment s’arrêter en si bon chemin ? Les limites de la décence ne s’imposaient même plus du tout. Les battements soutenus de son cœur prirent un rythme d’un coup plus effréné. A être traité de la sorte, il n’allait pas faire de vieux os. Embrumé de plaisir et par les palpitations de son pouls, Kaede finit par renoncer à répondre et tendit le cou sur le côté pour laisser à son blondinet, le loisir d’y apposer ses marques. Son corps semblait être en alerte au moindre toucher de Jun, et, de son bon vivre, le gothique ne se souvenait pas de cette perte de contrôle totale sur lui-même. Peut-être parce qu’il n’avait jamais songé à y mêler vraiment les sentiments, jouissant que du plaisir donné sur le moment. En fin de compte, mêler les deux amplifiait ses sensations. Chose difficile à décrire, mais complètement enivrante. L’entendre susurrer puis haleter, le sentir contre lui… Kaede resserra ses bras autour de son petit prince si particulier. Il le voulait, à lui, rien qu’à lui, corps et âme. Bon sang Jun, tu déformes complètement ma possessivité. C’est de pire en pire. Comment est ce que tu veux que je te lâche après ça ? En guise de réponse il lui suçota la lèvre.

I won’t let you go.


« …rester avec toi... Je t'...te veux... rien qu'à moi... tout le temps... mon ange... »
*Ne t’arrête pas. T’arrête jamais…*

Et je veux t’entendre le dire encore, encore et sans arrêt.
Un long frisson de plaisir traversa le long de son corps et Kaede tressaillit. Mieux qu’une décharge électrique, mieux que n’importe quoi d’autre. Sa main se crispa sur la nuque de son blondinet. Entre la chaleur et les stimulations physique, si tout à l’heure son cœur s’était emballé dans tous les sens, là, il ne sentait plus rien du tout. Reprenant son souffle entre les baisers, Kaede se débrouilla pour refermer la porte et entrainer Jun plus dans la pièce. Puisque cette salle était vaste, autant en profiter. Mais ils ne purent aller bien loin, et le gothique eu tôt fait d’attirer son blondinet contre lui. Ses doigts frémirent sous les mamelons durcis, et il s’attarda sur chaque parcelle de peau possible, tandis que son populaire le poussait encore plus contre la table. Il étouffa un petit gémissement. Sa main, quant à elle, se resserra sur le membre tendu de son amant. Ses lèvres s’attardèrent sur le creux de son cou et il mordit la peau tendre, tout en caressant de son pousse la pointe la virilité éveillée. Le jeune homme au teint pâle sentit une main se coller sur sa hanche et l’autre glisser agréablement le long de son dos pour remonter sur sa nuque. Il se tendit de tout son long, haletant. Glissant furtivement une certaine bouteille entre les doigts de son amant, il aspira la peau entre ses lèvres pour y laisser une marque plus visible que celle qu’il avait pu laisser jusqu’à là. Se redressant un peu, il but du regard la lèvre plus rouge de son meilleur ami, sous l’effet des baisers. Ô combien enviable il était à ce moment. Kaede se retint cependant de se jeter sur lui ; malgré toutes les sensations embrasées dans son corps, il n’avait pas oublié l’épisode pimenté de la veille. Il s’agissait d’une promesse faite il y a près d’un mois –voire plus ?-, et une sorte de « dette » qu’il n’aurait pas supporté ne pas s’acquitter. Il ne reviendrait pas sur ses paroles et mieux que tout, même s’il ne s’y était jamais essayé, il en avait envie. Là tout de suite. Au fond, ce n’était plus tellement une question de fierté, mais d’envie et d’un consensus commun, non ?

More than an addiction.


Visiblement, Jun parut plus que surpris pendant un instant. Le gothique ne chercha pas à en rajouter, tentant de se battre pour reprendre un débit de respiration correct, –sans grande récompense vu au point où tous deux en étaient arrivés. Après coup, peut-être que Jun n’en n’avait plus envie ? Déjà, il était sur le point de proposer une autre alternative xD quand le blondinet s’approcha pour lui mordiller l’épaule. Kaede sentit son souffle s’emballer de plus bel et prit appui sur la table lorsqu’il recueillit ses lèvres sur les siennes. La perspective de se dire qu’il allait se laisser posséder, était certes étrange, et c’était une chose qu’il n’aurait probablement jamais envisagé un jour. Mais le fait de savoir que ce serait son meilleur ami et amant qui franchirait cette frontière avait en soi, quelque chose de puissant et de terriblement excitant. Aucune de ses expériences antérieures ne pourraient franchir cette nouvelle étape que tous deux s’apprêtaient à outrepasser, indomptables et incorrigibles, une fois de plus.

« Tu me veux ? Tu m'auras... »
–Jte veux maintenant… *Jte veux aujourd’hui, ce soir, cette nuit. Demain …et les jours d’après. Rien qu’à moi.*

I can’t let you go.


Le corps du gothique se cambra légèrement en avant lorsque que les lèvres du blondinet passèrent sur son torse. Sans trop tarder, des doigts s’attaquèrent à son pantalon qui glissa au sol, de même que pour son boxer, dégageant enfin son désir tenu à l’étroit. Dommage que la table empêche quelque pas en arrière, car le regard expert et empreint de gourmandise de son blondinet sur son corps nu était trop bon à capter. Kaede le toisa d’un regard un brin narquois, et un sourire provocateur étira ses lèvres en entendant les souffles retenus de son amant. Il ne garda cependant pas le même air lorsqu’il sentit sa virilité effleurée, et la chaleur d’une main entre ses cuisses. Un souffle plus saccadé mêlé au prénom de son amant et s’extirpa d’entre ses lèvres entrouvertes, et il crispa ses doigts sur le bord de la table. Il n’allait pas tenir indéfiniment, ainsi traité aux bons soins de son meilleur ami. Tendrement ou passionnément, violemment ou sauvagement, le gothique ne pourrait se dérober ; et il aurait beau tenter de le faire qu’il n’aurait pas su. Il se retrouva soudain dos à son amant et laissa un gémissement lui monter à la gorge avec cette main reposée sur son membre. Il ne réalisa que la présence du miroir lorsque l’autre main vint lui redresser le visage. Une pensée perverse –et pas qu’une seule passa aussitôt dans sa tête et il un sourit enjôleur en se pressant contre le blondinet. Ce faisant, il glissa sa main pour retrouver l’entrejambe de son amant sans quitter leur reflet des yeux. Son dos se couvrit d’agréables frissons par lèvres et le souffle chaude sur sa nuque. Il se tendit davantage et sentit les tremblements qui trahissaient l’excitation de Jun. Lèvres entrouvertes, il pencha la tête en arrière pour aller se caler sur l’épaule, et glissa ses mains contre les hanches, cherchant à faire son pantalon plus bas. Jun récupéra alors le petit flacon violacé, et à travers leur reflet, Kaede capta son expression affamée et son sourire empreint de perversité –prometteur en somme-, et il le lui rendit, la lèvre inférieure légèrement tiraillée entre les dents. Le souffle rauque qu’il avait entendu, juste derrière lui le fit se tortiller. Un liquide chaud pulsa dans son entrejambe et il agrippa le bras autour de sa taille dans un gémissement à peine étouffé. Il n’eut pas le temps d’esquisser un autre geste qu’il sentit des doigts humides, là, juste derrière, tout près, très près.

«Tu me fais confiance... mon amour... hm ?»

Une longue décharge électrique accompagnée de frisson le parcourut en long et en travers tandis qu’il sentait les lèvres de Jun sur sa joue, comme s’il se trouvait juste à côté, et non derrière. Il sentit quelque chose forcer très lentement la frontière, bien plus bas que le dos. Il se tendit, plus en avant et resserra ses doigts sur l’avant bras resté autour de lui. L’autre main finit par abandonner la taille, remonta, crispée face à cette étrange sensation. Ça avait l’air humide mais pas douloureux. Le corps arqué en avant, le gothique ne put s’empêcher d’aller se mordre le dos d’une phalange et ses yeux se reposèrent sur le miroir. Les mots qu’il entendit prirent enfin leur ampleur dans la tête du jeune homme aux cheveux blancs en bataille. Reprenant un semblant d’attention, il parvint presque à maintenir une expression résignée, sans arriver à camoufler entièrement son envie et désir confus. Le gothique se rendit compte qu’il venait de retenir son souffle.

-Jun… tu l'fais exprès... lâcha-t-il en un soupir, la voix rauque. Il fixa la glace finement sculptée à quelques mètres d’eux –davantage concentré sur Jun qu’autre détail-. Il dévisagea le blondinet derrière sa propre silhouette, son blondinet à la peau d’ambre, son blondinet au regard d’un bleu profond et prenant xD. Un sourire qui se voulut désinvolte étira le visage pâle –un brin trop claire-, du jeune homme.

-Tu sais que t’as pas besoin de demander… jte fais confiance.

Un sourire plus franc éclaira son visage et tenta de se rappeler les derniers mots du blondinet avec plus de précision, alors qu’il était préoccupé aux sensations. Ils avaient sonné tellement naturelle qu’il avait failli les laisser filer. Mais à y repenser, Kaede devait admettre que c’était plus que plaisant de les entendre, de les écouter, les réécouter, en boucle. Oubliant momentanément la nouvelle présence dans sa cavité étroite, il relâcha la tension de ses doigts et se retourna autant que possible pour tenter de faire face à son meilleur ami.

-Ça a toujours été comme ça, et ça pas changé. fit-il, -presque étonné-, sur un ton d’évidence, avant de rajouter en effleurant ses lèvres tant bien que mal : -…Bah quoi, j’ai tord mon amour ?

Bon ok ce n’était pas la même relation que maintenant, mais visiblement, cela n’empêcha pas Kaede de rester à l’aise avec tous ses mots. Il avait dit cela sur un ton catégorique et sans penser à hésiter. Pour faire plus simple, chipoter avec les mot lui avait paru souvent trop compliqué, d’où cette tendance à rester d’une franchise déconcertante. Il fallait dire qu’on le voyait plus à son attitude qu’à autre chose, quand ce grognon en venait à apprécier quelqu’un. En fin de compte, le gothique n’avait pas dû naître sous la flamme des pépiements d’oiseaux et du romantisme à l’eau de rose. En somme, du Kaede tout craché. Un de ces jours, il se promit de tester l’impact des mots sur son espiègle de blondinet. En attendant, il cilla en repensant à ce qui se tramait dans son arrière train et se tortilla légèrement, en effleurant du doigt la joue de son amant.

-…j’tai toujours fais confiance. Et plus que n’importe qui d’autre… souffla-t-il au reflet en face. -…alors doute pas, *te retiens pas* ...et t'en fais pas.


Wishes come true


Dernière édition par Kaede Hiroyuki le Mer 18 Fév 2009 - 20:18, édité 1 fois (Raison : faute Oo)
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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptyMer 18 Fév 2009 - 16:18

Et tu verras, combien de fois on recommencera.
Il paraît qu'on peu mourir d'une fièvre trop forte. Pourtant, le corps de Jun était littéralement en ébullition et il ne mourrait toujours pas. C'était sa raison et la décence qu'il n'avait jamais eu qui mourrait peu à peu et brûlait dans l'ardent brasier qui parcourait le corps du jeune homme aux cheveux blonds. Et quand bien même je devais mourir ici et maintenant, laissez moi encore quelques minutes pour rendre l'âme en atteignant l'extase dans ses bras. Évidement, Jun n'avait aucune envie de mourir maintenant, surtout contre son corps chauffé à blanc qui le serrait dans ses bras. Ce n'était qu'une simple supposition mais si il pouvait atteindre le 7eme ciel avec la possibilité de respirer encore ensuite et de recommencer jusqu'à ce qu'il ne puisse plus bouger le petit doigt, alors il préférait largement cette idée là. Si tu savais à quel point un simple regard de toi peu m'allumer. Jun ne retint dès lors plus les témoins de son plaisir à chaque attention de Kaede, qu'elles soient douces ou plus marquées, elles le faisaient trembler d'envie. Il avait faim, terriblement faim de lui, de cette peau, de son souffle, de ses lèvres, de sa langue, de tout ce qui faisait son corps, de la moindre petite particule de peau. Tout ça pour lui, ses sentiments et son bon plaisir.
Les mots essoufflés qu'il prononçait à l'oreille de son amant lui faisait autant d'effet que si c'était Kaede qui les avait murmuré à son oreille. Il ne se lasserait jamais de ce goût délectable qu'il avait sur les lèvres en le prononçant, surtout lorsque ces même mots provoquaient tant de plaisir à son angelot.

Le moindre contact pouvait effectivement enflammé l'esprit et les sens de Jun à la vitesse grand V. Combien de marques, témoignant son passage et sa propriété sur le corps du populaire, le gothique avait bien pu laisser ? Jun l'ignorait. La seule chose qu'il savait c'était que lorsqu'il avait revu le label Kaede Hiroyuki à plusieurs endroit sur sa peau que ce soit un peu plus tôt dans sa salle de bain ou après leur première nuit enflammée à l'hôtel, il n'avait pu s'empêcher de revivre chaque moment avec passion et même s'il s'était tut sur ce point, il ne pouvait nier qu'il avait parfois participer activement à la remémoration de ces souvenirs sur son corps. Son souffle haletant avait atteint la limite où ce calmer serait maintenant une tâche très ardue, le pousse et les autres caresses sur son membre lui arrachèrent de petits cris qu'il étouffa tant bien que mal, serrant sans grande application ses lèvres gonflées par leurs langoureux et argents baisers.

Un silence seulement occupé par leurs respirations les avait enveloppé le temps de ce souvenir volatile qui traversa l'esprit de Jun. Son coeur semblait battre tellement vite que ses battements étaient imperceptibles. Il n'avait vraiment pas rêver, et si cette hésitation pouvait laisser douter que Jun ne désirait plus faire l'amour à son amant, le blondinet se rattrapa bien vite pour son moment d'absence, allant croquer la peau d'albâtre qui lui était offert. Tu vois après ça, on sera irrattrapable, le lien sera encore plus fort, on sera au dessus de tout le monde. Personne ne viendra nous rejoindre, personne ne pourra nous atteindre. C'est comme si une nouvelle chaîne venait renforcer celles qui nous liaient déjà l'un à l'autre.


–Jte veux maintenant…
-Hm... *si tu me dis ça... comme ça... je vais vouloir te prendre sur le champs, maintenant.... sauvagement... *

L'air provocateur de son amant était délicieux et la vicieuse pensée de voir son visage bientôt se transformer avec une nouvelle expression secoua Jun d'un tremblement évident pendant qu'il s'afférait à libérer le membre tendu de son meilleur ami. Un sourire satisfait glissa sur les lèvres rougies du jeune homme et il manqua de plaquer violemment son amant sur la table en entendant sa délicieuse voix gémir son prénom. Gémit encore, cris mon nom jusqu'à ce que ta voix se brise...
Visiblement, Kaede apprécia le miroir et n'en fut aucunement gêné. Dommage, Jun se serait amusé à le forcer de regarder son visage crispé par le plaisir, ses yeux peut être embués de larmes mais en tout cas tellement brillants d'envie. Mais que le gothique soit aussi excité que lui à la vue de leurs corps emmêlés était tout aussi plaisant. Un hoquet de plaisir échappa de la gorge du populaire quand son amant vint se coller à lui pour glisser une main que Jun accueillit avec un gémissement rauque, satisfait qu'on s'occupe de sa virilité tendu et pas encore tout à fait libre d'exprimer toute son envie. Plus l'oeil de Jun s'attardait sur ce corps nu à souhait dans le miroir, plus il croisait ce regard autant désireux que le sien, plus il sentait les muscles de son Kaede se tendre à chaque contact et plus il sentait une faim bestiale animer le sang dans tout son corps. Kaede n'avait pas idée de la sensualité et de l'indécence dont il faisait preuve à se tenir de la sorte dans les bras du populaire. Jun n'avait qu'une envie, le dévorer, lui faire goûter à plus d'indécence encore et à le voir se torde de plaisir contre le corps de celui qui serait le seul à pour s'inviter en lui. Le miroir éveillait de plus en plus de pensées louches, faisant réagir toujours plus le blondinet.

Avec une attention perverse, Jun guetta toutes les réactions du corps de son amant, alors que son index pénétrait lentement l'intimité de Kaede, provoquant un frisson d'envie le long du dos du jeune homme. C'était chaud et étroit, ajouté à ça la crispation de son amant sur son bras et ce corps tendu en attente de la suite. Est ce que tu aimes ? Est ce que tu en veux plus ? Jun ne se lasserait jamais d'admirer ce visage crispé alors que son amant se mordait le doigt pour faire passer sûrement l'étrange impression qu'il avait en sentant cet intrus à l'intérieur de lui.


-Jun… tu l'fais exprès...
Si le sourire de Kaede se voulait désinvolte, celui de Jun était assuré et il s'humecta les lèvres, montrant clairement qu'il appréciait ce qu'il voyait et ce qu'il sentait, d'ailleurs pour toute réponse il bougea légèrement et pendant très peu de temps le doigt qui avait prit possession de la cavité vierge de son amant.
-Tu sais que t’as pas besoin de demander… jte fais confiance.
* oui mais c'est tellement agréable de te l'entendre dire... *
-Ça a toujours été comme ça, et ça a pas changé.

Jun relâcha un peu son étreinte afin de le laisser se tortiller pour tenter de se tourner un peu vers lui. Il le fixait avec attention, comme captivé par ce qu'il entendait. C'était trop agréable et d'une douceur délicieuse qui provoqua de doux picotements dans le creux des reins du blondinet. Celui se pencha alors pour faciliter l'accès à ses lèvres pour son aîné cherchant à les atteindre malgré sa position.
-…Bah quoi, j’ai tord mon amour ?
Frissonnant à ses mots, le populaire resserra tendrement son bras autour de sa taille et ferma un instant les yeux. Si ses joues pouvaient rougirent un peu plus, il est possible qu'elles le fassent alors devant ces mots doux. Doucement, le doigt aventureux se mouva de nouveau dans la cavité chaude et maintenant plus humide grâce à la présence du liquide qui dégoulinait de ses doigts.
-Non... tu as raison... *si tu savais à quels points tes mots me font du bien... non peut être qu'il vaut mieux que tu ne saches pas.... tu risques d'en profiter... >.<... *

Le sentant se tortiller, Jun entreprit des mouvements plus marqués, enfonçant ainsi son doigt au plus profond qu'il le pouvait, le ressortant presque pour pénétrer de nouveau cette antre chérie dont Jun allait prendre le plus grand soin. Les mots qui suivirent le firent de nouveau tremblé, il ferma les yeux et sourit son l'épaule de son amant avant de poser son oeil sur le miroir pour croiser le regard de son meilleur ami et amant, une lueur faisant briller son oeil légèrement dans l'ombre.
-…j’tai toujours fais confiance. Et plus que n’importe qui d’autre… …alors doute pas, ...et t'en fais pas.

Jun dénoua son bras autour de la taille de son amant et alla poser sa main libre dans le creux de ses reins, essayant d'ignorer sa verge gonflée qui semblait brûler et lançait d'ardents appels au secoure. Pour se calmer à ce niveau là, profitant de l'initiative que son amant avait eu de baisser son pantalon devenu gênant, Jun se rapprocha et colla sa virilité contre la fesse pâle de son amant pour qu'il sente à quel point il le désirait et pour qu'il commence à voir aussi ce qui l'attendait. Loin de vouloir lui faire peur, il fit passer sa douceur dans la main qui se balada lentement le long de son dos, l'obligeant à se pencher légèrement au dessus de la table, sans pour autant qu'il quitte le miroir des yeux. A l'intérieur de son amant, son doigt s'appliquait à prendre ses marques contre la paroi humide et resserrée de l'intimité du gothique. Le deuxième doigt humide se présenta contre l'anneau de chaire encore trop resserré et tout aussi lentement que le premier doigt, il tenta de se frayer un chemin, entrant peut d'abord, ressortant puis pénétrant un peu plus loin avant de s'enfoncer totalement. Chaque tressaillement, chaque son que produisait Kaede était une délicate mélodie aux oreilles d'un Jun dont les idées vicieuses n'arrivaient malgré tout pas à gommer sa tendresse et son envie de douceur. Scrutant son amant si alléchant à cet instant, Jun sentit sa respiration perdre de l'allure mais elle n'en devenait pas moins rauque et il profita de cet atout pour aller souffler près de l'oreille de son amant.

-Kaede... *Ne m'en veux pas si je te fais mal... * Si ça ne te plaît pas, dit le moi... *c'est aussi la première fois que je fais ça... je veux que ça se passe bien.... *Je veux te faire du bien, uniquement...

La sensualité de sa voix, il ne chercha pas à la retenir. Lentement, il se mit à onduler contre son amant pendant que ses doigts s'appliquer toujours à préparer la pénétration, cherchant à détendre l'antre chaude le plus possible qu'il le pouvait, aidé par cette belle invention qu'était le lubrifiant. Plus les secondes défilaient, plus il en avait envie, de le prendre, d'être en lui et de l'entendre exprimer ses sensations. D'ailleurs Kaede devait le sentir, tout contre lui, ce désir un peu plus humide qui se frottait sur sa peau blanche.
Fixant le miroir, Jun s'enquit de l'expression du visage de son amant avant de poser ses yeux sur ses doigts partis en éclaireurs qu'il finit par retirer lentement, estimant que Kaede était prêt. La vue le fit frémir, le plaisir qu'il ressentit rien qu'en regardant le fit rougir. Il joua de ses doigts sur l'anneau de chaire humide, la main baladeuse glissant jusqu'à sa hanche pour laisser aux lèvres le soin de glisser entre les omoplates du gothique. Glissant sa langue dans la nuque de son amant, Jun fit glisser sa main sur sa propre virilité et vint la coller entre les deux renflements de chaire si doux. Ce n'était vraiment pas le moment de prendre peur maintenant, si tu me dis d'arrêter je crois que je te forcerais. Parce que si tu me stop maintenant comme hier, je vais vraiment pas apprécier, c'est tout simplement pas humain de me priver de toi plus longtemps t'entends ? Non, quel idiot, tu n'entends pas. Faut il que je te le dise alors ? Ce qui tourne et retourne au fond de ma tête et qui me fait un bien fou ?


-Je m'élève plus haut... que toutes tes *stupides... * conquêtes... Kaede... ça fait de moi... le plus important... celui qui te donneras le plus... et pas... qu'au niveau... sexe... t'entends ?


[suite au prochain épisode ? ^^°]


Dernière édition par Jun Masato le Mer 18 Fév 2009 - 16:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptyMer 18 Fév 2009 - 16:19

[suite...]

A force d'onduler contre lui, la respiration de Jun s'était de nouveau emballé pourtant il parlait avec une voix suave, dans le cou de son amant, le fixant avec un regard étincelant. Et alors qu'une main s'agrippa à sa hanche, l'autre aida à faire entrer lentement le membre de Jun en Kaede. La chaleur et l'étroitesse de l'antre humidifiée fit remonter un gémissement de pleine satisfaction dans la gorge de Jun qui se força à ne pas fermer les yeux pour ne pas perdre une miette de ce qui se passait chez son amant. Les deux mains maintenant sur ses hanches, Jun se redressa légèrement et ne resta pas ainsi, à moitié entré dans ce petit lieu de paradis. D'un coup de rein brusque et rendu sec par les tremblements, Jun vint se loger au plus profond de l'être de son amant dans un gémissement rauque. Restant un instant embrumé par ses sensations, Jun déposa ses lèvres luisantes de salive sur l'épaule de son gothique en plusieurs baisers essoufflés, faisant le tris, du moins essayant de commencer à faire le tris entre toutes ses émotions aussi violentes les unes que les autres. Il était en lui, il était, maintenant réellement, le premier à le posséder totalement. C'était tellement bon qu'il ne saurait décrire les sentiments de son coeur à cet instant. Ses mains tremblantes entreprirent de masser doucement ses hanches après avoir sentit tout le corps de son amant se tendre sous l'intrusion. Il ne l'oubliait pas, pour eux deux c'était la première fois, dans ses rôles là. Kaede, j'espère que tu aimeras ça autant que moi.

Lentement alors, Jun remonta ses mains qui s'étaient égarées sur les cuisses de son amant pour enserrer ses doigts autour des os de ses hanches, prenant appui pour prudemment commencer à bouger dans ce couloir de chaire. Il ne pu se retenir de fermer les yeux plus longtemps, laissant échapper de ses lèvres entre ouvertes une exclamation de bien être alors qu'il sortait peu du corps de son amant mais pour aller toujours le chercher plus profondément. C'était lent, c'était brûlant, c'était un nouveau contact entre lui et son amant et ce n'était pas négligeable. Finalement, pour s'enquérir de l'état de son amour, Jun rouvrit les yeux et scruta le miroir(décidément quelle bonne idée ce miroir XD) tout en rapprochant ses lèvres de la joue de Kaede avant de passer sa langue dessus et ainsi lui faire entendre les doux sons qui sortaient de sa bouche, encore faibles même si le jeune homme mourrait d'envie de les faire entendre au monde entier.


-Kaede... tu aimes ? Ça...va ? Tu es... si... ,il déglutit en grandissant l'ampleur de ses allées et venues. si.... étroit... c'est trop bon... Je veux... ta voix... dis moi... montre moi... fait moi entendre... *fait comme s'il n'y avait personne... *

Entre une voix tendre mais aux lueurs perverses, Jun se laissa aller dans les méandres du plaisir qui entourait son membre. Les mots sortaient seuls de sa bouche au souffle saccadé alors que ses vas et viens étaient certes lents puisque l'intimité inexpérimenté ne lui permettait pas d'aller loin avec plus de vitesse, alors prenant cette lenteur en atout, Jun ressortit presque entièrement de son amant pour s'enfoncer lentement au plus profond, laissant à chaque fois un son entre gémissement et petit cri étouffé. Il aimait, de l'envie, des sentiments et de la confiance, oh comme tout ça faisait du bien.
Se relogeant alors le plus profondément possible, Jun se laissa enivré par l'image de son amant, ses sensations, les mains moites parcourant tour à tour le corps de Kaede avant que l'une d'elle ne vint s'enrouler autour de sa virilité pour accompagner le bassin qui ondulait et les coups de reins de Jun dans cette intimité qui lui appartenait désormais et que plus personne n'avait le droit d'explorer. Tenir plus longtemps commençait à peser sur le corps de Jun qui effleurait l'extase de plus en plus souvent et était agité de petits sursauts de plaisir qui le faisait se tendre toujours plus. Se laissant aller à ces soubresauts, le jeune homme termina sa course effrénée en quelques coups de reins moins contrôlés semblant atteindre un renflement doux dans cette enveloppe de chaleur, avant de se libérer sans aucune retenue à l'intérieur de son amant, rejetant sa tête en arrière en poussant un gémissement bruyant d'extase qu'il ne put retenir même avec toute la volonté du monde. Le souffle coupé par l'orgasme, Jun se laissa reposer contre son amant en fermant les yeux, le front appuyé sur son épaule. Sa main, qui avait accompagné les mouvements du bassin étroit de Jun jusqu'à la fin, décida enfin de lâcher la virilité de son amant pour pouvoir l'enlacer complètement en reprenant son souffle. Et si on restait là encore un peu, sans bouger.
Tout en se retirant lentement et profitant de la vue, Jun ramena son amant contre lui avant de fermer les yeux. Peut importe si on les avait entendu finalement, tant que son père ne savait rien, c'était tout ce qui comptait. D'un joli français sans imperfection, il murmura en souriant légèrement.

-Kaede... Je.... j'ai le droit de te dire, que je t'aime ? sans que tu t'enfuis, sans que je m'enfuis, sans que ça fasse peur...

*La porte, elle viens de se refermer ? Qui est à l'intérieur, qu'est ce que...
J'ai bien entendu ? Je n'ai pas rêvé ? Ces soupirs, ces voix... ils sont là, tout les deux, inconscients... Je sais, je sais Jun, je n'aurais pas dût coller mon oreille à cette porte. J'aurais dût partir dès que j'avais entendu ta voix, si faible soit elle. Mais je n'ai pas pu ne pas t'écouter gémir... tu n'es toujours pas discret... tu sais ? *


Et tu pourras faire de moi tout ce que tu voudras...
_______
[la fin, enfin l'avant fin, j'ai hésité, je peux l'enlever si tu trouves que c'est trop tôt ^^]
[4pages et il faut quand même couper ! non mais non j'ne ai marre TT.... et si tu veux que j'enlève une partie, pour que tu puisses réagir avant, tu me dis ^^]
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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptyVen 20 Fév 2009 - 22:04

- Part 1 -
-Et ils tombèrent, damnés dans les délices de l’indécence -


Les lèvres gorgées de plaisir, les corps en secoués par la violence des sensations, ils étaient là, tous deux à succomber dans les méandres d’un plaisir charnel. Rien n’aurait su percer cette sphère privée, une bulle où nul autre n’avait sa place entre deux soifs à l’état brut, deux sentiments taillés à la forge des années, et qui finissaient enfin par fondre l’un contre l’autre, pour ne former qu’une seule entité. Seul le miroir mimait chacun de leurs gestes, et sans les gémissements au creux de ses oreilles -ou les souffles enfiévrés sur sa nuque, Kaede aurait juré que ce reflet ne leur appartenait pas. Jun était pourtant bel et bien là, de la chaleur bienfaisante qu’émane un ami d’enfance, de la chaleur enivrante dont peut brûler un amant… Pris dans cet instant de contemplation, les dents qui s’en étaient pris à sa peau lui avaient soutirés une exclamation étouffée ; il avait alors crispé sa main sur le bras qui l’encerclait tendrement, s’arrachant à la vision des joues pivoine du blondinet. Ses yeux n’avaient pas pu s’empêcher de s’y arrêter, même s’il le lui connaissait déjà, que ce soit d’hier ou de la fois précédentes. C’était une teinte qui accompagnait une expression que lui seul voulait prétendre avoir le droit de voir, que lui seul voulait voir et revoir. Ce même air et ce même regard, qui lui avaient fait réaliser l’autre soir, qu’il ne voyait plus son meilleur comme étant tel. Au fond, si certaines choses avaient changé depuis qu’ils se connaissaient, d’autres étaient restées intactes. Ce soir là, son cœur avait violemment cogné à la vue d’un visage d’ordinaire espiègle ; car à la place, le même visage avait laissé entrevoir les couleurs chaudes de l’envie. A cet instant, son cœur ne l’avait pas laissé tranquille et après coup, il s’était demandé comment sa poitrine avait réussi à renfermer ses battements affolés. Et maintenant… ça revenait. Cette fois-ci, peut être un peu moins brutalement et plus lentement ; peut être parce qu’il en avait pris conscience. Cependant, au fil des secondes, toutes les sensations qui arrivaient à la charge lui démentaient ce fait, et s’il existait quelque part une limite aux perceptions physiques, le gothique aurait assuré qu’elle venait de voler en éclat. Cette ivresse revenait, amplifiée comme jamais, dans la puissance d’une volupté sans pareille. Chacun de tes frôlements, chacune de tes caresses ont beau se répéter, j’ai l’impression que tu me touches pour la première fois.

-J’ai… j’ai toujours raison…

Je veux avoir raison. Au moins sur ce point-là.
Avoir raison sur la raison elle-même, raison de continuer encore plus loin, plus fort. Tellement fort que ça en devient déraisonnable. Un violent flot de frissons partit de nulle part pour s’étendre partout ailleurs, et ce n’est qu’à ce moment que Kaede sentit le mouvement simple –puis de plus en plus marqué- que commença à entamer un doigt à travers ce qui constituait son intimité. Inviolée jusqu’à là. Incapable de garder plus longtemps ses mains se balader ou se resserrer de crispation là où il le pouvait sur son amant, le gothique se tendit de tout son long avant de se rattraper sur la table. Oui, il avait bien fait de la préférer au mur d’entrée des quelques minutes précédentes, parce que vu comment il sentait l’envie de se tortiller, déconcerté par le dérangement étrange que provoquait le petit intrus humide en lui…

-C’est… *…comment dire. …Hn. C’est…* –c’est bi-zarre… Jun… mais t’arrête pas… *J’crois que jpourrais pas… te le refuser. Que j’pourrais pas le refuser… tout court.*

Et je ne sais pas si je pourrais te refuser quelque chose.
Des gémissements lui échappaient malgré la volonté de rester un tant soit peu discret. Au train où allaient les choses, ce détail ne semblait que trop dérisoire, et cette futilité disparut aussi vite qu’elle était venue quand il sentit Jun se presser contre lui. Un hoquet de surprise s’échappa de ses lèvres, en le sentant là juste derrière, la virilité dure de son ange. Sentir son blondinet le désirer autant le fit frémir et il s’appuya un peu plus sur la table pour ne pas céder à toute sa tension. Quelle étrange sensation de voir les positions s’inverser… Jusqu’à là, tout était venu à l’image même d’une évidence ancrée depuis tout le temps. Pourquoi ne s’était-il jamais vraiment envisagé dans ce rôle ?

Tenter d’imaginer ce qu’avait senti son blondinet l’autre soir n’était rien par rapport à tout ce qu’il avait l’impression de percevoir maintenant. Une respiration rauque le tenait à présent en haleine, surtout que l’intrusion de tout à l’heure semblait avoir prit un volume supplémentaire. Ses muscles tendus tremblèrent d’excitation et peut-être d’un soupçon d’appréhension encore. Le petit suspens de l’inconnu mêlé à un désir insatiable... les recettes de d’un exquise suprême. Il tressaillit et émit un grognement à demi audible lorsque ces mêmes doigts s’enfoncèrent plus profondément dans sa cavité resserrée. Kaede chercha à se retourner pour voir le visage de son meilleur ami mais ce dernier se pencha à ce moment sur lui, rapprochant davantage –si c’était possible- la chaleur de leur deux corps. Il dut se pencher plus en avant sur la table. Lui était-il déjà arrivé de sentir tous ses membres tendus à bloc à ce point ?

« Kaede... »
-…Hn..hmm…?
« Si ça ne te plaît pas, dit le moi... Je veux te faire du bien, uniquement... »
-Je… je sais …Jun... et je… c’est bon vas-y...

Est-ce que j’ai l’air de ne pas apprécier ?
J’ai jamais vraiment aimé les sucreries. Tu remplaces ces gâteries et plus que ça puisque t’es la friandise que j’aime le plus. Sans aucune hésitation, je te veux, plus que toutes les fois. Je te veux comme j’ai jamais osé le faire auparavant. Relevant les yeux sur le miroir, Kaede croisa le regard brillant de l’héritier, et descendant un peu son regard, il vit sa propre expression lui faire face : un jeune homme au teint pâlot, les sourcils légèrement froncés à la pensée et à la sensation inconnue qu’il éprouvait en cet instant. Il se vit tel qu’il se tenait maintenant, les deux mains crispées sur la nappe de la table, le corps tendu dans l’attente d’autre chose. Sa propre position l’amusa, et un tremblement imperceptible le parcourut lorsqu'il chercha à se détendre, avec un sourire de tendresse et de ruse mêlée. Se redressant un peu, il passa la main sur celle du blondinet venue se caler sur sa hanche et y entremêla leurs doigts. Des lèvres sensuelles glissèrent sur le haut de son dos et extirpèrent un soupir d’aise au gothique. Il sentit soudain un vide dans orifice étroit, là où les attentions de son amant l’avait tendrement préparé et à la place, vint se glisser un tout autre désir incandescent et retenu. Il gémit de surprise, s’empêchant de se tortiller de trop pour y échapper. Et s’il ne parvenait pas à contenir le désir de son amant, son plaisir retenu et pulsant chaudement dans le membre dressé, tout ça dans… son petit derrière ? Au moment où le gothique se disait qu’il ne pourrait plus bouger, que c’était un coup foireux, il vit son corps onduler au même rythme que son amour de petit prince, ses doigts se resserrer sur ceux de son amant, sa main se poser plus à plat contre la table en défroissant la nappe, et il oscilla un peu plus en avant. La voix suave de son ange résonna au creux de ses oreilles et il s’efforça de retenir son souffle saccadé pour garder tout ce qu’il dirait, tout ce qu’il ferait, et toutes les sensations qui s’ensuivrait encore. Les graver pour s’en souvenir, les ressentir autant de fois pour les fois où il ne l’aurait pas près de lui.

« Je m'élève plus haut... que toutes tes conquêtes... Kaede... ça fait de moi... le plus important... celui qui te donnera le plus... et pas... qu'au niveau... sexe... t'entends ? »
-Ju-un… *C’est différent… pas comparable… mais c’est mieux… enfin... je crois...*

Kaede trembla violemment lorsqu’il le sentit.
Un piston qui s’enfonçait lentement en lui, son amant qui le pénétrait avec douceur, au son de leurs râles embrumés d’un plaisir indescriptible. C’était lent et rapide à la fois, tout semblait éclater sous une pression incontrôlable, et le gothique avait l’impression d’être pris dans un torrent vertigineux, de s’y être jeté à corps perdu et de s’y noyer ; respirait-il encore ? Allait-il survivre à autant de passion ? Jamais il n’aurait cru qu’un tel plaisir pouvait se souder aussi étroitement avec la douleur, et personne ne pouvait venir arrêter la course fiévreuse de leurs corps. Un coup de rein plus violent que les précédents s’acheva en une exclamation entre un gémissement et un cri. Un spasme lui fit contracter les doigts restés entrelacés sur ceux du blondinet, et se cambrant plus en avant, il le tira à lui, la respiration sifflante. Bordel ça tue tout… ouais bon sang t’imagines ça, il est en toi, dans toi, au plus profond que possible, là maintenant, de suite. C’est énorme, ce sont des désirs monstrueux, ça fait mal et à revers… c’est monstrueusement bon. Littéralement accoudé contre la table et les mains crispées dessus, il avait fini par lâcher la main de son meilleur ami, n’entendant plus que leurs sons qui brisaient un silence voluptueux ; il faisait clair et sombre en même temps mais ça, c’était peut-être aussi parce que le gothique venait de fermer les yeux. Le prénom qu’il appréciait dans sa bouche et qu’il aimait dans ses pensées, étaient sortis à plusieurs fois d'entre ses lèvres entrouvertes, qui elles, avaient cherché le chaleureux contact d’une peau dorée, -une douceur ambrée qu’il aimait aussi plus que tout : c’était tout simplement trop de choses à la fois, un sentiment de plénitude.

-C’est… c’est mieux que tout… *vraiment...*

C’était grand. C’était beau, c’était bon.
Grand dans le grandiose, beau dans toute la beauté de ce moment, bon… et bah… dans toute la bonté de la chose xD. //spaf// [C’est hyper dur d’écrire ce genre de truc xD] Il aima les sons rauques qu’il entendit, autant que les lèvres luisantes venues se poser sur son épaule, aima le corps qui se pressait derrière lui, en lui, et toute l’essence de cette même personne qu’était jadis, son meilleur ami.

« Kaede... tu aimes ? Ça...va ? Tu es... si... si.... étroit... c'est trop bon... Je veux... ta voix... dis moi... montre moi... fait moi entendre... »

En entendant le son de sa voix, le gothique s’efforça de relever la tête, restée légèrement courbée par l’effort. Son regard sombre tomba une fois de plus sur cette glace, qui devait expressément se trouver là pour eux, pour stimuler à l’infini leur innocente perversité –pas si innocente tout compte fait. Cette fois, il se tenait davantage contre la table, et il s’étonna lui-même de se découvrir des rougeurs venues se caler sur tout le haut de ses joues. Il haletait, et pour cette première expérience, il pouvait voir son Junjun en lui, et, imaginer la fusion de leur deux corps était… un pur délice.

-J’aime… et si c’est étroit… j’imagine que c’est pour mieux… mieux t’aspirer mon ange…

Le corps du gothique était secoué de désir et de passion, chaque membre, chaque partie de sa chair étant en extase, en extase de se sentir lui-même vibrer, de se sentir caressé par toutes les marques d’attention de l’héritier. Il était un corps, devenu chantier de jouissance et, si la douleur était bien présente, Kaede se dit qu’il pourrait l’endurer autant de fois qu’il le faudrait pour retrouver même la puissance de cet instant. Une confiance aveugle, et des émotions trop violentes pour pouvoir être exprimées calmement. Une chaleur et des mouvements lents le long de sa paroi resserrée… ils étaient seuls, ou plutôt ensemble comme un seul, et leur entourage aurait pu être un champ de bataille qu’ils n’en n’auraient pas probablement pas été affectés. Véritable temple de plaisir accompagné tout au long cette douleur exquise, le jeune homme aux cheveux neige laissa son corps s’arquer selon les allées et venues de la verge de son amant, et haleta sans retenue tout cette volupté capable de déferler à travers ses soupirs devenus gémissements rauque et souffles effrénés. C’était brûlant, incandescent et tout ce qui pouvait constituer un champ lexical autour de la chaleur, et les vas et viens de son petit prince étaient d’une lenteur indescriptible qui ravivait ce feu, là, et tout partout. Chaud dedans, chaud dehors, Kaede avait clairement l’impression qu’au milieu de cette avalanche passionnelle, Jun était à la fois en lui et à l’extérieur en même temps, plus plein et plus que n’importe quoi qui pouvait s’apprêter à une telle comparaison. Il brûlait, ils brûlaient.

–Ju-un nh! … ça déchire tout… hn c’est affreux ! Affreusement-han ! bon…

Mouais effectivement, ça déchirait tout xD, ça « déchirait sa mère », la même expression de nos jours qui équivaut à « ça tue la mort », parce que Kaede pourrait peut-être jurer que ça déchirait tout ce qui pouvait se déchirer sur son passage, en bon langage semi-vulgaire qu’il entretenait. Les coups de reins que lui assenait son populaire l’obligèrent à se plaquer contre la table, la nappe partit de travers, et durant leurs ébats, elle fut savamment maltraitée par les doigts crispés en signe d’un supplice enivrant. Heureusement qu’il ne s’y trouvait pas de vase ou n’importe quel objet sur la table car il n’aurait pas fait long feu s’il s’était trouvé à la portée du gothique. Ses mains étaient moites, et celles de Jun l’étaient tout autant quand il les sentit caresser son corps couvert de sueur. A un moment, il sentit son propre membre occupé entre les doigts de son cadet, et c’était encore mieux parce que dans la posture où il trouvait, ses mains préféraient aller triturer le tissu de toutes leurs forces, trop concentré sur ce qui le labourait tendrement par derrière.

Il le sentait, il y arrivait, ils y arrivaient, tous deux, aux portes du paroxysme, et dans un gémissement rauque, il leva un tant soit peu le visage, assez pour voir Jun rejeter la tête en arrière, dans un cri d’extase qui retentit tel un écho aux oreilles du gothique. Cette image, ces sons, il voulait les avoir à lui pour toujours, pour pouvoir fantasmer dessus sans jamais s’en lasser, de lui, de eux, de son amant, de son Jun à lui tout seul. Même dans ces moments, des afflux de pensées possessives parvenaient à filtrer parmi d’autres, et quand bien même il n’était pas dans le rôle du possédé qu’il le voulait encore plus pour lui. Leurs gémissements s’étaient mêlés, si bien que c’était à confondre à qui appartenait tel ou tel son, mais Kaede s’en fichait éperdument et tentait désormais de reprendre un brin de souffle, relâchant un à un tous ses muscles tremblant sous la pression du plaisir perçant de toute part, et se déversant longuement dans la main de son amant. Affichant un léger sourire qui très vite, se figea en sentant Jun se retirer, il le laissa reposer son front sur son épaule, incapable de savoir s’il pouvait encore bouger lui-même. Le souvenir du bassin ondulant contre lui, ce membre sillonnant contre son étroite cavité, tout ça était encore trop frais et il resta un moment immobile, dans les bras du blondinet. Oui… c’est parfait comme ça, ne bouge pas...


_____________________
[*pète un câble* y en a marre è_é j’veux être à la hauteur de tes posts crotte quoi xD]


Dernière édition par Kaede Hiroyuki le Ven 20 Fév 2009 - 22:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptyVen 20 Fév 2009 - 22:11

Il sentit néanmoins son ange le ramener contre lui, il tremblait, à moins que ce ne fut lui, ou peut être les tous les deux aussi. Se redressant, il sentit la semence de son amant s’écouler le long de ses cuisse, et s’il pensa avoir reprit ses couleurs normales, le gothique s’en méprit car une douleur lui tirailla son arrière train bel et bien violé xD et il retint une aspiration quelques secondes, surpris. Ses joues étaient restées plus colorées que d’ordinaire, -à vrai dire beaucoup plus pour une peau qui marquait difficilement-, et il se regarda dans ce miroir, Kaede et Jun… Jun et Kaede.
Du bout des doigts, il caressa les bras venus l’encercler avec tendresse et repoussa ce méchant tiraillement déconfortable entre deux renflements de chaires, et appuya la tête de sur son épaule. Fermant les yeux pendant quelques instants, il laissa au temps le soin de leur faire récupérer une respiration plus ordonnée, et pendant que les secondes faisaient leur effet, le gothique se dit qu’il pourrait rester là dans les bras de son meilleur ami, sans compter les heures, sans compter rien du tout. Il avait l’impression d’avoir la tête qui tourne et ne pensait plus à rien d’autre que le bien être dans lequel il était enveloppé. Tant de volupté et de dévotion… il sourit.

« Kaede... »

Le doux murmure de Jun… ça aussi ça donnait envie de rester béat encore un moment. Encore dans les sensations vaporeuses d’un bien-être, l’aîné de deux finit par se tourner imperceptiblement, en signe d’écoute, gardant les paupières closes. Si seulement il avait pu s’endormir ainsi… juste pour traîner ces souvenirs sensitifs au-delà de la réalité…

« Je.... j'ai le droit de te dire, que je t'aime ? Sans que tu t'enfuis, sans que je m'enfuie, sans que ça fasse peur... »

L’allégresse qu’amènent les ébats…
Kaede ouvrit brusquement les yeux. Il ne se rappelait pas d’avoir reparlé le français avec son meilleur ami, depuis qu’ils s’étaient croisés à l’académie. Trop de souvenir épars se soulevèrent à cette pensée et quand il chercha à se redresser pour lui faire face, il se rappela du liquide qui lui chatouillait les jambes et de ses fesses qui le rappelèrent à l’ordre. Le jeune homme renonça à une manœuvre désespérée et s’affaissa légèrement, immobile. Le temps que les mots lui montent à la tête, il venait de tourner le regard du plafond pour regarder de biais son amant, qui avait les yeux fermés. Heureusement que sa position statique l’empêchait d’aller flancher au sol et limitait un peu tous les autres assauts qui manquait de l’amener à aller s’assoir sur le bord de la table. A commencer par les fourmillements étranges qui jouèrent dans son estomac.

-Bah...



- Part 2 -
- Pensées -


*Il parle trop sérieusement en plus. Et si tu rajoutais autre chose que ‘bah’ ?*

Le regard du gothique se défila de nouveau sur le plafond haut-juché.
Heureusement que la douce étreinte de son blondinet l’empêchait aussi d’aller hausser les épaules comme un « je-m’en-foutiste », et signe qui aurait pu être drôlement mal interprété. Il fixa longuement le plafond, comme si la réponse y était inscrite. Il était clair… il s’imagina avoir son populaire devant, son regard enjoué, un sourire espiègle. Tiens et ces battements, tu les entends pas ? Là, immédiatement…

*Moi j’le sais que tu me laisses pas indifférent. Mais au fond, je sais aussi que t’es un populaire. L’a bien fallu que jl’accepte ce truc.
Voir les gens te tourner autour d'aussi près, ça m’énerve. ‘Fin même de loin, ça me saoule. *


Ça fond comme de la neige.

*On vient te papillonner autour, et j’me suis demandé qui tu finirais par piocher. Dans tes groupies, je parle. Logique non ? Quand y a du choix, on s’gêne pas. Moi j'aurais pas cherché à comprendre j'pense. J'en sais rien j'suis pas à ta place.*

Mais ça reste solide quand même.

*Bon sang Kaede, tu te bouges et tu parles oui?*
*Non j’ai pas fini de penser. Et j’réfléchis à quoi répondre. J’sais pas mais un truc intelligent quoi.*
*Ouais du genre pas un “bah”.*

* . . . *

Moi jle sais que jt’aime Jun.
Et ça bat plus vite et affreusement fort.

*J'me disais l'autre jour, que si j'te voyais avec une autre, j'pourrai te laisser faire. Que jt'en voudrais pas. Même si c'tait un gars. J'en sais fichtrement rien mais ça s'fait pas entre meilleur ami de s'en vouloir entre eux parce que l'un est avec untel.*

Il se serait contenté de maudire celui ou celle qui passait le plus de temps avec son blondinet. Peut être qu'il lui aurait refait la face, un jour où ses nerfs auraient craqués. Et quand bien même ce n'était pas 'son' blondinet, qu'il l'appellerait quand même avec cette marque de possessivité. Il était possessif et il le savait pertinemment.

*J'en aurais pas eu après Jun jcrois bien. J'veux dire s'il y avait rien eu avec tout ça... j'me la serais fermé en tant que pote. Des sentiments, c'est pas forcément contagieux. Bwarf remarque c'est mieux comme ça! Parce qu'avec le nombre de minettes qui se la jouent d'vant lui... si mon junjun le leur rendait, ça serait... l'orgie, ouais une orgie. Bon okay c'tait pas la question. Et j'devrais ptètre arrêter de l'appeler mon Jun. Ça dépasse un peu les bornes.
Erf... Mais j'fais pas exprès. *



[Retour à la réalité]

-En fait tu t'rends pas compte d'ce que tu dis. J'veux dire...*Erf ça fait mal le fion Oo* s'interrompant quelques secondes, Kaede se redressa en tentant de ne pas afficher une mine trop renfrognée face aux élancements bien en bas du dos. Bon ça va c'est pas la mort non plus, [hypothèse? XD] S'efforçant de se retourner, il passa les doigts sur le visage fin de son blondinet, avant de le prendre dans ses bras. Et maintenant qu'il venait d'entendre clairement son amant, les perspectives semblaient prendre un nouvel angle. Sans y faire tellement attention, le gothique venait de commencer sa phrase en japonais pour la continuer en français:

-Que ben si t'as l'droit de le dire... tu dois te douter, que c'est toujours bon de savoir que c'est réciproque. ...Et tu peux toujours t'enfuir, jviendrai et j'te trouverai, c'est tout.

Au fond, Kaede se disait que c'était si simple à dire.
Qu'il suffisait qu'il pense une chose assez fort pour pouvoir à les dire sans trop hésiter. S'il le faisait ainsi maintenant, c'était sûrement dû à ses heures passées à rêvasser sur ce qu'il devait penser ou non de cette relation avec son meilleur ami. Et au final, à bien y réfléchir, qui le leur interdisait? Qui pouvait réellement les en empêcher -du moins, l'en empêcher à lui? Il n'était pas non plus naïf à croire que ce genre de chose était malléable à la commande. Quand un sentiment ou une émotion submerge un être, ça vient et personne n'y peut rien. C'était ce qui l'habitait en ce moment, quand Jun se trouvait dans les parages, et également en étant absent. Sa main s'attarda dans les cheveux blond tandis que l'autre s'égarait quelque part, le long de son dos. Et tout en effleurant -aussi chastement que possible x)- le front de son amant du bout des lèvres, le gothique se retint de sourire niaisement.

-Jun j'sais pas ce que t'imaginais m'enfin... ça change pas grand chose j'imagine, commença-t-il à mi voix. -Je t'aime Jun, y a pas d'explication, je t'aime et c'est... bah c'est comme ça et pas autrement.

Allant poser la tête sur l'épaule de Jun, Kaede laissa un sourire étirer ses lèvres. L'avoir dit avait en soi, quelque chose de soulageant et maintenant que c'était fait, il en était bien content.

-Tu m'rends encore plus possessif que ce que jsuis déjà...


-Et tout à l'heure... c'tait bien. C'tait parfait. *T'as été parfait.*


Si tu t'enfuis, je te trouverai, et ça aussi c'est tout.






_____
[Bouarf... c'est pas "conclusif" toussa ><]
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MessageSujet: Re: May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED]   May your Wish come true [x] [Pv: Jun] :) [CLOSED] - Page 2 EmptyDim 22 Fév 2009 - 18:42

Le bonheur ne se décrit pas, il se vit, le plaisir ne s'explique pas, il se sent. Et pourtant ces deux sentiments se rependaient aussi rapidement que du poison dans les veines du populaire. Il ne cessait d'avoir faim de son amant, au lieu de le rassasier, chaque contact le rendait un peu plus dépendant et son corps exigeait plus à chaque fois. Cette chaleur, cette envie, ces sensations, Jun les sentait si fort, si intensément, qu'il avait l'impression de les sentir pour la première fois, de n'avoir jamais vécu de tels instants. Les souvenirs qui ne concernaient pas son amant, devenaient fades et amers, à tel point qu'il aurait souhaitait en oublier certains pour n'avoir de la place que pour Kaede, ne pouvoir penser qu'à lui et ne se saouler que de lui, quitte à devenir fou tant que c'était avec lui. Ses caresses, son corps contre celui du blondinet rendait ses pensées absurdes obsessionnelles. Quand est ce que Jun Masato avait pu avoir un être humain dans la peau à se point ? Une personne qui aurait chassé son air supérieur pour s'immiscer en lui et le dévorer de l'intérieur. Car c'était bien ce que les sentiments qu'il avait pour Kaede faisaient, ils le consumait littéralement, toujours un peu plus pour ancrer le gothique en lui.

-C’est… c’est bi-zarre… Jun… mais t’arrête pas…
La douleur, le plaisir et l'indécence qui me rendent dingue.
-Je… je sais …Jun... et je… c’est bon vas-y...

Comme cette voix était exquise. Elle précipité lentement Jun au fond d'un gouffre où il souhaiterait se murer pour ne vivre que dans ce bonheur bouillonnant. Le fait de sentir son amant aussi tendue contre lui grâce aux soins appliqués que Jun lui prodiguait, le populaire ne pouvait s'empêcher de tomber toujours bas dans les méandres du délice de la luxure et de l'amour. C'était comme si à chaque mouvements, à chaque souffle, à chaque son émit par Kaede, une nouvelle chaîne retenait Jun dans cette bulle de délice et le liait un peu plus encore à ce corps enflammait qu'il désirait par dessus tout posséder aussi bien de l'extérieur que de l'intérieur. Il s'était déjà voué aux enfers en s'entichant de son meilleur ami, faire demi-tour était maintenant totalement impossible. Allons en enfer ensemble, tu veux ? Les doigts entrelacés contre cette hanche à la peau douce et brûlante. C'est si bon de te sentir onduler contre moi.
Cette divine sensation. Si pour Kaede c'était une première, pour Jun aussi, c'était quelque chose de tout nouveau. Et s'il n'arrivait pas à tenir ? S'il perdait ses moyens et que tout s'arrêtait comme ça, en claquant des doigts ? Et s'il lui faisait mal ? Et si, et si... Mais Jun avait fait taire ces questions inquiétantes. Fait, ne réfléchis pas, voilà ce qu'il avait dit lors de leur première nuit. Te te poses trop de questions, alors lui, il devait arrêter de se poser des questions. Et maintenant tu es en lui, complètement. Sens ses spasmes, il a mal, il aime et toi tu aimes tout autant. Tu es entré là où personne n'avait encore pénétré, tu le possèdes totalement maintenant et c'est divin. Il se tend, il se cambre et tu bouges, tu ondules, tu l'incises, tu t'immisces en lui comme personne ne le fera jamais. C'est ton prénom qu'il gémit, tu le submerges, il ne pensera qu'à toi et ça jusqu'à la fin. Écoute sa voix remplie d'extase.


-J’aime… et si c’est étroit… j’imagine que c’est pour mieux… mieux t’aspirer mon ange…
-Tu es.... parfait...

Je me fond en toi et c'est terriblement bon. « Ju-un nh! … ça déchire tout… hn c’est affreux ! Affreusement-han ! Bon… ». Les voix qui se mêlent dans des exclamations de plaisir et d'extase, le blondinet chuchotant quand son souffle le permettait, le prénom de Kaede dont la saveur était sans pareil à ce moment là, tout en s'appropriant son amant de l'intérieur jusqu'à l'extase. Chaque petit détail rendait le blondinet complètement fou et il savait qu'il n'avait pas finit de sombrer dans la folie en compagnie de son amant, celui qu'il serrait maintenant avec le plus de tendresse possible dans ses bras, refusant de le lâcher, comme collé à cette chaire chaude qu'il aimait tant. Ne me l'enlevez pas, pas maintenant. Les yeux fermés, Jun revivait par fragment confus, flou dut à son esprit embrumé par le plaisir, la scène qui allait se rajouter à celles qui hantaient ses rêves et dont il ne se lassait jamais. Une première fois, ça ne s'oublie pas...

Rares étaient les fois où Jun hésitait à dire quelque chose et s'était normal puisqu'il se fichait royalement de l'avis de tout les autres. Le seul avis qui semblait compter pour lui maintenant, c'était celui du garçon qu'il tenait tendrement dans ses bras pour une étreinte douce ponctuée de petites caresses de la part de son meilleur ami. Une nouvelle forme de bonheur, rien qu'en étant près de lui. Il avait réellement peur de faire une erreur qui lui ferait perdre la personne qui avait toujours été une moitié de lui même, une chose essentielle sans laquelle on ne peu pas vivre complètement. C'était probablement exagéré pour des gens extérieur mais pour Jun, c'était ainsi qui le ressentait et les avis des autres, ne l'oublions pas, ne compte pas. Sauf celui de Kaede. Et si toutes ses idées.... son gothique les trouvait farfelues, inutiles, ridicules ? Durant le temps qu'il hésitait, il sentait son coeur accélérer et son estomac faire des bonds dans son ventre. Et comme lorsqu'il avait été incapable de dire à Riff qu'il lui avait manqué, il fut incapable de trouver une formule simple pour avouer qu'il était raide dingue de son meilleur ami, brodant des mots autour qui le mirent en réalité encore plus mal à l'aise surtout que pour la première fois, le populaire reprononçait des mots de français, se déclarant dans une langue qui faisait ressortir les souvenirs du passé. Il ne voulait pas paraître idiot, pourtant il aurait aimé disparaître quand il entendit un simple...


-Bah...

Il résista pour ne pas faire la forte tête. Surtout ne pas relâcher son étreinte, ne rien dire et attendre, patiemment. Attend... Et pourtant, ce petit blanc qui lui sembla des siècles le secoua beaucoup plus que prévu et il sentait son cerveau reprenant la fonction ''populaire'' qui était fort bien capable de le faire se redresser en répliquant « Ha ha t'inquiètes je plaisante. Tu t'habilles et on sort ? ». Il se serrait tapé la tête contre le mur si cette réplique stupide était sortie de sa bouche. Heureusement il résista, resserrant même un peu plus ses bras sur son amant.

-En fait tu t'rends pas compte d'ce que tu dis. J'veux dire...
-... *Bien sur que si je me rends compte ! Tu me prend pour une nouille... *

Jun avait vivement relevé la tête alors que Kaede tentait de se tournait lentement, pour sûr, il devait avoir mal, Jun le comprit immédiatement. Ses doigts fins sur son visage le firent tressaillir mais son visage n'affichait encore rien d'autre qu'une moue interrogatrice, attendant une réponse plus claire. Cependant la suite le fit chavirer. Le fait de l'entendre parler français le fit trembler de tout son long. C'était tellement sexy qu'il faillit fondre entre ses bras et rajoutez à ça ce qu'il était entrain de dire, était il vraiment entrain de dire ce que Jun croyait qu'il disait. Le populaire allait perdre la tête. Réciproque ? Tu viendras ? Tu me retrouveras... Si je fuis, si j'ai peur, est ce que tu seras capable ? Non disons plutôt que personne n'aura peur parce que c'est toi... avec moi. La douceur subtiles après les ébats enfiévrés, Jun ferma les yeux quand il sentit les mains de son aîné chacune doucement posé sur son corps puis ses lèvres se poser sur son front.

-Jun j'sais pas ce que t'imaginais m'enfin... ça change pas grand chose j'imagine... Je t'aime Jun, y a pas d'explication, je t'aime et c'est... bah c'est comme ça et pas autrement.

Jun n'aurait su le dire précisément mais il était presque sûr qu'il avait était en apnée, ou que son corps s'était volontairement coupé du monde pour n'entendre que la voix de Kaede qui résonna comme un doux murmure à l'intérieur de sa tête et ne semblait pas vouloir finir de le lui faire entendre. Un peu plus et il se mettait à haleter. Était-il vraiment si sensible que ça aux mots de Kaede ? Une fois la tête de son amant sur son épaule, Jun passa ses bras autour de son cou pour caresser doucement sa nuque.

-Tu m'rends encore plus possessif que ce que jsuis déjà...
-J't'aime.... et je te veux avec tes qualités et tes défauts... mais c'est pas ma faute.... pour ta possessivité...

Un sourire béat éclaira le visage de Jun. Il aurait trouvé ça stupide de l'extérieur, mais là il ne pouvait le retenir. Pour l'enlever tout de même, il alla déposer un ''chaste'' baiser dans le cou à découvert de son amant. Il appréciait décidément chaque instant passé avec lui, même dans le nouveau silence de la pièce il se pensait capable de pouvoir écouter sa respiration jusqu'à devenir un fossile. Il en avait oublié le bruit qu'ils avaient fait, comme le fait que la porte ne soit pas fermée à clé, que n'importe qui aurait pu ouvrir, son père, comme un domestique, comme Riff...

-Et tout à l'heure... c'tait bien. C'tait parfait.
-Idiot...J'espère bien que c'était parfait ! Tu étais excellent toi aussi mais... Je... Je suis content que tu ais aimé mais... tu dois avoir mal..., murmura-t-il avec un petit sourire malicieux. Pourtant j'te jure que j'ai fait attention... Mais c'est toujours comme ça, ensuite on a un peu moins mal. Cette première fois, tu t'en rappelleras... Tu sais, j' vais t'avouer quelque chose... C'est la première fois que j'le fait comme ça.

Le sourire habituellement malicieux et espiègle de Jun reprit sa place sur le visage de celui ci et il s'écarta légèrement de son amant en riant tout en passant une main sur son visage puis dans ses cheveux. Il rit, il sourit, il a son oeil qui brille mais dans cette maison il ne sont pas seuls. Quelque chose se fait entendre à la porte, on frappe d'une manière que Jun reconnaît trop bien pour être toujours la même sauf que cet fois c'est plutôt hésitant. On ne revient pas en arrière même s'ils auraient du être plus discret, ils ne l'ont pas fait. Tant pis, ce n'est que lui, il comprendra, Jun le croit dur comme fer. Alors prudemment il recule et se tourne vers la porte. Personne ne rentre, il attend. Il murmure à Kaede de se rhabiller et fait de même, remontant son pantalon et défroissant ses vêtements. Une fois que son amour de gothique à finit de se sautiller en grimaçant en remettant ses habits, Jun le prit par le poignet et ouvrit la porte. Riff.
-Bon courage pour ton boulot Riff.
-Jun...
Si Jun avait été plus attentif, il aurait probablement pu voir son majordome et son meilleur ami se toiser, le regard de Riff plutôt froid contrairement à d'habitude, mais il flottait déjà loin de là. Il n'avait pas laissé son chevalier servant continuant, lui offrant un sourire radieux avant de se détourner de lui.

*Dire que j'étais horrifié aurait été un bien grand mot. Il souriait, il avait les joues encore roses et l'oeil brillant, la voix enjouée. J'ai déjà vu cette expression, je sais ce qui c'est passé, d'ailleurs j'ai tout entendu. L'autre n'était pas mieux non plus et malgré son air immédiatement changeant devant moi, j'ai su voir qu'avant que tu ouvres la porte Jun... Il flottait sur un petit nuage. Vous êtes inconscients... Et si... si... Jun, est ce que c'est moi qui t'es rendu comme ça ? Non.
Tu le tenait par le poignet puis tu l'as lâché en me voyant. Tu m'as sourit et vous vous êtes éloignés alors que moi je suis resté devant la porte ouverte. Je ne sais pas pourquoi. *


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[Partie 1 terminée ^^... suite =>]
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