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 Anger will help you survive for a while. Then it will eat you alive. — Misuzu 2028

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AuteurMessage
Misuzu Watanabe
♣ Université - 1ère année
Misuzu Watanabe


Genre : Féminin Scorpion Buffle Age : 26
Adresse : À l'internat.
Compteur 140

KMO
                                   :

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MessageSujet: Anger will help you survive for a while. Then it will eat you alive. — Misuzu 2028   Anger will help you survive for a while. Then it will eat you alive. — Misuzu 2028 EmptyDim 17 Juin 2018 - 6:14

CASIER JUDICIAIRE:
|| Watanabe  Misuzu||

«oh honey, your soft side is a sharp side too.»


• Genre : Féminin
• Âge, date de naissance : 30 ans, 20 novembre 1998
• Nationalité : Japonaise
• Orientation sexuelle : Bisexuelle (officiellement, Hétérosexuelle.)

• Langue(s) parlée(s) : Japonais (langue maternelle), Anglais (bon), Français (intermédiaire)

• Si Civil :
• Métier : Conservatrice du Musée d'Art et Artisanat de Keimoo

• Groupe : Intellos

 
► Description physique
.

En dix ans, ce qui a le plus changé chez Misuzu, c'est l'expression de son visage. Elle qui était quelqu'un de joyeux, ouvert et toujours prêt à venir en aide aux autres a dorénavant des traits fermés, presque hostiles. Ses joues rondes se sont creusées, ses yeux entourés de cernes toujours plus voyants, et sa bouche autrefois si souriante est dorénavant fixée en une moue boudeuse, ou peut être légèrement triste. Au niveau de sa lèvre inférieure, une cicatrice la traverse et descend jusqu'en dessous, souvenir d'un coup de poing au visage lui ayant fendu la lèvre au point qu'elle ait dû être suturée. Certes, la balafre ne se voit pas vraiment au premier coup d'oeil, mais elle en revanche ne peut s'empêcher de s'attarder dessus lorsqu'elle se regarde dans un miroir.

Son expression ne s'éclaire que rarement, lorsqu'elle y est obligée par politesse ou lorsqu'elle observe certains tableaux et objets qui ont le pouvoir de la toucher. Néanmoins, son sourire est fin et transparent, comme un morceau de beurre trop petit étalé sur une tartine trop grande, et laisse transparaître la fatigue, les responsabilités et les nuits plus que courtes. Ses yeux ont perdu l'éclat rieur qu'ils possédaient autrefois, et ont gagné une flamme de colère qui s'allume au fond de ses pupilles plus souvent qu'il n'est raisonnable. On peut également compter des cicatrices et et blessures supplémentaires. Ayant principalement laissé tomber le sport à la sortie de l'université, elle aurait pû prendre du poids, mais la fatigue et un rythme de vie effréné lui laissant à peine le temps de s'alimenter l'ont surtout faite maigrir. Pour elle qui aimait tant manger, le changement fut radical. Même si son corps peut encore témoigner des années passées à faire du sport et à manger correctement, en revanche son endurance n'est clairement plus la même, bien qu'elle soit capable de se défendre si nécessaire. On pourrait toujours dire qu'elle est jolie, mais plus d'une manière un peu effrayante. Plutôt le genre de femme qu'on regarde de loin mais que l'on n'oserait pas trop approcher, de peur de se faire rembarrer violemment.

En effet, si elle a perdu en mignonnerie, elle a gagné en prestance. Cette aura de colère lui confère un charisme et une assurance dont elle avait longtemps manqué pour s'affirmer.  Elle a délaissé ses habits de jeune femme sportive et moderne pour des tenues plus élégantes mais aussi beaucoup plus passe-partout. Elle porte principalement des couleurs sombres et neutres. Sa chevelure, toujours de couleur noire, a poussé et lui arrive à peu près aux épaules. Elle porte également une frange courte qui ne couvre qu'une partie de son front. Elle ne s'occupe pas particulièrement de ses cheveux sinon pour s'assurer qu'ils sont propres, et les attache souvent en un chignon bas ou d'autres coiffures simples à faire. Elle se maquille tous les jours ou presque, au moins pour couvrir ses cernes, redessiner ses sourcils et se donner un peu meilleure mine. Elle ne porte presque pas de bijoux si ce n'est une montre assez masculine, mais affectionne les écharpes et autres foulards qu'elle a toujours dans son sac au cas où. Elle n'hésite pas non plus à porter des talons lorsque l'occasion se présente mais évite les robes, et ce presque à tout prix.

► Description psychologique
.

La personnalité de Misuzu a elle aussi bien changé. Elle n'hésite pas à dire ce qu'elle pense, et ne fait pas de concessions. On pourrait, en parlant d'elle, dire que c'est un dragon.  Elle qui se laissait marcher sur les pieds et n'osait jamais se faire entendre, elle a gagné en autorité et en charisme. Elle ne s'en laisse pas compter et n'hésite pas à faire ce qu'il faut pour obtenir ce qu'elle veut. Evidemment, elle n'oublie pas les conventions rigides de la société japonaise, et est polie lorsqu'il faut être polie. Mais, même si on ne pourrait pas vraiment dire qu'elle a perdu en altruisme, elle le montre dorénavant d'une toute autre manière, se refusant à faire preuve d'affection ou de tendresse sauf dans les cas les plus extrêmes. Bien sûr, elle serait incapable de laisser une personne proche (ou même pas si proche que ça) dans la détresse ou la tristesse, elle se méfiera néanmoins plus qu'avant et se montrera prévenante, mais avec plus de distance qu'elle l'aurait fait dans sa jeunesse.

Qu'elle s'y complaise ou non, la vie de Misuzu est marquée par la solitude. Entretenir des liens sociaux demande du temps, qu'elle n'a pas, et de la patience, qu'elle n'a pas non plus. Même si elle a gardé quelques amis proches, elle passe la majorité de son temps seule, au musée, à gérer les multiples problèmes qui ne manquent pas de s'accumuler. Les choses qu'elle a traversé lui ont également conféré un sentiment envers les hommes qui se situerais quelque part entre le mépris et la haine, et même si elle reste civile en temps normal, il ne faut pas grand chose pour la faire basculer dans l'agressivité. Elle trimballe toujours avec elle un spray au poivre ou autre arme d'autodéfense.

Alors même que la nourriture était l'une des choses qu'elle préférait, dorénavant, elle mange pour se nourrir, point barre. Elle n'a de toute façon plus le temps de se mijoter des petits plats, et les seuls plaisirs qu'elle s'accorde sont lors de déjeuners avec ses collaborateurs, ou au café Home tenu par sa cousine. Ce n'est pas qu'elle n'aime plus manger, mais juste qu'elle n'a plus de temps à y accorder. C'est également le cas pour le sport qu'elle a abandonné rapidement après la fin de l'université. Elle s'est mise à fumer, dans une stupide tentative pour gérer le stress, et boit également beaucoup plus qu'avant. Sans que l'on puisse véritablement parler d'addiction, son rapport à l'alcool n'est probablement pas très sain.

► Mémoires
.

I sit in my desolate room. No lights. No music. Just anger.

Pourtant, tout avait semblé si bien parti.

Misuzu soupira en balayant son appartement du regard. L'endroit était vide, impersonnel, la décoration proportionnelle au temps qu'elle passait dans cet endroit. Tout ce qui aurait pu faire que l'endroit était chez elle avait été détruit dans l'incendie de son précédent logement quelques semaines à peine auparavant. Elle s'allongea sur le tapis, détaillant les creux et bosses du plafond. Tout avait semblé si bien parti.

Elle avait brillament obtenu son diplôme en 2021, sortant de l'université à 23 ans, prête à conquérir le monde. Bien sûr, elle avait quelques regrets. Ne jamais avoir développé son propre style, ne pas s'être fait tellement d'amis, ne jamais avoir avoué à ce garçon ses sentiments... Mais dans l'ensemble, l'avenir ne lui faisait pas tellement peur. Ne trouvant pas de travail dans sa branche, ni à Tokyo ni à Keimoo, elle chercha quelque chose pour subsister, décidant de rester dans la ville qui l'avait accueillie et à laquelle elle s'était attachée. Après huits mois comme secrétaire dans une entreprise de photocopieuses, à porter un uniforme et dire oui à toutes les heures supplémentaires tout en restaurant tous les tableaux qu'on lui proposait sur son temps libre, elle avait fini par trouver un poste au musée d'art et d'artisanat de Keimoo. Bon, bien sûr, ce n'était pas idéal. Elle commençait en bas de l'échelle, la paie était relativement minable, mais au moins c'était dans son domaine. Alors que les choses à Keimoo commençaient à tourner au vinaigre, son supérieur hiérarchique direct quitta son poste pour en prendre un autre, ne laissant personne ayant la formation nécessaire pour remplir ses responsabilités, personne d'autre que Misuzu. Alors commença la lente mais chanceuse ascension de la jeune femme sur l'échelle hiérarchique. Au fur et à mesure que les postes se libéraient, elle montait doucement en grade.

Pendant ce temps, elle eut une ou deux aventure, mais rien de bien sérieux. Elle passa quelques temps avec une femme légèrement plus âgée qu'elle, avant de réaliser qu'elle était parfaitement incapable d'assumer publiquement le fait de ne pas être hétérosexuelle, et de mettre fin à l'affaire. Après ça elle resta seule, se concentrant sur son travail et uniquement son travail. Malheureusement, alors que les choses empiraient à tous les niveaux, il devenait presque impossible de trouver des employés compétents, et Misuzu devait donc gérer, généralement seule, de plus en plus de choses. La jeune femme s'étiolait à vue d'oeil mais tenait bon.

Seulement, un soir de décembre 2023, alors qu'elle rentrait seule à une heure tardive de son travail, quelqu'un s'introduisit dans son immeuble. Les choses ensuite étaient floue. Misuzu n'avait aucune idée de comment elle était rentrée chez elle, mais elle s'était retrouvée sur le sol, à serrer contre elle ses vêtements en lambeau. Elle avait déjà de la chance d'être encore en vie. Néanmoins, les rêves mettraient des années à s'espacer, et ne la quitteraient jamais totalement. Elle savait rationnellement que sa tenue n'aurait rien changé, mais elle jeta toutes ses robes et ses jupes. Au fur et à mesure, pour réussir à s'endormir, il commença à devenir normal de prendre, d'abord de temps en temps puis plus fréquemment, un ou deux verres de saké. Pourquoi pas une ou deux cigarettes, dont le nombre augmenta au fur et à mesure que les poses tabac se répartissaient dans la journée.

Bien sûr, au fur et à mesure que son nom était de plus en plus haut sur l'échelle hiérarchique, alors que ses responsables craquaient un à un sous la pression et les menaces constante des Yakuza, elle se vit aussi devenir victime de harcèlement, de vandalisme et de toutes sortes d'intimidation. Lorsqu'une deuxième fois, alors qu'elle rentrait chez elle, un homme se jeta sur elle, elle était prête. Toute la peur, la rage et la colère accumulée sortirent en même temps que son poing de sa poche, qui était serré sur ses clés. Elle balança le tout au visage de l'assaillant à plusieurs reprises. L'homme, qui ne s'attendait pas à une telle résistance, ne fut en fait pas difficile à maîtriser. Une fois à terre, elle lui donna quelques coups de pieds supplémentaires avant de s'enfuir à toutes jambes et rentrer chez elle, certes couverte de bleus, mais convaincue que dorénavant, si ce genre de mésaventure lui arrivait à nouveau (et en effet, ça arriverait de nouveau), elle saurait comment s'y prendre. Une ou deux fois elle se retrouva à l'hôpital couverte de coupures et de bleus, mais dans l'ensemble elle arrivait toujours à s'en tirer à peu près.  

Plus tard, pendant l'été 2024, elle décida d'envoyer un sms à sa cousine Naoko pour prendre de ses nouvelles. En effet, et même si elles n'étaient pas très proches, la jeune femme avait subi, des suites d'une agression, des blessures assez grave et c'était la moindre des choses que Misuzu la contacte de temps en temps, même si elles n'étaient plus vraiment proches. Qu'elle se soit lassée de sa solitude ou ait eu quelques heures pour elle, elle fut ravie d'inviter la jeune femme pour une tasse de thé. Finalement, le moment se transforma assez rapidement en confidences et consolations, puisque pour Naoko, les choses avaient été encore plus difficile que pour elle. En apprenant ses déboires notamment avec son compagnon, elle n'avait pas pu s'empêcher de lâcher quelque chose comme "toute façon c'est qu'un enfoiré, comme tous ces chiens de mecs." Peut être que ses propres malheurs l'avaient marqué au delà des cauchemars qu'elle faisait encore presque toutes les nuits. Néanmoins, elle encouragea Naoko à reprendre contact avec un ami qu'elles avaient en commun. Satoshi, à qui elle n'avait jamais avoué ses sentiments, peut être par peur de ruiner quelque chose qui, finalement, avait fini par cesser d'exister. Bien sûr, elle n'avait aucune arrière pensée lorsqu'elle conseilla à Naoko de le contacter. Elle avait laissé passer sa chance. De toute façon, elle était endommagée, et personne ne voudrait jamais d'elle, à présent. Et puis, elle ne voulait de personne, de toute façon. Du moins, c'était ce qu'elle se disait. Mais ça ne coûtait rien de voir si Satoshi était en mesure de les aider, du moins Naoko, Misuzu s'entêtant à penser qu'elle pouvait se débrouiller seule. Les deux jeunes femmes s'étaient néanmoins rapprochées et se serraient les coudes.

Après cela, elle avait continué à monter les échelons. Elle menait ses opérations et subordonnés, de moins en moins nombreux, d'une poigne de fer, et subissait sans broncher les attaques incessantes des Yakuza vexés de ne pas obtenir le contrôle du musée. Misuzu, elle, se demandait bien ce qu'ils en feraient, une fois qu'ils auraient vendu tous les objets de valeur. Il laisseraient probablement l'endroit en ruine, comme bien d'autres.

En 2026, elle finit par accéder au poste de conservatrice. Bien sûr, ça serait plus de responsabilités que quoi que ce soit d'autre, mais Misuzu se sentait d'attaque. Elle avait des projets et ne comptait pas laisser le musée couler. Ainsi, elle enchaînait les réunions avec les fonctionnaires d'état pour les subventions, les artisans, tentait d'embaucher quelques employés de plus. Etant une femme, et seule qui plus est, elle ne devait montrer aucune faiblesse si elle voulait garder le contrôle de ce lieu qui restait encore, relativement, un havre de tranquilité dans une ville partie totalement à vaut l'eau. À part cela, elle ne pouvait pas faire grand chose, sinon nettoyer les cadavres d'animaux régulièrement déposés devant sa porte, faire remplacer les vitres régulièrement brisées et repeindre ou nettoyer les graffitis. Il fallait, avant tout, qu'elle garde la tête haute.

Malheureusement, elle montra une faiblesse. En 2027, ses parents moururent tous deux dans un stupide accident de la route qui aurait pu facilement être évité. La jeune femme, qui avait toujours été proche d'eux, s'effondra. Et alors qu'elle revenait des funérailles accompagné de sa cousine Naoko, ayant vendu une partie des affaires mais conservant la maison qui contenait de nombreux souvenirs à la fois comme album photo géant mais aussi comme pied à terre à côté de Tokyo, elle trouva son immeuble partiellement réduit en cendres, son appartemment complètement calciné. Sa première pensée fut de se précipiter au musée qui, lui, était étonnamment indemne. Elle avait néanmoins perdu toutes ses affaires, presque tout ce à quoi elle tenait, elle alors qu'elle avait su rester digne et résister jusqu'alors, voir que le musée était sain et sauf fit s'ouvrir les vannes. Elle s'effondra en larmes et Naoko la ramassa, lui proposant l'hébergement. Misuzu n'était de toute façon pas en état de refuser, et resta chez elle un peu plus d'un mois, se rachetant quelques vêtements et affaires avant que l'assurance ne fasse son travail. Cela rapprocha évidemment encore plus les deux jeunes femmes. Elle avait donc fini par emménager dans un appartement certes moins étriqué, certes à Hiryuu et donc plus proche de son travail et du logement de Naoko, mais désepérément vide, puisqu'elle y était arrivée avec un carton de vaisselle et un sac de vêtements en tout et pour tout en plus du mobilier de base.

Misuzu soupira profondément, essuya ses larmes du revers de la main, et tira la couette de son futon jusqu'à elle pour s'en couvrir. Elle avait trente ans, elle était seule dans un appartement vide, et vivre n'avait jamais été aussi difficile. Pourtant, tout avait semblé si bien parti.
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Anger will help you survive for a while. Then it will eat you alive. — Misuzu 2028
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