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 30 millions d'amis [PV Miya]

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Hisaka Rika
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MessageSujet: 30 millions d'amis [PV Miya]   30 millions d'amis [PV Miya] EmptyVen 10 Juin 2016 - 22:02

Quelques jours avant le premier match du tournoi d’été où s’affrontent les différents clubs universitaires de l’archipel. Le verdict est tombé aujourd’hui : je serai titulaire pour jouer contre Hokkaido. Pire encore, le capitaine m’a déjà assigné une position pour le match, je suis inclus dans la stratégie : je suis arrière. Assez ironique pour un mec comme moi qui est incapable de marquer, même à un mètre du panier. J’avais prévu de donner mon formulaire de désinscription au club aujourd’hui, je m’étais entraîné en rediffusant dans ma tête les différents scénarios probables. Tous finissaient bien d’ailleurs, mais je n’avais pas anticipé cette possibilité. L’ouverture du championnat m’était complètement sortie de la tête après la rentrée des classes et les premiers cours dispensés dans mon cursus. Il faut dire que cela me semble être une préoccupation plus importante que courir après un ballon orange et noir, rugueux qui plus est. Chaque jour après l’autre, j’ai donc repoussé la date à laquelle je me détacherai complètement du club de basketball. Et puis, il faut que je me trouve une activité de substitution, l’académie exigeant que l’on intègre deux clubs différents pour une année scolaire.

Coup de sifflet, l’entraînement commence pour tous les membres. Je mets du temps à démarrer l’échauffement, je ne veux pas être ici. Après la séance, il y aura l’entraînement pour les titulaires où nous serons en groupe réduit pour travailler notre formation. Autant dire que ce n’est pas non plus quelque chose que j’attends avec impatience. Moins d’une minute de course s’est écoulée et je suis déjà le dernier du peloton. A l’avant, les membres de l’équipe titulaire discutent déjà entre eux. Tous sauf moi, à la traîne et sans aucune motivation. Ma décision est prise, je m’éclipserai discrètement au moment où nous passerons à l’entraînement des passes. Avec un peu de chance, Nakamura sera trop occupé à régler les conflits entre deux membres ou à écouter quelqu’un le supplier de jouer. Même si c’est une personne très gentille, je sais qu’il ne cédera pas sur la composition de l’équipe, hélas. J’aimerais bien troquer ma place, mais j’ai l’impression qu’il est trop tard pour le dire.

Mes mollets peinent à suivre le rythme des autres coureurs, je viens de me faire dépasser par ceux qui étaient déjà en tête. J’ai plus d’un tour de retard sur les premiers, pitoyable. Plus que quelques minutes et ça sera bon, je dois donner l’illusion de m’impliquer pour ne pas paraître trop suspect au moment où je partirai. Le compteur est lancé, de plus en plus de joueurs passent devant moi, bientôt, tout le monde aura à peu près cinq tours d’avance sur moi. Je jette un œil derrière moi, cette fois ce sont les filles qui me talonnent. Fort heureusement, un nouveau coup de sifflet retentit dans le gymnase. Je m’arrête sur le coup, essoufflé. Au loin, la voix du coach de l’équipe résonne. Je crois l’entendre dire qu’il préfère que l’on se focalise sur des phases de jeu que sur des entraînements en duo, pour les prochaines séances. Quelle chance dis-donc ! Maintenant on ne sera plus deux crétins à se faire des passes, mais plusieurs. Enfin, je comprends qu’il vaut mieux que je parte avant que l’on constitue les équipes, mon absence serait trop flagrante si d’autres personnes se rendaient compte que j’ai déjà été présent sur le terrain. Nous sommes invités à venir récupérer une balle pour deux pour commencer, le temps que le capitaine et le coach constituent des groupes de cinq, le temps que le dernier inscrit aille chercher les dossards dans la réserve. C’est l’occasion de fuir. Après tout, c’est la seule chose que je sais faire correctement.

« Celui avec qui je m’entraîne habituellement n’est pas là. Je ferai des tirs en attendant la fin des phases en duo. »

Dis-je avec assurance en prenant ma balle entre mes mains. Le lycéen chargé de distribuer le matériel ne pose pas de question. Première partie du plan terminée. Je passe entre plusieurs groupes se faisant des passes pour atteindre ma place de prédilection : près de la porte de secours du gymnase. Par chance, il y a aussi un panier à proximité. Mon entraînement paraît donc très légitime. D’autres binômes s’éparpillent autour de moi, manquant ma tête de peu lorsqu’ils ratent une passe. Même s’ils me voient partir, ce n’est pas un problème. Deuxième phase achevée avec succès. Plus que deux étapes avant de m’en aller. Pourvu que j’ai le temps d’y arriver. Je jette un rapide coup d’œil en direction du coach, penché sur la liste des membres du club pour décider des groupes équilibrés. Je me pince les lèvres, il va falloir que je prenne le taureau par les cornes. Après avoir raté une énième trois-mètres, j’interpelle la première personne que je vois passer près de la porte. Il vient récupérer une balle perdue, très bien.

« S-s’il-te-plaît ! Tu peux ouvrir la porte ? J’ai un peu chaud. »

Faire des courants d’air alors que nous approchons de la période estivale, personne ne trouvera ça bizarre n’est-ce pas ? Le jeune homme s’éponge le front d’un revers de manche avant de répondre à ma requête et de retourner avec son coéquipier. La voie est libre désormais. Troisième partie du plan terminée. Maintenant il ne me reste plus qu’à jeter la balle dehors. Et croyez moi, je suis bien plus doué pour la faire passer à travers l’ouverture de la porte que pour la mettre dans le panier. La preuve, seuls deux essais sont nécessaires pour y parvenir. Quel dommage, n’est-ce pas ? Je m’avance vers la porte, chaque pas me rapproche de la lumière naturelle. Le sentiment d’accomplissement est divin. Une fois dehors, je peux enfin souffler et sourire. Evasion réussie 4/4. Aujourd’hui, je devais simplement quitter définitivement le club et me rendre au bâtiment abandonné, profiter d’une belle journée pour flâner. Plus sérieusement, la dernière fois que j’y suis retourné – pourquoi d’ailleurs ? Je ne sais même plus – je me souviens être retombé sur les rats de cette fille que j’ai rencontré, il y a plus d’un an. Ils avaient l’air plutôt mal en point alors j’ai commencé à les nourrir.

Mes passages à l’ancien bâtiment ne sont pas très réguliers, mais je m’assure que les petites bêtes aient de quoi manger s’ils ne trouvent rien dans la nature. Bon sang, pourquoi est-ce que je me suis attaché à ces créatures abandonnées ? Je traverse la cour, à découvert avec mon maillot de l’équipe, en ressassant le passé. Je n’ai plus jamais revu Saki depuis ce soir là, et parfois il m’arrive de m’interroger sur ce qu’il lui est arrivé. Un peu comme maintenant.
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MessageSujet: Re: 30 millions d'amis [PV Miya]   30 millions d'amis [PV Miya] EmptyLun 13 Juin 2016 - 15:03

Aujourd'hui, avec le club de basket nous faisons un grand entraînement, auquel les titulaires pour le tournoi, vont participer. Je suis plutôt contente car j'adore ce sport et sans vouloir me vanter, je ne suis pas la plus mauvaise. Étant donné que j'ai pas mal de réflexe, je suis presque une des meilleures filles de l'équipe. Le club de basketball a été un des premiers clubs auquel je me suis inscrite. Lorsque j'ai su qu'il y en avait un à l'Académie, j'étais pleine de joie à l'idée de pouvoir pratiquer ce sport. Déjà au collège et au lycée nous avions des sessions de basketball, et souvent les gens me voulaient dans leur équipe car j'étais une des meilleures. C'est vraiment le seul sport, avec la course, que j'aime pratiquer. Les autres sports tel que le football ou le rugby, ne sont pas vraiment ma tasse de thé.

J'arrive presque en retard pour l'entraînement. J'ai juste le temps de me me changer et de me mettre en tenue de sport complète, que le son du sifflet se fait entendre dans la salle. Je viens en courant et me place tranquillement avec les autres en écoutant l'entraîneur. Comme toujours, nous commençons à faire des tours de terrain. Je n'ai pas beaucoup d'endurance, mais je sais être rapide. C'est pour cela que dans les matchs je suis souvent meneuse, car je sais remonter le terrain en dribble, assez rapidement. Donc je prends mon temps pour courir et ne pas m’essouffler dès le début de l'entraînement. Comme toujours, l'entraîneur nous sort "Vous continuez jusqu'à ce que l'horloge affiche 30". C'est beaucoup de temps de course, même si c'est long et que l'on se lasse de courir en rond, nous devons le faire pour chauffer nos muscles. Mais vu que j'aime courir, ce n'est pas un problème. Je cours à mon rythme, et tout ira bien.

Après la séance de course terminée, c'est l'heure de faire des passes, comme toujours. Les entraînements sont toujours très répétitifs je trouve. J'espère tout de même qu'aujourd'hui la séance va quand même changer par rapport à d'habitude.
Nous nous retrouvons donc par équipe de cinq personnes, et nous devons nous faire des passes en attendant de commencer à faire des matchs. C'est quelque chose qui change par rapport aux autres séances, car normalement là nous devrions être par groupe de deux, et se faire des passes à terre et en cloche. L'entraîneur constitue les équipes tranquillement, pendant que d'autres vont chercher des maillots de couleur. Pendant que les équipes se font, les équipes faites, elles, se mettent chacune dans un coin de la salle, assez espacées les unes des autres, afin de nous permettre de ne pas se déranger. Nous nous mettons près de la porte de secours du gymnase. Je commence à faire des passes, en faisant une passe à terre à côté de moi. Je suis plus forte en passe à terre qu'en passe en cloche, donc je continue à faire mes passes mais en cloche afin d'essayer de m'améliorer un petit peu. Un de mes coéquipiers, me lance le ballon, sauf que n'étant pas assez grande, ce dernier vole au dessus de ma tête et se faufile dans l'ouverture laissée par la porte de secours. Je suis la balle du regard, et m'aperçois que le jeune homme l'a envoyée avec une telle force que le ballon de basket se voit partir à une assez grande distance du gymnase. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre une balle lors des entraînements. Étant donné que je suis la plus proche de la porte, je dis à mes coéquipiers que je m'occupe d'aller la chercher. De plus, cela me permettra de prendre l'air frais de l’extérieur comparé à cette chaleur confinée et pesante qui occupe l'atmosphère du gymnase.

Je commence donc à courir après le ballon, comme un chien courant pour chercher sa "baballe". Je ne pensais pas qu'une balle envoyée avec une telle force pouvait faire autant de rebond en si peu de temps, et surtout aussi loin. Je continue de courir, et la balle vient même à aller vers les bâtiments extérieurs au campus, dont ce bâtiment abandonné où je n'ai jamais osé aller. En parlant de ce bâtiment, je tourne la tête vers celui-ci, et vois quelqu'un y pénétrer discrètement. Si j'ai de bons yeux, il me semble avoir aperçu une tenue de sport. Mais je ne préfère pas me référer à cela. Mais que fait cette personne là-bas ? Je n'avais jamais vu quelqu'un y aller. Ma curiosité vient à me rattraper et je décide d'aller y jeter un coup d’œil. Le ballon de basketball s'arrête non loin du bâtiment abandonné, donc je le prend sous le bras, m'essuie le front en sueur après avoir couru après la balle, et pénètre à l'intérieur du bâtiment.


I-Il y a quelqu'un ... ?


Une atmosphère bizarre vole dans l'air de ce bâtiment, ce qui ne m'inspire pas vraiment confiance.
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MessageSujet: Re: 30 millions d'amis [PV Miya]   30 millions d'amis [PV Miya] EmptyLun 13 Juin 2016 - 19:53

Je n’aurais pensé pouvoir un jour apprécier cet endroit. Délabré, presque insalubre, le bâtiment abandonné est normalement interdit d’accès pour des raisons de sécurité. Pourtant, il y a quelque chose qui me plait en cet endroit, une sorte de curiosité malsaine qui me pousse à explorer les endroits quitte à me prendre le plafond sur la tête le jour où les murs seront définitivement rongés de l’intérieur. Je ne sais pas depuis quand les nouveaux locaux ont remplacé celui-ci, mais je suppose que les derniers élèves à avoir étudié en ces lieux doivent avoir dépassé la cinquantaine. D’ailleurs, je me demande. Quel âge a le proviseur ? A bien y réfléchir, je ne l’ai jamais vu en personne et je n’ai jamais pris la peine de chercher des renseignements à son sujet sur internet. Est-il le fondateur de l’académie ? Merde, ce n’est pas le moment de penser à ce genre de choses, me dis-je en pénétrant dans le hall lugubre. Il y a bien longtemps que l’électricité ne fonctionne plus et que l’alimentation en eau a cessé, mieux vaut ne pas venir ici en pleine nuit.

Malgré tout, il y a bien une pièce encore en bon état au premier étage. C’est ici que j’ai établi mon repère. Enfin, c’est là-bas que je stocke des trucs à manger pour les rats de Saki. Je décide de laisser mon dossard et le ballon de basket à l’entrée, je le récupèrerai en revenant sur mes pas, quand l’entraînement sera fini. Les mains dans les poches, j’avance sur le carrelage craquelé recouvert de poussière. Ca me fait vraiment bizarre d’imaginer des étudiants ici. Quelques décennies en arrière, le hall devait pourtant être similaire au notre pour l’époque : moderne et luxueux. Des voix devaient remplir les différents étages, les escaliers devaient être encombrés. C’est en montant les marches quatre à quatre que je me demande, pour la première fois depuis que je vis à Keimoo, à quoi ressemblait le campus à l’origine ? Arrivé sur le palier, je manque d’éternuer à cause de la poussière, mais si je me retiens ce n’est pas seulement parce que la sensation m’est désagréable, mais bien parce qu’une voix s’est élevée au niveau de l’entrée. Est-ce qu’il y a quelqu’un, demande-t-elle d’une voix peu assurée. Je ne crois pas aux fantômes alors…

Quelqu’un m’a suivi. Ce n’est pas bon ! Quelqu’un m’a vu entrer et sa curiosité l’a amené ici. Je serre les dents et retiens mon souffle quelques secondes. Doucement, tu ne risques pas l’expulsion, juste quelques heures de retenues je suppose. Ce n’est quand même pas une raison, il faut que je rejoigne la salle abandonnée le plus vite possible et je dois m’y enfermer en espérant que la personne parte. Au timbre de la voix, j’imagine que ce doit être une femme, ou un garçon avec une voix aigue. Peu importe, il faut qu’elle déguerpisse. Mes pupilles se dilatent quand je prends conscience d’une chose. Je tourne lentement la tête vers l’escalier principal. Elle va sans doute le remarquer, les affaires que j’ai laissées en entrant. Même si elle ne me trouve pas, elle va savoir que quelqu’un du club de basket est entré dans le bâtiment abandonné. Après quelques recherches, il ne sera pas difficile de trouver que c’était moi.

Ca craint ! Et en plus avec toute cette poussière, si elle a vraiment l’œil elle pourrait voir les traces de pas. Il faut que je lui fasse prendre une fausse direction pour le moment. Si je ne peux pas réfléchir tranquillement à un plan pour m’éviter des ennuis, il va falloir me gagner du temps. D’une poignée de main, j’attrape un bout de l’ancienne rampe d’escalier en restant collé contre le mur du couloir. Du métal, ça devrait faire son effet. Non, je ne compte pas lui lancer dessus et l’assommer, je manque cruellement de précision pour ça et ça ne ferait qu’empirer la situation. Dans ma position actuelle, tout ce que je peux faire c’est lancer cet objet dans le couloir opposé pour que : si la personne est courageuse, elle ira voir de l’autre côté pour jouer à Indiana Jones, si elle est peureuse, elle prendra la fuite et j’aurai tout gagné.

3…2…1. Le morceau de ferraille vole de l’autre côté de l’escalier principal pour atterrir dans le couloir de gauche. Le clang retentit dans le hall avec un écho. Je vais profiter de son hypothétique confusion pour fuir. D’un revers de bras, je tente d’effacer mes dernières empruntes de semelle avant de m’engouffrer dans le couloir obscur. Où vais-je maintenant ? Ce serait risqué de la perdre de vue avant d’être sûr qu’elle morde à l’hameçon. De plus, la porte de la salle du fond du couloir pourrait très bien grincer et trahir ma position. Ma respiration s’accélère sans que je puisse la contrôler. L’ombre danse sur le mur, mais je n’arrive pas à déterminer si elle se rapproche ou s’éloigne. Je fais un pas en arrière pour me tasser dans un recoin peu éclairé du couloir. Reprend-toi, la voix tremblait tout à l'heure, elle ne doit pas être plus rassurée que toi à l'idée d'être ici, même si ce n'est sans doute pas pour les mêmes raisons.
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MessageSujet: Re: 30 millions d'amis [PV Miya]   30 millions d'amis [PV Miya] EmptyVen 17 Juin 2016 - 13:15

Lorsque j'arrive devant ce bâtiment ayant un peu des premiers abords assez effrayants, je ne peux pas m'empêcher de frissonner. Cette vague frisson me traverse tout le corps me menant à hésiter d'y aller ou non. Mais je suis tellement curieuse que je ne peux pas m'empêcher de vouloir y aller. Ma curiosité me surprendra toujours. En terme général, je suis quelqu'un de tellement parano, que normalement je n'oserais pas aller dans des endroits comme ceux-là, seule. Mais vu que j'ai aperçu quelqu'un y entrer, on va dire que je ne serais pas seule.

Je fais quelques pas afin d'essayer d'arriver dans l'enceinte du bâtiment, sauf que mon regard se voit attiré par des objets posés sur le pas de la porte : une balle de basket et un dossard. C'est donc bien quelqu'un de l'équipe de basket qui y est allé. Voulait-il ou elle échapper à l'entraînement ? Cela ne m'étonne pas car l'entraînement est souvent répétitif. Cependant aujourd'hui, l'entraînement n'était pas énormément habituel. Peut-être que j'arriverais à lui poser la question, si je trouve cette personne. Le bâtiment est gigantesque et très flippant. Cela se trouve il est hanté. Non Miya. Arrête de penser cela. S'il l'était, l'étudiant ou l'étudiante n'y serait pas entré.

J'entre assurément dans le bâtiment, en demandant si quelqu'un s'y trouve. Je sens la présence de quelqu'un, donc je ne suis pas folle. Mais je n'ai vraiment pas confiance en cet endroit. Je ne sais pas vraiment comment réagir à cet aspect lugubre des lieux. Je n'étais jamais venue ici, et je pense que je n'y retournerais jamais, en dépend de ce qui va s'y passer.  J'avance doucement encore et encore, pas à pas, en essayant de ne pas faire trop de bruits avec mes pieds. Mon cœur ne peut pas s'empêcher de battre rapidement. La peur ? L'anxiété ? La curiosité ? Je ne sais pas quel sentiment c'est, mais en tout cas mon corps n'arrive pas vraiment à suivre ce qui se passe. J'avance encore à la vue d'escaliers en face de moi. Je pense que si une personne voulait se cacher, elle serait aller le plus loin possible de l'entrée, donc forcément serait monté. En tout cas, c'est ce que j'aurais fait moi. Je tourne la tête un peu partout pour essayer d'apercevoir des choses familières, mais l'endroit est assez sombre, et le bâtiment délabré peine à laisser passer la lumière du soleil. Je plisse les yeux pour essayer d'y voir mieux. Le fait de plisser les yeux est une sorte de réflexe de survit provoqué par les yeux, dans un endroit sombre comme cela. En tout cas, c'est ce que j'avais lu une fois, donc je suppose que cela peut être vrai. Je suis coupée dans mon élan de pensé...


BOUM CHBLING CHBLANG !
Un bout de métal vient de tomber de nulle part, juste à côté de mes pieds. Heureusement que je ne marchais pas plus vite sinon je me serais pris cet objet en plein sur la tête. Le seul réflexe que j'ai à la suite de cette peur, est de crier. Comme dans les films d'horreur, certes, mais cela fait du bien. Il y a eu plus de peur que de mal, mais bon. Je ne sais pas ce qui a pu provoquer cela, mais n'ai pas vraiment confiance en cet endroit. Je commence à partir en marche arrière, lorsque j'entends quelqu'un marcher en haut. Je détourne ma décision et retente d'avancer, mais d'un pas plus rapide pour éviter que quelque chose ne tente de m’assommer encore une fois. Peut être étais-ce un esprit ne voulant pas que nous pénétrions dans les décombres ? Je crois aux fantômes, mais cela serait trop gros pour être vrai.

Arrivée à l'étage, je marche doucement en regardant dans tout les recoins, pour voir si une bête ou quelque chose d'autre serait prêt à me sauter dessus. Je ne peux donc pas m'empêcher de reposer ma question :


Sérieusement ... Est-ce qu'il y a quelqu'un ? S'il vous plaît ...


Je ne veux pas paraître peureuse, même si c'est un peu le cas. Mais je ne vois pas pourquoi si cette personne y est entrée, qu'elle devrait se cacher. Je ne suis pas méchante, et cherche juste à comprendre ce qu'il se passe ici. J'avance encore de quelques pas, et ai l'impression de voir quelque chose, mais je ne suis pas sûre. Je m'arrête donc et tente d'examiner.
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MessageSujet: Re: 30 millions d'amis [PV Miya]   30 millions d'amis [PV Miya] EmptySam 18 Juin 2016 - 18:57

C’est une femme. En tout cas, c’est ce que son cri laisse entendre. Quand j’ai lancé le projectile, je n’avais pas pour intention de blesser qui que ce soit, mais on dirait qu’elle était plus près que je ne l’imaginais. Ainsi, que je quitte ma planque temporaire le temps qu’elle arrête de détruire ses cordes vocales, je sais que nous sommes tout proches. J’ai bien essayé de masquer mes traces de pas dans la poussière, mais elle m’a peut-être entendu marcher puisque nous ne sommes qu’à quelques mètres l’un de l’autre. Je tente de masquer ma respiration et faire le moins de bruit possible, mais j’ai l’impression que quelque chose va me trahir. Tapis dans l’ombre, je ne sais pas encore ce qui va me porter préjudice, mais la silhouette de l’individu à ma poursuite vient d’apparaître sur le palier. Si elle faisait quelques pas en ma direction, elle me bousculerait. Le peu de lumière pénétrant à l’intérieur du bâtiment ne me permet pas d’identifier clairement la personne à ma recherche. Enfin, ce n’est pas comme si je m’attendais à la connaître.

Notre jeu du chat et de la souris ne peut se poursuivre éternellement. Si je ne parviens pas à la salle de stockage de nourriture maintenant, il faut que je trouve un moyen de descendre sans qu’elle me voit. Quitter cet endroit, récupérer mes affaires laissées à l’entrée – en espérant qu’elle ne les ai pas déplacées – et retourner au club pour faire comme si je m’étais juste perdu en chemin. Le regard de la jeune femme balaie rapidement les alentours, elle ne semble pas très à l’aise dans cet endroit. En même temps, qui le serait ? Toutefois, je me demande pourquoi elle reste plantée là à chercher quelque chose qui la dépasse visiblement. Et merde, pourquoi est-ce que je n’ai pas bougé moi non plus ? La voilà qui reprend la parole, me suppliant de lui répondre. Dégage, idiote, me dis-je en faisant un pas en arrière.

Juste avant qu’elle ne s’engouffre dans le couloir obscur, j’ai pu voir qu’elle portait un dossard elle aussi. Alors quoi ? Elle sèche son cours de basket dans un endroit aussi lugubre que celui-ci ? Je fronce les sourcils alors qu’elle s’approche. Je ne comprends pas, mon corps ne veut pas bouger, c’est comme si j’étais tétanisé de peur. Non, je ne suis pas une proie ! M’a-t-elle vu ? Je ne sais pas, en tout cas elle se rapproche dangereusement de moi. Je n’ai plus le choix, je vais partir en courant. Tant pis si elle me remarque, maintenant, il faudra que je compte sur mes jambes. Plus vite que jamais, mes mollets se contractent et je commence à courir dans le couloir. J’ai pour seul avantage de connaître cet endroit, et pas elle. Tantôt, la lumière de l’extérieur éclaire mon chemin, mais aussi mon visage. Je passe mon bras devant ce dernier pour éviter qu’elle puisse me voir.

Le bout du couloir est proche, je ne regarde pas en arrière. Si elle me suit, alors nos bruits de pas se confondent. Ils résonnent entre ces murs. J’esquive plusieurs débris au sol, je sais qu’ils sont là parce que je les ai évité de nombreuses fois avant aujourd’hui. Ma main attrape la porte qui s’ouvre à la volée dans un grincement qui me ferait grimacer en temps normal, mais je n’ai pas le temps pour ces futilités aujourd’hui. Rapidement, je referme la porte derrière moi d’un coup sec à en faire trembler ce vieux bâtiment tout entier. Elle sait où je suis, mais je peux encore m’enfermer ici. Pour combien de temps ? Je ne sais pas. Une fois à l’intérieur, je n’aurai plus de contact avec le monde extérieur. Tout dépendra de combien de temps elle compte rester devant à attendre. Faites qu’elle se lasse vite. Ou alors il faudrait que quelqu’un vienne pour faire diversion. La question est maintenant : qui pourra me sortir de ce pétrin ?

Je ne suis pas un très bon coureur, ni en vitesse, ni en endurance. C’est pour cette raison que je sais que je dois me dépêcher de bloquer la porte, car elle ne doit plus être très loin désormais. Je n’ai pas les clés me permettant de me mettre rapidement en sécurité. Haletant, j’attrape les premières choses qui me tombent sous la main pour faire un poids contre la porte. Est-ce que j’ai assez de matériel pour barrer l’accès ? Un carton de nourriture pour les rats, des vieux livres empestant la moisissure, une table en bois. Tout est bon pour être empilé. Mon cœur bat à cent à l’heure, je suis en train de suffoquer à cause de la poussière, transpirer à cause de l’effort, mais j’ai encore assez d’énergie pour grogner un ordre au trouble-fête.

« Partez ! »

M’a-t-elle entendu ? Je ne sais même pas si elle est derrière la porte. Accroupi dans un coin de la pièce, dans l'ombre, je n'ose pas bouger. Mon état actuel se trouve entre la peur et la colère, je veux juste qu'elle s'en aille et tout ira bien. Avec tout ce vacarme, les rats ont dû prendre peur, j'espère qu'elle ne les a pas fait fuir sinon j'aurai fait tout ce chemin pour rien. Je contemple le vieux tableau accroché au mur me faisant face. Encore une fois, je me demande à quoi ressemblait cet endroit avant. Est-ce que les élèves faisaient aussi des courses-poursuites dans les couloirs ?
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MessageSujet: Re: 30 millions d'amis [PV Miya]   30 millions d'amis [PV Miya] EmptyDim 19 Juin 2016 - 18:28

Est-ce que je vais enfin trouver cette personne ? Déjà que l'allure de ce bâtiment est lugubre et pas très plaisant, en plus de cela je ne sais même pas si l’accès ici est autorisé. Il manquerait plus que je sois sanctionnée du fait de ma curiosité. Mais, plus vite j’aurais trouvé ce que cette personne mijote ici, plus vite je saurais sortie et moins j’aurais de chance de me faire capter. L’aspect de cet endroit me donne la chair de poule, et j’ai de plus en plus froid malgré la chaleur extérieure. Comment cela est-ce possible ? Je pense que ce bâtiment doit être abandonné depuis tellement longtemps que même chaleur ne veut plus y pénétrer.

En avançant encore et toujours, je sens que cette personne n’est pas loin de moi. Je tente de parler une nouvelle fois, pour avoir une réponse mais personne ne me répond. Je suis folle ou quoi ? Je sais très bien qu’il y a quelqu’un. Donc on ne va pas me prendre pour une débile trop longtemps. Je n’aime pas jouer aux jeux dans ce genre, et encore moins les cache-cache. Donc je vais te trouver et tu vas moins rigoler. Cela se trouve, cette personne est avec plusieurs autres et vont me faire un sale coup pour que je ne revienne plus jamais, en me traumatisant avec une manière tordue et effrayante. Rien que d’y penser, je secoue la tête pour enlever ces pensées idiotes. Je m’avance encore un peu là remarque que la silhouette part en courant. J’arrive cependant rien qu’avec la démarche de course, que la personne que je cherche est un homme. Un membre du club basket. Cet étudiant part en courant et je ne peux pas le suivre. J’ai peur de me casser la figure dans les couloirs, et ce serait moche que je me retrouve avec une jambe cassée dans un endroit pareil. Je vois la personne s’éloigner de plus belle le long de ce grand couloir, et entend une porte claquée. Je vois un élan de poussière en s’échapper. Ce n’est pas très discret comme cachette, mais je vais faire doucement pour ne pas paraître telle une psychopathe à la recherche d’une proie.

Je continue de marcher dans la direction prise par l’étudiant fuyant. Je m’approche doucement de l’endroit qui semblerait être celui où il s’est caché. J’entends soudain une voix lointaine me disant de partir. Il n’est pas à cet endroit, mais un peu plus loin. Je me dirige vers le son que j’ai entendu, et m’arrête devant la porte qui a auparavant été claquée. Je respire un bon coup et dis :


Je ne veux pas t’offenser, mais je t’ai vu venir ici donc je me demandais quel était cet endroit, et ce que tu venais y faire. Je ne suis pas méchante, je suis curieuse, tout simplement.


J’espère que cette phrase lui aura permis d’arrêter de fuir alors que je cherche juste à comprendre et savoir quel est cet endroit et pourquoi cette personne vient ici. Ce n’est pas contre lui, mais c’est juste pour assouvir ma curiosité maladive qui en veut toujours plus. J’espère ne pas l’avoir offenser car je ne veux pas me faire d’ennemi ici. Si cette personne veut vraiment que je parte, il faut qu’elle me le dise franchement, et en face. Pas caché derrière une porte, qui coupe toute conversation constructive. Donc, j’attends que cette personne se montre afin de savoir ce que je vais faire ensuite. Lorsque j’aurais mes réponses, je partirais et le laisserais tranquille s’il le veut tellement. De plus, je n'aime pas trop cet endroit. Il est tout poussiéreux et je le répète, cet aspect lugubre n'est pas vraiment sympathique. Il ne manquerait plus qu'il y ait des esprits et ce serait la cerise sur le gâteau.
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MessageSujet: Re: 30 millions d'amis [PV Miya]   30 millions d'amis [PV Miya] EmptyDim 19 Juin 2016 - 20:35

Plus tôt, je me suis demandé pourquoi j’avais commencé à m’attacher aux bestioles abandonnées de Saki. Avec du recul, je me dis que je leur ressemble plus que je ne le souhaiterais : fuyant dans le noir à la vue d’un prédateur, se complaisant dans les vieux bâtiments humides et sombres, attendant que l’on vienne les nourrir. Pas de doute, je crois que le rat est mon animal spirituel. Tous mes sens se sont mis en alerte quand j’ai pris conscience de la soudaine proximité que j’avais avec l’intruse. Rush d’adrénaline, mes mollets se sont enflammés et j’ai commencé à mourir, l’avant-bras droit replié que mon visage tantôt éclairé par les quelques rayons de soleil ayant réussi à pénétrer à travers les vitres délabrées. La course n’avait pas vraiment été serrée, mais j’avais donné mon maximum pour arriver à ma planque. J’avais non seulement quelques mètres d’avance sur l’autre personne, mais aussi une cartographie mentale assez précise des lieux. C’était la première fois que je courrais pour fuir, depuis Juin 2015, mais ma mémoire corporelle s’est avérée bien plus performante que je n’osais l’imaginer. Ainsi, ce qui devait être un obstacle pour elle était à mon avantage, la distance s’est creusée. C’est peut-être la seule fois de ma vie où j’ai ressenti la même chose qu’un athlète qui distance ses adversaires.

Soixante mètres remporté haut-la-main, mais l’épreuve ne s’arrête pas là. Dans la panique, je claque la porte afin de la refermer presque immédiatement derrière moi. J’ai l’impression de fuir une goule ou quelque chose de monstrueux. Mon corps bouge tout seul. Toutes les sessions de jeux d’horreur où il faut bloquer la porte me servent enfin, le peu de muscles que j’ai fait travailler à l’entraînement de basket me permettent de faire un contrepoids pour que l’issue soit condamné. Epuisé, je me suis ensuite jeté contre un mur dans un coin de la pièce. Les stores baissés, une odeur de moisissure et de la poussière qui vole en éclat. Tous les éléments sont réunis pour faire un bon film glauque. En me barricadant ici, je suis celui qui a le moins de liberté de mouvement. Si elle le voulait, elle pourrait tout simplement avertir un membre du personnel qui ne tardera pas à déloger le parasite que je suis en faisant voler la porte d’un coup de pied de biche. Je soupire, si elle choisit cette option, alors il faudra que je m’enfuie assez rapidement avant qu’elle ne revienne. Dans tous les cas, elle doit bouger de derrière cette porte. Je ne la vois pas, je ne l’entends même pas, mais je sais qu’elle s’y trouve.

Je lui demande de partir sur un ton mécontent. Si tout cela pouvait s’arrêter ici, aucune de nous n’aura d’ennuis. En revanche, si nous voyons le visage de l’autre, nous ne sommes pas à l’abri d’une trahison. Je soupire. Je n’aime pas particulièrement ce que je fais à l’université, mais passer les concours de rattrapage et un oral d’entretien pour me faire accepter ailleurs ne me semble pas être une très bonne idée non plus. Et j’ai besoin d’un diplôme pour rentrer dans la vie active. Pardon, je voulais dire : pour aller en Enfer. Tassé dans mon coin d’ombre, les jambes étendues sur le sol, les bras ballants, la tête appuyée contre le mur décrépit, je soupire, faisant voler un nuage de poussière un peu plus loin.

« La curiosité est un vilain défaut. »

Proverbe approuvé par moi-même étant donné qu’à chaque fois que je tente de m’intéresser à quelque chose qui ne me regarde pas, je finis presque toujours à l’hôpital. Mon T-shirt est sale, me dis-je en fixant mes vêtements, et mon short n’est pas dans un meilleur état. Hésitant, je relance quand même mon interlocutrice – car oui je suis maintenant convaincu qu’il s’agit d’une femme. En vue de sa naïveté, je dirais qu’elle est plutôt jeune.

« Tu…tu ne diras rien à personne, promis ? »

Je m’appuie sur mes paumes pour me relever avec douceur. Mes articulations sont encore un peu douloureuses à cause de l’effort fourni, mais mon rythme respiratoire est revenu à la normale. J’avance vers la porte et pose mes mains sur le carton de nourriture des rats. Je ne sais pas si je fais le bon choix, l’avenir me le dira. Je n’attends pas non plus sa réponse pour commencer à dégager les affaires posées à la va-vite devant la sortie. La poussière me fait éternuer, puis toussoter plusieurs fois, le temps que je descende deux cartons et quelques vieux livres. Il ne reste plus que la table que je pousse d’un coup de pied. Elle tombe. Le bruit prodigué par la chute n’est pas très agréable à entendre, mais je ne réagis pas. Je tourne le dos à la porte pour récupérer un sachet de graines que j’avais entreposé ici il y a deux semaines. Un sourire se dessine sur mes lèvres quand je repense aux rongeurs. Je ne sais pas s’ils ressentent quoique ce soit à mon égard, s’ils apprécient ma présence ou simplement le fait que je m’occupe d’eux. Néanmoins, ils m’apportent parfois la chaleur que je suis incapable de donner et recevoir. Les yeux fermés, je fais volte-face et prends une grande inspiration.

« Tu peux entrer. »

Mes paupières se rouvrent lentement à l’instar de la porte. Je fais un pas en arrière lorsque les grincements parviennent à mes conduits auditifs, puis un autre quand je reconnais la silhouette qui me fait face. Je manque de faire tomber le sachet entre mes mains. Qui aurait cru que je la reverrais dans ces circonstances ?
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MessageSujet: Re: 30 millions d'amis [PV Miya]   30 millions d'amis [PV Miya] EmptyDim 26 Juin 2016 - 14:46

Je ne sais pas vraiment quoi faire afin qu'il me laisse l'approcher. Je suis un peu hors de moi avec cet endroit. J'ai pas envie d'être dans un film d'horreur. Souvent les bâtiments comme cela possèdent des propriétés assez phénoménales pour accueillir du paranormal. Rien que d'y penser; une vague de frisson me traverse le corps. S'il ne vient pas à ma rencontre rapidement je sens que je vais commencer à devenir parano et finir dans une agoisse. Je n'en ai pas envie.

Il me dit d'un ton assez mécontent de partir, lorsque j'arrive derrière la porte où il est entré quelques minutes avant en essayant de me fuir. Je me demande réellement ce qu'il a à cacher ici, pour qu'il me repousse de la porte. Cela se trouve, c'est peut être un trafiquant qui cache tout son bien en attendant de trouver des acheteurs. Pleins de suppositions sont possibles dans ces cas là. Mais je préfère être sûre de ce qui se passe, sinon je ne vais pas être tranquille en rentrant chez moi. J'avoue enfin au jeune homme que je suis très curieuse. C'est ainsi qu'il me déclare que c'est un vilain défaut. Merci, je le sais. Mais quand c'est plus fort que toi tu n'y peux rien et cela prend le dessus. Je n'ai jamais réussi à enlever cette curiosité, mais cette dernière est une chose permettant d'avoir soir d'aventure et de prendre des risques. J'adore ça, même si cela peut déplaire à autrui.

J'entends enfin qu'il commence à céder à la pression que je lui fourni à cause du fait d'insister quand au fait qu'il doit me dire ce qui se passe ici. Il finit par me dire de ne rien dire à personne et de le promettre. C'est là que je commence un peu à flipper. Cela se trouve c'est tout simplement un assassin et il essaie de cacher un corps dans ces locaux. Cependant même s'il s'agit de cela, je veux le savoir donc je vais tenir la promesse de ne rien dire.


Oui, promis, je ne dirais rien !


J'entends ainsi un vacarme assourdissant à l'intérieur de l'endroit où l'étudiant s'est caché. Cela prouve peut être qu'il avait vraiment fait en sorte que je ne le trouve, même si j'ouvrais cette porte nous séparant. Je ne dis rien et attends jusqu'à à ce que j'ai le feu vert à le rejoindre. C'est là qu'il me fait linvitationt d'entrer. Je prends une grande inspiration et fais un pas en avant afin de rejoindre la personne que je poursuis depuis le moment où la balle de basket est sortie de l'enceinte de gymnase. Le second pas effectué se voit interrompu suite au choc visuel que je reçois. Je peine à sortir mes mots car je ne m'y attendais pas.


R-rika-kun ... ?



Ma voix se voit moins déterminée qu'avant. Qui aurait cru que j'allais le recroiser dans un endroit pareil ? Moi qui étais partie sur le fait que je n'allais jamais le revoir suite à ses revoir plus que rapide, montrant que cette journée était sans intérêt. J'aurais pour le coupe, limite préférée que ce soit quelqu'un d'autre. Mais maintenant, il m'intrigue encore plus que la dernière fois.
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MessageSujet: Re: 30 millions d'amis [PV Miya]   30 millions d'amis [PV Miya] EmptyDim 26 Juin 2016 - 19:20

Pas de réponse concernant sa curiosité. Je n’en attendais pas vraiment une à vrai dire, mais cela me fait bizarre quand même. Hésitant, je lui demande de ne rien dire au sujet de ce qu’elle va voir ou à propos de mon identité. Je suppose que nous sommes dans une impasse tous les deux étant donné qu’aucun de nous ne veut céder. Autant la mettre dans la confidence si elle ne compte pas m’attirer des ennuis. C’est promis, me dit-elle sur un ton assuré. Elle n’en dira pas un mot, assure la jeune femme derrière la porte alors que je commence à défaire les affaires présentes que j’avais à peine fini d’entreposer devant la porte. Ma décision était prise, mais je tenais quand même à l’entendre de sa propre bouche, qu’elle ne me trahira pas. Le dernier obstacle mis à terre, je lui donne la permission d’entrer. Je réprime quelques toussotements dus à la poussière et observe la porte s’ouvrir en grinçant. Surprise pour moi, mais aussi pour elle on dirait bien.

Comme le laissait entendre la voix, c’est bien d’une fille dont il s’agissait, si encore il ne s’agissait que de ça. Je déglutis difficilement, quelle était la probabilité que je tombe sur quelqu’un que je connais alors que je suis un animal asocial, vivant loin de ses camarades de classe. Enfin, ce n’est pas une personne de ma promotion, et c’est encore pire. Cela faisait quelques jours – ou peut-être semaines – que je ne l’avais pas vue. Et pourtant elle est bien là, baignant dans le peu de lumière provenant de l’extérieur. L’autre fois, ce n’était pas dans le même type de bain que je l’avais retrouvée. J’ouvre la bouche, je m’apprête à dire quelque chose, mais elle me devance. Comme d’habitude, je suis le dernier à réagir. Il semblerait que nous ayons mis du temps à nous remettre du choc, mais elle est celle qui prend la parole en m’interpellant. Sur le coup, j’ai envie de lui dire de parler moins fort, il se pourrait que quelqu’un d’autre soit entré et nous écoute.

« B-bonjour, Kanamori-san. »

Je ne sais plus si c’est vraiment son nom ou si je me trompe de quelques syllabes. Après tout, pendant le peu de temps que nous avons passé ensemble, il ne me semble pas l’avoir appelée une seule fois par son patronyme. J’utilisais simplement la deuxième personne du singulier pour m’adresser à elle, nous avions plus urgent à faire qu’apprendre à se connaître. Malgré tout, je me souviens avoir parlé de choses banales avec elles, comme l’école, les clubs, ce genre de choses. Et finalement je l’avais raccompagnée jusqu’à sa chambre à cause de sa douleur à la cheville. Peut-être devrais-je lui en toucher un mot. Balbutiant, je reprends.

« T-ta cheville va mieux ? »

Les bégaiements sont au rendez-vous alors que je commence doucement à m’en soigner. Ce n’est pas tant sa présence qui m’intimide pour que je réagisse de la sorte, c’est juste la combinaison de la surprise et de la gêne. Ca devrait bientôt s'arranger, il suffit que j'arrête de penser à mon embarras et tout va rentrer dans l'ordre. Ne sachant pas trop quoi dire ou faire d’autre, je me racle la gorge en toussant après avoir inhalé un petit nuage de poussière...ou autre moisissure. Ce n’est pas tout, mais je suis venu pour faire quelque chose ici. L’abandonnant pour quelques secondes, je fouille dans un carton pour en sortir un sachet de nourriture pour rats que je prends entre mes mains. Quand je me retourne vers elle, je laisse échapper un soupir fatigué.

« J’imagine que je te dois des explications. »

Après tout, j’ai fui comme un forcené dans un vieux couloir. J’ai toujours du mal à comprendre comment la curiosité a pu l’emmener dans un endroit aussi glauque. Si j’avais été à sa place, j’aurais probablement pris la fuite. Il y a des situations qui ne méritent pas que l’on s’y attarde. Et celle-ci en fait partie. En l’examinant de haut en bas, je remarque qu’elle porte le dossard de l’équipe de basket. Je l’avais vu un peu plus tôt, lorsqu’elle montait les escaliers, mais j’en n’étais pas très sûr. Il faut dire que je m’attardais plus sur mes plans de fuite que sur les vêtements de mon poursuivant. En fin de compte, nous n’avions peut-être pas parlé des clubs, j’ai dû confondre avec Satoshi, car je ne savais pas qu’elle faisait partie du club de basketball. Enfin, je suppose que je m’en souviendrais. Le regard tourné vers le sol, l’air honteux, je quitte la pièce en passant devant elle tel un fantôme. Je lui adresse alors un petit signe de main pour lui demander de me suivre.

« Partons d’ici, d’abord. »

J’aurai le temps de lui expliquer sur le chemin. Enfin, je ne sais pas par où commencer, et j’espère qu’elle n’a pas peur des rongeurs. Il faudrait aussi qu’ils l’acceptent. Je ferme la porte derrière elle en toussant. Nous sommes de retour dans l’atmosphère lugubre du bâtiment abandonné. Je fais quelques pas dans le silence, une main dans ma poche, l’autre agitant le sachet de graines. Des couinements se font entendre de part et d’autre du bâtiment. Cela suffit à décrocher un sourire en coin sur mon visage, ils n’ont pas pris la fuite. Ouf. Imaginez, s’ils étaient partis, je n’aurais pas pu lui prouver que je viens ici pour les animaux. Quelques mètres plus tard, avant d’arriver sur le palier, je m’arrête brusquement de marcher et me tourne vers la jeune femme.

« Je viens ici pour…hm. nourrir les rats. »

Ils doivent avoir faim depuis, j’espère qu’ils ont trouvé de quoi manger pendant mon absence. Depuis le temps que je viens faire ça, il n’y en a qu’un qui est mort. Pas assez résistant ou tué par un prédateur, je ne saurais pas dire. Tout ce que je sais, c’est qu’un jour, l’un d’eux manquait à l’appel. Ils sont une dizaine, pas très gros, un peu velus. Je ne leur ai pas encore donné de noms, ne sachant pas trop s’ils répondent déjà à quelque chose. Saki ne m’en avait jamais parlé, et je n’ose pas les perturber. De ce que je sais, elle était très attachée à eux. Vouloir leur redonner un nom d’usage serait briser leur lien avec leur précédente maîtresse, en quelque sorte.
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MessageSujet: Re: 30 millions d'amis [PV Miya]   30 millions d'amis [PV Miya] EmptyJeu 30 Juin 2016 - 23:20

Je suis choquée à la vue de la personne qui se trouve en face de moi. Qui aurait cru que j'allais le rencontrer une nouvelle fois dans des conditions pareilles ? Si on me l'avait dit il y a quelques jours, je n'y aurais pas cru. C'est vraiment une situation improbable, et on ne sait pas ce qui nous attend par la suite. Je devine le fait que nous ne devrions pas être ici, rien qu'avec le fait qu'il me demande de ne rien dire. Mais où me suis-je embarquée ? Je vais essayer de paraître à l'aise malgré le fait que je ne m'attendais pas à le voir. Je lui en touche un mot :


Je ne m'attendais pas à te voir là ...



Je suppose que cela doit être réciproque. Je pense. Je ne sais pas si ce propos avait à être dit, mais je dois faire part de ma surprise. Je m'imaginais quand même quelqu'un de bizarre à se cacher dans un bâtiment comme cela. Mais une personne comme Rika-kun. Je trouve cela assez effrayant et curieux en même temps, car je ne sais pas ce qu'il cache à faire dans cet endroit lugubre et délabré.
Le jeune étudiant enchaîne sur ma douleur à la cheville. Il est vrai qu'à notre rencontre, il eut le moment où je me suis tordue la cheville, ce qui m'a donné du fil à retordre pendant quand même plusieurs jours. Même si je ressens quelques douleurs encore, je peux reprendre le sport.


Oui ça va mieux, merci !


Je ne vais pas trop enter dans les détails car je décide que ce n'est pas quelque chose d'important, surtout maintenant. J'ai surtout envie de savoir ce qu'il fait là, et qu'est-ce qui la mené jusqu'ici. J'ai toujours cette curiosité en moi, même si je la ressens un peu moins maintenant que j'ai découvert qui est la personne que je poursuivait dans les décombres.
C'est ainsi que Hisaka m'avoue qu'il me doit des explications. D'un côté c'est exact mais de l'autre pas vraiment. Si je n'avais pas été là il aurait dû des explications à personne, donc je l'oblige un peu à me dire ce qu'il se passe. Bref. Dans tout les cas maintenant je suis là et je vais enfin savoir ce qui m'a poussé à venir dans cet endroit lugubre et peu accueillant. Il m'invite ensuite à le suivre en me disant qu'il faut qu'on parte de cet endroit. Je ne bronche pas et hoche la tête en commençant à le suivre.

Nous ne parlons pas beaucoup sur le chemin, et je ne dis rien, ne demandant pas où nous allons. Je le suis tranquillement en regardant le sol afin de ne pas trébuché sur quelque chose. Il ne manquerait plus que je me refoule la cheville encore une fois, et surtout en sa compagnie. Je remarque soudainement qu'il sort une sorte de sachet de sa poche. Je n'arrive pas vraiment à savoir ce que c'est, mais il l'agite dans tout les sens afin de faire du bruit. Ces sons de sachets frottés se voient ensuite accompagnés par des couinements dont je ne sais pas la provenance. Je ne comprends pas trop ce qu'il se passe jusqu'à ce qu'il prenne la parole.
Il nourrit des rats.
Ici.
Quoi ?
Je me mets à sourire et à rire. Je ne m'attendais à cela. Je m'imaginais pleins de choses mais concernant simplement tout ce qui était "trafiquant de drogue" ou "psychopathe". Nourrir des rats n'était pas l'option que j'attendais, mais c'est original. Je le regarde en souriant en commençant :


J'adore les animaux !


Il est vrai que j'aime beaucoup ces petites bêtes, qu'elles soient de compagnies ou non. J'espère juste que ces rats n'ont pas de maladies, et qu'ils sont heureux ici. Je tente donc de m'intéresser à eux :


Il y en a combien ? Et ils sont là depuis combien de temps ?
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MessageSujet: Re: 30 millions d'amis [PV Miya]   30 millions d'amis [PV Miya] EmptyJeu 30 Juin 2016 - 23:56

Je réprime un ricanement alors qu’elle me dit qu’elle ne s’attendait pas à me rencontrer en ces lieux, qui de nous deux s’attendait à la venue de l’autre. Parmi tous les étudiants possibles sur le campus – et Kami-sama sait à quel point il y en a – il a fallu que je tombe sur une tête que je connais et qui me reconnait également. Il ne restait plus qu’à compter sur le fait qu’elle sache tenir sa langue. Le tout pour le tout, me dis-je alors que je prends des nouvelles de sa cheville pour combler le silence qui étouffe notre conversation. Ca va mieux, me répond-t-elle simplement. Je hoche la tête, évidemment que ça s’est arrangé, elle ne porterait pas ce dossard si ça n’avait pas été le cas. Ainsi, nous quittons la planque à nourriture que j’avais inaugurée quelques mois plus tôt. Je lui dois quelques explications après notre course-poursuite dans le couloir, je ne suis pas un tueur ou un trafiquant. Prouver mon innocence c’est bien…mais ne va-t-elle pas trouver cela bizarre ? Oh et puis, ce n’est pas comme si j’étais à ça près.

Lorsque j’agite le sachet, des couinements se font entendre derrière les murs délabrés, je suis soulagé de constater que tout ce vacarme ne les a pas poussés à partir. Toutefois, il faudra que je fasse plus attention à l’avenir. J’ai été négligent en laissant mes affaires à l’entrée, mais cela n’explique pas ce qu’elle faisait là non plus. Un bâtiment lugubre et abandonné n’attire par les jeunes filles normales. Je prends une grande inspiration au moment où je m’apprête à redescendre les escaliers. C’est le moment ou jamais. Je m’arrête en plein milieu du chemin et lui confie venir ici pour nourrir les rats. Craignant sa réaction, je baisse les yeux vers la porte d’entrée. Je n’ose le relever qu’en apercevant son sourire du coin de l’œil. Elle n’arrête donc jamais ? Sa réponse me surprend encore plus que son expression faciale. Elle adore les animaux. Ah.

« V-vraiment ? »

Et le fait que ce soit illégal et dangereux de venir ici, d’un coup tu t’en tartines ? Je me gratte l’arrière de la tête, un peu gêné par la situation. Déboussolé, je commence à descendre les marches en faisant bien attention où je mets les pieds : des débris de je-ne-sais-trop-quoi peuvent se cacher sur mon chemin, les fourbes. C’est le moment que choisit la jeune femme pour s’exprimer à nouveau, je tressaillis car je ne m’y attendais pas. Elle me pose des questions sur leur nombre et me demande également depuis combien de temps ils sont là.

« Hm. Ils sont neuf. Ils étaient dix, mais l’un d’eux a disparu il y a quelques temps déjà. »

Quant au reste…je ne peux qu’hausser les épaules. Je ne sais pas s’ils sont venus ici de leur propre volonté ou si quelqu’un les a amenés. Tout ce que je peux dire, c’est que ça fait à peu près un an que je m’en occupe.

« Je ne sais pas depuis combien de temps ils sont là. »

Je marque une pause en quittant la dernière marche de l’escalier, puis je retourne vers elle. Kanamori-san devrait faire plus attention en descendant les marches, me dis-je avant de reprendre ma route vers un autre couloir aussi sombre que le précédent. Quitte à la mettre dans la confidence, autant lui raconter toute l’histoire.

« La première fois que je suis venu ici, c’est parce qu’on m’avait caché mes affaires. »

Sombre souvenir du lycée où les mentalités n’étaient pas encore très évoluées. Je me rappelle avoir passé des heures à chercher mon sac, accroupi dans le noir avec mon téléphone et une lampe dynamo, je ne sais même plus si je l’ai retrouvé au final. La nuit était tombée plus vite que je ne l’imaginais, quand je suis ressorti d’une immense salle de classe, les rayons de la lune éclairaient déjà le hall d’entrée. C’est sur le premier palier que je l’ai croisée, cette fille étrange qui élevait les rats ici. Je souris en y repensant. Et maintenant le cycle continue, mais moi je ne les abandonnerai pas.

« Il y avait une étudiante qui s’occupait des rats qui est venue, nous nous sommes croisés. »

Puis nous avons parlé une partie de la nuit, elle m’a aidé à trouver mes affaires pour que je quitte le bâtiment avant les aurores, mais finalement nous nous sommes bien entendus. Hélas, je n’ai plus jamais eu de nouvelle après. Pourquoi les élevait-elle au fait ? Des expériences ? Je ne sais plus. Les souvenirs s’estompent avec le temps.

« Un jour j’y suis retourné par curiosité et j’ai vu que les rats étaient mal en point, je ne sais pas ce qui lui est arrivé, à la fille. »

Et c’est à un près toute l’histoire. Comment Hisaka Rika est devenu protecteur avec des rongeurs sauvages. Arrivé dans une salle qui devait servir de cafétéria à l’époque, je sors mon téléphone pour faire un peu de lumière et déposer un tas de nourriture par terre. Aussitôt, des petits bruits se font entendre dans le mur. Je toussote légèrement à cause de la poussière avant de déclarer quelques mots calmement.

« Ils ne devraient pas tarder. »

Le regard hésitant, je lui demande si elle veut aussi s’en occuper un peu. Après tout, elle a dit qu’elle aimait les animaux. Je lui tends le paquet de graines.

« Tu veux m’aider à les nourrir ? »
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MessageSujet: Re: 30 millions d'amis [PV Miya]   30 millions d'amis [PV Miya] EmptyDim 3 Juil 2016 - 16:44

Il semble assez surpris suite à l'annonce que je fait, en disant que j'aime les animaux. Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant. Je pense qu'il reste sur le cliché que les filles partent en courant et frappent d'un coup de balai, tout ce qui est rongeurs. Je ne suis pas ces clichés.


Oui, j'ai toujours voulu avoir un rongeur chez moi !


Mes parents n'étaient pas trop d'accord pour qu'on ait des animaux à la maison, à cause des allergies de mon frère. J'ai toujours voulu avoir un hamster. Chaque année je demandais cela à Noël en ayant la lueur d'espoir que cela se réalise. Mais en vain. J'ai fini par abandonner et rester sur le fait que j'aurais un animal de compagnie quand j'aurais mon chez moi toute seule, accompagnée ou non.
Je commence donc à m'intéresser aux petits animaux dont me parle Rika-kun, pour tenter de briser le silence. Sa réponse me laisse perplexe quand au fait qu'il y a un des rats qui a disparu. Je pense qu'il n'a pas dû faire long feu s'il est sorti de cet endroit. Je crois même que c'est mieux pour eux de rester ici, sauf si un jour quelqu'un décide de démolir cet endroit abandonné. Il m'annonce ensuite qu'il ne sait pas depuis combien de temps ces rongeurs ont pris domicile ici. Je réponds seulement en un hochement de tête, sans dire un mot.
L'étudiant me raconte la première fois qu'il est venu ici. Quelqu'un lui avait caché ses affaires. J'écarquille les yeux, en ayant l'air intéressée par son histoire. J'apprends donc qu'une fille élevait ces rats, ici, avant lui. C'est une bien étrange histoire, qui se révèle encore plus bizarre lorsqu'il me dit qu'il n'a plus eu de nouvelle de la fille après être revenu voir les rongeurs.


Ils ont de la chance que tu sois là et pense à eux alors ...


Peut-être qu'une jour cette fille reviendra ? Elle verra à quel point la générosité de Hisaka était grande. Il doit vraiment tenir à ces rats, pour sécher l'entraînement de basketball. D'ailleurs, je suis sûre qu'à l'heure qu'il est, mes coéquipiers ont remarqué que je ne suis pas revenue. J'espère qu'ils ne vont pas lancer un avis de rechercher pour quelconque raison. Je n'ai pas de montre ni mon téléphone sur moi, donc je ne pourrais même pas dire quelle heure il est afin de savoir où ils en sont. Cependant, le fait d'être curieuse m'a permis d'apprendre encore quelque chose sur l'enceinte de l'Académie, et sur Rika-kun.

Ce dernier éclaire la pièce de son téléphone, afin de déposer un paquet de graines au sol. Je souris au son des petits bruits de rongeur, sortant petit à petit de leur cachette. Les petits couinements se voient s'élever dans le silence nous entourant. J'entends ensuite Rika-kun me proposer le fait de nourrir les rats. Je le regarde assez hésitante.


Ils ne vont pas prendre peur ... ? Ils ne me connaissent pas ...



Il se peut, peut-être que ces bêtes reconnaissent l'étudiant à l'odeur. Je n'ai pas envie de les faire fuir et de faire une bêtise que je regretterais. En dépend de ce Hisaka va répondre, pour le moment je préfère rester de côté et de regarder. Si je sens que le feeling entre les rats et moi peut passer, j'essaierais de m'approcher afin de leur montrer que je ne leur veux aucun mal. N'ayant jamais eu d'animaux, je ne sais pas comment ils pourraient réagir.
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MessageSujet: Re: 30 millions d'amis [PV Miya]   30 millions d'amis [PV Miya] EmptyLun 4 Juil 2016 - 14:43

La jeune femme m’apprend qu’elle a toujours souhaité adopter un rongeur, mais pour des raisons que j’ignore, sa réplique sous-entend qu’elle n’en a pas eu l’occasion. Je ne me mêle pas plus de sa vie privée et continue d’avancer jusqu’à l’endroit où j’ai l’habitude de réunir les petits animaux pour les nourrir. Un peu hésitant au début, je finis par lui raconter l’histoire qui m’a amené jusqu’aux rats il y a quelques mois maintenant. Le lycée et les brimades, mes affaires dans le bâtiment abandonné, ma rencontre avec Saki, sa disparition soudaine et pour finir, mon élan affectif envers ces petites bêtes. A la maison, nous avions un chat quand j’étais plus jeune, nous n’avons plus reçu d’animal de compagnie après car notre famille s’était déjà plus ou moins divisée. Quand je suis entré au lycée de secteur, je vivais quasiment tout seul si on ne compte pas mon père qui s’enfermait dans son bureau. C’était pour le mieux, tentais-je de me rassurer, et n’ayant rien connu d’autre depuis, je ne peux pas réfuter l’hypothèse que ça l’était vraiment.

Bref, suite à mon récit, Kanamori-san semble être à la fois surprise et apitoyée. Je ne veux pas de sa compassion ou quelconque autre sentiment. C’est toujours difficile de raconter les faits sans que les gens les interprètent et se tournent leur propre film. Je ne réponds pas à ce qu’elle me dit, haussant simplement les épaules. Il n’y a rien de plus à dire à ce sujet, affaire classée. Nous arrivons à la salle du rez-de-chaussée dont je parlais tout à l’heure. Sans plus attendre, je pousse la porte et éclaire la pièce grâce à mon cellulaire. Au fond on peut encore apercevoir des éviers et des plans de travail recouverts de poussière, seul le métal est encore intact ici. Les planches en bois servant de table appartiennent au passé, laissant derrière elles une vague odeur de moisissure. Heureusement que je ne reste pas ici longtemps, qui sait ce qui pourrait se loger dans mes poumons si j’y passais plus de temps.

Quand je dépose la nourriture, je lui annonce l’arrivée des petits rongeurs, comme quoi elle doit se sentir prête et ne pas être effrayée par les couinements. Je ne sais pas si elle a déjà eu des animaux alors je préfère l’avertir. Malgré le doute, je lui propose tout de même de m’aider à les nourrir. Elle me demande alors s’ils ne vont pas prendre peur car ils ne l’ont encore jamais vue. Je ne sais pas trop pour être honnête, elle pourrait avoir raison.

« Ca c’était plutôt bien passé la première fois que je suis venu. »

Et ce même s’ils étaient habitués à la présence et l’odeur de l’étudiante qui venait les nourrir. Laissant Kanamori décider de ce qu’elle va faire, je lui pose un petit tas de graines à ses pieds tout en restant accroupi. L’attente n’est plus très longue avant que les premiers arrivent sur le terrain. Plusieurs paires d’yeux se font remarquer à proximité d’une fissure dans le mur. Ils étaient donc ici. Comme dans toute communauté animale, il y a les dominants – les plus gros – qui passent en premier quand c’est l’heure du repas. Ainsi, j’accueille le plus gros mâle – noir avec une tâche blanche – que j’ai surnommé Gengis en l’honneur du guerrier mongole. D’un coup d’œil, je compte les autres et constate avec soulagement qu’ils sont toujours neuf. Ouf, on n’en a pas perdu un en cours de route, c’est une bonne chose.

« Je peux te montrer si tu as peur. » »

De ma main libre, j’attrape Gengis et lui donne des graines qu'il s'empresse de manger sous le regard des autres de son espèce. Je reste alors immobile en attendant qu’il finisse. La plupart des autres rats restent en retrait pour le moment, attendant que le dominant ait terminé pour avoir les restes. Seule la femelle dominante s’est approchée de moi. Estimant que Gengis a reçu assez pour le moment, je lui octroie une petite caresse sur la tête avant de m’occuper d’elle puis de me relever. Je finis par me tourner vers l’étudiante en musicologie - si je ne me trompe pas.

« Tu veux essayer maintenant ? »

J’attrape le sachet posé au sol pour éviter que les deux plus gros ne se servent sur les parts des autres, puis je commence à avancer vers l’endroit d’où proviennent les couinements. Je laisse échapper plusieurs toussotements à cause de l’humidité et la poussière – quel superbe mariage – avant d’y parvenir sans me retourner. La décision entière lui revient maintenant. Je dois tout de même lui expliquer qu’on ne passera pas tout l’après-midi ici. Du moins, pas elle.

« Il faudra que j’aille mettre de l’ordre dans la pièce à l’étage après ça. »

Petite pause alors que je m’assois en tailleur au milieu des rongeurs impatients de recevoir leur nourriture. Une fois installé, je reprends.

« Tu devrais retourner au club, toi. »

Avec toute cette histoire, je me demande si elle se souvient encore qu'elle porte un dossard et qu'elle est venue pour...Je ne sais pas trop en fait. Tiens, et si je lui demandais tant qu'à faire ?

« Pourquoi tu es venue jusqu'ici au fait ? »
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MessageSujet: Re: 30 millions d'amis [PV Miya]   30 millions d'amis [PV Miya] EmptyMer 6 Juil 2016 - 17:12

Je trouve cette situation un peu bizarre, mais en même temps je trouve cela généreux de sa part. Je ne pensais pas qu'il avait un aussi grand coeur pour continuer de s'occuper de petites bêtes de ce genre. Bon, il ne faut pas un cœur énorme et un effort surhumain pour avoir la bonté de s'occuper des rats. Mais je trouve cela mignon de s'en soucier suite à se rencontre avec la fille qui s'en occupait. Je ne sais pas si j'aurais pensé à y retourner plus tard. Je ne sais pas. Je me demande bien comment j'aurais réagis dans cette situation. Peut être que je m'en serais voulue de ne pas être retournée ? Bonne question. La réponse restera toujours un mystère jusqu'à ce que je me retrouve dans une telle situation.

Rika-kun m'annonce que la première fois qu'il a rencontré les rats, cela s'était bien passé. Pourquoi cela ne serait pas le cas avec moi ? On ne sait jamais. Les animaux sont des êtres très intelligents, donc leurs réactions sont vraiment imprévisibles. Peut être qu'ils n'aiment pas les femmes ? Je ne vais peut être pas leur inspirer confiance. J'ai peur de prendre un risque, vraiment, donc je vais regarder Hisaka s'y prendre, et attendre que mon tour vienne afin de voir si les animaux ne prennent pas peur.
Je suis coupée dans mes pensées par l'arriver des bêtes attendues. Il y en a de toutes les tailles, et je souris à la vue de ceux-ci. C'est ainsi que l'étudiant m'annonce que "si j'ai peur", il peut me montrer. Je rigole intérieurement suite à la phrase "si j'ai peur". J'espère qu'il ne pense pas que j'ai peur de me faire attaquer ou alors que tout simplement j'ai peur de les toucher. Au contraire, j'ai plutôt peur pour eux. Ce n'est pas vraiment de la peur à vrai dire, mais je ne sais pas mettre de mot sur ce sentiment. Je hoche la tête pour lui montrer que je suis d'accord avec se proposition, et le regarde commencer à donner à manger. Il attrape, à ma surprise, le plus gros des rats qui s'est montré en premier. Le bruit de grignotage de la petite bête est un son assez mignon, et je souris en regardant le rat manger dans la main de Rika-kun. Il repose celui qui vient de manger, pour en prendre un autre et se tourner vers moi, en me proposant d'essayer à mon tour.


Oui, avec plaisir !


Je tends les mains afin qu'il me donne le rat, afin qu'il mange les graines que j'ai prises au préalable. Je regarde la petite bête manger avec grande envie toutes les graines que je lui donne. J'esquisse encore un gros sourire. Je suis vraiment contente d'assister à cela, car ce n'est vraiment pas commun pour moi. Je ne fais pas attention aux mouvements de Hisaka, mais suis coupée lorsqu'il annonce qu'il devra mettre de l'ordre dans une pièce du bâtiment. En tant que gentille fille, comme toujours, je lui propose mon aide. Je l'aide beaucoup non ?


Tu voudras que je t'aide ?


Qu'il veuille de mon aide ou non, cela ne changera pas grand chose, car je ne veux pas le gêner plus que ce que je ne fais déjà. Il m'annonce donc que je devrais retourner au club. C'est vrai que suite à tout cela, j'avais oublié que j'étais en train de m'entraîner avant de venir ici. Je le regarde un peu déçue :


Oui c'est vrai ... Mais je ne sais même pas si l'entraînement est terminé ou non.


Bon, cela prouve qu'il ne veut pas que je reste plus longtemps et que ma présence le gêne. Je dépose enfin le rat que je possédais en main, doucement, pour qu'il rejoigne les autres. Je ne sais pas si je peux continuer avec les autres, donc je laisse Rika-kun s'en occuper et me donner le feu vert s'il veut que je continue ou non. Il enchaîne en me demandant qu'est-ce que je suis venue faire ici. Je réfléchis un petit peu pour essayer de me souvenir la raison de ma venue ici et répond :


La balle est partie vachement loin lorsqu'elle sortie suite à la porte de secours ouvertes. Et je t'ai vu en train de rentrer dans ce bâtiment. Je me suis donc demander ce que tu pouvais bien y faire, et vu que je ne suis jamais venue ici, cela me permettrait de découvrir.



Je ne pense pas que je vais dire que je suis curieuse, car je pense tout simplement qu'il a pu le remarquer de lui même.
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MessageSujet: Re: 30 millions d'amis [PV Miya]   30 millions d'amis [PV Miya] EmptyDim 24 Juil 2016 - 19:59

L’histoire se répète, du moins c’est le sentiment que j’ai au moment où je lui confie le repas d’une partie des rongeurs. Quelques mois plus tôt, c’était moi qui jouais le rôle de l’apprenti derrière une étudiante expérimentée. Il n’y avait plus qu’à espérer que je ne disparaisse pas brutalement non plus et que je laisse ces animaux livrés à eux-mêmes. Assis en tailleurs, les mains sur les cuisses, je regarde les rats attraper des graines et s’éloigner pour les manger. Certains auront peut-être le bon réflexe d’en stocker jusqu’à mon prochain passage. En attendant, c’est mission accomplie pour aujourd’hui. Il me reste plus qu’à faire le ménage dans la pièce à l’étage. Enfin, c’est un bien grand mot étant donné que je ne compte pas faire la poussière ou nettoyer quoi que ce soit, juste remettre les cartons et les meubles déplacés à leur place. Au moins, même si je n’ai pas assisté à l’entraînement du club, j’aurai fait mes trente minutes de sport recommandées par le ministère de la santé.

Sans arrière pensée, je fais part de mes intentions à la jeune femme, comme quoi je vais bientôt devoir l’abandonner. De toute façon elle n’avait pas prévu de rester avec moi n’est-ce pas ? Le contraire serait effrayant. J’arque un sourcil au moment où elle me demande si je veux de son aide. Il serait stupide de refuser, mais n’a-t-elle pas oublié qu’elle a d’autres activités en cours ? C’est la raison pour laquelle je lui fais remarquer qu’elle devrait retourner au club, ce à quoi elle me répond qu’elle ignore si l’entraînement est fini. Je hausse simplement les épaules. Il faut dire que j’ai rarement assisté à un training complet alors c’est difficile pour moi de dire combien de temps ça dure. En plus de ça, je ne sais même pas combien de temps nous avons passé ici, il se pourrait bien qu’il soit trop tard en effet. Raison de plus pour ne pas refuser son aide.

« Si tu veux, tu peux venir m’aider. »

Il n’y a pas grand-chose à faire et même seul, avec mon corps de lâche, je pense que je ne mettrais pas plus d’un quart d’heure. C’est peut-être idiot de dire ça, mais…peut-être que c’est l’occasion de rendre à la pièce son allure d’antan. Je ne sais pas si beaucoup d’étudiants viennent dans le coin étant donné que l’accès est normalement interdit. Enfin, j’imagine bien qu’il y a des petits groupes qui se posent pour fumer sans être vu ou quelque chose comme ça, mais je ne pense pas qu’une personne normalement constituée ait l’idée de s’aventurer à l’étage. Faire d’une pièce par tant d’autres mon repère personnel me conviendrait bien. Non, je ne vois pas du tout les choses en grand.

D’une oreille, j’écoute Kanamori me raconter comment elle est arrivée ici. Encore une fois, je dois dire que c’est une histoire un peu saugrenue. Que la balle parte loin du gymnase je veux bien, mais que tu te mettes en tête d’aller suivre un mec qui se dirige vers une zone interdite du campus, c’est une autre affaire. Le sait-elle au moins ?

« Dis, tu sais qu’on a pas le droit d’être ici hein ? »

Juste pour être sûr. Entre les murs qui s’effondrent, le plafond qui s’effrite et la poussière qui recouvre l’entièreté des pièces, je ne crois pas avoir besoin d’expliquer pourquoi est-ce que c’est dangereux de traîner dans les parages. Toujours est-il que c’est un bon endroit pour se ressourcer, loin de l’agitation de la vie étudiante. Du coin de l’œil, je surveille les rongeurs qui finissent leur repas avant de repartir dans un coin d’ombre. J’en viens alors à me demander si je ne fais pas partie de cette espèce moi aussi. Après avoir longuement baillé, je me redresse et m’étire. Je pense qu’on s’est assez reposés. Il y a du travail qui nous attend. Un petit sourire en coin se dessine sur mes lèvres au moment où je me fais cette réflexion. Je me demande si je ne suis pas malade. Moi, Hisaka Rika, me proposer de travailler bénévolement, je n’y crois pas. Et pourtant c’est la réalité. Avant cela, il faudrait peut-être que je lui demande encore autre chose.

« Tu penses revenir ici d’ailleurs ? »

Même si mes intentions sont a priori égoïstes, je ne vois pas pourquoi elle ne pourrait pas partager mon havre de paix maintenant qu’elle a découvert mon secret. En la jaugeant du regard, je dirais qu’elle n’est pas le genre de fille à apprécier ce genre d’endroit, d’autant plus que c’est la curiosité qui l’a poussée à visiter ces lieux, pas l’intérêt pour les salles de classe qui tombent en ruine. Enfin, je verrais bien ce qu’elle me répond. Dans tous les cas, elle s’est proposée pour m’aider alors je suppose qu’elle n’a que ça à faire, je n’ai aucune raison de me sentir mal si j’exploite un peu trop sa gentillesse ? Et je ne lui ai jamais dit que je n’étais pas un opportuniste.
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