₪ Académie Keimoo ₪

In a decade, will you be there ?
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -28%
-28% Machine à café avec broyeur ...
Voir le deal
229.99 €

 

 Tu veux sécher avec moi ? [PV Zakuro]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Tu veux sécher avec moi ? [PV Zakuro] Empty
MessageSujet: Tu veux sécher avec moi ? [PV Zakuro]   Tu veux sécher avec moi ? [PV Zakuro] EmptyVen 20 Déc 2013 - 23:53

    Longeant les couloirs et évitant les groupes d’élèves, elle continuait son chemin seule. Il faisait un peu frisquet dans les bâtiments, elle s’était par conséquent armée d’une écharpe épaisse cachant son cou et assortie à son pull marron aux épaules dénudées.
    Où est-ce qu’elle se dirigeait ? Elle n’en avait pas vraiment idée. Aujourd’hui pour une quelconque raison, elle voulait sécher les cours. Ce n’était pas dans ses habitudes, c’était même la première fois ! mais elle espérait que ça lui éclaircisse les esprits.

    En fait, elle suffoquait de la pression scolaire, de ce train-train quotidien.
    Avec la fin de l’année, elle devrait être en train de réviser pour ses examens mais… la motivation ne venait pas. Vraiment pas. Et puis elle devait finir d’achever une tenue pour le bal de fin d’année alors elle y passait ses veillées, ignorant ses devoirs et faisant parfois des nuits blanches. Elle était surmenée. Ses notes chutaient petit à petit au cours des contrôles continus mais Kaori, elle, avait surtout besoin de souffler un peu. La jeune fille ne s’est jamais donnée à fond pour les études et ça ne l’intéressait pas le moins du monde. Elle faisait toujours le strict minimum pour atteindre la moyenne et ça lui suffisait amplement ; sa mère et son beau-père la félicitaient malgré tout pour ses efforts.
    Pourquoi fournir des efforts pour les études ? Tant que sa passion pour la couture l’animait, elle espérait gagner sa vie de cette manière, négligeant l’école.
    Cette remise en question a commencé à la fin des vacances estivales, après certains événements qui l’ont forcée à réfléchir ses habitudes, et sur sa vie jusqu’à présent.

    Une crise d’adolescence tardive ? Peut-être. Mais personne n’était là pour la remettre sur le droit chemin.
    Ses amies ne trouvaient rien de changé dans son comportement, et elle ne voyait pas souvent sa famille pour que sa mère s’aperçoive d’un changement dans sa vision des choses.


    Soudain, Kaori entendit des rires adultes. Des professeurs ?
    Et zut…

    Elle était fichue. Si on la retrouvait dans les couloirs déserts des deuxièmes années alors qu’elle est censée être en classe, ils lui poseraient des questions et ils finiront bien par deviner qu’elle sèche les cours. Tant de scénarios pour la plupart invraisemblables parcoururent son cerveau lorsqu’elle s’aperçut des escaliers menant à l’étage. Elle eut la merveilleuse idée de les escalader, encore et encore, fuyant les regards de ses aînés. Arrivée au troisième étage, elle se rendit compte que c’était l’étage de la direction.

    Et mince…

    Ne voulant pas redescendre de peur de croiser ses professeurs au premier étage, il ne restait plus qu’à… flâner dans les couloirs des quatrièmes années ou… à gravir les escaliers menant au toit. Le lieu idéal pour sécher les cours…

    Serait-ce un cadeau du ciel à l’approche des fêtes de fin d’année ? Qu’importe. L’artiste voudrait juste déguerpir d’ici, et en vitesse. Des voix se faisaient entendre dans les escaliers.
    En montant pas à pas les escaliers, Kaori dut accélérer afin d’échapper à la curiosité des élèves retardataires passant.
    Et s’il y avait déjà des élèves sur le toit ? Elle n’y avait jamais mis les pieds, alors que ça pourrait pourtant être un de ses lieux de prédilection, là où elle pourrait être au calme et se détendre. Mais en y réfléchissant, ses aînés en quatrième année, ces « presque adultes » qui l’intimidaient, devaient bien fréquenter l’endroit vu que c’est à leur étage… Et si d’ailleurs ils la retrouvaient là-bas, puis décidèrent de l’amener en salle des professeurs ? Ils pourraient bien en être capables et tout lui tomberait dessus…

    … Advienne que pourra. Avec un peu de chance… tous les étudiants ne voudront pas se rendre sur le toit par ce froid.


    Arrivée devant la porte qui ouvre sur l’extérieur, Kaori s’arrêta quelques secondes. Elle se concentra sur son ouïe. Entendait-elle des voix, des bruits ? Rien.

    Allons-y.

    Elle toucha la poignée un peu glaçante mais ne recula pas. La lycéenne poussa la porte et un froid léger l’accueillit. Mais ce qui l’avait le plus subjuguée était la vue du ciel. Elle calma son admiration puis tourna la tête de tous les côtés pour vérifier les environs qui étaient a priori vides.


    Mais tout à coup, une présence apparut derrière elle, la faisant sursauter.
Revenir en haut Aller en bas
Zakuro Fea
▼ Université - 4ème Année - Comité des Elèves
▼ Université - 4ème Année - Comité des Elèves
Zakuro Fea


Genre : Non Binaire Lion Coq Age : 31
Adresse : 3, rue la Chance, app. 11, quartier Hiryuu, avec Lawrence E. Swanster.
Compteur 1580
Multicompte(s) : Kojiro Sekigahara

KMO
                                   :

Tu veux sécher avec moi ? [PV Zakuro] Empty
MessageSujet: Re: Tu veux sécher avec moi ? [PV Zakuro]   Tu veux sécher avec moi ? [PV Zakuro] EmptyVen 24 Jan 2014 - 19:25

    Brasses lentes, mouvements définis en fonction de la pression de l'eau, je nageais sans accorder de l'importance à autre chose qu'à la lente mouvance de mon corps en immersion. Mes cheveux coiffés en cette tresse que j'avais voulu voir flotter dans l'eau, au dessus de mes épaules, j'écoutais distraitement les discutions entre Senta, Kojiro et Takihide, qui, pour deux d'entre eux, étaient assis sur le rebord du bassin, les pieds dans l'eau, observaient du coin de l’œil mes longueurs effectuées. Takihide, lui, flottait près du rebord, les coudes posés sur la barre du bassin, riant doucement aux blagues idiotes de Hong Gil-Dong. Enfonçant mon visage dans l'eau, j'abaissais mes épaules, et d'une pression de mon corps, m'enfonçais complètement sous l'eau, disparaissant d'une surface qui pour le moment, ne m'intéressait pas. Besoin d'un peu plus de silence que ce que pouvait m'offrir la consistance clapotante d'une surface en proie à la vision de n'importe qui. Les résonances des cris des étudiants et lycéens dans la piscine du gymnase s'étouffèrent, noyées par l'eau venue s'enfoncer dans mes oreilles. Les yeux fermés, inclinant ma poitrine pour adopter un mouvement qui me ferait m'approcher encore plus près du sol, je ne soulevais les paupières que lorsque mes paumes vinrent appuyer, doucement, sur les mosaïques dallées du fond de la piscine.

    Instants de pression, balbutiements des bulles auprès de mes tympans, et puis je relâchais, me laissant emporter vers le haut.

    « Zakuro, on va aller manger à la cafet. Tu viens avec nous ? »

    Un regard vers les fenêtres qui étalaient un ciel nuageux, enneigé, un haussement de sourcil, et puis un sourire.

    « Pas très envie. Fait froid. »

    (…)

    Au final, j'y étais, dehors, songeais-je, en frissonnant. Secouant la tête, éparpillant les mèches encore humides qui se prenaient dans l'écharpe que j'avais enroulé avec passion autour de mon cou, et qui reposait sur mes épaules, je marchais à grand pas en travers du parc enneigé de Keimoo. Allons bon, Kojiro avait été en mesure, par succinctes raisons persuasives, de me traîner jusqu'à la cafet, où j'avais été forcé de manger avec eux. Quoique c'était une jolie chose que de voir Kojiro sourire sur une plaisanterie de Senta. Le voir sourire pour de vrai, après le séisme. Le voir sourire, sans que l'instant d'après, ce sentiment de culpabilité ne vienne déformer ses traits, et que l'éclat de ses yeux ne se taise, tué par une tristesse et une colère sans fond. Mes lèvres s'étirèrent, accrochées aux coins par un sourire moqueur pour le ciel, pour le vent, pour moi-même. J'avais la sensation que ce serait une belle journée, une belle semaine, peut-être. Un instant à vivre, secondes après secondes, un truc à chopper. Un frémissement couru une nouvelle fois dans mon dos, pendant que je m'approchais d'une des portes de l'escalier D. Activant le battant, je pénétrais dans la cage d'escalier qui rivalisait sa température à celle d'une chambre froide, et m'engageais dans les escaliers. Je ne savais pas trop ce que je cherchais, ce que je voulais faire ; et j'étais simplement dans l'idée de cette captation de l'instant. Ôtant mes mains de mes poches, enlevant mes gants que je rangeais dans les plis de tissu, je récupérais entre mes doigts mes cheveux trop rebelles, et les nouant entre eux, entreprit le ficelage tiers d'une tresse serrée. Arrivé en haut de l'escalier, tout en haut, après avoir comptabilisé les étages par l'évolution de ma tresse, je récupérais simplement mon élastique autour de mon poignet, attachant le bout de la tresse, et poussant du genou le battant de la porte qui menait aux toits. Après l'obscurité recluse des escaliers à grimper, la soudaine luminosité enneigée du ciel derrière la porte me fit plisser les yeux, dans une perception un peu trop brusque du changement de teint. J'avançais, refermant la porte en silence, rangeant mes doigts dans mes poches, et posais mes yeux sur la présence immanquable des lieux. Une fille, aux longs cheveux secoués par le vent. Une fille, à peine quelque pas devant moi, qui était immbolisée sous le ciel blanc.

    « Imôto, une petite fille comme toi devrait-elle réellement être là à cette heure-ci ? »

    J'attendais qu'elle se retourne, pour lancer une plaisanterie, mais la reconnaissance soudaine de son visage me surprit. Le flash des souvenirs, comme dans une insistance paparazzi vint harceler mon esprit, hurlant des images qui provenaient directement du 5 août. La poussière, le goût du sang au fond de la bouche, l'amertume d'une angoisse qui va crescendo et d'un vide terrible qui lacère ton ventre, ta tête, et qui te fait tomber en avant, le nez contre le trottoir. Le bruit, le silence, le vacarme épouvantable d'une absence qui fait mal. Et puis, le bras désaxé, la jambe cassée, la peur, et cette cave au fond du café.

    « Kaori-san ? Est-ce que tu vas bien ? Il y a un problème ? Comment va ta blessure ?  »

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
http://keimoo.forum-actif.net/t9740-zakuro-fea-fiche-2-0-maj?highlight=Zakuro+Fea+2 http://keimoo.forum-actif.net/t8720-zakuro-fea
 
Tu veux sécher avec moi ? [PV Zakuro]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Je ne veux pas aller en cour [Pv Kara]
» Retournons au pays d'autrefois. Ne veux-tu pas?
» Tu veux ma photo? [PV Yuushi Ikeda]
» Tu veux pas la fermer ? [PV Montaro Adkins]
» J'veux bien partager ma bouteille parce que t'es jolie! [Junjun!]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
₪ Académie Keimoo ₪ :: Archives Rp's :: Rp's 2014-
Sauter vers: