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 Après tout, tu as mangé ma confiserie /!\ +18

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MessageSujet: Après tout, tu as mangé ma confiserie /! +18   Après tout, tu as mangé ma confiserie  /!\ +18 EmptyMar 17 Sep 2013 - 19:57

Spoiler:

--> De la confiserie Okashi sucreries.

Le chemin semblait long depuis qu'ils avaient quitté cette fête foraine improvisée. Cameron avait pris la main de Miya dans la sienne, la serrant sans trop de force mais assez malgré tout pour qu'elle ne puisse plus l'enlever, et depuis ils marchaient en silence vers l'appartement de Cameron situé dans le quartier Hebi. Peut-être avaient-ils 15 à 20 minutes de marche, sûrement pas moins. L'Américain marchait d'un pas assuré en reconnaissant les lieux mais n'allait pas trop vite, la demoiselle était en talons et il ne souhaitait vraiment pas qu'une douleur nouvelle change la donne. Son autre main était glissée dans la poche avant de son pantalon. Sûrement que du point de vue des autres, ils formaient un couple. Les gens trouvaient-ils qu'il était trop vieux pour elle? Ou bien, qu'ils allaient bien ensemble? Certains regards se détournaient sur leur passage mais la majorité des personnes étaient toujours au travail et, une chance pour eux, il n'y avait pas vraiment foule dehors. Ce n'était pas plus mal, Cameron n'aimait pas être bousculé même involontairement.

Puisque le chemin se faisait en silence, l'homme ne cessait de penser. Non pas à ce que Miya devait penser ou si elle voulait changer d'avis, mais plutôt à ce qu'il allait lui faire une fois arrivés chez lui. Il était devant un dilemme car il adorait faire l'amour avec une certaine passion, sans réelle gentillesse et sans perdre de temps. Malgré tout ça, Cameron savait qu'une pucelle ne devait pas être traitée comme une "habituée", il ne voulait pas non plus effrayer sa Carpe sur l'acte en lui-même, elle devait aimer ça, découvrir les plaisirs que ça procurait et souhaiter que ça recommence, avec le bon cette fois. Sa conscience hésitait donc mais il finit par choisir la douceur à la passion, se promettant qu'il réussirait à l'avoir une deuxième fois pour lui faire sa fête ...

- 22 minutes plus tard -

Cameron franchit la porte du Top Cloud Building avec une habitude déconcertante. Cet immeuble lui plaisait beaucoup, il était toujours très propre, vraiment très calme et les clients qui avaient choisi de vivre ici comme lui étaient très distingués. Quant à son appartement, bien qu'il n'y passait pas énormément de temps, il l'affectionnait sincèrement. Taylor ne venait pas y mettre son bordel puisqu'il ne le savait pas ici et peu de gens passaient la porte hormis le personnel. Cameron se sentait vraiment chez lui et s'habituait doucement à cette vie nippone qui n'était pourtant pas facile tous les jours.
Arrivés dans l'ascenseur, il lâcha la main de Miya en lui adressant un léger sourire. Plus que quelques étages et ils seraient arrivés, dans un silence nouveau et dans un décor somptueux. Les portes s'ouvrirent, Cameron prit les devants pour aller jusqu'à sa propre porte qu'il ouvrit avec une carte magnétique. Il s'arrêta. D'un signe de tête entendu, Miya pu entrer dans son domaine, première femme respectable à fouler le sol d'ici. Il referma la porte.

Les grandes fenêtres qui leur faisaient face en entrant envoyait une lumière ensoleillée dans le salon, illuminant les meubles et le canapé de l'Américain, réchauffant la pièce et leur offrant aussi une vie imprenable. Une odeur de cire légère flottait dans l'air, la femme de ménage était passée. Cameron enleva sa veste pour l'accrocher au portant situé et il s'avança dans la pièce avant de poser ses clefs sur le bar comme il le faisait toujours. Par manque d'habitude, il garda ses chaussures même à l'intérieur mais dès qu'il se trouva plus proche de la chambre sans être dedans, il y repensa et soupira en se voyant contraint de le faire. Il haïssait cette façon de faire japonaise mais il n'était pas chez lui ici ...
Allant les poser près du portant dans un demi-tour humiliant, il croisa le regard de Miya et s'avança vers elle en la fixant droit dans les yeux. Arrivé à sa hauteur, ses mains prirent le contrôle, il n'y avait plus aucun risque qu'elle ne le rejette ou fasse traîner les choses et Cameron n'avait plus envie d'attendre. Elle s'offrait à lui, il la désirait terriblement. Doucement, ses mains se posèrent sur ses hanches et alors qu'ils étaient face à face, il la ramena contre lui :



  • Tu es bien silencieuse. Tu as peur?

Son visage se décala de quelques centimètres et il plongea dans sa nuque pour venir poser ses lèvres contre sa peau. Elle ne devait pas avoir peur, Miya devait juste se laisser aller, ne pas avoir honte de ne pas savoir quoi faire éventuellement et surtout, elle devait lui faire confiance. Cameron savait qu'il était impressionnant en terme de taille, que sa stature en imposait un peu aussi et que son regard si captivant pour aussi être déstabilisant mais là, sa façon de la regarder avait changé, son regard n'était plus de braise, il était entré avec perfection dans son rôle d'amoureux provisoire.
La chevelure de Miya renvoyait une odeur de frais, forçant Cameron a fermer les yeux alors qu'il dévorait toujours sa nuque, parsemant sa peau de baisers brûlants sans jamais descendre trop bas. Il attendait le premier geste ou, à défaut d'action, le premier soupir. Si malgré toute sa volonté, elle lui disait "Attends.", alors ... il lui offrirait un café ... Fallait bien rester un gentleman jusqu'au bout, après tout.


Dernière édition par Cameron Donovan le Ven 7 Nov 2014 - 19:26, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Après tout, tu as mangé ma confiserie /!\ +18   Après tout, tu as mangé ma confiserie  /!\ +18 EmptyMer 18 Sep 2013 - 11:15

Le nez tantôt baissé vers la main qui pressait la sienne sans la malmener, mais avec fermeté, tantôt levé pour détailler les bâtiments défilant devant ses yeux et autour d'elle, Miya restait très calme. Ne connaissant rien de ces quartiers à pied - vive la limousine -, elle clignait régulièrement des yeux, ses paupières relevées lui offrant une vue imprenable sur cette ville qu'elle ne connaissait, finalement, pas aussi bien qu'elle le croyait. Cameron avait la gentillesse de ne pas les faire avancer trop vite, et la belle se prenait à croire que c'était peut-être pour elle, puisque ses talons n'avaient rien de confortable, pour les marches rapides sur une longue distance. Un joli sourire de rêveuse s'était dessiné sur ses lèvres, donnant de la couleur à ses pommettes, pour la rendre un peu plus avenante que d'ordinaire. Dans ce genre de cas, Miya redevenait une enfant. Et chaque mouvement, chaque petit détail devenait source d'émerveillement. Son pied chaussé de talons se posant délicatement sur le bitume, provoquant un petit choc remontant en léger frisson le long de son système nerveux pour se stopper à la nuque, son sac se balançant au rythme de leur avancée, tapant régulièrement sur sa hanche, projeté par l'élan précédent. Sa main libre frôlant régulièrement le tissu de sa tenue, ses doigts se glissant agréablement dans les replis du tissu virevoltant au niveau de ses cuisses. Les bruits de foule, amortis par cette même foule, ne laissant parvenir à ses oreilles qu'un brouhaha englobant sons amusés, en colère, désespérés ou amoureux.
Reportant son attention sur la main qui la tenait à lui, Miya rougit légèrement en souriant toujours à demi. Elle avait menti en disant que l'amour n'importait pas, et qu'il n'y avait pas de raisons de s'inquiéter. Mais elle savait, au plus profond d'elle-même, qu'elle ne pourrait jamais avoir le droit d'aimer Cameron. Un jour ou l'autre, ses parents finiraient bien par la fiancer, et elle redoutait, plus que tout au monde, que le prétendant désigné soit un certain Français répondant au doux nom de Loïc. Mais, le simple fait d'avoir cette main contre la sienne, lui procurant une agréable chaleur et un semblant de réconfort, lui suffisait, dans l'instant. Intérieurement, la demoiselle se promit de ne jamais réclamer plus de la part de l'Américain, que cette teinte chaleureuse qu'il lui offrait.

- 22 minutes plus tard -

Miya n'avait pas décroché un seul mot, préférant s'enfermer dans un mutisme sage et rassurant. Elle avait fini par reconnaitre le quartier Hebi et était même passée devant sa maison, celle de Lucy, et l'appartement d'Ethan... La faisant légèrement rougir, de plus belle. Il pouvait bien la voir en compagnie de Cameron, cette tête de mule. Ça lui apprendrait à la traiter de petite pucelle. Se gardant de lui signaler qu'en fait, ils habitaient dans le même quartier, et qu'il risquait finalement de la croiser assez régulièrement puisqu'il se serait fait à sa tête et qu'il la repérerait donc nettement plus facilement, elle se laissa entrainer à l'intérieur du grand bâtiment, ouvrant un regard ébahi. Tout était spacieux, lumineux et vitré. C'était très agréable. Pénétrant dans l'ascenseur à la suite de Cameron avec une détermination qui la troubla elle-même, elle lui sourit en retour lorsqu'il daigna enfin retrousser ses lèvres à son attention. Elle avait bien vu qu'il avait mal pris sa phrase. Même si elle cachait très bien son jeu et restait majoritairement une enfant en quête d'elle-même, Miya restait observatrice du monde, notamment celui qui l'entourait de près. Mais, quel intérêt de revenir sur cette conversation, puisque lui-même ne semblait pas vouloir ouvrir la bouche pour signifier qu'il n'avait pas apprécié sa réplique... ?
Les yeux se promenant de partout, elle lui sourit une nouvelle fois lorsqu'il l'invita implicitement à entrer.

« Merci. J'entre... »

Ôtant immédiatement ses chaussures pour les laisser à l'entrée, elle garda le regard baissé, jusqu'à le relever pour découvrir où elle venait de poser les pieds. La vue de l'appartement lui coupa le souffle. Non qu'elle ne fut pas habituée à la vision du luxe, mais, pour elle, celui-là dépassait l'entendement. Silencieuse, elle vint poser son sac sur le canapé, et effleura les meubles, un sourire ravi au visage. Du haut de cette tour, avec tant de vitre, on devait réellement se sentir « On top of the world ». Ce devait être une sensation agréable, et elle aurait peut-être même la chance de la ressentir, aujourd'hui... Se retenant vainement de rougir lorsqu'il s'avança à elle avec un air plus que sûr et déterminé au visage, elle ne cilla pourtant pas, et frissonna en sentant ses mains se poser sur ses hanches dans un geste d'appartenance équivoque. Ses cheveux retombèrent sur son visage alors qu'elle baissait courtement la tête en souriant à demi, avant de relever le regard, son sourire plus appuyé et plus doux venant le heurter directement, alors qu'elle hochait la tête négativement, une pointe d'amusement logée au creux de ses prunelles.

« Non... Je profite de la chaleur de tes mains. C'est agréable... »

Frémissant sous ses lèvres, elle rejeta délicatement la tête sur le côté, ses cheveux glissant de son épaule pour faire un pied de nez au vide, alors que ses paupières se fermaient progressivement. Plus précaire, son sourire finit par disparaitre alors que ses mains se faisaient un chemin jusqu'à la nuque de Cameron. Miya exhalait le premier soupir de plaisir de sa vie, les lèvres dévorant sa peau lui donnant l'impression d'être brûlée, marquée au fer rouge, tant son épiderme semblait réceptif à cette simple approche. Son corps s'enflammait. En cet instant, la peur de l'homme venait de disparaitre au profit d'une indicible curiosité. Son regard se rouvrit, brûlant d’un feu qu’elle ne se connaissait pas, alors que son corps se dressait contre celui de cet homme ayant déclenché chez elle un tourment charnel jusqu’alors inconnu. Sa cuisse gauche vint se glisser contre la cuisse droite de Cameron, avec légèreté, tâtonnant pour découvrir « comment faire ». Il avait l’air de vouloir être doux, elle voulait connaitre la torpeur de la chaleur dévorante. Il n’y avait plus qu’à prier pour que les deux soient compatibles.
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MessageSujet: Re: Après tout, tu as mangé ma confiserie /!\ +18   Après tout, tu as mangé ma confiserie  /!\ +18 EmptyDim 13 Oct 2013 - 19:55

"On top of the world", hein? Malheureusement, ce n'était plus ce que ressentait Cameron et ce depuis un bon bout de temps. Le Japon avait été son choix premier de conquêtes pour commencer une nouvelle vie mais avait-il fait le bon choix? Taylor ne faisait plus partie de son entourage aujourd'hui, ses parents étaient décédés, Blake ne donnait plus de nouvelles et personne n'avait pu le remplacer ici. Il commençait à apprécier ce pays et son fonctionnement mais c'était tellement décalé de l'Amérique et de son enfance. Tous ses souvenirs étaient restés sur sa terre natale et il n'y avait aucun endroit où il se sentait vraiment chez lui. Non pas qu'il désapprouvait le luxe nippon mais plutôt qu'il s'y était tellement habitué que tout semblait aujourd'hui sans intérêt. Il avait aimé cet appartement dès la première visite et ne regrettait pas son choix d'y vivre mais ces grandes vitres qui étaient sûrement une des raisons du prix des lieux ne lui inspiraient plus qu'un sentiment de mélancolie intense. Aussi haut soit-il, ce n'était jamais assez. Était-ce le manque de quelque chose/quelqu'un qui l'empêchait de se sentir bien, alors qu'il dormait sur un lit de billets? Lui-même n'arrivait pas à répondre à cette question et toutes les femmes qu'il avait eu le plaisir d'inviter ici pour l'occuper quelques heures n'avaient pas pu résoudre ce problème. L'Américain ne se sentait pas malheureux, n'avait pas spécialement le mal du pays et passait beaucoup de temps à travailler mais il trouvait toujours un petit moment dans la journée pour soupirer. L'argent ne fait pas le bonheur, ce n'est pas nouveau.

Ne souhaitant pas étaler ces sensations peu agréables dans une discussion banale avec une inconnue sur un canapé hors de prix, Cameron chassa ses pensées d'un geste éphémère pour prendre les choses en mains, oublier son trouble et se consacrer à l'instant présent. Une très jolie demoiselle foulait le sol de son appartement, offerte. C'était presque un sacrilège que de la faire attendre. Aussi, il s'approcha sans tarder. L'homme avait beau être habitué à fréquenter la gente féminine pour ce genre d'échanges, il n'en restait pas moins qu'aujourd'hui semblait différent des autres jours. Miya n'était pas entreprenante, ni habituée, ni sauvage. Elle restait là, élégante dans sa petite robe, le visage fermé par manque d'assurance sûrement mais sûre d'elle malgré tout. L'ambiance était tendue car ils savaient tous deux ce qui allait se passer ici et pourtant, ils ne faisaient pas marche arrière. C'était un bon stress mais il était inutile de le faire durer.
Ses mains se posant alors sur ses hanches, Cameron osa poser une question rien que pour s'assurer de son choix du jour alors que ses lèvres entamaient déjà leur ascension vers la luxure. Il avait envie d'elle et ce, depuis leur petit tour dans la grande roue. Cette cabine avait des clichés bien ancrés et là, il semblerait que ça ait marché. En effet, si auparavant elle lui avait semblé juste jolie mais chiante, maintenant Miya semblait briller d'un éclat nouveau à travers ses pupilles, comme si elle avait su réveiller en lui ses plus profonds désirs. Impossible de faire demi-tour et sa réponse le conforta dans cette idée.

Ses mains se baladant doucement sur son corps, frôlant ainsi le bas de son dos, ses hanches et descendant légèrement vers ses cuisses, Cameron esquissa un sourire discret quand il sentit les doigts de Miya venir se poser sur sa nuque. La barrière venait de tomber, leur échange passait déjà au stade amants, ils ne jouaient plus. Le frôlement de sa cuisse contre la sienne fut comme un point de départ pour l'homme et d'une main malheureusement trop habituée, il s'empara de cette jambe curieuse pour l'attirer encore plus contre lui, laissant à ses doigts le loisir de découvrir davantage cette peau cachée sous cette robe affolante. Le corps de Miya semblait se réchauffer au fil des secondes mais ce n'était toujours pas suffisant, Cameron voulait qu'elle brûle pour lui, qu'elle le supplie presque d'arrêter.
Aussi, il se recula quelques secondes pour enlever sa propre chemise, défaisant les boutons sans aucune hâte, la laissant regarder ce qu'elle avait mérité aujourd'hui après tant d'insistance. Le vêtement tomba au sol comme un malpropre et son torse fut exposé. Quelques cicatrices parsemaient son épiderme ici et là, prouvant sans honte qu'il avait vécu une vie qu'elle ne connaissait pas. Une musculature raisonnable témoignait d'un corps entretenu sans plus, l'homme n'affectionnait pas les bodybuildeurs sans aucun charme. Puis, de nouveau, Cam s'avança vers elle en sentant lui-même qu'il commençait à avoir un peu plus chaud et d'un geste un peu moins délicat que prévu, il la fit reculer jusqu'à ce qu'elle cogne le mur derrière elle, celui qui donnait dans la cuisine. Là, il se colla contre Miya, glissant ses doigts dans les siens quelques instants avant de lui faire lever les bras au-dessus de la tête et les coinçant d'une main puissante comme pour l'empêcher de bouger. Tentatrice dans l'âme, les expressions de son visage le rendaient fou. Et alors qu'il récupérait cette cuisse à la peau si douce, la soulevant de nouveau de sa main libre, Cameron vint poser ses lèvres sur celles de Miya pour un baiser qui n'avait plus rien à voir avec celui qu'ils avaient échangés dans la cabine. Par lui passaient tous les sentiments de l'Américain, l'envie, le désir, la précipitation, le besoin, un peu de sadisme et de douceur mélangés. Il s'était promis d'être doux, ça risquait finalement d'être un peu compliqué tant le corps svelte et élancé de la demoiselle semblait lui dire de venir toujours plus près.
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MessageSujet: Re: Après tout, tu as mangé ma confiserie /!\ +18   Après tout, tu as mangé ma confiserie  /!\ +18 EmptyMer 13 Nov 2013 - 14:53

Lentement, l’émeraude de ses yeux détailla le corps de Cameron, un léger son plaintif lui ayant échappé de l’avoir senti s’éloigner d’elle. C’était physique, il devait rester près de son corps, de sa peau. Il avait commencé, il avait cherché. Il n’avait plus le droit de partir, de reculer. Pourquoi s’éloigner, Cameron ? Même si c’est pour te dénuder, tu n’as pas le droit de te défaire déjà. Il lui fallait le toucher, le sentir, le découvrir, sans s’arrêter. Un léger sourire ébahi vint recourber ses lèvres en voyant les doigts de l’Américain défaire sa chemise avec tellement de dextérité, quand elle-même serait sûrement encore en train de batailler avec le premier bouton tant ses doigts trembleraient de fébrilité et d’inexpérience. Ses yeux cillèrent lentement, alors que sa main s’avançait avec une assurance culotée pour que son index se pose sur son torse, désignant une cicatrice le striant avec une certaine grâce. Son sourire disparut pour revenir immédiatement, absorbée par le toucher de cette peau, la découverte se faisant contemplation. Etonnamment, elle ne voulait pas savoir d’où lui venaient tous ces vestiges de blessures. Elle voulait juste les caresser, les embrasser. Les embraser, comme il avait commencé à le faire avec elle, en lui volant sa cuisse pour la manipuler sans la moindre pudeur en passant la barrière de coton volant toujours autour de son corps avec légèreté.

Et puis il revint, toujours aussi grand, aussi imposant. Aussi captivant. Avec rapidité, Miya leva la tête vers Cameron pour ancrer son regard dans le sien, et se perdre dans l’encre sombre de ses yeux, sans éprouver la moindre culpabilité à l’idée des conséquences que cela pourrait engendrer. Tout son être prenait avec sérieux le moindre mouvement de son amant en devenir, et c’est avec concentration qu’elle entama sa danse avec lui lorsqu’il la fit reculer, d’un pas assez rapide, vers le mur le plus proche pour l’y accoler et la dominer de toute sa présence sans lui laisser la possibilité d’une échappatoire. Furtivement, ses lèvres s’ourlèrent avant de retomber pour laisser passer un soupir de contentement en le sentant reprendre possession de son corps. Enfin. Pour peu, elle se serait plainte de cette minute écoulée trop lentement à son goût et au cours de laquelle elle n’avait pas eu assez de Cameron pour la satisfaire. Chaque pore de sa peau tendait vers lui, la faisant curieusement frissonnée, happée par ce mélange chaud-froid entre la surface lisse du mur servant de dossier à la totalité de son corps, et celle, vallonnée, du corps de l’Américain venant de prendre possession de ses mains pour les hisser au-dessus de sa tête et de la priver de tout mouvement, de toute initiative. Le message était clair : laisse-toi faire. Un petit gloussement lui échappa, elle le fixa dans les yeux, avec clarté et intensité, pour descendre aux tréfonds de son âme ; ne serait-ce qu’un instant. Doucement, elle resserra ses doigts sur ceux de Cameron qu’elle pouvait toucher, lui offrant son assentiment total, tacite, de continuer à lui faire perdre la tête.
Viens, Cameron, rapproche-toi un peu plus. Apprends-moi ce que c’est que l’amour entre deux corps, même si les âmes ne raisonnent pas ensemble.
Sa cuisse, elle la lui rendit volontiers, et c’est son corps tout entier qui se décolla de son carcan de béton, à l’exception de ses mains toujours prisonnières, pour répondre au baiser qu’il lui offrit. Sans s’embarrasser de gêne, de stress de ne pas savoir faire, simplement en mêlant ses lèvres aux siennes et lui donnant accès à sa bouche, son cou, sa peau en totalité. Ses yeux fermés tremblaient légèrement de toutes ces émotions partagées, tournoyant en elle pour faire frissonner sa peau et faire palpiter son cœur, le faisant tantôt rater un battement, tantôt s’emballer tellement qu’elle avait la certitude qu’il finirait par s’arrêter de fonctionner d’épuisement.

Elle fut pourtant la première à rompre le baiser, après plusieurs minutes, pour retrouver un souffle qu’elle avait complètement perdu. Ses pommettes se tintèrent d’un rouge intense, et elle en vint à se mordiller la lèvre inférieure de ses canines, souriant en coin, pour finalement venir voler celle de Cameron et susurrer, d’une voix étouffée par le désir, un langoureux :

« Encore… »

Avant de se plaquer une nouvelle fois contre le mur qu’il lui avait assigné, ses formes marquées par la provocation, alors que son regard se fermait à demi pour dissimuler partiellement le désir de ses prunelles et le faire se répercuter dans sa position nonchalante, se faisant abandonnée et offerte, avec une pointe d’empressement qu’elle s’efforçait d’étouffer, tant le jeu de séduction lui plaisait et l’attirer à lui en brûler la peau. Qu’il la désire, qu’il la veuille à n’en plus pouvoir, qu’il tente de lui faire perdre la tête comme elle s’employait à faire de même avec lui. Qu’il entre la danse, la mène sans vraiment la mener. Qu’il lui apprenne toutes ces subtilités qu’elle ne connaissait pas, pour qu’ils s’abandonnent ensemble aux plaisirs consentis de la chair.
Une cuisine, un lit, un meuble, une douche, tout était bon, pour elle. Miya n’était pas du genre à rêver après une nuit romantique au milieu de draps de soie, où ils s’observeraient niaisement et amoureusement avec un sourire con aux lèvres, les yeux brillant d’une mièvrerie qui lui aurait presque soulevé le cœur sur l’instant, si elle n’avait pas été aussi absorbée par les gemmes noires la dévisageant pour jauger son propre air de défi.
Allez, viens, Cameron. A nouveau, tu es trop loin. Bien trop loin…
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MessageSujet: Re: Après tout, tu as mangé ma confiserie /!\ +18   Après tout, tu as mangé ma confiserie  /!\ +18 EmptyJeu 14 Nov 2013 - 0:02

Ses yeux suivirent ce doigt plus courageux que les autres, imaginant sans peine le but final de son avancée. Miya n'était pas la seule à poser les yeux sur ces cicatrices toujours trop nombreuses. Cameron lui-même posait régulièrement ses doigts dessus, suivant leurs courbes enfoncées mais devenues habituelles. Très peu d'entre elles avaient eu le soin nécessaire à l'époque et c'était pour cela qu'il les surveillait fréquemment, évitant tout gonflement ou séquelles quelques années après. Pourtant, le touché de Miya n'avait rien à voir, c'était presque un effleurement, une caresse qui lui fit plisser les yeux. Que pensait-elle? Était-elle déçue? Y avait fort à parier que non, ils ne se connaissaient pas beaucoup mais Cameron était prêt à croire que Miya avait déjà des doutes sur son passé. Il n'était pas uniquement un gentleman après tout ...
Se sentant lui aussi beaucoup trop loin à présent, l'homme réduisit à zéro la distance qui les séparait, repartant dans ce jeu infernal de séduction et de contacts toujours plus poussés, forçant leurs corps à se réchauffer pour mieux apprécier l'instant. Le fait de faire reculer Miya n'était pas une technique ou une erreur, c'était bien un souhait qu'il avait. Cameron aimait faire l'amour normalement, dans un lit mais il s'était découvert une passion pour l'acte sexuel hors des habitudes. Aujourd'hui, il ne pouvait plus compter sur les doigts de ses mains les endroits où il n'avait encore rien fait. Son appartement l'envahissait de souvenirs pervers s'il s'avisait de trop y penser. Mais ce mur, celui le plus proche de la porte d'entrée était tout aussi vierge que Miya. Ce n'était qu'une réflexion personnelle mais il lui devait bien ça. De plus, il ne voulait pas en faire trop pour une première.
Lui coinçant les mains au-dessus de sa tête, Cameron se mordit la lèvre avec un sourire de vainqueur quand les petits doigts fins de Miya répondirent à sa requête. Elle était courageuse malgré tout ce qu'il avait pu dire ou penser aujourd'hui. Elle était culottée, chiante, bornée et séductrice inconsciente mais elle avait du courage. Rien que pour cela, elle se démarquait du lot. Elle lui plaisait vraiment. D'ailleurs, il l'embrassa. Ce n'était pas pour lui un acte de pudeur qu'il se refusait de faire sans amour, non mais il convenait de croire que c'était quand même un échange intime. C'était même sûrement ce qu'il aimait le plus : embrasser. Les lèvres de sa partenaire était humides et douces, brûlantes et presque tremblantes mais aussi courageuse qu'elle. L'homme ferma les yeux, appréciant l'instant où il était certain qu'il ne la repousserait pas cette fois. Il était définitivement exclu qu'il change d'avis.

"Encore". Un simple mot, parfois signe d'une question rédhibitoire ou d'un geste malsain accompli une fois de trop. Ici, c'était son invitation personnelle, sa victoire. Doucement, il relâcha cette jambe tentatrice, laissa les mains de Miya retrouver leur liberté perdue et cessant tout contact une demi-seconde, il la regarda de toute sa hauteur. Elle était belle, resplendissante même mais si frêle. Il aurait été si aisé de tout stopper là et d'ouvrir la porte pour lui faire comprendre qu'il avait fini de jouer. Cameron l'avait déjà fait, il n'était pas salaud qu'avec les gens qu'il détestait. Y a des jours sans et des jours avec. Mais aujourd'hui, Miya n'échapperait pas à la sentence divine, jamais cette porte ne s'ouvrirait contre son gré.
Aussi, ses mains entamèrent un mouvement vers Miya, un peu plus bas que ses hanches. Ses doigts glissèrent sur la peau de ses cuisses, remontant vers ses hanches, touchant au passage le coton délicat d'une petite culotte de trop. L'Américain ne s'arrêta pas là, continuant son ascension jusqu'à arriver au niveau de sa poitrine, se glissant furtivement sous ses bras jusqu'à ce que la demoiselle comprenne qu'il était content d'exposer une partie de nudité nécessaire. Quelques secondes plus tard, sa petite robe venait embrasser le sol de l'appartement. Miya était en sous-vêtement, soumise à celui qu'elle avait choisi comme "son premier". Et par habitude, par mesquinerie aussi, Cameron se recula. Vraiment très belle, très attirante. Excitante.
Il dû d'ailleurs défaire la ceinture de son pantalon et déboutonner les boutons pour se sentir plus à l'aise. Les émotions de corps en entier semblaient converger vers son entrejambe mais il s'arrêta là, et n'enleva pas le reste. Ça viendrait plus tard, ses étapes étaient importantes. Cette jeune fille qu'il voyait aujourd'hui comme une princesse qui se donne corps et âme à son peuple méritait plus d'attention et Cameron lui attrapa la main. Les baies vitrées exposaient au monde entier leurs deux corps presque nus mais qui pouvaient vraiment les voir à cette hauteur? Les vitres n'avaient pas été épargnées lors des jeux sexuels dépravés de l'Américain.

La porte s'ouvrit lentement, dévoilant aux yeux de la jolie blonde une chambre parfaitement rangée, dotée d'un luxe presque trop important et exposant fièrement ce lit immense en son milieu. Cameron ne laissa pas de stress s'installer, de regards se croiser ou de pensées naître. Il poussa Miya sur ce lit aux draps froids pour le moment et, avec toute sa stature à son paroxysme, il vint s'installer au-dessus d'elle, glissant l'une de ses jambes entre les siennes et posant ses deux mains de chaque côté de son visage. Pouvait-elle sentir cette chaleur soudaine qu'ils dégageaient tous les deux? Pouvait-elle entendre le cœur de Cameron battre très rapidement sous l'émotion et le désir?
Qu'importe, il était temps de passer aux choses que seuls deux amants peuvent faire. Se penchant, comme fondant sur sa proie, Cameron résista à la tentation de l'embrasser à nouveau et posa plutôt ses lèvres sur sa poitrine, goutant sans gêne à cette peau jamais effleurée par un homme, déposant des baisers juste pour la faire rougir ou brûler encore davantage même s'il savait que ce n'était pas à sens unique et qu'il allait bientôt devoir faire tomber le reste lui aussi.
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MessageSujet: Re: Après tout, tu as mangé ma confiserie /!\ +18   Après tout, tu as mangé ma confiserie  /!\ +18 EmptyDim 17 Nov 2013 - 0:32

Son premier réflexe, lorsqu'il la relâcha, fut de tirer une moue désapprobatrice. Quoi, encore ? Il s'éloignait une fois de plus ? Insupportable, il était insupportable. Pourtant, sagement, elle glissa ses mains dans son dos, juste au-dessus de ses fesses, et, de sa liberté retrouvée, elle en fit un instrument de désir. Lentement, sa cuisse remonta le long du mur, la plante de son pied venant finalement s'ancrer à un point aléatoire sur cette surface lisse et froide après une certaine pliure du genou qu'elle trouva satisfaisante. Sa tête se baissa légèrement, accompagnée par son regard, faisant retomber quelques cheveux sur son visage, cachant partiellement cette peau tendant totalement à se rapprocher de lui, à lui sauter dessus, et lui rappeler qu'il était définitivement trop loin d'elle à son goût. Papillonnant très doucement des paupières, elle releva partiellement son regard; suffisamment pour pouvoir le fixer convenablement sans se dévoiler totalement, et, avec une lenteur délibérée, la commissure de ses lèvres se releva pour former un sourire taquin, l'invitant au défi de revenir à elle. Allez, Cam'. Tu fais trop trainer les choses. Définitivement trop.
Ses pommettes rosirent très légèrement de se sentir ainsi détaillée. Elle devenait un objet de désir en son entier, et, pour la première fois en plus de 20 ans d'existence, elle s'y pliait avec un enthousiasme tel qu'elle avait la sensation que le cœur cognant dans sa poitrine allait finir par faire exploser son diaphragme et la laisser ainsi transie de ce regard brûlant qu'elle sentait courir sur sa peau, lui donnant, encore et toujours, l'impression d'être brûlée au fer rouge. Marquée à jamais. Par ces doigts longs et expérimentés qui revinrent effleurer son épiderme et lui arracher un frisson mémorable, hérissant tout son corps pour le tendre un peu plus vers lui.

De leur cocon protecteur, ses mains s'échappèrent lorsqu'il se rapprocha d'elle pour faire remonter ses doigts le long de son corps, courant elles-mêmes, dans un élan incontrôlé, vers sa nuque, pour y exercer une légère pression, s'y ancrant courtement dans un moulage parfait de ses formes élancées et, en repliant ses coudes, en profiter pour effleurer le torse de Cameron de sa poitrine qu'elle sentait tendue sous l'excitation. Docilement, elle suivit le tracé qu'il dessina sur ses courbes, infligeant un petit mordillement à sa lèvre inférieure lorsque celui-ci se faisait plus aventureux, histoire de se signifier à elle-même, au travers de la légère douleur qui en découlait, que, non, elle ne rêvait pas. Elle était bien en face d'un bel Américain qui la désirait autant qu'elle le désirait. Et qui s'apprêtait à lui faire l'amour, lui offrant de découvrir, pour la toute première fois de sa vie, le bonheur procuré par l'union de deux corps tendant l'un vers l'autre.
Fermant les yeux, elle laissa sa robe couler sur sa peau pour la dévoiler un peu plus dans sa nudité; pourtant, dans un geste naturel de pudeur ses bras revinrent à sa poitrine, et ses mains attrapèrent chacun de ses bras correspondant pour barrer ce morceau de chair que son sous-vêtement mettait particulièrement en valeur. Doucement, d'une simple respiration, le tissu se tendait et révélait la tendresse encore juvénile qu'elle s'était toujours si bien appliquée à dissimuler. A cet instant précis, elle lui en voulut de se reculer pour la détailler. Elle le savait, au plus profond d'elle-même, qu'il le faisait exprès. S'il avait levé le regard pour rencontrer le sien, il y aurait lu la peur du jugement. Avec difficulté, elle déglutit, et un nouveau frisson, de froid cette fois-ci, lui fut arrachée, alors qu'elle recroquevillait légèrement l'une de ses jambes derrière l'autre, dans l'espoir, peut-être, de se fondre au mur. Qu'il parle, ou fasse quelque chose, mais, qu'il ne la laisse pas dans le vague. C'était trop difficile à supporter pour Miya.

Ce fut le cliquetis de sa ceinture qui attira de plus belle son attention, et la força ensuite à lever le regard vers Cameron, ses gemmes émeraude emplies d'incompréhension. Et maintenant, quoi ? Cillant rapidement, elle fronça les sourcils, avant de les hausser, assez dubitative. C'était quoi, exactement, le but du jeu ? Finir nus au salon-cuisine, et aviser ensuite ? ... Ah bah. Apparemment non. Se faisant attraper la main, son cœur rata un battement alors qu'elle posait ses yeux sur leurs mains nouées, plus émue qu'elle ne l'aurait pensé. Ça ressemblait vraiment à ça, la chaleur humaine ? Jamais elle n'aurait songé que cela pouvait être aussi doux. Resserrant sa prise autour de ce membre lui étant si gracieusement offert, elle retrouva subitement tout son courage et le suivit sagement, trottinant derrière lui cahin-caha, sans prononcer le moindre mot.
En cet instant précis, la moindre parole était inutile. Elle n'aurait tout simplement pas pu mettre de mots sur ce qu'elle ressentait. Tout n'était que mélange abstrait la transportant ailleurs, tout en restant là. Doucement, elle releva la tête de leurs mains enlacées et eut, l'espace de l'instant lui étant offert, un éblouissement devant la prestance de la chambre. Pour peu, si elle en avait eu le temps, elle aurait sûrement poussé un « waooow... » d'ébahissement. Ce plaisir ne lui fut pourtant pas laissé, puisque Cameron la poussa doucement sur les draps du lit, lui arrachant, d'instinct, un petit cri de sentir ce froid s'emparer de sa peau pour la dévorer tout entière, la transformant en un seul et même frisson et la recroquevillant d'office pour sauver le peu de chaleur qu'il lui restait. Position qui ne dura pas, puisque suivie de l'arrivée de l'Américain au-dessus d'elle, venant installer son bas de cuisse entre ses jambes et encadrer son visage cramoisi de ses belles mains, lui ôtant toute possibilité de retraite. Désormais, elle savait qu'elle allait définitivement finir dévorée. Et étrangement, cette pensée ne l'effraya pas. Ses lèvres se modulèrent en un doux sourire alors que ses prunelles rejoignaient le noir d'encre des yeux de son amant, et, adoptant un air félin, elle souffla, simplement :

« Viens. »

Dans le même temps, ses bras se tendirent pour fondre dans ses cheveux et caresser, possessivement, la masse noire s'assortissant si bien aux yeux l'ayant séduite, alors que Cameron se penchait au-dessus d'elle pour se rapprocher de sa peau. Et, lorsque ses lèvres entrèrent en contact avec la chair brûlante et tendue de la naissance de sa poitrine, pour la parsemer de traces qu'on pourrait qualifier de marques d'appartenances, puisque vierge de tout attouchement, c'est son corps entier qui se cambra pour rapprocher son thorax de sa bouche, lui réclamant implicitement plus. Plus, plus de contact, plus de sensations. Lentement, sa raison quittait sa tête, pour ne la laisser envahie que de désir. Pour la toute première fois de sa vie, en fermant les yeux et humant l'odeur addictive du shampooing de Cameron, Miya exhala un soupir de plaisir réel et concret.
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MessageSujet: Re: Après tout, tu as mangé ma confiserie /!\ +18   Après tout, tu as mangé ma confiserie  /!\ +18 EmptyDim 1 Déc 2013 - 20:18

Cameron n'était pas un idiot et il savait très bien que si, de son côté, il prenait un plaisir extrême à détailler de haut en bas sa partenaire ainsi dévêtue, elle devait se sentir particulièrement gênée. Miya n'avait rien des prostituées de luxe qu'il fréquentait en temps normal, elle n'était pas expérimentée et bien que très séduisante à l'heure actuelle, elle exposait clairement son côté novice. Mais Cameron ne pouvait pas lui en vouloir pour ça, bien au contraire. Ça la rendait craquante, il avait envie de la serrer dans ses bras en l'embrassant un peu partout pour lui montrer à quel point elle avait des côtés mignons. Une femme trop entreprenante n'était pas du tout ce que l'Américain recherchait en général, même si ça lui était déjà arrivé les soirs où la flemme le prenait. Il appréciait cependant sans détour les femmes qui s'assumaient et qui faisaient grimper sa température corporelle en moins de deux mais le charme innocent d'une pucelle qui s'offre volontairement à lui valait 100 fois les plaisirs d'une autre. Miya le rendait fou et il était certain qu'elle en avait conscience.
Malgré tout ça, il ressentit sans problème sa détresse nouvelle dès que sa robe toucha le sol. Exposer ainsi ce corps pur à ses yeux habitués et surtout masculins, en plein jour, elle n'avait pas à rougir de sa gêne logique. Cameron ne s'était même pas attendu à autre chose de sa part. C'est donc pour cela qu'il ne fit pas traîner davantage les choses et cessa de la taquiner du regard en lui attrapant la main pour mieux retrouver cette complicité qui faisait doucement revenir leur désir au maximum. Il devait prendre soin d'elle, la mettre à l'aise sans lui faire peur, sans rien dévoiler des désirs profonds qu'il souhaitait pourtant combler comme une bête en rut. Son corps tout entier le brûlait de l'intérieur et s'il s'écoutait, Cameron sauterait toutes les étapes suivantes en pensant qu'à son plaisir personnel mais Miya ne méritait pas ça et le but n'était pas de la dégoûter de l'acte sexuel, bien au contraire.

Partageant donc de nouveau une chaleur commune à travers leurs deux mains serrées l'une avec l'autre, l'homme l'emmena vers sa chambre où ils seraient définitivement mieux pour ce genre de choses, malgré la lumière extérieure. Ce fut à cet instant, devant l'imposant lit qui se dressait devant eux qu'il se glissa doucement mais sûrement dans les choses sérieuses. Miya en-dessous, lui au-dessus. Le corps de la demoiselle, presque nu désormais, semblait parcouru de multiples frissons comme si le froid des draps ou la peur de l'inconnu reprenaient le dessus. Cam réinstalla donc aussitôt ce cocon chaleureux voire brûlant qu'ils avaient créé tout à l'heure et se laissant légèrement aller après un mot très clair de Miya, il plia les bras pour fondre sur elle, offrant ainsi à son propre corps le contact tant voulu de leurs deux peaux réunies. Elle était si douce et elle dégageait un parfum si léger.
Lorsque ses lèvres se posèrent à la naissance de sa poitrine, jamais plus loin que le sous-vêtement encore présent, la réaction ne se fit pas attendre et le soupir qu'il entendit l'excita encore davantage. Miya le serrait contre elle comme s'il n'était jamais assez près. Aussi, sa main se glissa rapidement sur son ventre, épousant la forme de ses hanches et appréciant la douceur de sa peau. Lentement, son visage descendit le long de ce corps de plus en plus chaud, et ses lèvres parsemèrent cette peau de 1 001 baisers laissant des traces humides. La respiration de la belle semblait se saccader au fur et à mesure qu'il descendait mais conscient qu'il allait bien devoir en arriver là un jour, Cameron profita de l'occasion pour laisser sa main vagabonder entre les jambes de Miya, frôlant puis caressant ce tissu sans jamais aller trop loin. Juste prévenir.

Reculant légèrement sa tête, il planta son regard de jais dans ces yeux émeraudes et alors que son autre main venait se glisser contre la joue de la demoiselle pour une sort de caresse de soutien et de tendresse, il ouvrit enfin la bouche alors qu'il ne l'avait pas fait depuis un bon moment :


  • J'ai l'impression d'être revenu au jour de ma première fois moi aussi. Tu me fais perdre le contrôle.

Et cette fois-ci, il se redressa à peine quelques secondes pour enlever définitivement son pantalon laissant ainsi visible son boxer noir avec l'élastique blanche dévoilant une excitation désormais certaine. Ressentant à son tour un manque d'être ainsi si loin de sa promise, il se glissa à nouveau furtivement contre elle et vint dévorer le lobe de son oreille en laissant toujours sa main parcourir sa joue ou ses cheveux. Cameron aimait avoir le contrôle de la tête de sa partenaire, lui prouver son arrêt qu'elle était l'objet de son désir et que c'était elle qui le mettait dans cet état.
Appliqué, honteusement habitué mais malgré tout sans gêne, sa main libre -unique- se glissa sous Miya, frôlant son dos qui se cambra malgré lui et en moins de temps qu'il n'en fallait pour dire ouf, le sous-vêtement de Miya fut dégrafé. Du leste apparut aussitôt sous les yeux de Cameron et alors qu'il se mordait doucement la lèvre inférieure, son index tira doucement sur ce tissu qui cachait tant de choses. L'homme s'entendit soupirer sous ce spectacle mais sa main fut moins patiente et cette poitrine encore jeune fut bientôt l'objet de toute son attention.
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MessageSujet: Re: Après tout, tu as mangé ma confiserie /!\ +18   Après tout, tu as mangé ma confiserie  /!\ +18 EmptyDim 26 Jan 2014 - 22:08

Doucement, tu peux entendre sa respiration se saccader. Ses inspirations se font plus hachées, son souffle est devenu court, se ponctuant de légers soupirs d’où s’échappent, parfois, un léger gémissement. Sa peau a frémi sous tes doigts, sous tes lèvres qui la parcourent, lui donnant l’impression de brûler intérieurement. Vois, tout son corps se tend, se cabre sous toi, afin de rester au plus proche de ta présence. La présence humide des baisers dont tu la couvres a hérissé sa peau, pigmentant sa surface nacrée de petits picots et dressant, au passage, le duvet la protégeant, au garde-à-vous. Ses mains se sont attachées aux draps, ses doigts les ont enserrés, traduisant sa volonté contradictoire de recouvrir son corps de cette matière connue destinée à la protéger d’un monde au sein duquel tu l’entraines, grisant, mais au sol semblant se dérober sous ses pas, et celle de ne surtout pas bouger, pour te laisser totale carte blanche, te sachant nettement plus expérimentée qu’elle.

Vois-tu son sourire léger, la lueur faisant pétiller son regard lorsque ta main se perd sur ses cuisses, la faisant tressaillir d’excitation et faisant monter en elle, au même titre qu’un petit hoquet de surprise, ce feu brûlant d’excitation ? Ses pieds ont glissé sur le matelas, remontant ses jambes et lui faisant quelque peu resserrer les cuisses, doucement, afin de mieux sentir la pression de tes doigts sur elle. Elle ne veut pas que tu sentes la chaleur qui se dégage de son intimité. Pas encore. Pas déjà. Elle veut que tu lui laisses du temps. Elle ne veut pas se sentir perdue, désemparée, inutile. Au fond d’elle, elle sait déjà qu’elle veut te donner autant de plaisir que tu lui en procureras. Parce qu’elle s’abandonne, quitte son fard et ses faux-semblants, et que la réalité qu’elle te dévoile est celle d’une frêle jeune femme ne demandant qu’à être « aimée » autant qu’elle « t’aimera ». Papillonnant des paupières, elle a senti quelques larmes d’émotion lui monter aux yeux, qu’elle a rapidement chassées, lui laissant cette sensation de picotement sur ses prunelles d’émeraude. Décidant de clore courtement ses yeux, privant son regard de ton exquise vue, la commissure de ses lèvres a soulevé ses lèvres pour y tracer un sourire fugace, avant qu’une canine sans pitié ne vienne s’agripper à sa lèvre inférieure.

Tu ne sens peut-être pas son cœur cogner dans sa poitrine. Pourtant, il s’est emballé à l’instant où tu as amorcé ta caresse sur sa joue, l’adoucissant totalement, déridant ses épaules jusqu’alors encore quelque peu tendues. Elle a rouvert son regard, pour plonger ses gemmes dans les tiennes, dans ce noir l’enivrant totalement et lui ayant immédiatement fait déposer les armes face à toi. Discerne l’émotion que tu viens de créer en elle. Il lui est impossible de mettre des mots sur le sentiment ayant envahi sa poitrine pour la réchauffer à son tour. Ta 1ère fois, avec elle. Comme un renouveau. Cette idée la comble et exacerbe son désir autant que son orgueil. Tout le monde ne peut pas se targuer de ressentir ça entre les bras d’un simple amant. Elle ne sait pas comment réagir, alors sa main est aussi venue à la rencontre de ta joue, laissant sa paume creuser le sillon de ton visage, l’enveloppant de sa fraicheur, et son être tout entier t’a souri avec une reconnaissance sans bornes, laissant sa voix trembler lorsqu’elle a repris la parole pour te répondre.

« Alors, perds-le. Perds-toi. Et perds-moi… »

Son regard s’est ouvert de plaisir et de désir en te voyant te dénuder de plus belle, et sa main s’est avancée avec plus d’assurance, pour que ses doigts légèrement pliés puissent amorcer un mouvement dans ta direction, afin de caresser ton torse. Main qui s’est retrouvée plaquée à toi, puisque tu t’es jeté sur elle, de plus belle, afin de lui arracher un nouveau gémissement d’aise en sentant tes dents s’attaquer à son oreille. Doucement, elle s’est un peu tortillée sous ton corps, afin de ne pas te blesser, mais ses ongles ont quand même légèrement attaqué ta peau, pour y laisser une petite trace de griffure. Et cette sensation ne lui a pas déplu. Son regard a fixé le plafond, avant que son cou ne se plie vers l’avant pour qu’elle puisse venir enfouir son nez dans ton cou, lorsque ta main libre s’en est prise à son dos.
Un tressaillement a trahi sa gêne, lorsqu’elle a compris que tu allais ôter le dernier morceau de tissu qui la séparait de la nudité. Pour la première fois de sa vie, sa poitrine allait être totalement dévoilée. Et elle ne savait pas comment tu allais la trouver. Sens-tu son désarroi, similaire au précédent, à l’idée que tu ne la trouves pas plaisante ? Vois la rougeur venue orner le haut de ses joues, alors que son regard s’est ancré sur ton visage, une nouvelle fois, pour t’affronter, de toutes ses forces. Elle veut voir ta réaction sans sourciller, même si elle ne sait pas comment elle va devoir l’interpréter. Par instinct, elle a voulu replier ses bras sur sa poitrine généreuse et dénudée, mais elle s’est stoppée elle-même. Elle souhaite que tu l’admires. Alors, admire-la. Observe la grandeur avec laquelle elle te dévisage, dans le but de rester femme malgré l’enfant intimidée qu’elle a jusqu’alors dévoilée.

Malgré cela, tu peux voir sans peine qu’elle tremble. Elle a froid. Ta chaleur corporelle manque à l’appel, retourne-lui ce que tu lui dois. Recouvre-la de ton corps, désire-la, et ressens son excitation. Celle qui la fait doucement geindre d’impatience, et caresser lentement tes clavicules du bout de ses doigts. Son regard s’est perdu sur ta peau, absorbé par cette beauté que tu as accepté de lui révéler. De tes cicatrices, elle ne s’est pas formalisée. Elle s’est plutôt concentrée pour éviter de se perdre dans le plaisir que lui procure ton toucher sur une zone érogène qu’elle ne se connaissait pas, lui arrachant pourtant soupir sur soupir, alors qu’elle sourit avec tendresse, face à la sensualité que ton corps dégage.  

Tu l’as déjà, toute offerte. Alors, saisis-la, et aime-la.
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MessageSujet: Re: Après tout, tu as mangé ma confiserie /!\ +18   Après tout, tu as mangé ma confiserie  /!\ +18 EmptyLun 17 Fév 2014 - 19:07

Les êtres humains sont malléables, au point même d'avoir des doutes persistants sur leurs vraies pensées. Cameron avait été de mauvaise humeur depuis qu'il s'était réveillé et levé, avait été empli d'une nostalgie que trop récurrente, avait pris le parti de broyer du noir toute la journée pour exposer sans fierté sa journée de deuil. Qui pourrait le dire à l'heure actuelle, en le voyant ainsi enlacé avec cette jeune femme dont il ne connaissait pourtant pas grand chose? Était-ce comme cela que l'humain pansait ses plaies? Désirait-il vraiment tout oublier en accentuant le plaisir au maximum, que ce soit sexuel ou autre? L'Américain n'était pas compliqué, il avait tendance à se dire qu'il devait prendre ce qu'on lui donnait mais il avait pourtant des points d'honneur qu'il respectait à la lettre depuis sa plus tendre enfance. Cette journée de deuil, bien que jamais marquée dans un calendrier, faisait partie de ses points. Elle animait et hantait sa vie depuis que sa défunte mère avait rejoint les cieux. Elle ne lui manquait pas, il vivait même mieux maintenant qu'à l'époque mais les gènes laissés là en héritage lui intimaient l'ordre de ne pas l'oublier, de faire vivre en lui son souvenir chaleureux.
Miya ne ressemblait en rien à sa mère, elle était l'opposé total. Il n'avait pas fait de transfert déplacé, il n'aimait pas sa mère et encore moins de cette façon. Il aurait presque fallu croire que c'était justement parce qu'elles étaient si différentes qu'ils en étaient là tous les deux, à soupirer et à se frotter pour mieux en profiter. Rien de tout ça n'avait été prévu et c'était ce qui rendait Cameron satisfait aujourd'hui. Certains imprévus valaient le détour, Miya méritait qu'on se retourne sur sa personne, qu'on passe quelques précieuses secondes à apprécier ce sourire, à détailler ce corps gracieux et à envier sa prestance naturelle. Elle était une femme, et une femme qui lui plaisait beaucoup.

Les gestes de sa partenaire n'étaient en rien équivoques. Miya avait beau trembler, frissonner, se tortiller dans tous les sens, elle montrait aussi sans détour qu'elle souhaitait toujours ce qui se passait actuellement. Ils n'allaient bientôt faire qu'un tous les deux, s'unir quelque temps et partager ensemble un moment intense et elle était d'accord. Où était passé l'homme truand qu'il était en Amérique? Ce mec que tant de femmes fuyaient quand il débarquait avec sa bande de potes pour faire régner des lois qu'ils avaient inventés? Avait-il laissé sa méchanceté sur le banc de touche, avec ses amis? Ou bien le Japon était-il un trop gros poisson? C'était vrai que les Yakuzas dégageaient quelque chose d'effrayant, d'assez imposant pour fermer sa gueule mais il n'y avait pas que ça. Cameron semblait avoir changé, dans le bon sens. Il paraissait s'être adouci. Et c'était justement cette douceur que Miya lui renvoyait à travers sa main sur sa joue. Ils jouaient à un jeu dangereux.
Frissonnant en sentant le visage de sa Carpe se nicher dans son cou comme pour se protéger de ce qui allait suivre, Cameron ferma les yeux quelques secondes en sentant enfin les conséquences de ces griffures. Un petit picotement, très léger, qu'il ne connaissait que trop bien. Ces dames avaient toujours tendance à se laisser aller sur son pauvre corps meurtri. Heureusement qu'il n'avait pas encore promis fidélité à l'une d'entre elles.
Et ils firent un pas de plus. La jolie et jeune blonde n'avait désormais plus qu'une petite culotte comme barrière aux assauts d'un homme conquis. De son côté, c'était pareil mais cette poitrine qu'il venait de dénuder n'avait pas le même effet chez lui. Et quand ses doigts se posèrent enfin sur elle, le reste ne comptait déjà plus. Miya soupirait, gémissait face à ses touchers et ça ne faisait que l'exciter davantage. Au point même que c'en était devenu dérangeant, presque insupportable. Aussi, de temps à autre, il se frottait contre elle comme pour attiser la flamme sans jamais brûler tout le bois. Parsemant son corps et ses lèvres de baisers brûlants, insistant de plus en plus sur les touchers de ses doigts, l'Américain entama la dernière étape avec un empressement un peu plus accentué, dévoilant ainsi un désir qui n'avait fait que monter depuis qu'ils avaient franchi le pas de la porte.

1 ... 2 ... 3 secondes ... Miya était entièrement nue. 3 autres secondes plus tard, Cameron l'était aussi. Dans cette chambre resplendissante de luxe, de richesse et de propreté, ils allaient salir leurs deux corps sans regret. Le contact bien présent sans être oppressant de leurs deux intimités lui tira un gémissement alors qu'il venait inspirer et expirer dans le cou dans sa belle. Il la prépara, la caressa, l'embrassa, il la rassura même du regard puis d'un coup de hanche, il s'immisça en elle en serrant autour de ses doigts cette cuisse relevée mais soudainement crispée. La princesse n'était plus pure, n'était plus vierge. Quoiqu'il se passe désormais, elle ne pourrait plus jamais redevenir celle qu'elle était il y a quelques minutes. Une jeune fille venait de se transformer en femme dans ses bras et Cameron s'en trouvait satisfait.
Les minutes suivantes furent longues, peut-être douloureuses mais aussi très plaisantes et particulièrement relaxantes, avant qu'il n'entame de légers mouvements du bassin. L'homme avait toujours aimé faire l'amour, peu importe les façons de faire, l'acte dégageait toujours ce plaisir si intense qui rendait accro. Certains se complaisent dans des plaisirs plus malsains, tels que les jeux ou encore la drogue, lui il avait déjà mis le sexe en tête de liste. C'était son moyen préféré d'évacuer les mauvaises pensées et quoi de mieux que de se faire plaisir à deux? Là, c'était pour Miya qu'il bougeait le bassin, c'était elle qu'il serrait dans ses bras, c'était sur ses lèvres à elle qu'il déposait les siennes. Rien n'était interdit pendant les minutes qui allaient suivre, surtout pas le mot "arrête" même s'il lui avait pourtant dit qu'il ne la forcerait jamais. Le plaisir était trop intense pour s'arrêter maintenant, il voulait terminer ce qu'il avait commencer, il voulait qu'elle se contracte autour de lui, qu'elle gémisse de plaisir et non de douleur.
Alors Miya, regrettes-tu ta décision?
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MessageSujet: Re: Après tout, tu as mangé ma confiserie /!\ +18   Après tout, tu as mangé ma confiserie  /!\ +18 EmptyMar 13 Mai 2014 - 13:51

If I die young...

La courbure de ses hanches. La douceur de sa peau. La fermeté de ses mains, la finesse de ses doigts. La couleur de sa peau. L'Abysse de ses yeux. La blondinette détaillait chaque morceau de ce corps face à elle, de cet homme dressé au-dessus d'elle, avec une ferveur qu'elle ne s'était jamais connue jusqu'à présent. Des frissons naissaient du bout de ses doigts. De ses doigts de fée. Comment un homme aussi grand et désagréable pouvait-il devenir si délicat une fois nu - ou presque ? Pour la peine, Miya en aurait presque soupiré d'incompréhension. S'il fallait se remémorer la journée, il avait été d'un sans-gêne incroyable en faisant naître une file d'attente conséquente dans son magasin de pâtisseries favori; tout ça pour manger une pâtisserie comme si chaque bouchée le menaçait de laver sa bouche à l'eau de Javel s'il ne déglutissait pas rapidement pour en reprendre une autre. Il n'avait définitivement pas apprécié qu'elle vienne piquer un morceau de ce gâteau étrange qui semblait si douloureux à manger - alors que très bon - et avait fini par la traîner toute une journée avec lui. Pour finir dans une Grand'roue où les choses avaient quelque peu dérapé, jusqu'à atterrir dans son lit alors que, quelques instants plus tôt, il lui faisait la morale quant à ses intentions vis-à-vis du sexe. Pire qu'une nana, ce mec, niveau émotionnel.
Et les voilà à présent dans la chambre à coucher du dernier étage du Top Cloud Building, sur le point de commettre joyeusement l'irréparable. Miya le fixant avec une tendresse méconnaissable, ses prunelles émeraude vitreuses du plaisir et désir éprouvés jusqu'alors, alors que ses lèvres exhalaient désordonnément un souffle ne trahissant que trop bien son envie de lui. Doucement, la Française se laissait guider par l'expérience de son partenaire; se laissant dénuder sans trop de gêne, les rougeurs sur ses joues pourtant toujours bien présentes. Se laissant caresser par ces mains dont le doigté lui faisait progressivement perdre la tête, en concurrence avec ces lèvres qui dévoraient sa peau et sa bouche pour lui tirer gémissement sur gémissement, la demoiselle se sentant de moins en moins oppressée par les obligations sociales pour se laisser glisser sans le moindre remords vers la luxure de haute qualité. Elle ferma les yeux un court instant, prenant une grande inspiration lorsqu'elle sentit l'intimité de Cameron frôler de trop la sienne, au point de savoir ce qui allait se passer. Et tout son corps se cambra, lui coupant le souffle, alors que ses paupières se soulevaient pour laisser ses prunelles écarquillées par l'intensité de la douleur ressentie sur l'instant. Tout son corps était littéralement tendu, ne sentant plus rien à l'exception du lieu où ils étaient unis, crispé à en sentir le sang pulser sous sa peau. Un filet rouge coula le long de sa cuisse, synonyme de non-retour définitif.

Un rire léger s'éleva alors, alors qu'une de ses mains venait se poser sur ses yeux pour les cacher, tandis que des spasmes nerveux soulevaient doucement sa cage thoracique.

«  Hahaha... Ca fait mal, mine de rien ! »

Quittant son visage, ses bras se déployèrent pour s'enrouler autour du cou de son amant américain, la forçant à se rapprocher de lui pour effleurer ses lèvres des siennes avec une certaine dévotion. Il lui fallait se détendre. Ses abdominaux tremblaient sous l'effort alors que la douleur restait présente, même si plus effacée que plus tôt. Continuant de rire avec douceur, Miya prit l'initiative d'embrasser Cameron, alors que ses doigts parcouraient ce corps au torse puissant et aux épaules larges, glissant sous le toucher velouté que lui renvoyait ses différentes cicatrices. Son corps retrouvait ses sensations, le plaisir remontait, éradiquant tout à la manière d'un énorme tsunami.

« Fais-moi oublier... »

Et Cameron bougea le bassin, lui faisant automatiquement rejeter la tête en arrière sous l'intensité de ce qu'elle venait de ressentir à l'instant. Un soupir lui échappa. Ses hanches se mouvaient doucement, cherchant à calquer le rythme de l'Américain pour le suivre dans sa danse menaçant de rapidement devenir endiablée. Le rose remonta sur ses joues, piquetant joliment ses pommettes, tandis que la demoiselle cillait rapidement, laissant le noir de ses cils pailleter courtement sa peau pâle d'un peu de timidité face à sa propre inexpérience. Ses doigts courraient toujours sur la peau de l'autre, ne se lassant pas de découvrir ses creux & vagues, se prenant à fantasmer sur la beauté de son visage concentré sur elle uniquement, la largeur de son dos, la fermeté de son fessier et la puissance de sa musculature. Ne se retenant plus, Miya ondulait au rythme de son amant, cherchant à garder le plus de proximité possible, se laissant couler dans la quantité croissante de plaisir ressenti.
C'était ça, faire l'amour, et elle adorait littéralement ça. S'être privée de cette sensation délicieuse lui paraissait subitement futile et totalement dérisoire, tant elle sentait son corps vibrer sous celui de Cameron et renfler toujours plus fort du plaisir qu'il lui donnait. Pourtant, elle était heureuse qu'il s'agisse de lui et pas d'un autre. Celui-là, elle l'avait choisi d'elle-même, littéralement sur un coup de tête, et à la fois après mure réflexion - l'esprit d'une femme... « Lui & pas un autre » soufflait son esprit alors qu'elle fermait les yeux une énième fois pour mieux apprécier le plaisir qu'il lui procurait. Où la mènerait donc cette histoire ? Elle n'en avait aucune idée, et à tout dire, sur l'instant, elle s'en contrefichait. Tout ce qui comptait, c'était lui. Elle. Eux, dans ce grand lit aux draps froissés caressant sa peau avec autant de sensualité que lui, et faisant redoubler d'intensité tout ce qu'il lui faisait.

Aucun regret.
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MessageSujet: Re: Après tout, tu as mangé ma confiserie /!\ +18   Après tout, tu as mangé ma confiserie  /!\ +18 EmptyDim 8 Juin 2014 - 15:39

Selon Cameron, la nature n'était pas si bien faite que ça. Quand il se retournait dans la rue sur une femme qui lui aurait sûrement fait tourner la tête, il se disait qu'il y avait quand même des gens qui n'avaient pas trop d'efforts à faire pour avoir ce qu'ils voulaient. D'un autre côté, d'autres se retrouvaient avec des malformations à repousser leurs propres géniteurs. Le mode était mal fait et c'était justement ce à quoi il pensait en constatant que la douleur était la première émotion ressentie par Miya une fois qu'il l'eut pénétrée. Elle était une femme, douce, plus fragile, moins forte et c'était à elle que revenait la douleur. Lui, musclé, imposant n'avait jamais ressenti le moindre mal en faisant l'amour et ce même la première fois. Où était la logique? Cette première fois féminine ne valait vraiment pas le détour, c'était tellement mieux par la suite quand ils pouvaient partager d'autres moments sans stresser d'avoir mal. Cameron ne vit pas ce petit filet de sang mais il était certain que celui-ci serait encore là une fois qu'ils en auraient terminé, preuve que tout cela n'était pas qu'un rêve et que même s'ils finissaient par le regretter, cette vilaine tâche les empêcherait d'oublier.
La réaction de la belle lui tira un froncement de sourcil suivi d'une peine bien cachée mais pourtant présente. Il détestait les vierges, finalement. Son but premier n'était pas de prendre du plaisir seul mais plutôt de le partager avec sa partenaire. Il ne voulait pas que Miya pleure de douleur ou refuse de continuer tant elle avait mal, il voulait qu'elle ne sache plus où se mettre tellement elle se sentait bien, qu'elle soit obligée de soupirer pour relâcher la pression des émotions trop nombreuses. A l'heure actuelle, ils en étaient bien loin.
Elle l'embrassa quand même. Elle était forte, d'autres l'avaient été avant elle mais celles-ci avaient été amoureuses. Pourquoi faisait-elle tant d'efforts pour lui? Pourquoi avait-elle accepté? Il était beau, oui et il le savait mais ça ne suffisait pas. En effet, lui aussi il se rappelait très bien de son comportement de la journée et ce retournement de situation n'aurait pu être prédit par personne. Ils étaient stupides.

Dans un silence volontaire, Cameron lui laissa tout le temps nécessaire pour s'habituer à sa présence en elle. Elle devait mettre la douleur au second plan, et lui il devait faire ralentir les choses. Penser à elle avant lui-même et dans des gestes plus doux et plus lents que jamais, l'Américain commença à bouger. Les sensations étaient douloureusement délicieuses, même pour lui. C'était un supplice que d'aller si peu vite mais nom d'un chien, c'était si bon.
Cameron ferma les yeux quelques secondes comme pour retrouver une contenance puis fixa Miya de ses yeux noirs, pour mieux se rappeler de cet instant. Il ne savait même pas s'il allait la revoir un jour, s'il allait connaître sur elle des détails plus précis que ceux de son corps mais cela importait peu. Ils n'avaient signé aucun contrat, ils étaient juste là pour se faire plaisir, le reste ne comptait pas.

L'acte dura quelques minutes, Cameron sentaient quelques gouttes de sueur perler dans son dos au rythme de ses mouvements. Sa respiration était rapide, très saccadée puis inexistante au moment le plus fort, le dernier. Quelques secondes plus tard, il se blottissait contre Miya, frôlant son visage avec le sien pour tenter de garder ses sensations aussi longtemps que possible. Sa main caressait son épaule par habitude alors que ses lèvres s'amusaient encore dans son cou juste pour taquiner.
Puis sa respiration se calma et ses yeux se rouvrirent en même temps qu'il prenait appui sur ses deux mains pour se redresser juste au-dessus de sa Carpe. A nouveau, il la fixa. Elle avait toujours les joues rouges mais elle était terriblement mignonne. Et enfin, il esquissa un sourire, pour elle. Un baiser fut déposé sur ses lèvres avant qu'il ne se retire pour de bon pour mettre la protection à la poubelle. C'était terminé, ils venaient de faire l'amour, ils n'étaient définitivement plus des inconnus. Ouvrant légèrement la fenêtre car la chaleur de la chambre était devenue insupportable, Cameron retourna près de sa belle et s'allongea près d'elle en appuyant sa tête sur sa main.


  • Tu es fatiguée? Tu peux te reposer si tu veux ... ou te cacher.

Cam ricana doucement. Il ne se moquait pas mais Miya n'avait pas été sa première vierge. En fait, elle était la seconde bien qu'il n'avait pas du tout l'intention de révéler ce petit détail de sa vie. Et bien qu'il n'en fasse pas une généralité, l'homme savait que les femmes avaient tendance à réaliser ce qu'elles venaient de faire quelque temps après l'acte. Là, c'était le moment pour Miya de rougir en constatant qu'elle était nue, qu'elle s'était dévoilée entièrement à un homme, etc ... Cameron trouvait ça horriblement mignon.
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MessageSujet: Re: Après tout, tu as mangé ma confiserie /!\ +18   Après tout, tu as mangé ma confiserie  /!\ +18 EmptyMer 2 Juil 2014 - 11:23

Serrant les dents, Miya frissonna et sentit son échine s'arquer sous l'homme en sa présence. Un frémissement qui lui fit fermer les yeux, ses prunelles papillonnant pourtant sous ses paupières, et qui étira doucement ses lèvres sous la pointe de plaisir qu'elle venait d'éprouver. Il était étrange de songer que la même action que quelques secondes plus tôt venait de la faire passer d'une douleur déchirante à un bien-être lascif qui pourrait facilement lui arracher quelques soupirs et la retrouver, progressivement, avec un regard vitreux teinté d'envie, des pommettes auréolées d'un rouge soutenu faisant ressortir l'émeraude de ses yeux, une respiration plus ou moins saccadée et, éventuellement, sa lèvre inférieure prise entre deux de ses canines pour lui faire afficher une bouille horriblement mignonne et attirante. Ses cheveux blonds défaits s'étaient déjà répandus sur le drap de lit, et glissaient lentement au rythme de son corps, s'éparpillant de ci de là, pour parfois revenir à ses épaules et les chatouiller d'un léger frôlement. Il faudrait qu'elle les laisse pousser. Les cheveux un peu plus longs, ça pourrait être joli. Non ?

Cette pensée la fit sourire, et, reportant son attention sur Cameron, elle rouvrit les yeux pour croiser le regard flamboyant de son amant, au noir si profond qu'il l'en faisait défaillir. Elle se sentit subitement partir, loin, happée par les Abysses de ses prunelles la fixant avec une insistance gênante, presque dérangeante, et ne put que rester face à lui, ses doigts doucement noués autour de la nuque du brun, se sentant rougir sans perdre pour autant contenance. Miya se sentait en communion de corps, presque d'esprit, avec l'Américain, et ne put que lui offrir un sourire doux, se sentant étrangement pleinement heureuse d'être suspendue au corps de cet inconnu qu'elle n'avait rencontré qu'en cours de journée, et qui semblait pourtant si connu et proche d'elle. Ce qui la plongeait d'autant plus dans le trouble qu'elle se remémorait parfaitement le déroulement de leur temps en commun, et qu'ils avaient passé leur temps à se chamailler, puis à parler morale, avant de se retrouver... Là.

Trop de pensées se bousculaient, et trop réfléchir ne lui serait absolument pas bénéfique; surtout dans pareille situation. Cherchant un peu plus le contact de l'homme au-dessus d'elle, elle vint embrasser sa clavicule, alors que son corps reprenait une ondulation de concert,   une cascade de frissons venant l'habiter pour glisser sur sa peau et la laisser progressivement pantoise, alors qu'elle finissait par lâcher un gargouillis ressemblant étrangement à un miaulement de contentement. Tout se bousculait subitement. Sa peau hérissée à chaque frottement, son souffle devenant court, ses lèvres à la teinte carmin s'entrouvrant pour laisser couler plus aisément des soupirs d'appréciation de l'instant.
Un hérissement piqueta chaque pore présente de son épiderme lorsqu'elle le sentit se tendre sur elle, lui faisant stopper tout mouvement pour se plaquer à lui, se sentant étrange d'avoir été la responsable de... De tout « cela », alors qu'elle n'avait, il n'y avait encore pas si longtemps de cela, jamais voulu approcher un homme, trouvant leur regard cupide répugnant. Le sang pulsait à ses tempes, la grisant de l'instant, au point de lui en faire oublier son corps légèrement douloureux de ce genre d'acrobaties pratiqué pour la première fois, son souffle court, son front humide, ses yeux brillants. Sa tête rejetée en arrière, elle n'espérait qu'une chose : qu'il ne cesse jamais d'embrasser son cou, qui lui procurait un bien-être incroyable en lui arrachant frisson sur frisson.

Il fallut pourtant s'y résoudre, et ce n'est qu'avec plus d'intensité qu'elle le fixa et répondit à son baiser. Il lui avait souri, et maintenant, il l'embrassait. Elle voulait graver tout cela dans sa mémoire, se rappeler au maximum des détails de ce corps qui venait de l'aimer, ne sachant pas, ce qui la bouleversait inexplicablement au plus profond d'elle-même, s'ils allaient se revoir, devenir, au moins, amis, rester amants, se découvrir plus encore. Le laissant se retirer d'elle, elle exhala un dernier soupir, cherchant dès à présent à refroidir son corps, malgré la température ambiante les entourant. Se roulant dans le drap, elle termina sur le ventre, alanguie, ses cheveux tombant sur le côté pour encadrer joliment une partie de son visage. Sentant un brin d'air frais arriver pour chatouiller son corps, elle frissonna doucement, la faisant secouer courtement des épaules, alors qu'elle passait ses bras croisés sous sa tête pour lui servir d'appui. Miya observa Cameron, sentant ses lèvres s'étirer en un sourire satisfait en détaillant son dos large et puissant, ainsi que ses fesses fermes, et garda la commissure de ses lèvres arquée lorsqu'il revint s'allonger auprès d'elle, semblant souligner qu'il était temps pour elle de se conduire en sainte-nitouche de plus belle.

Bien que le carmin de ses lèvres réponde parfaitement au rouge de ses pommettes, elle n'en perdit pas contenance pour autant.

« Se cacher ? Pour quoi faire ? Je ne sais pas quand je reverrai ton corps nu, alors autant se détailler... Non ? »

Narquoise, elle roula de plus belle sur le dos pour s'étirer, laissant ses formes se dévoiler sensuellement alors que sa poitrine gonflait grâce à ses bras rejetés en arrière, son ventre formant un léger creux d'avoir relevé l'une de ses jambes.
Il y avait du vrai dans ce qu'elle disait. Non seulement elle ne comprenait pas l'intérêt de se cacher - certes, il y avait du gênant à être nue face à un presque inconnu, mais ils venaient de faire l'amour, tout de même ! - alors qu'il était dans la même tenue qu'elle, mais en plus, elle savait pertinemment que Cameron n'était pas le genre de garçon qui allait subitement se transformer en prince charmant, tomber amoureux d'elle et l'emmener loin de tous ses soucis du quotidien.
Elle avait beau sentir ses pommettes s'enflammer, elle n'avait pas envie de se conduire en enfant. Surtout qu'il avait fait d'elle une femme. Il était désormais temps de se prendre en main. Au moins un peu...
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MessageSujet: Re: Après tout, tu as mangé ma confiserie /!\ +18   Après tout, tu as mangé ma confiserie  /!\ +18 EmptyJeu 24 Juil 2014 - 19:18

C'était fait. Cameron avait cédé à ses pulsions sexuelles, comme toujours. Jusqu'à présent, il n'y avait jamais résisté, trouvant toujours un point positif à ce qu'il ressentait, chassant tous les possibles remords pour mieux apprécier l'instant. Au fond, il ne faisait de mal à personne, physiquement parlant. Oh bien sûr, il avait déjà succombé aux charmes de femmes mariées dont le mari finissait par retrouver leur trace puisque Cameron ne se cachait pas. Une seule fois, il avait failli passer l'arme à gauche tant son adversaire était venu préparé. Ce jour-là, il s'était promis de faire attention aux proies qu'il choisissait mais chassez le naturel il revient au galop. Cameron faisait toujours les mêmes erreurs quoiqu'il ait pris l'habitude d'être accompagné par des hôtesses de luxe qui, en plus d'être sexuellement attirantes, avaient de la conversation et savaient distraire un homme dont les pensées s'envolaient rapidement.
Alors pourquoi diable avait-il franchi la barrière de coucher avec une adolescente? Techniquement, elle était adulte mais Miya s'éloignait si aisément du cercle de femmes qu'il fréquentait habituellement. A ses yeux, elle n'était pas vraiment femme, elle représentait plutôt la tentation de la jeunesse, sexy et amusante, immature sans être gamine. La compagnie d'une femme ne lui aurait pas suffi aujourd'hui, la fraîcheur de Miya avait été parfaite, à l'inverse.

Après avoir ouvert la fenêtre, Cameron retourna sur le lit dans le plus simple appareil. Ça faisait maintenant des années qu'il avait cessé d'être gêné en tenue d'Adam, d'ailleurs c'était très agréable de rester ainsi après avoir eut si chaud. Il était hors de question qu'il n'enfile quelque chose même si, sincèrement, un boxer ne changerait pas grand chose.
Taquinant sa petite proie pour prononcer, sans attendre, les premières paroles après l'acte, l'Américain fut agréablement surpris de la contenance de Miya. Il s'était vraiment attendu à ce qu'elle ne sache quoi dire, qu'elle se cache ou prétexte un soudain imprévu pour fuir de la chambre. Décidément, elle était vraiment différente et peu importait ses réactions finalement, il n'avait pas de remord. Il ne lui avait pas fait l'amour sans penser à elle ou en pensant à une autre, il l'avait aimé le temps de l'acte et c'était tout ce dont elle semblait avoir besoin. Un petit coup d’œil sur la tâche rouge laissée sur les draps lui fit noter, intérieurement, qu'il aurait pu faire mieux.


  • Ça ne tient qu'à toi, ça.

Le principal était dit, Cameron était toujours prêt pour la bataille. Si pour cette première fois, il n'avait aucun remord, les fois suivantes seraient identiques voire encore meilleures. Ce n'était pas comme si ses sentiments étaient dirigés vers une femme en particulier, l'homme n'avait en effet jamais vraiment l'envie de se pencher sur une relation sérieuse. Si ça devait arriver, alors très bien mais si c'était à lui de faire l'effort de conquérir la belle, alors il préférait passer plus de temps au travail. Il n'était pas homme de patience, jamais on ne lui avait refusé quelque chose qu'il désirait jusqu'au plus profond de son être.

Conscient des conversations qui devaient maintenant s'installer entre eux pour ainsi faire perdurer cette relation qui avait commencé dehors, Cameron se décala un tout petit peu pour se rapprocher de Miya. Sa main glissa sur son ventre nu et creux et le caressa alors que sa tête restait appuyée sur sa main libre. Il n'était pas du genre câlin après l'acte et préférait bouger car ne rien faire était une perte de temps et d'argent, mais il était bien là. Qui plus est, il avait toujours trop chaud et rêvait intérieurement d'une bonne douche. D'ailleurs, ce n'était pas une mauvaise idée que d'aller discuter avec sa Carpe sous la douche gigantesque qui prenait dans sa salle de bain de luxe. Ils n'avaient plus rien à se cacher physiquement et ça ne ferait que renforcer leur nouvelle complicité.
Se redressant, il ouvrit son armoire personnelle, offrant ainsi à la vue de la jolie blonde une collection de costards soigneusement rangés et tirés à 4 épingles. Les habitudes des nouveaux riches étaient amusantes, Cameron chérissait ses vêtements de luxe comme un gosse pouvait aimer sa première peluche. Il dirigea ses mains vers des serviettes de bain immaculées et chopa par la même occasion une tenue de rechange. En temps normal, l'homme ne prenait guère la peine de s'habiller pleinement après sa douche mais peut-être que Miya avait prévu de rester voire de refaire une petite crise d'ado pour sortir à nouveau en sa compagnie. Il fallait penser à tout.


  • Ça te dit d'aller te doucher avec moi? A moins que tu ne préfères le faire seule?

Tout était envisageable, même un départ. Cameron n'était pas du genre à s'attacher aussi rapidement, il lui fallait au moins 2 "rendez-vous" pour commencer à entrevoir la possibilité de rester en contact. Miya était différente, certes, mais elle restait jeune et enclin à bien d'autres situations. Il comprenait sans peine qu'elle puisse vouloir retourner vaquer à ses propres occupations.
Tout en continuant à se préparer à la douche, il attendit sa réponse en la fixant de temps à autre.
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MessageSujet: Re: Après tout, tu as mangé ma confiserie /!\ +18   Après tout, tu as mangé ma confiserie  /!\ +18 EmptyDim 5 Oct 2014 - 14:45

« Ca ne tient qu'à toi, ça. »

Un sourire, une lueur qui s'accroche dans ses yeux pour les faire briller d'une joie qu'elle ne songeait même pas à dissimuler. Elle venait de vivre un instant d'une rare intensité et devait bien s'avouer qu'elle avait aimé ça. Alors, s'il acceptait de la revoir, elle ne pourrait en être que ravie... Se laissant aller sur le flanc, elle fit face à son amant, sa main venant maintenir sa tête pour profiter de la vue, avant de lâcher prise et laisser son bras, ainsi que son visage, glisser doucement sur la soie ; entraînant au passage son abondante chevelure blonde qui vint légèrement chatouiller ses pommettes, son nez, et sa joue. Son petit nez qui semblait d'ailleurs faire des pieds de nez à Cameron, marqué par le sourire plissé de Miya qui ne pouvait s'empêcher de se sentir d'humeur taquine en détaillant ce visage qui l'avait grisée dès le premier instant, en fouillant, avec une avidité frôlant l'indécence, le noir de ses prunelles. Il lui était assez difficile, au final, d'agir en femme adulte et épanouie, alors qu'elle sentait son cœur battre la chamade comme un oisillon tout aussi excité que stressé de faire son premier vol et découvrir le monde en-dehors de son nid, perché à 15m du sol.

Sa peau se hérissa sous la main qui vint caresser le creux de son ventre, et elle accentua son sourire pour le rendre plus mordant. Pour un instant, la jeune femme s'offrit le luxe de fermer les yeux afin de savourer l'instant. Elle en aurait presque miaulé d'aise, si elle l'avait pu. Un bel homme, apparemment assez tactile, un appartement frisant le mauvais goût face à autant de luxe débordant outrageusement du moindre interstice, une vue superbe depuis les fenêtres, un lit confortable. En soi, la vie n'avait rien de compliqué; a fortiori en cet instant précis. Ses incisives rencontrèrent sa lèvre inférieure qu'elle mordilla de contentement en continuant d'apprécier le contact chaud de sa paume.
Fallut-il qu'il quitte sa position pour se lever afin qu'elle rouvre les yeux et daigne revenir au monde normal, où les poneys ne font pas de cacas papillon. D'un simple petit coup - et merci aux abdos, tant qu'à faire ! - la miss se redressa pour s'asseoir en tailleur sur le lit, observant Cameron se diriger vers sa penderie et en tirer une serviette tellement bien pliée qu'elle avait peine à croire qu'il avait pu faire ça seul. En soi, les riches savaient faire peu de choses, seuls. Hormis être arrogants, apostropher le commun des mortels par leur prestance, et dilapider à tout va de l'argent qu'ils n'avaient rien fait pour mériter, comme s'il ne s'agissait que de simples grains de sable dans une quantité inépuisable de dunes désertiques.

Oooooh. Une douche. En voilà, une bonne idée. Se levant, Miya en profita pour s'étirer de tout son long, laissant entrevoir, une nouvelle fois, la souplesse de son corps aux traces encore légèrement juvéniles. S'approchant de Cameron, elle se hissa sur la pointe des pieds, lui offrit un sourire narquois en fouillant ses yeux d'un noir ardent, déposa un semblant de baiser sur ses lèvres du bout des siennes, et, tirant subitement sur sa serviette, la lui arracha avant de reculer de quelques pas afin d'être hors de sa portée.

« Totalement. »

Rieuse, elle s'enfuit en courant - enfin, courir... - vers la salle de bains qu'elle avait eu le mérite de repérer à son arrivée chez le maître des lieux afin d'y arriver la première. Et puis, parce qu'il fallait bien l'avouer, elle adorait le faire légèrement tourner en bourrique, cet homme. Il avait ses différences, et elles étaient complètement envoûtantes.

Miya stoppa net une fois dans la pièce concernée. Les yeux écarquillés, le souffle coupé, elle cligna plusieurs fois des paupières, bouche bée, en détaillant - contemplant, plutôt - cette salle de bains lui faisant nettement plus penser à une pièce réservée aux clients VIP d'un grand salon de spa-beauté.
Se retournant sur Cameron dont les pas avaient attirés son oreille, elle le pointa de l'index, avant d'agiter la main de haut à droite, sur le côté, en signe de totale admiration. Si la demoiselle n'avait pas été aussi Lady, elle aurait aussi probablement sifflé.

« Eh beh. Ca ne fait pas semblant, chez toi... ! »

Moqueuse ? Mais non, voyons. Où allez-vous donc chercher ça ?

Entourant son homme (oui, pour l'instant, il est à elle, oh.) de sa serviette, elle se rapprocha de lui, pencha la tête sur le côté en une moue craquante, et susurra, suave :

« Tu m'accompagnes sous la douche ? J'ai peur de me noyer, seule, sous la quantité d'eau qu'elle risque de déverser ! »

En soi, ce n'était que partiellement faux, comme affirmation. Quelle idée, aussi, d'avoir une douche qui pourrait presque avoir la taille d'un bassin à poissons dans un aquarium tokyoïte ?!

HRP:
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MessageSujet: Re: Après tout, tu as mangé ma confiserie /!\ +18   Après tout, tu as mangé ma confiserie  /!\ +18 EmptyLun 3 Nov 2014 - 19:30

Finalement, de complicité il ne semblait guère y en avoir entre eux. Maintenant qu'ils avaient tous deux terminés ce pour quoi ils en étaient arrivés dans ce lit, la taquinerie semblait reprendre le dessus. A croire qu'ils redevenaient doucement ces 2 personnes ans aucun lien qui s'étaient rencontrées quelques heures plus tôt. C'était assez amusant de voir qu'ils pouvaient être aussi naturels l'un envers l'autre après avoir commis un acte d'une telle intimité. Cameron avait vu le corps entier de Miya et vice-versa et malgré tout, ils semblaient pouvoir discuter de la pluie et du beau temps. De la part de l'Américain, ce n'était pas surprenant. Il avait eut tellement de femmes dans son lit qu'il faisait fi des manières mais Miya ... Ne ressentait-elle pas la moindre gêne? Pendant un cours instant, l'homme se rappela d'une autre femme qui, comme Miya, lui avait cédé sa première fois. Elle, par contre, avait été tellement gênée après coup qu'il ne l'avait jamais revue malgré des conversations téléphoniques positives les jours d'après. A croire qu'il n'avait pas toujours été aussi doué, peut-être.

Quand la douche fut proposée, la jolie blonde ne mit que peu de temps à réagir, filant droit vers lui pour lui voler un baiser éphémère. A ses aises, vraiment. Cameron aimait garder le contrôle, avoir un niveau de supériorité dont personne ne doute et là, ce n'était pas le cas. Le baiser fut agréable quoiqu'un peu inutile puisque trop court mais agréable. Cependant, il ne fallait pas jouer avec le méchant loup et cette taquinerie naissante, jusqu'à lui arracher la serviette des mains, le conforta dans l'idée que finalement Miya était trop jeune pour lui. Physiquement, elle était parfaite et lui avait donné du plaisir rien qu'avec les yeux mais mentalement, il ne pourrait pas la supporter. C'était un peu difficile de penser ça juste après l'avoir aimé sur un lit de soie mais il ne regrettait pas son geste et appréciait toujours autant la femme qu'elle était. Juste qu'il tirait un trait sur une possible histoire d'amour. La jeunesse, il ne connaissait que trop bien et Miya devait vivre sa vie avant de venir squatter la sienne comme si c'était simple. Cameron était un homme à mériter, après tout.
La laissant s'enfuir vers la salle de bain, Cameron prit le temps de prendre une autre serviette, des affaires de rechange et attrapa même les vêtements de Miya au passage (même la petite robe qui gisait depuis peu dans le salon) avant de rejoindre sa dulcinée près de la salle de bain. Sa réaction lui tira un sourire. Même lui, la première fois qu'il était entré dans cette salle de bain, il avait eu un blanc. Il n'en n'était pas à son premier appartement de luxe mais là, il devait dire que les Japonais avaient un goût de la démesure assez choquant. Au fond, il adorait cette salle de bain.


    • En effet, c'est pas mon genre de simplement prétendre avoir de l'argent. J'aime aussi le montrer.

Aucune modestie ne transpirait de ses paroles mais c'était ainsi qu'il avait grandi avec l'héritage de ses parents. Fier de ce qu'il possédait et de ce qu'il était devenu. Pourquoi serait-il gêné d'être riche et en pleine santé? Beaucoup de personnes l'avaient envié en Amérique et rapidement, il avait prit le taureau par les cornes pour devenir un homme qui savait se faire respecter, qu'il dégageait quelque chose rien qu'avec sa stature. Il fallait qu'il assume cette nouvelle vie qui, jusque-là, ne lui avait jamais rien amené de malheureux.

Se laissant cajoler, Cameron entoura vite Miya de ses bras sans lâcher ce qu'il portait et la fit reculer en avançant lui-même doucement. Oh que oui, il venait avec elle dans cette douche géante et ce n'était pas qu'une question de perversité. Il la voulait cette douche et il allait l'avoir. Fermant la porte derrière eux, le silence prit place dans le reste de l'appartement, faisant presque croire qu'il n'y avait plus personne dedans.
Miya et Cameron s'était rencontrés par hasard, avaient discuté suite à des circonstances un peu forcées et s'étaient directement taquinés jusqu'à éprouver une attirance rapide l'un envers l'autre. Un homme atteint d'un blues annuel, une jeune fille en proie à une vie plus libertine. Rencontre du destin? Histoire sans lendemain? Pour l'instant, l'eau coulait sur leurs deux corps, effaçant sans remord cette histoire de quelques heures mais laissant avec plaisir un numéro de téléphone s'ajouter dans une liste déjà trop longue.


[CLOS]
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