#Premier Etage ~ Chinoiserie part III

Dernière édition par PNJ le Lun 16 Sep 2013 - 2:03, édité 4 fois

C H I N O I S E R I E Event 2013

Le 05 août 2013,
Suite de Chinoiserie part II
Depuis trente minutes, la cérémonie est terminée. Au premier étage, dans un bureau, se trouve Charles Brisebois. Le Directeur l'a interpellé peu avant la sortie afin de le questionner sur le différend qu'il a rencontré avec un élève plus tôt dans la journée, et mesurer les sanctions qui devraient être apportés à cet élève. Toutefois, le Directeur met du temps à arriver. Car depuis la fin de la cérémonie, il a été d'élèves en élèves, de problèmes en problèmes et le temps est passé petit à petit dans le bureau.

Le Directeur, qui avait remarqué la présence de Yui Valentine lors de la cérémonie, avait demandé à ce qu'on vienne le chercher si on mettait la main dessus. Justement, alors qu'il se trouvait dans un bureau du rez-de-chaussée avec des élèves, on l'informa que l'ancien psychologue était disponible. Le Directeur demanda à ce que Yui Valentine rejoigne le premier étage, dans le bureau où se trouvait déjà Charles, afin de leur parler en privé. En effet, l'élève qui posait problème était un employé de l'ancien psychologue.

Dans le même temps, Ivory Lancaster, se trouvait au premier étage. Il venait de recevoir un texto de son frère lui demandant de venir le chercher à la mairie. L'homme montait à l'étage dans le but de venir le chercher.

Alors que Yui Valentine se trouvait dans le couloir du premier étage, en face du bureau concerné, que Charles attendait dedans, et qu'Ivory atteignait le premier étage, une secousse bouleversa l'ordre des événements.

Il est midi, le sol se met à trembler quelques secondes, les secousses sismiques se font sentir de gauche à droite et de plus en plus violemment. Des cris effrayés se font entendre à l’extérieur de l'hôtel de ville, un bruit de terreur et d'épouvante, puis un silence. Les feuilles de papier, dossiers, objets et ordinateurs se sont effondrés sur le sol. Déjà, des sirènes de Police se font entendre pour prévenir la population : il est trop tard. Une seconde secousse bien plus violente a lieu. Les armoires du bureau s'effondrent et vous êtes tous projetés sur le sol. Ivory Lancaster est projeté entre le premier étage et le rez de chaussée.
Vous venez de subir un tremblement de terre d'échelle 5,5 sur l'échelle de Richter et de 7 sur l’échelle de Shinto.
En moins de dix minutes, la ville vient de prendre un nouveau visage. Charles n'est pas blessé, le choc l'a peut-être secoué, mais il s'en sortira sans même un bleu. Yui Valentine a été un peu secoué, il aura peut-être quelques ecchymoses ou une très légère plaie : mais rien bien grave. Ivory lancaster est gravement blessé ...

Dans le couloir Yui Valentine est libre de circuler comme il le désire. Charles est bloqué dans le bureau. En effet, la vieille secrétaire qui l'a conduit à l'intérieur, l'a aussi enfermé sans réfléchir. Yui ne sait pas que dans le bureau face à lui, Charles est enfermé !

:Chekeck: Note du PNJ :
►Ivory : Si tu ne parviens pas à être soigné d'ici quatre heures, contacte le PNJ.
:Chekeck: Ordre de passage :
• Ivory
• Charles
• Yui

#Premier Etage ~ Chinoiserie part III Eamg

Je n'ose pas regarder mon portable. Il reste bien tranquille et seul au fond de ma poche parce que j'ai bien vu l'appel manqué et l'icône indiquant des nouveaux SMS. Je suis affreusement en retard, et sans aucune excuse à fournir. Le traffic n'est pas particulièrement dense, mais trop pour moi qui devrait me trouver depuis longtemps sur le lieu de rendez-vous.

11h50. Le discours devait être terminé depuis le temps. La visite allait sûrement commencer et je suis sûr que je vais avoir des difficultés à les rejoindre. Aujourd'hui, le maire avait invité la ville entière, et les élèves de l'Académie Keimoo à se rassembler pour un discours. Sur quoi, je serais bien incapable d'énoncer un avis, mais Lloyd avait insisté pour que je sois là, et m'avait fait promettre.
Guigne. Je n'ai pas vu l'heure passer, j'ai du faire des courbettes plus longtemps que prévu, et voilà, maintenant j'étais en retard ! Depuis l'arrivée de mon père sur le marché japonais, Lloyd et moi n'avons que peu de temps pour parler (c'est une expression). Nous avons du rendre l'appartement où nous habitions tous les deux, Lloyd en a profité pour se prendre un logement tout seul. Il a bien raison, il n'allait pas se coltiner son incapable de grand frère toute sa vie. De plus, Papa étant là, il n'avait plus besoin de moi comme chaperon.

J'aurais aimé passer cette après-midi avec mon petit frère, cela faisait longtemps que ça n'était pas arrivé.
Je me hâte donc vers l'Hôtel de Ville, l'imposante façade me réprimandant presque mon retard. J'aperçois un panneau officiel indiquant le lieu du discours mais quand j'arrive, bien évidemment, il est terminé. Quelques personnes sont encore là, à discuter, des jeunes aussi, sûrement des élèves. Mais pas trace de mon frère. J'aimerais l'appeler pour qu'il me dise tout de suite où le rejoindre, cependant, s'il n'est pas seul, je ne veux pas l'embêter. Je suis assez boulet comme ça aujourd'hui. Rapidement je tapote un texto. Une dame charmante m'accoste pour demander si j'ai besoin d'aide. Je lui souris alors que mon doigt envoie machinalement le SMS à mon frère et j'utilise le bloc-note de mon portable pour demander à cette employée de mairie où se trouve la visite.

"Ah, je suis désolée monsieur, on vous a mal renseigné, il n'y a pas de visite après le discours." dit-elle mal à l'aise.

Comment ça " pas de visite " ? Mince, je me suis trompé ? Evidemment, je n'ai pas emmené le papier officiel pour vérifier. Je m'incline pour la remercier et m'éloigne un peu. S'il n'y a pas de visite mon cas est encore plus désespéré. Je ne suis pas en retard, j'ai tout bonnement été absent. Shit. Lloyd doit être déçu.
Je vibre.

Il a fait court : " Premier étage."

Je sens une boule dans mon ventre, je n'aime pas quand mon frère me parle comme ça, même quand je l'ai mérité (sur ce dernier point, je voudrais bien protester, mais je doute que faire la victime attendrisse mon frère).
Cette fois, c'est moi qui accoste l'employée de mairie pour lui demander le premier étage. Elle m'indique gentiement une direction où je trouverai des escaliers.

Bien, pas une minute à perdre. Tiens je vais même courir, comme ça, il verra bien que j'ai fait le plus vite possible pour y être ! Ah, je me trouve pathétique. Deux par deux - je ne suis pas athlétique au point de me les manger quatre par quatre - j'arrive au bout de ses escaliers qui me paraissent sans fin. Ok, premier étage, mais où ?
J'avance dans le couloir, persuadé que si Lloyd ne m'a pas donné plus de précision, c'est que je peux trouver tout seul. Mais plus j'avance dans le couloir, plus je me dis que cet étage n'est pas très peuplé. J'aperçois une vieille dame sortir d'une pièce au loin, et la fermer à clé derrière elle. Bien, ce n'est pas là visiblement.
J'essaie plusieurs portes, évitant celles portant des noms, ou des fonctions, mais si elles ne sont pas fermées, elles sont vides. Damned.

C'est là qu'intervient la première secousse. Les premières secondes, j'ai cru que c'était mon portable qui vibrait, mais les suivantes m'éclaircissent les idées. Quelque chose de petit, ça devrait passer. Une île si belle habitée par un peuple si particulier se devait bien d'avoir quelques inconvénients. Ça serait mieux si je retrouvais Lloyd quand même, je serais plus rassuré. Quelques secousses se font encore ressentir puis ça se calme alors que je me dirige vers les escaliers, il est peut-être redescendu ...

J'empoigne mon portable, il faut que je le trouve. J'entends des cris venir d'en dessous, des cris de jeunes filles, des pleurs. C'est sûr, ça surprend toujours, ça effraie même. J'étais sur le point d'effacer une correction automatique fantasque, lorsque les sirènes se déclenchèrent.
Oh my ....

Je suis sur la première marche des escaliers, et le temps que mon corps comprenne que c'est pas un endroit safe pour moi, je suis déséquilibré. Mon épaule heurte une marche, mon dos aussi, et puis ....

Black Out.

Invité

On aurait pu lui donner un peu de lecture en attendant. Non mais vraiment. Où est passée cette fameuse hospitalité qu'on est censé retrouver au Japon? Un petit sourire en coin lorsqu'une image de l'endroit surgit dans sa tête, ce qui ne serait pas très convenable à dire parce qu'il se trouve dans un bureau et surtout qu'il attend le directeur. Charles se laisse basculer vers l'arrière, question que la chaise ne repose que sur ses deux pattes arrière et s'étire. Quand même, la classe ils connaissent pas? Un fauteuil à roulette dans le bureau, c'est pas assez. Il en faut au moins un autre pour ceux qu'on convoque. Il penserait à faire un mémo pour mettre dans les suggestions et plaintes. Un oeil à l'horloge et il soupira de façon exagérée. Midi moins cinq... Il en avait assez d'attendre comme s'il n'avait pas la moindre importance. L'anxiété commença à se manifester d'un coup. Juste le fait qu'il devait se justifier sur le comportement de Lun l'angoissait. Il devait penser à un truc qui se tient sans que ça lui mette des bâtons dans les roues. Il prit un stylo qui traînait sur le bureau et se le mit en bouche. Il devait s'occuper un peu et mordiller quelque chose, aidait en quelque sorte.

-Qu'es-ce que je peux bien dire pour sauver tes fesses?

Pourquoi il le ferait? Après le regard de tueur que lui avait fait le jeune homme, ce qu'il méritait était tout sauf la clémence. Ses paroles résonnaient encore à ses oreilles. Il sentit la colère grimper en lui comme un volcan en éruption. Il devait sortir d'ici...
Il jeta le crayon sur le bureau et se leva pour aller vers la porte au moment où la terre trembla. Il trébucha dans la corbeille à papiers, et s'étala de tout son long dans une plainte sourde. C'est sûrement grâce à cette chute qu'il fut un miraculé. Une étoile veillait encore sur lui même en plein jour. Charles se crispa lorsque tout ce qui se trouvait sur le bureau prit le bord, et leva ensuite les yeux sur le bordel qui régnait. Dehors, les sirènes de police annonçait la catastrophe bien trop tard.. Comme si personne n'avait remarqué...

Il attendit encore un moment, pour voir si ça n'allait pas recommencer à brasser - on était encore plus en sécurité au ras le sol- puis fit un examen rapide de sa personne pour confirmer qu'il n'avait rien. Même si la situation ne s'y prêta guère, il poussa un rire un peu frénétique en se levant d'un bond en regardant vers le plafond défoncé.

-Merci ma bonne fée... *en français*
Un cri poussé avec le coeur, la joie d'être toujours vivant. Il secoua la tête et passa les mains sur ses vêtements pour retirer la poussière. Maintenant, sortir d'ici, parce que rien ne confirmait que c'était bien fini. Une dernière secousse, plus grande cette fois-ci pourrait avoir raison de lui. Le psychologue enjamba les objets sur le sol en faisant toujours attention pour trouver la sortie salvatrice. Sa main toucha la poignée et la tourna....verrouillé.....Il posa son front sur la porte et ferma les yeux.

-.... Je suis damné.....

Invité

Cérémonie, Chaos.
En un battement d'aile, le monde change.

12h15: Valentine se relève lentement, secoué. Projeté au sol par la secousse, il s'est cogné contre quelques artefacts qui ornait les murs du couloirs, il y a à peine quelques instants. Par chance, plus de peur que de mal et il se retrouve encore parmi les heureux survivants de ce désastre. Mais alors qu'il se redresse, il réalise que les dégâts ne sont pas négligeables. Le couloir a mué de décor, aussi vite qu'une pièce de théâtre. Sauf que sur cette soi-disant scène, il n'a plus le rôle de réalisateur; il n'est guère plus que l'acteur de ce qui aurait pu causer sa propre perte. Et si pendant un instant les salles étaient bondées de monde, il n'en reste qu'un silence macabre pour toute trace de passage. Il lui semble pourtant avoir entendu un cri tout à l'heure.
Sans pouvoir en déterminer la provenance, il décide de faire rebrousse poil tant qu'il en est encore temps. Ce serait tellement dommage de se manger un pan de mur en ayant voulu sauver une autre vie avant d'assurer la sienne! En enjambant avec précaution les débris qui jonchent le sol, il s’aperçoit que la seule trace de ce tremblement de terre sur sa personne est cette infime tâche ocre sur le genou qui ne semble pas s'étaler davantage.

12h25: Il descend une à une les marches pour rejoindre le rez de chaussée quand il aperçoit un corps inanimé gisant au sol. Pris sur les faits, Valentine ne peut plus faire marche arrière et partir comme s'il n'avait rien vu. Sa dernière part d'altruisme lui fait se dépêcher comme il peut vers la victime pour lui tâter le pouls. Cependant, à la vue du sang, Yui ne sait pas ce qui est le plus grave sur cet homme. Il lui parle, lui et ses premières bases qu'il dédiait à une carrière médicale, aussi posément que cet instant le lui permet. Tout en se demandant s'il n'est pas trop tard : l'homme, déjà étalé sur le côté, ne donne aucun signe de conscience.

Je n'entends rien. Je ne vois rien.

Pour ce qui est de ressentir ... Je ne sais pas trop. Mon corps n'est pas comme d'habitude.
Je n'ai pas envie de savoir. Je sens que ça ne va pas être joli.

Je ne me sens pas respirer. Je ne me sens pas m'asphyxier non plus. Qu'est-ce qu'il se passe ... ?
Mes paupières m'empêchent de voir. A moins que ça soit mes yeux. C'est noir.

J'entends quelque chose, mais je ne sais pas quoi ...

Je sens une chaleur dans le ventre et puis .... un froid immense m'envahir. J'ai la bouche ouverte, je crois, mais j'ai du mal à respirer.
Ma tête hurle, et couvre tout le reste. Tout le reste qui n'est que souffrance aussi. Ma main, mes jambes, mon dos. Surtout ce dernier. J'ai peur de bouger.

J'ai peur tout court.

Que m'est-il arrivé ...?

Dégâts:

Invité

Y'A QUELQU'UN QUI M'ENTENDS?

Il eut beau crier comme un forcené, Charles devait se rendre à l'évidence qu'il avait peu de chance qu'une personne vienne à son secours. Avec les dernières secousses, si une personne se trouvait près du bureau, il devait être soit détalé, soit blessé ou même mort. La dernière éventualité était la plus plausible. Le psychologue était du genre pessimiste, mais dans ce genre de situation, fallait garder les deux pieds sur terre (sans mauvais jeu de mots.) S'il évaluait bien ses chances de survie, il en était à 75%. Il n'avait aucune blessure, ce qui déjà relevait du miracle, puis se trouvait dans un lieu fermé donc les risques de blessures étaient diminuées. Ce qui était plus chiant, c'est attendre les secours. Ils finiraient par arriver non? Il se trouvait au premier étage, c'est donc là qu'ils chercheraient en premier. Le problème restait le même, on ignorait quand ils viendraient. Charles avait déjà de la difficulté à s'endurer lui-même, alors si on ajoutait le fait qu'il soit coincé dans un bureau pour plusieurs heures... là on était mal.

Le psychologue quitta son poste de guetteur de la porte pour aller vers la fenêtre. Il préférait se déplacer à quatre pattes, juste au cas où... Évitant les débris jonchant le sol, pour se redresser une fois rendu à sa destination. Se tenant contre le mur, il osa un regard à l'extérieur et resta pétrifié par le paysage désolant qui s'offrait à lui. Une vision frôlant le post-apocalyptique. Une ville aussi animée que Keimoo, endormie maintenant suite aux forces destructrices de la nature. Charles eut même un doute. Et si.. et s'il était le seul survivant à cette tragédie?!?

Invité

Valentine se fige en entendant cet appel qui semble venir d'assez près. Partagé entre celui là qui semble être dans une sacrément sale posture et l'autre qui mugit au désespoir, Yui décide de se relever.

-Je reviens vous tirer de là, jure-t-il en regardant ses doigts tâchés d'un sang qui n'est pas le sien. Peut-être parle-t-il dans le vide, désormais. Il n'a pas vraiment le temps de réfléchir pour mettre en place un plan d'action. Il n'a eu que le temps de se rendre pleinement compte qu'il était coupé de tout réseau de communication. Fichu appareil incompétent.

Yui se relève et entreprend la progression inverse sur ce terrain qui faisait office d'escalier quelques minutes auparavant. Glissant sur certain obstacle, manquant de perdre l'équilibre sur d'autres... c'est un bordel sans nom. Blanc comme un linge, il évolue lentement, lui et sa pâleur, tel un fantôme à travers la lumière naturelle des carreaux brisés.

-Vous êtes où? finit-il par appeler sans plus élever là voix.

Le silence à lui seul fait office de caisse de résonance.

Valentine se tient là, peu avant la salle où il lui avait été donné d'attendre Monsieur Ashita Shiori.
Pendant que la trotteuse continue délibérément sa course contre le temps.

[petite réponse très courte parce que j'ai l'impression que vous m'attendez]

Je me réveille à nouveau, mais je n'arrive toujours pas à ouvrir les yeux. Quelque chose de lourd m'empêche de réagir, de me réveiller complètement. Une douleur incontournable qui me vrille la tête et martyrise tout mon corps.

Pourtant, j'entends une voix. Proche et pourtant si loin. Elle me parle en japonais. Et je me mets tant de temps à comprendre ce qu'elle me dit qu'elle est partie.

Au moins ai-je la quasi certitude que je ne suis pas seul.

Un bruit sourd me revient en mémoire, un mouvement. Mais rien de plus. La douleur m'isole du reste du monde et je replonge dans le noir.

Dégâts:

Invité

C'est un écho lointain qui le sortit de sa torpeur passagère. Il a rêvé là ou s'il a entendu quelqu'un lui répondre? Après réflexion, c'était certain qu'en restant aussi loin de la porte, ses chances de se faire retrouver étaient réduites. Il enjamba les débris sur le sol, faillit perdre l'équilibre en trébuchant sur l'écran de l'ordinateur et finit par se rendre devant la fameuse porte. Comme si celle-ci pouvait s'ouvrir cette fois comme par magie, il tenta sa chance une seconde fois...sans succès. Rageant, il poussa plusieurs fois sur la porte pour faire le plus de bruit possible.

-J'SUIS DANS LE BUREAU!!! ENFERMÉ!!

Mieux valait être précis avant que l'autre lui dise de simplement sortir de la pièce. . Il pouvait PAS si elle était verrouillée de l'extérieur. À moins que...

Il recula de quelques pas, prit une bonne inspiration en imaginant le pire à venir s'il se plantait, puis fonça vers la porte dans le but précis de la défaire de ses gonds.

.....

Aille. Okay, mauvaise idée. Inévitablement, son orgeuil en prit un coup et son épaule gauche un coup bleu. Il retint un cri de frustration entre ses dents serrés et frappa frénétiquement sur la maudite porte. Qu'on le sorte de là fissa!

Le mur à sa gauche se fissura et un cadre qui avait tenu bon jusque là, par on ne sait quel miracle, tomba sur le sol. Des morceaux de vitre, qui protégeaient la photo dont Charles ne fit même pas attention, volèrent dans la pièce et le professeur dut s'accroupir pour se protéger des éclats.

Invité

Une voix, visiblement très près.
Puis un vacarme qui fait craindre l'ancien psychologue d'une seconde secousse.

Yui finit par atteindre la porte mais tente quand même d'ouvrir cette poignée qui lui résiste. Il se rend alors compte que la porte n'est pas bloquée mais que la serrure bel et bien verrouillée. Maintenant, l'autre est vraiment enfermé là dedans, il veut maintenant bien le croire. En jetant un regard circulaire aux alentours, il se demande comment forcer cette barrière. Tandis que là bas, à quelques mètres plus loin, un homme plus proche de la mort que de la vie qui git toujours au sol, de son poids qui pèse sur la conscience. Valentine voudrait au mieux, prendre les jambes à son cou.

Il ne sait pas dans quel état d'esprit il se trouve, entre ce calme plat désolant et une angoisse qui essaye sans succès de le submerger.

- Vous êtes blessé?

Il regarde autour de lui, se maudissant d'être remonté. A la prochaine présumée faille, il s'en ira.

- Je ne peux pas non plus ouvrir cette porte.

HRP : Mes excuses, un cruel manque d'idées et d'inspiration de ma part. La situation me parait trop logique et à la fois bloquante. A-t-on droit de faire intervenir un PNG? Charles du coup tu continues?

Sujet: Re: #Premier Etage ~ Chinoiserie part III Lun 9 Sep 2013 - 14:15

[intervention du PNJ Lloyd, frère d'Ivory, dans l'attente du PNJ admin]

C'est une voix hurlante au loin qui le réveille. D'abord, c'est confus, il ne sait pas où il est, ni pourquoi il est à terre. Son souffle se coince, une poussière fine et âcre agresse ses poumons. La toux secoue son corps, et le fait grimacer. Ses côtes lui font mal, son épaule aussi. Prenant appui sur son genou et ses mains, il se relève. Ses cheveux et ses habits sont couverts d'une poussière blanche, il l'enlève. Partout autour, du plâtre en morceau jonche le sol et les meubles. Il lève la tête, le plafond garde sa bouche grande ouverte, il peut voir l'étage supérieur à travers.

Sa tête le lance soudain, l'obligeant à promptement trouver appui sur quelque chose. Il porte sa main à son crâne, et y découvre du sang.

- Merde ...
C'est aussi là qu'il se rend compte qu'il n'est pas seul dans la pièce. Son maître de mémoire est là, étendu et inconscient. Une autre élève est là elle aussi, elle est tombée de sa chaise. Il s'approche d'elle, soulève ses cheveux pour dégager son visage. Elle dort. Enfin, il espère. Elle respire en tous cas. Prudemment, il s'approche de son maître de mémoire, et lui touche l'épaule en l'appelant "sensei". Ce dernier réagit, ouvre les yeux et grimace. Son bras. Son bras lui fait mal. Mais il voit le sang couler le long de la joue de son élève et s'inquiète.

- Il faut que j'aille chercher des secours. La jeune fille est inconsciente.

Sensei n'a pas très envie de rester tout seul ici, mais il ne le montre pas. Il lui intime d'être prudent, les secousses ne sont peut-être pas finies.

Les secousses. Oui, comment a-t-il pu se poser la question, il y a eu un tremblement de terre. Avec peine, il ouvre la porte dont les gonds se sont tordus. Il doit déployer beaucoup de force pour l'entrouvrir assez et se faufiler, ça lui donne mal à la tête. Pas d'effort inutile, pense-t-il, ça serait bête de s'évanouir alors qu'il faut aller chercher les secours.

Le couloir est complètement chamboulé, de grands canyons lézardent les façades, menaçant d'écrouler un mur ou un plafond. A sa droite, les escaliers, à sa gauche, il aperçoit un homme, parlant à une porte. Ce dernier ne semble pas blessé. Sûrement qu'il doit y avoir quelqu'un derrière cette porte. Mais pas le temps pour l'aider, il faut sortir d'ici au plus vite. Plus tôt les secours seront prévenus, plus tôt ils seront efficaces.
Il s'engage dans les escaliers doucement, évitant les marches fêlées. Une chute, et ça pourrait être dangereux. Se tenant au mur, et avançant le plus prudemment possible il arrive en bas des escaliers, et voit un corps inanimé. Celui-là n'a pas eu de chance, pensa-t-il avant que son cœur se fige.

Oubliant toute prudence, il se rue auprès de ce corps inanimé, priant pour avoir tord.

- No ! Ivory !

N'osant pas le toucher, Lloyd se penche et approche son oreille du visage de son frère. Il respire, mais si faiblement ... Il ne s'en rend pas compte, mais des larmes roulent sur ses joues.

- Oh Lord, please ...

- Lloyd-kun !

Lloyd tourne la tête vivement et voit un élève, un de ses aînés au club de basket. Ce dernier affiche un air inquiet.

- Est-ce que ça va ? Tu saignes !

- Il faut appeler une ambulance, mon frère est inconscient ! éructe-t-il, éludant complètement la question de sa santé.

- Des secours ont déjà été prévenu, il faut patienter, ils seront bientôt là.

- Et ... au premier, Hononaga-sensei est blessé, il y a ... une fille ... qui

Sous le choc, Lloyd n'arrive pas à regrouper ses pensées, le regard rivé sur son frère inconscient.

- Ok, calme-toi, ils iront voir en haut aussi.

Invité

HRP: Vu qu'on passe par là, autant essayer de vous aider ^^ !

=> On vient de là.

Quittant le bureau du Maire, Lun divagua dans les couloirs, cherchant un moyen de descendre vers les sorties. Les ascenseurs semblaient coincés, inquiétants. Il avait vu des gens aller dans les ascenseurs. Bordel, heureusement qu’il n’était pas coincé là-dedans. C’était une des ses phobies, il aurait pété un câble plus de trente secondes en étant enfermé dans un tel lieu. Lun se fichait du monde et des lieux petits, mais il avait horreur des lieux sans sorties : comme les ascenseurs. Etre enfermé était sans doute dans ses plus grands cauchemars.

Finalement, il y avait un escalier. L’étudiant aux cheveux blonds, au tee-shirt abîmé de sang, se dirigea avec lenteur dedans. Il tenta d’éviter les détritus et d’ignorer le mal de crâne qui prenait en étaux sa tête.

Les yeux noirs de Lun n’avaient pas cessé depuis tantôt. Il était furieux d’avoir vu le médecin scolaire, furieux d’être faible devant Jin Ikeda, et encore plus furieux de ne pas parvenir à communiquer sa rage.

« hfr … »

Son regard se stoppa alors sur un visage connu et un corps allongé tout autant connu. Que foutait Lloyd ici ? Lun grinça des dents, ce n’était pas cool. Pas cool du tout. Il y a quelques années, il s’était réfugié chez lui et Ivory … Après le bal de la Saint Valentin. Puis, il était parti, sans donner la moindre nouvelle, sans rien leurs expliquer. Par la suite, il avait sans doute gardé un contact avec Lloyd mais évitant soigneusement d’aborder ce sujet-là. Il préférait oublier. Oublier tout ce qui s’était passé.

« … ? »

Lun s’est rapproché du garçon, posant sa main sur son visage, ses yeux noirs de colère se transformant en inquiétude alors qu’il son regard se posait désormais sur Ivory. Il avait l’air gravement atteint ? Il lui fallait de l’aide …

Le jeune homme détourne le regard en direction du premier étage …

Est-ce qu’il y a d’autres personnes coincées ici ? Shiki, Yume, … est-ce qu’il y a des morts ? John … Jun … Et ses enfants ? Il devait avancer.

Lun soupire, enlaçant Lloyd avec sincérité. C’est son ami. Il veut le rassurer. Puis, avec lenteur il écrit sur son téléphone portable :

À:
Le mec derrière est le médecin scolaire. Il va nous aider. Tu vas rester avec lui pendant qu'il prend soin d'Amani ?

#Premier Etage ~ Chinoiserie part III Tjw

Non, Lun ne laisse plus vraiment de choix à personne. Il faut dire qu’il y a une personne vraiment blessée. Le blond fixe son portable, voit que le T9 s'est trompé et corrige Amani par Ivory.

Son regard se pose sur Ryoji. Effaçant ce qu’il a écrit pour écrire à nouveau :

À:
Avec un seul bras, vous pouvez quand même surveiller qu’il aille bien, docteur Bruxomanie ? N'hésitez pas à vagir s'il y a un blèm, je vais voir si je trouve du monde, ok ? ... Ca va. Je vais mieux.

Le blond se détourne alors du visage du docteur pour fixer Jin dans les yeux.

Pas besoin d’écrire. Il se redresse, se dirigeant vers le premier étage. Remonter les quelques marches lui fait serrer les dents. Ils DOIVENT vérifier que personne n’est coincée. Et, les yeux de Lun semblent clairement dire à Jin, alors qu'il se retourne vers lui : ~~« si tu tiens tant que ça à prendre soin de moi, suis-moi. »~~

Sans laisser aux autres le choix de ses propres décisions, Lun se rend au premier étage. Personne ne pourrait, de toute façon, l’en empêcher. Seulement, le garçon est frappé de mutisme. Et, il commence à douter de pouvoir se faire entendre. Le sang sur son front commence à coaguler, preuve que la blessure saigne bien moins. D'ailleurs, il commence à reprendre totalement conscience.

Lun grogne, avant de se retourner, posant la main sur le mur. De toute manière, il l'a toujours su : Quand le Directeur est là, il y a que de la merde qui se passe. Il va mieux, il en est presque persuadé mais maintenant ... Où aller ? Et surtout, que faisait-il avec Jin, lui qui avait toujours été sur sa liste rouge ?

Sujet: Re: #Premier Etage ~ Chinoiserie part III Mer 25 Sep 2013 - 11:32

Dans un soupir agacé et résigné, j'avais fini par suivre Marv, qui jouait jouer les gros bras. Franchement. Quelle idée, sérieusement ? Pourtant, mes pas avaient emboité les siens, silencieusement. De temps à autre, je jetais un coup d'oeil à Ikeda. J'avais même esquissé un demi-sourire, et ma main valide avait ébourrifé sa tignasse. Je n'étais pas moi-même, c'était évident, mais je sortais vivant d'un séisme, et j'avais une épaule HS pour l'instant. Alors autant faire avec...
Nous étions descendus d'un étage, et j'entendais déjà une voix familière, qui me fit courtement fermer les yeux et sourire, narquois et nostalgique. Charles. Que de bons souvenirs... Ma main disponible se porta à mon épaule, tandis que j'étouffais un grognement de douleur.

Laissant Lun s'occuper de son ami, je laissai mon regard errer dans les décombres. Mes prunelles se figèrent, je me raidis. Un blessé. Retrouvant les gestes automatiques, je me penchai immédiatement pour prendre son pouls, détailler le personnage. Je n'accordai qu'une attention partielle au texto de Marv.

« Oui. Je vais juste me faire remboiter l'épaule, ça va de suite aller mieux. »

Me redressant, j'attrapai les clefs glissées dans ma blouse semi-déchirée, ouvrit la serrure à ma portée après avoir tapoté à la porte. J'envoyai les clefs à Ikeda, voyant Marv déjà repartir, pour faire son héros.

« Attrape, petit. Essayez de sortir du monde de ce pétrin, et soyez sympas, pas de blessures supplémentaires... 'kay ? »

Je me tourne vers le civil en état, lui sourit légèrement.

« A tout hasard, vous avez assez de force pour replacer mon épaule ? J'ai un homme à soigner... »

Edit:

Le civil en question, c'était Valentine. Mon sourire s'accentua doucement. Ah, un ancien collègue. Eh bien, j'allais voir s'il était aussi douée en traitement physique que psychologique... Il accepta sans vraiment broncher, ce qui ne m'étonna pas. De ce que j'avais pu en voir, c'était une personne énigmatique. Très intéressante, mais énigmatique. Lui indiquant avec des mots et gestes simples et précis comment se positionner, j'ôtai ma blouse et ma chemise manches courtes, me retrouvant torse nu en lui tournant le dos, attendant sagement qu'il prenne son bras entre ses mains pour remettre en place cette fiche épaule qui commençait à me lancer, à force d'être délogée. Fallait aussi dire qu'un bras qui pendouille dans le vide, sans attaches, ça n'avait rien de très pratique - utile - gracieux - esthétique.
Je rejetai la tête en arrière en hurlant de douleur lorsque je sentis mes ligaments se repositionner, avant de me mordre les lèvres pour étouffer ce bruit dérangeant. Haletant, je saisis ma blouse pour la renfiler en adressant un petit signe de la tête à mon sauveteur. Je devrais tout de même faire un check-up, mais tant qu'à faire, je pourrais servir à quelque chose, dans cet état.

« Merci, Valentine. »

Je reportai mon attention sur l'homme à terre. Tête inconnue. M'accroupissant, je glissai une main apaisante sur sa joue.

« A nous, maintenant ? »

Sujet: Re: #Premier Etage ~ Chinoiserie part III Jeu 26 Sep 2013 - 0:21

Intervention du PNJ :

Ordre de réponses
- ~~Yui Valentine~~
- Ivory Lancaster (Dans les escaliers)
- Jin Ikeda (dans le couloir avec Lun)
- Ryoji Terrada (dans les escaliers)
- Charles Brisebois (Enfermé dans une pièce du couloir)
- Lun Marv (dans le couloir avec Jin)

Bonne continuation,

Peinejikement,

PNJ.

Invité

[ONE SHOT, fin pour Yui.]

Finalement, rien de bien glorieux et sans doute qu'il est encore trop tôt pour pouvoir dire si c'est mieux ainsi.
Valentine avait croisé son collègue Terrada -et chose plus étonnante encore, l'avait même aidé. Et entre temps, il lui semblait reconnaître un peu trop de monde surgissant les décombres. Combien de personnes encore? Combien d'entre elles gisaient en ce moment au sol, inerte, comme l'autre à qui il avait fait la pseudo promesse de revenir avec des secours? Yui réfléchit, Yui s'éparpille pendant que le temps n'attend personne. Et alors, il finit par disparaître, comme s'il pouvait réellement s'éloigner de ces lieux.
Comme si.

Sujet: Re: #Premier Etage ~ Chinoiserie part III Mar 15 Oct 2013 - 7:45

Sujet Clos.
Tous les participants ont été transféré à l'hôpital.
L'état du jeune Lun Marv a empiré. Après être tombé dans les pommes, son camarade Jin Ikeda demeura à ses cotés.
Le médecin de l'académie permis d'éviter l’aggravation du cas d'Ivory. Bien que fortement blessé, ce dernier était encore conscient quand les secours arrivèrent. Ivory et son frère et Charles furent transporter dans une ambulance à l'hôpital.
Le médecin les abandonna pour aller chercher Lun Marv et Jin Ikeda avec d'autre secours. Il retrouva les deux garçons qui arrivèrent avec les secours.
C'est finalement, la vieille secrétaire qui a découvert Charles Brisebois et l'a liberté.
En vu de votre impossibilité de terminer votre sujet et l'incapacité d'autres joueurs de vous aider, vous avez tous des blessures aggravées de 2, le temps s'écoulant et aggravant votre cas.
Sujet clos.
Merci d'avoir participer à l'intrigue ☺

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