₪ Académie Keimoo ₪ In a decade, will you be there ? |
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Invité Invité
| Sujet: Chambre 5 - Givre Jeu 23 Fév 2012 - 23:21 | |
| Givre Et avec tout ça Saigara n’a pas vraiment profité de son bain, contraint à sortir plus tôt que prévu, après avoir adressé la parole à quelques autres personnes les dents serrés. Simple replacement de contexte, Noahki Saigara sort d’un long séjour à l’hôpital, suite à un malencontreux accident en taxi ; une histoire futilement longue à étaler pour l’heure, mais qui suffit à saisir le pourquoi de la chose. De toute façon, cadre posé ou non, il faut se rendre à l’évidence : les bruits avaient déjà fait trois fois le tour de l’académie avant même qu’il ne soit rentré en cours, quelques jours auparavant. Avec ces bruits, étaient apparues toutes sortes de rumeurs sur à peu près tout et n’importe quoi concernant de près –ou pas du tout-, la jeune fille avec qui il était resté hospitalisé. Beaucoup de remous pour pas grand chose au final. Qu’y faire. - Alors qu’il enfile le peignoir –le yukata en bon japonais- d’un air morose, il clopine comme un idiot vers sa béquille pour se rediriger vers les chambres, pour renâcler tout seul dans son coin. Pas facile d’admettre que tous ses autres potes sont en train de prendre leurs pieds dans les thermes -sans y compter toutes les filles, ce potentiel qu'il y a- pendant qu’il se la joue grand invalide de guerre. Génial le titre; il aura connu plus glorieux. Bon... et pas facile non plus, de se retrouver délibérément seul, lorsque justement, c’est cette solitude qu’on fuit. Mais le plus dur dans l’histoire, là où le japonnais se mange vraiment un bon coup, c’est à sa sortie, lorsqu’on lui a tendu le programme de la journée et le nom de son binôme. A tout les coups, c’était un coup monté, quelqu’un en avait après lui, parce qu'il ne pouvait pas s’agir de pire... -voire de mieux (?), tout dépend dans quel sens ça se considère-, et donc disons pire que... celle qu’on lui avait collé pour binôme. A la seule vue du prénom, il n’y était pas resté insensible et maintenant voilà qu’il allait se retrouver vraiment avec elle. A vrai dire, elle lui avait méchamment manqué. Conclusion genre... c’est la catastrophe. L’appréhension est telle qu’il ne peut y avoir pire catastrophe en ce monde. Il faudra préciser que Saigara n’a jamais vraiment frôlé le pire d’assez prêt pour savoir de quoi il en retourne exactement... alors à chacun sa notion de pire. Chacun sa merde, oui... ? Non. Plutôt non, serait préférable. C’est quand même embêtant, ça. Perturbant, même. Catastrophé est le Noahki qui décide, pour s’occuper autrement l’esprit, de partir en visite des chambres dont il aurait bientôt à installer les futons, tout à l’heure. Quelle vieille mission de la part du comité quand même. Après le coup de la superbe idée du bain mixte à en mettre plein les yeux, le rangement de futon... c'est pas très compatible et ça fait un gros ascenseur émotionnel, ça. Donc, de 5 à la 7, disent les instructions. Depuis quand il devait ranger et faire ce genre de truc, le populaire ne s’en souvient pas, mais pour l’heure, il accepterait volontiers d’installer 40 futons à la chaîne que de devoir faire face sa binôme. Et assurément, il est certain que cette dernière aurait été du même avis que lui, sur ce point là. Au moins. -...déjà le début de la victoire... marmonne Noahki de manière inaudible, dans un grognement exaspéré. De cette victoire de pas grand chose, le jeune homme a rapidement fait l’état des lieux de cette chambre 5, où il n’y a franchement pas de quoi casser trois pattes à un canard. Faisant volte-face pour ressortir et continuer sa visite improvisée, il manque de se renverser les quatre fers en l’air –où la béquille en l’air- lorsque soudain, au seuil de la porte... quelqu’un. Quelqu’une. Une autre qui lui aurait fait perdre son coeur. Bon, d’une manière différence mais il s’en est quand même fallu de peu. -AH ! Mais bordel !!! Tu pouvais pas rentrer autrement toi ! lâche-t-il furieusement se remettant de sa surprise. Un peu plus et il se serait emballé en brandissant sa seule et unique béquille... avant de se raviser à la seule idée qu'il ne tiendrait pas la route ainsi. Quoiqu'il en soit, on ne la lui fait pas comme ça, à lui, Saigara. Le populaire montant et admiré. Le beau, le grand... un peu idiot, un rien prétentieux. Un peu. Beaucoup... Voire même absolument. Toujours est-il que, en temps normal, l'éthique ne lui aurait pas permis d’agresser ainsi une fille, -si elle ne lui avait pas autant remué les tripes en une fraction de seconde. Ne serait-ce que de par son éducation, prônant toujours une touche d'attention supplémentaire envers les filles. Au passant, on dit que les premières impressions sur une personne se font dans les trois premières minutes de la rencontre. Autre conclusion de l'histoire, c'est une belle entrée en la matière. Pendant ce temps, Noahki aura eu le temps de remarquer que c'est cette fille, celle qui est sortie en premier du bain, tout à l'heure. Cool. Et maintenant: ...et alors? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Chambre 5 - Givre Dim 11 Mar 2012 - 19:53 | |
| Les pieds frottant lentement le sol en parquet ciré qui la menait de façon rédhibitoire vers sa chambre, Saki laissait traîner ses yeux sur les murs propres et entretenus qui lui paraissaient de plus en plus étroits. Depuis tout à l'heure, elle avait cette drôle de boule dans le ventre. Cette impression que son coeur et tous les organes périphériques étaient serrés au point de ne plus pouvoir fonctionner. Elle se sentait oppressée comme si quelque chose lui était resté en travers de la gorge. Elle détestait ce ressentiment... il lui coupait l'appétit plusieurs fois et l'obsédait des jours entiers sans qu'elle puisse mettre un nom dessus. Un véritable enfer.
Pour se changer les idées, elle aurait pu profiter du bain public avec ses camarades mais elle n'avait jamais été très proche d'eux. Elle avait aperçu Aleksi et avait failli tenter une approche mais il semblait bien au-dessus des problèmes existentiels de la jeune fille et toute tentative aurait sûrement été vaine. Elle n'avait pas le coeur à l'effort aujourd'hui... et à rien du tout pour ainsi dire. Sa vie n'allait pas spécifiquement dans le bon sens ces derniers jours pourtant. Elle continuait à avoir des bonnes notes, elle avait même un peu plus de fréquentations qu'avant et apprenait à compter sur d'autres personnes que sur elle-même... mais quelque part, elle avait ce vide incommensurable et insurmontable qui lui faisait penser que sa vie ne méritait peut-être pas d'être vécue. Une solitude ancrée en elle comme un tatouage sur une peau blanche... indélébile.
Elle soupira tout en secouant la tête pour chasser cette dépression nerveuse qui la guettait. Elle ne devait pas montrer ses émotions, sinon c'était une énorme porte ouverte à de nouvelles moqueries ou une façon tellement facile de lui faire mal en mettant le doigt sur une passage. Elle ne leur laisserait pas ce plaisir. Eux ? Les autres, bien sûr. Qui d'autre ? Et ce Gabriel Callöy là ? C'était qui celui-là ? Son nom était si difficile à prononcer qu'elle se contenterait bien d'un Gaby en privé pour parler de lui. Elle devait préparer les chambres des autres, rien de très compliqué mais pourquoi prenait-elle cette tâche comme une punition ? Toute sa vie ressemblait à une longue ligne droite d'esclavage, de bizutage et d'ordres donnés par les autres et alors qu'aujourd'hui elle se sentait capable de leur dire non, voilà qu'elle devait préparer leurs lits ? Coup du sort, ou revers de la médaille... Peu importe. Chienne de vie, voilà tout.
Elle releva la tête alors qu'elle atteignait la porte de sa chambre. Elle ne savait pas avec qui elle serait mais ce détail là lui importait peu. Elle n'avait jamais eu de problème pour passer inaperçue alors elle appliquerait cette méthode ici avec tout le talent dont elle était capable. Seulement voilà... Mais qu'est-ce que... Debout dans le chambranle de la porte, elle ne pouvait faire marche arrière. Trop tard pour reculer, trop tard pour disparaître, trop tard pour faire comme si elle ne l'avait pas vu. Trop tard.
- AH ! Mais bordel !!! Tu pouvais pas rentrer autrement toi !
Encore quelqu'un d'absolument agréable. Elle ne bougea pas d'un pouce. Apparemment, il avait été bien plus effrayé qu'elle mais ce n'était pas la même terreur. Lui, avait simplement été surpris dire que Saki se sentait totalement prise au piège avec ce ridicule Noakhi, ce populaire infâme, et si prétentieux et amoureux de lui-même qu'elle l'avait pris en grippe depuis le tout début. Il donnait tellement l'impression d'être mieux que tout le monde qu'elle avait été ravie de le voir se trimbaler en béquille. Une jouissance malsaine certes mais elle gardait ça pour elle, ça ne faisait de mal à personne.
En même temps... t'es dans MA chambre... se contenta-t-elle de dire tout en haussant un sourcil qui en disait bien plus long que ces quelques mots et en tapant du doigt sur l'écriteau de la porte. Elle hésitait à franchir le seuil de sa chambre. Il était au milieu de la pièce et elle ne saurait que dire pour le faire partir sans attirer un quelconque esprit de vengeance de sa part. Elle ne voulait pas d'ennuis, elle ne voulait pas s'approcher de lui, elle voulait juste être seule... enfin... plus seule que d'habitude. Elle décida de mettre en avant sa carapace de fille détestable et tellement affligeante qu'il serait automatiquement repoussé par cette attitude. Elle fixa d'un regard brumeux, lassé et ajouta une petite moue de ses lèvres bien suggestive. Son attitude disait clairement "t'as l'intention de partir ?" Elle croisa les bras pour rendre le tout plus que concret et attendit patiemment, droite comme une statue.
Pour elle, le fait que ce soit lui qui se retrouve là en face d'elle, lui qu'elle haïssait particulièrement de par son statut et son attitude, c'était simplement la pire punition qu'elle ait connu. Pourtant... si elle mettait un peu d'eau dans son vin et si elle cherchait véritablement à connaître la raison de ce malaise grandissait qui se développait en elle, elle aurait peut-être pas cataloguer si durement le 'populaire'. Ce mot avait prit un sens bien particulier pour elle depuis quelques temps mais il était sûrement encore trop tôt pour qu'elle pardonne à tous ces êtres de chers et de sang d'être bien mieux dans leur peau que notre vilain petit canard boiteux.
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| | | Cammy Logan ♦ Civil - {Pluri-emploi} Itinérante
Genre : Age : 34 Adresse : Arms of Mother Nature 872 Multicompte(s) : Shiki & Erik
KMO :
| Sujet: Re: Chambre 5 - Givre Dim 25 Mar 2012 - 21:11 | |
| La surprise passée de la fâcheuse découverte de l'identité de son binôme, - non, en réalité, la surprise n'était toujours pas passée, mais ne fallait-il pas qu'elle fasse avec ? - Cammy découvrit sa chambre, numéro 7 (son chiffre porte-bonheur), et laissa la personne qui l'accompagnait y déposer ses modestes bagages. Elle avait insisté pour les transporter elle-même, gênée à l'idée de considérer le personnel comme des domestiques. Elle avait toujours tout fait elle-même, et considérait tout le monde ou presque comme son égal. Ça ne l'avait pas dérangé précédemment à la sortie du bus que le CPE les lui porte jusqu'à l'entrée de l'auberge. Il s'agissait là d'un geste de galanterie qu'elle avait apprécié. La dame de chambre qui se tenait à ses cotés à présent était peut-être moins menue qu'elle-même, mais affichait clairement trente ans de plus, au minimum. Silencieuse et extrêmement polie, un peu trop peut-être, c'était vraiment gênant pour notre petite australienne qui n'avait connu principalement que la rudesse de ses camarades.
Donc la chambre, traditionnelle, simple. Tout ce qu'il fallait pour émerveiller la rouquine. Elle laissa à l'entrée les petites chaussures d'intérieur qu'elle s'était vu confier par la dame, mais qu'il fallait de coutume ôter pour marcher sur les tatamis. A l'intérieur, le fameux Kotatsu et ses coussins à même le sol. Très joli. Une armoire révéla les trois fûtons à installer. Ils devaient être installés le soir, et déposés sur le balconnet de la terrasse donnant sur un petit jardin au petit matin, avant d'être à nouveau rangé pour la journée. La dame de chambre prit congé, probablement mal à l'aise à l'idée que les étudiants soient en charge des corvées qui lui sont à l'origine réservées. C'était à se demander quel genre de 'pouvoir' possédait le Comité des Elèves pour leur avoir ainsi permis d'aller aussi loin. Publicité gratuite ? Forte somme d'argent ? Ou au contraire, réduction sur le séjour ? Peu importait la demoiselle à présent, elle n'y pourrait rien changer et à vrai dire, elle était bien contente de pouvoir aider. Quoi de plus normal après tout ? Dans la maison familiale, elle avait toujours mis la main à la pâte. Alors d'après l'affiche placardée sur la porte, elle était en colocation avec Ethel Dawkins et Zakuro Fea. Illustres inconnus, peut-être les connaissait-elle de vue. elle espérait toutefois qu'ils soient comme elle, étudiants, ou au moins assez matures. Enfin, tant qu'elle était au calme pour finaliser son compte rendu, c'était tout ce qu'elle demandait. Elle rangea ses affaires dans une petite commode, et laissa dans sa valise verrouillée son matériel d'étude. Attrapant ses affaires de toilette et des sous vêtements propres, elle décida de se rendre aux douches, qui devaient se trouver près des thermes. Il ne restait plus qu'à espérer qu'il n'y aurait personne, ou au moins, des cabinets privés. Ensuite, elle ne se ferait pas prié pour user d'un bain réservé, ou du moins, non mixte. Et après cela, elle accomplirait sa tache, en solo. Elle n'allait tout de même pas attendre son binôme. D'une parce qu'elle n'avait pas de temps à perdre à le rechercher, et de deux, elle n'avait pas spécialement envie de se retrouver en sa compagnie.
*** *** *** *** *** Vêtue de la tenue traditionnelle, yukata clair et fleuri, petites sandales en paille de riz et tabis (chaussettes japonaises permettant le port des sandales), Cammy retourna vers sa chambre, absolument à l'aise dans cette tenue qu'elle avait toujours souhaité revêtir un jour. Les circonstances actuelles étaient particulièrement adéquates. Elle faisait de petits pas, plus petits que ceux qu'elle faisait habituellement, mais de pas grand chose. Elle avait rapidement trouvé la technique pour marcher, mais qu'en serait-il lorsqu'elle devrait installer les futons ? Ajustant dans sa chambre son chignon, l'ornant soigneusement de quelque décoration florale synthétique qu'elle avait confectionné avec soin à la crèche du Keimoo's Hospital, elle ne fut pas pour autant satisfaite. Cette tenue n'était pas sienne, tant dans cet établissement qu'au niveau de son origine occidentale. La couleur de sa chevelure jurait avec le reste. Ça ne faisait pas naturel, et la rouquine décelait dans cette allure comme un air de mascarade. Balayant l'air d'un geste de la main cette pensée négative, elle prépara les futons qu'elle sortit de l'armoire. Il lui fallut un certain temps pour trouver les bonnes postures à adopter, et quand enfin elle se sentit au point, la chambre était prête. L'étudiante avait pris un intérêt particulier à séparer les couches de façon à laisser suffisamment d'espace vital pour chacun des résidents de la pièce. Chaque bagage - ramenés lors de sa toilette - était bien étiqueté, Cammy les disposa à côté de chaque édredon. Étant responsable de cette tâche ici, elle eut le privilège du choix de son emplacement, près de la porte d'entrée coulissante. Sa mission accomplie, elle se dirigea vers la chambre la plus proche, lorsqu'elle aperçut une jeune fille aux cheveux courts accourir vers celle juste après, tête baissée. A peine la porte franchie, elle en ressortait presque à reculons. Quelques éclats de voix, dont la sienne ainsi qu'une autre qui lui semblait familière. Mais peut-être se trompait-elle. Passant devant la chambre numéro 6, celle de la petite brunette ne pouvait être que la 5. Avant de passer devant la porte, elle prit la parole, d'un ton qui se veut prévenant.
- Est-ce que tout va bien ?
Petit sourire aimable à l'attention de la jeune adolescente, puis Cammy passa devant la porte afin de savoir qui était l'autre auteur de la montée de l'air en pression.
- ...
Évidemment. Il y avait un fort pourcentage de chances qu'elle croisât son chemin, mais elle avait espéré que ce fût le plus tard possible.
- Saigara.
Les évènements de la bibliothèque et des sous-sols des bâtiments interdits lui revenant en mémoire, elle ne put s'empêcher de pousser un profond soupir las.
- Décidément. Ou les filles te collent au train comme des mouches, ou tu attires leur...
Elle observa l'adolescente qui se tenait dans l'encadrement de la porte, puis la pancarte où figuraient les noms des élèves avant d'offrir un petit sourire à la demoiselle. Retour vers Noahki, en gardant cet air amusé qui se fit moqueur.
- ... sympathie. Tout est-il que je constate que tu ne me seras pas beaucoup utile pour l'accomplissement de notre tâche.
Accentuation du regard vers les béquilles du populaire avant de se tourner vers la brune.
- Ne t'inquiète pas, cette andouille est mon binôme, nous devons installer les futons dans cette chambre.
Elle s'inclina devant elle en guise de salut, avant de se présenter. C'est la moindre des politesse après tout.
- Je suis Cammy Logan, tu permets que j'entre quelques minutes ? Je ne serai pas longue.
Petit regard en coin à l'attention de Noahki. Fais pas la gueule Saigara, ce n'était qu'une boutade. C'est tellement facile de lui faire prendre la mouche. Amusant, aussi. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Chambre 5 - Givre Lun 26 Mar 2012 - 22:47 | |
| -Ben voyons, et moi je range TA chambre, reprend aussitôt Noahki, brandissant de sa poche la fiche de programme indiquant clairement qu’il est chargé de ranger les futons de la chambre 5. –Oh c’est bon quoi tire pas cette tête, tu m’as fichu les jetons c’est tout.C’est vrai quoi, elle est là, avec son regard peu avenant quant à l’incruste de ce grand dadais dans sa chambre –il y a de quoi-, pendant que Noahki retrouve son sang froid... pour quelques temps encore. A vrai dire, c’est un terme qui le qualifie assez mal, lui, toujours trop dynamique et bouillonnant pour rester dans une bulle de calme trop longtemps. Et, se posant dans l’optique de dire que rien ne le ferait partir, Noahki la fixe d’un regard noir comme si le tord ne pouvait empiéter sur sa personne. Populaire jusqu’au bout des os, il ne sait pas se débarrasser de ce caractère trop fier pour le peu qu’il est. Autant ne pas faire semblant, au moins. Dans ce face à face muet qui ne dure en réalité que quelques secondes, ils auraient pu se statufier ainsi, sans que Noahki ne sache réellement expliquer ce qui l’amène à camper stupidement sur ses positions. Mais comme l’autre a commencé, hors de question d’en démordre, par simple principe de défi. De ce fait, il n’a pas vraiment de mauvaise image ni d’à priori sur cette fille qu’il ne connaît ni d’Ève, ni d’Adam. - Et il aurait pu rester comme ça encore quelques temps, sur sa béquille, si Logan ne s’était pas ramenée ainsi. Peut-être même qu’il aurait pu montrer une agréable facette de lui-même, si elle lui en avait donné l’occasion, au lieu de le fusiller d’emblée sur place en lui balançant dessus une pique et en le traitant d’andouille. Il aurait eu le cœur fragile qu’elle l’aurait fait pleurer, cette briseuse de cœur aveugle, tiens. Mais ceux qui en ont dans le calbut ne chialent pas comme ça et puis Noahki ne cèdera aux larmes que lorsqu’il sera temps d’admettre sa pleine défaite. Pas maintenant en tout cas, parce qu’il est le mulet entêté qui ne sait s’arrêter avant de se manger le mur en plein dedans. Bon sang et Logan en yukata a le seul mérite de lui faire voleter de délicieuses pensées plutôt corrompues malgré lui, en plus de provoquer quelques secondes d’arrêt de la bonne circulation du sang quelque part entre les poumons. Ou peut être devant ses poumons ? Qu’en sait-il, Noahki ne se souvient pas de ses cours d’svt en cette fraction de seconde et puis il ne s’est pas suffisamment regardé de l’intérieur pour se voir dans ce genre de détails. Bref, il en perdrait sa béquille. Bordel d’australienne... Serrant à s’en blanchir les phalanges la manche de son ultime appui, Noahki s’est aussitôt dirigé vers Osen –Saki Osen, par la simple déduction des informations relatives à la chambre qu’il avait eu, et parce qu’il connaissait déjà Rei et que cette fille n’avait pas une tête à s’appeler Wolkoff. Et c’est ainsi qu’il a claudiqué vers cette dernière, pour le seul prétexte de se remettre les esprits en place et celui de faire autre chose que de rester le regard scotché sur la rouquine. D’ailleurs, pour l’instant, la présence de Osen a quelque chose d’infiniment plus stable et rassurant que celle de Logan, qui ne sait que lui faire chavirer son navire. Si d’ailleurs, navire il y avait, ce serait déjà moins inquiétant. . . -Tiens donc Logan... s’étrangle-t-il à demi, tirant une moue mi-figue mi-raisin. Pas utile, qu’elle lui a jeté à la figure, et paf Noahki, aujourd’hui c’est gratuit. Merci de tes inquiétudes hein. Justement, je savais que tu allais me dire ça, et j’étais sur le point de proposer à Osen d’être mon binôme. Tu le vois bien, qu’on allait trouver autre chose à s’occuper.Posant un bras autour de l’épaule de la jeune fille restée immobile, Noahki a tout fait pour laisser passer un message –certainement incompréhensible- à travers ses doigts qui font un peu trop pression sur l’épaule d’Osen. Fuir c’est lâche, mais il vaut mieux battre en retraite avec dignité plutôt que de laisser ce tumulte d’émotions et de réactions bizarres qui menacent d’avoir raison sur le japonais. Et ce genre de truc, c’est pas gérable. Haussant des épaules, Noahki a revêtu de son air le plus détestable des populaires dédaigneux, sans relâcher le soutien d’Osen. -Sauver la vie de quelqu’un me vaudra d’être une andouille, hasardera-t-il d’un air insouciant, avant d’enchaîner insidieusement, ne t’inquiète pas Osen, cette intello parfaite était censée être mon binôme mais comme mademoiselle sait toujours tout faire, on n’aura pas à s’occuper du rangement des futons de cette chambre !Rien de toute évidence ne pouvait rapprocher l’Australienne de ce populaire. Et aussi longtemps on le croirait, ils seraient là, à jouer à la course du chien contre le chat contre la souris. Maintenant, restait à voir de qui la souris Osen prendrait partie, et Saigara a déjà la désagréable sensation que rien ne va tourner comme il le souhaiterait. Et hop, il a bel et bien pris la mouche; manque à voir comment elle parviendrait à être chassée. Fichue chambre. Fichu voyage. Ignorant le regard de Logan, Noahki finit par cesser de vouloir s'accrocher à Osen. Au premier futon que l'australienne pourra tirer, le jeune homme s’assiéra tout bonnement dessus, avant même qu'il soit déplié et mis en place, bloquant par la même occasion, tout accès aux autres futons. Hors de question de laisser faire tout ça à Cammy, et hors de question aussi, de se laisser balancer des piques de cette façon. Ignorant toute mise en garde possible, le jeune homme a finalement invité Osen à s'inviter -quel manège- dans sa propre chambre, pour commencer un semblant de dialogue, forçant la situation à s'apprêter à un dialogue. -Et toi Osen, tu étais censée faire quoi avec ton binôme? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Chambre 5 - Givre Dim 1 Avr 2012 - 18:39 | |
| Comme si une personne inattendue dans sa propre chambre n'était pas déjà assez, il fallu qu'une rouquine se greffe au problème. Elle avait cette attitude toute pimpante de celle qui connait déjà tout et qui t'écrase avec son intelligence. Bref, insupportable également. Aimable certes, mais tellement sûre d'elle que Saki la méprisait déjà. Elle apprécia la remarque un peu acerbe du boiteux... au moins, il n'était pas aussi bête que semblaient l'être ses pieds qui n'avaient pas su marcher droit. Elle failli lui répondre qu'elle n'était pas handicapée et qu'elle pouvait très bien s'occuper de cette tâche toute seule mais la rouquine lui coupa l'herbe sous le pied.
*Qu'est-ce que ça peut lui faire si tout va bien...* pensa-t-elle hargneusement, sans le dire pour autant. Elle ne souhaitait tout de même se créer des ennemi(e)s, elle voulait juste de l'indifférence. Elle ne répondit pas un instant à son sourire et fut même à deux doigts de l'empêcher de rentrer dans sa chambre. Elle ne ressentait qu'une chose à ce moment... l'envie de déguerpir à toutes jambes... mais elle ne pouvait pas. Pas par fierté non, parce qu'elle en avait bien rien à faire de ce que les autres pouvaient penser d'elle, mais plutôt pour renforcer son côté borné. Elle ne lâcherait pas l'affaire, ces deux idiots ne resteront pas ici, pas en sa présence en tout cas. La rouquine se présenta, une certaine Cammy Logan. Inconnue au bataillon et franchement à cet instant précis, la Creepie n'en avait strictement rien à faire, elle n'avait pas l'intention de lui faire la causette. C'est cool. répondit-il elle simplement à sa présentation. Si la rouquine espérait un retour, elle repassera plus tard.
Saki n'avait toujours pas bougé, elle devenait maintenant juste témoin d'un échange de bons procédés entre les deux intrus parasites. Ils n'avaient pas l'air de tellement s'apprécier. Alors à quoi bon rester là tous ensemble s'ils ne s'entendaient pas, hein ? Elle aurait peut-être du rester dans les bains finalement, elle aurait été plus tranquille... Non, ne... commença-t-elle à l'intention de la pimbêche pour lui demander de ne pas rentrer dans la chambre quand elle fut coupée dans son élan par l'étreinte imprévue du Populaire. Mais qu'est-ce que... Mon dieu... quelle impression désagréable d'être coupée dans son élan deux fois de suite. Saki détestait attirer l'attention mais là, elle était plus qu'invisible aux yeux des deux nombrils du monde qui parlaient tranquillement en l'incluant dans la conversation sans lui demander son avis. Elle sentait la colère gronder en elle comme un raz de marée qui se préparer à frapper une île paradisiaque. Si ça continue, personne ne se relèverait de cette bataille. Elle ne s'était jamais sentie aussi opprimée et agacée, c'était la première fois qu'un tel sentiment lui tiraillait les entrailles. Ces deux-là... elle les haïssait... Curieusement, plus Noahki resserrait ses doigts sur ses épaules et plus elle s'énervait. Il était tout à fait le genre de mec insouciant et lourd qu'elle méprisait. Il osait pénétrer son espace vital en oubliant toute la pudeur qui était de mise et lui faisait la conversation pour masquer son anxiété incontrôlable face à la beauté rousse. Il ne se rendait même pas compte qu'en tentant de lui parler l'air de rien, il l'humiliait encore plus. Quoiqu'elle pourrait lui répondre, ça lui traverserait les oreilles aussi vite qu'un coup de vent et son attention repartirait de plus belle vers Cammy pour continuer ce ping-pong verbal. Malgré toute la volonté de fer dont elle était capable, Saki devait avouer que son mal-être venait de là. Elle n'avait jamais su être assez forte pour pousser un bon coup de gueule et accuser les regards qui se seraient tournés vers elle à ce moment là. Elle ne souhaitait pas attirer l'attention certes, mais en ce moment précis de sa vie, elle aurait tout donné pour qu'ils lui demandent réellement son avis avant de s'imposer de la sorte. Jamais elle ne se serait permise de faire ça, elle... A quel moment dans leurs éducations respectives, ce fossé s'était créé entre eux ? Leurs vies avaient pris un chemin si différents qu'ils ne pourraient plus jamais être sur le même pied d'égalité. Ce qu'il lui restait à faire tout de suite donc... c'était... oser.
CA SUFFIT ! hurla-t-elle furieuse avant de repousser Noahki comme elle le pouvait sans se soucier de son état ou de son atterrissage. Toi, arrête de me coller comme ça et ne fais pas comme si on avait envie de se parler, y'a pas une minute tu savais même pas qui j'étais alors laisse-moi tranquille, tu veux ?! ... Quant à toi... menaça-t-elle en faisant quelques pas dans sa propre chambre pour se rapprocher de Cammy qui était près des futons, prête à les installer ... laisse ça, ok !? J'ai pas besoin de votre aide, à aucun d'entre vous. Mon futon, j'vais l'installer toute seule alors cassez-vous. Prend ta supériorité et ton éclopé avec toi et allez faire 'mumuse' ailleurs. J'ai autre chose à faire que de m'occuper de votre ego de gamin. Elle arracha le futon que Cammy était prête à prendre et le jeta à travers la pièce sans la moindre délicatesse. Elle serra les poings et leur offrit son plus magnifique visage colérique. Même si ça ne se voyait pas forcément sur elle, Saki était beaucoup plus nerveuse et stressée qu'elle ne le laissait paraître. Elle peinait à maintenir cet état d'assurance qui lui prenait tout son courage au mesure que les secondes découlaient. S'ils répondaient plus fort qu'elle, elle n'aurait sans doute plus rien à répondre... Aux grands actes, les grands moyens... s'il fallait en arriver là, elle serait résignée à passer à la bagarre alors... aux armes citoyens.
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| | | Cammy Logan ♦ Civil - {Pluri-emploi} Itinérante
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KMO :
| Sujet: Re: Chambre 5 - Givre Mar 3 Avr 2012 - 11:56 | |
| Ça n'avait pas vraiment bien commencé, et visiblement, la malédiction pesant sur la demoiselle ne comptait pas en rester là, Kuchiki qui avait raison. Cammy en rirait bien, mais non, cela n'était pas au programme pour la soirée. Plus tard, elle se reprocherait d'avoir lancé les hostilités mais pour l'heure son sang commençait à bouillir. Le petit cinéma à la sauce populaire irrésistible que Noahki avait servi à la lycéenne n'y était pas vraiment pour quelque chose. L'étudiante ne prenait plus pour argent comptant les provocations de Saigara, même si elle devait reconnaitre que ça commençait à l'amuser. En revanche, elle ne s'attendait pas à la réaction de la crevette. Qui aurait cru que ce petit crustacé tout mignon pouvait déployer tant de remous ? Cammy s'était pourtant montrée aimable, mais visiblement le monde était tellement rempli d'hypocrites qu'on ne pouvait pas laisser la moindre chance aux personnes sincères. Et bien, elle s'en souviendrait. L'australienne avait donc quitté la chambre, laissant tout en l'état. Les nerfs à fleur de peau, jamais elle n'aurait pu imaginer être capable de garder son calme. Enfin, ça n'était pas vraiment le cas. Parce qu'intérieurement, elle bouillonnait. *** "C'est cool". Cette réaction lui fit hausser un sourcil. Elle se sentait complètement ridicule. Alors oui, elle s'attendait à un retour, peut-être pas forcément une présentation réciproque, mais au moins une invitation à la laisser accomplir sa tâche. Mais Saigara choisit ce moment pour faire son cinéma. Il avait l'air bien fin avec son air supérieur qui contrastait avec la faiblesse physique qu'il présentait ! Levant les yeux au ciel par cette scène imbécile, et refroidie par la réponse de Saki, Cammy estima qu'elle avait été assez polie. Ôtant ses sandales, elle pénétra la pièce en tout point identique à sa propre chambre, pour se diriger vers l'armoire où reposaient les futons. Qu'ils soient d'accord ou pas, l'Intello accomplirait son rôle. Et tandis qu'elle ôtait la première couchette, la tornade balaya les lieux. Ce fut d'abord un coup de tonnerre par l'éclat de voix de la Japonaise. Cammy apprécia sa manière d'envoyer paître le populaire. Ca lui rappelait sa propre réaction à leur première rencontre. Mais lorsque la tempête se déchaina sur elle-même, ce fut tout d'abord l'incompréhension. Et encore une fois, elle se sentit idiote. Si la jeune fille s'était contenté de la première partie de ses propos, ça n'aurait pas été particulièrement grave, mais dès lors que Saki la cibla intimement en parlant de supériorité, d'égo et d'enfantillage, ce fut tout autre. Et la cerise sur le gâteau: le geste. Définitivement de trop. Lui retirer le futon des mains pour l'envoyer à l'autre bout de la pièce démontrait une telle violence qu'en se déployant l'un des coins vint heurter le visage de l'étudiante telle une gifle. Quelques mèches s'étaient retrouvées ainsi échappées du chignon, coulant derrière sa nuque comme une cascade. Il n'en restait plus que quelques unes maintenues par leurs attaches florales. Puis un silence s'abattit. Cammy, sous le choc de ce déferlement, fut incapable de prononcer le moindre mot. Désorientée, les yeux balayant les tatamis, elle déglutit. Elle n'avait pas particulièrement mal, physiquement du moins. Psychologiquement, c'était l'hécatombe. Pourtant elle devait réagir. Alors elle ferma les yeux, ignorant le mercure qui montait dangereusement et qui lui chauffait les joues. Elle rouvrit les paupières tout en tournant la tête vers la petite brune. Ne pas exploser, ne pas exploser. Elle avait envie de sourire pour donner le change, mais en fut tout bonnement incapable. - Très bien. Elle ne reconnut pas sa voix. Elle n'était pas vraiment sereine, ni assurée, mais pas non plus tremblante. Plus grave. - Excuse-moi, je ne voulais pas t'importuner.Elle voulait tellement lui crier que si elle voulait être tranquille elle aurait très bien pu rester à l'académie, qu'elle aurait pu ôter ses sandales avant d'entrer dans sa propre chambre, lui rappeler que l'étiquette voulait qu'on respecte ses ainés, qu'elle ne faisait que la tâche qui lui avait été attribuée, qu'elle était loin d'être égocentrique etc etc.... Mais elle ne put. Au lieu de ça, elle alla droit vers la porte qu'elle franchit. Elle remit ses sandales et se dirigea vers la chambre 6. Elle devait se défouler et évacuer la rage qui lui mordait les entrailles. *** Elle tenta, tout en marchant, de réajuster sa coiffure, mais ses mains tremblaient. Alors elle se résigna. Elle s'apprêtait à entrer dans la chambre suivante, mais décida d'aller jusqu'à la sienne. Elle avait un compte rendu à recopier au propre. Elle était incapable de faire autre chose. | |
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| Sujet: Re: Chambre 5 - Givre Jeu 5 Avr 2012 - 22:57 | |
| C’est fou tout ce qui se passe en un laps de temps. Avant même qu’il ait eu le temps de réagir, le hurlement -qui le déséquilibre- se déchaîne sur un lancer de futon, qui rafle Cammy, Cammy qui range quand même, et qui part : l’avalanche et ses dégâts, la catastrophe à l’état pure. Bref. C’est vraiment la grosse cata. Noahki attendra le départ de Logan pour s’assoir lourdement par terre. A la base, ça ne devait pas se passer comme ça, enfin, il ne l’avait pas vu de cet angle là. Peut-être qu’il n’aurait pas dû se montrer si familier avec Osen mais comme il est dans le genre à ne pas comprendre sans être allé au bout... Bien. Pour le coup, la jeune fille avait été bien entendue. -
GIVRE Encore ébahi par la scène, Saigara laisse un long silence passer, les yeux rivés vers là où Logan est sortie, avant de jeter un regard tout aussi effaré vers Osen. C’est comme s’il venait de se brûler au contact de mademoiselle givre. Ptètre même qu’il devrait s’en aller car il n’y avait plus rien à rajouter au vue de la situation. C’est quand même délicat. Un instant encore, Noahki se pose la grande question sur quoi dire. A vrai dire, il se doute bien que c’est son contact qui a mis la jeune fille hors d’elle. On lui avait pourtant rappelé que tout le monde dispose de sa bulle d’intimité, chose qui lui était passé à des années lumières au dessus de la tête, lorsqu’il aurait fallu y penser. Mais au fond, il l’avait senti, qu’elle se crispait alors qu’il lui serrait l’épaule. Pas glorieux, d’avoir transgressé ainsi les limites d’un autre ; Noahki se donne l’impression d’avoir été rustre en voulant se défendre de Logan. Au final, c’est le bordel partout. Le fait de voir Logan partir n'incite pas non plus à se mettre à gueuler tout seul contre Osen, non plus c'est déjà assez peu glorieux avec ce qu'il a fait. -Entre nous, je pense qu’en d’autres termes vous vous seriez mieux entendues elle et toi, que de toi à moi, finit-il par souffler au bout d’un moment, dépité. Levant les deux mains, il l’a dévisagée, Je te touche plus, tu peux te calmer hein.Se redressant, Noahki soupire, parce qu’il sent que c’est ce qu’il y a de mieux à faire pour l’instant. Ramassant un truc coloré qui était tombé des cheveux de Logan, il le tend à bout de bras à Osen avant de claudiquer vers la sortie. -Tu lui rendras de ta part plus tard ? demande-t-il sans vraiment demander. Lui offrait-t-il une façon de se racheter ? Pas vraiment. En laissant la décision à Saki, il ne fait que reporter à plus tard, les excuses que lui-même lui doit. Quoiqu’il en soit, immédiatement serait malvenue, surtout dans cette situation de crise. Noahki est un populaire, pas irréprochable mais avec des principes ancrés. Tôt ou tard, si Osen ne venait pas à lui, alors il irait vers elle. Et parce qu’il est quelqu’un d’aussi charmant à ses heures que détestable, le populaire lui a jeté un regard plus snob par dessus son épaule. -Ou peut être ton égo est-il trop supérieur pour faire mumuse n’importe où , a-t-il lancé une dernière fois avec une lueur de pure provocation lisible sur son visage: viens donc me rattraper un de ces quatre si tu en es capable. Pas possibles ces filles, quand même. Vexé contre lui-même et ce qui vient de se passer, le populaire s'en va d'une démarche aussi fière que boiteuse. A suivre... ou pas. - Spoiler:
[Soit on fait un saut dans le temps ailleurs -ou pas- soit on sépare les RP soit on a une ouverture qui tue, mais j'ai pas de suite à donner sur ce passage! ]
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