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 L’équation de la Catatrophe

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MessageSujet: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyVen 30 Sep 2011 - 23:05

Part I : MISS NON ARRIVE

L’équation des Catastrophes
∑ (A)naïs × (N)oahki = error data ∞


C’est presque en chien de faïence qu’ils se sont regardés yeux dans les yeux, avant que Noahki se mette à rouspéter à tord et à travers sur tout et n’importe quoi à propos d’Anaïs ; et que cette dernière lui rétorque de se la boucler. Une première, qu’on ose dire à Noahki le Populaire de se la fermer ainsi ; mais où va donc le monde ? Nulle part, visiblement.
Trop surpris sur le coup, le jeune homme s’est tu, bouche bée. La foudroyant du regard, il a ensuite croisé les bras, sans même être capable d’aller au bout de son intention puisque très vite torturé. Torturé du fait que la conscience de Noahki n’a pas vraiment calculé ses blessures pour se limiter gestes et agitations. Mais quelque part en soi, c’est tout de même un soulagement sans pareil de revoir cette fille en chair et en os devant lui. C’est qu’il commençait à ne plus y croire... en même temps, la patience et Saigara, c’est pas encore la même chose.

C’est vrai, beaucoup de monde a cherché à rendre visite à Saigara. Et lorsqu’Anaïs s’est interrompue d’elle même, Noahki l’a fixé silencieusement, avant de prononcer d’un ton bourru :

-Arrête ça, tout le monde n’est pas venu me voir, c’est pas la fête non plus !


Ce n’est qu’après s’être tous deux réprimandés par l’infirmière qu’ils se sont retrouvés seul, dans la salle. Seul est un bien grand mot quand il s’agit d’être entouré d’équipements les plus excentriques qui soient aux yeux de Noahki. Bah et puis zut, elle vient de loin mais au moins elle n’était pas toute seule, dans cet accident. Ils sont au moins deux à partager le même évènement –et quel malheureux évènement, tout de même. Si elle avait peur de s’ennuyer... Noahki ne peut s’empêcher de se dire que vu l’allure des choses, l’ennui aura peu de place dans leur conversation. Toutefois encore vexé de s’être fait fermer le clapet, le populaire est partagé entre dire ou ne pas dire telle ou telle pensée qu’il aurait bien dit en temps ordinaire.

-En attendant tes frères, je peux bien rester avec toi.

Silence.

-Bon et puis si tu changes d’avis, tu n’as qu’à demander à changer de chambre !
a-t-il vivement rajouté, avant de s’emporter au quart de tour, Quoi comment ça je me porte comme un charme ! Tu vois pas que je suis complètement immobilisé par ce truc !

Sans le dire réellement, Noahki est bel et bien content qu’elle soit là à le provoquer. Qu’elle s’en soit sortie. Mais quelles autres catastrophes pouvaient bien pouvoir se déclencher par la suite ? Une question mystère que Noahki Saigara, trop peu superstitieux, ne se pose même pas encore.

-On fait quoi... tu poses enfin une bonne question. Bah tu parles... la seule chose qu’on peut concrètement faire maintenant c’est parler.

Effectivement.
Étant limité en agitation l’un comme l’autre, la parole reste leur seule arme commune. En face d’eux, quelqu’un a songé allumer la télé pour leur faire passer le temps... sauf que Noahki n’aime pas regardé la télé, assis à ne rien faire.

-Je m’ennuie. Raconte moi une histoire. Ou j’en sais rien, un truc que je ne sais pas.

Éducation bourgeoise subtilement mêlée au caprice passager...


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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyDim 2 Oct 2011 - 11:42

À peine était-elle arrivée dans la chambre, qu'elle s'était faite presque enguirlander par Noahki, ce n'est plus une enfant elle n'a plus 5 ans, alors ce genre de chose il peut se le garder pour lui, à croire que ce qu'elle venait de lui dire, venait de bel et bien lui boucler le clapet, qui n'en resterait pas bouchée bée, si quelqu'un vous parlait ainsi, elle lui avait bien dit de la fermer, ce que ça voulait bien dire et il avait l'air d'avoir compris. Son regard la foudroya et pourtant ne baissa pas les yeux, à voir ses manières on aurait dit un enfant qu'on venait de punir pour une bêtise, dans un sens ce n'était pas faux, elle lui avait tout aussi gueulé dessus que lui. Enfin brève elle était contente de le voir, ils étaient deux dans la même galère.

Elle eut un petit sourire aux lèvres, une chose est sur cet accident n'a rien changé dans Noahki, il était toujours resté le même que lorsqu'il est venu pour l'écolage de la visite.


"Oh, mais, tu n'as rien perdu de ton humeur dit moi! Moi qui voulait juste me montré gentille en demandant."

La voilà, encore une salle seule sans personne, enfin c'est vite dit puisque à côté il y avait ce très cher Noahki qui était d'une humeur massacrante voir bien pire, elle soupire en pensant à son séjour ici, ça risque de ne pas être reposant du tout, oui c'est vraiment ça, elle va être encore plus épuisée de son séjour ici que de son propre voyage qu'elle avait fait. Pff elle avait tourné la tête vers la porte, quand elle l'entend parler de ses frères, attendre avec elle? Ben il allait devoir attendre alors, parce que ce n'est pas du jour au lendemain qu'ils vont faire le voyage de France à ici, encore moins son petit frère qui n'est pas encore majeur. Elle tourne sa tête vers lui et lui répond.

"Dans ce cas, tu vas pouvoir attendre longtemps alors! Parce que ce n'est pas aujourd'hui que je vais leur sonner et c'est certainement pas maintenant qu'ils feront le voyage de France à ici."

Montrée qu'elle était contente qu'il attende quand même avec elle? Non hors de question, ils étaient bien ainsi dans leurs relations à se lancer des pics à tout de rôle c'était suffisant pour le moment, mais, elle fut un peu étonnée de ce qu'il dit après un silence, oh ainsi elle pouvait retourner dans sa chambre, mais, c'est ce qu'elle fera si jamais il n'énerve de trop, après tout elle sait s'occuper toute seule, elle n'a pas spécialement besoin de quelqu'un.

"Parfait dans ce cas, dès que tu me soûleras j'y retournerais et tu n'auras qu'à rester tout seul!" Elle eu un petit rire en le voyant dire et faire, certes, il n'avait certainement pas compris ce qu'elle avait voulu dire, bah dans un sens autant le laisser bouillonner. "mais, bien sûr, tu n'as pas perdu de ton sarcasme et de ton humeur, c'est que tu te portes comme un charme."Elle reprit un visage assez neutre avant de se transformer en un petit sourire un peu narquois. "dis-toi qu'il y a du positif dans cet accident, tu auras certainement des jolies filles prêtes à faire tout tes moindres désire, lorsque tu retourneras à l'école, quoi du mieux pour un gars comme toi."

Paff, ça y est et encore un pic, il faut dire qu'elle ne s'en lassait pas et sa réaction était toujours aussi amusante pour elle, au moins c'est sur elle risque de ne pas s'embêter avec lui dans la chambre, surtout s'ils continuent tous les deux à être ainsi envers l'un et l'autre. Lorsqu'elle avait enfin posé la question, comment ça enfin une bonne question. Depuis qu'elle était arrivée, elle n'avait pas vu grand-chose de ce qui se passait, enfin bon c'est vrai qu'elle se demandait ce qu'ils allaient faire et la Tv n'arrangeait strictement rien.

Parlé, mais, parler de quoi franchement comment elle pouvait trouver un sujet de conversation avec un gars comme lui. Surtout qu'il était tout aussi de mauvaise humeur qu'elle, quand finalement n'il lui sort qu'elle devait lui raconter une histoire, non met hé ho!!.


"Hein, non met! Je ne suis pas ta mère non plus!! Et je ne suis pas une conteuse ok!"

Elle est vraiment tombé sur le type même qu'elle déteste, le genre de mec à qui tout est donné, mais, dans un sens il n'avait pas tort elle s'ennuyait aussi, si la seule solution était de lui raconter une histoire alors elle le ferait, bien qu'elle ne sache pas quoi! Roh et puis zut pourquoi ça devrait être elle... Là d'un coup elle se mit à penser qu'elle aurait préféré cas cet instant les parents ou n'importe qui dans l'entourage de Noahki débarque, ce qui lui faciliterait spécialement la tâche. Mais, c'est bien trop beau pour que ça fonctionne comme ça.

" Pas de chance je ne connais aucune histoire! Un truc que tu ne sais pas qu'est-ce que j'en sais je viens de débarquer, je suis pas devin non plus! Et pire que tout je me retrouve cloître dans un hôpital."

Non, met hé il se croit vraiment pour le roi du monde celui-là, il fallait le dire la journée risque d'être très épuisante jusqu'à ce soir pour enfin qu'ils dorment, oh oui dormir ça lui ferait le plus grand bien, bien qu'elle soit complètement réveillée maintenant, à croire qu'elle a récupéré le sommeil en retard qu'elle avait accumulé avec le voyage. C'est peut-être pour ça qu'elle a dormi autant en fait.

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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyDim 2 Oct 2011 - 23:27

-Te montrer gentille ? a répété Noahki, haussant d’un sourcil. Allons bon, c’est trop pour moi, je ne te remercierai jamais assez.

La sentant bien plus sceptique à la mention de sa famille, Noahki a tenté de songer ce que lui, il aurait fait à la place d’Anaïs, aussi loin de tout son entourage habituel. Pensif, Noahki restera silencieux dessus; après tout il ne pouvait pas refaire la face du monde pour ramener tout et n’importe qui en la seule force de la volonté. Ne lui restait plus qu’à présent, à remplir un tant soi peu de vide, laissé par l’entourage de cette fille.

-Bah, il suffira simplement de voir qui de toi ou moi sortira le premier d’ici !


Un sourire futile s’est esquissé sur le visage du garçon, avant de reprendre un air aussitôt révolté.

-Dès que je te saoulerai ? a répété Noahki, indigné. Tu vois, c’est moi qui essaye d’être gentil et voilà comment tu me remercies ! Aïe aïe, mon genou... c’est de ta faute, tu m’obliges à m’agiter.

Anaïs détient probablement le don de faire cuire un Noahki dans tous les sens. En attendant, le populaire s’est rallongé dans son lit en cessant momentanément de vouloir se tortiller pour voir Anaïs et lui relancer chacune de ses piques. Mine de rien, il serait bien embêté si la française venait à quitter cette chambre, après qu’il l’ait réclamé à tue-tête ainsi. Sans compter qu’il serait alors seul, livré à sa jambe emplâtrée, ses blessures multiples et à une solitude certaine. Contrairement à Anaïs, Noahki ne sait faire face à la solitude, trop habitué à avoir vécu entouré...

-Mais qu’est ce qui te fait croire qu’il y a tant de gens à mes souhaits ! Et les jolies filles, les jolies filles... et toi alors, pourquoi tu t’y comptes pas dedans hein ? De toute façon la seule que je veux m’ignore alors tu parles..., a bougonné Noahki avec un air boudeur, en tentant vainement de croiser les bras, sitôt stoppé par un vieil étirement désagréable. Qu’est ce que tu entends par ‘un gars comme moi’? C’est quoi que tu me reproches encore !

Tout en lançant lui même des perches de son côté, Noahki se surprend à rentrer dans le jeu de la blondinette en s’agitant de nouveau dans tous les sens.

-De toute façon, à l’école, on aura forcément déjà entendu parler de toi aussi. Mais... tu serais populaire que tu ferais fuir tous les gens, vu comment tu parles!

Une rebelle, sans aucun doute.
Et puis Noahki, dans ses suppositions, se dit que ce groupe sied parfaitement à Anaïs Leroy. Oui, il ne s’ennuierait pas avec elle pendant ce séjour à l’hôpital... et quand bien même qu’elle irait s’isoler dans sa chambre que Noahki se plierait bien à deux trois ordres pour qu’elle n’y parte justement pas.

-Ah mais tu comprends rien toi ! Je ne te parlais d’histoires pour enfant et puis... je ne voudrais jamais que tu sois ma mère, t’es folle !

Tout à coup, Noahki s’est demandé si Anaïs se comportait ainsi, les jours où un type avait l’idée de l’accoster pour flirter un coup. Il a ensuite, imaginé sans mal une Anaïs en train d’envoyer l’inconnu balader sur les roses bien comme il faut : « Je n’ai rien à te raconter, je suis pas conteuse ! » Pourquoi ce flash d’imagination maintenant, Noahki ne saurait l’expliquer, mais en voilà une pensée qui le fait éclater de rire pendant un bon moment, sous le nez d’Anaïs.

-C’est bon c’est bon, j’ai compris, ne le prends pas comme ça. Tu n’étais pas obligée de m’en raconter des tartines mais c’était pour faire bêtement connaissance. Quoiqu’avec toi c’est difficile de s’y prendre bêtement... Au moins je sais déjà que tu n’aimes pas parler de trop, poser des questions à tord et à travers, que tu préfères aller droit au but et quoi d’autre... que tu es horriblement franche, que tu n’es ni devin, ni ma mère, ni un conteur. Avec ça c’est déjà un début...

C’est ainsi qu’a commencé leur séjour à l’hosto, à se charrier -toujours plus et toujours mieux que l’autre- pour avoir le dernier mot. Dès les premières heures, le staff médical à leur soin ont de suite su que ces deux là leur donnerait du fil à retordre en matière caractère. Quand bien même en se disant cela, qu’ils ne peuvent s’empêcher de rire à toutes les perches que ces jeunes se balancent à tout moment de la journée. Étrange forme de conversation... mais qui visiblement marche.

[-]


-Hé... Anaïs,
a murmuré Noahki, fixant le plafond de la pièce plongée dans l’obscurité, ...tu dors?



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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyMar 4 Oct 2011 - 11:28

"Oh! Mais, de rien, c'est avec plaisir" répondit-elle bien que sa réponse était bien plus noire que ce qu'on voudrait croire, elle aurait pu lui rétorquer autre chose, le genre de phrase type je suis exceptionnelle c'est pour ça, ouè, mais, non Anaïs n'est pas comme ça. Bah elle s'était montrée gentille il fallait être chanceux pour la voir ainsi dans ses mauvais jours.

Finalement la discussion sur la famille se stop, toute manière elle n'était pas sur de leur sonner pour leur dire, elle imagine déjà bien son petit frère en train de faire ses bagages à la minute qui suis la nouvelle, non trop de problèmes par la suite, elle préfère être tranquille. Qui de leur deux sortira, bonne question dans un sens elle préfèrerait sortir en même tant que lui, elle se sentirait moins seule, puis elle serait bien trop énervée de le voir sortir avant elle, elle ne pourrait pas le supporter, car, qui sait qui risque d'être raconté sur elle par la suite, même pas venant du fait de Noahki, mais, des autres au moins en sortant en même tant elle est sur d'être sauve un peu. Pff elle s'embrouille elle-même dans ses pensées maintenant. Elle ne lui répondit pas, qu'est-ce qu'elle pouvait bien répondre toute manière.

Lui qui se montrait gentil? Et elle alors? Elle avait fait un effort non? Sa faute? C'est pas la faute à Anaïs s'il bouge à tord et à travers.


"Ah non m'accuse pas de ton agitation, tu t'agites tout seul!! Je n'y suis pour rien, t'a cas rester convenablement coucher, comme moi et tu n'aurais pas aussi mal"

Alala, il fallait vraiment quel ce calme, c'est peut-être le fait qu'elle soie cloîtrée ici sans pouvoir bouger, parce que maintenant qu'elle avait bien dormi elle ne pouvait plus mettre cette humeur sur ce compte-là. C'est deux-là n'ont pas besoin d'aller voir ailleurs pour la distraction, suffit de les mettre dans la même pièce et de voir le spectacle qui se fait voir. Finalement, à l'entendre dire ce n'était pas si facile d'être populaire, comment elle le sait, il suffit de voir les fringues, la façon dont il faut, bref Anaïs le sens à des kilomètres les êtres populaires, certes! Elle est persuadée qu'il doit être dans cette catégorie, elle ne le voit pas ailleurs.

"Je ne te reproche rien au contraire, un mec comme toi qui es certainement aussi populaire que l'accident de voiture, voilà ce que je voulais dire!" Et vient pas me faire croire que personne n'est à tes souhaits, tes gestes et ton comportement ne trompe pas." Exaspérant voilà le terme, puis comment ça? Elle populaire? Ah non il en hors de question, elle n'a pas envie d'attirer les regards. "Ah non j'ai pas envie d'être populaire, ben tant mieux si je les fais fuir! Ça m'évitera les discutions qui ne serve à rien!"

Enfin, c'est surtout que ce genre de popularité n'est vraiment pas fait pour Anaïs, d'ailleurs elle se demandait parfois comment certaines personnes pouvait supporter autant de popularité ainsi, elle suffoquerait elle, voir même presque en mourir, elle n'avait pas entamé le sujet de la fille qui voulait, ça ne la regardait pas. Bien qu'elle puisse se montrer gentille et que sa curiosité avait été piquée au vif, elle n'y fit rien paraître. Non elle est pas bête, elle avait bien compris, mais, pourquoi essayer de faire connaissance, une personne comme lui et Anaïs, ils se croisent une fois puis c'est presque comme si on s'oublie, alors pourquoi vouloir faire plus connaissance, pour elle ça ne servait à rien, oui si vraiment leurs relations évoluerait dans cas là oui, mais, ici rien ne prouvait que cela allait être le cas. Elle fut surprise de le voir rire, il se fou vraiment d'elle!

"Faire connaissance comme tu l'as si bien dit, tu m'as déjà bien cernée, donc tu vois j'ai pas besoin d'en dire plus, et ben on peut dire au moins que les rencontres ne sont jamais banals avec moi, j'ai ce point positif, c'est bien!! Je te fais signaler que tu es presque pareil pour ce qui est d'aller droit au but."

Et la conversation continue ainsi jusqu'à qu'il soit temps de dormir, enfin si elle y arrive bien sur, c'est ainsi que la pièce était plongée dans l'obscurité, elle s'était un peu retournée du côté droit, ne sachant pas dormir sur le dos, bien que son épaule lui faisait un mal de chien, elle était presque endormie lorsque celui-ci commence à parler, non! Mais, c'est pas possible ça. C'est ainsi qu'elle lui répond à moitié endormir quand il dit "hé... Anaïs" Elle répondu d'un: "Hum..." Quand il lui pose la question de si elle dort elle lui répond. "ouè je dors." d'un murmure qui en disait long.

Maintenant qu'elle était presque réveillée avec ça, elle se retourne et se met sur le dos, toujours les yeux fermer après tout on ne sait jamais le sommeil arrive très vite chez Anaïs, vu que c'est un de ses passe-temps favoris. C'est ainsi qu'elle dit assez doucement, mais, assez fort pour qu'il l'entende.


"Que se passe t-il Noahki? Tu n'arrives pas à dormir? Quelque chose te tourmente?" Dit-elle d'une voix des plus chaleureuses, après tout Anaïs était au fond d'elle très sympa, il fallait juste ne pas l'énerver et la voir dans ses beaux jours. C'est ainsi qu'elle tourne un peu la tête du côté gauche, vu que Noahki était à sa gauche, mais, les yeux toujours fermer. "Si tu veux parler va s'y, je suis à ton écoute."Ah plus rien avoir avec là Anaïs de la journée. Il faut dire qu'elle lui avait posé ce genre de question, car, un accident comme ça, on avait tendance à faire des cauchemars, elle-même ne savait pas comment allait être sa nuit.


Dernière édition par Anaïs Leroy le Mar 11 Oct 2011 - 14:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyDim 9 Oct 2011 - 22:20

« Ouais, je dors. »

...

Un silence est passé dans cette pièce, plongée dans l’obscurité. Sans enchaîner sur la suite, c’est Anaïs qui aura enchaîné sur la suite. Noahki a alors tourné la tête vers elle, parce qu’elle a prit un tout autre ton qu’il ne lui avait pas entendu jusque là. Mais autant de pas s’y fier de trop, parce qu’à tout moment, elle pourrait bien lui tourner le dos et lui rétorquer au nez qu’elle n’a rien à lui dire de plus ! Et il l’a bien entendu dire qu’elle n’avait pas à lui raconter des choses inutiles. Mais où se situe l’inutile de l’utile, maintenant ?

-Bah arrête, tu me fais presque peur avec tes questions...,
n’a-t-il pu s’empêcher de murmurer.

Il y aurait eu un peu plus de lumière et il aurait scruté son regard histoire de voir qu’elle ne blaguait pas. Un autre silence. Et alors qu’à l’école les premières rumeurs doivent déjà se propager sur les lèvres des étudiants, Noahki se surprend à penser de ce qu’il en est pour Anaïs. Est ce qu’elle s’en sortira avant lui ? Et est ce qu’une fois plongée dans le contexte académique, ils s’ignoreront de leur superbe, Noahki le premier, de par son attitude que la jeune fille semble bien avoir ciblé. Au moins, ce serait peut être un prétexte pour oublier cet accident. Pour autant, en bon susceptible, le populaire ne peut s’empêcher de réentendre ce qu’elle lui a lancé, plus tôt dans après-midi. Un populaire qui a à sa disposition, quasiment tout ce qu’il souhaite, avec tes gestes et ton comportement, qu’a-t-elle dit. C’est bien la première fois qu’on lui balance ce genre de remarque, à lui, Noahki Saigara. Une fierté qui prend un coup, une insouciance entachée.

-Tourmenté ? Qui peut bien pouvoir me tourmenter dans cette salle à part moi-même...

Pensif ? Vexé ou dubitatif? Impossible de savoir quel est l’état qui le décrit le mieux sur le moment.
Et entre deux, Noahki se demande ce qu’il devrait penser, faire ou réagir. Sur le moment, pas grand chose, si ce n’est ce refus de dormir. Sur le moment, pas grand chose non plus, si ce n’est ce soulagement de réaliser qu’Anaïs est restée avec lui. La journée était passée, mais maintenant que la nuit était tombée, il faudrait aussi la faire passer. A ce moment, le jeune homme fixe le plafond. Leur pièce n’est pas complètement noire, mais trop faiblement illuminée pour y voir clairement.

-Tu sais que le type au volant, est mort.

Sûrement. Et si ils ont passé l’après midi à se ricaner l’un de l’autre, ce sujet là est le seul qui est resté interdit, tabou dans leur pensée. Du moins, dans celles de Noahki. Quand il s’agit d’accepter qu’ils auraient pu y passer tous les deux, mais que le sort en a décidé autrement.

-Qu’est ce qu’on va faire ?


Comme si Anaïs pouvait savoir.

-Ne plus en parler, a de suite enchaîné Noahki, fermant les yeux.

Incapable de fermer les yeux, Noahki a remué, agacé. Rester immobile pendant un si long moment, ce n’est pas ce qui lui est le plus ordinaire ; or le sommeil le fuit et il vient de faire fuir celui de sa voisine... Pour autant, Noahki également, se sent bien moins agité que ce qu’il l’a été jusqu’à tout à l’heure. Et avec toute son agitation, il ne s’était même pas enquis de ce qu’elle avait eu, elle.

-Et tes blessures... comment te sens-tu, maintenant? Tu vas quand même prévenir ta famille bientôt? Au moins tes frères. Ou ton gars, j'en sais rien moi.

Anaïs n’avait pas bronché de la journée, malgré tout. Pourtant, Noahki en connaîtrait d’autres, lui, qui se serait plaint haut et fort avant tout. Cassandra aurait sans doute pleurniché des heures et des heures durant, elle. Irrité par la seule perspective de revoir cette fille, le populaire a vite fait de détourner ses pensées. Et en revenant sur sa voisine, vu comment elle semble avoir un tempérament suffisamment marqué pour ne pas se soucier outrageusement de son apparence comme le ferait une populaire, c’est à peine si Noahki ne lui parle pas comme ce qu’il ferait à ses bon potes, entre mâles. En même temps, les filles de son milieu, -celles de son entourage habituel- sont toutes connues pour leur attitudes justement efféminées : à leur attitude, à leur apparence. Avec un caractère peut-être de cochon, mais toujours avec le but ultime d’attirer les regards ; de séduire. Bon. Même si Anaïs est une rebelle, ce n’est pas pour autant qu’il en devient facile de comprendre ce qui se trouve dans la tête de cette fille. Une fille qui ne connaît pas les fioritures et qui n’a aucun remord à balancer toutes ses pensées et ses quatre vérités.

Décidément. Avec les nanas, c’est relativement difficile de deviner sur quel pied danser, en attendant de savoir ce qu’elles attendent ou ce qu’elles n’attendent justement pas d’eux.


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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyMar 11 Oct 2011 - 15:34

Pour le dire il fallait le dire, elle qui était prête à dormir fut très vite réveillé par Noahki, comme si elle n'ait que ça à faire de lui parler durant la nuit, la journée ne lui avait pas suffit? Pourtant Anaïs aurait pu balancer des vacheries encore et pourtant elle n'en fit rien, elle se demandait le pourquoi il s'était adouci comme ça en voulant savoir si elle dormait ou pas. Il fallait le dire ces deux-là n'avait plus rien avoir avec ce qu'ils étaient de la journée, il faut dire aussi qu'avec tous ce stress il y avait de quoi être aussi énervé. Bien gentiment, elle lui avait demandé si quelque chose le tourmentait, après tout elle ne peut pas savoir dans quel état d'esprit il était maintenant, pour ce qui était d'Anaïs plusieurs questions se tramaient dans sa tête. Quand elle va pouvoir retourner à l'académie, est-ce qu'elle n'aura pas peur à nouveau de monter ans une voiture? Alors si elle se posait ce genre de question peut-être que lui.

Elle fut assez étonnée sur ce qu'il venait de lui rétorquer si bien que ses yeux fermer s'étaient enfin ouverts et elle était cette fois complètement réveillée, ainsi donc elle lui faisait peur, enfin c'était plus ses questions qui lui faisaient peur, elle qui voulait se montrer sympa voilà comment on la remercie et ben bravo Noahki tu viens de donner encore une raison à Anaïs pour ne pas se montrer aussi sympa qu'elle peut l'être, même si dans un sens c'est bien l'une des dernières fois qu'ils se parleront comme ça, car, une fois arrivés à l'académie, c'est sur ces deux-là ne risque pas de parler de sitôt ou alors vraiment en cachette comme deux gosses. Elle soupire à tout ça rien que d'y penser sa l'épuisait


"Ok moi qui voulait être sympa avec toi, voilà comme je suis récompensée, laisse tomber va."

Oui laisser tomber, si vraiment quelque chose le préoccupait alors il n'aurait cas lui parler, elle l'écouterait aussi bien que possible. Toute manière elle est réveillée et ça risque d'être dur de retrouver le sommeil, surtout que maintenant toutes les questions qu'elle avait mises de côté revenaient sans pour autant trouvé une réponse. Elle voyait déjà la situation à l'académie, c'est à peine si elle n'aurait pas toutes les populaire où elle ne sait quoi d'autre sur le dos à cause de cet accident, du moins pour ce qui était des amis des Noahki, rien que d'imaginer cette perspective, son retour de l'hôpital serait épuisante. Elle ne comprenait pas son comportement, qu'est-ce qui lui arrivait? Là pour la première fois elle eut dur de voir à quoi il pouvait bien ressembler, elle avait gardé sa tête tournée vers lui.

" Je ne sais pas, à part toi-même je ne parlais pas spécialement dans cette pièce, beaucoup de choses peuvent te tourmenter, ce n'est pas rien ce qu'on a eu quand même."

Toujours aussi calme et sympa que possible, après tout il le fallait bien, elle n'avait aps envie de se disputer le soir. elle ferme à nouveau les yeux lorsqu'il parle du chauffeur, pourquoi d'un coup il parle de lui, elle n'avait réellement pas envie d'y penser, surtout qu'ils auraient pu y rester et ne jamais revoir la lumière du jour.

" Comme tu l'aies dit, on n'en parle plus, ça ne sert à rien de ressasser tout ça, soyons contents d'être toujours vivant, profitons de la vie autant que possible."

Oui, profiter de la vie, maintenant qu'elle avait failli mourir c'est ce qu'elle ferait. Un silence se fit à nouveau elle écoutait ce silence de mort comme si ce tabou ait révélé des choses importantes, mais, bien vite ce silence était peu à peu interrompu par Noahki qui n'arrêtait pas de bouger, il ne savait réellement pas rester tranquille. Elle s'était retournée du côté droit et se retrouvait dos à lui, quand il commence à lui demander comment va ses blessures, bah elle crevait de mal et pourtant souffrait en silence, ce n'est pas le genre de fille qui montre ce genre de chose, elle se tourne à nouveau pour être sur le dos et lui répond.

" Je ne préviendrais personne ça ne sert à rien des inquiétés pour ça, ce n'est pas comme si j'aie perdu la vie." A ces mots, elle était triste, elle pensait à son petit frère on aurait pu croire qu'elle allait pleurée et pourtant non, elle était bien trop fière pour pleurer devant quelqu'un et surtout pas devant Noahki. "pour ce qui est de mes blessures. Je me sens à plat à tous les niveaux, mais, toi comment ça va à part que tu as la bougeotte?"

Elle regarde le plafond, combien de temps allait-elle rester ici? Quand allait-elle partir? Et surtout comment va se passer la suite des choses? Elle n'en savait rien et ses pensées sorties plus vite que sa réflexion.

" Hey! Noahki tu crois qu'il va se passer quoi maintenant? Après, tout on ne peut pas dire que tous sera pareil et comme avant tu crois pas?" quand elle soupire, pourquoi venait-elle de lâcher ça et surtout à quoi elle pensait quand elle venait de dire ça? Si bien qu'avec son bras droit elle le mit sur ses yeux, comme pour se cacher. "non, oublie ce que je viens de dire. Ça n'a pas d'importance."

Pour lui à mon avis rien n'allait spécialement changer, il était populaire et en plus de ça il avait certainement du monde à ses côtés, si ça se met sa famille où ses amis allaient encore débarqué dans sa chambre dans la journée, ils seraient surpris de voir une fille avec lui. Avant de comprendre qu'elle était dans la même voiture que lui. Puis la suite des choses suivraient son cours normal.
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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyVen 14 Oct 2011 - 21:55

C’est fou ce que parfois ces deux adulescents, dépassés pour être ados et précoces pour être adultes, puissent trouver matière à se balancer des répliques similaires. Et vas y que je te froisse, et vas y que tu me froisses. C’en est à se demander, de comment ils réagiront, lorsqu’ils se croiseraient dans l’école. Une question encore trop lointaine pour être perceptible ; en attendant, Noahki se contente amplement de tout raconter sans réfléchir au préalable. Sans se prendre la tête une seule fois, puisqu’Anaïs le fait tout aussi bien. Oui, si elle avait quelque chose à dire aussi, pas de doute qu’elle le ferait savoir.

-Profiter de la vie... à part sourire à la vie, à ton avis ça veut dire quoi, ça, plus concrètement.

Faire des choses qu’il n’a jamais fait ? Faire le fou en souriant comme un imbécile? C’est un murmure cynique que Noahki vient d’adopter malgré lui. Une douleur à la jambe, une douleur dans les côtes, et monsieur s’agite en grimaçant, dans son lit trop inconfortable. Trop éveillé pour se rendormir. Profiter de la vie a-t-il un sens quand une personne de la trempe de Noahki a probablement tout ce qu’il convoite ?

-T’es vraiment têtue comme une mule. Tu sais, si ma sœur avait eu la même chose que toi, je ne veux même pas imaginer comment j’aurais mal pris qu’elle ne me dise rien sous prétexte de ne pas m’inquiéter ! Tu sais, c’est pas un tord de souffrir.

Noahki a jeté un regard de biais vers la française.

- Moi j’ai sacrément mal partout, je dirai.

Et comme il ne peut pas se retourner de n’importe quelle façon au vue de sa jambe immobilisée, ça l’énerve encore plus dans son agitation.

- Ptètre qu’avec un petit bisou magique ça irait mieux, mais vu que personne ne peut m’en faire maintenant, a commencé Noahki, d’un ton moqueur, avant de s'interrompre, hein ? Quoi après ?

Longtemps il est resté à cogiter la question dont il ne détient nulle réponse. Mais Anaïs a plus que raison de la poser, parce qu’il n’est plus possible de revenir en arrière, plus possible de faire comme si justement tout, était pareil.

-C’est important.


Comment l’ignorer.
Comment ne pas voir ce qui a déjà été vu, ne pas vivre ce qui a déjà été vécu. Qu’il voudrait l’oubliait, qu’il ne le pourrait. Ça a été au tour de Noahki de fixer le plafond comme s’il en voyait un ciel étoilé de campagne. Des étoiles qui n’existent pas mais que semblent voir ses yeux.

-Je dirai que tout dépend de ce que toi et moi, on veut faire, que ce soit chacun de notre côté ou ensemble. Concrètement, je ne sais pas.

Mais des mots, il pourrait lui en dire plein. De ce qui va se passer, certaines choses sont parfaitement prévisibles. Demain, débouleront sa famille et probablement la moitié de Keimoo, que ce soit par convoitise, curiosité, fanatisme, ou orgueil. Certains, et très sûrement certaines, viendraient épier voire même chuchoter entre elles, sous le nez d’Anaïs. Elles chercheraient forcément à en savoir plus sur son compte, pour dégoter d’autres rumeurs à faire courir, d’autres jalousies à attiser. Et parce qu’il est Noahki Saigara, Anaïs serait forcément la première cible des attaques quelconque. Il faudrait alors, dans quelques heures, inventer mille et une prétexte cohérent pour faire taire ces mensonges nés d’une vérité. Demain de plus, des tas de cadeaux et cartes l’attendraient sans qu’il n’en ouvre un dixième. Demain encore, Noahki et Anaïs passeraient la journée cloués au lit, sous les soins des équipes médicales. Peut être même qu’ils passeraient quelques opérations. Mais étrangement, Noahki a l’impression de savoir qu’Anaïs n’attends pas vraiment ce genre de lendemain. Qu’elle ne se contentera pas de cette réponse bateau. De ce qu’il venait de se passer, en resterait certainement un traumatisme, un déclic, ou forcément une résultante, d’une façon ou d’une autre. Non, ils ne pourraient pas s’ignorer, après leur sortie.

-Après... a répété Noahki, songeur.

-Après, et bien peut être que tu ne pourras même plus me cadrer en photo pour t’avoir fait subir tout ça. Sans doute tu riras de moi et de mon groupe et puis on se rendra la pareille. C’est un peu nul mais je ne sais pas, il peut arriver tout et n’importe quoi.

Comme maintenant par exemple.
Est ce que la veille le populaire avait songé qu’il se retrouverait ici, en grand invalide de guerre avec une fille qui vient d’arriver de l’autre bout du monde ? Pas du tout.

-Par contre, ça dépend peut être ce que toi tu as envie de faire, du ‘plus tard’. Tu le sais toi ?


Et lui, le sait-il peut-être? En y songeant, Noahki garde le silence, tout aussi pensif.







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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyMer 19 Oct 2011 - 22:50

Une journée mouvementée est une nuit qui l'est tout autant, c'est deux-là sont vraiment chaque côté du miroir, comme ange et démon, ils suffisent qu'ils trouvent des choses à se balancer et les voilà partit d'un coup dans des conversations qui parfois n'ont plus rien à voir avec ce qu'ils disaient jusqu'un peu plus tôt. Pour autant, elle se posait quand même énormément de question, c'est vrai quoi Anaïs n'est pas du genre à regarder à tout et ce qui se passera dans l'école lorsqu'ils seront tous les deux enfin revenus... Bah elle risque vraiment de se demander quoi. Quand il répond avec la vie. Hum voyons voir ce que ça voulait dire concrètement.

" Tout ça dépend de la personne, par exemple moi je profite à fond déjà à fond de ma vie, maintenant avec ça, je sais que chaque seconde compte. Je dirais pas sourire tout le temps, parce que à force on aurait mal aux joues"

Petite blague à part où elle rigolait un peu, il faut bien l'avouer, si elle devait sourire tous les jours sans s'arrêter, bonjour le mal de joue après une seule journée, puis elle aurait l'air ridicule surtout que ce n'est pas du tout son genre ce truc-là. Elle ferme les yeux et savoure un peu ce silence qui s'était installé, mais bien vite ce silence fut parti par la seule voix qui s'élevait celle de Noahki. Comment ça elle est têtue comme une mule? Certes, il n'avait pas tort de ce qu'il disait, mais, elle n'était pas le genre de personne à raconter sa vie et encore moins à ses proches.

" Je sais que ce n'est pas un tord de souffrir, c'est juste que je ne suis pas le genre de personne à raconter tout ce qui lui arrive que ce soit peur ou non. Si je commence à faire ça ils n'arrêteront pas de me sonner tous les jours, si je suis ici c'est pour avoir une tranquillité."

Na! La tête de mule continuera ainsi, autant qu'elle continue alors, quand il lui dit finalement qu'il a mal partout, qui ne serait pas dans cet état après tout. Quand elle faillit s'étouffer à ce qu'il avait dit après, un bisou magique il croyait encore à ces trucs-là? Enfin il y avait tellement de sous-entendu dans sa phrase, s'il comptait sur Anaïs pour ça malheureusement il n'était pas près d'en avoir un, il devrait attendre ses visites de demain pour ça. Ainsi il aura du monde pour lui en faire.

" Un bisou magique, tracasse-tu en auras certainement demain, au pire tu demandes à une jolie infirmière de t'en faire un." Petit rire rien que pour elle à ce moment-là.

En effet, qu'est-ce qui allait se passer après, pour Anaïs au vu de son caractère elle risque plus de l'éviter qu'autre chose, ou simplement lui dire un bonjour si jamais ils se croisent, mais, sinon à part ça, elle se voit mal chercher lui, même si dans un sens ils avaient quelque chose de commun l'accident de voiture. Mais, lui populaire comme il soit il serait entouré et Anaïs n'a pas envie de se prendre la tête pour ce genre de chose. Elle l'écoute un peu, fermant toujours ses yeux, bien sur que c'est important, si elle devait négocier avec lui pour la sortie de l'hôpital avant d'arrivée dans l'école, autant le faire maintenant et savoir un peu quoi pour la suite. Sa réponse appuyait vraiment ce qu'elle pensait, si bien qu'elle avait ouvert les yeux et regardait le plafond.


"Savoir ce qu'on fera hein... ça parait assez évident."

Elle voyait déjà la journée de demain épuisante, si tout le monde venait le voir, c'est sur qu'elle demanderait à changer de chambre, du moins en attendant que les visites se fassent moins. Ce serait plus une question de fierté et ne pas montrait son coup de blouse, si jamais elle voit autant de monde pour une personne. Elle restait ainsi à se remémorer l'accident, elle n'avait rien vu de ce qu'ils s'étaient passé, ni qui était en faute, elle ne savait même pas si je chauffeur de l'autre voiture s'en étais sorti, elle savait juste pour le chauffeur du taxi. Quand elle repense qu'elle aurait pu y rester, elle devient blanche d'un coup, mais, très vite elle n'y pensait plus, car, encore une fois la voix de Noahki résonne dans la pièce noire.

"Je ne suis pas le genre de nana à rigoler des autres et encore moins des gens en groupe, tu fais ce que tu veux tu as ta vie, j'ai la mienne c'est tout, toute manière il ne faut pas se voiler la face, on a un truc un commun et ça ne changera pas même si on s'ignorerait."
C'est vrai, s'ils décident de se s'ignorer, ils avaient quand même un truc en commun et qui mieux placer que quelqu'un qui subit la même chose pour en parler? Donc tôt au tard ils devront bien se croiser et se parler. Anaïs n'est pas du genre à vraiment ignorer les gens, mais, au début c'est peut-être le mieux qu'il faut, surtout si elle veut une vie d'universitaire tranquille. Tant pour lui que pour elle, elle n'avait pas envie que les rumeurs aient de bons trains.

"Hum, pas vraiment, en tout cas une chose est sur, je verrais comment ce passe à nouveau mon entrée à Keimo, on peut dire que j'ai fait fort pour une première."
Non, mais, c'est vrai dans un sens non? Elle est nouvelle étrangère et en plus elle se retrouve déjà à l'hosto il faut dire que ce n'est pas une entrée banale et qui va certainement être encore dans la bouche des gens pour un bon moment. Elle soupira rien que de savoir ça puis elle ferme les yeux et lui lâche platement.

"Noahki, tu crois pas que s'ignorer serait mieux une fois de retour à l'académie? Je doute que tu aies envie de te remémorer à chaque fois l'accident en me voyant, puis se sois peut-être mieux pour toi en tant que populaire non? Enfin je ne sais pas comment vous êtes spécialement entre vous, donc je ne sais pas comment vous réagissez, mais, je me doute que se serait mieux? Pour toi comme pour moi non?"
Avait-elle fini par lâcher, sans vraiment se rendre compte de ce qu'elle disait, mais, elle voulait mettre les choses au point, au moins ainsi ils étaient sur de ne pas faire de fausses manœuvre et de ne pas s'envoyer des foudres pour rien.

"Enfin je dis ça, mais, non oublie c'est pas important."
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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyDim 23 Oct 2011 - 13:14

-Et ben c’est pas en ma compagnie que tu as mal aux joues, on dirait, a rouspété Noahki, qui jurerait ne pas avoir vu un seul sourire sur le visage de la française depuis leur rencontre. En même temps... demander à un ressortissant d’accident de sourire, ça reste le comble. Secouant imperceptiblement la tête face à l’entêtement dont elle fait preuve en persistant à vouloir ne prévenir personne, le populaire a soupiré. Dans la suite des félicités, heureusement que lui, il était là, parce qu’à deviner sans mal l’attitude de sa voisine, il était clair qu’elle n’aurait averti personne même si elle s’était retrouvée toute seule après cet accident !

-Sûrement... répond-t-il vaguement, haussant des épaules. Les bisous et compagnie, ça ne manquerait pas dans quelques heures, du moins les propositions ne se feraient pas attendre.

Et avec Anaïs clouée à son lit, même pas la peine d’attendre un semblant de geste de sa part, ne serait ce que pour rigoler. De toute façon, Noahki est déjà parti du fait qu’au moindre mouvement de sa voisine, il se débrouillerait très certainement pour lui coller un coup de pied aux fesses et la ramener à son lit. Ce n’est pas parce qu’il n’y avait personne à son chevet, qu’elle pourrait se permettre n’importe quoi, ça c’est déjà hors de question. Tout comme ruminer ce qui s’était passé la nuit dernière, ces deux phares de lumière...

-S’ignorer, s’ignorer...


Une perspective déroutante et presque désagréable. Allongé sur le dos, Noahki aimerait bien croiser les bras pour accompagner cette iritation à la seule pensée de jouer les sieurs ni-touche. Jouer le rôle de faire comme si de rien n’était alors que bon sang, si, il n’y a justement pas rien.

-Les rumeurs ça n’a jamais tué, et je vais te dire, moi. Il suffit d’en faire une qui étouffera celles qui pourraient causer du tord. Et puis je suis trop mauvais pour jouer au jeu de l’ignorance ! Si tu veux y jouer vas y mais alors commence dès maintenant ; oui voilà oublie moi et ignore moi, autant s’y essayer dès maintenant.

Grognant contre la douleur qui passe sur ses côtes, Noahki s’est débattu un moment pour tourner le dos à Anaïs, signe de mécontentement. Un populaire vexé ? Seulement voilà, comme il l’a si bien dit, jouer au jeu de l’ignorance, ce n’est pas son point le plus fort et à peine s’est-il retourné qu’il se rend compte que des questions par centaines envahissent son esprit, des conversations sarcastiques encore manquées et qui n’attendent que d’être.

L’image d’une Anaïs inconsciente à ses côtés, les faisceaux de lumière qu’il perçoit alors que personne ne répond à ses appels. Bordel il ne la connaît pas, ni lui, ni le chauffeur, mais l’un des deux auraient donné un signe de vie qu’il aurait pu lui aussi se laisser tranquillement aller. Mais non, au lieu de ça, on lui avait fait cette sale grâce de le laisser conscient jusqu’à l’arrivée des secours, lui et sa maudite jambe coincée il ne sait comment par le siège du conducteur. Comme Anaïs l’a si bien dit, il se souviendrait encore longtemps de cet accident, même après sa sortie de l’hosto, et probablement davantage à chaque fois qu’il reverrait cette française passer. Mais ce qu’elle ne sait probablement pas, c’est qu’il est d’autant plus soulageant de voir une personne se remettre à vivre alors qu’on n’y pensait plus.

Alors très certainement qu’il s’agissait d’une rentrée des plus mouvementées pour Anaïs mais savoir qu’en ce moment, elle est bien en train de converser avec lui, c’est quand même horriblement mieux. A savoir si ce genre d’accident, c’est censé rendre les personnes si solidaires qu’elles en deviennent plus enclins à devenir plus sentimentales, Noahki ne saurait le dire mais zut quoi, il compte bien voir Anaïs se rétablir au même titre que lui, et en bien. Et puis l’enquiquiner lorsqu’elle lui semblerait s’ennuyer –notion relative. Tout ce paquet de concessions admis, se soucierait-il donc de sa voisine ? Le japonais en donnerait une réponse à demi positive et à demi négative à la fois, en admettant qu’un accident commun dans le genre, laisse forcément des attaches quelques parts.

En y repensant, à leur sortie de cet endroit, oui les rumeurs iraient de bon train. Mais alors quel genre de rumeur faire circuler pour avoir la paix dans un sens comme dans l’autre, va savoir quelle idée lancer ! Noahki grimace en reniflant, passablement agacé : c’est vrai qu’il vient lui même de creuser sa tombe en décidant de tourner le dos à la française.


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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyMar 25 Oct 2011 - 11:07

Sa réplique allait presque donner à Anaïs l'occasion de rétorquer autre chose, mais, elle avait finalement fini par se taire, elle n'avait pas envie de se prendre encore la tête une fois, puis ça l'aurait plus vexé qu'autre chose, c'est sur qu'elle n'avait pas sourit une seule fois avec Noahki, mais, bon il ne lui avait pas donné l'occasion non plus de la voir sourire, donc dans un sens c'est un peu de sa faute non? Enfin pour elle sait comme ça. Puis zut quoi elle ne va pas commencer à chercher des trucs pour sourire, elle sourit lorsqu'elle en a envie un point c'est tout.

Lorsqu'elle l'entend dire sûrement. Sûrement de quoi? ah oui les bisous ben ce n'est pas elle qui va se déplacer pour lui bien trop mal pour se déplacer, d'ailleurs il faudrait peut-être qu'elle pense à une façon de bouger pour aller aux toilettes le lendemain, enfin bien que ce lendemain qu'elle n'attend pas forcément est déjà bien entamé puisque Noahki l'avait réveillé en pleine nuit, pour finalement ne rien changer à la situation, ils s'étaient lancé des piques et les seules fois où elle avait voulues se montrer sympa n'avait pas fonctionné alors pourquoi tenter encore?

Finalement elle avait posé la question fatale, la question qu'elle n'aurait peut-être pas pu dire, mais, il fallait bien qu'elle soit sur non? Elle n'avait pas envie de se retrouver bête si elle voyait Noahki et qu'elle lui dirait bonjour si c'est après pour lui laisser un vide, ça elle ne pourrait pas le supporté et se montrerait violente à coup sur, n'aimant pas se faire lyncher comme ça. Surtout que finalement ils se sont connus plus de deux jours en ce moment, c'est sur qu'elle avait envie de savoir s'ils allaient s'ignorer ou non. C'est ainsi qu'elle l'entendait ruminer le mot. Quand d'un coup elle fut étonnée par ce qu'il venait de dire, ah d'accord il le prenait comme ça. Parfait dans ce cas c'est clair autant le faire maintenant.


" j'en ai rien à faire moi des rumeurs, je te demandais juste pour qu'on ne se prenne pas un vent si jamais un de nous deux venaient dire bonjour à l'autre. Mais, ok! Va s'y prend le comme ça parfait commencions, tu veux m'ignorer et ben soit il en sera de même alors pour moi!"

Voilà qui met fin à la conversation entre ces deux-là, elle se tourne du côté droit pour finalement fermer les yeux et presque se rendormir aussi vite que l'énervement partait de son corps, après tout elle était fatiguée et était restée éveillée pour parler avec lui et lui tenir compagnie, puis voilà comment il la remercie, il ne fallait pas abuser tout de même! Elle veut bien être gentille, mais, ne fallait pas pousser le bouchon trop loin avec elle, la patience à des limites et celle d'Anaïs parfois et très limite. C'est ainsi qu'elle ne pensait presque plus à rien et commence enfin à sombrer à nouveau dans le sommeil, autant l'ignorer pour de bon et à ce jeu-là Anaïs est très bonne.

Même si dans un sens elle aurait préféré que l'ignorance de ses deux-là ne se fasse pas, car, elle sait très bien que si elle avait besoin de parler de cet accident elle se retournerait directement vers Noahki le seul à connaître tout ce qui s'était passé, même lorsqu'elle était inconsciente, pour autant que lui était conscient, a part ce réveiller à l'hôpital elle sait tout. Ce jeu de l'ignorance pourrait continuer très longtemps, même si on lui poserait la question du... si Noahki vient à nouveau te reparler comment réagiras-tu? Comment voulez-vous qu'elle réagisse avec une fierté mal placée? Bien sur qu'elle répondrait qu'elle l'ignorait encore et toujours après tout c'est lui qui lui a tourné le dos en premier et pas elle. Mais, sa réponse la laisserait vraiment amère en elle, car, dans un sens elle sentait qu'elle avait besoin de lui-même si elle ne saurait pas trop expliquer le pourquoi. C'est ainsi que tout en pensant elle sombre totalement dans le sommeil.

...

Le matin, quelque chose qu'Anaïs déteste, parce qu'en plus elle ne peut même pas faire une grasse matinée et qu'elle avait passé une fin de soirée très mouvementée, elle avait été réveillée par une infirmière assez tôt le matin, elle la regarde sans prêter la moindre attention à Noahki, après tout c'est bien lui qui avait dit de l'ignorer, autant le faire, elle regarde l'infirmière qui avait tiré le rideau pour ensuite lui changer ses pansements et ainsi la lavée, elle lui dit que le petit déjeuné allait bientôt arriver. Elle ouvre à nouveau les rideaux et Anaïs entre vit Noahki du coin de l'oeil, non sa fierté ne lui plaisait pas de lui dire bonjour. Finalement elle se redresse dans son lit en enlevant les couvertures, mouais les robes des chambres laissaient à désirer... Enfin bref elle regarde l'infirmière et l'appelle et lui murmure à l'oreille qu'elle devait aller aux toilettes, fallait mieux demander si elle pouvait bouger avant de se faire enguirlander comme hier. Ce n'est ainsi que l'infirmière lui fit signe de la tête qu'elle pouvait se lever, ce qui n'était pas plus mal de ne pas avoir une jambe dans le plâtre.

C'est ainsi qu'elle se lève et pendant ce temps-là l'infirmière s'occupe de Noahki et retire encore le rideau, Anaïs elle se dirige vers les toilettes, il fallait bien le dire ça faisait du bien, une fois qu'elle eut fini elle marche ainsi et entend certaines infirmières parler, en disant qu'ils n'entendaient plus les piques des deux jeunes adolescents, que ça leur manquait, c'est vrai que ça lui faisait bizarre de ne pas lui parler ou de lui lancer des piques, mais, ignorer était le mot d'ordre pour l'instant, puis dans quelques heures il sera entouré de plusieurs personnes, l'occasion pour Anaïs de s'éclipser se balader. Elle revient enfin dans la chambre quand elle ne voit plus l'infirmière, elle se met à nouveau dans son lit, comme elle le puisse et se met à nouveau dans les couvertures. Tout en ignorant Noahki comme il lui avait si bien dit hier.

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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyJeu 27 Oct 2011 - 22:49

En bon enfant gâté, Noahki s’était naturellement attendu à se laisser rattraper par Anaïs, en se vexant du tout au tout. Mais voilà qu’il s’en mord les doigts... Zut et pourquoi faut-il qu’elle croit qu’il lui mettra un vent s’ils viennent à se parler. Agacé, c’est comme d’habitude, qu’il constate les dégâts après avoir foncé droit dans le tas.

Ayant ensuite passé une mauvaise nuit, dos plus ou moins tourné à sa voisine de chambre, le populaire s’est réveillé trop souvent par la suite pour pouvoir disposer d’une humeur agréable le lendemain. A peine daigne-t-on lui prodiguer du soin par ci, du soin par là, qu’il ronchonne, grogne et répond en y mettant toute sa mauvaise volonté au possible. Et lorsqu’il a entendu ou compris qu’Anaïs allait se lever de son lit, il s’est renfrogné davantage, bloqué dans sa jambe emplâtrée. Ce n’est qu’une fois seul dans la pièce en compagnie des aides-soignants que le jeune homme s’est plaint contre tout et rien à la fois, agaçant tout son entourage pour que quelqu’un prenne la suite de la française. Car évidemment, il était inconcevable qu’elle se ballade ainsi seule après cette accident. Et fort égoïstement, ou phobiquement serait plus adapté, inconcevable qu’elle le laisse seul en guérissant plus vite. Pour autant, il ne souhaite pas qu’elle souffre plus que nécessaire.

-Allons jeune homme, tenez vous bien, vous allez davantage vous faire mal en remuant ainsi !


Pestant bon gré mal gré, Noahki a bien dû se laisser faire quand il s’est agit de le changer et de l’amener faire ses besoins nécessaires. Et quel mal de chien, bon sang. Croisant les bras, quelle n’est pas sa surprise lorsque, à son retour, Anaïs n’est pas encore revenu à son poste.

-Où est Anaïs ! a-t-il aboyé, aux aguets.
-Ne vous en faites donc pas, elle sera de retour d’ici peu. Quelqu’un s’occupe aussi d’elle, tout comme nous le faisons pour vous.

Toujours est-il que malgré toute son insistance et son caprice nerveux, on ne lui répond pas, à sa question de départ. Lit redressé pour se retrouver assis, le japonais n’a pas décroisé les bras lorsqu’on l’a enfin laissé tranquille : marre de se laisser touiller partout comme un bambin.

-Noahki !


Et bien évidemment, ce n’était même pas quelques heures plus tard mais déjà, que se ramène les premiers entourages du garçon. En d’autres temps, il les auraient accueillis avec un sourire suffisant, mais cette fois, la fatigue et l’énervement qui l’agitent intérieurement, lui laisse encore un air mécontent à l’arrivée des gens.

-Qu’est ce qu’il t’est arrivé ?
-Dès qu’on a su, on a voulu venir mais on ne nous a pas laissé rentré...
-Comment ça se fait ! Il paraît que tu...
-On t’a emmené quelques petits trucs pour...
-Elle est où Anaïs ? a alors demandé la voix de sa soeur, fraîchement arrivée en compagnie de ses amies.
-C’est qui Anaïs ?


Et vas y que ça piaille.
C’est d’un teint blême que le jeune Saigara a répondu par monosyllabe à chacune des questions imposées, avant qu’après cette très courte visite, les infirmières les chassent déjà, pour le bien-être du patient.

-Quelle popularité Noahki ! glousse l’une d’entre elle. Si vous saviez le nombre de paquets qui vous attendent à l’entrée...
-Et Anaïs !
-Anaïs, Anaïs, n’avez vous donc que ce mot à la bouche ! Laissez là souffler un peu de même, elle aussi a besoin de recul. Et cessez donc de vous agiter, votre tension est déjà élevée comme ça.

Vexé pour la énième fois, Noahki a alors prétexté la fatigue pour faire semblant de dormir. Seulement une fois vraiment seul, c’est que rien ne va plus comme il le faudrait. Des phares, des phares, et encore ces ronds de lumières. Le crissement de pneu, la salle qui tangue, à moins que ce ne soit l’effet d’optique d’un plafond ondulé...

Noahki s’est redressé dans un sursaut enfiévré. Seul. Il n’aura fermé les yeux que quelques minutes avec l’impression d’avoir rêvé pendant des heures. Une sourde douleur qui alourdit sa jambe, et l’autre dans ses côtes, le jeune homme a laissé ce semblant de vertige se calmer, en reprenant ses repères, dans cette pièce, trop silencieuse. Remplie d’un vide trop oppressant à supporter. A cet instant, il sent clairement comme cet étau lui serrer le crâne. Et aïe.

Grimaçant, il a balancé sa jambe valide sur le côté du lit pour tenter de bouger l’autre centimètre sur centimètre, pour descendre. Puisqu’on refusait de lui dire où était Anaïs, il déploierait ses propres moyens pour y arriver tout seul. Après tout, qui pouvait bien le lui refuser, à lui, Noahki Saigara? Étouffant un hoquet de douleur évoqué par le violent étirement qu’il impose à ses muscles endoloris, on jurera avoir entendu ses dents grincer, sous cet effort. Les efforts capricieux d’un prince intenable. Et alors que sa jambe est sur le point de toucher le sol, le voilà déjà qu’on le plaque à son lit !

-Monsieur Saigara ! Il suffit !
-Qu'on me fiche la paix !
-A continuer ainsi, nous allons vous attacher après vous avoir fait avaler quelques calmants ! Alors tenez vous tranquille, je vous prie.

Tout cet effort pour revenir à la case de départ, laisse un Noahki bouillonnant de colère. Autour de lui s’activent encore les soignants et d’un coup le monde se fait loin, très loin...

Divague.
Chute et rechute.

Equation première de la catastrophe.

***

Des ondes de couleurs.
Et divague encore.


[Plus tard, bien plus tard]

-...Où est Anaïs.

Un marmonnement fatigué, Noahki tente d’émerger de sa torpeur qui menace de le refaire dégringoler dans les abîmes. L’équipe médicale lui aura administré un sédatif pour calmer ce jeunot en permanence en hypertension. Décidément.

-Je voudrais savoir quelle heure il est.

Le besoin de se replacer dans les temps.
Dans un contexte qui lui échappe...


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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyDim 30 Oct 2011 - 23:59

Anaïs était revenue dans la chambre avoir été aux toilettes, mais, voyant que les infirmières s'occupaient encore de lui, qu'elle s'était remise dans son lit pour ensuite quand même s'ennuyer elle avait finalement décidé à partir à nouveau de la chambre, après tout il avait bel et bien décidé de l'ignorer, autant qu'elle parte de la chambre ce qui rendrait la tâche bien plus pratique à tous les deux, même si dans un sens, elle aurait bien voulu lui parler, mais, sa fierté l'en empêchait, elle voulait simplement être rassurée sur le fait qu'ils n'allaient pas s'ignorer une fois rentré au campus, elle avait peut-être du mal s'exprimer, après tout son japonais n'était pas si bonne que ça et sa grammaire n'était pas des mieux. Mais, zut quoi il n'avait quand même à prendre la mouche pour si peu, mais, pour une fois elle avait écouté ce qu'il avait dit, elle s'était décidée à'aller sonner à sa famille...

L'aide de l'infirmière était demandée, car, avec un bras ce n'était pas des plus faciles puis, elle n'arrivait pas spécialement à comprendre tout à ce genre de téléphone, surtout qu'elle avait emmené son propre portable pour ajouter une carte d'ici, mais, qui ne fonctionnait pas sur le sien, alors bon autant qu'elle demande de l'aide, une fois que ça sonne, elle eu le coeur qui bat à la chamade, quand elle entend quelqu'un décrocher et reconnut immédiatement la voix de son petit frère. Les larmes lui étaient montée aux yeux, il n'avait rien à dire elle avait beau faire le dur, la voix de son petit frère lui manquait atrocement. C'est ainsi qu'elle commence à parler en français.


- C'est moi ptit frère
Florian: - Anaïs, enfin on a dtes nouvelles, comment ça va ta rentrée ça fais trois jours tu sais...
- je sais en fait en parlant de ça...
Grissillement au bout du téléphone de chez la famille Leroy, comme une andouille elle regarde le cornet de son côté pour le coller à nouveau à son oreille. Quand elle entend la voix de son grand frère Bryan, elle soupire, mais, était quand même contente de l'entendre.
Bryan: - Stu savait comme tout va mieux sans toi!
-Si tu savais comme jme sens libérée sans toi!
A nouveau son petit frère au bout du fil et c'est parti pour expliquer tout ce qui s'était passé, le temps d'expliquer ses parents pour une fois avait réussi à rentrer à la maison. Ils avaient tous été choqué d'apprendre qu'elle avait eu un accident d'accident, d'ailleurs ses parents voulaient déjà porter plainte, elle avait dû se battre au bout du fil, d'ailleurs les personnes présentes dans l'hôpital devaient la prendre pour une folle surtout qu'ils ne devaient pas comprendre un piètre mot de ce qu'elle disait en français.

Ainsi une fois que tout ce tralala fut fini, elle avait raccroché, elle se sentait fatiguée d'un coup, mais, au moins elle avait suivi le conseil de Noahki et il fallait bien l'avouer ça faisait du bien, même si elle s'était pris le chou avec tout le monde sauf avec Florian. Ce n'est qu'en se baladant dans les couloirs, qu'elle commence à entendre des rumeurs par les infirmières, comme quoi un patient d'une certaine chambre commençait à faire des siennes, elle ne put s'empêcher à penser à Noahki, mais, elle se ravisa pourquoi il serait ce patient qui foutrait le bordel.

Finalement une infirmière l'interpelle quand elle était quasiment arrivée à sa chambre, elle voulu entrer, mais, on lui interdit elle ne comprenait pas pourquoi, elle était ici avec Noahki elle s'était un peu débattue si bien qu'elle avait cogné avec sa mauvaise épaule et qu'elle avait entendu un drôle de bruit, dû à la douleur elle s'était sentie mal, l'infirmière l'emmène ailleurs, c'est ainsi qu'elle se retrouve quelque part avec un autre médecin.


"je suis ou là moi?"
Médecin: -ne vous tracassez pas, vous avez juste perdu un peu connaissance à cause de la douleur de votre épaule."Qu'est-ce qu'elle a mon épaule?"Médecin: - malheureusement, on va devoir vous opérer, vos ligaments sont complètement déchirés et...
Elle se redresse d'un coup de stupeur, comment ça ses ligaments était complètements déchirés c'est impossible, on lui avait dit qu'elle n'avait rien et qu'elle serait remise dans quelques jours.

" Non, mais, c'est une blague on m'a dit que tout allait bien! Et puis où est Noahki? Pourquoi je suis ici moi? Je veux le voir! Il doit souffrir de sa jambe"
Médecin: -mademoiselle calmez-vous, l'infirmière s'est trompé avec une autre radio, nous sommes vraiment navré de cette erreur et... Elle lui coupe encore la parole d'un coup, après tout c'est un choc qu'elle venait d'apprendre là, elle allait devoir passer sur la table d'opération, elle ne voulait pas.
"ah quand l'opération?"
Médecin: - Demain dans l'après-midi. "D'accord, merci, laissez-moi retourner dans ma chambre maintenant."

Il appela une infirmière, d'ailleurs la même qui avait de l'administré des calmants à Noahki, l'une des infirmières qui s'étaient occupés de leurs cas et qui avait bien rigolé la vieille avec leurs chamailleries, elle lui avait posé la question des rumeurs, elle lui avait expliqué qu'il n'avait cessé de vouloir la trouver et qu'il n'avait pas arrête de l'appelé, il faut bien l'avouer elle aussi avait envie de le voir et ne pensait cas lui, décidément finalement c'est impossible de ne pas l'ignorer, mais, c'est abattue qu'elle retourne dans la chambre, une fois dans celle-ci elle reprit un peu sur elle, elle ne voulait pas que Noahki se réveille en voyant son visage abattu, c'est alors qu'elle se mit à côté de lui, quand il commence à ouvrir les yeux tout en parlant elle sourit à ça et dit.

" Et ben dit donc tu en as fait de la remue ménage toi! On t'a entendu dans tout le couloir, tu devrais un peu te calmer! Regarde-toi maintenant tu es dans le coaltar je te fais signale!!"

Elle lui mit sa main sur son front celle de droit vu que c'était le seul bras qu'elle savait bouger, pour ensuite lui caresser les cheveux et enfin entamer pour lui répondre à sa question de l'heure.

"Il est un peu plus de 16h tu es très bien dormi avec ce calment. Bon allait je retourne dans mon lit, je ne suis pas loin ok! Au fait j'ai vu que tu as eu de la visite? C'est génial!" Elle s'installe dans son lit comme elle pouvait, puis entame encore une fois.

"Soit contente j'ai suivis ton conseil, j'ai sonner à ma famille, ils sont content que je leurs ai parlé, même si ça à fini un peu en bagarre de parole, mais, bon c'est fait."
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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyLun 31 Oct 2011 - 21:58

C’est d’un air pâlot que Noahki a reconnu Anaïs, tentant éperdument de reprendre ses esprit. Quoi, il avait fait du remue-ménage lui ? En recollant les images les unes à la suite des autre, le jeune homme tente de se souvenir... Mais quelque soit le montage que lui rend sa mémoire, le résultat est le même: il est inconsciemment soulagé de revoir sa voisine. Au contact de sa main, le populaire a souri paisiblement. Il la lui aurait instantanément prise dans la sienne si ces mouvements n’étaient pas aussi engourdis, et lents à répondre sur commande.

-Le coaltar...
a-t-il lentement répété, amusé, c’est parce que tu es partie. Mais maintenant je suis calme, absolument calme...

Effectivement, on ne peut dire le contraire, avec les derniers effets du calmant qui persistent encore un peu... Et maintenant qu’Anaïs est de retour, Noahki veut bien se tenir tranquille et même se rendormir en foutant la paix au monde. Décidément, ce populaire! Effleurant à peine cette main qui s’en retourne déjà, il a soupiré, résigné.

-On est de toute façon dans la même mouise.


Déjà une bonne chose qu’il l’admette.
Et toute cette poignée d'heures qu’il navigue partout sauf dans le monde du réel... Il se demande d’où il en émerge, et toutes ces choses qui ont pu se dérouler en le laissant à part, pendant tout ce temps. Se tournant vers la jeune fille qui réussit tant bien que mal à accéder à son lit, Noahki la regarde se débrouiller sans pouvoir réagir de trop. Il n’aura pas pu remarquer le teint assombri de sa voisine, qui dans quelques heures, est prévue pour une nouvelle opération. En voilà un Noahki dans le pâté, qui ne saura répondre qu’un vague « c’est bien » à ce que lui rapporte Anaïs, qui a finalement alerté sa famille.

Il lui faudra quelques heures de plus pour redevenir maître de lui-même et être aussi réactif qu’est un bougre de populaire de sa trempe. Alors qu’ils en sont à dîner et que l’infirmière s’affaire autour d’Anaïs et son épaule, Noahki la détaille curieusement, se remémorant les pièces les unes après les autres, et bruyamment lâche sa cuillère sur son plateau.

-Hé Anaïs, pourquoi t’es revenue, seule, tout à l’heure ? Tu t’es déjà prise l’occasion de te balader dans cet état ?
a lancé Noahki, contrarié, avant de lancer un regard empli de reproche à l’infirmière, Vous auriez dû l’en empêcher, je vous dis qu'elle est complètement inconsciente, Anaïs!

Qui d’entre eux deux est le plus inconscient, voilà ce que se demande l’infirmière, amusée par ces deux patients qui débordent d’énergie.

-Allons. Ne vous en faites pas, nous sommes là pour elle aussi.
-Je ne suis pas inquiet ! Et vous n’avez qu’à faire en sorte que je ne m’en fasse pas !
a rétorqué Noahki, encore sur le point de se vexer pour rien.

Mais il n’est pas idiot au point de revoir Anaïs s’éloigner n’importe comment comme ça. Quelque part en lui, c’est une part de culpabilité de devoir admettre qu’Anaïs aura préféré le laisser seul avec toute sa bande d’invité venu s’enquérir de sa petite personne. Et puis hors de question de lancer ce jeu à la je-t’ignore/tu m’ignores, complètement ridicule et qui n’aboutit à rien, au final.

-Elle a pu contacter sa famille aujourd’hui, n’est ce pas une bonne nouvelle ? Ils devaient se faire tant de soucis...
-C’est la moindre des choses qu’ils soient au courant !

-Mangez donc au lieu de mugir ainsi.

Pour autant, c’est de manière plus docile qu’il s’est appliqué à la tâche, soulagé du fait qu’Anaïs ait songé à prévenir ses proches. Bien qu’elle ait parlé de tension tout à l’heure... toujours est-il que Noahki se sent bien mieux après tout ce cirque.

-...Je ne joue plus à ton jeu, a-t-il inutilement averti, soutenant le regard de la française pour interdire quiconque de ne pas le prendre au sérieux. Le comble de la chose étant comme si c’était elle qui l’avait poussé à l’ignorer. Après que l’infirmière soit momentanément sortie, le japonais a reporté toute son attention sur sa cuillère qui racle le fond de son bol de compote.

-De toute façon j’accepte plus personne à mon chevet hormis ma famille. T’iras pas faire ta mariole, dès que j’ai le dos tourné ; parce que non seulement tu aurais pu te faire mal, et en plus tu m’as l’air plus fatiguée depuis.

Un peu lent à l’observation, le Noahki.

-Jte jure que ce soir, jte fiche la paix.

Promis, juré, craché, il ne lui impose pas de discussion existentielle comme la veille.
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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyMar 1 Nov 2011 - 11:57

C'est clair, qu'il était vraiment dans le coaltar, ce qui n'était pas étonnant aussi avec les calmants, mais, s'il ne s'était pas agité à ce point il ne serait pas ainsi. Elle était donc restée à côté de lui le temps qu'il se réveille, elle pouvait bien lui faire ça après tout elle était partie, enfin elle avait le droit de partir, elle n'avait pas à lui dire ou elle avait, elle avait le choix, il pouvait s'estimer à être heureux qu'elle soit encore dans la même chambre que lui.

" ah, ne viens pas me remettre la faute sur moi! C'est à gesticuler tout le temps qu'on ta administrée des calmants, enfin au moins on peut dire que là tu as récupéré de ta nuit! Un peu de calme ça fait du bien."

Petit rire tout en ce dirigeant vers son lit, elle l'écoutait tout au long, c'est clair ils étaient dans la même moise et ce depuis le premier jour où ils s'étaient rencontré, d'ailleurs en y repensant, s'il n'avait pas été coller, elle ne l'aurait jamais rencontré et n'aurait jamais subi un accident et encore moins avoir une opération en route, mais, dans un sens elle n'aurait pas fait sa connaissance et elle doit bien l'avouer, ça lui aurait manqué dans sa vie, elle s'amusait bien avec lui-même s'ils se prenaient le chou plus qu'autre chose, elle ne lui répond que d'un petit oui.

Une fois installée dans son lit, elle le laisse tranquille pour qu'il récupère et que les calment n'agissent plus, bien qu'elle sache qu'elle va retrouver un Noahki en pleine forme et que ça risque encore de partie en vrille entre leurs deux et qu'elle va être encore bien plus épuisée que le normal, déjà que la nouvelle l'avait abattue au plus haut point, alors bon... C'est ainsi que pendant l'heure du repas, l'infirmière était venue près d'elle, bon d'accord elle va peut-être se faire opérer, mais, pas besoin d'en faire des chichis non plus, c'est ainsi qu'elle mange tranquillement, un peu avec de la difficulté puisqu'elle est gauchère, mais, bon on fait avec quand Noahki lui pose la question... Elle lui répond tout naturellement après l'infirmière.


" Je n'ai pas besoin d'une baby-sitter tu sais! Oui, j'ai pris ma liberté de me balader, je n'avais rien à faire et je voulais pas te déranger avec ta visite!" Petit sourire et petit rire aussi. "et qui est le plus inconscient de nous, je crois que c'est toi! C'est qui? Qui a voulu se lever avec une jambe dans le plâtre?" Elle regarde l'infirmière. "Vous devriez l'attacher au lit! Sinon il risque encore de vous en faire voir de toutes les couleurs."

L'infirmière qui ne pouvait certainement pas s'empêcher de rire dans sa barbe en les voyant à nouveau comme ça, bah valait mieux comme ça que d'essayer de s'ignorer non? D'ailleurs ce jeu s'était tellement fini vite, il n'avait duré que la nuit et le début du matin, ouah aucun des deux n'avait tenu, elle est bel la jeunesse en ce moment tenir les convictions si peu qu'est-ce que ça va être plus tard. Bref elle prit à nouveau attention à son repas, après tout ce sera le dernier qu'elle pourra manger avant l'opération, alors autant qu'elle le déguste tranquille. Elle rigolait en voyant l'infirmière et Noahki conversé de vrais enfants aussi et elle qui évite grâce à ça un peu la conversation.

" Parfait, parce que moi non plus je ne joue plus et depuis un bon moment même." quand elle eu fini de manger et lui aussi, on est venu chercher leur plateau-repas et l'infirmière part, c'est ainsi que la conversation continue.

" comment ça m'a mariole?! Je te ferais signaler que ça fait du bien de se promener, d'ailleurs faudrait que tu demandes tient! Dès que tu peux te tenir dans une chaise roulante je t'emmènerais en promenade tient, comme ça tu n'aies plus à te plaindre d'être renfermé, en plus on rencontre pleins de monde c'est assez surprenant!"

Elle sourit lorsqu'il lui dit qu'il ne lui posera pas de discussion cette nuit, est-ce qu'il allait vraiment le faire? Parce que maintenant qu'il avait réussi à dormir correctement et elle non avec tout ce qu'elle avait appris et qui était épuisée.

" Je me le demande tiens, on verra cette nuit si tu y arrives. Bon sinon cette petite sieste ta plus? Et quoi c'est qui? Qui t'a rendu visite?" quoi elle pouvait bien lui demander non? Il fallait qu'elle se change les idées. "alors? Quoi? Je peux me tenir au courant non? Tu as déjà eu vent de certains trucs?"

Autant, se tenir au courant non? Après tout si c'est des amis à lui qui sont venus, autant qu'elle sache ce qu'on dit déjà sur elle, ainsi elle peut prévoir comment réagir, bah au pire elle risque d'en envoyer certains à l'hôpital, ce qui n'est pas la fin du monde... Ah oui, mais, non avec ce qu'elle va subir demain, elle risque de ne pas savoir taper fort en fait... Zut alors.
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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyMar 1 Nov 2011 - 22:52

En un certain sens elle n’avait pas tord non plus, Anaïs, parce qu’effectivement, si Noahki n’avait pas songé à s’agiter dans tous les sens au point de faire tout ce toutim, il serait encore tranquille... –ou encore à geindre de tout et de rien, tel le gosse de riche qu’il est. Mais mince quoi, elle n’avait qu’à pas le mettre dans tous ses états elle aussi ! Aurait-il été de meilleur mine à cet instant qu’une rafale de piques aurait volé, à se charrier à ne jamais en terminer. Décidément.

-Je sais bien que tu n’en as pas besoin mais tout de même... a marmonné Noahki mécontent, laissant l’infirmière le débarrasser de son plateau. M’attacher ? Tu rigoles j’espère, déjà que j’en peux plus de ne pas bouger, tu veux me tuer oui !

Partie rigoler dans son coin, l’infirmière n’a pas tardé à sortir, affairée à d’autres patients.

-Tant mieux et c’est sans rancune, a fait le populaire, rassuré. Et ben moi aussi j’aurais bien voulu y aller à ta promenade tiens! De toute façon les visites... bah. C’est que des visites quoi.

Et les voila reparti dans une joyeuse discussion, quoiqu’il faut croire qu’avec eux, joyeux rime avec énergie et sarcasme. Mieux vaut ça que les catastrophes en série qui pleuvent depuis leur rencontre ! C’est à en devenir superstitieux tout ça, mais ni l’un ni l’autre ne l’est assez pour commencer ce genre de paranoïa. Et puis Noahki est trop terre à terre pour croire en des forces métaphysiques, oui. Par contre, plus concret que ces boutades, le défi à relever cette nuit allait être difficile vu comment la discussion va de bon train. Mais le populaire a encore confiance en ses dires... il restera à voir si il y parviendra !

-Tu paries, tu paries ? Si je t’empêche de dormir ce soir, je te parie ce que tu veux ! a-t-il lancé, avant même d’y réfléchir par deux fois, trop enthousiaste à l’idée de remporter ce pari. Par contre si c’est moi qui gagne ce sera toi qui me sera redevable !

Reste à voir si la française va accrocher à son jeu, et jusqu’où va encore les fourrer ce pari parti de rien. Et quand la jeune fille a mentionné les visites, Noahki a haussé des épaules, se remémorant la bande de groupies venues piailler à son chevet. A ce moment là, il était trop agité pour porter attention à qui que ce soit.

-Ma soeur. Et ses folles de copines qui sont amoureuses de moi, a-t-il fait d’un air détaché et amusé à la fois. En même temps il les connaissaient depuis longtemps ces petites là, puisque la majeur partie de son entourage, issue de famille aisée, avait tous fait leur vie à Keimoo et son école on ne peut plus prestigieuse. ...Hm et peut être quelques potes je crois bien. Oh mince quoi, maintenant que tu en parles, les rumeurs courent déjà de bon train sur cet accident, j’ai l’impression.

Sur eux aussi donc, sous entend directement Noahki, se tournant complètement vers Anaïs. Bien qu’il ne réalise pas vraiment en quoi ça le dérange, ni en quoi Anaïs peut s’en trouver mal à l’aise. L’était-elle ? Voilà une bonne question. Après tout, Noahki draine des rumeurs partout où il va, alors à quoi bon s’en soucier ? De toute façon, que pourrait-on bien dire d’eux ? En y réfléchissant Noahki affiche une mine irritée à la seule pensée que Cassandra la reine des populaires comme la source de toutes les rumeurs, commence à faire des siennes. C’est qu’elle lui en avait fait baver, autrefois, -il n’y a pas aussi longtemps que Noahki le voudrait bien. C’est qu’au fond, il n’a pas son tact à elle pour se la raconter, et en raconter plein sur le dos des gens. Et, connaissant sa jalousie légendaire, probablement qu’elle trouverait à en médire plein sur le compte de la nouvelle arrivée de France.

Tout à l’heure, avant qu’il ne se rue droit dans les bras de Morphée, il avait entendu les minettes discutailler entre elles, se demandant quelle figure donner à Anaïs, la voisine au lit vide. La voisine qui partage la même pièce que Noahki 24h/24.

-Là bas, on se demande qui tu es, a finalement dit Noahki en riant à la seule pensée que bientôt, personne ne se poserait haut et fort la question, si Anaïs les envoyer bouler un à un comme elle l’avait fait avec lui à ses débuts. Il faut dire que le populaire n’est pas le plus subtile en matière tendre l’oreille et colporter toutes les rumeurs qui se trament à son compte. C’est d’un air désintéressé que le populaire s’est étiré, en grognant à la douleur qui tiraille ses muscles.

- Tu sais, si les rumeurs te deviennent trop pénibles à supporter, on les fera taire avec autre chose. Sors avec moi et puis après quelque temps tout le monde te lâchera la grappe si ça paraît comme officielle. Et puis tu retournes à tes affaires et tout le monde sera content. Tu crois pas ?

C’est d’un ton aussi banal que s’il racontait la pluie et le beau temps que Noahki a lancé son idée bateau, comme s’il avait l’habitude de s’amuser à faire taire les rumeurs. Ou plutôt qu’une habitude, comme un gosse de riche qui se débarrasse d’une affaire comme si c’était la chose la plus futile du monde. Après tout, c’est pas comme s’il s’en souciait réellement... du moins pour l’instant. Noahki vit trop au jour le jour pour se soucier de ceux qui vont arriver ; souvent ça lui retombe d’ailleurs dessus, mais au final, en avisant, ça ne l’a pas tué non plus. Reste à voir si Anaïs allait le prendre au premier ou au dernier degré, parce que zut hein, il n’est pas dans sa tête pour songer à prendre des pincettes lorsqu’il parle !

-Bon et pour en revenir à la promenade, demain, je veux la faire cette excursion, hors de mon lit. Y en a marre de rester alité ! T’as intérêt à assurer les commandes de la chaise, je tiens à mon autre jambe !
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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyLun 7 Nov 2011 - 12:39

Un qui venait de se réveiller, une autre qui était fatiguée par sa promenade, voilà que les rôles étaient échangé c'était le cas de le dire, mais, ce n'est pas pour autant que tous les deux n'aimaient pas continuer de bavarder, que ce soit pour ce lancer des piques ou non, bah finalement leurs relations se basaient quasiment là-dessus alors bon autant continué non? Elle tourne sa tête avec un sérieux tellement franc qu'on pourrait dire que ça faisait assez peur.

" Moi rigoler? Est-ce que j'ai une tête à rigoler sur ça? S'il faut t'attacher pour que tu ne bouge pas et guérir plus vite, alors autant le faire?" Regardant l'infirmière, puis eu un petit rire et se retourne à nouveau vers Noahki. "Non je plaisante bien sûr, tracasse pas, mais, au moins tu sais qu'il faut que tu te tiennes tranquille maintenant!"

ça c'était clair et net, s'il ne voulait pas encore être dans le coaltar, ainsi donc il aurait voulu venir à sa promenade? Bah il n'y avait rien eu d'exceptionnel, ça promenade pour elle avait été un véritable enfer, d'abord dispute avec ses parents, mesquinerie avec son frère aîné, joie avec son petit frère, pour ensuite apprendre qu'elle doit se faire opérer, non franchement elle aurait encore préféré rester dans son lit à subir les visites de Noahki!

"Oui, oui sans rancune tracasse pas va!!"

Elle ne dit rien sur les visites, elle s'installe encore mieux dans son lit, maintenant que le plateau était parti, elle pouvait enfin s'installer confortablement, enfin si on peut appeler ça confortablement, avec une épaule en mauvais état... Un petit malheur par-ci, un autre par-là, dans un sens elle se sent chanceuse, il faut bien l'avouer, au moins elle n'était pas seul dans ce périple il faut bien ce l'avouer! Quand elle l'entend parier, hum voilà quelque chose d'intéressant, elle tourne sa tête et on pouvait voir rien qu'avec ces yeux que la lueur du défi était bel et bien présente, Anaïs ne recule jamais devant un défi.

" Pari tenu! Mais, attention tu ne devras pas me parler une seule fois!" levant le doigt puis sourit. "ce pari va vraiment être très intéressant, je me demande si tu vas y arriver..."

Tout aussi enthousiaste que lui en fait pour ce pari, enfin un peu d'amusant et de jeu, Anaïs adore ce genre de chose et ne s'en cache pas un peu de fantaisie dans leur chambre ne fait pas de mal n'est-ce pas? Quand il commence à parler de la visite qu'il a eu, ainsi donc c'était sa soeur et ses copines, à voir son visage ce n'était pas très rassurante toute ça... Elle voyait déjà le scénario d'ici, toutes agglutinée devant Noahki elle était un éclatement de rire d'un coup. D'ailleurs si fort qu'elle aurait pu faire sursauté n'importe qui dans la salle.

" Oh pardon, je ne devrais pas rire comme ça... Désoler." Ah non, mais, trop fort n'empêche, elle ne pouvait pas s'arrêter d'imaginer ce genre de situation, même avec les autres filles du pensionnat, après tout Noahki était un populaire qui avait l'air d'être aisé, qui en plus était mignonne, donc oui c'était facile d'imaginer des situations. Elle se reprit un peu quand il se tourna complètement vers elle et lui dit qu'on se demandait qui elle l'était un peu logique aussi

"Logique aussi, non jamais vu mon visage à part toi! Je suis sur qu'ils sont certainement en train d'imaginer un truc de ouf!"

Quand finalement la question de la rumeur venait, ce n'est pas qu'elle risque d'être blessée par les rumeurs, bien loin de là c'est juste qu'elle veut être sur et savoir sûr quel genre de rumeur elle risquerait de tomber, même si elle va les envoyés tous boulés, c'est juste qu'elle risque vraiment de s'énerver pour rien, c'est ainsi qu'elle l'écoute et tout naturellement elle lui répond aussi.

" Hum, comme je dis des rumeurs sont des rumeurs, je les envoie boulé, c'est juste que je me dis qu'il faut que je m'y prépare, plus pour les autres que pour moi en fasse, parce que ce sont eux qui vont subir pas moi... Mais, sinon ta solution me parait une excellente idée aussi, donc je la retiens."

Oui, quoi de plus? Quoi de moins? Rien du tout, après tout s'il faut en arriver là pour faire taire des rumeurs elle le ferait, après tout ce n'est pas comme s'il y ait des sentiments bien loin de là, alors bon puis c'était clair dans leurs têtes non? Tout en réfléchissant pour ne pas s'énerver en arrivant à l'école, pour certaines raisons, parce qu'elle ne pourra pas se défendre correctement Noahki entame une nouvelle conversation sur la promenade, elle ouvre des grands yeux et lui répond en tournant la tête.

"Si on te laisse sortir de ton lit déjà!!! Attend tu veux me laissé les commandes? T'es fou tu vas vite te retrouvé encastré dans un mur!! T'imagine pas comme c'est dur de pousser ces machins à quatre roues!"

Reprit du poil de la bâte là notre Anaïs avec ça, elle imagine déjà bien la catastrophe que c'est, non elle voit déjà les infirmières leurs courir après derrière. C'est ainsi qu'elle eut un petit sourire, elle pouvait bien lui faire ça aussi avant son opération non?

" Bon, allait c'est d'accord, même si les infirmières ne veulent pas te laisser sortir,je me faufilerais en douce, cherché une chaise, on essayera de t'y fourrer du mieux qu'on peut et j'essaierais de te pousser du mieux que je peux! Mais, ne vient pas te plaindre après si on heurte des choses, tu auras quand même eu ta balade... Faudra se faufiler comme des voleurs... Parce qu'après on pourra plus le faire à mon avis."

Et oui, quand Anaïs à une idée en tête elle ne la lâche pas du tout, après elle ne pourra plus faire ce genre de chose, puis elle peut toujours soudoyer une infirmière pour qu'on l'aide, ça doit pas être difficile, suffit de prendre une jeune qui a bien rigolé avec eux, lui dire deux trois mots de la part de Noahki et c'est bon, c'est emballer et peser et ils peuvent faire leurs balades. C'est ainsi qu'avec un petit sourire elle dit: "au pire si jamais on y arrive pas suffit de soudoyer une infirmière jeune qui craque pour toi et après ça le tour sera joué ahahaha, tout est bon à prendre!"
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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyJeu 17 Nov 2011 - 22:25

-Bien sûr que je vais y arriver, tu crois quoi toi!

Pari lancé. Et ça a le mérite d’être sain d’esprit, pas trop inconscient, ni –à priori- trop dangereux pour le peu qu’ils peuvent faire, dans leur état actuel. C’est le mérite de vouloir animer un peu l’ambiance morose des hôpitaux avec tous ces malades et tout ça... c’est pas le rayon de Noahki. L’éclat de rire de la française l’a aussitôt sorti de ses pensées, avec un populaire arborant déjà ses grands airs.

Quoiqu’il en soit, il est certain qu’elle a raison, et puisque personne ne connaissait cette Anaïs Leroy déjà fameuse de par son arrivée, les rumeurs devaient aller de bon train. Mais cette vérité là ne fait qu’effleurer de loin l’esprit de Saigara, trop habitué à vivre avec pour pouvoir y faire attention. Trop habitué aussi, à ne pas anticiper de trop, des choses qui ne lui sont pas encore tombées sur la figure. En attendant, dans un futur plus proche et plus concret à ses yeux, ils auraient le temps d’enchaîner des balades à roulettes et ça c’est déjà une perspective un peu plus terre à terre que toutes ces histoires métaphysiques !

-T’en fais pas de trop, je suis certain que tu sauras ne pas nous faire manger un mur. Ce serait quand même bête que tu te déboites autre chose que ton épaule et que je perde ma jambe valide ! Bah on ira la nuit il n’y aura personne pour nous empêcher de nous promener ; mais tu te doutes bien que pas cette nuit, puisque, évidemment je ne te parlerai pas !

Repartis de plus belle dans leurs délires de grand malades, Noahki n’en voit pas passer l’heure. Enjoué et en pleine forme, quelle n’est pas sa peine à se forcer de se rallonger, au rappel de l’infirmière. Bonne nuit, souhaitera-t-il à sa voisine, avant de se positionner confortablement pour fermer les yeux. Bon sang, n’a-t-il pas lui même lancé ce pari ? Alors puisqu’il l’avait lancé, c’est qu’il entend bien gagner et avec un peu de chance Anaïs s’endormirait plus vite que lui. Ou alors il partirait chez Morphée en premier, tiens.

Les pensées en effervescence, le jeune homme a remonté ses couvertures, en s’imposant le silence. Puis mince alors, si jamais il en venait à dormir, qui n’avait pas dit que le pari pourrait tenir pour la nuit suivante aussi, hm ? Et puis demain, promettait en terme de programme. Ils réussiraient peut être à sortir de cette pièce, et trouveraient aussi d’autres choses pour les occuper... Les infirmières en auraient pour leur claque de ces deux zouaves et avec un peu de chance leur rétablissement pourrait se faire hors de cette enceinte parce que bon, Noahki n’a pas l’intention de s’éterniser ici, hors de question.




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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyMar 22 Nov 2011 - 12:56

"On verra bien, on verra bien..."

Parce qu’il était bien sur hors de question qu'elle le laisse s'en sortir aussi facilement sur ce pari, elle risquait de se montrer très pipelette sur ce coup-là, pour ce qu'elle n'est pas d'habitude et qu'elle déteste parler, là il va être servi, enfin jusqu'à quelle sente la fatigue la rattraper de la presque nuit blanche qu’il lui avait faite... Enfin si elle trouve de quoi parler aussi pour l'agacer et enfin qu'il rompe le silence pour qu'elle gagne le pari, même si elle était stressée par le fait de son opération de demain, peut-être qu'elle devrait lui dire? Et puis zut ce n'est pas la fin du monde, elle ne va pas y rester... quoique. Non ne parlons pas de malheur, elle a peur de rien et ce n'est pas maintenant qu'elle va commencer, puis elle ne voulait pas l'inquiéter plus. Bien que par ce qu'elle avait vu, si elle ne lui dit pas, il risque justement de s'inquiéter encore plus que si elle ne lui dit pas. Il suffisait de voir aujourd'hui la scène qu’il avait faite...

Tout en remuant dans sa tête elle en fut sortie par les paroles de Noahki, qui la fit sourire, ça elle en est pas sur avec une épaule en moins, ce n’est pas facile de devoir conduire un malade, puis surtout si elle doit faire ça sans la probation des infirmières, tiens d'ailleurs s'il le faisait ce soir? Ce serait bien plus marrant non? Surtout qu'il y a moins d'infirmières non? C'est ainsi qu'elle lui répond.


" Je ne suis pas si sur, après tout avec une épaule en moins... Et pourquoi pas cette nuit? Justement c'est ce qui est bien plus marrant, le pari en ce serait un plus amusant! Puisque tu devras te taire et ne pas me parler, ce qui risque d'être vraiment amusant!" Petit sourire en coin. avant de continuer. "ah moins que tu es du genre à te dégonflé? Je suis déçue de toi là Noahki! Surtout que je te dirais lorsque le pari commencera ainsi tu sauras et tu ne seras pas pénalisé? Alors tu te dégonfles encore ou pas?"

Elle avait tourné sa tête vers lui, avec un grand sourire qui voulait dire, va s'y ose sinon ce sera ton nouveau surnom, enfin elle voulait aussi le faire exprès cette nuit, car, elle sait qu'après ça ne serait plus possible et avec la provocation qu'elle vienne de lui donné, s'il refusait c'est qu'il n'avait vraiment aucune C*******, il en serait la risée de la honte, alors c'est comme ça qu'elle attendait sa réponse. Finalement les infirmières vinrent interrompe leur petite discutait, leur du repas avait sonné, c'est vrai son dernier repas, quand l'infirmière vient près d'Anaïs et regarde Noahki avant de leur dire:

infirmière:" Aller pour être en grande forme demain."
"Je ne sais pas pourquoi je ne suis pas motivée pour demain!"

L'infirmière la regarde et soupire, elle savait très bien pourquoi, mais, ce qu'elle ne savait pas c'est qu'Anaïs ferait tout pour que Noahki ait sa balade cette nuit, c'est ainsi que sans vraiment le dire à l'infirmière, elle pose la question de qui est de garde, après tout quand on commence à connaitre les infirmières on a nos préférences, suffit de les flatter un peu et on est tranquille et on sait plus au moins le plan.

"Excusez-moi, c'est qui de service aujourd'hui? Vous serez combien? Parce que je veux ma préférée si jamais j'ia besoin d'aide pendant la nuit!!" Se montrant très persuasive bien entendu, l'infirmière hésitait un peu avant de répondre, mais, fini pas céder comment ne pas céder face à Anaïs, puis elle s'amusait tellement bien avec eux deux.

infirmière: "Il y aura cinq infirmières moi y compris et trois que vous avez eux au tout début."
"Chouette, voilà qui est intéressant." L'infirmière la regarde et sourit avant de partir, une fois passer la porte Anaïs prit une bouchée puis regarde Noahki et lui dit:

" Alors ça va être tranquille aujourd'hui, pour notre balade de nuit! On ne se dégonfle pas! Il y aura certainement trois infirmières au-dessus pour les plus graves et nous que deux, on est tranquille!!"

En mode, tu refuse je te parle plus, en mode insistance tu as intérêt à ne pas te défiler, c'est ce soir ou jamais.
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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyJeu 1 Déc 2011 - 23:43


[Avant que les lumières ne s’éteignent]

Sauf que dans la tête de Noahki, il avait tout prévu.
Tout, sauf mettre un pas hors du seuil de la porte.

-Tu ne vas pas la perdre ton épaule, qu’est ce que tu dis.

Dans sa tête de mule, il n’a pas remarqué les allusions qu’ont fait les infirmières au sujet du jour suivant. Ni surpris ce regard entendu avec Anaïs. D’ailleurs, comment pourrait-il se douter, lui, si on ne le tient au courant de jamais rien ? Tout à son aise, il s’est remué tranquillement sur le lit, pendant que la française a demandé son infirmière favorite pour cette nuit. Quelle le fasse ! De toute façon, favorite ou pas, Noahki n’en voit pas trop la différence. Sur cet état d’esprit, il n’a pas prêté de trop attention à qui serait de garde cette nuit.

-...Quoi cette nuit ? Tu blagues ? a réagit le populaire au quart de tour.

Oui, et donc il avait tout prévu, sauf sortir cette nuit en douce. A voir Anaïs, elle n’a visiblement pas l’air de rigoler : ce sera bien cette nuit ou jamais. En y réfléchissant, c’est bien monté tout ça, parce qu’effectivement, leur chance de sortir ce soir plutôt qu’en journée est quant même plus grande. Déjà que pour que ce plan marche, il aurait fallu demander à ce que tout le staff médical soit aveugle et ne voient pas passer leur deux patients immobilisés. Concrètement, autant demander à un mastodonte de se cacher derrière la souris. Parce qu’en plus, Anaïs et Noahki n’ont pas été des plus discrets depuis leur arrivée dans ce petit hôpital de quartier. Deux jeunes débordant d’énergie à tord et à travers, au grand plaisir et amusement des infirmières. En voilà de l’ambiance.

-Me dégonfler, où tu as vu ça toi ! Infirmière ou pas, on ira.

Et alors même qu’il se prépare à ne plus adresser la parole à sa voisine, -parce qu’évidemment, il faut bien qu’elle dorme un jour, le jeune homme a soudain sursauté, en réalisant la passe, se redressant d’un coup.

-Mais c’est hors jeu ça ! T’es censée dormir cette nuit ! Mais... c’est ok, tu décides quand commences ce fichu pari. Et la chaise alors !


***

Parce qu’il fallait bien tenir à sa parole, Noahki a fini par remonter les couvertures, mine d’aller dormir à la dernière sortie de l’infirmière. Autant dire que Noahki est agacé par sa promesse, celle de s’être condamné tout seul à ne pas parler pour laisser Anaïs dormir. Il aurait juste suffit qu’il s’en tienne à ne pas la réveiller au lieu de se ôter la parole ; quel idiot fait-il.Quoi qu’elle aussi, elle viole la règle qu’ils se sont imposés : puisqu’en faisant cette balade nocturne, elle l’empêche clairement de dormir ! D’un autre côté, le voilà impatient dans l’idée qu’il va se passer quelque chose d’un peu plus amusant ce soir. C’est qu’il commence à s’ennuyer de rester cloué au pieux comme ça. Au moins, Anaïs n’a pas encore lancé son signal, et puis ce serait quand même moins drôle que Noahki se taise avant les préparatifs. Ainsi, après s’être assuré que l’infirmière ne rentrerait plus ici, il s’est assis sur le lit, repoussant les couvertures.

-...On y va ? a-t-il chuchoté, en direction de la française.

Déjà impatient de se trouver sur le siège, Noahki a commencé à gigoter pour descendre du lit. Ce fichu plâtre et ses tiraillements...

-T’as pas intérêt à te faire choper en train de voler la chaise !
a-t-il murmuré, scrutant l’entrée de la chambre. C’est que, il s’y croit déjà, le Noahki.

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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyMer 7 Déc 2011 - 13:31

"Qu'est-ce qu'on en sait, après tout, tout peut arriver, je peux la perdre mon épaule."

Enfin, elle n'allait pas encore débattre longtemps là-dessus, il voulait sortir il lui a donné une occasion de lui prouver qu'elle pouvait être une très bonne espionne pour s'occuper de tout ça, comme un chat quine se fasse pas voir, bon d'accord dans son état c'est sur actuel, il faudrait un miracle pour qu'elle ne se blesse pas plus à l'épaule, mais, autant rendre le défi encore plus dur pour Noahki, lui qui avait l'air si sur de lui, il va devoir y faire fasse maintenant.

"Est-ce que j'ai une tête à blaguer? Je ne crois pas non! Donc se sera ce soir!"

Autant en profiter, il n'y a pas beaucoup d'infirmière ni de médecin, ce faire discret, enfin elle espérait parce que ses deux là depuis qu'ils étaient arrivé à l'hôpital ils n'avaient fait que de se faire remarquer et pas qu'un tout petit peu, avec leur sarcasme à tout bout de champ, au moins la vie à l'hôpital était bien plus attrayant comme ça que d'être dans une chambre toute seule, à s'ennuyer et ne pas savoir quoi faire! Il faut bien le dire elle aimait bien la compagnie de Noahki, même si parfois les méchancetés se lançaient, ça faisait du bien.

"Ah j'attend de voir ça, on verra bien!!"

Rien à dire, elle aimait le titiller, au moins comme ça elle ait sûr de l'énerver et il n'aura plus de choix que d'accepter sa proposition, il le fallait parce qu'après ça ne serait plus du tout possible pour elle, le lendemain matin, tout allait encore changer à nouveau, le fait de ne pas lui avoir dit et ainsi de suite, bah au pire elle trouvera une autre excuse, puis il risque d'avoir encore de la visite, donc dans un sens avec un peu de chance, elle rentrera dans la chambre quand les visites pour le prince Noahki seront quasiment finie et ne devra pas se farcir tout le blabla de ses fans.

"Tracasse pas je gère pour la chaise, toi essaye de ne pas parler pendant le défi ahahah"

Ainsi, une fois que les lumières sont éteintes, que les infirmières prennent leurs postes respectifs, que ces deux-là fassent semblant de vouloir dormir sans éveiller les soupçons des autres infirmières car, dans le genre discret Anaïs n'avait pas spécialement fait discrétion surtout en posant la question de laquelle fait la ronde cette nuit. C'est ainsi que Noahki fut le premier à ouvrir la bouche, elle rigole un peu à ce qu'il dit, mais, elle ne lui répond pas, car, déjà elle était debout devant la porte, elle lui fit juste un signe de la main comme quoi il devrait faire moins de bruit pour essayer de descendre, sinon il risque d'éveiller les soupçons et ils pourront dire à dieu à leur balade de nuit.

C'est ainsi qu'elle ouvre la porte comme une espionne elle regarde d'abord à gauche, puis à droite, quand elle voit quelqu'un passer, elle rentre à nouveau dans la pièce, mais, colle son oreille contre la porte pour écouter le pas qui s'en vont, une fois le pas parti, elle ouvre à nouveau la porte, mais, ne la ferme pas pour autant en entier, elle commence sa chasse à la chaise roulante, ça ne doit pas être difficile de trouver une chose roulante quand même. C'est ainsi qu'après au moins bien dix minutes elle revient dans la chambre avec une chaise roulante quand elle dit fièrement.


" Tu vois je me suis pas fait chopper! Maintenant à nous la balade de nuit! Ah oui j'oubliais, le défi commence maintenant, j'espère que tu sauras se taire ahahahahah."

Elle va près de lui avec la chaise et la met à côté de lui, il était presque descendu de son lit, elle commence à l'aider comme elle puisse pas facile avec une épaule à moitié cassée comme ça, c'est ainsi qu'elle l'aide avec son bras droit, après quelques minutes à se battre pour le mettre dans la chaise, il était enfin installé, rien que ça elle était déjà épuisée, qu'est-ce que ça risque de faire pour le pousser maintenant...

"Allait, c'est parti pour le fun maintenant."

Elle commence à aller vers la porte de la chambre, l'ouvre fait passer Noahki et la referme, elle regarde en quatrième vitesse s'il n'y a personne, la balade pouvait commencer, bon malheureusement pour Noahki il ne devait pas avoir très confiance en elle, il suffisait de voir seulement comment elle arrivait à pousse la chaise roulante, pas évident pourtant elle prenait sur elle et sur son mal. Elle arrivait à voyager c'était déjà bien non?

"Alors, cette balade comment ça va?"

Ah, ben il devait se taire, mais, il ne lui a jamais dit qu'elle ne pouvait pas tenter de le faire parler, comment allait-il agir comme ça, elle ferait tout pour qu'il cède, tout en le conduisant comme elle puisse, surtout pour des tournants, elle devait faire attention aux infirmières, bien qu'elle se voie bien faire une course-poursuite, ça peut-être marrant.
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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyMer 14 Déc 2011 - 23:21

Blague à part, pari lancé, hors de question de s’en défiler.
Pour le principe, Noahki râle pour râler, mais la perspective de bouger un peu l’enchante plus que tout. Il faut dire qu’Anaïs non plus, ne sait pas rester en place et l’effet combiné avec le sien... il y a de quoi craindre le pire. Le pire, -pour les infirmières-, de découvrir leurs deux patients alités, se taper des courses en fauteuil roulant dans les couloirs de l’hôpital. Pour l’instant, mieux vaut que personne ne soit au courant de leur expédition, pour le bien de tous.

-Oh ça va, je fais pas exprès de faire du bruit !
grogne encore Noahki en s’extirpant de son lit de grand invalide de guerre. Fichue jambe emplâtrée... –Quoi ? Mais pas déjà le défi ! Je te ferai dire que le but c’était de ne pas empêcher l’autre de dormir !

Quelle injustice. Alors que le jeune homme s’installe tant bien que mal sur son fauteuil, avec l’aide de la française, il croise déjà les bras, vexé par le principe du jeu.

-Fais doucement ! manque-t-il déjà de s’exclamer avant de se raviser, alors qu’elle guette la sortie, en le poussant silencieusement. Enfin bon, c’est quand même un silence relatif puisqu’elle fait tout pour le faire parler. Quelle garce celle là, tout de même ! Hors de question de perdre, du moins pas de suite, ne serait-ce que pour son idiote fierté. Et lorsqu’elle lui demande si tout gaze à merveille, Noahki se retourne et la fusille du regard. Et plusieurs fois d’affilée, le populaire a dû gesticuler pour ne pas se prendre les angles des murs au tournant, ou alors pour imposer le silence à Anaïs qui forcément, a décidé de le faire parler coûte que coûte.

-Pourtant je les ai vu se coucher, c’est même moi qui ai fermé la porte !

Une discussion se fait entendre soudain, au bout du couloir.
Surpris, Noahki retient son souffle, jetant un regard inquiet à Anaïs. Idiote, t’as oublié de refermer la porte ! tente-t-il de mimer tant bien que mal. On fait demi-tour, lui fait-il comprendre, prenant les commandes de ses roues. Peut être handicapé des jambes mais pas des bras ! Si le temps leur était donné, ils auraient passé leur temps à se disputer sans attendre mais voilà, la situation urge. Entre les infirmières de nuit qui s’inquiètent et les deux qui s’engueule dans leur jeu, c’est à se demander s’il faut rire ou pleurer. Et brusquement, au détour d’un couloir, une autre infirmière leur barre le passage, furieuse.

-Oh non ! s’exclame Noahki, par ici, grouille toi !

Entre les infirmières derrière et devant, il faut bien couper la route.
En outre le couloir qui mène à ascenseur. Alors oui, ça roule les roulettes et Noahki se retrouve avec Anaïs à fermer les portes de ascenseur au nez de leur surveillantes affolées. Pauvres femmes...

-Bon sang ! s’exclame-t-il avant d’exploser de rire, une fois sûr d’être en sécurité pour une poignée de minutes. Des gamins à l’état pure. En attendant, Anaïs lui rappellera bien qu’il a perdu à leur pari, mais cette idée passe à des années lumières de la tête du populaire, emporté par un idiot de fou rire.

-Tu penses qu’on va trouver une chambre pas occupée...? Ah tiens, bienvenue dans votre nouvelle chambre ! Hôpital 5 étoiles vous souhaite la bienvenue...

Nouvelle pièce, à peine plus spacieuse, et Noahki roule vers la grande fenêtre, qui donne sur une terrasse. S’il avait su qu’il pourrait respirer l’air frais de l’extérieur, il se serait bougé plus tôt, tiens. Tirant les rideaux en grinchant des dents, le jeune homme a repoussé les vitres, pour sortir, un grand sourire au visage. Méfait accompli, instant de petit bonheur puéril.

-Si c’est pas la grande classe ça... ça va tu tiens le coup ? demande-t-il à la française, puis en tapotant les manches de la chaise roulante, T'aurais presque pu te prendre un deuxième fauteuil toi aussi, c'est pas si inconfortable tout compte fait...

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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptySam 17 Déc 2011 - 13:16

Elle avait réussi son coup, prendre une chaise roulante sans que les infirmières la voie, elle était trop forte, finalement ça fait du bien de trouver quelqu'un avec pratiquement le même que le sien, même si cette personne est pourrie gâtée et qu'elle devenue comme ça à cause de ce genre de choses, enfin bref, au moins elle s'amusait bien et ne se voyait plus comme la nouvelle arrivante ou les rumeurs courent à tout va dans l'école. C'est ainsi qu'en essayant d'aider Noahki et se mettre dans la chaise, en faisant du bruit qu'on aurait pu entendre à des kilomètres à la ronde. Mais, voilà qui ce plain en plus maintenant.

" Au moins aide-toi de tes bras, ils sont valide pas comme les miens! Ce n'est pas grave le pari à changer! Ce n’est pas la fin du monde non plus! Puis demain ça aurait été impossible de le faire, alors profite de ta balade de nuit! On ne sera pas dérangé par les gens qui seront là!"

C'est vrai le lendemain, il aurait tellement de monde qu'ils ne sauront pas bouger et bien sûr il sera hors de question pour elle de pousser une chaise roulante dans l'état qu'elle risquait de revenir après l'opération, alors bon autant en profiter aujourd'hui, puis elle aime bien franchir les interdits, c'est dans son caractère et elle n'y changera pas pour autant ses habitudes. C'est ainsi que doucement est dans le calme ils arrivent à la porte de la chambre. Mode espionnage ne court puis d'un coup les voilà qui sont sorti et la balade pouvait commencer. Bon elle l'avait prévenu qu'elle ne saurait pas le diriger correctement, elle faisait tant bien que mal, ah elle aimait bien le taquiner pour qu'il parle, en plus avec les mimiques qui faisaient la faisait bien rire... Jusqu'a à un moment ou elle entend une infirmière parler, oups, la porte de la chambre elle la laisser ouverte!

"Oui, j'arrive, minute! Je peux pas faire plus vite."

C'est ainsi que la course-poursuite arrive entre eux deux et les infirmières, bon pas très fun, car, il fallait bien l'avouer courir et diriger avec un bras et quart ce n’est pas évident, heureusement que Noahki s'aidait de sa jambe pour qu'il ne se prenne pas les murs et pour les tournants, c'était parfait, finalement ils font une bonne équipe non? Tourné à droite, gauche pour enfin se diriger vers l'ascenseur! Voilà qui était parfait quand tous les deux éclatent de rire Anaïs emporté par le rire de Noahki, quand ils arrivent dans une pièce bon ça ne change pas vraiment de leur chambre, mais, bon les infirmières mettraient un bon bout de temps avant des retrouvés, car, des croissement de couleurs et des chambres il y en a des centaines dans l'hôpital.
" Aucune idée, mais, on a le temps devant nous, avant qu'elles nous retrouvent! Alors profite, car, ta prochaine balade ne sera certainement pas pour demain ni dans les jours qui vont suivre!"

C'est vrai après ce qu'il sait passer maintenant avec ses deux là, les infirmières risquent de les attacher à leur lit et de mettre des gardes devant leur porte, tellement ils sont farfelus et intenables, qu'est-ce que ça donnerait dans une société à leurs deux? S'ils sont vraiment comme ça dans la vie plus tard, c'est ainsi qu'elle s'approche de la grande fenêtre puis essaie de l'ouvrit comme elle puisse et elle y arrive, c'est ainsi qu'elle ouvre grand, finalement c'est bien les fenêtres qui touchent le sol! Elle pousse encore une fois Noahki sur le balcon. Tout en le poussant elle l'écoute... Quand elle se rend compte, qu'en fait il aurait pu carrément faire tourner ses roues lui-même...

" Ah je me suis fait avoir en beauté avec toi! Tu aurais pu dès le départ faire fonctionner cette chaise tout seul!" mais, elle avait gagné le pari tout de même, enfin elle ne voit pas ça comme une victoire parce qu'elle a été déranger par les infirmières, donc ce n'est pas une victoire!

" Ah oui je tiens le coup, je suis épuisée maintenant après cette course-poursuite! Ah ah oui et je ferais comment pour guider ma la chaise roulante, avec une épaule en moins!"

C'est ainsi qu'elle reste à ses côtés, la vue était superbe et ils pouvaient voir les étoiles, décidément, il n'y avait rien à dire la vue était à couper le souffle, elle n'en revenait pas ce n'est pas en France qu'elle voyait un spectacle comme ça! Du moins pas en ville c'est sur, ici quoiqu'ils étaient près d'une ville ils pouvaient tranquillement voir les étoiles. Après quelques minutes de contemplation, elle entend du bruit qui commence, elle entend des pas arrivés et des vois.

" Zut on va se faire repérer, plus de bruit je vais aller voir ça, toi tu restes là! Non tout compte fait utilise tes bras pour me suivre!" Elle n'allait certainement plus le pousser, il savait utiliser ses bras et la puissance dedans pour faire rouler la chaise! Elle va vers la porte et l'ouvre un petit peu, pour voir ce qui se passe, elle voit une infirmière arrivée et qui parlait que ça faisait déjà plus d'une heure qu'ils les cherchaient, elle aurait bien rigolé, mais, n'en fit rien, une fois que celle-ci est partie elle fait signe à Noahki de la suivre.

" Allait on continue notre balade et..." le temps qu'elle se retourné, la deuxième infirmière était arrivée devant eux... Porte grande ouverte zut elle n'y avait pas fait attention à elle, elle pensait que la jeune était toute seule. "oups!"

Infirmière "et oui oups! On vous a cherché pendant plus d'une heure vous savez! Aller maintenant retour dans votre chambre."

Elle regarde Noahki, une petite mine, comme un enfant qui vient de se faire engueuler par sa maman, c'est ainsi qu'ils n'ont eu d'autres choix que de suivre l'infirmière, pourtant Anaïs ne s'avoue pas vaincue aussi facilement, étant donné que Noahki pouvait faire fonctionner sa chaise tout seul et elle courir, il y a toujours une autre solution. C'est ainsi qu'elle se met derrière lui et le suit tout en abaissant la tête pour arriver à son oreille et lui chuchoter.

Une lueur de défi dans les yeux, genre dit moi que tu oses et que [seize=9]"Je te propose de continuer la balade, il suffit qu'elle ne soit plus sur ses gardes, je te propose que dès qu'elle entre dans l'ascenseur, on fait mine de la suivre, puis au dernier moment lorsque les portes se ferment, on s'échappe! Tu en penses quoi?"[/size] avec une lueur de défi qui dit, tu ne vas pas te défiler, avec un petit sourire narquois.
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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyDim 18 Déc 2011 - 15:20

-Aucune idée, mais, on a le temps devant nous, avant qu'elles nous retrouvent! Alors profite, car, ta prochaine balade ne sera certainement pas pour demain ni dans les jours qui vont suivre!
-Mais si, demain, on se la refait, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? demande Noahki, insouciant, jusqu’à ce que commence une course poursuite endiablée,-et puis non, j’aurais jamais pu rouler aussi vite tout seul ! Et pourquoi tu parles d’épaule en moins, toi ?

Un peu lent à la détente, le Saigara. En même temps, tant qu’Anaïs ne le lui dit pas clairement, il ne pourra pas le deviner non plus. Pas le temps d’y réfléchir davantage, que des bruits de pas se rapprochent déjà. Dire que Noahki comptait passer sa nuit ici, c’est visiblement raté. Allaient-ils donc rentrer sagement à leur chambre sous peine d’être attachés à leur lit ? Voyant la française lui faire des signes, il s’est rapproché doucement. La seconde d’après, ils sont pris sur le fait : comme deux malfrats pris en flagrant délit. En y pensant, le populaire a bien conscience qu’il y a de quoi faire rager toutes les infirmières ; aussi, ne se la ramène-t-il pas de trop pour ne pas empirer leur situation.

-Encore qu’il faudrait trouver un lieu où on ne puisse pas les retrouver de sitôt...
pense Noahki, au murmure d’Anaïs. Un défi encore plus scabreux mais dont le populaire ne refusera pas. Lui adressant un signe discret de la tête, il se tient déjà aux aguets de nouveau, guettant le prochain moment promotrice pour fuir leur surveillance. Le prochain lieu ou personne ne chercherait serait probablement à l’extérieur et dans leur chambre initiale. Pourtant la perspective de sortir boude à un populaire frileux. A moins qu’Anaïs ne pense à un autre endroit ? Jetant un regard à l’infirmière qui s’affaire impatiemment devant l’ascenseur, Noakhi la suit docilement. Le coup de sortir d’un coup de l'ascenseur ne fonctionnerait pas, puisque doté d’un capteur, il rouvrirait automatiquement à leur sortie. Une autre méthode s’impose.

Le silence règne dans l’ascenseur ; un silence où Noahki affiche un air boudeur et malheureux. Et alors que l’infirmière tente d’ignorer ces deux jeunes là, Noahki dernier entreprend de se lever.

-Que faites vous !
-Vous m’obligez à faire avec les moyens du bords.
-Faire quoi jeune homme?
-Marcher, bien sûr.
-Vous êtes fou !
-Tout à fait conscient, mademoiselle.

L’infirmière est bien obligée de rattraper un Noahki bancal pour s’assurer qu’il ne tombe pas par terre. Lui passant un bras autour des épaules, le jeune homme s’appuie sur sa jambe valide pour ne pas peser tout son poids sur la jeune femme.

-Vous voyez, je peux le faire.

-C’est trop tôt ! Rasseyez vous !
-Vous me sous estimez, répond un Noahki d’une voix posée.

De sa jambe emplâtrée il pousse le fauteuil vers Anaïs, sans quitter l’infirmière du regard.

-Une folie de temps à autre... vous pensez que c’est si mal ?

-... ça suffit, revenez à votre place Noahki.
-Vous connaissez les noms de tous les patients ?
-...

Et le dialogue a perduré ainsi, jusqu’à ce que Noahki feigne un malaise, qui oblige la jeune infirmière d’aller chercher de l’aide sitôt la porte de l’ascenseur ouverte. Une chance pour les deux zigotos, que l’infirmière soit encore une novice fraîchement arrivée sur les lieux. A ce que le populaire en avait tiré, elle effectuait son stage de fin d’études par ici. Finalement, ce n’est pas si difficile de faire parler les gens...

Bien évidemment à peine les talons tournés que Noahki s’était empressé de demandé à Anaïs de refermer les portes de ascenseur.

-Bon et on va où cette fois ?
a-t-il demandé, s’appuyant sur la rambarde qui longe les quatre parois de l’ascenseur.

Mais il aura très vite la réponse à sa question lorsque une brutale secousse accompagnée d’un bruit sourd, qui manque de déséquilibrer. Inquiet, il se redresse en cherchant Anaïs du regard.

-...ça va ?

La lumière se met à grésiller et l’une finit par sauter.
Tiens... la panne de ascenseur semblerait-il. De quoi pimenter cette pseudo ballade nocturne. Scrutant les quatre coins de l’espace où ils sont confinés, Noahki soupire, à demi amusé.

-Et bien... il est bien bancal ton défi, je crois qu’on est bel et bien bloqué ici !

Avec ça, il finirait peut être sa nuit ici. Après les étoiles, ils auraient droit à la superbe vue du plafond d’un ascenseur. Pas mal non ? S’asseyant à même le sol, il invite Anaïs à le rejoindre à côté de lui.

-Avec ça j’espère que tu n’es pas claustro parce que bonjour les ennuis, hein !
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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyMer 28 Déc 2011 - 11:07

" Attends-tu crois quand même pas que je vais faire ça tous les jours? Ce n’est pas toi qui trinques mister!" C'est vrai que c'est elle qui faisait le boulot, puis comme si on allait les laisser encore filer un jour de plus après tout ce qu'ils ont fait... "ta pas vu dans quel état est mon épaule toi! Avec ce que je fais aujourd'hui ça va encore s'aggraver pour l'op...

Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase que déjà les pas de bruit se faisaient entendre et comme tout bonne espionne elle doit faire, elle devait aller voir ce qui se passait, après tout elle n'avait pas encore envie de rentrée de leur balade de nuit, c'était assez amusant, bien qu'elle n'ait jamais pensé trouver ça amusant, il faut croire que sa bonne humeur continue aujourd'hui quoiqu'elle est à l'hôpital... Pas de bol les voilà prit au piège et zut, finie la balade de nuit... Enfin ce que l'infirmière devait certainement penser, car, quand Anaïs décide quelque chose elle ne le fait pas à moitié et encore elle se fera bien plus têtue qu'autre chose.

" On trouvera bien quelque chose, on n'a pas encore fait tout le tour de l'hôpital." continue telle à murmurer pour que l'infirmière de l'entende pas, surtout que parfois Anaïs à une voix assez portante, mais, bon au moins il était partant pour une autre échappatoire, finalement ils étaient aussi joueur tous les deux, c'est ainsi qu'Anaïs essaye aussi de voir le bon moment pour s'échapper de la vigilance de l'infirmière. Anaïs regardait la scène se dérouler, il n'en rate pas une pour se montré celui-là, en même temps ça pouvait aider Anaïs à trouver une autre solution pour continuer la balade de nuit, quand soudain; l'idée vient d'un coup au même moment que Noahki fiente un malaise, elle va quand même près de lui pour aider l'infirmière il fallait bien faire genre je ne sais pas ce qui se passe.

" Aller chercher quelqu'un je le surveille." finalement l'infirmière n'eut pas le choix que de faire confiance à Anaïs, grosse erreur, car, une fois les talons tournés et hors de l'ascenseur, Noahki fit un signe à Anaïs pour fermer les portes ce qu'elle s'en presse de faire bien entendu. Et voilà l'échappatoire à fonctionner, décidément ils font vraiment une bonne équipe ces deux-là.

" On doit bien-dire qu'on fait une sacrée équipe nous, pour ce qui est d'aller quelque part, pourquoi pas le toit? Ils ne penseront jamais qu'on ait là non?"

Elle savait que dans les hôpitaux japonais, c'était possible d'aller sur les toits, c'est vrai qu'elle voulait voir à qui ressemblait la ville d'une vue bien haute et magnifique, surtout cas cette heure-ci elle verrait certainement bien les étoiles alors autant faire deux pierres d'un coup n'est-ce pas. Elle était toute partante, mais, malheureusement il faut croire qu'elle ne pouvait pas aller sur le toit, car, d'un coup l'ascenseur s'arrête faisait un petit choc, ce cognant contre sa mauvaise épaule.

" Ouè ouè ça va... et toi?" Regardant l'ascenseur qui s'était bloqué et la lumière qui venait de disparaitre enfin l'une d'elles, génial la balade nocturne se retourne en prison... Finalement elle voulu le remettre sur sa chaise, mais, non il s'assied à terre tout en l'invitant. C'est ainsi qu'elle le rejoint et s'assied à côté de lui.

"Non, je ne le suis pas et toi tu l'es? Bon il est peut-être bancal mon défi, mais, avoue qu'on sait bien amuser non?"

Elle regardait la pièce, elle n'était pas claustro, mais, si elle reste trop longtemps dans un espace confiner comme celui-ci elle risque de l'être...

" Au moins on échappe à la surveillance des infirmières, mais, si jamais tu veux rentrer suffit que j'appuie sur ce petit bouton et on viendra nous chercher."

Montrant du doigt le bouton d'alarme à déclencher en cas de panne d'ascenseur, après tout elle pourrait facilement le faire il suffit qu'elle se lève appuie et leur balade nocturne se finira complètement, même si ici on pouvait dire qu'elle était à moitié terminée... dans un soupir, car, elle voyait déjà sa nuit se terminer ici et sans vraiment crier gare elle parle. "On va peut-être passer la nuit ici et je pourrais échapper à l'opération de demain."

Oups! Pourquoi ça doit sortir maintenant... Elle qui avait gardé ça jusqu'ici voilà maintenant qu'elle vient d'en parler, alors c'est vrai quand on sent que son heure arrive on n’arrête pas de parler de tout pour se soulager? Non Anaïs n'est pas comme ça, puis elle sait bien qu'on viendra les retrouver, suffit que l'infirmière voit qu'ils ont bloqué.
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MessageSujet: Re: L’équation de la Catatrophe   L’équation de la Catatrophe EmptyJeu 29 Déc 2011 - 21:13

Bon sang de bonsoir.
Anaïs est pire que lui, elle veut faire le tour de tout l’hôpital ! Noahki a ravalé un rire pour laisser filer l'infirmière en douceur, toujours en compagnie de sa complice. Le populaire a conscience qu’ils font office de deux grands gamins en train de faire mumuse mais c’est tellement bon d’être cons qu’il se moque bien du qu’en dira-t-on.

-Alors comme ça tu me surveilles ? reprends-t-il une fois l’infirmière partie.

Finalement oui, ils faisaient une chouette équipe de bras cassés –ce sera le cas de le dire pour Anaïs d’ailleurs-, depuis leur rencontre qui aurait dû se terminer en froid, avec Noahki occupé à ses activités et ses amis et Anaïs pressée de trouver un coin pour pieutasser. Oui, ils s’en sortent plutôt pas mal, doit s’avouer le jeune homme, assis au sol.

-Le toit pourquoi pas, mais il va faire froid tu crois quoi ! Quoique là bas, ils ne nous trouveront pas de sitôt oui. S’ils pouvaient nous ficher un peu la paix ça serait pas plus mal. C’est bon de ne plus se sentir épié à chaque seconde... Et puis qu’est ce que tu me disais là, avec ton épau...

Et bim l’ascenseur qui les aide à passer la nuit hors de leur chambre.
La lumière grésille et Noahki observe les numéros des étages clignoter pour finalement s’éteindre. En temps normal, il se serait affolé, lui et son tempérament qui refuse de le laisser inactif trop longtemps. Mais il faut croire que cette balade a eu le don de -plus ou moins- le calmer. Assis à même le sol, il a croisé les bras, laissant sa coéquipière prendre place à ses côtés.

-Oui bon ça va, j’y ai bien pris mon pied moi aussi... par contre, toi tu tires une bizarre de tête, a-t-il fait, pointant de l’index Anaïs qui s’est prit un coup sur l’épaule avec la secousse de l’ascenseur. Pas très observateur le Noahki... En même temps, Anaïs a déjoué tellement de plan que pendant un instant, il l’a plus vue comme un bon pote, comme ...un garçon ? Haussant un sourcil intrigué par cette illusion, le japonais a jeté un coup d’œil en sa direction.

-Bah... non, ça va. Laisse encore un peu, le temps de les faire tourner en rond. T’en fais pas je suis pas claustro, non plus.

De toute façon, si autres urgences il y avait à traiter, il y avait un second ascenseur de l’autre côté du bâtiment, se rassure Noahki pour déculpabiliser un instant. Appuyant sa tête en arrière, vers la paroi de ascenseur, il a fermé les yeux, s’imaginant dormir ici. Pas vraiment confortable il faut l’avouer. Et que ferait-il encore pour cramer le temps avec Anaïs ? Pierre papier ciseau... trop mauvais à ce jeu. Un truc à la Acte ou Vérité, juste pour le fun de voir ? ...Pour aussitôt voir la française rétorquer un « j’aime pas répondre aux questions, arrête de m’en poser ». En somme, cette fille, c’est celle avec qui il n’aurait pas peur de jouer à une partie de catch, pour s’amuser; enfin... une vision plus ou moins imagée de la chose. Pas étonnant qu’il ne l’imagine pas s’émouvoir sur le ciel étoilé qu’ils pourraient voir du toit de cet hosto, s’ils n’étaient pas retenu ici. A cette pensée, Noahki a souri, amusé –manquant de s’esclaffer, mais la voix de la blondinette le ramène sur terre. Et elle parle de truc qu’il ne saisit pas de suite.

-Hein ? Arrête tes blagues, pourquoi tu te ferais opérer alors que tu es encore plus en forme que n’importe quelle infirmière ici !

Noahki l’a dévisagé en essayant de raccrocher les wagons. Les françaises, elles sont pas compréhensibles, il faut croire. Ou alors il a loupé un épisode... mais quand ? Son temps de réaction ne se fait pas attendre de plus.

-Ton épaule... tu te fais sérieusement opérer ? C’est ça ton histoire depuis tout à l’heure ? Mais pourquoi tu n’as rien dis !


Ce ne sera pourtant pas faute d’avoir émis des sous-entendus.

-T’es malade ou quoi ? Alors maintenant ça suffit les folies et tu retournes à ta chambre ! Hors de question que tu échappes à quoique ce soit, tu veux mourir ou quoi ! s’exclame Noahki, presque en colère. Se penchant vers le bouton d’alarme, il a tant bien que mal réussi à l’appuyer, irrité. Quelle inconsciente cette fille. Pourquoi faut-il qu’elle ne se dévoile que maintenant ? Et qui sait si avec leur voyage express, son état ne s’était pas aggravé... Si le jeune homme avait remarqué ses quelques grimaces futiles, rien de l’opération ou de son état ne l’avait alerté, puisque lui aussi peinait à chacun de ses mouvements. Mais une opération...
Au dessus de leur tête, hurle la sonnerie d’appel au secours.

-Bon tu me fais pas une crise ici, parce que si tu le fais, je sais pas quoi faire moi! Tu tiens le coup, hein ?

Avec ça, Noahki ne penserait même plus à se la jouer protecteur en lui passant un bras autour des épaules, de crainte de les lui démonter. Jetant un coup d’œil impatient vers la sonnerie, il a pianoté nerveusement le sol. Dans son inquiétude du moment, il s’attendrait presque à ce que l’épaule de la jeune fille tombe à terre à tout moment. Un peu exagéré peut être mais quoi... quelle idée de sonner l’alarme que maintenant !

-Et tu bouges pas ! a aboyé Noahki prêt à réagir au quart de tour... enfin prêt mentalement. On verrait si sa jambe lui permettrait de sautiller plus vite ...en cas de nécessité. –Ce n'est pas toi, mais moi qui dois te surveiller tiens donc! Et ils se dépêchent les urgences, ma parole?

A faire farcir le personnel d'un côté puis de l'autre, personne ne goberait à leur histoire d'urgence à la longue.
Pourvu que ça ne tarde pas de plus.
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