L’équation de la Catatrophe

Bon au moins elle aurait facile ici, elle ne risque pas de pouvoir faire grand-chose, coincée ici, il faut bien l'avouer qui aurait pu dire que ces deux-là allaient bien s'entendre par la suite des choses? Leur rencontrent avait déjà mal commencé au début, d'ailleurs s'il n'y avait pas eu l'accident est-ce qu'il serait comme ça maintenant? Sûrement pas, mais, voilà le destin fait bien les choses, même si pour ça ils avaient dû se retrouver hospitalisé.

"Ouè, faut bien quelqu'un pour garder un œil sur toi." Se serai pas plus pour elle qui faudrait garder un œil? après tout avec une épaule cassée elle fait encore des folies qui risquent d'aggraver certainement son état et que l'opération ne fonctionne pas demain.

" Mais, non il ne fera pas froid, depuis qu'on est parti de la chambre je meurs de chaud moi! Eh oui c'est un bon endroit pour les éviter encore pendant un bon moment, l'effet de la surprise très cher Noahki, l'effet tout est la dedans quand on fait ce genre de chose!"

Elle pensait qu'il aurait oublié l'histoire de son épaule, mais, non il s'en était un peu rappelé, mais, ne fit pas plus attention elle était rassurée quand même sauf si ça commence à faire tilts dans sa tête vu qu'il est long à la détende en ce moment, il devait avoir encore du temps avant qu'il ne comprenne que son état à elle avait empiré et que l'une des infirmières s'était trompée de dossier, le choc quand même. Elle rigole à ça.

" Et ben tant mieux si tu as pris ton pied, c'est le cas de le dire!" Lui montrant son pied dans le plâtre. "Moi une tête bizarre? Mais, non tu te fais des idées va! Ok je laisse encore un peu les infirmières s'affoler." Petit sourire forcé, après tout qui saurait dire que c'est un sourire forcé hein? Personne qui ne connaît réellement Anaïs? Ben pas beaucoup de monde à part Noahki en ce moment, elle n'avait même pas réussi à voir d'autre personne de l'académie depuis l'accident.

Enfin, s'il ne voulait pas encore qu'elle appuie sur le bouton, c'est que ça lui plaisait sa balade nocturne, il n'y a rien à dire Anaïs avait beau être majeur et responsable, il y a des moments où elle se retrouve comme une gamine et pour ne rien arranger n'elle est avec quelqu'un de la même trempe qu'elle, comment voulez-vous vous retenir de faire des bêtises? Elle ne saurait pas la preuve où ils en sont maintenant. C'est ainsi qu'elle ne dit plus rien pendant un moment, elle rigole à ce qu'il dit...

"Et ouè je suis la meilleure en tout! Les infirmières ne m'arrivent pas à la cheville." Pouffe de rire si jamais une infirmière l'entendait elle rigolerait bien aussi, mais, en disant ça elle espérait ne plus lui faire penser à ce qu'elle avait lâché comme ça, mais, non ça avait enfin fait surface dans son cerveau, mais, voilà qui pète les plombs carrément, oui elle le voyait comme ça, voilà maintenant qu'il s'inquiétait, comme une mère qui s'inquièterait de savoir sa fille sortie en boite. Elle voulu l'en empêcher pour appuyer sur le bouton, mais, elle ne réussi pas, car, le choc qu'elle avait reçu à l'épaule lui faisait encore mal.

" C'est bon Noahki, pas besoin de te mettre dans des états comme ça, je me porte comme un charme! Le pourquoi je n'ai rien dit, enfin Noahki ça ne servait à rien! T'inquiéter plus pour moi alors que toi-même tu souffres, non ce n’était pas la peine, tu l'aurais quand même découvert par la suite... Quoique avec ton temps de réaction je pense pas!"

Encore petit rire pour détendre l'atmosphère, mais, lui il s'inquiétait! Elle se sentait vraiment très bien et n'allait pas clamser d'un moment à l'autre.

" Ah le rôle sont inversé alors maintenant! Je me sens très bien tracasser pas... Enfin ne prie pas pour qu'ils arrivent aussi vite en fait!, on est bien là tous les deux, tranquille reste calme va!" dit-elle de son ton calme, le seul à s'exister ici était Noahki, Anaïs elle restait tranquillement assise, finalement après quelques minutes l'ascenseur commence à faire du bruit, tiens que se passait-il maintenant? Il allait peut-être lâcher, pourtant elle restait calme, quand l'ascenseur bouge encore, elle regarde Noahki.

"Tiens-tu crois qui'ls sont en train de nous aider? ou c'est peut-être l'ascenseur qui va lâcher? " malheureusement pour elle, c'était la première solution, petit à petit les portes de l'ascenseur commencent à s'ouvrir enfin doucement, car, elles étaient aidé par un pied-de-biche ou elle ne sait quoi! Depuis le temps que les lumières sont éteintes, rien que de voir la lumière extérieure lui piquait les yeux. Quand l'infirmière qui les avait accompagné était là avec un autre homme, un pompier certainement.

"enfin on vous retrouve, cette fois, vous rentrez dans votre chambre et on la fermera à clé s'il le faut! Aller vener maintenant, on a assez eu peur comme ça!"
"mais, non! On est bien ici... Je ne veux pas sortir c'est clair!" pour la première fois depuis qu'elle était entré dans l'hôpital elle faisait des caprices, son égoïsme, tout ça pour ne pas avouer qu'elle avait peur de l'opération de demain, elle a une trop grande fierté pour l'admettre.

" Tenez prenez-le, il est bien plus à plaindre, je peux passer après." Elle ferait tout pour retarder le moment fatidique, elle ne voulait pas. Elle poussait même un peu Noahki pour qu'il puisse être plus près de l'infirmière, le pompier entre dans l'ascenseur.

Bien sûr, elle le savait, pas besoin de lui faire remarquer, mais, au moins elle échapperait à l'opération de demain. Enfin bref il était temps de toute manière pour elle de finir cette balade de nuit avec Noahki, car, il avait quand même poussé sur le bouton d'alerte alors à quoi peut-être s'attendre de plus? Ben rien sauf si le bouton ne fonctionne pas, ne se serait encore mieux... Mais, pas de bol pour elle, car, il fonctionnait, c'est toujours comme ça quand on ne veut pas qu'il fonctionne sa fonctionne et inversement, non mais, franchement la vie est parfois injuste.

"Ah, ben au moins ils pourront dire qu'ils auront du divertissement, moi je te le dis, ils vont nous regretter plus tard!"

Après tout elle a raison, qui oserait faire le dixième de ce qu'ils venaient de faire, c'est deux la forme une très belle équipe et ils doivent rester ensemble pour tous ces coups-là, rien à dire ça faisait plaisir de plaisanter comme ca, elle ne pensait pas qu'elle aurait pu en avoir l'occasion dans un hôpital comme celui-ci, tout aussi strict qu'en France, oui c'est bien ça en France elle ne l'aurait jamais fait toute seule, bien trop de fierté pour qu'on la rabaisse et pourtant là, on aurait dit une gamine qui découvre le vrai sens de la vie, bon dans un sens c'est bien vrai puisque sa vie entière a été dictée par ses parents.

" Non, je t'en prie les garçons d'abord. Après tout faut mieux que tu passes en premier, sinon sans toi comment veux-tu que je m'amuse encore faisaient faisait des balades de nuits "

Exclamation qui voulait tout dire, toute manière elle gagne sur ça, vu qu'i avait eu plâtre il fut le premier à être enlevé de l'ascenseur puis vient le tour d'Anaïs, il faut bien le dire qu'elle a fait tout pour poser problème aux pompiers, le pauvre il devait en avoir vu des vertes et des pas mûrs, mais, Anaïs bat certainement tous les records. Finalement le reste passe assez vite, elle écoutait Noahki parler sans pour autant répondre, faisant sa mine boudeuse. Pourtant les paroles de Noahki lui trottaient dans la tête elle doit bien l'avouer, surtouts pour son abattoir, ben si justement elle part pour l'abattoir, comme une vache qui va se faire tuer vivant, c'ait exactement la même chose pour elle. Ben elle est belle le futur médecin ici présent avec une épaule ne moins pas....


Elle ne voulait pas et avait encore réussi à le crier haut et fort, mais, que dalle il le fallait et les médecins n'allaient certainement pas dire oui à ses menaces, surtout quand ils apprirent qu'elle voulait devenir médecin, là il y avait moyen de la calmer et les médecins avaient trouvé l'astuce, jusqu'au bloc opératoire elle ne disait plus rien, à croire que finalement ils avaient réussi à la convaincre, bon d'accord rien de bien grand luxe, mais, tout de même... Finalement l'opération se passe et c'est après une heure de dur labeur pour les médecins, qu'elle commence à se réveiller dans la salle de réveil, une infirmière était venue voir son état, lui demandant comment elle allait, est-ce qu'elle avait une tête à dire oui tout va bien? Et ben non, son épaule lui faisait extrêmement mal, si bien qu'elle dit toujours dans le col tard qu'elle avait mal sur une échelle de 10 elle donnait au moins bien 7 alors imaginer sa souffrance, elle aurait préféré n'avoir aucune opération, elle se rendort de suite après, car, on lui avait administré un autre anesthésiant. Finalement tout se passe pour le mieux, elle se réveille tranquille, voit qu'elle n'est pas dans sa chambre habituelle, elle avait voulu poser la question pour Noahki, mais, les infirmières l'avaient déjà reclapé, à croire qu'elle connaissait déjà toutes les répliques qu'Anaïs allait dire...

Finalement, après une semaine d'observation sans agitation inutile, ils avaient osé parler de Noahki inutile, alors qu'il n'y a qu'avec lui qu'elle rigolait et qu'elle était joyeuse, ça va pas se passer comme ça, déjà qu'elle venait de découvrir qu'elle était allergique a la morphing, pas la joie d'avoir été malade pendant trois jours d'affiler, alors que cette jeune fille meurt de faim. Elle revient donc dans la chambre et voit Noahki dans sa chaise, d'abord elle fit une mine étonnée puis d'un coup elle prit un visage un peu non pas paniqué, mais, anxieuse.

"Pardon, mais, vous êtes? Comment connaissez-vous mon prénom?"

Elle le regarde puis regarder l'infirmière, vraiment le genre de personne qui a perdu la mémoire à cause qu'elle a eue un souci durant l'opération, ce n'est seulement qu'après quelques minutes et parce qu'elle vit complètement un Noahki presque paniqué, enfin elle ne savait pas trop, qu'elle ne put s'empêcher de rigoler, c'est ainsi qu'elle dit tout bêtement.

"Yo Noahki, comment va depuis le temps?" Le genre de phrase qui ferait tombé tout le monde à la renverse comme dans les mangas.

[Dsl pour le retard, mais, avec le boulot j'ai eu dur de répondre cette semaine.]

Elle l'observait vraiment comme quelqu'un qui avait perdu la mémoire, tout en elle pouvait y faire croire, même l'infirmière qui l'avait accompagnée jusqu'à la chambre de Noahki en fut choquée si bien qu'elle avait voulu entamer quelque chose, mais, le choc que Noahki avait eu se lisait tellement bien, mais, elle ne pouvait pas plus retenir de rire. Mais, il faut croire que finalement sa petite blague avait donné complètement tout le contraire de ce qu'elle attendait, elle qui avait attendu avec impatience le jour de rentrée ici dans la chambre, la seule chambre où elle se sent bien, mais, maintenant c'était zipper. Si bien qu'elle fut un peu surprise que Noahki lui tourne carrément le dos, c'est qu'en plus il avait carrément bien en main son fauteuil roulant lui. Elle ne put quand même s'empêcher de dire quelque chose sur ce fait.

"Bon d'accord, au moins tu gère maintenant avec ton fauteuil."

Petit soupire, génial l'ambiance, elle préférait encore quand ils se lançaient tous les deux des piques franchement, elle avait beau essayer de le faire se retourner, pas moyen, si bien qu'elle ne tentait plus rien ave lui, elle regardait l'infirmière s'en aller, elle n'avait pas envie d'être dans ce conflit et elle la comprend très bien, mais, ce n'est pas un fait il ne doit pas lui en vouloir de ça, après tout si elle était ici c'était de sa faute dans un premier temps, elle pouvait bien le taquiner un peu non? Puis l'opération ne s'était pas si bien passée que ça, elle préférait en rire comme ça que d'en pleurer, surtout Anaïs qui ne pleure jamais, bah pour elle on l’avait gardé trop longtemps dans la salle d'opération. Mais, il se retourne quand elle avait l'intention de partir, pas besoin de quelqu'un pour ne pas s'ennuyer dans une chambre, malgré ça elle avait quand même regagné son lit comme à son habitude.

"Et ben tant mieux si tout va bien pour toi! Je suis contente que tu n'aies fait aucune folie durant mon absence!!" Elle était sincère réellement. "Bah que veux-tu quand on est malade pendant trois jours après l'opération y a de quoi être pâle, bien que maintenant je meurt de faim." Elle le regarde un peu du coin de l'œil. Elle le regardait, pff il ne changera donc pas d'avis à ce qu'elle dit? Il est carrément mécontent qu'st-ce qu'elle y peut elle, si elle n'est pas rentrée plutôt ce n'est pas de sa faute non plus!!

" Rigole un peu va! Une petite blague n'y avait rien de méchant dedans, mais, bon si tu le prends comme ça, y a pas de soucis pour moi, la chambre ou j'étais et toujours libre, j'y retourne!" hors de question de lui donner de l'avantage bien loin de là, voilà qui recommencent à se chamailler, les infirmières allaient encore bien rires d'eux et s'amuser a les regardé et avoir qui va gagner, mais, cette fois sa tête de boudeur ne marcherait pas avec elle, elle ne risque pas de céder! Elle se lève avec un peu des difficultés, car, elle avait beau bouger, ça lui faisait un al de chien et les calmants ne font plus effet maintenant, elle va vers la porte, l'ouvre de son autre bras une fois celui-ci ouverte, elle tourne juste la tête vers Noahki et entame comme quelqu'un qui va partir pour toujours.

" Moi qui voulais me faire pardonner pour t'avoir taquiné ainsi en te laissant finalement gagner de notre petit jeu. Enfin tant pis si tu ne veux pas de moi, je ne vois pas pourquoi je resterais. Bye Noahki, ne fait quand même pas de folie d'accord."

Elle avance et passe par l'ouverture puis la porte se ferme doucement derrière elle, vraiment comme dans les films dramatiques, c'est bien la première fois qu'elle se faisait virée d'une telle façon, ça l'avait un peu blessée, mais, pour ne rien montré elle avait riposté, si bien qu'une fois que la porte fermée elle soupire derrière, elle ne pensait pas un jour faire ce genre de chose et pourtant c'est bel et bien arrivé. Pourtant elle sent comme un vide en elle, pendant une semaine elle s'était ennuyée dans cette chambre isolée de tout, elle était contente lorsqu'on lui avait dit qu'elle pourrait retourner dans la chambre de Noahki, sa petite blague était déplaisante elle le sait, mais, une semaine sans rigoler y a de quoi dérape non? Elle s'avance et part vers la gauche, mais, ne fit pas énormément de pas, car, elle se met dos au mur, elle a peut-être réagi trop vite. Elle pourrait revenir en arrière, mais, dans un sens se serait admettre sa défaite un peu, qu’est-ce qu’elle pourrait bien faire ? Elle pourrait y retourné et s’excuser… Elle ne savait pas, elle essaie de voir quelle heure il est, elle voit une horloge un peu loin, mais, elle a de très bons yeux, tiens c’était l’heure des visites, elle ferait peut-être mieux de s’éloigner pour ne pas être embarquée par quelqu’un qui rend visite à Noahki. Toute manière personne ne vient pour elle, alors autant qu’elle ait dans sa chambre vide comme un grenier. Elle réfléchit de trop et finalement ne se rend même pas compte qu’elle est toujours à la même place depuis un petit moment maintenant.

Oui elle était partie de la chambre, on aurait pu croire à une dispute de couple et pourtant c'en était loin d'être le cas, mais, c'est vrai qu'en les voyants il y aurait de quoi se poser des questions... Et pourtant ils se cherchent toujours autant, ils ont beau se lancer des flèches, des pieux ils restent toujours ensemble depuis l'accident! Oui c'était vraiment assez bizarre leur situation quand on y pense. Dans un soupire-elle avait pris l'initiative qu'elle devait réellement partir cette fois! Si bien quand elle fit à peine un pas elle se retrouve avec Noahki. Comment ça parfois et toi alors tu t'es vu!

"tu peux bien parler t'es un cas aussi je te ferais signaler!"

Et sbaff encore des piques pour ne pas changer ce duo de choc, il devrait faire un truc comique elle est sûre qu'ils auront des spectateurs tellement comment ils se comportent il y a de quoi rire d'eux parfois, elle ne dit plus rien non plus, elle avait réussi à avoir le dernier mot, mais, maintenant que Noahki c'est lancer à sa poursuite ça venait de tomber à l'eau. Oui des visites pourquoi elle devrait subir ça? entendre est gens parler à tout bout de champ, non elle ne pourrait pas supporter tout ça.

"Bah toute manière j'ai pas le choix de revenir dans la tienne, la mienne vient d'être prise!"

Le pire c'est qu'elle avait pris ça comme excuse, mais, lorsqu'elle regarde quelqu'un entré dans celle où elle a passé plus d'une semaine toute seule, c'est à ce moment-là aussi qu'elle venait de piger, ils n'étaient pas si loin l'un de l'autre, les infirmières s'étaient bien fichues d'elle, elle qui voulait absolument revoir Noahki pour lui dire que l'opération c'était bien passée, pour finalement faire une blague à deux balles qui a fait fâcher plus qu'autre chose. Il continue de parler, il ne s'arrête pas aujourd'hui! Elle lui sourit et le suit jusque dans la chambre, du moins devant et avant d'entrée dans celle-ci elle pose sa main droite sur sa tête et lui ébouriffe les cheveux avec un sourire.

"Moi aussi ça me fait plaisir de te revoir mister!" Sincère et il faut la croire, une fois entré elle se stoppe après la porte qu'elle venait de refermer de sa main droite, elle se sentait un peu comme chez elle, depuis combien de temps maintenant après l'accident? Deux semaines peut-être un peu moins, elle ne savait pas, mais, en tout cas elle était heureuse de revoir Noahki.

"N'empêche que les infirmière se sont bien fichue de moi! Elles m’ont dit que j'étais super éloignée de toi, mais, a n'était pas vrai du tout, il y avait juste un tournant qui nous séparait! Elle ne vont pas s'en sortir comme ça, je compte bien leur faire payer!" Ton d'ironie bien sur, mais, elle est prête à en faire voir de toute les couleurs aussi, oh oui une petite vengeance sa fait tellement du bien non? C'est alors qu'elle va près de son lit et essaie de monter comme elle le peut avec une épaule qui souffre c'est pas des mieux.

"Alors, Noahki tu as fait quoi pendant mon absence?" C'est vrai qu'elle voulait savoir après tout elle avait réussi à s'ennuyer sans lui, alors elle pouvait bien savoir de son côté non? Bon ce n'est pas tout il faut qu'elle trouve quelque chose aussi, si bien qu'elle lui dit:

" Au fait finalement je crois que je vais garder ma victoire... vu que tu es quand même venue me chercher" Petit tirage de langue pour le taquiner. "alors c'est qui, qui vient aujourd'hui te rendre visite? Parce que si ces des groupies je préfère aller me promener plutôt que de subir le paillage de volatile qu’elles feront." C'est vrai non? Elle préfère le mettre en garde et lui dire qu'il devra subir ça tout seul, mais, vu que c'est un monsieur populaire ça ne devait pas trop le déranger après tout!

" Mais, oui, mais, oui tu as raison..."

Autant lui donner raison, sinon ils allaient encore être dans une conversation à pique et franchement aujourd'hui Anaïs n'en avait vraiment pas envie, alors autant se taire et donner raison. Il avait-elle vexé en disant ça? Un cas particulier? C'est vrai il était un cas, elle n'avait pas encore vu ce genre de cas, surtout tomber dans un jeu de pique comme avant, au moins il était sûr qu'elle ne s'ennuyait pas du tout il était clair et net qu'avec Noahki si elle le revoit après l'hôpital elle est sûr de s'amuser avec lui. En tout cas il n'y avait rien à dire elle se laissait voir tels qu'elle était, même si dans un sens elle pourrait être plus féminine, mais, comment en étant ainsi renfermée dans une pièce à quatre murs, ne sachant pas bouger du tout sans être retenue par les infirmières? Il y avait de quoi être fou et ne pas vouloir prendre soi de soi un tant soit peu, bien qu'Anaïs et rester très beau malgré le fait d'être cloitrée dans un lit, elle prend tout de même le peu de temps pour elle pour se coiffer, malheureusement n'ayant pas sa trousse à maquillage pas facile, mais, vu qu'elle est belle sans maquillage ce n’est pas trop grave.

Une fois rentré dans la pièce et la porte fermée et allant vers son lit qui elle doit bien l'avouer était bien plus confortable que la chaise qui lui proposait, elle le regarde.

"Non, je vais pas dormir, le lit et bien plus confortable qu'une simple chaise, j'aime mon confort tout de même."

Elle l'écoutait, éclater comme un fou? Mouè sa sonnait un peu faux tout ça, mais, bon vu qu'elle n'était pas là elle ne pouvait pas avoir de preuve pour lui dire qu'il mentait, enfin elle aussi s'était un peu amusée à voir l'expression de Noahki lorsqu'elle serait revenue dans la chambre, même si finalement ce qu'elle avait imaginé était tombé complètement à l'eau. Finalement il réplique lorsqu'elle parle de ses groupies, mais, c'est vrai non? il imagine déjà bien la scène après tout ce populaire chouchouter, merci, mais, très peu pour elle, quand il la provoque, oh il veut jouer à ce jeu-là! Alors là avec Anaïs il va être servi, car, elle adore être parfois provocatrice et séductrice.

" Moi jalouse, je ne connais même pas cet aspect de la vie. Mais, je dirais plus que c'est le contraire, tu ne serais pas attiré par mon physique plutôt!" C'est vrai elle être jalouse? Pour un mec? Même pas en vrai surtout qu'elle pourrait les avoirs tous dans son lit, si elle joue son jeu de séduction, déjà qu'elle avait réussie avec un, même si dans un sens il avait attendu ça aussi. Finalement il s'approche tellement d'elle, qu'elle commence à jouer le jeu phéromone en action totale là. C'est ainsi qu'elle s'approche de façon assez séductrice en étant descendue de son lit bien sur, la démarche était tout aussi séductrice, même si elle avait une épaule en moins elle s'approche encore de son visage, ses lèvres étaient toutes proche de celle de Noahki, mais, subitement la porte s'ouvre. Étant en plein dans son jeu de séductrice, elle détestait être interrompue, tout en étant près de Noahki elle tourne juste un peu la tête, mais, d'où elle était elle ne voyait pas si finalement quelqu'un était entré ou nom. C'est ainsi qu'elle reprend attention à Noahki, au pire même si quelqu'un entre et qu’ils les voient elle n'en a rien à faire, il avait commencé ce jeu, autant le terminer n'est-ce pas? Elle met sa main droite sur sa la joue de celui-ci, lui sourit et finalement l'embrasse, d'un baiser assez doux. Quand finalement le bruit se fit plus important elle crut même entendre un bruit, quand elle retire ses lèvres de Noahki elle le regarde et dit:

"Ne vient pas à tomber amoureux de moi n'est-ce pas." Puis, elle se retire et voit quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Tiens c'est qui? Puis c'est quoi cette tête d'éberlue et choqué? elle soupire comme si son jeu de séduction n'était pas fini, malheureusement elle devra reprendre ce jeu plus tard.

[Vu que je ne savais pas si tu avais une idée précise avec une telle personne, j’ai préféré ne pas faire trop d’action de la personne qui rentre.]

-NOAHKI !!!

Une voix un peu trop secondaire, dans la tête de Noahki.
La main d’Anaïs qui le rappelle à l’ordre pour ne pas se détourner au moment fatidique. Partagé entre la surprise de découvrir une Anaïs Tentatrice et celle d’être interpellé sur un tel moment, il se concentrera sur ce contact éphémère. L’embrasse.

-...D’accord.

Ne tombe pas amoureux de moi, n’est ce pas.

Quelque part dans sa conscience, une voix conteste son geste. Les lèvres pincées d’une certaine australienne... image qui disparaît emporté par le flots des pensées. Mais cette image ne serait-elle pas celle qu’au fond, Noahki Saigara souhaiterait voir de sa part ? Dans cette histoire, il est le seul à s’être monté le bourrichon. Digne d’un crétin.
Anaïs est sans aucun doute dessus, très jolie. Des yeux à l’occidental, des cheveux comme on n’en verra pas au Japon. Un corps qui accroche forcément le regard... mais dans la précipitation et l’enchaînement des choses, Anaïs a laissé d’autres atouts la définir. Une espèce de rebelle. Et c’est comme ça que Noahki a appris à l’apprécier en peu de temps. Cette nouvelle facette n’est en soi, pas désagréable mais elle le déconcerte avec cette impression d’être dans une pièce de théâtre ou le même acteur jouerait deux personnages différents.

-...Je ne suis pas amoureux de toi, lui murmurera-t-il retrouvant un sourire amusé sur la fin de ce baiser.

Accord tacite, alors toi aussi ne le sois pas, semble avoir filtré un message dans leur dernier regard échangé. Avant qu’il ne se retourne enfin sur la nouvelle arrivante. Une des copines de Cassandra Glamour, ce qui équivaut à mettre un synonyme sur Bruits et Rumeurs. Avec elles dans les parages, c’est simple, Noahki a simplement l’impression d’être branché à la radio locale de l’école, de manière à ce que tout le monde puisse être au courant de ce qu’il dit et fait en direct live. Alors il ne s’attend pas à ce que ces filles n’aillent pas colporter ce qu’elles viennent de voir à son ex. Glamour et ses radars éternels... S’attirer les faveurs de Glamours c’est plutôt cool mais alors s’en attirer les foudres, c’est un peu la mort. Enfin.

Agacé, il s’est accoudé sur son siège et frotté les yeux d’une main.

-Tu sais que Cassandra ne s’est pas remise de votre rupture et tu oses te...

Fallait-il se rappeler que c’était elle qu’il avait surpris dans les bras d’un autre quelques mois plus tôt ? Sans chercher à démentir cet étalage de vie privée (pseudo privée...), il a fini par jeter un coup d’oeil à Anaïs. Elle l’avait prévenu qu’elle ne voulait pas de piaillements dans cette chambre et c’était une condition qui venait de tomber royalement à l’eau.

-C’est ça, tu demanderas à Cassandra comment elle va et tu rapporteras que tu as bien vu ça, a-t-il fait en attrapant le menton de la française pour l’embrasser plus franchement.

Il ne lui en faudra pas plus longtemps pour ressortir et Noahki profitera de ce que Anaïs a commencé avant que ne s’ouvre la porte. Avant qu’il ne se recule soudainement. Entre la pensée suivante et celle qui le déconseille de s'y perdre davantage.

-Ah mais t’es folle de croire que je suis attirée que par ton physique ! Tu crois que je suis comme ça moi ?

Bon si quand même (...un peu ?), mais ça ne se dit pas, ça. C’est la parenthèse.

-Et puis arrête avec ton côté femme fatale, j’arrive plus à t’associer à ton côté insupportable, tu as trop de facettes cachées ! s’est-il plains avec de grands airs. Tout ça pour ne pas avoir à dire je te préfère comme tu es. Et puis en toute franchise, se taper Anaïs Leroy n’était pas son but. Parce qu’à la voir jouer sa séductrice, Noahki ne doute pas qu’elle réussisse involontairement à lui faire faire un énorme faux pas quand à Cammy Logan. Même si le plus rageant dans cette histoire est que cette dernière ne lui porte pas le moindre moindre intérêt. C’est fou quand même. En tout cas, Cammy ou pas, ce qui venait de se passer à l’instant allait faire jaser toute l’école et Anaïs aurait plus d’une fille à envoyer balader. Tout ça pour dire qu’à leur sortie de l’hôpital, ils n’étaient pas prêts de ne pas en sortir de toutes les couleurs encore.

Pour ce qui était de l’instant, si Anaïs commençait à sortir son grand jeu, Noahki allait bien être dans une passe à devoir soit résister à ce jeu sous forme d’avances, soit à y couler en plein dedans... aux risques et périls. Que les divinités le protègent... faire des choix, c’est quand même parfois embêtant. Cruel, même.

Elle l'avait entendu, la voix qui résonnait dans la pièce, qui était cette fille, car, c'était clairement la voix d'une fille, mais, ce n'est pas pour autant qu'elle s'était stoppée dans son élan, Noahki avait voulu jouer autant à le faire complètement, et, encore ici ce n'était rien de très grave, juste un baiser, enfin bref, cette fille allait certainement lui casser les oreilles, car, à voir son air et ses habits ça devait être le genre de fille qui adore raconter tout ce qui se passe. Bon d'accords pour ne pas tomber amoureux d'elle, parfait, car, elle se voir mal commencer une relation amoureuse, surtout que dans un sens aucun sentiment n'était, là ce n'était qu'un je parmi tant d'autres, auquel elle s'est déjà brûlé les doigts plusieurs fois.

Elle regarde la fille, décidément, elle doit tomber vraiment sur des phénomènes ici, finalement le Japon risque d'être bien plus amusant qu'elle n'avait imaginé, déjà qu'elle appréciait bien Noahki, mais, si en plus cette fille et son ex, encore mieux pour jouer le rôle à la perfection, oh oui elle se délecte déjà de ce petit jeu. Quand il lui dit qu'il n'est pas amoureux d'elle, elle sourit à ça et lui murmure également une phrase, tout en faisant bien attention à ce que la fille la voit.

"Oh, je me doute bien, mais, on ne sait jamais et sa te rassure je ne le suis pa snon plus de toi."

C'est vrai, après tout on ne sait pas ce qui peut se passer dans sa tête à ce moment précis, qui saurait résister à une tentation aussi haute, surtout que lorsqu'on y pense ils sont renfermes depuis un bon moment ensemble depuis l'accident, alors bon c'est sur qu'il y a de quoi se poser des questions, c'est ainsi qu'elle était toujours tout près de Noahki quand la fille ouvre enfin la bouche, elle écoutait attentivement, elle voulait tout savoir donc cette Cassandra devait être l'ex petite amie de Noahki ,cette fille ici présente une de ses amies et tout le reste, ma foi voilà une situation des plus amusante pour Anaïs, quand finalement elle fut prise par surprise lorsque Noahki la prend par le menton et l'embrasse à nouveau, quand elle entend la porte se fermer d'un coup. Elle ne put s'empêcher de rire à cette réaction.

"Qu'est-ce que j'en sais, à toi de prouver le contraire, je ne fais que déduire très Noahaki."

Oh ainsi, il était quand même perturbé, ce qu'il ne faut jamais dire à Anaïs, une fois lancée dans ce genre de rôle, après tout Anaïs savait qu'elle avait des charmes et ne s'en cachait pas, s'est ainsi qu'elle voulait jouer le jeu encore un peu, après tout pour ce qui venait de se passer, ce n'est pas comme s'ils aient tous les deux des sentiments, bien loin de là aucun n'en a, alors autant continué juste un tout petit peu. Elle s'approche encore de lui doucement tout en balançant un peu les hanches, bon d'accord dans un pyjama ce n’est pas trop ça, mais, il y avait de quoi savoir séduire tout de même. Une fois arrivée à sa hauteur elle vient à nouveau près de son oreille et lui susurre.

" Tu n'as encore rien vu de mes facettes. On continue?" Anaïs n'est pas une coureuse de jeans, ouè on va dire ça comme ça, bon certes elle s'amuse là, quand elle embrasse Noahki dans le coup, une chose qu'elle savait les hommes aimaient bien d'être embrassé dans le coup, maintenant elle peut se tromper tous les hommes sont différent, mais, la plupart étaient comme ça, quand elle remonte sur sa joue puis ensuite à nouveau sur ses lèvres, avant de se retirer de sourire. Elle pouvait vraiment aller plus loin, mais, alors Noahki risque de se fâcher, elle ne le connaît pas encore si bien, jouer à ce jeu était très dangereux elle le sait et pourtant elle y trouve toujours plaisir.

" Et donc qui était cette jeune fille? Je n'aimerais pas être encore arrêtée dans mon élan, si jamais elle appelle cette Cassandra." Ok Anaïs il est temps de stopper le jeu là, sinon tu vas encore t'y brûler comme toujours, même si comme toujours tu y prends ton pied, alalala faut vraiment qu'elle arrête ce genre de jeu dangereux. Finalement, elle se retire et se met à nouveau près de son lit, en attendant la réponse de Noahki, de ce qu'elle avait pu voir cette fille allait poser énormément de problèmes à Anaïs quand elle va sortir de l'hôpital.

"Non, plus sérieusement, à quoi je devrais m’attendre en sortant d’ici? Autant queje prépare un coup d'avance."

-Oh, tu peux tomber amoureuse de moi, ça ne me dérange pas, moi, ne peut s’empêcher de rétorquer gentiment Noahki dans un murmure moqueur, sur les même mots de sa voisine, avant de lui happer les lèvres.

Bah quoi. Il avait déjà une suite de filles amoureuses de lui alors une de plus, une de moins, c’est plus l’heure des comptes. Quoique ça l’embêterait si c’est Anaïs parce qu’au fond... lui balancer des piques oui, mais se roucouler des mots doux dessus, c’est déjà pas trop ça. Pourquoi ça? Tout simplement parce que dans sa tête, ils ne vont pas ensemble, déjà ne serait ce que de caractère. A vouloir tous les deux se faire entendre de l’autre à qui mieux-mieux.

-Et ben déduis quelque chose de mieux au lieu de déballer n’importe quoi ! grogne-t-il, presque piqué au vif. Sur le point de tourner la tête, il ne pourra pas s’y exécuter, la voyant revenir en digne chasseresse... en digne enjôleuse, oui ! Depuis qu’il trainait par mégarde avec elle, les catastrophes s’enchaînaient telle une avalanche sans fin et voilà qu’il était sur le point de s’en manger une autre. Et paf, quand on dit que les problèmes ne se ramènent jamais seuls... Le problème -qui n’en n’était pas encore un-, mais qui n’allait pas tarder à le devenir si elle continuait à jouer avec ses nerfs non pas de colère mais dans un tout autre domaine.

Et zut quoi. Pas difficile d’imaginer ce corps élancé même si l’espèce de monstruosité qu’ils revêtent aux couleurs de l’hôpital c’est pas le fantasme de tout le monde. C’est d’ailleurs con à dire, mais ils étaient habillés un peu pareil, ces deux têtes brulées, pour ne pas leur donner un air plus idiot qu’ils ne le sont déjà. Qu’à cela ne soit, même dans cet accoutrement, Noahki trouverait toujours un truc pour revendiquer ceci ou cela parce que monsieur est un fils à papa et populaire par dessus tout. Alors cette fois, qu’allait-il bien trouver à dire contre ce traitement de sort que lui fait endurer Anaïs.
Anaïs la tentatrice.

-Pas question ! Tu vas ensuite m’accuser de faire partie de ceux qui misent tout sur le physique et qui se payent bien...

Aïlle.
Mauvais mauvais, cette diablesse est en train d’abattre ses murs. Noahki ne peut que s’interrompre brusquement alors qu’Anaïs s’attaque à son cou, zone franchement sensible. Frisson qui le traversera malgré lui. Comment dire qu’il ne pourra pas en ignorer l’effet de ce qu’elle vient de faire ! Le cou, le cou... maudit cou.

-...de ce qu'il y a dans le crâne.

Alors qu’il lui passe une main sur la nuque, Anaïs a bien eu la sainteté -...sainteté ?- d’esprit de voleter vers son lit, permettant à Noahki de retrouver pieds sur terre. Ou roulettes sur terre, aussi. Noahki qui d’ailleurs, est en train de la fixer d'un regard noir, sans vouloir montrer qu’il a bien failli s’y laisser avoir, bon sang.

-Tu as tord de t’attaquer à un handicapé sans lui laisser son mot à dire !

Filant ensuite à son propre lit, Noahki ne se fera pas prier par deux fois pour s’y hisser tant bien que mal, furieux contre lui-même. Après tout, à qui d’autres pourrait-il en vouloir après avoir lui même enclenché ce stupide jeu ? Il y a des fois où silencieusement, Noahki se trouve bien bête, tiens.

-Une folle, lancera-t-il sèchement à la question de la française. Toutes les crasses que lui balançait Cassandra Glamour, il les avait au travers de la gorge et d’ailleurs, il n’en voyait pas l’intérêt de continuer à fouiner sur tout et n’importe quoi bien après leur rupture. Non, Cassandra ne viendra pas, et encore heureux, il manquerait plus que ça tiens donc !

De toute façon, elle n’avait rien à faire ici, tout comme se déplacer jusqu’ici lui couterait trop cher. Donner de sa personne pour ce genre de truc, ce n’est pas du Glamour, et pour ça, Noahki ne se fait aucun souci. Décidant de balancer toutes ces pensées hors de sa tête, le populaire a jeté un coup d’oeil soupçonneux sur la française.

-Et toi, pas question que tu remettes cette partie, je ne joue pas! En tout cas, pas tant que j’ai pas tant que je ne serai pas en pleine possession de mes mouvements!

Comme si c’était une condition valable et irrévocable.
Y arriverait-il.

-Et la prochaine fois, j’appelle les infirmières, je te dénoncerai au viol !

Au moins, pouvait-il espérer du répit jusqu’à cette date limite ? Pas si sûr. Passer du temps en compagnie d’un garçon manqué était une chose. Le passer avec une aguicheuse en serait forcément une autre. Sans compter que le temps, ils en aurait bien à casser en attendant leur rétablissement. Alors est ce qu’il fallait pour autant tenter le diable ? Et maintenant qu’il avait soulevé une autre facette d’Anaïs, parviendrait-il à la revoir uniquement comme celle dont il avait prit l’habitude d’envoyer balader sans aucune manière, à coup de pique et de pieux... ? Ou tomberait-elle dans la catégorie des relations éphémères mais particulièrement... mouvementées en quelque sorte. Sur l’instant, la conscience de Noahki ne parvient plus à trancher.

-Ah, tu as peur avoue, se réjouit le jeune homme en croisant les bras derrière la tête. Et bien je vais te raconter, moi. Tu vas sortir d’ici, il y aura des photographes des quatre coins du monde, au moins et je dis bien au moins toute l’académie, et puis peut être par ci par là, quelques copines à Cassandra qui voudront faire une partie de tire-cheveux et de coups de griffes avec toi...

Exagéré ?
Complètement, oui. En réalité, Noahki se doute bien qu’il s’agira d’effet de rumeurs et de bruits qui médiatiseront forcément Anaïs dès ses premiers jours au sein de l’école. Mais ça... il en était sorti vivant après tout. Alors pourquoi pas elle ? En attendant, tout l’hôpital du coin soupçonnerait une étrange relation entre ces deux patients.

Oh elle tomber amoureuse de Noahki? De ce jeune homme qui est un fils à papa et maman d'un populaire qui se fait presque pourchasser par ses fans! Hors de question se serait bien trop dur à supporter pour Anaïs, elle qui déteste qu'on l'épie à tout bout de champ, elle se voit très mal sortir avec Noahki, rester en bons termes pourquoi pas, être bon pote pourquoi pas, mais, tomber amoureuse de lui, hors de question! Si elle était tout aussi populaire que lui, alors là pourquoi pas, mais, ici la rebelle au grand cœur qui sortirait avec un populaire, elle ne veut même pas imaginer le tableau que ça risque de faire.

Si bien que cette idée sortie de sa tête, elle avait décidé de continuer son petit jeu, après tout autant le faire jusqu'au bout, même si dans un sens elle n'ira pas jusqu’au bout, car, elle n'a pas encore envie de tomber dans son propre jeu, ce n'est pas parce qu'il est en chaise roulante que monsieur Noahki n'a pas de force, même si Anaïs à déjà une bonne force pour une fille, elle sait très bien que contre un garçon elle ne fera pas le poids. Donc pour l'instant on restera aux embrassades et doux baisés, allait-il lâcher prise ou pas? Tels était la question qu'elle se posait. Elle avait cru entendre quelque chose sortir de sa bouche, mais, elle n'y prêtait pas trop attention, car, déjà elle revenait à la charge et à ce qu'elle voyait ça fonctionnait aussi bien qu'elle l'avait espéré. Elle aurait peut-être dû continuer, il allait certainement craquer, mais, non elle avait stoppé, après tout elle n'avait pas envie d'être la méchante de l'histoire.

"Je n'ai rien penser de tels, j'espère bien que tu ne t'arrête pas qu'au physique."

Répond-elle en allant vers son lit, tout en le regardant elle pouvait sentir que l'atmosphère qui entourait Naoki était sombre, après tout qui ne le serait pas, mais, devrait-il réagir comme ça? Après tout Anaïs a de bons atouts non? Puis renfermer comme ça dans une pièce en ne voyant personne d'autre et ne faisant rien, il y a de quoi devenir fou pour un mec non? Enfin elle suppose ils ne sont pas tous accros à ça bien sur. Ce qui ne devait pas être trop le cas de Noahki, être tout le temps à côté d'Anaïs, il tenait bon ce petit.

"Mais, je t'en prie exprime toi! Je t'ai laissé tout le loisir de t'exprimer, il fallait le faire."

Pique sur pique, aucun des deux ne veut donner raison à l'autre, ce qui est normal borné comme ils soient! Ils ne vont pas commencer à donner raison à l'autre, enfin maintenant ils étaient plutôt revenus à un bon terme, hors évidemment le côté un peu séducteur d'Anaïs. Anaïs ouvrit grand les yeux, lorsque Noahki cite le mot folle! Comment ça Anaïs n'est pas folle, mais, quand il continue il parlait de cette Cassandra, mon foie, elle le comprend pour qu'une de ses amies vienne l'embêter jusqu'à l'hôpital, il y a de quoi! Anaïs imaginait déjà bien un peu le style de la fille, vraiment le genre de fille qu'elle déteste et ne peut s'empêcher de vouloir les taper.

"ahah une folle j'imagine déjà bien, c'est vraiment le style même de la fille que je déteste!!"

Bon allait il est peut-être temps de reprendre un peu de sérieux non? Mais, quand elle vit le regarde de Noahki elle ne put s'empêcher de faire un sourire narquois, et, bien pire lorsqu'il lui balance tout ça, alors là tu n'aurais jamais dû dire ça. Anaïs risque justement de faire tout le contraire, elle aime bien parfois contredire les gens, c'est passionnant et si amusant quand ils prêtent un plomb tout seul!

" Oh tu es sûr? Tu avais l'air d'aimer pourtant! Le corps de trompe pas Noahki! et tu étais presque en position de tous tes mouvements, il y a juste une jambe dans le plâtre." Petit sourire qui voulait en dire long et bien pire lorsqu'il annonce qu'il appellerait les infirmières. "oh, vraiment? Pourtant je ne crois pas que les infirmières viendront, avec tous les coups foireux qu'on leur a déjà faits! Qui croyait ça, puis avoue tu as aimé tout de même! Je peux continuer si tu veux!" Provocatrice et tentatrice, tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins n'est-ce pas? Mais, bon là n'était plus trop la question, avec cette apparition d'une fille dont les ragots vont être lancé de bon train, Anaïs risque vraiment de s'énerver.

Elle l'écoutait donc parler, photographe, tu abuses même Anaïs qui n'est pas forte au niveau de populaire pour ce genre de chose là, elle sait très bien desseller un mensonge énorme comme une maison et de la vérité. Elle prit une position de réflexion, oui très rare pour Anaïs, et, pourtant sa fonctionne vraiment, c'est ainsi que jambes croisées, son coude poser sur une de ses jambes et main au menton. Après quelques secondes réflexion.

" En gros les rumeurs vont aller de bon train! Bon, ma foie je m'y attendais, pour ce qui est du tirage de cheveux... C'est bien des filles ça, même pas cap se foute une droite à quelqu'un! Ça se voit qu'elles sont dans le monde des populaires! Bah elle seront faciles à mettre à terre." Clair, net et précis, là c'est sur mieux vaut pas que dans un sens elles viennent trop l'emmerder, car, quand Anaïs s'énerve elle ne s'énerve et pas qu'un tout petit peu!

"Bon sinon on fait quoi cette nuit? Encore une virée? Ou tu préfères voir jusqu'ou tu peux tenir?" Allusion à ce qu'il venait de se passer.

Il est vrai que Cassandra Glamour est aussi appréciée que détestée. Avec tous les remous qu’elle provoque chaque jour, impossible de mener une vie convenable avec autant de mises en scène ! Encore exaspéré de cette relation, Noahki laisse Anaïs parler. Mais à la laisser parler, elle dépasse évidemment toutes les bornes, à son sens.

-Arrête tes films, j’étais en position de rien du tout et bon sang... arrête ça, c’est vraiment louche ce que tu dis! se met-il à aboyer, sidéré, refusant d’admettre quoique ce soit. –Tu continueras rien du tout !!!

Elle débloque, elle aussi, a-t-il envie de balancer tout en repensant à ce qu’il en a ressenti. Le corps ne trompe malheureusement pas et elle aurait continué son manège qu’il se demande jusqu’où ça aurait fini. Quoiqu’il ne vaut mieux pas y repenser parce qu’au final, à tenter le diable, il aller devoir payer un jour où l’autre en répondant de ses actes. Mais en même temps, voilà un certain temps qu’ils sont enfermés là, tous les deux, comme des rats de laboratoire sujettes à diverses expérimentations, où l’épreuve présente semble être celle de savoir faire preuve de résistance. Challenge ou interdiction ? Personne n’a jamais instauré de règles. Mais c’est vrai qu’à se payer la tête des infirmières, ils avaient quand même perdu leur crédibilité, ce qui en cet instant, n’arrange pas Saigara. A force, leur surveillance se révèle être plus laxiste, et les voilà libres d’aller et venir, du moment qu’ils suivent leur traitement respectif.

Ce qui toutefois l’effraye littéralement, c’est Anaïs qui se met en position pour réfléchir... Pourtant, la vision d’une prise de catch entre filles ne peut empêcher de faire marrer le populaire. Mais elles s’en iraient bien avant de se faire taper dessus, bien évidemment...

-Je vais t’employer comme ma garde rapprochée tiens, qu’en dis tu ? se moque-t-il avant de se raviser lorsqu’elle se met à lui parler du plan de cette nuit, Quoi encore cette nuit, tu plaisantes j’espère? Tu te recolles ton épaule, et ensuite tu viens me parler. Et arrête de jouer avec moi, comme ça ! Je pieute et tu feras de même !

Hors de question d’aller mijoter d’autres conneries, est l’ordre du jour de Noahki. Ils en ont cumulé des mûres et des pas mûres, pas la peine de tout remettre dans le panier ! Déjà en train de tourner le dos à la jeune fille, Noahki s’est simplement allongé pour repasser la couverture jusqu’à ses oreilles pour prétexter être hermétique à toutes ses tentations sur tout et n’importe quoi. Non mais c’est tout de même atroce ce qu’elle lui avance comme ça, pour le seul jeu de le voir mordre à l’hameçon ! Il est alors pas encore l’après midi passé que le japonais feins un sommeil pour tenter de pencher du côté innocent de la force. Pas facile de résister à tout ça, mais pas facile non plus de rester en place aussi sagement. Une autre semaine passe ainsi, pendant laquelle Noahki passera son temps à grogner et renvoyer des répliques en plein dans la face de sa voisine qui se révèle toujours aussi tenace. Et en dehors des avances qu’elle tente de lui tendre pour le faire craquer, Anaïs Leroy se révèle être une excellente complice de passe-temps dans un hôpital où ces deux patients continuent leurs âneries à tout va. Tuer le temps devient alors comme une obsession pour ces deux zigotos dont l’énergie de tarit pas.

-Oui et bien cette nuit, on ira sur le toit, j’en ai ma claque de l’odeur des hôpitaux, lance un jour Noahki qui se montre irrité à mesure des jours qui passent. Se rétablir vite, très vite ne lui réussit pas parce qu’à ses yeux, les choses progressent mais trop lentement. Or en bon impatient, rien ne se révèle assez efficace pour le remettre sur pied pour qu’il puisse enfin retourner à ses activités. Cette vieille impression de perdre du temps et d’y passer sa vie... Toutefois, la présence d’Anaïs arrondit tout de même ses humeurs noirs, et sans jamais le dire haut et fort, le japonais se retrouve à lui trouver la qualité de pouvoir agir et réagir sans se prendre la tête. Une rebelle au grand cœur, oui.

L’air frais balaye leur visage et Noahki commence à marmonner.

-Bon. J’en ai marre d’être enfermé, ça me donne envie de me pendre, cette histoire de traitement ! répète-t-il pour la énième fois, de mauvaise humeur. –A tout moment on se fait un tour en ville dès qu’on commence nos premières séances de rééducation. J’en ai ma claque moi !

Il se lève alors d’un pied et va s’appuyer sur la rambarde, pour avoir une meilleure vue sur une partie de la ville. Mais ils ne sont pas vraiment juchés en hauteur. Une des choses qui démange Noahki est de se défouler un bon coup au sport, taper dans quelque chose, courir, bouger. Mais le voilà diminué à rouler en vitesse limitée sur un fauteuil sans que personne ne daigne retirer son plâtre ! Tous des bandes de malotrus, cet hôpital...

-La première chose que tu feras une fois sorti de ce merdier ? demande-t-il soudain à la française, comme les questions brutales et hors sujet qu’il lui arrive de poser de plus en plus dans sa grisaille. En même temps, il aura aussi vite compris qu’on ne garde pas Anaïs pour un long interrogatoire. En revanche il arrivait parfois à obtenir des réponses, en se lançant dans des questions décousues, sans grande logique. Au moins, ce n’était plus le seul prétexte de vouloir la connaître, puisque, au fil des jours, il pense avoir vu un pan de personnalité de cette fille. Sans doute comme elle a pu se faire une idée de lui-même.

Ah elle adorait de le voir comme ça, il n'y a rien à dire elle adore le taquiner de la sorte, finalement ils s'entendent bien, puis c'est clair maintenant Noahki et dans sa ligne de mire pour le taquiner, maintenant c'est dit elle l'adore et quand Anaïs adore quelqu'un il n'est pas sorti de sa taquinerie. Mais, pour faire genre je te donne raison, elle regarde et lui dit.

"Mais oui, mais, oui. C'est ça."

Comment ne pas fouloir taquiner quelqu'un comme lui? Un fils à papa qui est purement égoïste dans ses moments, un fils qui aime lancer des piques autant qu'elle, non franchement il n'y a rien à dire la taquinerie ne cessera pas du tout. Bien qu'elle puisse continuer, son corps lui ne demandait que ça, mais, vu qu'elle n'a pas envie de briser l'amitié qu'il faut bien le dire c'est construire, si ce n'est pas ça alors, c'est qu'il joue bien le jeu et qu'il veut se mettre à dos notre Anaïs, quelque chose qu'il ne faut jamais, car, elle le fait regretter au centuple. Mais, bon le corps et les gestes de trompe pas, donc elle sait que l'amitié qu'ils ont créée est bel et bien vrai. Elle en profitait pour monter sur son lit et mettre les couvertures sur elle, bien qu'elle soit assise en indien et regardait Noahki tout en l'écoutant et lui répondant, parfois par des piques ou non. Elle rigole un peu à ça.

" J'espère que tu payes bien alors? Car, je prends cher pour être garde du corps!" Fils à papa, veut dire argent, mais, c'est plus dans le sens de le taquiner, espérons qu'il l'aurait compris, d'ailleurs elle avait rigolé en disant ça... Mais, ce stop lorsqu'il lui dit non pour la sortie de cette nuit! "mais, ce n’est pas juste, je ne veux pas dormir moi!"

Elle le regarde faire, c'est qu'il fait le difficile en plus, elle avait beau lui parler et essayer de le persuader, rien n'y faisait, mais, ce n’est pas possible, c'est bien la première fois qu'elle le voit aussi camper sur ses positions, c'est ainsi qu'il ne restait plus que de dormir et d'essayer de le persuader tous les jours pour y aller. Finalement après une semaine à le harceler. Au moins l'énergie était toujours là pour ces deux-là. Elle était debout près de la fenêtre et donc près de Noahki quand il lui sort qu'ils iront sur le toit cette nuit, elle saute enfin de joie, enfin il a cédé, mais, toujours soi-disant pour lui... Si bien qu'elle lui donne une tape sur son omoplate.

" Enfin tu t'es décidé, je commençais à désespérer, oupie je suis trop contente." comme si elle venait de recevoir son premier cadeau de sa vie, il faut dire que depuis le temps qu'ils sont refermés, leurs blessures moins sérieuses avaient enfin disparu, son épaule à Anaïs, commençait à reprendre forme, la jambe de Noahki allait certainement ne plus être dans un plâtre. Même si avec les folies qu'ils avaient faites ils auraient pu tout faire à nouveau. Bref, c'est ainsi qu'ils vont sur le toit, la brise était parfaite.

" ahah, estimons-nous contant, on en aura plus pour longtemps!" C'est vrai ils étaient tous les deux sur la bonne voit, elle le regarde Noahki et lui fait le pouce de la victoire. "Yes en ville avec mon complice de Noahki! Je me demande ce que son risque de faire ahah ah" Elle avait une grande imagination, lorsqu'elle est comme ça il n'y ait rien à dire, les pires scénarios peuvent tout aussi bien arriver. Elle le rejoint à la rambarde en regardant la ville d'où elle était, elle mit son bras droit sur la rebatte et la laisse flâner de l'autre côté en étant collé à celle-ci avec sa poitrine. Machinalement elle lui répondit à sa question.

" J'irais chercher ma clé de chambre, non j'irais certainement m'amuser en boite. Ou alors, écouter les rumeurs sur moi, ouè c'est de très bon plan ça!" Elle rigole un peu et se retire de la rambarde pour finalement ce mettre dos à celle-ci et se laisser glisser jusqu'à terre. "et toi tu feras quoi? En tout bon populaire?" Toute manière elle avait vu certainement des parties de Noahki que les autres n'avaient pas encore vu et ça elle en est fière. C'est ainsi qu'elle lâche sans trop réfléchir, mais, bon Anaïs est franche et donc quand son sort c'est toujours la vérité. "en tout cas, il est clair que je risque de venir souvent te taquiner à ton lycée, si je m'ennuie. Ou débarqué dans ta classe t'enlever pour aller en ville, ça pourrait être marrant."

Blague à part, elle peut être aussi farfelue que n'importe qui, si c'est pour le sauver d'un cours, elle risque bien de le faire, puis elle aimerait voir la tête de ses copains, si jamais une blonde plus âgée débarque dans le lycée en disant qu'elle kidnappe Noahki.

Blague à part, elle peut être aussi farfelue que n'importe qui, si c'est pour le sauver d'un cours, elle risque bien de le faire, puis elle aimerait voir la tête de ses copains, si jamais une blonde plus âgée débarque dans le lycée en disant qu'elle kidnappe Noahki.

-Ah bon parce que tu prends combien par exemple?

Accompagné d'un rire, Noahki a jeté un regard amusé en direction de la jeune fille. Trop cher, ne fait pas partie de son vocabulaire. D'ailleurs, avec une fille comme ça en garde de corps, le populaire est prêt à parier qu'ils seraient tellement occupés à chicaner que les gens ne sauraient plus où donner la tête. Mais pour une seule question de principes, Noahki Saigara ne voudrait pour rien au monde se savoir gardé -au sens protégé- par une fille. Un peu de respect pour sa fierté masculine s'il vous plaît. A mesure des jours qui passent, il apprend à oublier la solitude qu'il redoute sans son cercle habituel, tout en appréciant cette espèce de pile sur patte qu'est la française.

Un soir, celui où il a enfin décidé de prendre l'air sur le toit, Noahki a simplement éclaté de rire lorsqu'Anaïs lui a rappelé qu'elle comptait enfin récupérer ses clefs. Des clefs devenues presque légendaires si on en vient à suivre l'épopée de ces deux adolescents depuis ces fameuses clefs. Si leur séjour en ces lieux paraissent être une partie joyeuse et insouciante, jamais le jeune homme ne mentionnera plus les faits de l'accident. On cache sous terre ce qui dérange et ça semble arranger autant la rebelle que le populaire... du moins c'est le cas pour ce dernier. Un oeil distrait sur la circulation et les lumières clignotante des enseignes des boutiques le long de la rue, Noahki se met à réfléchir sur sa propre question. A sa sortie qu'aimerait-il bien faire.

-Déjà je filerai au sport! Je me sens miséreux à rester assis à longueur de journée, j'ai déjà trop perdu, je le sens! Tiens tu trouves pas? se plaint-il en se tapant le bras et en tentant de se pincer le bide. Le pire qu'il pourrait lui arriver d'ailleurs, dans son scénario dramatique. Mais au delà de cette question, le fait de rester immobilisé a le don de le rendre nerveux, lui qui fuit l'inactivité en permanence. C'est mentalement épuisant, à vrai dire. -J'irai faire la fête. J'irai... bah. Voir Cammy.

Cette phrase là, il la terminera en grognant parce que ce qu'il est persuadé qu'après cette absence, elle l'aura un peu oublié à des années lumières au dessus de la tête. Epineux problème qu'il écarte d'un coup, irrité. Courir après une fille qui n'en n'a rien à battre, c'est quand même emblématique et une première rouste cuisante pour un populaire qui pense que tout devrait lui réussir. Imaginant alors la perspective d'une Anaïs qui débarque en plein cours lui change l'angle de ses pensées et il s'est mis à rire. Pendant leur rétablissement, elle aura tout vu de Noahki -enfin... tout, n'exagérons rien non plus- comme Noahki aurait probablement découvert tout un tas de choses qu'il est certain qu'il n'aurait jamais eu l'occasion de voir sans être suffisamment proche de cette fille.

-Genre dans "mon" lycée... je te rappelle juste que ce sera aussi la peine. D'ailleurs tu devais m'appeler sempai, se fait le malin plaisir de rappeler Noahki persuadé qu'elle est plus jeune que lui en classe et en âge. Et tout en lui jetant un coup d'oeil inquisiteur et à la fois amusé, il rajoute, -Tu te ramènes quand tu veux, pendant mon cours. Et ils auront le démon, mes potes, quand ils verront celle avec qui j'ai passé tout mon temps à l'hosto. Après ça, si des rumeurs et des bruits tu en veux, m'est avis que tu resteras gravée dans les annales de toute l'école.

Normal. Une blonde aux yeux verts, -une HB comme il leur arrive de se marrer entre eux- ça se rate pas comme ça.

-Parce que t'as l'habitude d'y aller toute seule en boite, toi? Quoique tu le serais pas longtemps, ici.

Peut être que si en France elle faisait ça, pourquoi pas après tout. Et si Noahki l'avait vu en boîte, sans aucun doute qu'il l'aurait déjà remarquée et abordée deux trois fois. Sûrement. Mais finalement, le populaire est venu s'installer à côté d'elle en clopinant.

-Je t'aurais pas laissé toute seule, en tout cas, a-t-il simplement rit. -D'ailleurs t'as quelle âge, toi. Tu serais pas mineure non plus? Si demain on va faire ne serait-ce qu'un petit tour dans le parc de l'hosto et plus tard en ville, j'ai pas envie de signer une décharge parentale!

D'ailleurs il ne lui avait pas annoncé que demain, il allait commencer ses cours de rééducation et tenter une approche... en béquille.
Bon, il ne courrait pas du jour au lendemain, mais la perspective de décoller une bonne fois pour toutes, les fesses de son fauteuil, enchante un populaire déjà impatient de faire ses miracles. A défauts de catastrophes et bêtises à la chaine...

-A ton avis, qu'est ce qu'il peut nous arriver de pire, là? On a quand même tout passé en revue au point ou on en est...

Combien prendrait-elle, bonne question elle saurait le dire dans sa monnaie à elle, mais, ici elle n'arrive pas encore à faire la différence avec les yens, alors lui dire comme ça, c'est assez compliquer pour elle... Voyons voir en sachant que c'est un populaire et donc qu'il risque d'avoir de nombreux fans autour de lui. Oui! trouvé et encore ce n'est pas si cher que ça.

"Hum, pas assez pour que tu trouves sa cher à mon avis.." Petit rire, pourquoi dirait-elle s'est prit avant de valider le formulaire? Formulaire qui n'existe pas évidement, c'est tellement mieux de jouer des tours comme ça aux gens. Bref, elle lui fit un clin d'œil, enfin ils étaient redevenus normal c'est deux là, enfin ils continuaient à se chamailler et brailler ans tout l'hôpital, décidément c'est deux là se sont bien trouvé il faut le dire.

Mais, pour l'instant elle savoure enfin le jour tant attendu, la soirée qu'elle avait essayé de faire craquer Noahki pour qu'il vienne avec elle, était arrivé, sur le toit ainsi regardant la ville ou les étoiles, de ce qu'elle pouvait distinguer bien sur, parce que avec les lumières ce n'était pas facile, mais, elle en voyant quand même, il n'y a rien à dire pour ça le Japon était mieux que son Paris à elle. Mais, reparler de ses clés n'était peut-être pas ce qui avait de mieux, enfin, après tout c'est quand même grâce à ses clés qu'il a perdu qu'ils sont réussi à se découvrir l'un l'autre. Elle était un fou rire en l'entendant et surtout en voyant ces gestes, encore une idée pour le taquiner. Franchement il lui donnait vraiment des occasions.

" C'est vrai que tu as pris du poids depuis le début où je t'ai rencontré, bientôt tu risques e ressembler à un sumo." Elle ne pouvait pas s'empêcher de le taquiner, c'est comme ça et pas autrement. La fête? Cammy? C'est qui cette Cammy? Pourquoi il la mentionne avec un ton qui en voulait dire long. Elle ne fera pas attention à cette Cammy, après tout c'est sa vie à lui et pas à elle.

" Hey si tu sors faire la fête tu me le dis on ira ensemble!" Petit coup de coude à Noahki avec une petite moue qui voulait dire, si tu me prends avec toi je boude. Oui genre son lycée, après tout il était bien un populaire? C'est normal qu'elle dise ça ahah. C'est qu'il ne rechigne pas non plus sur ce titre. "hors de question que je t'appelle Sempai, je suis plus âgée je parie." C'est vrai qu'elle était à l'université, lui au lycée donc c'est plutôt à lui dire sempai non? Quand il parle à nouveau de quand elle débarque dans sa classe. "Yes, être ans les annales de l'école, c'est encor mieux ça! Et ben je suis partant pour te sauver dans de te cours, tu me dis lequel tu n'aimes pas et je débarquerais ahaha!"

Ça y est elle s'y croit déjà la pauvre Anaïs, mais, promis qu'elle le fera, après tout elle aime bien s'amuser autant le faire non? Puis ça ne sera certainement pas Noahki qui dira non pour échapper à un cours n'est-ce pas? Assise à terre elle l'écoute, bah oui elle n'a peur d'y aller seule.

"Bah ouè, j'ai l'habitude d'y aller seule, c'est pas comme si j'avais des amies ici, puis ouè je reste jamais souvent seule, parfois c'est pénible tout de même."

Pénible, car, elle peut les repousser il y aura toujours un autre pour venir avec elle, c'est pour ça qu'elle doit absolument se faire des amis ici ... Amies risque d'être vachement plus dure pour elle, elle ne comprend nullement la mentalité des filles... "oh c'est gentil, si je t'avais vu je ne t'aurais pas remballé certainement!" quand elle regarde bizarrement, comment ça signait un papier de sortie et puis quoi encore. " Détrompe-toi! je suis majeur! je suis Anaïs Leroy résidence universitaire cursus médecine et j'ai 18 ans." Elle n'en faisait pas un peu trop? elle regarde Noahki avec un grand sourire. "Ouè bon ça fait genre la fille qui se présente à la classe là! Bah j'ai en des frissons rien que d'y penser, et toi alors tu as quel âge?"

Ah, mais, à bien y penser en fait est-ce la majorité ici n'était pas plus élevée que chez eux? Pourtant des mais à elle qui avait le même qu'elle avait réussi à aller en boîte, bah suffisent de tenter de toute manière, après tout elle est étrangère et elle sait bien qu'on la laissera aller, puis elle ne fait pas du tout 18 ans n'est-ce pas? Ah ah encore un mystère qu'elle va devoir résoudre! Elle le regarde ce qui pourrait y avoir de pire? Bonne questions.

"Hum... Voyons voir, de pire encore? Peut-être tomber hors du toit? Blague à part, je ne vois pas on a quand même fait les 400 coups dans cet hôpital."

Oui, les 400 coups, il fallait bien le dire ils en avaient tourné des têtes d'infirmières comme ça avec leurs coups foireux. Quand une brise vient faire frissonner Anaïs, le temps s'était rafraichi, si bien qu'elle se frotte un peu les bras, maintenant qu'elle savait bouger l'épaule et que les séances de rééducation allaient commencer dans quelques jours, bientôt au revoir hôpital.

"En tout cas pour ma part, je compte rentré dans ma chambre maintenant, il fait froid et j'ai pas envie de tomber malade en plus ahahah. Tu me suis ou tu reste ici seule?"

-Un sumo ? Mais t’es sérieuse ? s’étrangle alors Noahki lançant un air hébété vers Anaïs. Bien évidemment, dans sa tête il attendait tout sauf se retrouver qualifié de sumo. C’est d’ailleurs en jetant un regard noir vers la jeune fille qu’il a finalement rajouté, t’es horrible avec moi, tu te rends compte ?

En tant que sportif et soucieux de son apparence, ce serait quand même ennuyeux d’être vu comme un sumo à son coming-back au lycée. D’ailleurs si les filles, elles sont à cheval sur leur poids et tout, les mecs aussi, ils n’ont pas non plus, l’envie de prendre du bide et tout ça. Et Anaïs a beau avoir pris un ton moqueur, Noahki ne peut que se tourmenter tout seul, en bon susceptible.

-Ouais, je t’emmènerai avec moi. Que si t’es sage, bien sûr, se marre tout de même Noahki, se recevant le coup de coude de la fille dans les côtes. Plus âgée, ah bon tu crois ça ? Vas y, quel âge ?

Pari loufoque d’un vieux lycéen contre jeune universitaire.

-Allez, appelle moi-sempai ! Bon et ça veut dire que tu m’autorises également à venir te chercher... en amphi.

Ce serait pire, ce ne serait même pas une classe mais des centaines d’étudiants qui verrait un lycéen débarquer pour venir kidnapper une des leurs. Quoique Saigara n’est pas inconnu non plus dans le monde universitaire, où il y traîne souvent avec ses aînés du club de sport... Avec leurs idées à deux balles, Anaïs Leroy deviendrait en un rien de temps une rebelle populaire, qu’elle le veuille ou non. Mais après tout, Noahki ne doute pas qu’elle le vive si mal, après tout. Amusé à cette idée, il l’écoute se présenter, outrée qu’il ait pu mentionner l’autorisation de sortie à son égard.

-Bon hé ça va hein, pas la peine de t’afficher avec ton cursus en médecine, mais tu restes quand même plus jeune que moi ! fanfaronne-t-il, lui passant un bras autour des épaules, tout en prenant un air compatissant, T’as des frissons, je savais que je te faisais de l’effet mais à ce point ? Allons allons. Moi je suis grand, j’ai fais mes 20 ans, tu vois. Je te donnerai la main pour ne pas que tu te perdes, va.

Bon la majorité c’était dans un an mais en attendant il s’en approche plus que la petite jeunette qu’il a à ses côtés, voilà ce que pense fièrement Noahki alors qu’il n’y vraiment pas de quoi casser trois pattes à un canard. En attendant, ils commençaient à en venir à bout, de leurs vieux tours à faire farcir toutes les infirmières du coin. Il est temps d’étendre les choses hors de cet hôpital, après cette rééducation. Jetant un coup d’oeil vers le ciel, Noahki observe les étoiles. Bon c’est vrai, maintenant qu’ils y sont sur ce fameux toit, y a pas grand chose à faire, faut l’admettre.

-Pars pas maintenant, c’est toi qui m’a tanné pour qu’on mette le nez dehors alors tu peux pas déjà filer ! Jte jure, pas moyen de te tenir en place toi, t’es pas possible dans ton genre. Viens par là, jvais te réchauffer moi ! s’exclame-t-il avec un grand sourire sardonique, profitant d’avoir passé un bras autour de la jeune fille pour resserrer son emprise. –De toute façon, tu vas faire quoi à part marmonner dans ton sommeil !

Évidemment, Noahki châtie, une fois de plus.
Qui aime bien châtie bien, pas besoin de le rappeler. D’ailleurs à réfléchir sur comment combler le temps, le populaire finit par avoir une idée qu’il trouve lui-même brillantissime.

-Si on peut pas encore sortir faire la fête, on peut toujours marquer le coup de... bah de l’approche de notre sortie de l’hosto ? lance-t-il avec entrain, avant de la narguer pour le seul plaisir de le faire, Tu bois un peu ou t’es trop jeune ? Parce que demain, je peux demander à Lily de nous ramener une bouteille en douce, t’en penses quoi ?
Linaly, sa petite sœur bien sûr. Avec ses visites fréquentes, Anaïs devait la connaître plus ou moins de vue ; en tout cas, Lily la connaissait, elle. Quoiqu’il en soit, peut être qu’ils pourraient pas mettre de la musique à fond les ballons mais quelques petites coupes de champagne en douce pourraient tout aussi contribuer à égayer les esprits. Mais tout compte fait en réfléchissant, un bon petit feu ne ferait de mal par ici. Pas vraiment le luxe ici, non. Finissant d’envoyer un message sur son portable, Noahki l’a rangé dans sa poche avant de se lever d’un pied, à l’aide de la rambarde et a tendu la main à la blondinette.

-En fait t’as raison, il fait un peu froid. Monte, c’est moi qui conduit !

En voyant ça réaction elle ne put s'empêcher de rire de bon cœur. Bon peut-être pas à un sumo, mais, c'est tout ce qu'elle avait trouver pour lui faire peur et le taquiner. "Moi horrible avec toi? Mais, toujours Noahki" Tirage de langue.

Alalala, il faut croire que pour un populaire ce genre de blague est vraiment monstrueux, c'est vrai qu'il devait faire attention à son apparence, mais, bon ce n'est pas la fin du monde non plus? Si? Pour ça Anaïs ne comprend rien du tout, il faut dire aussi qu'elle n'a pas spécialement besoin de faire attention à elle pour ce qui est niveau apparence. Elle est jolie sans même de maquillage et elle ne prend pas des kilos, alors, oui c'est peut-être ça qu'elle ne comprend pas. Bref, elle eut un sourire quand il dit qu'il l’emmènerait, mais, il fut vite parti, car, c'est seulement si elle est sage. Elle fit une moue devant lui.

"Mais, je suis toujours sage comme une image moi!" Peut-être dans ses rêves et non dans la réalité des choses. Elle était persuadée d'être plus âgée que lui, après tout il était au lycée et elle a l'université donc c'est logique qu'elle soit la plus âgée non? Et c'est qu'en plus il continue avec son sempai.

" Jamais de la vie, je ne suis pas du genre à appeler les gens par des préfixes! à part les profs je suis bien obligée, mais, hors de question et quand je dis NON c'est non." Ah voilà qu'elle recommence avec le pouvoir du non qu'elle ait découvert il n'y a pas si longtemps lorsqu'elle s'était rebellée contre ses parents grâce à son petit frère. Elle fit le pouce de la victoire. "quand tu veux mon cher, je ne suis pas vite honte au contraire ce serait marrant." surtout qu'elle pourrait un peu s'évader, car, elle sait très bien qu'elle va devoir fournir un effort hors du commun, pour ne pas retomber en économie.

Ben ouè s'afficher, ce n'est pas comme ça qu'ils font ici? Pour se présenter? Rah, il y avait encore beaucoup de trucs qu'elle ne pigeait pas ici au Japon, pourquoi ce n'est comme chez elle, au moins on serait tranquille non? "Ahah je m'affiche pas, j'essaie de faire une belle présentation!" quand elle eut des frissons, il commençait à faire froid et Anaïs aime avoir du confort alors le froid en petite tenue, elle s'en passe, quand elle sent son bras autour d'elle, holà il fait quoi celui-là! Pourtant elle ne l'enlève pas. "alors, là rêve pas trop mon grand! Puis ce n'est pas parce que monsieur à 20 ans que..." Oh attend là, 20 ans et il est encore au lycée? C'est quoi ce truc il a doublé combien fois. "attend t'ont doublé combien fois?" Surprise tout de même, pas pour rien qu'il était aussi populaire. Maintenant, elle comprend un peu. "pour ça je préfère quand même chez moi, à 18 ans tu es déjà majeur... Rien que pour ça! Ça me manque." Aurait-elle un petit coup de blouse? Non, pas vraiment en fait, mais, bon à passer son temps dans un hôpital on comprend pourquoi on déprime parfois.

" Ouè peut-être, je pensais pas qu'il ferait aussi froid la nuit! ET désoler d'être une pile sur pattes!" un peu vexée là notre Anaïs, mais, c'est vrai qu'elle lui avait presque fait des pieds et des mains pour venir, mais, il fait froid! Et le froid gagne sur son mental! Bien que ce très cher Noahki en profite pour resserrer son étreinte, mine de rien il en a de la force. "comment ça je vais marmonner dans mon sommeil! Tu peux bien parler toi!"

Allait ça recommence, les pique de chez les piques, franchmeent il devrait peut-être parfois avoir un temps mort non? Non impossible pour eux d'eux ils aiment trop ça! Elle soupire et regarde de l'autre côté puisqu'elle était assise par terre, normal qu'elle ait froid aussi, quand elle tourne sa tête vers lui, quand il parle ça c'est une bonne idée.

"Ah , mais, c'est une excellente idée ça! Lily c'est ta petite sœur c'est ça? Elle qui vient assez souvent? C'est une très bonne idée!! Et oui je sas boire après tout je sors en boite depuis l'âge de 16 ans chez moi!" Enfin, le genre de soirée comme un truc bal hawaïn et etc... Mais, boite aussi quand elle avait eut c'est 18 ans. Bientôt 19 ans. "Il faudra qu'on monte quelque chose pour ne pas que les infirmières nous choppe tout de même, je vais réfléchir à un moyen."

Tout en essayant de réfléchir à un moyen pour que les infirmières ne vienne pas à l'improviste et qu'ils les voient entrain de boire, il fallait un bon plan. Tout en réfléchissant el en n'avait pas vu que le temps avait passé quand même un petit peu, quand finalement il veut bien enfin rentré.

" Génial! Allait go on rentre! Et non tu ne conduis pas avec une jambe comme ça! Je n’ai pas envie de terminer avec une épaule en moins! Non meilleure idée." L'oblige à se rassoir, une fois qu'il ait mis, elle s'assied sur lui, faisant attention à sa jambe bien sur. "voilà maintenant tu peux aller! On rentre dans notre chambre." allait un dernier coup pour marquer le coup.

-Oui d’accord, tu es sage comme une image, consent alors Noahki en donnant un petit coup d’index sur le nez d’Anaïs, ...mais pas assez à mon goût. Va falloir que tu fasses des efforts !

De toute façon c’est bien pour la tanner encore une fois que Noahki la fait tourner en bourrique. A vrai dire, bien entendu qu’il a l’intention de la ramener avec lui pour une des ses prochaines soirées ! Festifs comme ils sont, le populaire ne doute pas qu’ils passeront un bon moment. Sage ou pas sage ne fait aucune différence dans ces moments là. Quoiqu’il en soit, pour ce qui est du présent, Anaïs refuse tout bonnement de lui admettre sa –supériorité- (... ?) à vouloir lui coller un suffixe dessus. Bah quoi, ce serait quand même le pied, qu’elle se mette à l’appeler Noahki-Sempai, non ? Très amusé à la seule idée que ça puisse se faire le populaire se verra un autre refus catégorique de la jeune fille. Ah ces françaises...

-Ça marche. Dis ton heure et ta salle, je viendrai.

Des jours remplis de conneries s’annoncent ainsi en perspective entre ces deux zouaves en proie d’amusement. Par contre, ce qui l’amuse moins, c’est cette nouvelle occasion dont la demoiselle se saisit pour le lui renvoyer à la figure.

-Râh ça va, je repique que cette année! Pas de ma faute si on refuse de comprendre mon intelligence ! Je suis incompris !

A vrai dire, au delà du fait qu’il venait fraîchement de faire ses 20 balais, il avait intégré l’école un poil tard, le Noahki. Et visiblement, il ne semble pas le vivre trop mal non plus. De toute façon, il n’y a pas d’âge pour dépasser les bornes; la question de la majorité n’est qu’un strate pour officialiser ça. Quand au phénomène de popularité, pour une fois, Noahki n’y était pour rien : si fameuse et célèbre Cassandra n’avait jamais jeté son dévolu sur lui, sportif appliqué, jamais il ne serait passé sous les spots et lumières de l’académie. Ainsi, Noahki Saigara est passé de la banalité du sportif plutôt bien fichu à l’étape du craquant sportif de Cassandra, avant de se familiariser avec cette popularité. Désormais, Noahki n’explique pas trop sa propre célébrité mais il l’aime visiblement bien. Peut être qu’un jour il aurait un surnom royal genre Saigara le magnifique, Saigara le grand, le parfait... ou pas ? Ou pas, confirmation.

-Majeur ou pas, suffit de savoir s’amuser, y a rien à regretter, on s’amuse bien au Japon aussi, je t’assure. Tu t’amuseras tellement bien ici que tu oublieras la France ! Et oui, pour en revenir au sujet, tu marmonnes ! Mais ça tu peux pas le savoir... tu dors.

Noahki a éclaté de rire, relâchant finalement son emprise sur sa voisine.
Comment décrypter ce lien affectif qui fait qu’il supporte cette rebelle en restant à l’aise ; ça en relève du mystère, oui.

- Rah te vexe pas petite nature, on y va, on y va. Hé mais qu’est ce que tu fiches? Ah, bon. Merci la confiance j’ai envie de dire ! Je te jure que tu me repayes une jambe s’il m’arrive quoi que ce soit !

Anaïs assise sur ses jambes, le populaire a fait rouler le fauteuil en pestant volontairement contre la nouvelle charge qui lui demande plus d’efforts dans les bras. De toute façon, il aurait beau vouloir, son siège roulant n’avancerait jamais aussi vite qu’il le voudrait et il n’y aurait pas non plus de quoi impressionner grand monde sur ses roulettes. Autant ne pas tenter le diable et réfléchir calmement à leur nouveau projet.

-Ouais, Lily, ma sœur. Elle nous ramènera un truc demain, ça sera franchement bien.

En attendant, comment détourner l’attention des infirmières, c’est une bonne question ! Mais ce ne serait –en théorie- pas si difficile puisqu’après tout, elles venaient moins vérifier leur état de santé, maintenant qu’ils approchaient tous deux de la sortie. Quoique demain... Noahki pense encore à son programme de la matinée où il devrait passer sa première séance de rééducation. Du coup, probablement qu’ils ne pourraient pas se mettre à picoler de bon matin. Au moins, était-ce un pari raisonnable.

-Le matin, je vais avoir un examen ou je sais plus trop quoi... commence évasivement Noahki avec un ton mystérieux. A mon avis je ne serai pas là à ton réveil ! Je te laisserai récupérer la bouteille de Lily en mon absence.L’envoie pas bouler hein ou on l’aura pas, ce champagne !

Ce qui voudrait dire que leur petit fête ne pourrait commencer que dans l’après midi, après qu’on se soit chargé de leur porter un plateau repas. En perspective, le personnel serait trop occupé avec leurs autres patients, à priori. Le pied, ce serait que Linaly leur ramène deux bouteilles mais on allait quand même pas pousser le bouchon trop loin ? Qui sait. Lily est une espiègle dans son genre.

-Bah... on pourra toujours s’enfermer quelque part pour picoler, non ? Faudrait juste qu’on évite de se faire gauler avec une bouteille à la main. Tu as une idée toi? Poussant encore les roues de son siège, Noahki profite du modeste élan donné pour chatouiller la demoiselle sur les côtes, Tu pourrais au moins me dire si on va à gauche ou à droite, je vois presque rien bon sang !

Ils ne verront pas le regard attendri de la vieille infirmière qui les voit passer avant de continuer son chemin. De son côté, Noahki est déjà bien enthousiasmé à l’idée de reprendre du poil de la bête demain. Il a déjà bien envie d’impressionner son petit monde en se ramenant à béquille ! Taquinant encore Anaïs jusqu’au bout de leur trajet, il peinera bien à s’endormir, cette fois. Se tournant et retournant dans son lit –qui d’ailleurs s’est rapproché de celui d’Anaïs pour mieux l’enquiquiner-, il finira par s’assoir et allumer la petite lampe de chevet. Lui balançant gentiment un coussin dessus, il relève déjà la tête de son lit.

-J’arrive pas à dormir !

Comme si c’était de la faute d’Anaïs.
Décidément.

Elle ne répliqua même pas à ce qu'il venait de dire, juste une petite moue en se frottant le nez là où il lui avait ms un petit coup d'index, comme pour dire aieuh, alors qu'il n'en était rien bien entendu. En tout cas, une chose est sur elle s'imaginait déjà comment la soirée pourrait se passer avec ces deux spécimens... Après tout il y a de quoi ce poser un peu les questions, soit il y aura une fête grandiose, ou alors la soirée sera morte, mais, en les connaissant ça ne risque pas d'être ennuyant, rien qu'à voir l'ambiance qu'ils ont mise dans l'hôpital, il n'y a pas photo.

Ainsi, donc il était clair et net qu’il viendrait la chercher un jour, elle lui sourit et tout en disant ce qu'elle allait dire elle mit son index en l'air comme une institutrice qui allait réprimander un de ces élèves un peu trop turbulent à son goût sauf qu'ici c'était plus pour lui faire une remarque qu'autre chose.

" Je ne saurais pas te le dire! Je n’ai pas encore mon horaire! Mais, promis dès que je l'ai je te dit quoi!" C'est vrai après tout à peine arrivé ici qu'elle était déjà à l'hôpital, alors bon c'est sur que savoir comme ça son horaire c'est IMPOSSIBLE.

Finalement, l'aurait-elle un peu heurté sa fierté avec son doublage comme ça d'année? Ainsi donc ce n'était que la première fois, oui bon peut-être, mais, c'est quand même redoubler, elle Anaïs n'avait jamais doublé, enfin son risque peut être d'arriver avec la section qu'elle a prise cette année à l'université, elle lui fit alors oui de la tête. Puis lui mit une main sur l'épaule avec toute sa compassion qu'elle pouvait mettre dedans, sans pour autant rigoler.

"Mais, oui, mais, oui, tu as tellement raison pour ça..." Difficile de ne pas rigoler à ce genre de chose. Surtout venant de la part de Noahki quelqu'un d'autre elle aurait pu encore le prendre au sérieux, mais, pas Noahki c'est impensable. Totalement impensable de le prendre au sérieux.

Ah oui sa France, en fait rien que le fait d'être à l'hôpital, elle commençait à avoir le mal du pays, puis il faut dire qu'elle n'a aucune famille ici... Son pauvre petit frère lui manque, le grand on en parle par il bien heureux qu'elle ne soit plus à la maison et pareil de son côté à elle aussi, d'ailleurs c'était à cause de lui qu'elle s'était rebellée, même si les parents y étaient pour beaucoup de choses aussi. Dans un soupiré et dans ses pensées en pensant à son petit frère, elle écoute Noahki.

"Ben j'espère bien, car, je commence déjà à avoir la mal du pays là!" C'est qu'en plus il ne démord pas du fait qu'elle marmonne, un peu vexée. "Oh, ben désoler de marmonner alors!" C'est qu'elle sait être vexée notre Anaïs, faut pas croire.

Finalement, c'était aussi pour lui faire payer un tout petit peu de ce qu'il avait dit, alors autant s'asseoir sur lui et il n'a qu'à rouler ainsi, nananère, vexé pour un sous autant lui faire un peu payé non? Qu'il soit bien comptant qu'elle ne le raquette par , enfin pour ça faudrait déjà avoir le portefeuille. Rien que pour lui prouver qu'elle ne bougera pas de son siège confortable qu'étaient les jambes de Noahki elle se mit encore un peu plus vers l'arrière, il faudrait de la motivation pour l'enlever de là, elle était bien mise.

" Ah oui c'est vrai, tu commences la rééducation non? J’ai cru l'entendre de l'infirmière! C'est bien tu vas pouvoir enfin quitter ton fauteuil roulant, mon petit handicapé préféré!" Lui ébouriffe les cheveux, elle en profite de ce qu'il ne puisse pas riposter bien sûr. "non, je en l'enverrais pas boulet et oui je récupérerais la bouteille comptée sur moi."

Finalement, c'est lentement, mais, sûrement qu’ils arrivent déjà à quitter le toit tout en papotant, mais, ils allaient bien trop lentement et pourtant Anaïs ne bougera pas, c'est ainsi que passer dans les couloirs comme ça il y a eu de quoi se poser des questions. "Ouè un autre endroit, bah on trouvera bien! Et puis ton cas savoir rouler convenablement! Allait à droite, maintenant à gauche toujours tout droit! Attention il y a un mu reparti en arrière..." ainsi ils arrivent enfin à leur chambre, il leur en aurait fallu du temps pour rentré. C'est ainsi que la nuit tombe et Anaïs enfin peut dormir tranquillement... Ou pas!

Elle venait de s'endormir ça faisait du bien, quand elle se fait balancer un coussin sur elle, c'est ainsi que dans un gémissement et une main qui frotte ses cheveux elle commence à se réveiller même à moitié, balance à nouveau le coussin sur Noahki. "pas ma faute! Moi je vais te faire dormir attend un peu!" prend son coussin de son bras droit, celui qui ne lui faisait pas mal, prend son coussin à elle se rapproche un peu, calcule la distance et sans le lâcher elle commence à faire la bataille de polochons toute seule pour le moment, quelques minutes après. Elle balance carrément le sien. "alors tu sens la fatigue ou pas? Sinon si tu veux je peux toujours t'assommer pour que tu dormes? Je m'en ferais une joie!!"
sauf, qu'en se rendant compte qu'elle n'avait plus de coussin, c'est ainsi qu'elle se lève, va près du lit de Noahki qui n'était pas si loin que ça. "Alors, je t'aide ou pas à dormir?" Prête à lui asséner un coup sur la tête.

-'Nananère"...? reprend Noahki sidéré. Tu boudes Anaïs, tu boudes, c’est vrai ?

Sans jamais arrêter de la taquiner à la moindre occasion, Noahki continue son manège pour l’empêcher de bouder de son côté. Quoique, avec la blondinette assise sur lui, bouder serait quand même un bien grand mot. Et puis... en voilà un autre bout de personnalité qu’elle montre, elle et ses mimiques plus typiques de ces demoiselles ; ...pour ne pas dire que c’est quand même attendrissant, évidemment. D’un autre côté, Anaïs cache bien son jeu parce que venant de l’autre bout du monde, elle se montre d’un courage surprenant tout en étant séparée de tous ses proches. Mais même en intégrant cette réalité, Noahki sait qu’il ne pourra pas faire grand chose pour remplacer ses proches. A part lui occuper l’esprit avec ses piques et ses projets à deux yens et demi...

Mais quand elle parle de rééducation, c’est le populaire qui reprends du poil de la bête, déjà bien remonté qu’elle lui gâche le motif de la surprise qu’il préparait avec tant d’attention ! Parce que dans sa tête, Saigara avait déjà tout prévu : il reviendrait, glorieux et brillant de sa séance de rééducation, en béquille, pour en jeter plein la vue. Et tout ça, c’était planifié à demain, et non à aujourd’hui, avec la française qui lui balance ça, comme on donne un coup au premier domino... qui fait tomber tous les autres à la suite.

-Mais t’es vraiment une rabat-joie toi ! Et ma surprise alors !! Arrête ça, je suis pas handicapé !

Avec une voix clairement accusatrice à la t’étais pas censée le savoir, c’est Noahki qui a maintenu le silence quelques instants. Vexé dans son élan novateur. Quelle enflure, cette infirmière alors. Les filles ne savent vraiment pas tenir leur langue oui, pense à tord et à travers Noahki, mécontent. Mais bien vite, il sera obligé de sortir de son mutisme, alarmé par les indications que lui donnera Anaïs pour conduire à bien leur petit véhicule improvisé à la seule force motrice des bras du populaire. C’est à se demander si un jour, ils arriveront à destination.



Naohki a rattrapé le coussin renvoyé par la dormeuse. C’est à se demander comment elle arrive à tomber direct dans un sommeil profond, alors que lui, n’a même pas réussi à fermer un œil ! Bien vite, il finit par rentrer dans la bataille que sa voisine vient d’engager avant de grogner lorsqu’il se mange le dernier coussin qu’elle lui envoie tout en lui proposant de l’assommer pour qu’il s’endorme.

-Ah ça, je sais bien que tu t’en ferais une joie, oui ! Mais moi, je suis pas une brute comme toi, je préfère largement les méthodes plus douces. Moi, au moins, je suis civilisé, tu vois.

Comme si ce n’était pas lui qui venait de lancer l’offensive en lui balançant son coussin sans prévenir.

-Tu vas m’aider à dormir, ou c’est une menace? J’en suis sûr que tu t’es levée pour venir à moi, avoue donc ! ironise le populaire, en tapotant sur son propre lit, tout en se décalant. Sait-on jamais, avec une lubie, Anaïs voudrait peut être dormir à ses côtés... Ou pas, non. Bah ce ne serait pas faute de l’avoir suggéré et puis ce n’est pas comme si c’était la première fois qu’ils partageaient la même chambre, ces deux cancres-là. Mais en attendant, Anaïs ne lui donne pas l’impression qu’elle va lui se ramener gentiment dans ses bras, non.

- Allez c’est bon, tu vas quand même pas m'assommer comme ça..., joue le populaire se débrouillant pour attraper le bras droit d’Anaïs, sait-on jamais, elle serait capable de lui mettre un coup, pendant que son bras gauche est encore fragile pour lui permettre de faire n’importe quoi avec.

-Arrête de t’agiter comme ça, tu vas rester éternellement abonnée ici ! Mais je veux que tu m’aides à dormir. Non mais c'est vrai quoi, dors pas toute seule enfin !

Elle boude? Peut-être que oui, peut-être que non, en fait elle-même ne saurait pas dire si elle boude vraiment, c'était plus une moue qu'autre chose en fait. Mais, bon être taquiné comme ça par Noahki comment bouder aussi longtemps? Puisqu'lle sait que tout ça sert surtout à s'amuser de leurs situations, elle était finalement contente de l'avoir rencontré, au moins elle avait vu dès ses facettes à lui qu'elle n’aurait jamais vu si jamais ils n'avaient pas eu cet accident.

Rééducation, un mot qui leur diraient bientôt bye à cet hôpital, ou ils ont fait un de ces boucans rien cas leur deux, ou les infirmières en ont bavés et rigoler, il faut dire que ça va un peu lui manquer tout ça tient. Elle fut étonnée de sa réaction, si bien qu'elle avait écarquillé les yeux un peu de surprise, ainsi donc il voulait lui faire une surprise, c'est alors que d'une main qui lui caresse les cheveux comme une mère ferait.

" Oh, mon pauvre petit bout chou va! Mais, si tu l'es encore pour aujourd'hui en tout cas!" ah comment le mettre un peu à bout et l'énerver tout en étant un peu taquineuse, oui elle ne le lâchera pas de sitôt c'est clair elle venait de rencontrer quelqu'un avec qui elle pourrait bien s'amuser avec tout et n'importe quoi! Finalement, les indications qu'elle lui donnait pour arriver enfin à leur chambre ils ont enfin réussi, bon d'accord Anaïs est une très mauvaise co-conductrice.

La nuit et déjà elle dormait, mais, ça ne durait pas non, car, à peine endormie elle s'était pris un coussin sur la tête et finalement, la bataille de polochons avait continué jusqu'à quelle se lève pour lui dire qu'elle se ferait une joie de le faire s'endormir. C'est ainsi qu'il lui répond, d'un grand sourire elle l'écoute prête à le faire si au besoin il faut. Elle eut un petit rire.

"En gros tu dis que je suis une brute sans cervelle et aucune civilisation! Mais heu, pourquoi associer tout le temps la bagarre au rebelle? Tu me dire ça? Je suis pas bagarreuse!"

Oui, enfin ça c'est encore avoir bien sur, mais, elle n'est pas comme ses brutes qu'on peut voir, elle aimait bien jouer à la brute, enfin elle ne le faisait qu'en ce moment avec Noahki, alors bon normal c'était tellement facile avec lui et puis il lui avait balancé son cousin il y avait de quoi être de mauvaise humeur, surtout lorsqu'on réveille Anaïs, ne jamais faire ça malheur à celui qui la réveille et Noahki commencerait certainement à le découvrir.

Elle le regardait tout en l'écoutant, dormir avec lui? Elle pourrait toujours le pousser hors de son lit en étant dans le sien, mais, si ça ne fonctionne pas et qu'ils s'endorment finalement ensemble, c'est le matin qui risque d'être dur à être réveillé avec les infirmières qui se demanderait certainement ce qui se passe et se ferait une joie de les séparer avec violence. Anaïs en France ça ne lui dérangeait pas, toute manière elle avait l'habitude de dormir avec des garçons, que ce soit pour un soir, ou son petit frère. Elle mit une main sur sa hanche en soupirant un peu.

"Tu prend tes rêves pour des réalités n'est-ce pas? Et pourquoi pas au moins je serais tranquille tu aurais juste une petite bosse rien de grave."

Mains levée et prête à lui asséner un coup, malheureusement elle fut arrêtée, car, il venait de la retenir. Ben zut alors, même si elle n'allait pas le frapper dans un sens, comment ça elle ne devrait pas dormir toute seule? Elle n'y peut rien s'il ne trouve pas le sommeil.

" Ben voyons parce qu'en plus c'est ma faute si tu n'arrives pas à dormir? C'est bien les mecs ça! Mettre la faute sur les filles, je sais que c'est dur de détourner les yeux de moi, mais, quand même de là a t'empêcher de dormir." Oui, bon elle abuse certes, mais, c'est tellement marrant, finalement elle se libère de son emprise, elle était debout, mais, elle avait froid à ne rien faire, elle avait dû quitter son lit bien chaud, il va le regretter, vu qu'elle a les pieds froids il va lui payer. C'est ainsi qu'elle va de l'autre côté du lit du côté gauche, elle ouvre les couvertures et s'y glisse. Sans rien demander et sans rien lui laisser le temps de réagir.

"Alors, maintenant tu vas me le payé de m'avoir fait lever!!" C'est comme ça que d'un coup elle lui plaque ses pieds tout froid sur ses jambes, nananère c'est ça punition tiens.

Voilà comment Anaïs avait cassé le trip de Noahki parti lui faire la grande annonce du siècle, le grand coming back en béquille et sans roulette. Une véritable rabat-joie, pas de mot pour décrire cette pile sur patte made in France. Finalement ce n’est pas elle mais lui qui s’était mis à bouder pour les quelques minutes qui ont suivi.


Ricanant à la description que la jeune fille se donne, Noahki n’a pas lâché la main qu’il retient depuis tout à l’heure en prévision d’une autre attaque.

-Si tu le dis, mais n’insiste pas trop pour que je t’appelle Brute sans cervelle ? se moque-t-il gentiment, avant de railler, Tu n’es pas bagarreuse tout comme je ne suis pas susceptible, ben voyons !

Au moins le reconnait-il.

-Je t’apprends que tu viens juste d’essayer de m’assassiner avec ton coussin, mais tu n’es pas bagarreuse non !

D’ironie en ironie, pique sur pique et menaces sur menaces, telle est leur relation qui ne saurait s’épuiser de sitôt. Deux caractères marqués ne peuvent pas ne pas faire d’étincelles. Et puis si Noahki prenait ses rêves pour des réalités, ça avait l’air de bien marcher puisqu’il avait réussi à échapper à la mauvaise humeur d’une Anaïs arrachée à son sommeil, et qu’en plus, elle se prends à son jeu.

-Pas dit que c’était ta faute, j’ai dis que je jalousais ton sommeil, te fais pas trop d’illusions non plus ! Mais oui, tu sais bien que je n’ai d’yeux que pour toi, mais comme tu est une brute sans cervelle, forcément, tu ne vois rien ! Hé mais t’as les pieds glacés, les ramène pas vers moi !

Quel jeu injuste quand on sait pertinemment que le japonais ne peut pas vraiment bouger ses jambes à volonté. Se vengeant en lui chatouillant les côtes, et ricanant encore un moment, le jeune homme a fini par lui passer un bras affectueux autour pour daigner s’endormir. Quand même plus agréable ainsi, et plus propice au sommeil. Il savait qu’il ne tomberait pas amoureux, mais d’une façon ou d’une autre, il fallait avouer qu’Anaïs Leroy avait fini par lui plaire. C’est d’ailleurs ce qu’aura bien compris l’infirmière matinale qui les laissera roupiller ensemble plus longtemps, un peu mal à l’aise de les tirer de cette intimité. Une intimité dont elle est désormais persuadées plus intimes qu’en stricte réalité. D’ailleurs, à son réveil, le populaire s’étonnera presque lui-même d’une présence chaleureuse à ses côtés, celle de cette blondinette qui a toute son énergie à revendre... S’amusant un moment avec une de ses mèches blondes, Noahki finira par la réveiller en douceur.

-On se réveille mademoiselle...

Et puis zut quoi il y avait tout un programme qui les attendait aujourd’hui, du moins, était ce le cas pour Noahki. Sans compter qu’il était quasi certain que son réveil à lui et celui de l’infirmière n’était pas comparable niveau agréabilité.

-Je crois que les infirmières attendent, murmurera-t-il.

Bien qu'à l'évidence, personne ne se tenait physiquement dans leur pièce, pas difficile de comprendre que leur réveil n'avait pas été anticipé à l'heure habituelle, au vue des rayons filtrant à travers les stores. Si cette scène ne portait plus tellement à confusion vu qu'ils étaient aussi proches l'un de l'autre -du moins le semblaient-ils-, tout le monde prendrait l'habitude de les prendre pour un couple, à commencer par l’hôpital. Endroit génial, n'est-il pas.

Ah non, ça n'allait pas être son surnom maintenant? Brute sans cervelle hors de question elle mérite un plus joli surnom, surtout qu'on parle bien d'Anaïs là, mignonne comme elle et elle mérite mieux franchement, quelle idée aussi qu'elle a eu pour dire ça et lui bien pire pour aller carrément dans son sens, à croire qu'aujourd'hui il voulait vraiment la taquiner au plus haut point, c'est ainsi qu'elle le regarde avec sa moue, il était hors de question qui l'appelle comme ça! Puis c'est qui, qui luit tiens la main pour qu'elle ne le frappe pas c'est lui non? Alors, qu'entre parenthèses elle n'allait certainement pas le frapper ce n'est pas une brute sans cervelle.

"Ah non tu m'appelle pas comme ça, je mérite mieux comme surnom tu crois pas..." C'est clair et net, et, presque sans appel. "Mais, oui tout à fait."

Pour finalement lui faire payer tout de même après qu'il l'ait enfin lâcher sa main, elle pouvait la récupérer et pur lui faire regretter, elle n'avait rien de trouver de mieux pour lui faire payer que d'aller dans son lit à lui et lui foutre ses pieds bien froids dus à l'attente sur le sol froid, à lui de le payer pour une fois et non Anaïs, quoiqu'ils sont en match nul à chaque fois. C'est qu'ils n'aiment pas de perdre ces deux-là et c'est compréhensible qui aimerait perdre franchement? Bref, ça a continué avec des chatouilles et bien d'autres truc, avant qu'ils ne s'endorment. Malheureusement le temps de se réveiller allait commencer et comment est Anaïs lorsqu’on la réveille? Peut-être pas de bonne humeur en fait... Elle entendit une voix lui dire de se réveiller.

"Encore cinq minutes." Marmonera t'elle finalement, mais, quand elle entendit le mot infirmière par la suite, elle ouvre ses yeux en grand et qui voit-elle à côté d'elle Noahki... Ah oui juste ils se sont endormir après des chamailleries c'est ainsi qu'elle commence à se frotter les yeux (voir signature). Puis le regarde.

" Je suis crevée on s'est endormi trop tard! Puis rien à faire des infirmières moi!" sa mauvaise humeur arrive, surtout qu'en plus elle avait faim donc rien pour arranger. Quand finalement une des infirmières certainement celle qui était venu la première fois apporter les plateaux-repas, yes elle va pouvoir manger d'un coup Anaïs rayonnait ou presque en tout cas.

Infirmière: va falloir que vous retourner dans votre lit mademoiselle. Anaïs regarde l'infirmière. "Hors de question il est tout froid, ici j'ai bien chaud au moins."
Infirmière: allons ne faite pas votre enfant. "Et ben si puis toute manière est-ce qu'il n'a pas une journée chargée lui? Donc ça fait rien que je reste dans le lit chaud na!" Campée sur ses positions pour finalement gagner contre l'infirmière, certes, pas évident de manger à deux dans un lit aussi petit, mais, ce n'est pas la fin du monde non pus. Une fois le repas fini et que tout était préparer pour Noahki elle le regarde et lui fait signe de la main tout en disant. "Bon courage!"

Elle restait dans le lit de ce très chère Noahki, qui d'ailleurs elle n'allait certainement pas rester longtemps toute seule, car, elle n'avait pas oublié qu'une certaine Lily devait venir avec une bouteille pour fêter tout ça la remise en forme et le fait qu'ils pourront bientôt quitter l'hôpital, oui c'est bon ça, elle fit quand même sa toilette et quitte un peu le lit bien chaud pour y retourner aussi tôt. Quand finalement l'heure fatidique arrive, elle voit débarquer une fille, elle ne l'avait pas spécialement reconnue c'est à peine si elle l'avait croisé, mais, elle savait très bien qui elle était, elle n'eut pas le temps d'en placer une, qu'elle n'arrêtait pas de lui poser des questions, c'est à peine si elle lui laissait le temps de répondre. Pour finalement qu'elle parte.

Anaïs du s'armer de courage pour essayer de cacher cette bouteille, elle avait cherché dans toute la chambre le bon endroit, et qu'elle est le meilleur endroit? ET ben tout près d'elle, enfin presque, car, elle l'avait caché dans son propre lit, bien sûr elle avait fait tout exprès pour qu'on ne puisse pas dire qu'elle cachait une bouteille, mais, pas évident quelqu'un qui est observateur verrait qu'il y a quelque chose qui cloche et pourtant les infirmières passeront outre à cette intelligence, bien trop occupée à faire autre chose.

*Et ben au moins on est tranquille pour un bon moment, tiens je me demande ce que fait Noahki maintenant.*