Jun Aoki [en charge : Mei]

I. IDENTITÉ

• NOM : Aoki
• PRÉNOM : Jun
• GENRE : ♀
• ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 18 avril 2000 (17 ans)
• GROUPE : Rebelle

• ANNÉE D'ÉTUDES OU PROFESSION : 3ème année de lycée
• CLUBS (2 obligatoires pour les étudiants) : Club (passion) découvertes culinaires et art, dessin sculpture
• LANGUE MATERNELLE : Japonais
• AUTRES LANGUES : Espagnol (très bien) et anglais


• PERSONNAGE DE VOTRE AVATAR (la réservation se fera automatiquement si pas encore effectuée):

II. DESCRIPTIONS.

• Anatomie, marques, expressions, allure, gestuelle : (soyez le plus précis possible! )



Jun Aoki est une adolescente âgée de 17 ans, pourtant, à en juger son apparence, on pourrait lui en donner 20, certainement à cause de son physique, tout de même « avantageux ». En effet, Jun possède une forte poitrine, et des courbes très féminines, à son plus grand bonheur. Effectivement, sa croissance ne fut que tardive. Pendant longtemps son physique fut androgyne et très enfantin, mais cette dernière s'amusait bien à en jouer pour mettre son entourage mal à l’aise. Néanmoins elle ne sut pas tout de suite comment s’approprier ce nouveau corps soudain, ce n’est que vers ses 15 ans que Jun a su se développer un style, et attirer la gente masculine, ce qui lui a parfois valu quelques jalousies de la part de ses paires. Si désormais son corps s’apparente plus à celui d’une jeune femme, elle ne reste pas très grande, mais pas petite non plus. Elle mesure un mètre soixante et pèse 56 kilos. Au premier abord, son teint de porcelaine pourrait porter à croire que cette dernière est fragile, mais il n’en est rien. Jun a un passé très sportif, même si elle a tendance à négliger cette période depuis quelques temps.
Les traits de son visage sont fins, mais Jun n’aime pas ses yeux. Elle porte quotidiennement des lentilles de couleur bleu, très pales, ce qui intensifie son côté glacial. Elle se teint aussi régulièrement les cheveux en blanc, car étant plus jeune, elle avait des problèmes de mélanine, qui lui causaient certaines mèches incolores, desquelles les autres enfants n’hésitaient pas à se moquer. Elle fit sa première teinture à 13 ans, en cachette, et malgré le fait que sa mère n’en fut pas réjoui aux premiers abord, cette dernière se montra compréhensive et fini par la laisser faire (puisque de toute évidence, Jun ne lui aurait certainement pas laissé le choix).
Concernant son allure, Jun est loin de paraitre douce et calme, et s’avère quelque fois un peu brusque. Cela est certainement dû au fait que lorsqu’elle était plus jeune, elle jouait beaucoup de son apparence androgyne, ainsi son côté « masculin » a beau avoir disparu, il en est demeuré certaines reliques. Cependant, son charisme et sa confiance (quelque fois même démesurée) permettent d’équilibrer la chose, et permettent à la jeune fille de ne jamais passer inaperçue.

• Tenue vestimentaire, accessoires, tatouages,  etc.


Jun Aoki est une jeune fille assez coquette, mais qui reste simple. Elle est plutôt du genre à rendre beau un vêtement qui ne retiendrait pas vraiment l’attention, en le stylisant, pour mieux se l’approprier. Elle peut passer par tous les styles en l’espace d’une même semaine, tel un véritable caméléon, mais s’il y a bien un vêtement qui la caractérise, ce serait certainement une chemise blanche, oversize de préférence, qui laisse légèrement dévoiler sa poitrine. La semaine, Jun reste dans un style plutôt classe, avec quelques touches grunges, destroy. Les weekends, on pourrait dire que Jun est une autre personne, qui arbore un style plutôt sexy. Cela ne convient évidemment pas toujours pour aller à l’école, mais Jun refuse de se plier aux codes vestimentaire, et se débrouillera toujours pour ramener sa petite touche de caractère : ceinture en chaine, collants résilles… quand bien même dans sa première école en Espagne on lui imposait un uniforme, cette dernière trouvait toujours le moyen de se démarquer, ne serait-ce que par ses cheveux teint, ou son maquillage.
Jun est percée au septum, mais personne d’autre qu’elle-même n’est au courant, car cette dernière préfère garder son piercing rentré, et ne l’a jamais dévoilé. Assez matérialiste, elle possède de nombreux bijoux, qu’elle ne porte que très rarement, de peur de les égarer.

• Mentalité, attitude envers autrui, philosophie personnelle: (Soyez le plus précis possible ! )

Jun est une jeune fille espiègle, assez vive d’esprit, mais toujours un peu irritable, très sarcastique. Loin d’être excentrique, on pense souvent au premier abord qu’elle est timide. Mais on pourrait dire que c’est une adolescente hautaine, quelques peu insupportable. Pourtant, elle peut se révéler comme étant douce et empathique sous sa carapace. Cependant, l’adolescente ne laisse pas grand monde s’approcher d’elle, très solitaire, cette dernière refuse de nouer des liens, et peut paraître sauvage, même si de manière générale, son entourage l’apprécie. On pourrait même dire qu’elle intrigue. Cependant, attention à ne pas trop s’en approcher, car Jun a le sang chaud, et peut très vite s’enflammer, notamment lorsqu’on critique la couleur de ses cheveux: ayant subit pas mal de critiques les concernant étant plus jeune, cela la met hors d’elle, et la rend violente. Agressive quelques fois, Jun prends un certain plaisir à « démonter » certaines personnes de son entourage (qu'elle juge "indésirables"), en lançant quelques critiques humiliantes. D’ailleurs, Jun est très curieuse et dégourdie, et elle se sert parfois de ces aspects pour humilier au mieux ses victimes, auxquelles elle porte toujours un certain intérêt. Mais Jun reste humaine, et ne va pas faire preuve de méchanceté gratuite.
Contrairement à son prénom qui signifie « obéissant », Jun est plutôt du genre à ne jamais faire comme on lui dit, mais plutôt comme elle l’entend. Cela peut causer de nombreux conflits dans son quotidien, mais cette dernière se cache sous son apparence très froide, insolente. Jun ne possède pas de filtres, mais elle sait garder un secret, et reste une personne digne de confiance.
D’ailleurs, une fois mise en confiance, Jun peut être totalement dévouée, fidèle et entière. Elle peut s’avérer être une amie exceptionnelle. Très ouverte d’esprit, elle n’hésite pas à tester toute sorte d’activités.
Plutôt enjôleuse et aguicheuse, en amour, Jun a pour optique de prendre du bon temps, mais ne se ferme pas à l’idée d’une relation, par ailleurs, elle n’exclut pas non plus la possibilité d’en avoir plusieurs. Cependant, son côté possessif voit les choses autrement. Jun n’a pas vraiment de limites ou de « case » particulière, pour elle le sexe et l’âge n’ont aucune importance. Cependant, elle est consciente que ce n’est pas un point de vue majoritaire, et même si son côté provocateur s’en réjouis, sa raison fait parfois obstacle à certaines aventures éventuelles.
Jun est une personne toujours dans l’excès, et si elle devait mettre des mots sur ses humeurs, elle dirait que ses hauts sont à la hauteur de ses bas. C’est une personne passionnée, mais qui se lasse aussi très vite.


• Signes particuliers, manies, obsessions, phobies (etc.) :

Jun ne possède aucun signe particulier si ce n’est ce petit sourire mesquin lorsqu’elle vous prends de haut, qu’elle vous taquine. Il lui arrive aussi souvent de se mordre la lèvre inférieure lorsqu’elle est concentrée, ce qu’elle fait donc très souvent lorsqu’elle peint, une de ses activités favorites. Par ailleurs, elle peut peindre des jours entiers, et tombe très vite dans l’obsession : c’est une vraie passionnée. Lorsqu’un sujet l’intéresse, elle peut s’y consacrer des heures, voir des jours entiers, jusqu’à en oublier de manger ! Pourtant, elle est très gourmande, et est pratiquement toujours en train de manger ou de cuisiner. Cependant, elle n’a pas vraiment le palais fin, et peut facilement se retrouver à manger n’importe quoi, sans même s’en apercevoir.
Jun a la fâcheuse manie de ne jamais rien achevé. C’est peut-être dû à sa peur d’être rejetée qu’elle s’écarte du monde, et qu’elle écarte ses possibilités de réussir.

III. MÉMOIRES.

• Histoire : (Soyez le plus précis possible ! )

Le 20 juin, Madrid.

Je ne peux toujours pas me défaire de cette histoire. Ça fait un an maintenant. C’est abominable, parce que maintenant on redéménage. Je vais retourner vivre là-bas, il parait que ça a bien changé, de toute façon moi aussi j’ai changé. Je ne pourrais jamais redevenir la même après ce qui s’est passé. J'espère que la mentalité de là bas aura évoluée. Que je n'aurais pas à me cacher comme j'ai pu le faire avec toi.

Je me demande si je vais retrouver certaines connaissances. Je n’ai gardé contact avec personne, comme à mon habitude… Quoique je ne suis pas certaine d’avoir été toujours aussi solitaire… Puis, de toute façon, j’ai redoublé. Je ne vais sûrement pas revoir grand monde. Puis je ne suis là que pour étudier. Je ne sais pas si je suis prête à renouer des liens. Je ne sais même pas si cela me sera possible à nouveau, parce que depuis que t’es partie, je me suis détachée de tout, et j’ai l’impression de flotter dans l’espace, de m’éloigner de plus en plus des gens, de ma famille, de ma propre vie… Et j’essaie peut-être de t’atteindre, mais, je ne sais même pas où est-ce que tu te trouves, et quand bien même c’aurait été le cas, je suis pas certaine de savoir où je suis. J’attends juste d’atterrir quelque part, mais, je suis en constante transition. D’ailleurs, c’est comme ça que ma mère a appelé notre vie en Espagne, « una transición, cariño. »

Pourtant, t’étais pas une transition, la preuve c’est que je stagne encore, que depuis ta mort j’ai l’impression que ma vie s’est arrêtée. C’est pour ça que je veux qu’on m’appelle Valeska. T’es tellement tout le temps dans ma tête, que je me suis confondue dans tout ça. Je me suis perdue dans ton souvenir, dans ta lettre de lames, dans tes larmes de sang…

Tout le monde me qualifie de « creepie » depuis que je m’appelle Valeska. Plus personne ne me parle, et dans les couloirs on m’évite. Je crois que c’est l’ombre bleu de mes yeux noirs qui les effraie. Quand les autres élèves les croisent, ils forcent un sourire, et j’ai envie de leur cracher que c’était moi qu’ils auraient dû tuer. Certains crétins ont osé dire que c’était toi le bourreau, alors je les ai tapés aussi fort que j’ai pu, pour leur montrer que la victime est un bourreau désemparé. J’ai été convoqué par la suite, puis ils m’ont simplement renvoyé chez moi. J’ignore s’ils m’ont pris en pitié, ou bien s’ils n’ont pas daigné me renvoyer, parce que je partais bientôt. Dans tous les cas, bon débarras. Plus tard, j’ai reçu un texto. Depuis ta mort, je n’ai pas toucher mon téléphone, déjà parce que je n’ai plus personne à qui parler, et puis parce que tout le monde me harcelles « t’aurais dû partir avec elle ». Pero si ya lo se, Joder...

Ma mère a divorcé de l’empoté. Du coup, on vit que toute les deux. Je t’avoue que même si je me réjouissais qu’il s’en aille, je trouve ça drôlement étrange, de n’être qu’avec elle, surtout que moi-même, je ne suis plus vraiment là. Elle a insisté pour visionné la vidéo. Je crois que c’est ça le plus étrange en fait. J’arrivais pas à tenir debout quand elle l’a démarrée. Elle a pleuré dès la première seconde, quand elle m’a vue nue. Même si je portais un masque, elle m’a tout de suite reconnue. C’est pas comme ces abrutis au lycée qui ont passés des mois à chercher avec qui tu « t’envoyais en l’air ». C’est pourtant pas ce qu’on faisait, puisque je t’aimais, c’était différent, non? Moi, je détournais le regard... Et j'avais l'impression de sentir ton souffle chaud dans ma nuque à nouveau, l'étreinte rassurante et douloureuse de ton corps nu contre le mien... Quoiqu’il en soit, ma mère n’a pas pu la visionné en entier. Elle tremblait, et je crois qu’elle s’est urinée dessus. C’était la première fois que je la voyais dans cet état, elle qui est toujours si élégante… En tout cas, c’est comme si je m’étais faite violée. Chaque maudit clique sur la vidéo me heurte, et mes absences sont de plus en plus fréquentes. Comme si mon esprit essayait à tout prix de m’échapper, comme s’il ne pouvait plus supporter ma vie. Je suis juste assez là pour me voir disparaître. Impuissante.

Je m’en veux tellement de pas avoir été franche avec toi, de pas avoir assumée. J’étais pas complétement déchirée tu sais, pour moi aussi c’était compliqué, mais j’étais paumée. C’est con parce que c’est toi qui a tout pris. Toutes les insultes, tous les regards, et même moi, qui te tournait le dos, qui niait. Je sais pas si c’était vraiment une chance de porter un masque ce jour-là, parce que depuis, je sais plus qui je suis, et cette histoire me brûle jusqu’aux os. Mais j’avais jamais ressenti ça pour personne, et encore moins pour une fille. Tu sais que je suis pas du genre à m’enfermer dans une idée, que je suis ouverte d’esprit, mais quand ça m’est arrivée, c’était différent. Et puis t’étais ma meilleure amie, je pouvais pas prendre le risque de te perdre, et c’est ironique de te dire ça, parce que si j’avais assumé, tu serais sûrement encore là.

Je suis navrée, parce que je t’aimais, parce que j’ai laissé cette vidéo le montrer à tout le monde alors que moi j’ai pas su le faire. Parce que je t’ai tué. Mais maintenant je te ferais revivre. Je vais t’offrir une belle vie au Japon, un nouveau départ... c’est une belle occasion, non?

Jun… Valeska.

• Relations proches et familiales : (qui vous a élevé / avec qui vous vivez, etc.):

Jun n’a pas une très grande famille. Son père Ichiro Aoki était un homme d’affaire Japonais assez riche, mais il est décédé lorsque Jun avait 10 ans. Elle n’a jamais eu l’occasion d’être très proche de ce dernier, étant donné qu’il passait son temps au travail. Cependant elle vit avec sa mère, Kimi, Japonaise aussi, mais qui s’est mariée avec un Espagnol, Enrique, ce qui les as faits déménagé. Sa mère travaille dans l’Entreprise de son mari décédé. Ainsi, leur famille reste assez aisée, ce qui permet à sa mère de pouvoir scolarisé sa fille à l’académie Keimoo, comme lorsqu’elle était plus jeune. Maintenant divorcée d’Enrique depuis peu, elle a décidé de revenir au Japon, notamment aussi à cause du décès de la meilleure amie et camarade de classe de Jun (avec qui elle avait une relation très ambiguë puisqu’elle en était amoureuse, et que lors d’une soirée, elle ont tourné une vidéo où elles partageaient une relation charnelle, ce qui causa son suicide.)

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.