Personnages ancrés dans le contexte de la ville

Ancien élève de l’académie Keimoo, Neru travaillait entre autres, en tant que réceptionniste au Neverwhere pour payer une partie de ses études. Quelques temps avant ses examens de fin d'études, il a brusquement disparu de l'académie, ne laissant que trop peu de traces expliquant le motif de cet acte. Des années sont passées après cet incident et, on entend depuis quelques mois que Neru Grinfield aurait repris la gestion du Neverwhere, l’hotel sordide du quartier Bougu à l’abandon depuis quelques années. Neru est doté d'une grande intelligence et est plein d'initiatives. Cependant sa curiosité exacerbée l'a déjà mis plus d'une fois dans le pétrin.
Il entretient "ses affaires" avec d’honnêtes comme de malhonnête gens. Adroit et trop curieux, il n’hésite pas à proposer toutes sortes de concepts et services pour faire marcher son hôtel. On dit d’ailleurs que l’hotel le Neverwhere est peut être sombre et mal entretenu, mais que ceux qui y passent la nuit, sont amenés à revenir y séjourner plus tard malgré les conditions déplorables.

Autre chose : c’est pour garder un pied dans l’académie, qu’il décide de faire partie du club de journalisme.

Neru Grinfield est celui qui ne tient jamais en place, avec ce besoin de constamment être actif. Informé, informateur, s’il faut trouver une information, c’est souvent chez lui qu’il faut se rendre. Il sait tout ce qu’il se passe, depuis les bas quartiers de la ville jusqu’aux plus hautes sphères de l’académie. Très connecté, il passe son temps à rencontrer toutes sortes de personnes pour garder ce monopole de contact.
Comme Neru aime se sentir utile et qu’il sait qu’il l’est, il joue avec, finement, adroitement, intelligemment.
Il a cependant une faiblesse et cette faiblesse c'est son penchant évident pour les femmes.

Qu'est ce qu'il fait si loin de son pays ? Et bah c'est simple il a voyagé. Beaucoup. Il a rencontré une japonaise, Asuka Fujiura, et l'a suivi. Seulement voilà elle l'a quitté et maintenant il est là en rade de thune pour voguer les quatre coins de la terre. Il lui arrive de croiser Asuka dans les rues de Keimoo, elle est imprévisible mais ils sont restés en bon terme... Finalement comme il se plaît bien dans le pays il se propose en tant que jardinier pour l'académie Keimoo, cette établissement pété de thunes.

NB: Il parle très peu de sa famille avec qui il a coupé les ponts très jeune.

La vie est cool pour Dev, les soucis c'est dans la tête. Il ne s'angoisse que très rarement et prend à peu près tout au second degré. Le conformisme ? Il ne connaît pas vraiment et aime sa vie pépère.

Débrouillard, Dev a voyagé les quatre coins du monde en sac à dos, des choses il en a à raconter et généralement on aime bien ses talents de compteur. Il n'est ni trop bavard ni pas assez, Dev aime les étoiles, la culture, les livres, la faune et la flore. Les plantes n'on pas de secret pour lui et il fait son propre élevage illicite sur son petit balcon. Dev n'a jamais été un accroc aux études, il a préféré apprendre sur le tas, en enchaînant des jobs pas ci par là, la vraie vie, pas celle derrière un bureau. Ceux qui se la racontent et qui pètent plus haut que leur fesses, ils perdent leur temps à tenter d'avoir un impact quelconque sur Dev.

Denise a été adopté par les Rosendhal à l'âge de trois mois. Ses parents ne lui ont jamais caché la vérité. Adoptée donc dans un foyer riche et aimant, l'enfance de la demoiselle était parfaite. A l'âge de 7 ans, un autre enfant vient agrandir la famille, un petit garçon lui aussi adopté, Royce. Denise se comporta comme une véritable grande sœur et ainsi les deux enfants se sont épanouis dans leur foyer d'Hawai. Quelques semaines après son 14ème anniversaire, Denise est enlevé par la pègre locale spécialisée dans la traite des blanches et le trafic de stupéfiants. Elles fut emmenée dans une autre île du Pacifique afin d'y être dressée puis vendu eaux Triades Chinoises. Son propriétaire s'en lassa quelque mois plus tard et la revendit pour une bouchée de pain. Dès lors, elle fut transféré à droite et à gauche du continent asiatique pour finalement finir au Japon 10 ans après son enlèvement. Un homme, troublé par le regard sans vie de la jeune femme s'est mis en tête de la prendre sous son aile. Il s'agissait d'un chef de clan Yakuza d'une soixantaine d'année, veuf depuis longtemps. Il l'a soignée et a veillé à sa sécurité puis lui a fait obtenir la nationalité Japonaise. Denise finit par retrouver un peu goût à la vie en compagnie de cet homme jusqu'à l'épouser. Autour d'elle tout le monde lui témoignait du respect, et apportait un peu de douceur dans cet univers un peu sombre qu'est la mafia. Elle s'était ainsi construite une nouvelle famille. Elle a de nouveau perdu le sourire lorsque son mari succomba à une crise cardiaque, elle venait alors d'avoir 30 ans. Son fils a repris le flambeau, et elle s'est vu contrainte de rester à ses côtés en tant qu'épouse. Elle trouva un peu de soutient auprès des hommes de main qui lui restent loyaux, en particulier Satomi Kôsuke dont elle finit par s'éprendre à force de persévérance de ce dernier.

Denise est une femme qui attire indéniablement l'attention, malgré sa grande discrétion. Elle parle très peu, et passe le plus clair de son temps à la résidence du clan. Très affectée par les épreuves qu'elle a subi durant des années, elle avait fini par renouer avec les autres grâce à la prévenance de son époux. A plusieurs reprises elle a cru qu'elle pourrait un jour revoir sa famille, elle n'avait d'ailleurs qu'à en faire la demande auprès de son mari pour que son souhait soit exaucé. Mais la honte de son être sali l'ayant complètement envahie, elle pris la décision d'y renoncer. A la mort de son conjoint, elle s'est à nouveau refermée comme une huitre afin que plus rien ne puisse l'atteindre. Elle est devenu glaciale, sans être hautaine pour autant et n'hésite pas à employer des mots qui blessent pour obtenir la paix. Et ça a fonctionné. Sauf sur Kosuke Satomi. Parce que cet homme était le plus loyal de tous auprès de son époux, elle a fini par l'accepter jusqu'entre ses bras.
Il lui arrive par moments d'imaginer à quoi son frère peut ressembler. Elle n'a que le souvenir d'un petit garçon grassouillet aux cheveux clairs et aux rires cristallins. Ces souvenirs lui étant douloureux, elle s'efforce autant que possible de ne plus y songer et d'oublier cette famille auprès de qui elle était heureuse.

Fils illégitime du noble japonais Saionji Kudô, Daikiro a été adopté par les Hanase, respectivement jardinier et gouvernante pour le compte de la famille Saionji. Ignorant son origine noble, il s'est épanoui au sein d'un foyer aimant. A l'âge de 6 ans, Daikiro a commencé à suivre une éducation particulière dans le but de devenir le majordome personnel de la nouvelle héritière de la famille française Lansel, très proche des Saionji, Emilie. C'est ainsi qu'à à peine 12 ans, Daikiro est entré au service des Lansel au grand dam de ses parents, pour s'occuper de la petite fille agée de 6 ans. Avec cette enfant très capricieuse, il a connu bien des déboires et a failli maintes fois faire le mur. S'il ne l'a pa fait, c'est à cause de la soeur ainée d'Emilie, Anastasia, à l'opposé de sa cadette. Une amitié solide s'est instauré d'elle même entre eux au fil du temps, ce qui n'est pas au goût de la benjamine, très possessive.
Les années ont passé et l'amitié entre Anastasia et Daikiro s'est transformée en idylle qu'ils se sont bien gardé de cacher. Emilie l'a découvert, et a fait en sorte de les séparer par différente ruses. Anastasia a été promise à l'héritier légitime de la famille Saionji et a donc été envoyé de force chez eux dès sa majorité.
Ayant découvert le pot aux roses, Daikiro n'a plus jamais souri depuis le départ de sa dulcinée et il souhaite plus que tout le malheur de sa "maitresse".

Daikiro a une patience à toute épreuve, est obéissant et docile. Grâce à sa bonne éducation, il a d'excellentes manières, sa façon de parler est à l'égale de celle des nobles qu'il se doit de servir, surtout Emilie. Mais malgré cette apparence gratifiante, sommeille une personne rancunière prête à tout pour se venger de celle qui lui a fait enlever celle qu'il aimait. Sans jamais manquer de tact, il sait employer les mots qui blesseront l'héritière Lansel sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte. Il fait en sorte que la jeune fille ne puisse se lier d'amitié avec qui que ce soit, et éloigne tous les garçons qui s'intéressent à elle en leur révélant en aparté la véritable personnalité de sa maitresse. Et pour ceux qui s'intéresseraient à elle malgré les défauts énoncés, c'est Emilie directement qu'il manipulera. Dans tous les cas, elle demeurera seule, et c'est tout ce qui lui importe. De ce fait, elle a une confiance aveugle en Daikiro, ce qui amuse bien ce dernier.

Soraya n'a pas eu la chance d'une enfance dorée. Son père a un jour disparu de la vie de la petite fille et sa mère, l'a souvent délaissée chez sa grand mère pour aller travailler dans les bas quartiers de Bougu. La mère de Soraya, elle, a travaillé en tant que courtisane pratiquant les arts, excellent dans les arts japonais tels que la cérémonie du thé, Ikebana, la danse.  Après avoir mis au monde sa fille, elle tombe gravement malade et les frais médicaux la forcent à travailler de ci et de ça avant d'avoir raison de sa présence à la maison, puis de sa vie.
Soraya fait néanmoins ses années à l'école et rentre à Keimoo parce qu'elle connaît de loin ou de près un des professeurs qui y enseigne, et se débrouille par ce biais pour y rentrer en obtenant la bourse de mérite. Officiellement, elle l'obtiendra parce qu'elle est brillante en cours, officieusement, parce qu'elle se démène comme un diable pour réussir ses études et gagner sa vie à côté. Mais les études lui coûtent trop chers et elle décide de les interrompre  à la fin du lycée pour y devenir et serveuse en ville le soir.
Et si un client l'approche de trop près, ça ne lui dérange pas de glisser quelque produit douteux dans son verre pour le laisser tomber dans les bras de Morphée pour le restant de la nuit.

Elle a un vaste réseau de connaissances dans la partie underground de la ville.

Soraya paraît douce et mélancolique mais ce n'est qu'une petite façade de sa peine et de l'intérieur c'est une bête assoiffée de vengeance. Elle mène une bataille sans pitié contre elle-même pour tenir tête aux aléas de sa vie.
Le jour où elle flanchera n'est pas arrivé et si elle travaille d'arrache pied c'est parce qu'il lui faut pouvoir se payer son appartement à Hiryuu qu'elle a hérité de sa mère, ainsi que de ses dettes. Continuer ainsi alors que ce serait si facile de tout laisser tomber est sa façon de s'accrocher à la vie et de prouver à tous qu'elle est capable d'y arriver. Doté d'un mental d'acier, elle est une personne qui sourit peut et qui impressionne par son côté sombre. Elle a ce côté mystérieux et imprévisible et si les élèves ne lui cherchent pas trop de noises, la nuit, ses clients qui ont essayé ont vite été remis en place. Les broches de ses cheveux cachent des aiguilles et des lames et sans doute qu'elle en a plus que ce qu'on le croit.
Soraya est une personne relativement torturée même si elle en fait peu part.

La viticulture se transmet de génération en génération dans la famille Mifune. Toutefois, lorsque Jushirô a goûté son premier verre de vin, bien avant l'âge légal, il savait qu'il serait bien plus qu'un viticulteur. Il doit ceci à la symbolique qu'il se fait du vin. Très jeune, Jushirô eut une certaine passion pour l'Histoire tant est si bien quil crut qu'il serait le premier à ne pas suivre la tradition familiale. Il rêvait de se spécialiser dans l'histoire de l'art. La pression de sa famille ne lui permit pas d'accomplir son rêve. Usant de malice, il a trouvé le juste milieu en joignant son rêve et son devoir familial. Il a donc quitté le Japon pour la France pendant quelques années afin de faire des études en histoire ainsi qu'en sommellerie et acquiert ainsi plusieurs diplômes dans les deux domaines.

Lors de son périple, Jushirô a rencontré de nombreuses personnes qui comme lui avaient du mal à trouver leur voie vers l'avenir. Sans forcément bien les connaitre, il leur a accordé une oreille attentive, manifestant son avis et leur a  proposé d'éventuelles solutions, sans jamais rien leur demander en échange. Simplement parce que ça qu'il lui semblait la seule chose à faire. Et puis un jour, il a quitté la France pour revenir au Japon sans rien laisser derrière lui, ni transmettre le moindre au revoir.  Il se balade de ville en ville, reste le temps qu'on a besoin de lui dans différents restaurants pour la plupart gastronomiques, puis continue son chemin. Sa mère finit par décéder, c'est ainsi qu'il a récupéré une paire de boucle d'oreille se transmettant de mère en fille. Jushirô étant fils unique, c'est donc lui qu'il a hérité du bijou. C'est aussi à ce moment qu'il s'est fait tatouer le front. La croix de carrefour guide les âmes perdues et le vin libère leur esprit. Tel est le rôle qu'il s'est donné. C'est un peu par hasard que ses pas l'ont guidé jusqu'à Keimoo. Il s'installe à Amani, tout près de l'église qu'il fréquente régulièrement.

On pourrait qualifier Jushirô Mifune comme une personne "étrange". On lui attribue des intentions malsaines puisqu'il rend service à qui le demande, gratuitement. Il ne s'intéresse pas à celles qui semblent tout avoir, mais accordera une intention particulière aux brebis égarées qui se retrouveront sur son chemin. Ce n'est qu'aux plus fragiles qu'il leur offrira ce qu'il considère comme le plus précieux : la dégustation d'un breuvage unique, loin des grandes tables de la haute noblesse. Il ne manifeste ses émotions qu'à un seul moment : lorsque l'ivresse pointe légèrement, sans aller au delà. Ceci arrive très rarement lorsqu'il a de la compagnie. La solitude pèse sur Jushirô mais jusqu'à présent, quand bien même il a offert ses draps avec bien des amant(e)s, il n'a pas rencontré la personne, l'unique, qui saura voir le monde de la même manière que lui. Il ne cherche pas particulièrement l'amour, ne l'a jamais connu, mais en lui subsiste une part de romantisme lyrique qu'il souhaite un jour partager. Jushirô Mifune est un être d'une grande bonté, mais son attitude un peu sinistre peut faire fuir. Il est ainsi, et ne changera pas.

Parce qu'elle a été trop chérie, Emilie ne sait pas aimer. Emilie Lansel est la cadette de sa famille, comme elle est née un peu prématurée elle a grandi sur-protégée, sur-chérie et toujours assistée. Très tôt, elle a su faire tourner le monde autour de son nombril. Elle jalouse terriblement sa grande sœur à qui tout semble réussir, en études, en amour, en famille.

Émilie a fait 2 ans au lycée de Keimoo. Elle a ensuite été renvoyée suite à de nombreux avertissements, renvois, sanctions diverses. On dit qu'elle a gravement blessé un garçon de sa classe - Daikiro Ando - parce qu'il a refusé de sortir avec elle. Depuis, Émilie suit des cours à domicile. Elle ne fait confiance qu'à son majordome, Daikiro, et le cercle est très restreint.
L'école lui ayant été refusé, elle aimerait bien travailler dans le Salon de Thé Sans Nom ou l'hôtel Le Neverwhere. Au final Émilie Lansel aime les gens... à sa façon. Elle fait des efforts pour rester membre de clubs afin avoir un pied dans l’académie, mais aussi casser l'ennui. Mais pour cela, sa conduite au sein de l'établissement doit être exemplaire.


Émilie Lansel... Un sacré numéro. Stéréotype du "Yandere", elle a un caractère de cochon et pense que tout le monde lui doit quelque chose. Dotée d'une personnalité forte, derrière sa bouille d'ange, elle est capricieuse, égoïste, bornée. On n'en fait pas deux pareilles. Comme elle a eu une enfance gâtée à ne plus en pouvoir, elle pense que tout est facile; d'ailleurs à peu près tout lui est accessible.
Elle est souvent accompagnée de son majordome (qu'elle n'appelle jamais par son prénom) pour assouvir tous ses ordres. Impatiente, elle n'attend jamais et sait attirer l'attention sur sa personne ... En bien comme en mal, le plus souvent. Lorsqu'une de ses volontés n'est pas assouvie, la demoiselle est capable de piquer des crises colériques et de casser tout ce qui se trouve à sa portée. Quand Émilie est là, c'est elle qui fait, défait  et refait la loi. Sinon elle respecte les gens qui savent lui tenir tête car elle se sait impuissante face à eux et qu'il vaut mieux les avoir en allié qu'en ennemi.
Hyperactive, Émilie est tenace, elle n'a pas froid aux yeux, et ne sait pas rester à sa place. En voulant s'amuser de tout et de rien, elle sait balancer des piques là où ça fait bien mal. Émilie n'a pas peur de grand chose, elle n'hésite pas à déchirer ses robes en faisant le mur ou fuir des gens pour une bêtise qu'elle a encore fait. Elle sait qu'elle est une peste et joue admirablement bien son rôle.