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 Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]

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Hisaka Rika
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MessageSujet: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyLun 30 Mai 2016 - 23:40

« 16h devant l’entrée ? »

Elle acquiesce avec son sourire des plus sincères avant de disparaître derrière un rideau qui place l’entrée du vestiaire des femmes. Je pousse un soupir une fois que je me sais hors de son champ de vision. On lui donnerait le bon dieu sans confession et pourtant...Dix minutes de trajet en voiture avec elle, et je crois avoir entendu assez de potins pour toute une vie. Et c’est sans compter les interludes « Hisa-chan tu m’écoutes ? » enfin bon, nous nous voyons assez peu alors je peux bien accepter quelques unes de ses marques d’affection. Je jette un œil sur ma montre, on va donc passer plus d’une heure aux sources chaudes. Après l’année passée, je crois que ce moment de détente est plus que mérité, de même pour ma sœur qui a décidé de prolonger sur séjour au pays du soleil levant avant de s’envoler une nouvelle fois pour le continent européen. Nous ne nous étions plus vus depuis la période post-incendie de noël au nouveau bâtiment des clubs, et notre venue ici est le fruit de sa propre initiative.

« Monsieur ? »

Je sursaute au moment où l’on m’interpelle, et je remarque alors la présence d’une hôtesse qui me tend des serviettes, une clé ainsi qu’un peignoir. Allô, ici la terre. Je prends conscience que d’autres personnes attendent. Mon sang ne fait qu’un tour et je récupère rapidement la lingerie en location en bredouillant des remerciements. Je fais volte-face et m’engouffre à mon tour dans le vestiaire destiné au public masculin. Personne en vue, et peu de casiers sont occupés : je vais peut-être pouvoir oublier mon humiliation une fois dans l’eau. Je retire mon T-shirt, puis mon jean pour les troquer contre une simple serviette blanche autour de la taille.

Mes vêtements du quotidien, le peignoir et les autres serviettes mis au casier, je suis fin prêt pour une séance de relaxation. Le premier contact avec l’eau est un peu difficile. Trop chaud, me dis-je en grimaçant alors que les ondes se propagent autour de l’endroit où j’ai posé mon pied quelques secondes plus tôt. Pourtant, une fois plongé dans le bassin, je ressens les effets bénéfiques de la chaleur et m’y enfonce même jusqu’au nez, m’autorisant même à produire quelques bulles. Un peu plus loin, la fumée entoure les rochers artificiels et de l’eau claire ruisselle entre ces derniers, me faisant croire en vacances à Matsuyama.


Les joues rouges, l’air enfumé après plus d’une heure passée à barboter dans l’eau – à l’écart des autres personnes que je ne connaissais pas – je décide de retourner au vestiaire. Si ma montre fonctionne bien – elle est bien étanche hein ? – je suis censé rejoindre ma sœur dans vingt minutes. Comme à l’accoutumée, j’aime être avance et c’est dans cette optique que je quitte l’onsen à contre-cœur. Je me retourne une dernière fois avant de retourner au vestiaire. Source d’eau chaude de Keimoo, je reviendrai un jour.

16h. Je suis à peu près sec,  seul mon T-shirt bleu colle encore un peu trop à ma peau. Quelques mèches de cheveux me cachent la vue, me faisant comprendre qu’il serait grand temps de rafraîchir ma coupe. Les bras croisés, j’attends sur un banc en bois l’arrivée de ma sœur. En général, Yuuko Rika est plutôt ponctuelle du fait que j’accepte relativement peu de sorties en sa compagnie, et qu’elle préfère donc éviter de me contrarier quand nous passons du temps ensemble. Les gens défilent devant moi. Certains font des allers-retours entre les vestiaires et l’accueil en serviette, et me font ainsi me demander s’ils connaissent la pudeur. Je secoue la tête. Qui suis-je pour juger ?

Tic tac. Il est déjà 16h15 et je n’ai toujours aucune nouvelle de mon aînée. Est-ce qu’elle n’a pas vu le temps passer ? Est-ce qu’elle a eu un problème ? Je veux dire, elle aurait pu glisser, tomber, se faire mal et personne ne m’a prévenu. Et si je l’appelais maintenant…il y aurait peu de chances qu’elle me réponde. Bon sang, ça a bientôt vingt-cinq ans et c’est encore son petit frère qui doit se faire du souci pour elle. Et je ne peux tout simplement pas me résoudre à rentrer dans le vestiaire des femmes ? Que faire ? Demander à l’accueil si elle est déjà passée ou si je peux la faire appeler ? Ce serait super embarrassant. Je n’ai pas d’autre choix, je vais encore attendre un peu pour le moment.

La grande aiguille de ma montre vient de passer le cap, il est désormais 16h30 et pas le moindre signe de vie de Yuuko. Cette fille va me rendre malade un jour. Bon, cette fois, je vais prendre mon courage à deux mains et demander à la femme de l’accueil en espérant qu’elle ne se souvienne pas que je suis le type un peu dans la lune, qui a failli oublier ses serviettes. Inspire, expire. Je me mets debout et commence à marcher, me préparant mentalement à devoir parler. Qu’est-ce que je vais dire ? Je ne connais pas son numéro de casier donc je ne peux pas demander si…Ah ! Arrête de te prendre la tête Hisaka, tu improviseras. Huit mètres. Mon cœur s’emballe. Six mètres. Ma respiration se coupe. Quatre mètres…Aïe

« D-désolé. Tu vas bien ? Je…je ne faisais pas attention. »

Trop concentré sur mon objectif, j’en ai presque oublié la présence d’autres individus de type humain. Ce n’est pas la première fois que je percute quelqu’un et ça ne sera sûrement pas la dernière, mais ça…cette personne ne peut pas le savoir. Je relève la tête en évitant le regard de la victime de ma maladresse. Une fille. Elle a l’air de sortir des bains. C’est ma chance ! Sans plus réfléchir, je tends la main vers elle comme si je voulais l’empêcher de fuir.

« Att-attend s’il te plaît ! Euh… »

Comment décrire ma sœur ? Maintenant que j’ai de nouveau capté son attention, il va falloir que je lui donne une bonne raison de l’avoir dérangée. Je ne peux juste pas lui dire « Non rien » par timidité, il faut que je dépasse ces limites.

« Est-ce que tu aurais vu une euh…une femme qui me ressemble un peu. Enfin je crois. Des cheveux noirs, plutôt longs. Dans les 25 ans et des yeux noirs, à peu près cette taille là. »

J’ignore si mon estimation est bonne, mais je crois que le haut du crâne de Yuuko m’arrive à peu près au niveau des épaules. Un bon mètre soixante je suppose ? Damn. Je crois bien que je suis en train de décrire une jeune japonaise lambda, ça ne va sûrement pas l'aider beaucoup. Il ne me reste plus qu’à espérer que cette fille ne me traite pas de goujat et me laisse en plan. Il ne me manquerait plus que ça pour finir la journée.


Dernière édition par Hisaka Rika le Sam 11 Juin 2016 - 0:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyJeu 2 Juin 2016 - 19:45

Aujourd'hui est l'un des jours où je n'ai rien de prévu. Les cours sont en train de me monter à la tête et à me rendre folle. Comment les gens font pour savoir toutes ces choses ? C'est impossible pour ma petite tête. J'ai beau avoir la capacité à être une bonne élève en terme général, mais je dois m'acharner sur mes révisions pour être d'attaque pour les cours. Enfin bon. Cette journée est juste parfaite pour aller se détendre. Je ne sais pas quoi faire par contre. Je n'ai trouvé personne pour aller jouer un peu de musique dans la salle de l'Académie, donc je suis bonne pour rester à rien faire, couchée sur mon lit. Génial.


LES BAINS PUBLICS !
dis-je en me levant d'un coup sans réfléchir.


Je mets ma main devant ma douche, telle une petite fille fait quand elle dit des bêtises. Est-ce que quelqu'un de la chambre d'à côté a entendu cet élan d'illumination ? Je n'espère pas. Passer pour une folle n'est pas ce que je préfère.
Je décide donc de prendre mes affaires pour aller aux bains publics, un endroit qui pourrait réussir à me détendre et me faire oublier tout cet acharnement sur les cours, et le mets dans mon sac ne plus pratique à porter. Je regarde ma montre et me dis que j'ai encore du temps devant moi pour y aller, donc je décide d'y aller à pied. Rien de mieux que de faire du sport quand il fait beau, ça ne peut me faire que du bien.


J'arrive devant les bains municipaux et m'empresse d'aller à l'entrée pour réussir à aller le plus rapidement possible dans la chaleur des bains. L'hôtesse me passe les serviettes et tout ce dont j'ai besoin pour aller dans les vestiaires. Je vais dans ceux des femmes, et regarde le numéro sur ma... clé ? Ok. L'hôtesse a oublié de me donner la clé. Je retourne à la vitesse de la lumière afin de la récupérer et d'ENFIN pouvoir poser mes petites fesses dans l'eau.
Je rentre dans le vestiaires et commence à me déshabiller et d'ensuite de me vêtir du peignoir jusqu'à arriver dans les bains. Je me balade autour avant de trouver une bonne place, isolée pour pouvoir réussir à me détendre pleinement. Je pose mon peignoir, et rentre un puis deux pieds pour enfin rentrer dans l'eau de tout mon corps. Je pousse un léger soupir de satisfaction tellement cela fait du bien. Voilà. Je ne bouge plus jusqu'à avoir la peau toute ratatinée et fripée.


Je suis restée bien quelques heures à ne pas bouger dans l'eau chaude, tellement j'étais bien et reposée. Mais il était quand même temps pour moi de rentrer pour tout de même m'avancer dans ce que je devais faire pour les cours. Je sors de l'eau et m'empresse de prendre mon peignoir pour ne pas attraper froid. Je file dans les vestiaires et me change très vite pour pouvoir rentrer à temps sauf que quand je sors des vestiaires pour aller dans le hall ... Boum. Collision. Je fonce dans un homme. Quoi ? Que ? Que fait-il là ? Je reste assez bouche bée quand au fond que cet homme soit rentré dans les vestiaires des filles. Je regarde autour de moi et remarque que non, je suis dans le hall. Décidemment le fait que je me presse me fait croire n'importe quoi. Cet homme n'a rien fait de mal à part me foncer dedans. A moins que ce soit moi qui lui ai foncé dedans ?
Je décide tout de même de reprendre mes esprits et de me diriger vers la sortie et faire comme si je n'avais rien vu de cela. Mais cet homme m'empêche de partir, et il a l'air paniqué et n'arrête pas de regarder partout. Cherche-t-il quelqu'un ?
En effet, cette question posée dans ma tête se vit répondre par le jeune homme de vive voix. Il me décrit la fille qu'il recherche. Une personne lui ressemblant ? Je ne suis pas du genre à regarder et dévisager les personnes autour de moi. Je lui réponds, désolée de ne pas savoir ce qu'il recherche.


Je suis désolée monsieur... J'étais dans un coin isolé des bains et je n'ai vu personne ressemblant à ce que vous m'avez décrit. Cela fait longtemps que vous la cherchez ? Voulez-vous que je vous aide ?



Je ne peux pas m'empêcher d'être gentille. Pourquoi ? C'est tellement instinctif...
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyJeu 2 Juin 2016 - 20:53

La chaleur a dû me monter à la tête. Oui, peut-être que les sources d’eau chaude ont un effet néfaste sur moi. Attend, j’ai osé bousculer quelqu’un en marchant maladroitement et je l’importune de surcroît ? Est-ce que je m’appelle Zakuro Fea pour faire ce genre de trucs ? Cette réflexion mise à part, je reprends peu à peu mes esprits et constate que la jeune fille sortant des vestiaires a l’air tout aussi paniquée que moi. Je ne suis pas un pervers mademoiselle ! Je ne sais pas comment je pourrais vous le prouver, mais je vous assure que je n’ai pas mis en scène cette collision pour vous toucher ou vous reluquer. Mes joues s’empourprent et je fais un pas en arrière, je ne devrais pas avoir ce genre de pensées. Enfin, je sais bien que les japonais sont bien connus dans le monde entier pour avoir des fétiches étranges, mais je ne voudrais pas confirmer le stéréotype. Je suis un jeune homme bien élevé et j’ai encore toute ma tête même après avoir vu des dizaines de femmes défiler en peignoir aujourd’hui. Mon rythme cardiaque commence à revenir à la normale, je peux me concentrer sur ce qu’elle me dit.

J’aurais dû me douter qu’elle ne pouvait pas m’aider, pourtant je ne parviens pas à refouler un soupir quand je l’entends. Ainsi, j’apprends qu’elle aussi était dans un coin isolée des bains. Ce n’est pas très étonnant qu’elle n’ait pas croisé ma sœur du coup. En général, cette dernière est suffisamment sociable pour se faire des camarades de discussion en moins de dix minutes. Yuuko est si différente de moi sur le plan psychologique que je me demande souvent si nous avons bien été élevés dans la même famille, avec les mêmes règles. Ceci dit, je ne cache pas ma surprise quand elle me demande si elle peut me rendre service en m’aidant à la chercher. Je m’apprête naturellement à refuser. Je ne peux pas accepter l’aide de quelqu’un que je viens de rencontrer et encore moins les services d’une personne à qui j’ai possiblement fait mal. Et puis je me dis qu’elle pourrait quand même m’être utile pour quelque chose. Opportuniste ? Moi ?

« Ca ne vous dérange vraiment pas ? Hm. D-dans ce cas est-ce que vous pourriez aller voir dans le vestiaire et les bains ? Juste pour vérifier… »

Puis je me rappelle que mes explications n’étaient pas claires du tout et qu’il valait peut-être mieux aller aux faits avec la jeune femme. Misons sur l’efficacité plutôt que la restriction des moyens.

« Ah et, elle s’appelle Yuuko Rika. C-c’est ma sœur en fait. »

Au fait…pourquoi est-ce que je la vouvoie ? Je cligne plusieurs fois des yeux en la regardant, elle a l’air d’avoir à peu près mon âge je crois. En tout cas, elle est plus jeune que ma sœur. Mais elle m’a vraiment appelé monsieur tout à l’heure ? Ugh, je n’aime vraiment pas toute cette fausse politesse. Comment puis-je lui faire comprendre qu’il n’y a pas besoin d’être aussi poli avec moi ? Enfin, ça peut bien attendre qu’elle revienne des vestiaires, l’important est de trouver mon aînée, on avisera les présentations après. Si elle la trouve, Yuuko s’en occupera toute seule d’ailleurs, ça sera 100% sa faute si j’au dû parler à cette pauvre fille qui a sûrement mieux à faire dans sa vie que de s’occuper de mes problèmes de sœur égarée. Pour ne pas donner l’impression de ne rien faire de mon côté, je prétends aller mener l’enquête aussi, même si j’ai déjà vérifié la devanture des bains plusieurs fois.

« J-je vais aller voir devant le hall, on se rejoint ici dès qu’on a fini ? »

Enfin je dis ça, mais elle pourrait tout aussi bien me faire faux bond. Après tout, je peux comprendre qu’elle ne veuille pas de ma compagnie. Qui en voudrait d’ailleurs, me dis-je en ricanant. Dans tous les cas, je prends une direction opposée à la sienne, passe devant l’accueil où la queue n’a toujours pas diminué – il faut croire que ça marche de tenir un commerce comme celui-ci – puis arrive sur la devanture. Les mains sur les hanches, j’inspire un grand coup en scrutant les alentours. Je passe le décor au peigne fin, à la recherche d’une silhouette familière, mais la chance ne me sourit pas et je finis par rentrer bredouille. La chasse à la Rika n’aura pas été fructueuse aujourd’hui. Qu’en est-il pour la jeune femme ? Elle n’est pas encore revenue. Dans le scénario où elle n’a pas fui, je dirais qu’il ne me reste plus qu’à attendre…
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyJeu 2 Juin 2016 - 21:36

Le jeune homme en face de moi a l'air un peu surpris que je lui propose mon aide. Faut dire que moi aussi je l'étais sur le coup où je l'ai dit. Pourquoi proposer son aide à quelqu'un qu'on ne connaît pas et qui a manqué de vous faire tomber ? Cela dit, même si je ne le connais pas il a quand même l'air sympathique. Mais ce n'est peut être que l'apparence qui fait que.
Cependant, il ne refuse pas mon aide en me disant direct où chercher. La personne qu'il recherche : sa sœur. Yuuko Rika elle s'appelle. Il faut que je le retienne. Je ne peux pas m'empêcher de m'imaginer une fille avec sa tête et des cheveux très longs. Cela me fait sourire à la limite de pouffer de rire, mais je me retient et me cache pour rester sérieuse. Manquerait plus qu'il me prenne pour une folle.
Je ne dis plus rien et hoche seulement de la tête pour lui confirmer que je vais aller chercher à l'endroit où il me l'a demandé. J'espère seulement que ce n'est pas un faux coup de quelqu'un qui voulait seulement faire une blague, et que j'aurais perdu de mon temps pour rien. Bon, on va cesser de trop penser et on va se dépêcher. Plus vite j'aurais chercher, plus vite je serais rentrée. Surtout pourquoi chercher quelqu'un qu'on ne connaît pas et qui n'est sûrement pas là ? J'espère juste que cette recherche ne va pas durer trop longtemps car je n'ai pas envie de rentrer la nuit à l'Académie. Je déteste ça et puis parano comme je suis... Pourquoi je pense à ça maintenant ? Je dois chercher cette Yuki... Euh non Yuuko. Yuuko comment déjà ? Merci mon imagination pour m'avoir fait oublier le nom de famille. Bon on va tenter avec ce dont je me souviens. J'entre dans les vestiaires et commence à crier :


YUUKO ? Est-ce qu'il y a quelqu'un qui s'appelle Yuuko ici ?


Pleins de filles me regardent bizarrement en mode "qu'est-ce qu'elle a celle-là ?". Je les regarde et pince les lèvres en lâchant un petit "Désolée" en me sentant bête. Bon apparemment elle n'est pas là ou alors elle est sourde. J'ai crié tellement fort que ça se trouve toutes les personnes dans les bains m'ont entendues. D'ailleurs je me dirige vers ceux-ci pour essayer de la trouver. C'est tellement grand qu'elle pourrait être n'importe où. Mais pourquoi c'est moi qui dois faire les bains ? Lui aussi aurait pu venir au moins dans les bains pour la chercher car ils sont tellement grands que ça sera long de regarder tout les coins possibles. Sachant que ça m'étonnerait qu'elle lui ressemble simplement avec des cheveux longs... C'est toujours difficile de chercher quelqu'un qu'on ne connaît pas.
J'essaie de me dépêcher pour ne pas me faire voir en train de regarder tout le monde dans les bains, et criant des petits "Yuuko !" de part et d'autre de l'eau. Je n'ai pas l'impression qu'elle soit là. Je décide donc de retourner dans le hall, en espérant que le jeune homme ne m'en veuille pas de ne pas l'avoir trouver. J'aurais fait de mon mieux.

Je refais le chemin inverse pour retrouver le frère de la personne recherchée pour lui annoncer que je ne l'ai pas trouvée. Je cherche un peu partout afin de le voir, et m'avance vers lui en haussant les épaules et les bras pour montrer que je ne sais pas où elle est.


Je suis désolée mais je n'ai pas trouvé de Yuuko, vous ne savez pas où est-ce qu'elle aurait pu aller ?


Cela m'intrigue quand même qu'il ait perdu sa sœur. J'hésite à rester avec lui pour l'aider, car ce serait bête qu'il lui y aurait arriver quelque chose. Mais d'un côté je ne dois pas rentrer trop tard.
Je regarde donc le jeune homme, qui au final à force de le regarder me paraît pas mal. MIYA ! Arrête ça. Donc je disais que je regarde le jeune homme afin qu'il me dise quelque chose pour savoir quoi faire à la suite de cette recherche.
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyJeu 2 Juin 2016 - 23:04

Pas la moindre trace de Yuuko à l’extérieur du bâtiment, et encore moins de message ou appel sur mon téléphone. Je me mords la lèvre inférieure en attendant la jeune femme que j’ai bousculée il y a quelques minutes à peine. Les hôtesses semblent trop occupées pour pouvoir s’occuper d’un lent comme moi alors je me résigne à l’idée de leur demander. Ne sachant pas trop où est ma place au milieu des clients du bain public, je décide d’aller m’assoir sur le même banc que j’ai occupé tout à l’heure. La seule différence est que maintenant, je ne suis plus seul. En effet, un homme d’un certain âge occupe la moitié de l’espace. Je l’ignore sans trop de problème et il en fait de même, ne tenant pas compte des critiques qu’il peut faire concernant mon comportement et le respect des aînés. A vrai dire c’est le cadet de mes soucis. Ma sœur a disparu et ne m’a même pas prévenu. Si une partie de moi refuse de se faire du soucis pour elle car je sais qu’elle est capable de se défendre mieux que moi – et même de prendre MA défense à ma place – une autre commence à sérieusement s’alarmer. Je commence à triturer nerveusement mes doigts, il faut que je me calme. La jeune femme n’est toujours pas revenue, elle non plus.

Est-ce qu’il y a un monstre ou quelque chose du genre, dans le bain des femmes ? Pour une raison qui me semble évidente, je n’ai pas pu la suivre à l’intérieur du vestiaire. Je ne m’imagine pas me faire traiter d’obsédé par le public féminin, puis me retrouver éjecté/banni de l’établissement pour l’éternité à cause d’un simple incident. Yuuko elle-même serait scandalisée si elle me voyait entrer dans le bain des femmes pour la chercher, alors je n’ai pas d’autre choix que placer tous mes espoirs en cette fille que j’ai rencontré plus tôt. Comment s’appelle-t-elle au fait ? Je devrais peut-être lui demander pour faciliter nos échanges. Je relève la tête et l’aperçoit en train de sortir du vestiaire dame. Sans qu’elle ait dit le moindre mot, je comprends que les nouvelles ne sont pas bonnes. Quand elle vient à ma rencontre, elle se contente de hausser les épaules et les bras en signe d’échec de la recherche. Par réflexe, je pose ma main droite sur mon front puis la laisse tomber le long de mes yeux pour finalement terminer son périple sur ma bouche.

Ses résonnent tel un écho dans ma tête, ils ne font que confirmer la théorie sur l’absence de ma sœur en ces lieux. Mais où a-t-elle bien pu passer ? Je vous jure que s’il ne lui est rien arrivé, elle va m’entendre. Bon sang, c’est elle qui fixe les rendez-vous et me laisse en plan après ? Trop scandalisé pour répondre directement à la jeune femme, je fais abstraction de sa présence pendant quelques secondes pour me concentrer sur la situation. Mes capacités d’analyse devraient pouvoir m’aider, mais c’est relativement différent qu’un simple exercice de cours. Ici, je dois me servir de ma propre mémoire en tant que base de faits, et autant dire qu’elle n’est pas très fiable selon les moments. Récapitulons tout de même. Quelles sont les données actuelles ? La dernière fois que je l’ai vu, c’était il y a plus d’une heure lorsqu’elle entrait dans le vestiaire, elle aurait dû me rejoindre à 16h mais elle ne s’est pas montrée même lorsque je suis arrivé en avance. La jeune femme ne l’a pas vu car elle n’a pas fait attention, mais elle ne se trouve actuellement pas dans le bâtiment. Ca voudrait dire qu’elle aurait quitté l’onsen bien plus tôt que prévu. Pourquoi ?

« Je ne vois vraiment pas où est-ce qu’elle a pu filer… »

Je marque une courte pause dans mon discours, ma mémoire toujours en activité pour me souvenir du moindre détail qui pourrait me donner un indice sur la localisation de mon aînée. Ne pas appeler pour prévenir d’un éventuel retard ou départ anticipé n’est pas du genre de ma sœur. Est-ce qu’elle aurait eu quelque chose d’urgent à faire, au point de ne pas avoir le temps de m’en parler ? J’ai beau chercher, je ne trouve pas de réponse à ma question. Rien ne me vient à l’esprit, et ça me frustre plus que je ne le souhaiterais.

« T-tu dois avoir des choses à faire. Je suis désolé de t’importuner. »

Sur ces mots je me lève et m’incline devant elle en signe de gratitude. Ce n’est pas un geste très courant chez moi, mais je suppose que c’est le mieux que j’aie à lui offrir pour le moment. Enfin…peut-être pas.

« Je pense que ma sœur n’est plus dans l’établissement. Ca ne sert plus à rien de chercher ici. »

Il faut être réaliste et ne pas perdre son temps et son énergie dans quelque chose qui n’en vaut pas la peine. D’autant plus qu’elle n’est pas concernée, elle ne connait même pas Yuuko…ni même-moi d’ailleurs. Il faudrait peut-être y remédier.

« Au fait, j-je m’appelle Hisaka. E-et toi ? »

Plus grande bafouille depuis le début de notre conversation, mais je ne suis pas très à l’aise avec les présentations à l’improviste, surtout si c’est une fille en face de moi. Non pas que je sois particulièrement intéressé, mais c’est plutôt rare que la gente féminine vienne me parler. Enfin, Naoko et Rydia exclues puisque nous sommes colocataires.

« Je peux t-te raccompagner chez toi si tu veux. Enfin, avec un peu de chance Yuuko se présentera sur le chemin… »

Car l’espoir est probablement le plus beau sentiment qu’il existe en ce monde. Et aussi parce que je n'ai rien de mieux à faire aujourd'hui. Quitte à devoir retourner la ville entière pour retrouver mon aînée, autant rendre service à mon tour...si toutefois elle m'accepte.
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyVen 3 Juin 2016 - 10:14

Je vois le visage du jeune homme se décomposer un petit peu à l'annoncer que je lui fais. Je suis vraiment désolée pour lui et surtout je le comprends. Il s'était passé quasiment la même chose une fois avec ma cousine quand nous étions toutes jeunes. Nous nous étions donné rendez-vous devant le cinéma une fois avoir fini les cours, sauf qu'elle ne m'avait pas prévenu qu'elle ne viendrait pas. Donc je m'étais inquiétée ne sachant pas où elle aurait pu être. Mais bon ce sont des histoires de gamins. La situation présente est peut être plus grave que ça !
Je ne sais même pas quoi faire dans cette situation à part être compatissante ou alors à l'écoute ? C'est difficile comme situation. Mais je ne peux pas laisser ce garçon inquiet. Il s'excuse de prendre de mon temps. Certes à l'heure qu'il est je devrais déjà être sur mon lit en train de réviser, mais quand je m'implique dans quelque chose, je dois le finir jusqu'au bout.


Il n'y a pas de soucis, je peux continuer de vous aider si vous voulez. Je ne dois juste pas rentrer trop tard à l'Académie.


Pourquoi je le vouvoie ? Il doit être à peine plus âgé que moi. Je ne sais même pas. Je suis très mauvaise pour définir un âge à quelqu'un. Et puis dans tout les cas, l'âge ne se demande pas.
Je le vois réfléchir encore et encore à où pourrait être sa sœur. J'essaie aussi de savoir où est-ce qu'une fille pourrait être, mais ne connaissant pas ses habitudes, mes recherches mentales ne servent à rien. Je ne connais pas cette fille et ce garçon non plus. Mais c'est en pensant cela que celui-ci fait ses présentations. Je souris pour essayer de le mettre à l'aise car malgré le fait que je sois une fille super timide, je garde cela en moi et essaie de montrer aux personnes qu'elles n'ont pas à être gênée avec moi -sans exagérer non plus-.


Enchantée. Moi c'est Miya. Kanamori Miya !  


Ma tête veut en savoir plus sur lui, mais ma bouche reste fermée. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi curieuse concernant une personne. On va dire que ce sont les cours qui me montent à la tête, et que je pense n'importe quoi. Ou peut être pas. Bref. Ce n'est pas la question maintenant.
Hisaka me propose donc de me ramener chez moi, ou plutôt à l'Académie du coup, en essayant peut être de trouver sa sœur sur le chemin.


Avec plaisir. Vous... Tu... Je peux vous tutoyer ? C'est assez perturbant en fait...


C'est la question la plus bizarre à poser je trouve. Surtout que lui me tutoie. Quelle nulle.


Sur le chemin il y a peut être pleins d'endroits où elle aurait pu aller. Il faut garder espoir !


En disant cette dernière phrase, je lui fais le plus grand et beau des sourires que je pourrais faire. J'espère ne pas passer pour une idiote, mais il faut bien détendre un peu l'atmosphère dans ces cas là.
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyVen 3 Juin 2016 - 13:14

Etant résigné à abandonner la recherche au sein de l’établissement, je lui ai pourtant fait part de mon choix pour l’encourager à ne pas perdre son temps à mes côtés. Offre qu’elle a aussitôt refusée. Une fille serviable, c’est tellement appréciable de tomber sur ce genre de personnes quand on a besoin d’aide. Je n’ai peut-être pas eu de chance en perdant mystérieusement ma sœur aux bains publics, mais j’ai au moins quelqu’un de dévoué avec moi. Toutefois, ce que je retiens le plus c’est qu’elle doit rentrer à l’académie. Ainsi, c’est une étudiante. Je la regarde encore une fois de haut en bas pour l’analyser d’un rapide coup d’œil, c’est vrai que j’aurais dû y penser avant. Ne pas rentrer trop tard me dit-elle, je hoche la tête en signe d’approbation. Ayant moi-même été pensionnaire durant plusieurs années, je sais que le couvre-feu est relativement strict, même si les gardiens font parfois des exceptions quand on a la réputation de « fils de X », ce qui n’est pas mon cas, d’autant plus que je n’ai eu accès à cet établissement que grâce à ma bourse.

« Moi aussi je suis à l’académie. Enfin…je n’habite plus en cité universitaire, mais je suis encore mes cours là-bas. »

Je me rappelle alors que je ne me suis pas encore présenté et je m’empresse de le faire, ce à quoi elle répond en me dévoilant à son tour son identité. Miya. Un frisson me parcourt l’échine. Elle n’a peut-être rien que la Miya que je connais, si ce n’est le prénom qu’elles partagent, mais le souvenir de cette nuit de Noël suffit à me redonner les frissons. Je me revois au bras de la française, blonde et élégante. Je nous revois nous entraîner à la danse les semaines qui ont précédé l’événement organisé par l’académie. Et puis je me rappelle aussi à quel point j’ai été un cavalier minable en délaissant ma partenaire pour des petits-fours car je n’avais pas envie de m’exposer aux yeux de tous. Pourtant elle ne m’en a pas réellement tenu rigueur, contrairement à ce que je pensais. Des rumeurs circulaient à son sujet, c’était une véritable populaire. Nombreux étaient ceux qui parlaient de notre duo improbable, notamment le jour où elle est venue me chercher en salle de classe pour me parler.

Quand je regarde la jeune femme, je suis tout de même rassuré qu’elle n’ait rien d’autre de Miya Chanteclair, et je ne peux m’empêcher de sourire bêtement en remerciant les dieux de ne pas lui avoir donné d’autres points communs. Je redescends sur terre quand elle me demande si elle peut me tutoyer. Je dois avouer que je suis surpris, encore une fois, par son attitude. Il me semble qu’on ne me l’a jamais encore faite celle-ci. Est-ce que j’ai autant vieilli que ça ? Je me racle la gorge, essayant de ne pas paraître moqueur même si je refoule un rictus depuis qu’elle a posé sa question.

« Ah. O-oui, pas de problème Kanamori-san. »

La nommer par son patronyme – bien ce que ne soit pas dans mes habitudes – sera sans doute plus simple pour moi. Cela m’évitera, entre autres, de perdre les pédales si je prononce encore une fois ce prénom. Et puis, l’étudiante m’a vouvoyé, je la soupçonne d’être attachée aux valeurs et traditions japonaises, elle me prendrait peut-être pour un malpoli si je me mettais à l’appeler par son prénom. Déjà que je l’ai bousculé tout à l’heure, ça ne ferait que m’enfoncer dans son estime. Toujours est-il qu’elle accepte que je la ramène chez elle. Bon je n’ai ni voiture, ni scooter, mais marcher ne nous fera pas de mal. Après nous être détendus à l’onsen, il faut bien pratiquer un peu de sport pour raffermir les muscles. Me voyant légèrement dépité, elle me sourit en disant de garder espoir. J’acquiesce d’un signe de tête et l’invite à sortir devant moi.

Une brise annonçant l’été caresse mes joues encore rosies par la douce chaleur des bains publics. Les mains dans les poches, l’air nonchalant, je laisse le vent parcourir mes cheveux ébène encore légèrement humides alors que je traverse un passage piéton. L’académie n’est pas très loin d’ici à pied, mais nous allons devoir passer à côté de nombreux commerces – où ma sœur s’est peut-être réfugiée, qui sait. Je jette un coup d’œil à ma montre qui annonce dix-sept heures. Si je me souviens bien, les étudiants à l’université doivent être rentrés pour 19h, il nous reste donc encore un peu de temps pour faire le chemin. D’ailleurs puisque nous sommes ensemble, je devrais peut-être en profiter pour lui poser quelques questions, histoire de ne pas être surpris si nous nous recroisons sur le campus. Imagine, Hisaka. Imagine qu’elle soit dans ta promo, est-ce que tu n’aurais pas honte de t’en rendre compte seulement maintenant ?

« Au fait…tu fais quoi comme études ? »

Question sortie de nulle part après cinq bonnes minutes de silence bonjour. Enfin, de mon côté ça ne me dérange pas, mais je me dis qu’elle est déjà bien gentille de m’accompagner et regarder avec moi où a bien pu filer ma sœur, alors je peux essayer de faire des efforts. Le regard tourné vers le ciel bleu parsemé de nuages cotonneux, je rajoute quelques mots sur la météo.

« On a de la chance d’avoir un temps pareil. »

Au journal télévisé, on montre les intempéries ailleurs dans le monde, alors je suis plutôt content de ne pas avoir à affronter la pluie torrentielle. Je me demande si ma sœur a dû partir plus tôt à cause de ça, peut-être qu’un des sites archéologiques sur lesquels elle travaille a été inondé. Peut-être a-t-elle dû se rendre d’urgence devant son ordinateur pour une conférence. Quand j’y pense, je n’ai pas vu la voiture en sortant des bains publics, c’est donc un signe qu’elle est partie avec. La question reste « Où ? » et surtout « Pourquoi ? ».
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyVen 3 Juin 2016 - 19:01

J'ai tout de même peur d'être le petit boulet derrière lui, pour chercher sa sœur. Je vais comme toujours faire de mon mieux pour réussir ce que j'ai à faire.
Au moment où je lui annonce que je suis de l'Académie Keimoo, Hisaka me fait part du fait qu'il est aussi étudiant là bas. Mais lui a de la chance de pouvoir habiter ailleurs que dans la cité universitaire. Etant trop jeune -d'un an seulement malheureusement-, je ne peux pas vivre seule et suis obligée de vivre là-bas.


Oh je vois, tu dois avoir plus de 20 ans je suppose alors ? L'année prochaine je pense que je vais me trouver un appartement pour moi. Depuis le temps que j'en rêve !


Olalah Miya ça va pas ? Tu commences à raconter ta vie. Pourquoi je suis toujours obligée de faire ça. C'est peut être instinctif pour combler le vide et la timidité entre nous. Il faut bien qu'un de nous essaie de détendre l'atmosphère. Déjà que je ne suis pas du genre à "parler aux inconnus". Mais bon, c'est un étudiant de l'Académie donc on va dire que ça ira pour cette fois.
Hisaka m'invite donc à sortir devant lui. Cela fait du bien un jeune homme gentleman de nos jours. Surtout que les générations des années proches ne sont pas vraiment dans ces eaux là. Je lui fais merci de la tête et m'avance vers la sortie, en l'attendant devant la porte pour commencer le chemin.

En marchant je ne peux m'empêcher de regarde le visage du jeune homme m'accompagnant. Je ne l'avais jamais vu à l'Académie. Comme quoi celle-ci est asse grande et peuplée en étudiant, pour ne pas connaître tout le monde. Mais cela fait toujours plaisir de rencontrer de nouvelles têtes au même endroit, même si cela n'est peut être pas réciproque. Allez savoir.
Même s'il y a un silence entre nous lors du trajet, cela ne me dérange pas plus que ça. Le silence est une bonne vague d'inspiration quand on est musicienne et cela permet de se concentrer sur des bruits entourant pouvant nous donner des idées. Le silence se voit pourtant rompu par Hisaka me demandant mon cursus. Ceci est une très bonne question à laquelle je n'aurais pas pensé sur le coup. Tout en souriant je lui répond :


Je suis en études de musique. Et toi ?


Peut être aurais-je l'occasion de le recroiser à l'Académie ? Pourquoi pas. Etant donné que je ne connais pas énormément de monde cela pourrait être plaisant. Hisaka enchaîne sur le fait qu'il fasse beau. J'aime bien cette phrase -ironiquement parlant- car c'est celle que j'utilise quand je ne sais pas trop quoi dire dans les discussions. Je répond seulement avec un simple "Mh" pour montrer que je suis d'accord.

Je décide ensuite de reparler de sa sœur, étant donné que je ne sais pas grand chose sur elle, je vais lui demander quelques informations pouvant peut être m'être d'une grande aide et surtout pour me sentir utile à la recherche.


Au fait, à quoi ressemble ta sœur ? Aurais-tu une photo ? Car il est difficile de chercher quelqu'un dont nous ne connaissons pas le visage. Et sinon a-t-elle l'habitude de partir comme ça sans prévenir ? Ou alors aime-t-elle aller dans les bars ou tout autre endroit dans ce style ?



Je crois que cela fait beaucoup trop de questions d'un coup. Mais bon, nous n'avons pas beaucoup de temps -moi du moins- donc je préfère tout savoir de suite afin de peut être l'aider à la retrouver.  
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyVen 3 Juin 2016 - 21:15

Lorsque nous abordons le sujet du campus, la jeune femme me demande si j’ai plus de vingt ans pour habiter en dehors de la résidence universitaire, avant de me faire part de ses projets. J’imagine qu’elle a déduit mon âge par rapport au fait qu’il faut être majeur pour vivre seul. La réflexion aurait pu se valoir, mais ce n’est pas le cas. En effet, je ne vis pas vraiment seul. Dans tous les cas, je peux comprendre la situation de Kanamori qui souhaite quitter sa chambre étudiante. Malgré le confort des studios du campus, cela ne vaut pas un appartement avec plusieurs pièces. Bien que je ne sois pas une personne très active moi-même, je me souviens du temps où je commençais à tourner en rond dans ma propre chambre. Enfin, le pire était le pensionnat où je partageais la petite pièce avec deux autres lycéens. Je n’ai pas vraiment vécu longtemps seul en cité universitaire. Quelques mois après mon emménagement, la tuyauterie a lâché et j’ai dû être évacué. C’était au mois d’août, l’année passée et quand j’y repense, c’est peut-être une bénédiction.

« J’ai tout juste 20 ans, mais ça fait déjà plusieurs mois que je vis en colocation. »

Loyer réduit et manoir luxueux, j’ai eu de la chance que Naoko soit mon amie, sans quoi j’aurais sans doute mis plus de temps à trouver un logement correct. Je ne pensais pas m’éterniser au début, étant donné que je ne voulais pas déranger, mais finalement je suis resté et j’ai rendu définitivement les clés de ma chambre étudiante. Ayant fait le tour du sujet, nous sortons rapidement des bains. Nous prenons la route vers l’académie Keimoo, chemin que j’ai maintes et maintes fois emprunté les années précédentes après des heures à flâner en ville ou un peu à l’écart, lorsque je ne supportais plus la présence de la foule.

Autour de nous, quelques personnes se hâtent sur le trottoir, je les esquive sans trop de difficultés tout en continuant de scruter les alentours. J’ai beau y mettre toute ma volonté, pas la moindre trace de ma sœur dans ces rues. A vrai dire, je crois que j’aurais maintenant plus de chances de trouver un trèfle à quatre feuilles…dans le Sahara. Trêve de plaisanteries, je brise le silence en demandant à l’étudiante ce quelle filière elle suit. Si elle compte vivre seule l’année prochaine, c’est qu’elle est en première année à l’université, et ça veut aussi dire qu’il y a des chances que l’on croise dans les couloirs ou la cafétéria. Pourtant, quand j’entends sa réponse, je me dis « Peut-être pas. » car nous étudions deux domaines assez différents l’un de l’autre. Nous ne sommes même pas dans le même bâtiment. Cela me rassure d’un côté, je ne suis jamais très à l’aise lorsqu’on vient m’aborder par surprise.

« 2ème année en sciences. J’ai choisi de me spécialiser en neurosciences. »

Le seul scénario où nous serions amenés à collaborer serait l’étude des processus cognitifs mis en jeu lors de l’écoute de musique. Et encore, je ne suis pas sûr que nous travaillerions vraiment main dans la main. N’ayant rien à ajouter sur le plan scolaire – pour le moment – je décide de poursuivre par une remarque futile sur le temps qu’il fait actuellement, ce à quoi elle acquiesce. En attendant, toujours pas de nouvelle de ma sœur. Je m’arrête à un croisement pour sortir mon téléphone et vérifier si je n’ai pas eu d’appel ou de message. C’est pire que le No man’s land. Personne ne me parle, et le dernier sms que j’ai reçu date d’il y a deux jours. La voix de Kanamori-san vient me sortir de ma bulle. Je cligne plusieurs fois des yeux avant de recentrer mon attention sur elle. Ah, elle ne se souvient plus de la description que j’ai fait de mon aînée, bon en vérité c’est plutôt normal parce que j’ai été très nul. Puis elle enchaîne sur d’autres questions sur ses habitudes, je me sens un peu submergé par ce flot de parole, mais je tiens bon et je crois que j’ai pied dans cet océan de mots qui déferle sur moi…ou peut-être pas en fait.

« Ma sœur hm. Eh bien, elle n’est jamais partie s-sans me prévenir. »

Ce qui est plutôt normal puisque nous n’habitons plus vraiment ensemble depuis des années. Toutefois je crois que c’est la première fois qu’elle me fait le coup. Quant au fait qu’elle aime bien les bars, j’en ai tout simplement aucune idée alors je me contente de hausser les épaules et le regarder avec un air désolé, un peu rieur également.

« J-je n’en sais vraiment rien, mais je crois que notre père ne serait pas content si elle allait au bar. »

Avant qu’elle ne commence à trouver notre situation familiale étrange, je m’empresse de me justifier en enchaînant directement sur les raisons qui font que je connais si mal le quotidien de mon aînée.

« En fait, Yuuko est partie en Europe pour faire ses études. S-son année scolaire s’est terminée alors elle est rentrée, mais on ne se voit plus beaucoup. »

La maison est vide une bonne partie de l’année du coup. Ma mère est toujours occupée avec son patron avec qui elle fait le tour du monde, ma sœur est sur divers sites archéologiques d’un autre continent, et moi je suis ici. Le seul qui rentre régulièrement aérer est mon père, qui lui travaille dur en tant que rédacteur. Il n’est absent que lorsqu’il part faire des conférences de presse ou des travaux à son agence. En fait, je vois si peu ma sœur que la seule photo d’elle que j’ai à montrer est celle de sa remise de diplôme à la fin du lycée. Après quelques manipulations sur mon téléphone, je peux afficher le visage de Yuuko sur l’écran. Bah, ça ne fait que…cinq ou six ans.

« Voilà c’est elle. Enfin…c’est elle à 18 ans. »

Spoiler:

Je la laisse s’approprier des traits du visage de ma sœur pendant une dizaine de secondes avant de refermer le clapet de mon cellulaire. A quelques mètres de moi, j’aperçois l’avenue commerciale qui mène tout droit à l’axe principal, qui lui-même nous permettra de rejoindre l’académie Keimoo. C’est en marchant tranquillement qu’une odeur bien familière vient titiller mes narines. Après quelques secondes d’hésitation, je me tourne vers la jeune femme, les mains dans les poches, mais l’air sérieux malgré tout.

« Ca te dit un pain au melon ? »
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyVen 3 Juin 2016 - 21:51

J'apprends donc que Hisaka est en colocation depuis peu. Personnellement je ne sais pas si j'arriverais à vivre en collocation -à la rigueur avec un petit ami que je n'ai pas pour le moment, c'est à voir-. J'ai toujours été très autonome sans vraiment besoin d'aide. Donc je pense que la collocation n'est pas faite pour moi. Cependant s'il le fallait ce ne serait pas un soucis, si mes parents le décident. Mais à choisir je préfèrerais vivre seule, et voir mes amis que de temps en temps. Pas tout le temps.


Tu es en collocation avec combien de personnes ?



Je pose encore et toujours des questions, mais autant faire la discussion non ? J'espère juste pas que cela ne le dérange pas. Cependant ça n'a pas l'air car il me répond sans hésitation et mépris.
J'apprends donc que le jeune homme fait des études de sciences. Finalement je ne pense pas que je le croiserais aussi souvent que ce que je pensais. Bizarrement, quand on connaît personne on ne croise personne que l'on reconnaît et qu'on aurait déjà vu quelque par. Mais lorsque l'on rencontre cette personne, on se rend compte qu'on la croise assez souvent. C'est assez bizarre comme principe et compliqué à mettre dans l'ordre correctement. Je pense que j'arriverais à le reconnaître, mais je ne pense pas le croiser souvent. Peut être dans les lieux communs à tout les bâtiments de l'Académie ? Mais même si je le croisais, est-ce que j'oserais aller vers lui ? Je n'en suis pas sûre. Je ne suis pas le genre de personne à faire le premier pas : que ce soit en vrai, ou par messages.

Afin d'en savoir plus sur la fameuse Yuuko, son frère répond aux questions que j'ai posé. J'espère que ses réponses sauront aider mes yeux et ma tête à mettre un visage sur la personne recherchée.
Comme il me dit, elle n'a pas l'habitude de partir sans prévenir. C'est déjà une réponse assez inquiétante. Lui ait-il arrivé quelque chose de grave en sortant des bains ?
Concernant les bars, apparemment elle n'aurait pas eu l'habitude d'y aller. Mais peut être aurait-elle été embarquée par des gens qu'elle aime bien ? Peut être est-elle assez influençable ?
Apparemment ces deux frère et sœur ne se verraient pas beaucoup. Donc ce n'est pas normal qu'elle parte sans le prévenir étant donné que les temps ensemble se font rare.
Enfin ce que je voulais : une photo d'elle. Ce qui est dommage c'est qu'il n'ait pas une photo plus récente. Mais normalement elle ne devrait pas avoir trop changé. Il ne faut juste pas que je m'attende à voir quelqu'un de complètement différent à la photo. Sinon cette demande aurait servie à rien.


A-t-elle beaucoup changé depuis cette photo ?  


Après avoir bien regardé la photo, le jeune homme range son téléphone et nous continuons le trajet vers l'Académie. Peut être que sa sœur est partie faire du shopping ?


Peut-être que ta sœur a croisé des copines dans les bains, et elles sont parties faire du shopping ?



Je le regarde après cette hypothèse, avec un air assez bête pour lui montrer que je fais de mon mieux à trouver des solutions. Nous nous trouvons dans une grande rue commerciale, et cela me donnait envie de chanter -Pourquoi ? Je ne sais pas-. Je commence à chantonner une petite chanson du fond de la gorge, quand soudain je suis interrompue par Hisaka qui me propose un pain au melon. Je me met à rire car je ne m'attendais pas à une proposition aussi soudaine.


Oui si tu veux, ce sera avec plaisir car je n'ai jamais eu l'occasion d'en manger. Honte à moi !
 


Je lui souris encore une fois en espérant ne pas passer pour une grosse mangeuse en ne déclinant pas sa proposition.


Tu veux qu'on mange sur le trajet ou on se pose ?



J'avoue avoir un peu mal aux jambes, mais je ne vais rien dire et attendre sa réponse pour savoir si mes jambes pourront se reposer ou non.
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyVen 3 Juin 2016 - 22:46

Avec combien de personnes suis-je en colocation, m’avait-t-elle demandé avant de quitter l’onsen. C’était une bonne question, sachant que tout le beau monde n’est pas toujours présent à toutes les heures de la journée. L’air concentré, je m’étais mis à compter sur mes doigts. Naoko, Rydia et …Oswald ! Enfin, je vois plutôt les filles en général, surtout la plus âgée car nos chambres sont l’une en face de l’autre, il n’est donc pas rare que nous nous croisions le matin. Quant au rebelle, c’est un peu plus compliqué. Si j’ai bien compris la situation, il est le vrai propriétaire du manoir, mais il semble passer beaucoup de temps à l’extérieur. Il m’arrive de le voir au détour d’un couloir avant le petit-déjeuner, mais nous n’avons jamais beaucoup parlé ensemble. Je paie mon loyer et c’est tout ce qui importe. D’un côté, je suis content de ne pas avoir affaire à des colocataires trop envahissants, chacun a son espace personnel et nous nous voyons pour les repas ou quand nous allons ensemble en cours.

« Trois en tout. Mais c’est vraiment spacieux alors tout le monde a sa zone de confort. »

Lui avais-je répondu très honnêtement. Il faut dire que passer d’une chambre étudiante à un manoir de luxe dans le quartier le plus huppé de la ville avait été un véritable choc, mais loin d’être le plus déplaisant. En tout cas, la vie que je mène actuellement me convient tout à fait. Sur ces pensées, nous avons finalement quitté les bains publics et après plusieurs mètres de marche, la conversation s’était plutôt naturellement réengagée. D’abord sur les études, puis sur ma sœur, devenue le centre de nos préoccupations depuis qu’elle a décidé de m’aider. Je ne sais pas pourquoi elle fait ça puisqu’elle n’a rien à y gagner, mais je ne vais pas m’en plaindre. Comme c’est elle qui a choisi d’en reparler – j’aurais très bien pu continuer à chercher tout seul en ne faisant que marcher à ses côtés, mais elle a vraiment l’air très impliquée dans l’histoire – je lui fournis les réponses à ses questions en dévoilant peu à peu ma situation familiale. Enfin, cerise sur le gâteau, elle a même eu droit à une photo. Une vieille photo certes, mais au moins quelque chose sur quoi s’appuyer. Comme j’aurais pu m’en douter, elle me demande si elle a beaucoup changé, me faisant douter moi-même.

Je regarde à mon tour la dite photographie tente de me projeter. Pour moi, Yuuko est toujours restée elle-même. En tant que frère, je serais capable de dire qu’elle n’a pas changé en regardant des VHS de nos vacances à la plage, quand nous avions cinq et huit ans. Je me mets à réfléchir, qu’est-ce qui aurait pu changer entre temps ? Des rides ou des cernes ? Je frissonne d’effroi en imaginant mon aînée apprendre que j’ai osé prétendre qu’elle avait vieilli physiquement. Et de toute façon, je ne pense pas que ce soit le cas. Verdict ? Je secoue la tête de droite à gauche. Non, même si plusieurs années se sont écoulées depuis la fin de son cycle seconde, il ne semble pas qu’elle ait tant changé que ça. Ses cheveux noirs de jais sont toujours longs, de même pour ses yeux et elle n’a pas bronzé depuis non plus. Il faut dire qu'elle travaille souvent dans les pays de l'est de l'Europe, le soleil n'est pas toujours au rendez-vous.

« Non, je ne crois pas. »

Nous reprenons la route une fois mon téléphone dans ma poche de pantalon. L’air pensif, je suis tout de même à l’écoute de Kanamori-san qui semble prendre l’affaire très au sérieux. Elle formule ainsi des hypothèses et me les suggère, bien que je puisse tout de suite les rejeter. Eh, ça me rappelle mon cours de statistiques bien que la formulation ne soit pas exactement la même.

« Nous ne sommes pas originaires d’ici. E-en fait, j’habitais à Nagoya avant, et ma sœur ne connait personne ici. Pour le shopping par contre, je ne peux rien garantir. »

A moins qu’elle ait rencontré quelqu’un qu’elle a vu lors de la soirée de Noël, mais ça serait plus qu’étonnant qu’elle soit partie avec. Elle a beau être hyper-sociable et se faire des amis rapidement, elle est plutôt du genre méfiante et sait dire « Non. » quand elle ne connait pas suffisamment la personne. Nee-chan était celle qui me protégeait à l’école primaire après tout. Et les rôles ne se sont toujours pas inversés, me dis-je en ricanant intérieurement. En attendant, notre aventure nous a mené sur l’avenue du commerce où les magasins prospèrent malgré la crise économique qui a secoué le monde quelques années plus tôt. Vivre à Keimoo me donne parfois l’impression d’être dans un microcosme où je suis détaché du monde extérieur et seules les chaînes d’information et internet me rappellent qu’il y a de la vie ailleurs. Derrière moi, Kanamori-san s’est mise à chantonner sans aucune raison, alors moi aussi, je décide de faire quelque chose qui n’a pas de sens.

Manger un pain au melon à quelques heures du dîner. Certains diraient que ce n’est pas très sain, mais l’odeur m’a attiré tel un aimant. N’étant pas seul, je n’ai pas le loisir de décider de m’arrêter si j’en ai envie, je dois d’abord consulter Watson avant de m’arrêter au stand. Celle-ci se met à rire, visiblement très étonnée par ma proposition. Toutefois elle ne décline pas mon offre et cela ne pouvait pas mieux tomber. Ainsi, j’apprends qu’elle n’avait jamais eu l’occasion d’en déguster. Eh bien si ça doit être une première expérience, autant l’apprécier. Elle me demande alors si je préfère manger sur le trajet ou si on devrait s’arrêter. D’un côté, il serait plus judicieux de continuer à marcher, mais d’un autre, je ne suis pas habitué à manger en me déplaçant. Je pourrais m’étouffer en avalant de travers, alors mon choix est vite fait.

« On va faire une petite pause...s-si ça ne te dérange pas bien sûr. Je connais une boulangerie où on peut s’assoir. »

N’avait-elle pas dit qu’elle devait être rentrée tôt à l’académie ? Enfin, si elle a un peu de temps avant elle, je ne suis pas non plus contre reposer mes jambes. Un mètre quatre-vingt, ça s’entretient au quotidien. La boulangerie que j’ai mentionnée plus tôt n’est pas très loin de l’endroit où nous sommes, et je ne doute pas une seconde que c’est de cet endroit que la bonne odeur provient. J’aurais pu fermer les yeux et me laisser conduire par cette essence subtile, mais nous sommes déjà arrivés avant que je ne m’en rende compte. 3 rue de la Chance dans le quartier Hiryuu. J’inspire longuement afin de capturer le parfum ravivant les souvenirs de mon enfance. Maintenant que j’y pense, on en mangeait souvent au goûter avec ma sœur. En attendant notre tour pour passer commande, je décide de relancer la discussion, encore une fois.

« En fait, mon ancien lycée a brûlé. C’est en partie pour ça que je me suis retrouvé ici il y a 4 ans. E-et toi, ça va longtemps que tu es à Keimoo ? »
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptySam 4 Juin 2016 - 21:50

Trois personnes ? C'est beaucoup pour une collocation je trouve. Après ce n'est que mon avis. Mais s'il se plaît avec ces trois personnes et qu'aucun conflit ne voit le jour, c'est tant mieux et ça peut être une très bonne expérience. Ayant vécu tout le temps avec mes parents et mon frère, je ne sais pas trop ce que ça fait de vivre avec quelqu'un autre que la famille. De plus, je suis seule dans ma chambre dans la cité universitaire de l'Académie. Je m'en rend compte en vivant seule que c'est vraiment quelque chose qui me manquait, un peu d'intimité et d'autonomie -même si je pense que l'autonomie sera vraiment là lorsque je vivrais enfin dans mon chez moi-.

La soeur de Rika-kun n'aurait pas changé. C'est quelque chose d'important car enfin je peux mettre un visage sur cette personne que nous cherchons depuis les bains publics. Elle n'a pas l'air d'être une fille mal élevée quand on regarde la photo. Elle ressemble d'ailleurs à une amie que j'avais connue quand j'avais environ 8 ans. Hayane, elle s'appelait. Voir la tête de Yuuko m'a refait plonger dans des souvenirs avec cette ancienne amie que j'ai perdu de vue quand je suis arrivée au collège. Je m'entendais tellement bien avec, c'était vraiment une des meilleures relations d'enfance que j'ai eu à cet âge là. J'espère pouvoir la revoir un jour, même si ce n'est pas une partie importante de ma vie, et que cette perte de vue n'a rien infligé d'important dans mon existence. Si un jour je pouvais la revoir, ce ne serait pas de refus.


Si elle n'a pas changé par rapport à la photo, tant mieux. J'espère qu'on la retrouvera rapidement !



Après mon hypothèse sur le shopping avec des amies, je vois Hisaka assez perplexe quant à la réponse qu'il me donne. Je n'ai pas trop envie de rentrer dans son histoire personnelle, car ce n'est pas vraiment mon genre. Si on me raconte, j'écoute. Si on ne me dit rien, je ne cherche pas à savoir. Mais en apprendre le plus possible sur sa sœur est vraiment une chose importante pour qu'il ne soit pas le seul à chercher.


Tu penses qu'elle serait capable de faire du shopping à cette heure-ci ? Même si je suis une fille, tu connais mieux ta sœur que moi. Connais-tu les endroits où elle aime aller ?


"Youpi" me dis-je lorsqu'il m'annonce que nous allions nous reposer. Etant pas très grande et ayant des petites jambes, cela devient fatiguant à force de marcher. De plus, il commence à se faire tard et je suis assez fatiguée. Certes il est tôt mais je suis quelqu'un qui se fatigue très vite, sans forcément tomber comme une pierre pour dormir. J'arrive à garder les yeux ouverts, mais mon corps lui commence à dire STOP très tôt dans la journée. Surtout quand je marche. Les gens me prennent pour une flemmarde, alors que pas du tout. Mais c'est comme ça et ça l'a toujours été.
Même si je dois bientôt rentrer à l'Académie, je pense que nous avons le droit à cette petite pause encas. Dans tout les cas, si j'arrive trop tard, je trouverais bien un moyen pour rentrer quand même. Je ne me laisse pas faire. Certes je ne vais pas me mettre à rentrer à 4h du matin, mais une heure après la "fermeture", je ne vois pas où serait le problème.
Je suis Rika-kun allant à la fameuse boulangerie dont il me parlait avant , où il voulait manger son pain au melon. J'espère aimer ce mets que je ne connais guère. Nous attendons dans la file pour passer commande et c'est là que Hisaka commence la discussion en me parlant de lui. Je ne m'attendais pas au fait qu'il me raconte ce qui a pu se passer dans son lycée, mais je réponds à cette question sans y prêter trop attention. Peut être que si j'insiste sur ce dire, je pourrais faire une erreur et casser l'ambiance qui n'est déjà pas trop joyeuse.


Ça ne fait pas énormément de temps que je suis à l'Académie car je suis en première année. Je suis arrivée il y a quelque mois et je peine un peu à m'habituer à ce changement. Mais on va s'y faire à force ! Et toi ? Tu te sens bien dans ton cursus ? Ce n'est pas trop dur ?



C'est à ce moment là que je vois quelqu'un me pousser, faisant en sorte que je manque de tomber à terre. Cette personne voulant nous dépasser, je ne sais pas quoi dire en me rattrapant sur Rika-kun pour que mon nez ne rencontre pas le sol.


Regardez où vous allez ! Et on était là avant, donc la file est derrière. Puis je regarde Hisaka gênée en disant un petit : Désolée de m'être rattrapée sur toi.


N'ayant déjà pas d'équilibre, manquait plus que quelqu'un me fonce en plein de dedans. Il y a des personnes qui n'ont vraiment aucun respect de nos jours. Une honte.
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyDim 5 Juin 2016 - 0:15

Kanamori-san me fait part de ses espoirs pour que l’on retrouve ma sœur aînée, encore une fois. Je ne sais pas exactement dans quoi je m’embarque en l’emmenant avec moi, mais je me dis que deux pairs d’yeux en valent mieux qu’une. N’ayant plus rien à ajouter sur ce sujet, je me contente de hocher la tête, redoublant de vigilance pour tenter de ne pas rater l’aînée des enfants de la famille Rika. Malgré les coups d’œil que je lance à droite ou gauche, je ne perçois toujours aucun signe de sa présence. Plusieurs fois pourtant, j’aurais pu me bercer d’illusions en apercevant une silhouette lui ressemblant d’un côté de la rue ou à travers la vitrine d’une boutique. Yuuko a le physique typique d’une japonaise après tout, elle est juste un peu plus grande que la moyenne, mais comme beaucoup d’individus de genre féminin portent des talons à notre époque, je ne peux plus vraiment me baser sur la taille pour juger. Non, ce qui a fait la différence c’est surtout la tenue vestimentaire. Oh, quand j’y pense, je ne l’ai pas évoqué jusqu’ici. Au début, j’étais persuadé de la trouver dans les bains publics et donc en serviette/peignoir, tout détail sur ses vêtements aurait inutile, mais maintenant que nous sommes à l’extérieur.

« Ah. J’en oublie presque l’essentiel. Elle porte une robe légère qui lui arrive au dessus des genoux. Blanche sans motifs. Et euh…je crois que c’est tout. »

Avait-elle un chapeau ? Pas lorsqu’elle est venue me chercher en voiture en tout cas. A priori, pas d’accessoire ou autre fantaisie, je crois que je ne peux rien dire de plus. La discussion dérive alors sur les endroits où elle a possiblement pu se rendre. Le coup de la sortie avec les amies me paraît improbable et j’écarte de suite l’hypothèse qu’elle se soit liée aussi rapidement avec des inconnus, toutefois le shopping me paraît assez plausible et c’est en partie la raison pour laquelle j’ai choisi de passer par l’avenue commerciale au lieu de nous engouffrer dans des petites ruelles – que je préfère habituellement – jusqu’à l’académie. En ce qui concerne le TYPE de boutique qu’elle pourrait fréquenter, ça en revanche, je ne peux rien dire. Yuuko n’est jamais restée très longtemps à Keimoo et je ne suis même pas sûr qu’elle connaisse toutes les boutiques.

A mon sens, là où elle a eu le plus de chances d’aller est…le grand centre commercial. Même quand on ne connait pas la ville, on repère la plus grande galerie marchande et on s’y perd. Une chose me fait douter encore, pourquoi aurait-elle ressenti le besoin d’aller acheter quelque chose sans moi ? Je veux dire, nous nous étions donnés rendez-vous à 16h, ce n’est pas comme si les commerces allaient fermer tout de suite, surtout que nous sommes dans une grande ville. Les femmes, je vous jure. Malgré l’incompréhension qui s’immisce dans mon esprit, la tentation du pain au melon reste la plus forte et une petite pause n’est pas de refus avec les chaleurs estivales qui approchent. Finalement l’angoisse a laissé place à la faim. Un esprit affamé et/ou fatigué n’est pas un esprit productif, c’est mon code d’honneur. Nous finissons par arriver devant la boulangerie où la jeune fille a accepté de m’accompagner. Dans la file d’attente, je décide de relancer la conversation comme si j’étais un mec sympa. Hé, je vais vraiment finir par devenir sympa à force de faire semblant. Les cours, les activités que nous pratiquons, la vie au campus, ce sont les sujets que j’ai réussi à maîtriser depuis que je m’entraîne à tenir des conversations.

Ca n’a pas été facile car je ne suis pas du genre à aborder les gens de nature, mais je crois que je vais bientôt pouvoir level up. Cependant je crains l’arrivée dans le monde du travail où les codes vont radicalement changer. Il va falloir que je m’habitue à de nouveaux sujets de discussion. Quel ennui, sérieux, me dis-je alors qu’elle me fait part de son expérience. Ainsi, elle est nouvelle à Keimoo. Et elle connait les bains publics. Dire que je ne les ai découverts que lors de ma dernière année de lycée en passant par hasard devant, lorsque je suis rentré des courses. Elle me demande ensuite si mes cours me plaisent et si j’arrive à suivre. Je hausse les épaules, l’air désinvolte. En réalité, je ne me suis jamais vraiment demandé si je faisais ce que j’ai envie. Je ne sais même pas exactement ce à quoi j’aspire exactement, pourvu que ça me permette de vivre tranquillement.

« On s’y fait, comme tu dis. J-je m’en sors pas trop mal alors je me dis…pourquoi pas. Et toi ? U-un projet d'avenir ? »

Je n’ai jamais eu d’intérêt particulier depuis ma naissance, du moins rien qui me vienne à l’esprit aujourd’hui. Peut-être qu’un jour, j’ai adulé une personne célèbre en me disant que j’allais devenir comme elle, ou peut-être ai-je pratiqué une activité qui me transcendait, mais aujourd’hui je suis incapable de ressentir ce bouleversement dans mon cœur qui me ferait dire « J’aime ce que je fais. ». Toutefois ce n’est pas un problème, on vit très bien sans objectif, même si les jours se ressemblent un peu. Ma réflexion est interrompue par un contact physique. Je veux d’abord retirer mon bras, mais je ne trouve pas la force nécessaire pour mener mon action jusqu’au bout. Mes iris noirs se concentrent alors sur l’objet de la perturbation qui n’est autre que Kanamori-san. Mon regard s’adoucit instantanément. Pendant une demi-seconde, j’ai cru que c’était un agresseur, mais quand j’y repense, une personne venue pour me faire du mal ne se serait pas contentée de d’agripper mon bras. En réalité, la raison pour laquelle j’ai eu peur en ce cours laps de temps est que…Zakuro Fea habite juste au dessus de cette boulangerie. Je me souviens encore de la première fois où je suis venu ici, c’était quelques jours avant Noël et…La voix de la jeune fille se fait de nouveau entendre. Ainsi, elle est du genre à réprimander les personnes qui la bousculent. Je vois, elle a sans doute moins de retenue que moi.

« Ce…Ce n’est rien ne t’inquiète pas. »

En tout cas, je ne pensais pas que cela suffirait à faire se retourner tous les autres clients vers nous. Néanmoins, la situation revient rapidement à la normale…ou presque.

« Hm…T_tu pourrais me lâcher s’il-te-plaît ? »

Je ne m’en étais pas rendu compte au moment où elle était en train de sermonner la personne qui a tenté de nous doubler dans la file, mais son étreinte ne s’était que renforcée, comme si elle avait passé sa colère dans ce geste. Enfin, je ne peux pas lui en vouloir, elle a failli tomber et il fallait bien qu’elle se rattrape quelque part. Quand même, me dis-je en arrivant devant la petite femme ronde et chaleureuse, je n’ai rien contre elle, mais à bien y réfléchir…un goût amer est remonté dans mon palais quand elle s'est servie de moi comme appui, la sensation que j’aurais préféré que ce soit quelqu’un d’autre qui attrape mon bras de cette manière. Qui ? Je n’arrive pas à le déterminer. Enfin, je me fais sûrement des idées, les hormones jouent des sacrés tours parfois.

« D-deux pains au melon s’il-vous-plaît. »

La boulangère me sourit et me fait remarquer que je commande toujours la même chose quand je viens ici. Je lui adresse un petit sourire gêné en me grattant l’arrière de la tête, c’est vrai que je suis un consommateur plutôt fidèle. Quand elle me demande si je veux autre chose, je m’apprête à commander un soda et payer, mais je me rappelle soudainement que je suis accompagné.

« O-oh, tu veux quelque chose à boire ? »

Dis-je à Kanamori-san en me retournant vers elle. L’argent n’est pas un problème aujourd’hui, alors je prends les devants en réglant la note. Bien, il ne reste plus qu’à attendre notre plateau et nous pourrons nous assoir.

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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyLun 6 Juin 2016 - 22:44

J'ai un tout petit peu l'impression que le fait qu'il m'ait emmenée dans cette situation, le dérange peut être un peu maintenant. Peut être que finalement il n'avait pas besoin de moi au moment où je lui ai proposé mon aide, et qu'il avait fait cela juste par pure politesse ? J'aurais peut être dû rentrer directement à l'Académie après être sortie des bains, au lieu de m'arrêter dans mon élan même ayant été bousculée. Mais bon, maintenant que je suis dans cette ''affaire'', je vais y rester jusqu'à ce que je sois de retour à l'Académie. De plus, je commence vraiment à fatiguer et je sens que je ce soir je vais tomber comme une pierre dans mon lit après avoir réviser un peu mes cours et mes chansons.
C'est à ce moment là que Rika-kun me fait part des vêtements portés par sa sœur. C'est vrai que j'avais complètement oublié ce détails, qui juste très important car cela fait une chose en plus à chercher. Donc c'est une jeune fille très jolie, avec des cheveux longs et une robe blanche légère. C'est à l'écoute de cet indice que je tourne un peu la tête autour de nous, pour essayer de la trouver avec chance, mais en vain. Pas de Yuuko. Je perds un peu espoir au fait de la retrouver, car dans tout les cas j'ai juste l'impression d'être un gros boulet accroché au pied de Rika-kun. Cela devient un peu pesant, et je perds un peu ma joie de vivre que j'avais au début des présentations. On va faire comme si tout allait bien, puis on verra bien ce qu'il va se passer par la suite.
J'essaie tout de même de me mettre à la place de cette Yuuko, pour savoir où est-ce que j'irais si je ne connaissais personne ici et si je ne venais pas souvent. N'étant pas fan de shopping, je ne pense pas que j'irais faire cela de suite. Mais forcément à un moment il devrait y avoir un instant shopping. Donc pour moi, elle serait partie dans des magasins de vêtements, de bijoux ou de cosmetics, ou alors tout simplement dans un centre commercial.

Nous continuons ensuite la discussion concernant les cours à l'Académie. Il me raconte donc qu'il se fait à ses études et qu'il s'en sort pas mal pour le moment. Étant donné qu'il me retourne la question en me demandant si j'ai un projet d'avenir, cela me fait sourire intérieurement car oui, j'ai un projet mais je pense que si j'en parle je vais passer pour la fille qui rêve un peu trop donc je vais rester dans le basique concernant ma réponse.


Euh Ou...Non. Je n'ai pas vraiment de projet. Et toi ?


En réalité, j'ai toujours voulu monter un groupe et pouvoir faire des concerts. Mais tout simplement monter un groupe pourrait être une chose exceptionnelle pour moi. Je vis de la musique depuis que je suis toute petite et j'ai envie de continuer ainsi, en trouvant des personnes dans la même optique que moi : faire de la musique. Jusqu'à présent j'ai été toujours seule avec ma guitare ou mon piano et ma voix. Sachant que je peux chanter dans tout les styles, je n'aurais pas dû avoir de difficulté un groupe voulant de moi. Mais c'est plutôt moi qui suis assez pointilleuse sur le sujet, car je veux vraiment réussir à faire quelque chose de bien et qui plaît. Mais bon, ce n'est pas la question pour le moment.


Le fait d'avoir été coupée dans mon élan de pensée, à cause de cette ingrate personne voulant passer devant nous dans la file pour commander, m'a mise dans un état de colère étant donné que je me suis rattrapée sur Rika-kun et que c'est une situation plutôt gênante. De plus, je suis fatiguée et ce n'est pas vraiment le moment de m'énerver. Dans ces cas-là je peux démarrer au quart de tour si on se frotte juste un peu à moi. Donc cette personne a de la chance que l'on soit en public car sinon elle aurait rapidement le rapprochement entre son nez et le sol. Je ne suis pas du genre à être violente, mais quand je suis énervée j'ai du mal à me retenir. J'ai souvent énormément envie de fracasser les personnes qui m'énervent, mais je me retiens intérieurement. Mais il faut réussir à me calmer, et peu de personne sur cette planète savent le faire.
C'est à ce moment là que Rika-kun me demande de le lâcher, car je n'ai pas remarqué que l'étreinte que je lui fais au bras à cause du fait que j'avais failli de me retrouver face à face avec le sol, était toujours là. Je réponds rapidement et sèchement.


Oui désolée. Je t'ai fait mal ?


C'était bien le moment pour m'énerver. Merci personne étrangère que je ne connais pas et que je ne veux plus recroiser. Déjà que l'atmosphère était pesante et pas joyeuse, cela va l'être encore moins si je suis énervée sauf si Hisaka arrive à me calmer, ce qui me semble inimaginable, car au final je n'arrive pas vraiment à cerner cette personne. Je ne sais pas ce qu'il veut et ce qu'il pense de moi. Boulet que je suis.

Rika-kun commande pour nous, et je vois que la boulangère le connaît. Il est donc venu tellement de fois dans cette boulangerie pour que la boulangère le reconnaisse ? C'est ensuite qu'il me demande si je veux quelque chose à boire. Je répond en toute politesse et gardant mon calme par rapport à avant.


Nous merci, ça ira, c'est gentil.


Le jeune homme paie et nous nous installons à une table choisie par Hisaka. Je prend mon sac et sors mon porte-monnaie. Je ne suis pas du genre à me laisser payer de cette façon. Je ne suis pas une personne qui profite de l'argent des autres, bien au contraire.


Combien je te dois ?


Je n'arrive pas trop à garder mon calme, car quand on m'énerve je mets vraiment du temps à faire redescendre mon sang chaud là il doit être caché. J'aime pas cette facette de mon comportement car souvent les gens prennent peur de moi, et ce n'est vraiment pas ce que je recherche...
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyMar 7 Juin 2016 - 1:42

« Qui sait, aller dans l’espace pourrait être pas mal. »

Avais-je simplement répondu lorsqu’elle m’avait retourné la question sur les projets d’avenir. Un mensonge teinté d’un fond de vérité. Une réplique qui se voulait ironique, mais pas tant en réalité. C’est ainsi que je me suis retrouvé à regarder le ciel et les nuages. Je me sens déjà si petit par rapport à la terre, mais quel pourrait être mes sentiments si je dépassais la stratosphère. Perdu dans l’espace, flottant en apesanteur, le monde jadis sous mes pieds ne serait que le dernier de mes soucis. Si je n’ai pas choisi le parcours astrophysique à la fin du lycée, ce n’est pas par manque d’envie de faire un voyage dans une navette spatiale, mais plutôt car les cours sont plus théoriques et plus difficiles. De plus, un diplôme en astrophysique théorique, peu importe de quelle grande université vous êtes diplômé, n’apporte que très peu de débouchés. Pour quelqu’un paumé comme moi, je ne pense pas que ce soit le bon plan. Je me souviens avoir baissé le regard à ce moment là. Du haut de mon mètre quatre-vingt, je dépasse déjà la majorité des japonais, mais qu’arriverait-il si je décidais de prendre mon envol un jour ?

Mais avant de partir, m’avait rappelé ma conscience, il faudrait déjà que tu retrouves ta sœur. Si tu n’es pas capable de chercher un membre de ta famille dans une ville, tu ne pourras jamais partir à la conquête de l’espace dans un environnement totalement inconnu. Les mains dans les poches, le pas léger et le sourire aux lèvres, j’ai avancé dans les rues de Keimoo en fermant les yeux. Tu sais bien que ce n’est qu’un rêve, Hisaka Rika, m’étais-je dit alors que mes pieds frôlaient l’asphalte. Et ce même songe m’a mené à la boulangerie dans la rue de la chance, quartier Hiryuu. Jusqu’à présent, je pensais que tout allait bien entre Kanamori-san et moi, que même si je l’avais embêté en l’emportant dans mes histoires de famille, elle ne m’en tenait pas rigueur. Et pourtant, lorsqu’un incident se produit, la jeune fille que je pensais douce et incapable de se mettre en colère me surprit. A la base, ma remarque n’était pas méchante, je voulais simplement que l’on rompe le contact physique entre nous.

Un garçon et une fille dans une position pareille, les gens ont tendance à se poser des questions, voire pire…ils commencent à jaser dans le dos des autres. Si ce genre de commentaires me passe au dessus de la tête, je ne suis pas certain que l’étudiante en musicologie le prenne aussi bien que moi. Pression sociale ou que sais-je, finirait sans doute par nous nuire. Elle s’excuse sèchement sans que je comprenne pourquoi, puis me demande si elle m’a fait mal. Je secoue la tête de droite à gauche, ce n’est rien. Pourtant aucun son ne sort de ma bouche, je préfère attendre qu’elle se calme tout de suite. C’est une inconnue, enfin je lui ai juste parlé très rapidement de moi sur le chemin, je ne connais pas assez ses réactions pour dire comment elle réagirait si je tentais quelque chose. Et quand on est dans l’ignorance, il vaut mieux le rester parfois. C’est la leçon de vie que j’ai retenu suite à ma rencontre avec un type étrange sur le parking, dix mois auparavant. Un homme qui crevait des pneus et brûlait des moteurs. Si je n’avais pas eu la curiosité malsaine d’aller voir de plus près ce qu’il se tramait à l’endroit où des étincelles jaillissaient, jamais je n’aurai connu cet individu et tout serait allé pour le mieux.

La file avance et c’est à mon tour de commander. Deux pains au melon, dis-je à la boulangère en balbutiant légèrement. Malgré le fait qu’elle ait l’air joviale et chaleureuse, je n’arrive pas vraiment à la cerner et cela me bloque lorsque je dois interagir avec elle. Peut-être dira-t-elle ce soir à Zakuro que je suis passé. Qui sait si elle se souvient de la nuit où il m’a ramené dans son appartement ? Je redescends sur terre lorsqu’elle me demande si je prendrais autre chose avec ça. Pour ma part, ça sera un soda. Et pour Kanamori-san…rien apparemment. Je n’ai pas vraiment compris ce qui l’a mis dans cet état, mais je considère que ce n’est pas de mon ressort alors je continue de faire comme s’il n’y avait rien. Je glisse un billet sur le comptoir, attend la monnaie ainsi que le plateau. Ceci fait, nous nous dirigeons vers une table. A peine installés, le sens du devoir de la japonaise semble l’avoir rattrapé et elle me demande combien je lui dois.

« Rien, ça ira, considère que c’est pour la bousculade dans l’onsen. »

Et pour ce quelque chose que j’ignore depuis qu’elle s’est renfermée. Je commence par déguster mon pain juste après avoir ouvert ma cannette de Dr.Pepper. Ils sont toujours aussi bons et j’en suis soulagé. S’il y a bien une chose qui me manque quand je rentre à Nagoya, c’est le goût exquis de cette viennoiserie dont je raffole. Je bois ensuite une gorgée de soda et pousse un soupir de contentement. Rien de tel qu’une boisson rafraîchissante après une longue journée passée aux bains. De plus, la chaleur ambiante me fait encore mieux apprécier la basse température du soda. Les jours d’été s’annoncent, je me demande si mes colocataires ont prévus des choses ensemble ou si chacun va rentrer chez lui. La main posé contre ma joue, je remballe mon air songeur pour le troquer contre une expression plus sérieuse. Entre deux bouchées de pain que je garde longtemps dans ma bouche pour faire durer le plaisir, je décide de crever l’abcès.

« Q-quelque chose ne va pas ? Tu es fatiguée ? »

Ce n’est pas facile à dire, mais au moins ça mettra la situation au clair. Du moins, je l’espère. Quand je réfléchis à tout ce que j’ai dit ou fait depuis notre rencontre, je me dis que je n’ai pas été si terrible avec elle. Est-ce le contact que nous avons eu tout à l’heure qui la tracasse autant ? Au final, la vraie question est plutôt Ai-je fait quelque chose de mal ?, mais je suis incapable de prononcer ces mots.
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyMar 7 Juin 2016 - 16:59

Aller dans l'espace. Je ne m'attendais pas du tout à une réponse de ce style, mais pourquoi pas. Si c'est rêve ? Peut être. En tout cas j'espère pour lui qu'il arrivera à faire ce qu'il veut faire après avoir fait ses études. Veut-il aller dans la NASA ? Ce n'est qu'une hypothèse. Mais ce sont des choses qui ne me regardent pas pour le moment je pense. Je préfère ne pas creuser plus profond. J'essaie cependant de continuer sur la discussion des cours. Cela fait toujours un sujet abordable.


Et sinon ton emploi du temps est comment ?



Certes c'est une question complètement moisie, mais c'est quand même intéressant de savoir ces choses. J'espère juste qu'il ne va pas penser que je demande ça parce qu'il y aurait la possibilité que je demande à le revoir entre les cours ou ses heures de creux. Ce n'est pas mon genre de demander ce genre de choses. Si on veut me voir, on me demande. Mais si moi j'ai envie de voir une personne, je n'oserais jamais demander car je déteste me prendre un bide. C'est toujours vexant et j'aime pas qu'on me vexe. Il y a beaucoup de chose que je n'aime pas dans les comportements des gens, et d'autant plus ceux qui n'ont aucun respects pour autrui. Comme cette personne venant de me bousculer lorsque Rika-kun et moi étions dans la file pour attendre d'être servis à la boulangerie. Je ne voulais en aucun cas me mettre en colère aujourd'hui, de plus que j'étais sensée me détendre et pas être sur les nerfs. Mais bon, je ne pouvais pas savoir qu'une personne ingrate allait tenter de gâcher cette journée. Surtout, je ne voulais pas me montrer dans cet état devant Rika-kun étant donné que je ne le connais pas plus que ça, et que je donne vraiment une mauvaise impression de moi-même. En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'à cause de ce comportement, il ne voudra plus me voir ou même me croiser car je lui ai sûrement fait peur en ayant cette réaction au sang chaud.
Comme je me suis rattrapée à Rika-kun, j'ai encore plus peur qu'il me fuit dorénavant. Il va peut être croire que c'était une excuse pour lui tomber dans les bras telle une princesse dans les bras de son prince charmant. Alors que pas du tout. Soit je me rattrapait à lui, soit il m'emmenait à l'hôpital pour un nez cassé. Je pense que le choix est vite fait, d'autant plus que si on est là ensemble c'est parce que nous devons trouver sa sœur.
Hisaka commande et nous nous installons donc à la table choisie. Cependant, l'étudiant refuse le fait que je le rembourse le pain au melon qu'il vient de commander. Quel gentleman ! Je lui répond par un sourire que je tente de faire au mieux possible, même si je suis encore en train de serrer les dents d'énervement intense. Il faut que je me calme. ''Miya ! Calme-toi !'' Suis-je en train de me dire dans la tête. Je ne dis rien, car j'ai peur d'avoir un ton agressif et désagréable. Je ne veux pas qu'il prenne le fait que je sois énervée, pour lui. Il n'a rien fait, et je comprend tout à fait sa réaction quant au fait qu'il m'ait demandé de le lâcher. J'aurais réagis de la même façon, mais peut être plus par peur. Lui je ne sais pas. Peut être a-t-il quelqu'un dans sa vie et que le fait que je me rattrape à lui mène au fait qu'il pensera qu'il aura fait du tord à sa bien aimée ? Je n'en sais rien. Mais s'il ne m'en veut pas, ce sera déjà bien.

Je commence à mettre le pain au melon à ma bouche, et même avant qu'il ne rentre dans celle-ci, l'odeur me vient au nez et commence à me réconforter un peu tellement cela sent bon. Je goûte un peu en mastiquant bien longtemps pour savourer -en espérant ne pas passer pour une vache ruminante-. Je lâche un petit ''Mhhh'' de satisfaction, car mon ventre est aux anges grâce à ce délicieux encas. Il y a quand même un silence assez pesant lorsque nous mangeons ces pains. Mais c'est en ayant cette pensée, que ce silence se fait briser par des paroles de Rika-kun me demandant si j'étais fatiguée. Cela se voit à ce point que je ne suis pas dans mon état normal ? Bon je ne vais pas lui mentir, cela ne se fait pas. Donc je répond franchement à sa question, en essayant de garder mon calme pour ne pas l'effrayer. Mais sinon, j'espère qu'il arrivera à me calmer si je commence à m'énerver.


Si si ça va ne t'inquiète pas je suis simplement ENER... (je m'arrête de parler, et souffle un bon coup pour rester calme et dans le droit chemin) énervée de ce qui vient de se passer. Je m'énerve très vite et peine à me calmer après. Je suis désolée de t'infliger cela.


Je me sens vraiment bête de montrer cette facette de moi à un "inconnu" qui voudra certainement ne plus me voir après cette journée. Après si cela doit se passer comme ça, je le prendrais comme cela vient. Je ne vais pas m’apitoyer là-dessus.
J'essaie finalement de ne pas y penser et relance la discussion concernant sa sœur.


Peut-être devrais-tu rappeler ta sœur sur son téléphone ? Elle te répondra peut-être, si elle avait été occupée auparavant.
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyMar 7 Juin 2016 - 19:18

Les questions qui commencent par « Et sinon » marquent une sorte de malaise dans la conversation. Un habitué des banalités comme moi sait de quoi il parle. C’est un tic de langage qu’ont beaucoup d’hommes et de femmes, passer d’un sujet à l’autre en utilisant ces mots comme transition. Je l’avais bien compris : Kanamori-san était à court de questions me concernant alors que nous rejoignions la boulangerie à pied. Elle n’était pourtant pas obligée de continuer à me parler, le silence me va tout autant, mais je suppose qu’elle ne pouvait pas le savoir. Par politesse, elle continuait à faire comme si elle s’intéressait à moi parce qu’elle était celle qui craignait de se sentir mal à l’aise dans la conversation. Je ne t’en veux pas, jeune fille, je ne te blâme pas pour ton égoïsme, mais sache que je t’ai percée à jour. Mon emploi du temps. Est-ce que quelqu’un sur cette terre s’en préoccupe ? Elle ne suit pas le même cursus que moi, jamais nous n’aurons le même volume horaire ou alors ce serait une coïncidence. Malgré mes réticences à répondre, je finis par le faire quand même. C’est une bonne personne, je ne voudrais pas lui mordre la main alors qu’elle m’a si gentiment proposé son aide auparavant.

« Beaucoup de temps libre pour le travail personnel, la recherche de projet professionnel, ce genre de choses. Je suppose que c’est la même chose pour toi ? »

Ou plutôt, j’imagine que tu dois avoir encore plus de créneaux libérés que moi. Elle fait de la musique si je me souviens bien. Ce n’est pas quelque chose que l’on apprend en étant assis sur une chaise sans rien faire, face à un professeur. Dans ma famille, personne ne pratique un instrument – à part la flûte à bec durant nos sombres années de collège – mais je pense qu’en dehors des cours théoriques sur les courants et compositeurs, les répétitions chez soi sont plus importantes que les cours magistraux. Bien sûr, la nécessité de travailler en groupe lorsque l’on fait partie d’un orchestre ou un groupe de musique, n’est pas remise en cause, mais c’est avant tout un projet personnel. C’est sur cette dernière questions que s’était achevé notre voyage des bains publics jusqu’à la boulangerie où j’avais suggéré à Kanamori-san de goûter un pain au melon.

Nous aurions pu continuer d’échanger des banalités, parler de nous sans nous dévoiler entièrement, ce genre de small talks que nous avons avec les gens que nous ne connaissons pas et que nous ne voulons pas froisser. Toutefois, il semblerait que les divinités qui nous observent ne l’aient pas vu de cet œil là. Alors que nous étions dans la file, un malotru a tenté de nous dépasser sans que la jeune femme derrière moi ne s’en rende compte. Nous avons frôlé la catastrophe, mais elle a fini par se rattraper à moi. Depuis que je lui ai demandé de lâcher prise, je la sens différente. Non seulement j’ai été surpris par sa réaction envers l’individu malpoli, mais je le suis également car sa colère ne semble pas s’être atténuée. Mais sur qui porte-t-elle au juste ? Moi ? Ou cet homme ? Ne voulant pas m’en mêler, j’ai repoussé l’échéance, ce qui n’a fait qu’empirer l’état de ma kouhai.

L’installation à la table s’est fait en silence, nous avons alors chacun commencé à nous plonger dans mes propres réflexions tout en dégustant notre pain au melon. Elle ne dit rien, et moi non plus. Cela ne me dérange pas plus que ça, mais je sens le malaise naître entre nous. C’est comme s’il se matérialisait. Au début, il était plutôt vers le sol, on ne l’avait pas remarqué. Maintenant je dirais qu’il engloutit lentement, mais sûrement, la table qui nous sépare. Je jette quelques coups d’œil discrets en direction de l’étudiante en 1ère année, la nourriture a l’air d’avoir un effet positif sur sa colère, mais je comprends que cela ne suffit pas à la faire disparaître. Quitte à risquer le tout pour le tout, je décide de crever l’abcès en lui demandant directement ce qui ne va pas. Au pire des cas, je quitterai cet endroit seul, ce ne sera pas la première fois et sûrement pas la dernière.

Sa réaction était à prévoir. Elle commence calmement, en tentant de me rassurer sur son état. Je ne sourcille pas. Puis elle élève la voix durant un court moment, j’avais bien raison, elle est sur les nerfs après ce qu’il vient de se passer. Cela ne m’éclaire pas beaucoup sur la situation, mais je suppose qu’elle parle de la bousculade étant donné qu’elle s’excuse auprès de moi. Je hausse simplement les épaules, ce n’est pas plus de sa faute que de la mienne. Après avoir terminé la dernière bouchée de mon pain au melon, je regrette de ne pas en avoir acheté un deuxième pour ne pas avoir l’excuse de la bouche pleine, et retarder le moment où je devrai prendre la parole.

« Tu aurais dû prendre quelque chose à boire, ça aide à se détendre. »

Ou peut-être que cela n’affecte que moi. En tout cas, le Dr.Pepper m’a revigoré et je suis de nouveau prêt à repartir à la recherche de ma sœur. Et pile au moment où j’y pense, Kanamori-san me fait une remarque dessus, me disant que je devrais peut-être l’appeler. Je réfléchis quelques secondes, puis décide de prendre son conseil. J’attrape mon téléphone jusqu’alors dans ma poche, cherche le nom de ma sœur dans mon répertoire – j’ai désormais dix contacts ! – et lance l’appel. Le verdict tombe, c’est face au répondeur que je me retrouve.

« Pas de nouvelles. »

Elle est donc toujours occupée, ou du moins fait quelque chose de trop important pour me répondre. Je colle ma cannette froide contre ma joue pour me donner l’illusion de faire descendre ma température corporelle. C’est vraiment super chiant, mais on dirait qu’elle le fait exprès. Enfin, peut-être qu’elle conduit aussi, mais où est-elle allée ?

« Elle a sûrement pris la voiture pour aller quelque part. Je ne vais pas t’embêter plus longtemps avec ça, je la rappellerai quand on sera arrivés à l’académie. »

Dire que je me rends sur le campus pendant un jour de repos. Jamais je n’aurai pensé faire ça un jour, encore moins à cause de ma sœur. D'ailleurs, c'est elle qui devait me ramener ce soir, je vais devoir prendre le bus à cause de ça. Quelle irresponsable, me dis-je en prenant une gorgée de soda.

« Tu veux peut-être boire un peu de ma cannette ? »

Après tout, je n’ai pas la peste ou le choléra. Ni aucune maladie transmissible d’ailleurs.
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyMar 7 Juin 2016 - 21:27

Je le vois hésiter à me répondre. Je ne vois pas d'où c'est une question où il faut hésiter. Mais ce n'est pas grave. Si c'est un sujet dont il ne veut pas parler et il a juste à me le dire puis c'est tout. Je ne veux pas plus l'embêter, car comme dit précédemment je me sens toujours et encore comme le boulet. Je sers un peu à rien en fait. Je vois même plus pourquoi je suis là. On va dire que je suis seulement là par bonté et par soutien. J'ai toujours été serviable,  donc je ne vois pas pourquoi ça changerait pour aujourd'hui. Ce qui me tracasse c'est que je ne sais pas du tout ce qu'il pense de moi et de ce que je fais avec lui. Bref. Au final, il me répond quand même à la question posée précédemment concernant l'emploi du temps.


Oui c'est à peu près pareil. Je travaille lors de mes temps libres et me concentre sur mon projet personnel.


J'aimerais tellement que mon projet personnel se concrétise. Ce serait quelque chose d'exceptionnel pour moi. Je l'attends depuis super longtemps, mais je n'ai jamais eu vraiment de soutien concernant cela. Même de mes parents. Certes ce projet reste un rêve que j'espère réaliser. Mais comme on dit "L'espoir fait vivre", donc je vais continuer d'y croire jusqu'à ce que cela arrive. Je n'aime pas vraiment parler de mon projet personnel avec les gens. Seuls les gens qui comptent pour moi sont au courant de ce projet, et encore, pas tous. Donc je garde souvent tout cela pour moi pour pouvoir un jour éclater au grand jour quand cela se sera réalisé.

Lorsque nous nous mettons à la table pour déguster notre mets, nous ne disons rien. C'est un silence pesant qui règne autour de cette petite table. Je mange mon pain au melon et lui aussi mange le sien. Je regarde autour de moi en essayant de chercher sa sœur, mais je ne trouve personne ressemblant à la personne décrite par Rika-kun. Cela se trouve elle est tout simplement rentrée et maintenant attend son frère. Sauf qu'elle n'a plus de batterie et a perdu son chargeur ? Non. C'est une hypothèse qui ne tient pas. Même si je n'ai pas l'âme d'une mathématicienne, je fais toujours des hypothèses pour tout et n'importe quoi.
Je pense, je pense mais dans tout les cas ça n'aide pas à avancer dans la rechercher de Yuuko.

Après quelques échanges de regard, c'est Rika-kun qui recommence à parler en me demandant ce que j'ai. Je lui ai répondu assez froidement car évidemment ma colère ne s'efface pas aussi facilement qu'on peut le croire. Il ne faut vraiment pas se frotter à moi car ça va vraiment partir loin si on insiste et qu'on me cherche. Donc il faut vraiment faire attention.
Lorsque je m'excuse auprès d'Hisaka pour mon comportement, j'ai l'impression que cela ne lui fait ni chaud ni froid, car il hausse les épaules pour tout simplement dire que ce n'est pas grave. Je n'en suis pas si sûre, mais je ne vais pas m'attarder là-dessus. Je préfère oublier cette histoire qui vient de se dérouler en essayant de penser à autre chose pour faire passer cette colère ravageuse.
Rika-kun me fait part du fait que j'aurais du prendre quelque chose à boire. Je pense qu'il a raison car je n'ai pas bu depuis que je suis partie de l'Académie pour aller aux bains publics. De plus, vu qu'il fait assez beau, boire ne serait-ce qu'un verre d'eau ne me serait pas de refus.


Tu as raison, je pense que je vais aller me chercher quelque chose à boire après. Tu veux quelque chose d'autre ? Un truc à manger ?


Je n'y vais pas de suite, car j'attends qu'il finisse sa cannette pour me lever et voir s'il a besoin de quelque chose ou non. J'en profite donc pour continuer la discussion en parlant de Yuuko pour peut-être la retrouver en l'appelant. Cependant, suite à cette idée, il n'a toujours pas de nouvelles car cette dernière ne répond toujours pas. C'est assez étrange tout de même. Une fille est généralement collé à son téléphone -et des garçons aussi, je ne dis pas le contraire-. Donc c'est bizarre que Yuuko ne réponde pas au téléphone. Mais suite à cela, Hisaka m'annonce qu'il ne veut plus m'embêter avec ça, et qu'il s'en chargera une fois que je serais retournée à l'Académie. Alors comme ça il n'a pas plus besoin de moi. Je ne pense pas que je vais insister plus pour l'aider, car sinon il ne m'aurait pas dit cela, malgré le fait que cela ne m'embête pas d'aider. Au contraire.


Cela ne me dérange pas de t'aider à la chercher, même si peut être je ne suis pas d'une grande aide.


Je sais très bien que je ne sers pas à grande chose dans cette recherche, mais je fais tout de même de mon mieux et j'espère qu'il le remarque. Après, on ne peut pas lire les pensées des gens et c'est bien dommage parfois -pas tout le temps-.
A cet instant, l'étudiant me proposa une gorgée de sa cannette. Je n'avais jamais goûté sa boisson donc je refuse gentiment en lui souriant et en hochant la tête de gauche à droite pour lui dire que ça ira.
Je me lève donc pour aller chercher ce que je dois commander, sauf que je sens une douleur qui m’envahis de tout mon corps avec le simple fait de commencer à marcher. Je sors un petit "Aïe" discret, en faisant en sorte que Rika-kun ne le remarque pas. J'ai sûrement dû me faire mal à la cheville en me rattrapant sur lui pour ne pas tomber. Je ne pense pas que c'est quelque chose de grave, en tout cas je n'espère pas. Je fais comme si je n'avais rien et commence à faire le chemin vers la caisse pour commander. Malheureusement je ne peux m'empêcher de boiter un petit peu pour éviter d'avoir pleinement mal. Je suis vraiment un cas. Ce n'est vraiment pas mon jour.
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyMar 7 Juin 2016 - 22:52

Je fus incapable de savoir si Kanamori Miya était sérieuse lorsqu’elle m’a dit qu’elle profitait de son temps de repos pour travailler sur son projet. N’étant pas plus intéressé que cela, je n’ai pas cherché à approfondir : contrarier quelqu’un était bien la dernière des choses que je souhaitais. Cependant je sais que la plupart des heures de creux destinées à étudier ou à se renseigner sur notre future carrière, sont plutôt utilisées pour dormir ou se divertir. Où est l’éthique professionnelle des étudiants ? Parfois je me le demande aussi, mais je ne peux blâmer personne car je suis le premier à me réfugier dans une salle libre pour jouer à la 3DS. Cela ne fait pas longtemps que je la possède et je n’ai donc pas beaucoup de jeux dessus, mais si j’avais le choix entre refaire la ligue Pokémon pour dixième fois ou ouvrir un classeur, vous connaissez sans doute déjà ma réponse. C’est ainsi que s’achève notre discussion à propos de nous, à propos de nos cours pour être exacts. Bien sûr, il y a eu cette tentative de ma part, de rebondir sur mon arrivée à Keimoo, mais celle-ci n’a pas eu le temps d’aboutir.

La bousculade, la commande et puis le moment où nous sommes allés nous assoir en silence. Tout s’était rapidement enchaîné, si bien que si on me montrait cette scène d’un point de vue extérieur, je ne pourrais pas deviner que nous discutions allègrement quelques minutes auparavant. Ainsi, j’apprends que la jeune femme est de nature susceptible, étant donné qu’un seul événement perturbateur suffit à la retrancher hors de ses limites. La question est, maintenant, pourquoi n’a-t-elle pas réagi de la même manière lorsque je lui suis rentré dedans dans le hall de l’onsen ? C’est une question qui n’aura probablement jamais sa réponse étant donné que je ne compte pas lui poser, c’est quelque chose que je vais aussi oublier, quelque part dans un coin de ma tête, et peut-être qu’une nuit de pleine lune, elle ressurgira pour m’empêcher de dormir. Douce lumière argentée qui se pose sur mon corps comme une seconde peau. En pensant à la lune, je pense à cette fille étrange que j’ai rencontrée dans le bâtiment abandonné lors de ma dernière année au lycée. C’était un soir où la lune était haute dans le ciel, une nuit où les nuages ne la couvraient pas.

Je jette un rapide coup d’œil à l’étudiante en musicologie qui mange le pain au melon que je lui ai offert. Elle n’a pas l’air d’être le genre de personne qui élève des souris dans un bâtiment délabré, j’imagine que c’est pour ça que je l’ai rencontré dans un bain public en plein jour, et non à trois heures du matin dans une salle de classe vide. Je ricane intérieurement en y pensant, je pense que Kanamori-san serait terrifiée à l’idée de faire ce genre de choses. Même si je ne la connais pas, je dirais que c’est mon instinct qui me le dit. Dans le genre normal, la jeune femme me paraît être un modèle à suivre, je devrais peut-être même m’en inspirer parfois. Si docile, comme on l’attend pour une fille de son âge, si gentille qu’on lui donnerait le bon dieu sans confession, si serviable qu’elle me demande si je souhaite prendre quelque chose d’autre après ma remarque sur la boisson. Je contemple mon plateau vide et me dis que ce ne serait pas une mauvaise chose de le remplir. Au diable le dîner ce soir, la gourmandise aura raison de moi.

« Hm. Je reprendrais bien un pain au melon. »

Décidément, je vais passer pour quelqu’un qui se nourrit uniquement de viennoiseries. Bah, cela m’importe peu, après tout je ne pense pas la revoir après l’avoir accompagnée jusqu’à l’académie. Où est le bâtiment des musico’ déjà ? Je fronce les sourcils en tentant d’y réfléchir, en vérité je ne suis même pas sûr d’avoir su un jour où se trouvait cet endroit. Quatre ans sur ce campus et tu ne sais toujours rien Hisaka, tu devrais avoir honte. Et ta sœur elle aussi, devrait avoir honte de ne pas répondre à mes appels téléphoniques, moi qui me donne la peine de dilapider mon forfait pour toi. Les enfants Rika sont tous des cas désespérés, c’est moi qui vous le dis. Et c’est en partie pourquoi je dis à Kanamori qu’elle n’a plus besoin de se préoccuper de ma sœur, mes histoires de famille ne lui auront rien apporté de bon au final.

Ma théorie se confirme lorsque je la vois se lever pour …Je ne sais pas en fait ? En tout cas, elle se redresse et quitte sa chaise. Je la vois s’arrêter à mi-chemin et je comprends qu’elle est allée prendre la commande. Si elle me l’avait dit plus tôt, j’aurais pu m’en occuper. Enfin, j’ai l’occasion rêvée de me laisser servir, je ne vais pas m’en plaindre. C’est ce que j’aurais pu penser si je n’avais pas remarqué qu’elle a quelques difficultés à marcher. Tiens, est-ce que c’est pour ça qu’elle était énervée tout à l’heure ? La bousculade lui aurait donc laissé des séquelles. Ce ne doit pas être son jour de chance, me dis-je en mettant les mains dans mes poches. Mais c’est aussi un peu de sa faute, comment pouvais-je deviner que la douleur la lançait si elle ne me dit rien ? Les filles de nos jours, elles essaient de tout prendre sur elles et reviennent se plaindre que l’on ne remarque rien…Et en parlant de fille, mon téléphone se met à vibrer. Sur l’écran, quelques caractères s’affichent en gras. Je n’y croyais plus. J’ai presque envie de la faire languir autant qu’elle m’a fait attendre, mais je ne suis pas aussi rancunier et je décroche sans faire d’histoires. Yuuko, tu vas me payer quand on sera seuls.

« Moshi moshi ? »

Quelques secondes s’écoulent sans qu’elle ne dise un mot. Elle se paie de ma tête ou quoi ?

« Ah, Hisaka ! Enfin j’entends ta voix ! »

Elle se moque vraiment de moi, je rêve. Je serre les dents et ne dis rien, attendant les explications qui me reviennent.

« Mh. Où est-ce que tu es actuellement ?
- A la boulangerie, 3 rue de la chance dans le quartier Hiryuu.
- J’arrive.
»

Bip…Bip…Bip. Non mais elle se fout de qui ? Elle vient de me raccrocher au nez en plus. Je bous de rage, mais ne laisse rien transparaître. Qu’ai-je fait aux divinités pour avoir une sœur pareille ? Et pourquoi est-ce que je lui pardonne tout beaucoup trop facilement ? Je repose le téléphone sur la table, agacé par la tournure des événements. Elle arrive hein, eh bien j’espère que je ne vais pas devoir attendre deux heures. Quand j’y pense, elle n’est pas un peu longue à revenir, Kanamori-san ? Je me redresse sur ma chaise pour regarder ce qu’il se passe au comptoir, elle est encore dans la file ? Pas de chance, une plante me gâche la vue, je vais devoir vérifier par moi-même. Je quitte temporairement ma chaise pour arriver au niveau de l’étudiante.

« Ma sœur m’a appelé, elle arrive. »

Je marque une courte pause avant de reprendre.

« Tu devrais prendre des glaçons pour ta cheville. »
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyMer 8 Juin 2016 - 10:49

La discussion ne s'attarde pas sur le sujet des cours et des projets. L'ais-je embêté avec ce sujet ? Dans tout les cas ce n'est pas plus mal que cela se termine là, car je n'avais pas non plus envie de raconter ma vie de la sorte, à quelqu'un que je connaît à peine. Même si je suis du genre à beaucoup parlé, j'arrive tout de même à me maîtriser et ne pas être égocentrique à parler tout le temps de moi.
Suite à ma proposition d'aller commander autre chose pour lui, en même temps qu'un bouteille d'eau pour moi, Rika-kun n'hésita pas à me demander un pain au melon. Ce sera une sorte de remerciement de m'avoir payer le premier pain.

Je ne sais pas vraiment comment va se terminer cette journée, et si cette connaissance va continuer. Je pense que je n'ai reçu aucun signe montrant qu'il voudra me revoir par la suite ou pas. Ce garçon à l'air très réservé et pas vraiment ouvert aux autres. Est-ce qu'il est comme ça avec tout le monde ou qu'avec moi ? Ce sont des choses qui ne se demande pas. Je n'ai pas à m'impliquer dans sa vie personnelle. C'est pourquoi je pense que je ne vais plus demander quoique ce soit concernant sa sœur. Je pense qu'il n'a pas et n'a jamais eu besoin de moi dans cette recherche. Bon, ça m'a permis de rencontrer quelqu'un et de faire passer le temps. Mais dans tout les cas je pense que j'aurais été très bien aussi dans ma chambre à réviser. Je ne sais pas, je suis assez perplexe.

Je me lève donc pour aller commander, et ma douleur à la cheville ne cesse d'empirer au fur et à mesure que je marche. Lorsque j'arrive dans la file, je ne peux pas faire autrement que de me tenir sur le bord du comptoir en attendant mon tour. Je ne pensais pas qu'une simple chute de cette façon pouvait venir à me faire mal. J'ai dû faire un mauvais mouvement au moment où je me suis rattrapée à Rika-kun. Tant pis, cela m'apprendra à ne pas faire attention. Ce n'est pas une cheville foulée qui va me tuer. J'attends que ce soit mon tour et j'en profite pour tourner la tête vers la table et vois que Hisaka est au téléphone. Serait-ce sa sœur de l'autre côté du fil ? J'espère pour lui que c'est le cas, cela lui permettra de ne plus s'inquiéter. Je tourne la tête pour voir où en est la file, et il doit rester environ 3 personnes devant moi. Cela devrait aller assez vite. Je m'avance dans le file et sautillant un petit peu pour éviter de me faire mal, et c'est à ce moment-là que Rika-kun m'intercepte pour me dire que sa sœur arrive. Je lui souris en hochant la tête.


C'est une bonne nouvelle alors ! Je suis heureuse pour toi qu'elle aille bien alors. Tu veux que je rentre pour vous laisser tout les deux ?


Il est vrai que maintenant je n'ai plus rien à faire là étant donné qu'il a retrouvé sa sœur. Je ne serais que tâche dans le décor donc je ne veux pas plus déranger que ça. Je suis coupée dans mes pensées par le fait que Hisaka me dise de mettre de la glace sur ma cheville. Je ne suis pas très discrète alors. Et moi qui ne voulais pas qu'il remarque cela.


Oui je le ferais en rentrant à l'Académie.


Si je ne retombe pas entre temps, je devrais supporter la douleur. Je ne suis pas une plaignante qui ferais des caprices tellement elle a mal, ayant l'impression de mourir. Non, j'ai mal certes, mais je vais pas me mettre à pleurer en me roulant en boule par terre.
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyMer 8 Juin 2016 - 15:45

Ma sœur m’a appelé, elle va bien – enfin je suppose, elle n’avait pas l’air souffrante au téléphone – mais je suis partagé entre le soulagement et la rage. Qu’avait-elle en tête en me posant un lapin à la sortie des bains publics, et surtout, pourquoi ne m’avait-elle pas prévenu ? Un simple message ne lui aurait pas coûté grand-chose. Boudeur, je lâche mon téléphone sur la table avant de jeter un œil à la file d’attente. Kanamori a mis beaucoup plus de temps que je ne le pensais, et avec le coup de fil miraculeux que je viens de recevoir, je n’ai pas pu m’assurer que tout allait bien. Ce ne serait vraiment de chance si elle s’était encore fait bousculer par quelqu’un. Enfin, la probabilité que cet événement se réalise me paraît assez faible, peut-on considérer qu’une bousculade intervient sur une autre ? Je ne pense pas, alors je vais supposer que ce sont deux événements indépendants. Il n’y a pas lieu de faire des probabilités conditionnelles ici. Bon sang, pourquoi est-ce que je suis en train de faire ça ? Déformation professionnelle, j’vous jure.

Peu rassuré de ne pas voir l’étudiante en art revenir vers moi, je décide de faire le premier pas moi-même et d’aller la briefer sur la bonne nouvelle. Je suis assez surpris de voir qu’il y a encore trois personnes devant elle, est-ce que les clients sont particulièrement indécis aujourd’hui ? Ou est-ce que la queue est anormalement longue ? En tout cas, l’état de la cheville de Kanamori n’a pas l’air de s’être amélioré puisque je la vois sautiller pour avancer dans la file d’attente. Elle n’a pas encore remarqué ma présence, je suppose qu’elle ne le fera pas tant que je ne prends pas la parole. Je ne passe pas par quatre chemins et lui annonce simplement les faits. Ma sœur a appelé et elle vient me chercher. Elle me sourit, encore une fois. Cependant sa réponse me laisse perplexe. Pourquoi devrait-elle rentrer ? C’est un lieu public, elle a tout à fait le droit d’être assise à la table qu’elle veut. Je ne sais pas ce qu’elle attend de moi exactement, souhaite-t-elle que je la retienne ? Je n’aime pas les personnes qui utilisent le chantage pour parvenir à leurs fins. S’ils veulent quelque chose, pas besoin de faire des détours.

« Comme tu veux. »

Je lâche ces quelques mots très calmement, une expression neutre marquée sur mon visage. Hisaka Rika n’est pas un gentil garçon, du moins il commence à être fatigué d’endosser ce rôle. C’est en tout cas ce que je ressens en ce moment. Je suis avant tout un flemmard, les gens ne m’intéressent pas. Tout ce que je fais, c’est dans mon intérêt. Je suis gentil si on l’est avec moi, tout simplement, mais cela ne veut pas dire que je quémande de l’amitié. Aussi, quand je lui suggère de mettre des glaçons sur sa cheville, c’est avant tout pour ma propre conscience. Elle le fera en rentrant chez elle, me confirme-t-elle. Je hoche la tête sans plus insister, elle est assez grande pour savoir ce qu’elle veut après tout. Je m’apprête à la laisser dans la file car je ne fais que gêner le passage en restant debout, les bras croisés à ne rien faire, mais quelque chose m’en empêche.

Un bruit de dérapage, des pneus qui crissent contre l’asphalte. J’esquisse une grimace avant de lancer un regard vers l’entrée. Presque tout le monde s’est retourné à ce moment là. Et il a fallait forcément que ce soit ma sœur qui se gare de manière très…originale sur la place de parking devant la boulangerie. Je lui lance un regard ennuyé qu’elle intercepte, elle me rend un sourire. Décidément, nous sommes vraiment la fratrie qui se ressemble le moins. Enfin, peut-être pas finalement, me dis-je en repensant à la sœur-furie que doit se coltiner Morichi. Mon aînée et moi-même avançons l’un vers l’autre, mais je suis le premier à atteindre la porte. Je la laisse entrer sans dire un mot alors qu’elle ébouriffe mes cheveux. Je la déteste. Et le pire c’est que personne ne voit son côté démoniaque, tout le monde ne fait que la regarder briller. Yuuko Rika est faite pour être sous le feu des projecteurs.

« Eh bien, eh bien. Je vois que tu ne te laisses pas mourir de faim. »

Je hausse les épaules alors que nous nous dirigeons vers la table. Ma sœur n’a pas besoin de posséder un bon sens de l’observation pour remarquer que je ne suis pas venu seul. Ainsi, elle n’a pas besoin de poser la question et je suis déjà en train de me justifier.

« J’ai rencontré quelqu’un qui m’a aidé à te chercher. On s’est arrêtés ici, voilà toute l’histoire.
- Mmmh. Hisa-kun me cache des choses ?
- Parle pour toi, tu étais où d’ailleurs ?
»

Elle m’adresse un regard malicieux, elle veut jouer aux devinettes. J’attrape une chaise vide d’une autre table et la ripe pour qu’elle puisse s’assoir à son tour. Bien évidemment, elle répond à mon invitation. Quelques secondes s’écoulent avant qu’elle ne reprenne la parole.

« Alors, c’est laquelle ? »

Me demande-t-elle en montrant la file d’attente du regard. Je manque de m’étouffer avec les restes de ma boisson et me racle la gorge. Quelle harpie, elle ne prend même pas la peine de répondre à MES questions, mais ne se gêne pas pour m'embarrasser en public.

« Celle qui arrive. »

Dis-je sur un ton neutre alors que Yuuko se retourne brusquement pour lui adresser des grands signes de main, créant un semblant de fraîcheur qui m'est agréable. Dans le genre discret, ma sœur n’est pas vraiment la meilleure. L’air las, je plonge mes mains dans mes poches et me laisse glisser le long du dossier de ma chaise. Bien évidemment, mon aînée va remarquer qu’elle ne marche pas bien et…

« Tu as mal à la cheville, jeune fille ? Tu veux que je te ramène à l’hôpital ? »

Et voilà, je l’aurais parié. La voilà en train de lui montrer ses clés de voiture avec un grand sourire. Dans la famille Rika, je demande la sœur qui ne sait pas tenir la langue dans sa poche et qui se mêle constamment des affaires des autres. Alors je ne vous raconte pas quand il s’agit des miennes. Je lance un regard désolé à Kanamori qui va être victime d’un interrogatoire dans les prochaines minutes.
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyMer 8 Juin 2016 - 17:44

Bon, apparemment je n'ai plus rien à faire ici avec lui, car cela ne lui fait ni chaud ni froid si je rentre seule ou non. Depuis le début que je suis avec lui, il me semble que je n'ai reçu aucun remerciement de sa part pour l'avoir aider ou du moins tenter de l'aider à chercher sa sœur. M'enfin bon, c'est une histoire et une journée qui se fini bien pour eux. Pour eux c'est sûr. Pour le moment moi je me retrouve avec une cheville foulée, ce qui n'est pas une des sensations des plus agréable je vous assure. On va dire que ce n'est pas grave, et que demain cela ira mieux. Cela ne servira à rien que j'aille chez le médecin. Je ne suis pas du genre à me déplacer pour les bobos de ce genre. Cela va bien finir par se guérir tout seul avec le temps ? Bon après, si je me retrouve vraiment immobilisé sans pouvoir rien faire, je pense que je vais quand même trouvé quelqu'un pour m'emmener chez le médecin. Mais je n'y suis pas encore pour le moment, donc on va dire que ça va. Je vais toujours bien de tout façon.

Un bruit sourd de voiture vient à retentir dans toute l'avenue. Je me retourne vers la porte et vois une jeune fille sortir de la voiture. Je crois la reconnaître mais je ne suis pas sûre. Cependant, mon impression se voit confirmée lorsque Rika-kun s'avance vers la jeune fille qui n'est rien d'autre que sa sœur.  Enfin elle est là. Nous avons passé tout ce temps à la chercher pour qu'elle arrive comme une fleur comme ça en mode "coucou c'est moi !". Je suis un peu énervée quant à la manière de Yuuko de revenir d'un coup, mais je suis soulagée qu'il ne lui soit rien arrivée. Même si je ne la connais pas, savoir que quelqu'un pourrait peut être être en danger, m'inquiète. Je vois bien au regard de Hisaka que sa sœur n'est pas vraiment une personne qu'il porte dans son cœur. Ou peut-être que je me trompe et que c'est sa manière à lui de montrer qu'il éprouve quelque chose.

Je suis coupée dans cet élan d'observation par le fait que c'est mon tour de commander. Je regarde la boulangère et remarque qu'elle me regarde en souriant. A-t-elle remarqué que je repasse cette fois-ci seule pour commander à mon tour ?


Re-bonjour, je voudrais une bouteille d'eau et un pain au melon s'il vous plaît !


Etant toujours polie je lui fais un grand sourire et la remercie lorsqu'elle me donne ce que j'ai commandé. Je me retourne doucement pour ne pas me faire mal, et me dirige vers la table ou Rika-kun et sa sœur sont assis. J'essaie de faire en sorte de ne pas trop boité, mais c'est difficile quand vous avez une douleur qui fait que vous avez l'impression que votre jambe va s'écrouler. D'autant plus qu'aujourd'hui je porte un jean, donc je ne peux pas savoir si ma cheville est enflée, et je ne vais pas mentir sur le fait que j'ai la flemme et la peur de regarder. Je vois Hisaka et Yuuko discutés, et je remarque qu'elle se retourne vers moi en me faisant de grands signes pour montrer qu'ils sont là. Il a parlé de moi ? C'est déjà ça, s'il a évoqué le fait que je sois là pour l'aider à la retrouver.
C'est à cet instant là, que même pas un bonjour sort de la bouche de la jeune femme, mais seulement sa remarque quant au fait que je boite comme un canard. Elle me propose de m'emmener à l'hôpital, mais je n'ai aucunement envie d'y aller, surtout à cette heure-ci étant donné que je dois bientôt être rentrée avant le couvre-feu. Je regarde Hisaka qui a l'air un peu désespéré par sa sœur en me faisant un regard désolé.


C'est gentil de votre part, mais je pense que ça ira. Cela ne doit pas être bien méchant, et je pense que je vais devoir rentrée avant le couvre-feu après.


Je souris à Rika-kun. Je n'ai pas envie de rester trop longtemps pour le simple fait que j'ai bien l'impression que sa grande sœur pourrait être du genre à le mettre mal à l'aise lorsqu'il est avec une fille. Je n'ai nullement envie de lui infligé cela, déjà qu'il a dû me supporter toute l'après-midi. Je tends le pain au melon à Hisaka et m’assoie un cours instant pour reposer mon pied et boire un petit peu.
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyMer 8 Juin 2016 - 21:32

Elle n’a pas fait l’entrée la plus discrète du monde, mais au moins elle est là, en face de moi. Je laisse échapper un soupir en la regardant passer de moi. Yuuko est comme ça depuis que nous sommes enfants, elle n’a pas besoin de parler et pourtant elle a déjà l’attention de tout le monde dans la pièce. Que ce soit à cause de ses cheveux, de son regard assuré ou de sa tenue vestimentaire, ma sœur a toujours réussi à s’attirer le regard des autres. Je suis loin d’être jaloux de ses facultés, je suis à la fois impressionné par cette capacité et je lui en suis également reconnaissant. Je suis homme qui préfère vivre dans l’ombre, une personne qui n’aime pas se faire remarquer. Avoir ma sœur en acolyte lors des réunions de famille peut être une bénédiction, les gens sont si obnubilés par sa présence qu’ils m’oublient. Je deviens alors le frère effacé qui mange des petits-fours silencieusement, le deuxième enfant terne qui n’intéresse personne. J’ai réussi les concours d’une académie prestigieuse ? Très bien, mais avant moi, ma sœur a décroché une bourse d’étude pour aller suivre des cours à l’étranger. De ce fait, elle devient beaucoup plus intéressante que moi lorsque les adultes veulent parler d’avenir, et c’est loin d’être une mauvaise chose.

Nous échangeons quelques mots et regards à l’entrée de la boulangerie, puis je l’emmène à la table que je partageais avec Kanamori. La tension palpable qui était née entre nous a disparu, c’est comme si le silence pesant qui s’était installé alors que nous mangions nos pains au melon, n’avait jamais existé. A la place, les éclats de rires de ma sœur, un visage familier en face de moi, je suis rassuré. D’une part, parce que je sais que l’aînée de la famille va bien, d’autre part car je sais que Yuuko sera sans doute ravie de faire la conversation avec la jeune femme qui m’avait accompagnée jusqu’ici. Comme je m’y attendais, elle s’intéresse à la personne qui a accepté de faire un bout de chemin avec l’asocial que je suis. Elle esquive mes questions sans sourciller, mais ne se gêne pas pour m’en poser des nouvelles. Sachant que j’ai très peu de chances de remporter les joutes verbales avec elle, je me plie docilement à sa volonté et lui fournit tous les renseignements qu’elle souhaite. Ainsi, quand l’étudiante revient à table, ma sœur ne peut s’empêcher de la questionner.

« Je peux te déposer à l’académie alors ? »

Je m’apprête à dire quelque chose, mais je me ravise au dernier moment. Yuuko a toujours été très insistante et il ne vaut mieux pas essayer de la faire changer d’avis quand elle a une idée en tête. Cela peut être perçu comme une qualité…ou comme un défaut. Dans tous les cas, Kanamori a tout intérêt à accepter rapidement la proposition de ma sœur, sans quoi cette dernière se lancera dans une longue argumentation sur la santé et tout le blabla. De ce que j’ai vu, cela ne semble pas bien grave, un peu de glace sur la cheville pendant quelques jours, de la pommade et cela devrait s’arranger tout seul. Cependant, il semblerait que ma grande sœur ne l’ait pas vu de cet œil là. Une entorse ? Il ne me semble pas qu’elle en ait déjà eu une depuis sa naissance. Ou alors elle ne me l’a jamais dit, c’est possible. Alors que l’étudiante en art me tend le pain au melon que je lui avais demandé quelques minutes plus tôt, je la remercie d’un mouvement de tête. Il ne faut pas plus que cela à ma sœur pour nous lancer un regard malicieux. Regardez-la, ne devrait-elle pas faire carrière dans une agence matrimoniale ? Je suis sûr qu’elle ferait fortune en casant des désespérés de l’amour ensemble.

« J’espère que mon frère ne s’est pas montré impoli avec toi, tu sais parfois les garçons… »

Les bras croisés contre mon torse, je l’écoute déblatérer des inepties à mon sujet. Rien de bien méchant dans le fond, je sais que c’est sa manière de m’introduire aux autres, du coup je laisse couler jusqu’à ce qu’elle évoque un certain sujet.

« Parfois je me demande comment font ses colocataires pour le supporter. »

Je la fusille du regard alors qu’elle me tire simplement la langue. Une vraie gamine quand elle s’y met. Un aspect que peu de personnes de son entourage connaisse par ailleurs. Toutefois je reste silencieux et continue d’écouter ma sœur parler à Kanamori comme si elles étaient amies depuis longtemps, alors qu’elle ne connait même pas encore son nom.

« En tout cas merci pour ce que tu as fait pour lui.
- Non, pour toi.
»

Rectification, si elle s’est donné autant de peine, c’est pour que tu fasses ton moulin à parole devant elle. C’est bon, tu es contente maintenant ? Apparemment oui puisque tu souris. Et moi aussi. Nos petites querelles n’amusent sans doute que nous, mais je suis heureux qu’elles existent. Que serait ma vie si je ne pouvais pas gentiment m’embrouiller avec ma sœur.

« Désolé, elle parle beaucoup. Tu peux lui dire si elle t’embête. Aïe. »

Ce n’était quand même pas la peine de me pincer pour ce commentaire. Et ce n’est pas non plus une raison valable pour prendre la moitié de mon pain au melon ! Quelques secondes s'écoulent à table, je sirote les dernières gouttes de ma canette au moment à Yuuko soupire.

« Moi au moins, je me souviens de la fête des pères. »

….Oups

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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyJeu 9 Juin 2016 - 11:27

Le fait que je refuse que l'on m'accompagne à l'hôpital, incita tout de même la jeune femme à insister sur le fait de m'accompagner tout de même. C'est vraiment gentil de sa part, et c'est vrai que cela me sera d'une grande aide étant donné que je peine à marcher maintenant. Cependant je ne veux pas mettre mal à l'aise son frère pour autant. Je ne les connais pas plus que ça, et peut être que ce serait malpoli d'accepter de la sorte. Mais je pense que la douleur prend le dessus et je me mets à accepter la proposition, après maintes réflexions.


Ce serait vraiment gentil de ta part oui, étant donné que je peine à marcher ... Cependant je ne veux pas vous déranger !



J'ai toujours l'impression de déranger.
Oui. Et alors ?
Après que Hisaka ait pris son pain au melon, sa grande sœur nous lance des regards interrogatifs sur la situation. Il y a toujours une personne pour croire n'importe quoi, mais bon tant que nous savons de notre côté qu'il n'y a rien, c'est le principal. Je vois cependant que cela agace Rika-kun, donc j'essaie de me faire toute petite pour qu'on m'oublie, ce qui est peine perdue car je me fais interroger de pleins de questions en veux-tu en voila.


Non, il a été très sympathique !


Cela à l'air d'un mensonge peut-être mais cela ne l'est pas du tout. Je n'ai pas vraiment réussi à cerner Hisaka, je suis toujours dans le flou par rapport à lui, cependant il n'a pas été désagréable pour autant. Après, cela est peut être un rôle qu'il essaie de se donner, et en général il n'est pas du tout de la sorte. Mais ça, je ne peux pas le savoir. Rika-kun et Yuuko se lancent des petits pics entre frère et sœur comme la plupart du temps dans une famille, enfin, c'est plutôt la sœur là qui lance des pics à Hisaka car ce dernier reste totalement muet jusqu'à contredire ce que Yuuko me dit en remerciant d'avoir fait ce que j'ai fait pour lui. Sauf que je n'ai rien fait pour lui, à part l'aider à la retrouver. Ce que le jeune homme s'empresse de dire pour rectifier. Certes, je lui ai tenu un peu compagnie, mais je pense que peut être cette compagnie n'était pas trop celle qu'il voulait. Je ne saurais jamais ce qu'il pense de ma personne, et dans tout les cas je ne veux pas lui demander. Hisaka me fait part de ce qu'il pense de sa sœur concernant le fait qu'elle n'arrête pas de me poser des questions. Je répond en souriant et en hochant le tête de droite à gauche pour montrer que cela ne me dérange pas, même si c'est tout de même une situation gênante.

Un silence pèse pendant un court moment à la table, donc j'en profite pour boire quelques gorgées d'eau tout en essayant de trouver une position confortable pour ma cheville pour que la douleur s’atténue.
Tout à coup, la jeune femme déclare "Moi au moins, je me souviens de la fête des pères." Hisaka aurait-il oublié la fête des pères et serait-ce pour cela que Yuuko soit partie sans le prévenir ? Si c'est le cas, je trouve cela vache de sa part. Cependant, je m'enfonce dans le siège en essayant de me faire toute petite.
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] EmptyJeu 9 Juin 2016 - 16:46

Et finalement, Kanamori accepte la proposition de ma sœur. Je suis soulagé de ne pas l’entendre refuser comme le font beaucoup de gens pour se faire désirer, au moins Yuuko n’aura pas besoin de sortir son argumentaire de béton. C’est dingue, elle a beau suivre un cursus d’archéologie, elle se débrouille comme si elle avait suivi une formation dans le social. Elle pourrait être agent commercial ou quelque chose du genre, si elle le souhaitait, de cette façon son éloquence ne serait pas gâchée. A part aux éventuelles momies, la communication verbale ne semble pas nécessaire dans son futur métier après tout. Suite à cela, l’étudiante rencontrée dans l’onsen se tasse de plus en plus sur sa chaise, comme si elle cherchait à effacer sa présence pendant que je parle avec mon aînée. Tiens, j’aurais pensé qu’elle était plus sociable que ça. Je la voyais plus proche de ma sœur que de moi, mais je me suis sans doute trompé sur son compte, cela fait seulement un peu plus d’une heure qu’elle me tient compagnie, je ne peux pas prétendre la connaître. Comment devrais-je qualifier notre relation du coup ? Connaissance qui a partagé ma galère ? Inconnue serviable ? Enfin peu importe, je n’ai qu’à me souvenir de son nom, ça sera déjà un grand pas pour moi.

Ainsi, les deux femmes engagent la conversation bien que cela se transforme rapidement en tirade de la part de l’aînée de la famille. L’autre fille, quant à elle, ne répond que lorsqu’elle est sollicitée. Par ailleurs, je suis assez surpris de voir qu’elle m’a trouvé sympathique alors que je n’ai rien fait pour m’attirer ses sentiments positifs. Bon, ce n’est pas comme si j’allais m’en plaindre, mais cette réponse ne fait qu’alimenter le feu dans le regard de ma sœur. Laisse-moi tranquille, tu me gênes ! Ces mots ne franchiront jamais la barrière de mes lèvres, mais son très largement sous-entendus dans le regard que je lui adresse. Franchement, elle devrait s’occuper de sa propre vie amoureuse avant de se mêler de celle des autres. Je suis sûr qu’elle fait la même chose avec ses amis, comment font-ils pour la supporter ? En fin de compte, notre petite dispute s’achève dans le rire et tout rentre dans l’ordre. Remarquant que Kanamori n’a plus parlé depuis un moment, je la relance brièvement en lui demandant si mon aînée ne l’embête pas trop, ce à quoi elle répondant en secouant la tête.

Cette remarque me vaut une pincette par Yuuko, et la prise d’otage du pain au melon si durement acquis après cette journée éprouvante. Et comme si cela ne suffisait pas, cerise sur le gâteau, elle me rappelle que j’ai oublié la fête des pères. Doucement Hisaka, fais comme si tu étais au courant depuis un moment et que tu n’as juste pas encore eu le temps d’acheter le cadeau. Je lâche un soupir à mon tour, je ne peux juste pas faire semblant devant ma sœur, je suis beaucoup trop transparent pour elle. Et puis, elle me connait, elle sait bien que j’ai tendance à ne pas trop regarder les calendriers. C’est donc sur le ton de la plaisanterie que je lâche ces quelques mots.

« Eh bien, on a encore un peu le temps non ? »

Mauvaise réponse. La revoilà qui m’ébouriffe les cheveux en marmonnant des trucs incompréhensibles. Si quelqu’un arrive à décoder, je veux bien qu’il m’aide, merci. Yuuko se lève soudainement et fait tinter les clés de la voiture qu’elle tient entre ses mains. Je comprends rapidement le signal et me redresse à mon tour. Ah, j’ai les jambes un peu engourdies à force de ne rien faire. Une fois debout, je prends bien soin de m’étirer, bailler avant de me tourner vers Kanamori.

« On y va ? »

La question n’en est pas vraiment une puisque, lorsque Yuuko décide de quelque chose, en général…elle l’obtient. Et quand il s’agit de sa voiture, elle est bien évidemment celle qui décide l’heure du départ. Cela lui prend souvent, comme ça. On ne sait pas exactement quelle mouche l’a piquée, mais on finit par s’y habituer quand on vit avec. Et encore, Kanamori ne vivra jamais l’humiliation de se faire klaxonner par sa propre sœur en sortant du lycée. Sur ces mots, je m’apprête à rejoindre l’entrée de la boulangerie, où est garée la Nissan blanche, quand mon aînée me stoppe d’un signe de main.

« Toi, tu l’aides à marcher. »

Merci, je ne t’avais pas demandé ton avis, je suis ravi de constater que tu aimes toujours prendre les décisions à ma place, mais je n’ai plus quatre ans merci. Toutefois je ne bronche pas et propose mon bras à la jeune fille, afin qu’elle puisse s’appuyer dessus. Cette fois-ci, c’est un geste volontaire – plus ou moins – alors ça sera moins gênant que tout à l’heure. D’autant plus que les gens savent cette fois que c’est à cause de ma sœur que nous en sommes réduis à ça. En tout cas, le pain au melon fut délicieux.

« Tu as aimé d’ailleurs, la viennoiserie ? »

Dis-je spontanément à l’attention de l’étudiante en musicologie. La nourriture, ça lie les gens plus que n’importe quoi.
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