Meeting for money [Pv Haruki Lei]

What you do not want done to yourself, do not do to others.

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Haruki Lei – Leïla Hyuga

Je n’ai pas beaucoup de cours ce matin. La matinée est passée étonnement vite, c’est la première fois que je pense cela. Les cours n’étaient pourtant pas du tout intéressants, je n’en ai eu que deux mais bon… Le temps de midi sonne, il est temps pour les étudiants d’aller manger. Je quitte la salle après tout le monde et mes amies m’attendent devant ma classe, elles ne peuvent vraiment plus se passer de moi ! Je leur fais mon sourire habituel et nous nous rendons aux toilettes en parlant des sujets peu importants qu’ont les filles de mon école. Nous entrons dans les toilettes et deux de mes accompagnatrices rentrent dans des cabines. Moi et les autres profitons de ce moment pour vérifier notre maquillage et en remettre un peu. Je regarde mon reflet dans la glace, je replace une mèche de cheveux et enroule une mèche autour de mon doigt, sale tic… Aujourd’hui, je porte une tenue plus simple qu’à mon habitude. Je porte une chemise blanche au dessus dans léger t-shirt rose, une cravate noire légèrement défaite pend à mon cou. Je porte une jupe rouge à carreaux noirs, par-dessus le tout, je porte un long gilet noir avec sur la manche mon prénom tissé en blanc. Comme accessoires, j’ai choisi un petit collier avec un pendentif en forme de goutte rouge et un casque noir raccordé à mon téléphone rouge dans ma poche. Je le laisse autour de mon cou tant que je n’écoute pas de musique, je trouve que ça ajoute un petit style en plus.

Ma tenue:

Mes deux amies sortent des toilettes et nous quittons la pièce. J’apprends qu’elles ont toutes finis maintenant ou qu’elles ont des cours plus tard dans l’après midi. Résultat : elles rentrent toutes chez elles maintenant. Ca ne me fait ni chaud ni froid et je décide de me rendre à la cafétéria après les avoir joyeusement quittées. Je prends mon ascenseur préféré (h-hum) et descend à la grande salle où l’on peut se restaurer. Je me rends compte en sentant la délicieuse odeur qui plane dans la salle, que j’ai faim. Je mangerais bien en petit quelque chose mais je n’ai rien sur moi, je ne mange presque rien d’habitude à midi. J’ouvre mon sac et me rends compte que je n’ai pas pris mon portefeuille avec moi et que je n’ai donc aucune monnaie avec moi. Je tourne la tête et observe avec une certaine envie les gaufres proposées au comptoir. J’ai de plus en plus faim, ce n’est pas bon. Je sors ma bouteille d’eau et prends plusieurs gorgées, ça ne change rien du tout à mon grand désarroi, je soupire et regarde autour de moi. Plusieurs personnes sont attablées en petits groupes et mangent joyeusement, je connais tout le monde et tout le monde me connait, je n’aurais donc aucun mal à aller trouver un groupe pour l’aborder. Par contre, je me vois mal aller mendier les personnes qui m’admirent, ce serait très mauvais pour ma réputation ! Je repère une personne, je ne vois pas vraiment qui elle est, elle me tourne le dos. Je vois juste que c’est un garçon et qu’il a un style très spécial mais je ne mets pas de noms sur son visage. Il est seul pour le moment, ça m’arrange vraiment. J’avance mon fauteuil dans sa direction et arrivée derrière lui, je tapote son bras pour qu’il se tourne vers moi. J’offre un énorme sourire au jeune homme, j’ai l’habitude de ses sourires que je déteste pourtant, mais il n’y a que ça qui peut faire la popularité alors…

-Hello !

Je commence souvent les conversations avec des mots anglais. Après tout, mon père m’a toujours parlé en anglais de sorte que je sois bilingue, j’aime donc commencer mes phrases avec ma deuxième langue natale et ce n’est pas comme si c’était impossible à comprendre. Je n’attends pas sa réponse et continue la conversation.

-Comment vas-tu ?

Je ne vais pas immédiatement lui demander de l’argent, autant engager la conversation, je demanderais un peu d’argent par la suite. Je suis dégoûtée de devoir demander des sous à quelqu’un d’autre, je ne comprends pas comme je peux me rabaisser à ça ! Je me promets qu’à l’avenir, j’aurais toujours de l’argent sur moi. Mais enfin, la conversation est engagée et je ne peux plus revenir en arrière. De plus, j’ai vraiment très faim.

CSS par Gaelle

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Marius Müller lui avait organisé ce rendez vous et Marius Müller ne répondait de toute évidence que de son absence. Il y avait une audition la semaine prochaine et Haruki semblait avoir disparu de toutes les répétitions. Comme d'habitude le garçon n'attendrait que le temps qu'il lui semblerait bon d'attendre et comme d'habitude il ne donnerait plus de nouvelles jusqu'au jour J. Il apparaîtrait devant le public, et repartirait sitôt son interprétation donnée comme si jamais rien ne s'était passé. Haruki Lei n'était pas prévisible, ni dans son emploi du temps pourtant bien ficelé, ni dans la vie de tous les jours. Il était au self lui, sa brique de jus d'orange et la paille dans la bouche lorsqu'on vient l'interpeller par son bras -et ce n'était absolument pas Müller. Son regard couvert d'obscurité se tourna mais il ne délaissa pas sa paille, se contentant de finir sa boisson en jetant un œil sur la fille. Une écolière en chaise roulante une bouteille à la main.

Hello.
Le mot résonnait dans sa tête sans grande signification particulière et suffisamment amusant pour avoir envie de le répéter plusieurs fois d'affilée.

-Hell. Oh.

Hell et Oh, H-ello. He-lo. Il avait finit par prononcer un mot bien après qu'elle lui demande comment il allait, et il fallait croire qu'elle attendait une réponse de sa part et c'est ce qu'il fit.

- Je ne vais pas, je suis là.

Comment.
Il fallait répondre à toute les questions, dans les principes. Il fixait la fille d'un air franc, sa question sonnait une fois de plus sans grande signification dans le monde de sa conception. C'était un jeu sans intérêt mais il s'y apprêtait, la plupart du temps. Le Hello résonnait encore dans ses oreilles et il décida qu'il en appréciait les sonorités et la voix qui l'avait prononcé. Hell... Oh, hello. Il se tourna complètement pour faire face à la fille aux cheveux criards. Rouge comme le Sol, évidement. Il ne croisait pas son regard car il n'avait pas besoin de ses yeux pour voir son visage.

- ...Assis.

Il prit une chaise et se posa dessus, laissant la brique vide sur la table plus loin. L'accalmie était la première impression qui ressortait de ses mots et de ses gestes; son apparence peu désireuse et marquée par toute sorte d'artifice laissait pourtant à en croire le contraire. Il s'était tu et regardait le sourire qui s'adressait au lui.

Pourtant, il n'y avait pas de raison au cela.

-Répète Hello?

On lui avait enseigné toutes sortes de matières mais il était loin d'exceller dans toutes. Il lui arrivait de confondre les notes et le français, il lui arrivait de parler couleurs à la place des notes. Haruki appréciait l'anglais mais en était un mauvais élève, il appréciait les sonorités de cette langue mais avait fait de la musique, sa première langue maternelle.

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Haruki Lei – Leïla Hyuga

Le jeune homme se tourne vers moi et me regarde. Je peux voir sa brique de jus d’orange dans sa main et la paille montant dans sa bouche. J’attends une réponse rapide mais celle-ci ne vient pas. Je souris un peu, me demandant pourquoi il ne me répond pas. Ce silence me laisse le temps d’observer la personne que je viens d’interpeller. Je détourne mes yeux de ses yeux noirs qui me mettent un peu mal à l’aise. Il a un style gothique, c’est assez clair. Des tatouages parcourent sont corps et plusieurs piercings trouent la peau de son visage. Je n’ai jamais réellement apprécié ce style de personnes mais pas dans le sens où je les rejette mais plutôt dans le sens où c’est un style que je ne porterais jamais. Ca ne m’irait pas du tout maintenant, les autres peuvent très bien adopter ce style, ils font ce qu’ils veulent.

-Hell. Oh.

Il répond seulement à ma salutation, je suis un peu étonnée et me demande à quel genre d’homme j’ai affaire. Il a l’air d’être dans un autre monde que le mien et il n’a peut-être même pas entendu ce que je lui ai demandé après l’avoir abordé.

- Je ne vais pas, je suis là.

Ah si, il a entendu… Sa réponse n’a pas vraiment de sens et ça renforce l’impression que j’ai que l’on ne vient pas du même monde ou alors que j’ai raté un épisode. Ca m’amuse un peu en réalité, je ne rencontre pas souvent des personnes qui sortent de l’ordinaire comme lui et ça me fait sourire un peu plus d’entendre cette réponse assez hors du commun. Il se tourne complètement vers moi et ouvre une nouvelle fois la bouche.

- ...Assis.

Il tire une chaise en disant ce simple mot et s’assoit dessus. Je le regarde faire un peu intriguée, sans pourtant arrêter de lui sourire. Je suis assise sur mon fauteuil, juste devant lui et je m’apprête à reprendre la parole lorsqu’il me devance.

-Répète Hello?

J’écarquille légèrement mes yeux, je ne m’attends pas à ce qu’il me demande cela et je trouve que c’est un peu étrange. J’ancre mes yeux violets dans les siens et hésite un peu à lui répondre. Ai-je réellement bien fait de m’adresser à ce jeune homme-là ? Je ne sais pas vraiment et je commence à en douter un peu. Il m’amuse tout de même plus qu’il ne m’ennuie et je décide de répondre à sa question.

-Euh… Hello !

Pourquoi est-ce qu’il me demande cela ? Ca me perturbe un peu, ça ne me dérange pas de répéter la salutation, je sais aussi bien parler japonais qu’anglais grâce à la nationalité de mon père, je pense avoir un bon accent mais ça n’explique pas le fait qu’il me demande de le répéter.

-Tu aimes l’anglais ?

Je ne lui demande pas pourquoi il m’a demandé cela, je pense que la réponse ne serait pas toute à fait claire si j’ai bien compris le genre du jeune homme. Je me demande ce qu’il va répondre à cette question toute simple.

CSS par Gaelle

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Hello résonnait une nouvelle fois dans ses oreilles. E-Hello. Il y avait là-dedans des sonorités qui n'appartenait pas à sa langue de tous les jours et en réécouter la répétition lui était particulièrement agréable: c'était avec la sensation d'effleurer une nouvelle texture qu'il appréciait les dissonances exotiques d'une conversation étrangère. Pour autant aimait-il l'anglais. Ses lèvres s'étirèrent finalement d'un bord à l'autre sans parvenir à donner la forme d'un sourire: Megumi en aurait reconnu un.

Le temps d'une hésitation, deux améthystes vinrent s'incruster dans son regard. Haruki ne les croisait que brièvement et juste assez pour absorber leur couleur artificielle dans le néant de ses yeux, tandis que les cheveux rouges de la jeune fille perturbait ses perceptions. On disait qu'il renfermait les ténèbres dans ses yeux et si ce fut le cas, elles se mirent à longer ainsi un cheveu pourpre et rebelle, caressèrent doucement l'épaule et le long du bras comme si une goutte d'eau parcourait la silhouette face à lui, glissant jusqu'à sa main posée sur une jambe inerte. Distrait, Haruki se rappelait de ciller. Il était capable de regarder jusqu'à ce que ses yeux s'assèchent et délaissent une sensation de brillance larmoyante, de brûlure désagréable, et enfin il réalisait qu'il était temps de cligner.

-Toi aussi tu as perdu tes ailes.

Cammy avait perdu sa foi et elle, ses jambes. Mais l'une comme l'autre vivait encore. Haruki ne se posait pas de question, il constatait de sa voix atone sous les regards qui se perdaient sur ce duo incompatible.

Et alors il se décidait.

- J'aime l'anglais que tu parles.

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Haruki Lei – Leïla Hyuga

Je sens le regard du jeune homme me parcourir de long en large tandis que je venais de répéter « Hello » et que je lui avais demandé s’il aime l’anglais. Je me demande qui est cet homme assis devant moi, je ne lui parle que depuis quelques minutes mais j’ai de plus en plus l’impression qu’il vit dans un autre monde. Je ne m’attendais pas à faire une telle rencontre en abordant cette personne mais bon, partir comme ça ne serait pas très correct, j’ai une réputation à garder. Je lui fais un sourire légèrement gêné mais je cherche à le comprendre. Mes yeux violets parcourent à leurs tours le personnage qui se tient devant moi, son style contraste avec les premiers mots qu’il m’a adressé, il ne faut pas se fier aux apparences, cette phrase sonne plus juste qu’elle ne le laisse paraître. Je plonge finalement mon regard dans le sien, il garde les yeux grands ouverts sans ciller pendant de longues secondes et quand il cligne à nouveau des yeux, il ouvre à nouveau la bouche.

Je m’attends à une réponse de ma question mais non, avec un énergumène pareil, j’aurais dû m’en douter. Mais les paroles qu’il me sert maintenant ne sont pas spécialement agréables à entendre si j’en ai bien compris la signification. « Perdu mes ailes », je baisse les yeux sur mes jambes et les regarde longuement. C’est vrai, c’est la réalité bien que j’ai encore du mal à l’accepter, il le dit crument, je ne m’attends pas à une telle remarque. Je ne dois pas me laisser abattre par quelques mots qui ne font que décrire mon état physique. Je secoue un peu la tête et relève les yeux vers lui, feintant un sourire innocent. Je ne réponds pas, je n’en ai pas envie même si la politesse me dirait de le faire, je n’ai rien à répondre à cette remarque… Non il faut que je réponde, quelques mots, ne serait-ce qu’un mot, juste par politesse.

-C’est vrai…

Trois mots murmurés, trois petits mots que j’ai dû mal à croire… C’est vrai, oui, c’est vrai, et il va falloir que je l’accepte un jour ou l’autre. Mais peu importe, je ne dois pas me décomposer, pas maintenant, pas devant lui ! Je continue de sourire tant bien que mal et obtiens finalement une réponse à ma question posée précédemment. La réponse qu’il me fournit ressemble à un compliment, mon sourire s’agrandit, l’anglais que je parle… Je suis bilingue grâce à mes origines américaines, mon père m’apprend l’anglais depuis que je suis toute petite, c’est donc normal que j’arrive à parler relativement bien cette langue.

-Tu sais aussi parler anglais ?

Je suppose que oui, je perds peut-être mon temps à converser avec lui mais d’un côté, c’est toujours bien de faire des nouvelles rencontres, aussi spéciales qu’elles puissent l’être. Je ne pensais tout de même pas rencontrer un pareil type d’homme mais ça me fait plaisir, ça agrandit mon cercle d’amis !

CSS par Gaelle

Invité

Un trémolo dans la voix et Haruki penchait légèrement, très légèrement la tête sur le côtés, il y a une nouvelle sonorité, une nouvelle cadence. De la mélancolie à un sourire il n'y avait qu'un pas, mais fallait il encore que le sourire ne soit pas simplement l'ombre d'une autre ombre. Qui était il Haruki Lei, pour déterrer les ombres du monde.
Il eut un instant, cet instant de silence douloureux qui passait pour disparaître comme il s'était installé.

-Non je ne sais pas.

On tentait de lui enseigner mais il n'apprenait pas, et plus on lui en demandait, moins il en retenait. Les langues étaient agréables à ses oreilles mais n'avaient pas la saveur des tons et demis tons parce ces sont là ne cessaient jamais vraiment de résonner jusqu'aux dernières harmoniques dans sa tête. Les tintements des couverts et quelques conversations aux alentours le replongèrent dans le bruitage habituel.
Haruki Lei ne se posait pas la question de savoir le pourquoi du comment, il n'avait pas besoin d'avoir une raison de comprendre pourquoi la populaire montante de l'école cherchait à engager une conversation avec un gothique qui manifestement n'avait rien en commun avec cette dernière. Loin se se soucier des groupes et des personnalités de l'école, il était évident qu'il n'avait jamais croisé cette fille auparavant. La mémoire ne lui faisait pas défaut et il ne posait que les questions qui à ses yeux, avaient tous leur sens. Pourtant, le reste du monde les disaient incohérentes comme imprévisibles.
C'était ainsi, il était aveugle, aveugle des principes de la vie, autant que ce que les autres l'étaient à son égard. On disait qu'il avait quelque chose de plus ou quelque chose en moins par rapport à cette société alors qu'il peinait à apercevoir ce qu'il lui manquait réellement pour se fondre dans cette foule.

Des étudiants, des premières années commençaient à se diriger vers l'amphithéâtre pour un de ces cours magistraux qui rassemblait la promotion et dont Haruki découvrirait la matière en s'installant dans les derniers rangs en hauteur.

-J'aime bien entendre, ça sonne mieux.

Il se levait ensuite et attrapait sa brique de jus pour aller la jeter à la poubelle. Il y avait un cours dans quelques minutes et peut être qu'avec un peu de concentration, il ne se laisserait pas emporter par un autre élan d'intérêt comme ce qu'il lui arrivait très souvent de faire. Son esprit, était ce papillon qui jamais ne devait cesser de se mouver pour subsister. Il sortit du réfectoire, comme s'il n'y avait jamais croisé personne. (...)

-

Vers quelques tables plus loin, un groupe interpella la fille. Elle était de ceux qui jamais ne devait rester seuls, entourés en permanence pour magnifier l'admiration des uns envers les autres, des uns contre les autres.

-Leila qu'est ce que tu fais, tu viens? On va être en retard pour avoir les bonnes places !

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Haruki Lei – Leïla Hyuga

Je ne comprends pas, qui est ce jeune homme ? Je ne le comprends pas, peut-être est-ce pour ça qu’après m’avoir répondu très sommairement, il se lève en prenant sa brique et s’en va. J’aimerais le rattraper mais avec mon siège, c’est clairement impossible. Je suis un peu déçue de cette rencontre, je ne sais pas quoi en penser, je n’avais jamais vu ce garçon auparavant et je ne crois pas que je le reverrais. J’essaye de trouver un sens à notre conversation mais rien ne me vient à l’esprit, il n’y avait pas de sens, la conversation n’avait ni queue ni tête et je ne crois pas qu’il a une conversation censée avec quelqu’un. Résultat des courses, je n’ai toujours pas d’argent et j’ai de plus en plus faim… N’empêche que maintenant, je suis intriguée par le jeune homme, je ne connais même pas son prénom ! Il s’en est allé sans me dire au revoir et sans regarder en arrière, comme si je n’avais jamais été là et j’en serais presque vexée. J’aurais bien voulu lui parler plus longtemps mais il ne semble pas le vouloir vu sa façon de prendre congé de moi.

C’est à ce moment-là que j’entends un groupe de filles m’interpeller et je tourne mon fauteuil pour rejoindre mes amies en essayant de chasser le jeune homme de mes pensées. Il est très étrange et je n’ai sûrement rien à en tirer de la conversation que j’ai eue précédemment. Je rejoins les filles qui m’ont appelée et écoute distraitement le sujet de conversation qui les anime. Les nouvelles chaussures de je-ne-sait-pas-quelle-marque qui sont très chères, je souris en faisant mine de suivre la conversation et demande à l’une des filles si elle n’a pas à manger. Cette question sans aucun rapport avec le sujet me permet de terminer avec une gaufre entre les mains.

Je finis par quitter le petit groupe et envoyer un sms à ma boniche pour qu’elle vienne me rechercher et que je puisse rentrer chez moi. Je créerais sûrement une nouvelle tenue pour faire passer le temps, je ne vois pas ce que je pourrais faire d’autre de toute façon…

CSS par Gaelle

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