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 Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)

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Natsuki Tatsuya
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Natsuki Tatsuya


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MessageSujet: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyDim 1 Mai 2016 - 17:18

Elles ne tiennent pas en place, la bibliothèque est censée être un endroit calme où les gens peuvent travailler. Mais dés l'instant où nous sommes arrivées, il s'en fut fini de la tranquillité des lieux. J'ai beau regardé fixement le papier devant moi, je ne parviens pas à me concentrer. Cela fait à peu près cinq minutes qu'Emiko tente désespéramment, sous les encouragements d'Azami, d'atteindre avec des boulettes de papiers, un garçon installé à une table plus loin. Le dit garçon fait comme s'il n'avait rien remarqué, mais vu la rougeur qui marque ses joues, il n'est pas dupe de la situation. Nanami, se contente de regarder silencieusement le spectacle qu'offre Emiko. Je ne sais pas ce qu'elle pense vraiment, de la situation, comme toujours d'ailleurs. La jeteuse de boulettes de papiers se met à rire en rejetant ses cheveux en arrière, pour autant elle n'a toujours pas réussi à toucher le garçon,  c'est alors qu'elle se penche vers moi, censée travailler et me dit :

-Je crois que c'est impossible de l'atteindre…

Je repose le stylo que j'avais en main, me redresse légèrement, attrape une boulette de papier, recule  pour prendre de l'élan et envoie de toutes mes forces le missile qui vient atterrir sur la tête du garçon. Ce geste là me coûte une violente douleur dans le dos. Ce coup-ci, le type lève le regard, il n'a plus d'autres choix, il ne peut pas faire semblant de ne pas avoir senti le contact du papier. C'est moi, du coup qu'il regarde, bien sûr, après tout je suis celle qui a réussi à l'atteindre. J'ignore le type et repose mon regard sur Emiko qui applaudit ''ma réussite'', elle semble satisfaite, même Azami me félicite chaleureusement pour un aussi beau tir. Pour être honnête, je m'en fou totalement d'avoir réussi à viser cet idiot qui a eu le malheur de se mettre pas loin de notre table. Je voulais juste avoir la paix pour me concentrer sur mon travail, d'ailleurs je note que Nanami n'a fait aucun commentaire sur ''mon exploit''. Elle se contente de griffonner des trucs sur une feuille. Emiko reprend alors la parole :

-Bien, bien, ce week-end, un mec du nom de Akihiko organise une soirée, vous voulez y aller ?


Je penche légèrement la tête de côté, comme pour me laisser le temps de réfléchir. En vérité, y aller ne me dérange pas, je n'ai rien prévu d'autres, donc, je me contente de hocher la tête comme Nanami pour donner mon assentiment. Azami ne peut pas s'empêcher d'exprimer son impatience d'y être, ce qui en soit est ridicule, vu le nombre de soirées aux quelles on participe. En tout cas, Emiko semble satisfaite que nous ayons acceptées, c'est sans doute pour cela qu'elle continue sur sa lancée :

-J'ai des vus dessus…son père travaille comme directeur du pôle commercial d'une société pharmaceutique…apparemment ça rapporte pas mal d'argent…pour ne rien gâcher au tableau…il est bien foutu…

J'ai envie de lui demander : « qui ça ? Son père ou lui ? ». Mais je sais qu'elle risque de me jeter un regard noir et de mal le prendre, alors je me contente de classer mes propos dans les phrases que j'aurai voulu dire. Emiko est de temps à autres d'une superficialité à toute épreuve, des fois je me demande,  comment on fait pour être amie, en règle générale, je me souviens que je peux l'être tout autant qu'elle. Elle continue de parler du mec, Akihiko comme si on en avait quelque chose à faire. C'est tellement gentil de sa part et tellement maladroit quand elle ajoute qu'il a des amis intéressants, si on a envie d'un peu de fraîcheur. Je sens Nanami se tendre à ses mots, elle n'a pas encore digérée l'histoire avec Riko, il faut dire que ce crétin lui a brisé le cœur. Mais au moins, l'enquête a été menée avec succès, on a des preuves qu'il l'a bien trompé. Maintenant, il ne nous reste plus qu'à lui faire payer. On a pas encore déterminé comment, de toute façon, j'ai besoin d'un peu de temps avant de rejouer une scène d'action. Je me suis blessée au dos quand j'ai mené l'enquête avec Tatsuki qui pour le coup était furieux. Je dis que ça ne me fait pas mal, mais en vérité la douleur est tenace, heureusement que les médicaments existent.

J'espère que la plaie ne va pas laissé de cicatrices, il ne manquerait plus que ça. Au quel cas je pourrais dire adieu à mes robes dos nu, bonjour la tristesse. C'est sûr que pour ce week-end, je ne serai pas en mesure d'en porter une, si déjà d'ici là j'arrive à dormir sur le dos sans avoir mal, se serait un exploit. Je n'ai pas vraiment le droit de me plaindre, tout ça, c'est à cause de ma maladresse et aussi, entre autre le fait que je n'ai pas voulu écouter Tatsuki et ses maudits conseils. Heureusement, il m'a épargné de son « Je te l'avais bien dit ». Je sorts de mes pensées quand je vois la main d'Emiko s'agiter devant mes yeux. Merde, j'ai pas suivi la conversation, je fais une moue amusée comme pour dire « tu m'as grillé », ce qui l'a fait bien rire. Puis elle reprend la parole :

-j'étais entrain de dire... pour celle qui rêvasse... que ma mère organise sa soirée de charité annuelle le mois prochain au cas où vous l'auriez oublié… et qu'aucune d'entre vous n'a de personne pour l'accompagner…


J'ai presque envie de la gifler en l'entendant dire ça devant Nanami, elle devait y aller avec Riko, mais depuis cette histoire, elle n'a plus personne pour l'accompagner. Quant à Azami, elle ne saute plus de joie. Comme il y aura nos parents, elle ne peut pas venir accompagner d'une fille, ou alors se serait le scandale en plein milieu de l’événement de charité, ce qui aurait au moins le mérite de faire du divertissement.  Trouvé un mec pour l'accompagner ne semble pas l'enchanter plus que ça, remarque, je la comprends. Moi, je peux toujours demander à Tatsuki de venir, bien que se serait mal venu de l'emmener, mais de toute façon, je sûre qu'il refusera. D'ailleurs Emiko semble penser à la même chose que moi puisqu'elle ajoute :

-Pas de Tatsuki à la soirée de charité…vous allez trouver de bons garçons, bien présentables, c'est pas ce qui manque, si vous voulez je vous en trouverais…

Nanami hoche la tête, imitée par Azami. Moi, je me contente de regarder fixement devant moi, je n'ai aucune envie d'être accompagnée par un idiot. Mais je sens son regard insistant pesé sur mes épaules, du coup, je lui fais un signe de la main pour lui donner mon accord pour faire ce qu'elle veut. De toute façon, ça m'évitera de perdre du temps, au moins, un problème de résolu. Dans tout ça, je n'ai pas réussi à avancer sur mon travail. Je me lève, dis aux filles que je vais chercher un livre, dont j'ai besoin pour poursuivre ce que je suis entrain de faire, puis me dirige vers les étagères. Avant de disparaître de leur champ de vision, j'entends le rire cristallin d'Emiko.


Dernière édition par Natsuki Tatsuya le Lun 9 Mai 2016 - 19:08, édité 1 fois
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Satoshi Sakutaro
► Université - 2ème année - Capitaine Combat Sans Armes
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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyDim 1 Mai 2016 - 19:16

Je regarde fixement le plafond de ma chambre. Qu'elle heure il est ? Quinze heure ? Seize heure ? Je me suis entrainé très tard la veille. Prés très tard. J'ai même cru que le concierge n'allait pas venir m'ouvrir. Il m'a regardé de son regard accusateur d'un air de dire "tu es irrécupérable mon garçon". Sans doute, mais je suis satisfait de ma soirée. J'ai effectué un entrainement basique de la troisième forme du kung fu wing chun, le Giu Bee, et je pense que même si je le maitrisais déjà, cela ne m'a pas fait de mal. Bon, j'ai séché la journée d'aujourd'hui. Je n'avais aucune cours intéressant. Rien qui ne m'était utile. Si ma mere le savait, elle serait furieuse que je sèche. Mais peu importe, ce n'est pas la première fois, certes, mais je suis plutôt du genre a aller en cours.

Comme j'ai dis, rien d’intéressant aujourd'hui, je crois. J'ai juste a aller a la bibliothèque pour continuer mon devoir a rendre....demain. Demain. Oh merde, on est déjà Jeudi, je dois y aller, maintenant, avant que cela ne ferme. Mon rythme cardiaque s'emballe. Je repousse ma couverture et saute sur mes jambes. Bon sang, seize heure. Je n'ai aucune idée de l'heure a laquelle ferme la bibliothèque. Je n'ai pas le temps de réfléchir. J'attrape un jean et un tee shirt que j'enfile en manquant de tomber plusieurs fois, dans la précipitation. Je passe mon pendentif dans ce même tee shirt. Il ne cache pas énormément mon corps, mais peu importe, je n'ai pas le temps de penser a ce genre de chose, au pire, ils croiront avoir mal vu. Je me jette littéralement sur mon bureau. Ou se cache t'il ? Ah, le voila, sous ce livre, mon devoir, il est presque fini, mais je n'ai pas le droit de le rendre en retard. J'enfile mes chaussures a la hâte avant d'ouvrir la porte, de refermer derriere moi et de sortir au plus vite du batiment.

Il fait plutôt chaud aujourd'hui, le mois de Mai est la, et la température ne cesse de grimper de jour en jour. J'ai bien fais de mettre un tee shirt et rien d'autre. Avec ma course, je serais mort de chaleur. Je fonce en évitant les passants qui me regardent étrangement pour certain, nonchalamment pour d'autre. Les gens qui court précipitamment ne sont pas rare sur le campus, surtout ceux qui refuse d’être en retard dans quoi que ce soit. C'est habituel de croiser quelqu'un de presser, et aujourd'hui c'est a mon tour. Ou est elle déjà, la bibliothèque ? Je crois bien que je suis perdu, c'est beaucoup trop grand...ah oui, ce chemin y mène je crois, derriere ce batiment. Je le prend toujours en petites foulées. Je n'ai pas fais mon footing non plus ce matin, ca amortira le repos, ce n'est pas plus mal. J'y parviens enfin, devant l'entrée du batiment que je cherche. Je respire un coup. Je suis a peine essoufflé. C'est quand même rare de me voir aussi vif, je court rarement en dehors de mon footing, je ne suis pas d'un naturel énergique. Mais ca arrive.

J'ouvre la porte, la bibliothèque est bondé. J'entends du bruit, des rires, de filles surtout. Ce n'est pas aussi calme que je l'avais pensé. Je cherche l'allée ou se trouve le livre qu'il me faut et finit par la dénicher. Il n'y a personne, je relève un peu mon tee shirt pour m'éponger le front. Personne ne m'a vu, personne n'a vu mes abdos. Parfait. Oh, si il y a une fille. Elle ne me regarde pas, tant mieux. Ah, je la connais, c'est la fille du café. Je ne l'ai pas revu depuis, comment s'appelle t'elle déjà ? Euh...je crois qu'elle ne me l'a pas dit en fait. C'est sans doute mieux, je me rappel l'attitude qu'elle avait envers moi, c'est pas plus mal qu'on ne ce soit pas échangé nos prénoms. Ce n'est pas vraiment le genre de filles vers qui j'irais de moi même, si tant est qu'il y a des filles vers qui je vais de mon plein gré. Ah, elle est a coté de la rangé ou ce trouve ce que je cherche. Je m'y avance en lâchant un:

- Salut, ça fait longtemps.

Puis pensant qu'elle va sans doute m'ignorer, je me met sur la pointe des pieds pour attraper le livre en question. Je lui fait un sourire avant de faire demi-tour vers la salle principale sans plus de cérémonie. Je cherche une table du regard, il y en a une libre juste a coté de ce groupe de fille. Parfait, j'avais peur de devoir me mettre avec des inconnus et que je doive commencer a parler au lieu de travailler. Je m'assois sur une chaise libre, et prend un stylot dans ma poche, avant d'ouvrir le livre lentement et me pencher dessus. Mon pendentif tombe de mon col sans que je m'en aperçoive, je suis a présent trop occupé a lire. Foutu devoir, j’espère ne pas en avoir pour trop longtemps.
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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyDim 1 Mai 2016 - 20:36

- Salut, ça fait longtemps.

Mon cœur s'est arrêté de battre pendant quelques secondes, je me suis retenue pour ne pas sursauter. Je me tourne pour foudroyer du regard l'impertinent qui a osé me faire une peur pareille. Là, je reste estomaquée, mais qu'est ce qu'il fait là, lui ? C'est pas vrai, il manquait plus que ça. Oh, et puis d'abord, il se prend pour un ninja ou quoi ? On apparaît pas comme ça, dans le dos des gens. Il me sourit et sans rajouter quoique se soit d'autre, il se barre dans la salle principale. C'est ça ! Fait comme chez toi ! Mon dieu, on t'a pas apprit à attendre que les autres répondent avant de partir ? Je secoue la tête de gauche à droite, super, il a réussi à m'énerver en l'espace de deux secondes. Je me concentre sur l'étagère, afin de trouver l'objet que j'étais venu chercher, avant que cet idiot n'apparaisse. J'attrape l'un des livres, je vérifie qu'il s'agisse bien du bon bouquin. Non, parce que je n'ai pas spécialement envie de revenir ici, pour rien. Une fois les doutes envolés, je me dirige vers l'accès principale pour rejoindre les filles qui doivent toujours être entrain de discuter. Enfin, je devrai plutôt dire Emiko et Azami parlent et Nanami écoute.

A peine suis je entrée que je fais demi-tour. Ma langue claque contre mon palais d'agacement à cause de ce que j'ai vu.  Ce stupide blondinet s'est installé à la table juste à côté de la notre. S'il est suicidaire, c'est son problème, pas le mien. Mais, malheureusement, cela risque de devenir aussi mon problème. Non pas que si les filles se décident à le martyriser ou je ne sais quoi, j'y verrai quelque chose à redire. Après tout, c'est un grand garçon. Le soucis ? Je n'ai pas raconté aux filles ce qui s'est passé avec ce type dans la véranda. Enfin, a proprement parlé, il ne s'est rien passé. Mais, le fait est que je ne leur ais rien dit et ça, elles risquent de mal le prendre. Je pourrais très bien faire comme si je ne le connaissais pas, mais cet imbécile risquerait de me parler. Je lâche un profond soupire et serre le livre dans ma main. Bien, je dois juste trouver un moyen de me débarrasser de lui, de l'éloigner de cette table. Je passe ma tête dans la salle pour regarder ce que font les filles. Elles semblent n'avoir rien remarquées et discutent entre elles. Elles doivent probablement parler de la soirée de samedi ou alors de l’événement de charité de la mère d'Emiko, ou un truc dans ce style là. Je jette un regard au blondinet, il semble occupé à travailler.

Avant que les filles ne m’aperçoivent, je recule. Elles auraient vraiment trouvé ça bizarre de me voir me planquer comme ça. Je commence à regretter de ne pas leur avoir raconter, au moins, je n'aurai pas du faire face à ce problème si je l'avais fait. Je passe une main dans mes cheveux, tout en réfléchissant. De toute façon, je ne pouvais pas savoir que j'allais le recroiser, surtout en compagnie des filles. Si avait été avec Hikari ça n'aurait pas été un soucis, mais là s'en est un. Je me retourne, marche un peu en direction d'un mec entrain de chercher un livre sûrement. Puis soudain, je réalise et l'apostrophe un peu sèchement, je crois que j'ai du le surprendre parce que le bouquin qu'il tenait entre ses mains tombe au sol. Je le regarde ramasser l'objet timidement, maladroitement. J'ai presque envie de le secouer tellement il semble misérable et que je sens que mes nerfs vont lâcher. Mais je me contiens, j'ai besoin de lui. Après un long soupire, je souris et lui dis le plus gentiment possible :

-Je voudrai que tu me rende un service…

Je lui agrippe le bras avant de finir ma phrase et l’entraîne vers l'entrée principale, puis je reprends une nouvelle fois la parole :

-Tu vois le groupe de filles là bas...il y a un mec...le blond là…juste à côté…vas le voir et dis lui de venir ici….s'il te plaît...

Faut vraiment que je sois désespérée, pour lui demander aussi poliment. J'ai presque envie de me cracher à la figure, tellement je me trouve ridicule à me rabaisser de la sorte, en parlant à ce mec sans importance. En tout cas, bien qu'il semble dénoué de tout moyen de communication verbale, ou c'est juste qu'il est peut être trop stupide pour le faire. Il hoche la tête, je pense qu'il a comprit et il entre donc dans la salle. Je n'ai plus qu'à attendre que l'autre idiot se ramène. Je lui demanderai, plus ou moins gentiment de prendre ses clic et ses clac et de retourner de là où il vient.  Surtout de ne plus revenir à la bibliothèque. En tout cas pas aujourd'hui, demain, tous les autres jours de la semaine si il veut.  Peu importe, une fois lui envolé d'ici, mon problème fera de même et je pourrai retourner m'asseoir, bien tranquillement auprès de mes amies. Rien qu'à cette perspective, je sens déjà mon corps se détendre.
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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyDim 1 Mai 2016 - 21:34

Bon, au travail. Je m'étire lentement en regardant lentement autour de moi. Il y a ces filles qui jacassent non loin de moi mais ça ne me gêne pas le moins du monde. Il y a ce garçon qui regarde discretement, enfin je crois qu'il essaye d’être discret mais il a du travail parce que c'est visible, le groupe de filles et moi alternativement. Il n'y a personne d'autre que je remarque vraiment. Je me penche donc sur mon livre. J'en ai déjà marre, j'ai envie d'aller courir, d'aller frapper encore et encore ce même morceau de bois dans le dojo. Mais je dois travailler, je n'ai pas le choix.

Ce livre c'est....le droit pénal général du Japon. Celui qui change tout les ans. Bon cela ne change jamais totalement bien sur, quelques articles, mais assez pour toujours faire douter lors d'un devoir. Qui sait, si jamais ils ont changé une clause que j'utilise, je suis mort pour ma note, je dois vérifier a chaque fois, pour ne pas faire d’erreurs. Mon devoir est plutôt simple, c'est un cas pénal classique qui m'est donné, et je décrire comment je devrais le géré si le cas m'étais confié.

Dans le cas présent, une vieille femme de quatre vingt ans bousculé dans la rue, a qui on vole le sac. Les suspects sont attrapés, comment dois-je définir le cas. Si l'infraction etait intentionnelle, il faudrait commencer par voir le dommage causé a la personne, ici physique et moral, puis le lien de causalité entre la faute infligé et le dommage qui en découle, et enfin la faute en elle même, afin ensuite de pouvoir définir la punition. Mais dans ce cas, c'est une agression totalement volontaire, voir prémédité, ce qui peux causer d'avantage de conséquence. Et je n'y connais pas grand chose en délit volontaire, d'ou le fait que j'avais besoin du livre. Jusque la il me manque la causalité que je n'ai pas définit, et décrire les lois qui concernent les malfaiteurs avant de conclure. Tout est normalement décrit dans le livre, j'ai juste a suivre les informations.

Je sens alors qu'on me tape sur l'épaule. Allez, c'est partit je savais que je le sentais mal. Je lève lentement la tête et peux voir un garçon d'environ mon age qui semble avoir quelque chose a me dire. Il semble un peu sur les nerfs. Il jette des coups d’œils en arrière vers la rangé ou j'ai pris mon livre. Il ouvre la bouche, puis la referme, tandis que je le regarde étrangement. Qu'est ce qu'il veux, il veux m’empêcher de travailler ou quoi ?

- La fille, la bas, elle veux te parler. Elle m'a dit de te le dire, voila, c'est tout.

Il se dépêche de retourner faire ce qu'il était en train de faire, tandis que je garde le regard braqué vers les étagères. Je ne la vois pas, elle est toujours cachés derrières les rayonnages. Qu'est ce qu'elle me veux, pourquoi ne veux elle pas venir directement ? Mon regard se tourne et s'attarde sur le groupe de filles qui est la en train d'avantage de rigoler que de travailler. Je ne suis sans doute pas venu a la meilleure heure pour avoir du calme. Mais bon, elles ont aussi le droit de vivre, je ne vais pas aller leurs dire de se taire. Je me lève plutôt et me dirige vers l'endroit d’où je viens. J’espère qu'elle n'en a pas pour longtemps, j'ai vraiment du travail.

J'arrive dans le rayonnage et regarde a droite et a gauche avant de l'apercevoir. On dirait qu'elle m'attend, bien qu'elle fasse comme si de rien était. Je m'approche lentement et je la vois mieux a présent, pendant un instant. Je ne l'avais pas encore vraiment observé, elle est plutôt jolie au final, même si elle n'est pas très grande. Bon sang, pourquoi faut il qu'elles soient toutes petit, j'ai l'impression d'étre grand du coup, d’être visible. Ça me donne l'impression d'étre plus grand que ce que j'aurais voulu, plus visible.

Mais du coup, sur son visage, j'ai l'impression qu'elle a un coté sympa, mais en meme temps dur. Enfin, c'est sans doute aussi des suites de notre rencontres que je peux dire ça, vu qu'elle ne m'a pas parut spécialement sympathique envers moi. Je vais voir si elle essaye encore de m'ennuyer. Désolé, je n'ai pas le temps aujourd'hui.

Je m'éclaire la gorge lentement pour signifier ma présence, avant de faire:

- Oui, tu m'as demandé ?
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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyDim 1 Mai 2016 - 22:35

Je commence à perdre patience, faut croire que ce type à qui j'ai demandé un coup de main est vraiment le roi des empotés. Je soupire de contrariété, alors que je pense que je vais devoir trouver un autre moyen pour résoudre mon problème. Je vois le blondinet arriver, il me regarde et s'approche vers moi en me disant :

- Oui, tu m'as demandé ?


J'aurai jamais imaginé être aussi contente de le voir rappliquer comme ça. Je lâche un léger soupire, les choses semblent rentrer dans l'ordre. Il ne me reste plus qu'à lui dire de partir. Il risque de me trouver bizarre, enfin, de toute façon c'est le dernier de mes soucis. Je préfère passer pour une folle que de le voir retourner à sa place et mon problème rester toujours intacte. Je ne sais pas trop comment aborder le truc avec lui. Mais si j'emploie la manière douce, je suis sûr qu'il va en faire qu'à sa tête. Il me sortira qu'il a le droit d'être ici, que nous sommes dans une démocratie ou un truc dans le genre. Bref, il va gaspiller sa salive inutilement et par la même occasion me faire perdre du temps et je ne veux pas que les filles se ramènent ici, si je traîne trop. Donc on va y aller cash, au moins ça sera fait. Décidée sur la manière de m'y prendre, je marche en direction de lui tout en souriant, je suis sûre qu'il va reconnaître mon sourire un brin moqueur, tant mieux, au moins dans ce cas là, il sait à quoi s'attendre.

J’agrippe son bras et le tire de toutes mes forces, pour l’entraîner contre une étagère. Ce geste là, à lui seul me provoque une violente douleur dans le dos, je réprime mon envie de jurer en serrant les dents. Je le relâche pour attraper son tee-shirt de la même main, puisque je tiens toujours dans l'autre, le livre que j'étais venu chercher. Je tire sur son vêtement, cela risque d’endommager le tissu. Mais je m'en moque, son tee-shirt à mon avis n'a du coûté que quelques yens, pas de quoi s'indigner. Je sais bien que mon geste ne doit pas l'impressionner des masses, mais on fait avec ce que l'on a et je n'ai pas sous la main de quoi faire mieux que ça. Au pire, je pourrai toujours tenter de l’assommer à coup de bouquin, celui là même que je tiens.  Comme quoi, les livres peuvent s'avérer utiles en toute occasion. Je me hisse sur la pointe des pieds, je l'ai déjà dis, la taille est vraiment un problème, dans ces moments là, ça enlève de son effet que d'être petite. Je sais que je vais être abjecte et c'est pourquoi je prends mon ton le plus moqueur et hautain possible, histoire que ce soit bien clair, mais je ne parle pas très fort pour ne pas attirer l'attention :

-Écoute le blondinet…crois moi tu ne peux pas rester ici…alors tu prends tes petites affaires et tu dégages de cette bibliothèque…les pauvres comme toi, non rien à faire ici… vous polluez déjà notre air la majorité du temps...et on à déjà la gentillesse de vous accordez le droit d'étudier parmi nous, alors faut pas pousser non…tu ne vois donc pas que tu n'as pas ta place ici...

Je relâche son tee-shirt, je fais un grand geste de là main pour désigner l'endroit qui nous entoure. Cela fait peut être un peu théâtral. Mais ça à  au moins le mérite d'illustrer mes propos. Je recule un peu, mais évite d'appuyer mon dos douloureux contre une étagère, j'ai pas spécialement envie de recommencer à avoir vraiment mal. Je continue donc sur ma lancée.

-Vois tu, je pense que tu as ce qu'on appelle communément chez moi une maison….bien que dans ton cas...ou plus généralement pour vous les pauvres...je pense que celle-ci ressemble plus à une...comment dit on déjà… ah oui...une porcherie…mais c'est donc là bas que tu devrais aller étudier…

Je le dévisage de haut en bas en arquant un sourcil dépréciateur. Je fais claquer ma langue, je ne suis pas spécialement en colère, pour le coup, c'est juste un moyen de marquer encore plus le ton que je veux donner. On arrive à la fin et donc au bouquet final, si avec ça, ça ne marche pas je ne m'appelle plus Natsuki. Comme quoi, connaître Tatsuki, un pauvre, peut être sacrément utile, il se serait énervé pour moins que ça, lui. Je reprends donc la parole :

-Je ne sais pas qui est ta mère…mais pour avoir engendrer quelqu'un comme toi, il ne doit y avoir aucun mérite à en faire sa connaissance…

Je me mords légèrement la lèvre et serre un peu plus mon livre entre mes doigts. Je sais que c'est vraiment petit de dire une chose pareille. Surtout que tout ceci ne se fonde sur rien de légitime. Mais bon, je n'avais pas d'autre choix. Je me sent un peu coupable d'avoir impliqué sa mère là dedans, j'ai l'impression qu'en parlant d'elle comme ça, c'est aussi d'Akiko dont je parle et c'est vraiment blessant de dire une chose comme ça envers elle.
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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyDim 1 Mai 2016 - 23:15

Il fait vraiment sombre ici. C'est ce que je remarque en deuxieme après avoir parlé. Il fait pourtant si clair dehors, il doit y avoir des stores ou des volets aux fenêtres, pour permettre aux gens de ne pas être trop éblouis, de pouvoir travailler dans une certaine torpeur, un certain calme. Et dans ce rayonnage, c'est encore plus visible. Je ne vois pas si bien que cela, autant que je l'aurais voulu. Je vois a peine ses cheveux, j'aurais aimé voir ses pupilles, ses iris. C'est ce que je préfère en fait, chez une fille. Ses yeux. C'est un peu bête dit comme ça, mais je trouve cela vraiment beau, gracieux, élégant. Comme si c'etait la véritable seule limite du corps. C'est ce regard qui cache son âme, la partie la plus importante d'un humain. Ces iris qui dévoilent le plus d'informations sur ses pensées, ses émotions. Il n'y a rien de plus incroyable. Pour quelqu'un qui ne s'y intéresse pas, un iris est immobile, constant, sans mouvement autre que celui de la visée de l’œil. Mais quand j'en regarde un, je vois les émotions passer a travers, je vois cette infime partie du corps se mouvoir, comme exprimant la véritable pensée. Les mots peuvent mentir, les yeux non.

Je n'ai pas le temps d'essayer de dire quoi que ce soit d'autre qu'elle m'attrape soudainement par le bras. J'ai un peu l'impression qu'elle fait ça pour directement avoir le contrôle de la situation, me dire que c'est elle qui a décidé de ce qu'il va se passer a partir de maintenant, et que cela va se dérouler selon ce qu'elle veux, ni plus, ni moins. Elle lache mon bras aussi vite qu'elle l'avait prit pour m'attraper par mon tee shirt. Eh, s'il te plait attention, il m'a couté plutôt cher, enfin, par rapport a mes moyens. J'aimerais bien pouvoir le remettre une autre fois. Je vais éviter de dire ça, si je me souviens bien, elle n'a pas une haute opinion des pauvres. Enfin je me souviens qu'elle avait finit par dire qu'elle trouvait que les riches étaient encore pire, avant de recommencer a taper sur les pauvres impitoyablement. C'est cette dernière phrase avant son départ, me laissant avec l'argent qu'elle m'avait laissé, qui m'avait un peu rendu confus quand a elle. Je ne savais pas vraiment ou elle voulait en venir. J'avais donné l'argent en dédommagement des cafés renversés. Ce n’était pas beaucoup pour elle, une fortune pour moi. Je n'allais pas en profiter. Elle me bloque contre l’étagère. Allons bon, elle va m'embrasser ? Ou me tuer peut être, et de ce que je connais d'elle, je pense plutôt pour la deuxieme option. Elle se met ensuite sur la pointe des pieds et semble s’apprêter a me dire quelque chose, et commence d'une façon plutôt moqueuse:

"-Écoute le blondinet…crois moi tu ne peux pas rester ici…alors tu prends tes petites affaires et tu dégages de cette bibliothèque…les pauvres comme toi, non rien à faire ici… vous polluez déjà notre air la majorité du temps...et on à déjà la gentillesse de vous accordez le droit d'étudier parmi nous, alors faut pas pousser non…tu ne vois donc pas que tu n'as pas ta place ici..."

Je souris, ca commence bien. On peux dire qu'elle n'a pas perdu de temps. Je m'attendais a des répliques cinglantes, vraiment méchante, mais finalement elle ne répète que ce qu'elle a dit la dernière fois, mais en m'attaquant directement. Bon, je suppose que ça ne sert a rien de répondre, elle n'a pas l'air de m'écouter. Au lieu d'écouter ses mots j'observe ses iris, comme je me le suis rappelé plus tôt. Ils ne disent pas grand chose. Je n'ai peut être pas assez observé pour me dire ça, ou alors j'ai perdu mon super pouvoir magique incroyable. Ou alors je ne l'ai jamais eu, et je me suis toujours imaginé ce que je pensais voir. C'est sans doute ça, mais c'est pas très agréable de le penser. Je préfère me dire que je suis plutôt doué dans quelque chose, c'est toujours plus valorisant. Ah, elle m'a lâché. C'est fini ? Elle fait un signe du bras. Sympa, elle me montre l'endroit, je suis aveugle, je ne l'avais pas vu, ça doit être ça, ahah. Je rigole intérieurement. Je ne comprend pas a quoi rime ce petit manège. Elle reprend alors la parole:

"- Vois tu, je pense que tu as ce qu'on appelle communément chez moi une maison…bien que dans ton cas...ou plus généralement pour vous les pauvres...je pense que celle-ci ressemble plus à une...comment dit on déjà… ah oui...une porcherie…mais c'est donc là bas que tu devrais aller étudier…"

Mais elle ne comprend pas, j'aimerais bien ! Si je pouvais faire ce que je suis en train de faire chez moi, je le ferais avec grand plaisir. Mais si je peux m'en débarrasser maintenant, au lieu de devoir ramener le livre que j'ai emprunter et rentrer dans ce batiment une fois qui n'est pas nécessaire, alors autant le faire une heure ici et m'en débarrasser. Ses mots sonnent plutôt creux, a vrai dire, j'ai presque l'impression qu'ils sonnent faux. Comme si elle cherchait a me faire passer un message par dessus ce qu'elle m’assène réplique après réplique. Pourquoi faut il qu'elle soit toujours aussi compliqué. Cela ne serait il pas plus simple de juste me dire ce qu'elle veux, j'aurais sans doute fait un effort. Mais ce n'est pas avec ce rebus verbale que je comprend son véritable objectif. Je ferme les yeux lentement, attendant qu'elle finisse, entendant sa langue claquer.

"-Je ne sais pas qui est ta mère…mais pour avoir engendrer quelqu'un comme toi, il ne doit y avoir aucun mérite à en faire sa connaissance…"

Je les rouvres lentement. Je ne suis pas sur de bien avoir entendu. Elle ne vient quand même pas de faire ce qu'elle vient de faire non ? C'est quand même petit. S'en prend aux parents de quelqu'un pour son propre égo, car je ne vois pas une autre raison de ce qu'elle me fait depuis deux bonnes minutes. Alors s'en prendre a ma mère, qui a voué sa vie a la mienne pour que je puisse grandir sainement, dans de bonne condition, en ayant plus ou moins tout ce que je voulais, me permettant de faire ce que je voulais faire comme sport, comme études. Alors qu'elle ne la connait pas, et ne la rencontrera peut être jamais, elle l'attaque, directement, sans trembler. Elle veux m'atteindre grâce a ça. En vérité si je n'avais pas l'habitude des brimades, j'aurais sans doute tiqué. Mais ce n'est pas assez, pas encore assez pour me faire sortir de mes gonds. Mais je ne vais pas pour autant me laisser totalement faire. Non.

Alors que mon visage n'a strictement rien exprimé depuis sa dernière phrase, je la pousse soudainement du plat de la main juste au dessus de la poitrine, pour la faire reculé contre l’étagère opposé a celle qu'elle a utilisé pour me provoquer. Puis une fois fait, je m'approche d'elle et plaque ma main d'un coup sec, faisant plus de bruit que voulu, juste a coté de sa tête, et approche mon visage a moins de cinq centimètre du sien, le visage impassible:

- Tu as fini ? J'ai du travail.
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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyLun 2 Mai 2016 - 0:24

Ah le coup de la mère semble avoir eu un peu d'effet, pour le reste malheureusement je ne peux pas en dire autant. En tout cas, il ne semble pas décidé à partir et si ça continue comme ça je vais finir par perdre patience. D'un seul coup, alors que je ne m'y attends pas, l'esprit bien trop occupé à trouver quelque chose d'autre à ajouter pour l'inciter à disparaître, il me pousse contre l'étagère qui se trouve derrière moi. Je serre les dents quand mon dos rencontre le contact de la paroi. J'ai envie de l'insulter de tous les noms et ça n'a rien d'amical. Je peux clairement dire a dieu, à l'idée de dormir sur le dos ce week-end et tout ça c'est de la faute, de cet imbécile. Je redescends sur terre lorsqu'il plaque sa main à côté de ma tête, son geste provoque un bruit sourd, bonjour la discrétion. En plus, il est malade ou quoi ? Il aurait pu se louper et m’assommer. Enfin, je vais rien dire, il y a deux secondes j'ai penser lui faire la même chose à coup de bouquins. Il approche son visage du mien, j'aurai bien reculé,  mais la bibliothèque m'en empêche et je ne compte pas appuyer d'avantage mon dos contre la paroi qui m'a déjà fait suffisamment de mal comme ça. Je n'arrive pas à savoir ce qu'il pense son visage m'a l'air indéchiffrable. Mais j'ai l'impression que ça a dû lui faire quand même quelque chose, pour qu'il en vienne à me pousser contre l'étagère. Il se décide à parler :

- Tu as fini ? J'ai du travail.

Je fronce les sourcils, je dois dire que ça met plutôt mal à l'aise quelqu'un qui vous parle d'aussi près. C'est pas tous les jours que je vois un visage aussi rapproché du mien, en vérité c'est tout à fait normal, les gens qui ne sont pas dérangés, ne font pas ça. Il n'a jamais entendu parler d'espace vital ? Non, parce que clairement il a franchit la frontière du mien et je n'aime pas trop ça. J'ai l'impression que ce type est sourd, on dirait qu'il a pas comprit ce que je lui ais dis. Il est hors de question qu'il retourne là bas sans que je sois sûre qu'il quittera cette bibliothèque. Donc, non je n'ai pas fini, loin de là, tant que son petit cerveau n'aura pas emmagasiné l'information « partir », je ne m'arrêterai pas  et tant pis si je dois faire des coups bas. De toute façon au point où j'en suis je n'ai plus grand-chose à perdre. Je pose ma main libre contre son torse pour le dégager un peu, mais j'y mets pas toute ma force, mon dos à déjà suffisamment souffert comme ça, j'ai pas envie de sortir de cette bibliothèque sur un brancard. J'ai au moins le mérite si ce n'est pas de l'avoir éloigné, d'au moins avoir retrouvé un peu de mon espace vital.

C'est dommage d'en venir là avec lui, il m'a l'air gentil, mais c'est  peut être aussi l'un des problèmes qui fait que nous en sommes là. En fait, dans un sens c'est de ma faute, si je n'étais pas allé à sa table dans un premier temps quand j'étais à la véranda, je n'aurai aucune raison de me retrouver dans cette situation avec lui. Je ne voulais pas en arriver jusque là, mais comme je l'ais dit plutôt ce mec est plus têtu qu'une mule, je n'ai pas d'autres choix que de dépasser les limites. En y réfléchissant je crois que je n'avais jamais tenu des propos aussi blessants en dehors du cadre du jeu. Je fais de nouveau claquer ma langue contre mon palais, en faite je commence sérieusement à être à court d'idée, je dis d'une voix doucereuse :

-C'est drôle...je m'attendais à ce que tu ailles pleurer dans les jupons de ta mère… tu m'as l'air d'un type comme ça...mais si tu restes là… faut croire que ceux-ci sont déjà occupés par quelqu'un d'autre…

Pour la plupart des gens quand on parle de sa mère comme ça, c'est la pire chose qu'on peut faire. C'est drôle, si on parlait de la mienne en ces termes là, ça ne me ferait ni chaud, ni froid. Je pourrai même en rigoler, après tout, ma mère est une vipère. Je lève le bras et le frappe de toutes mes forces avec mon livre, puis je me dégage de cet espace confiné. Je ne suis pas sûre que mon coup est été le plus efficace, je vais finir par me laisser convaincre par Azami de me mettre au sport si ça continue comme ça. Je recule de quelques pas, j'ai l'impression d'avoir le dos en compote et la douleur lancinante c'est officiellement réveillée. Je ne sais trop comment il va réagir, suite à mes propos et à l'impact avec le livre. D'ailleurs j'inspecte celui-ci sous toutes ses coutures, je ne voudrais pas l'avoir détérioré en frappant cet idiot. Je suis plutôt rassurer, il n'a pas l'air d'avoir souffert du choc, je m'en serai voulu si ça avait été le cas. J'ai l'impression que mon inquiétude semble un peu déplacé dans un tel moment, mais je suis comme ça, j'y peux rien. Je ferme les yeux et tente de passer ma main libre dans mon dos pour atteindre le point qui me fait mal, mais je n'y arrive pas. Je lâche un léger soupire de résignation.
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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyLun 2 Mai 2016 - 1:50

Je réagis un peu trop tard a ce que je viens de faire. Je l'ai poussé, et je l'ai menacé, violemment. Pourquoi j'ai fais ça, aurais-je perdu mon calme habituel ? Satoshi, c'est très mal ce que tu viens de faire. Tu as utilisé la force acquise lors de tes entrainements, dans la pratique de ton art, pour menacer quelqu'un. Je m'étais promis de ne jamais le refaire, depuis cette fois ou de rage, j'avais essayer de faire mal a mon jeune maitre. Hikari n'avait eu aucun mal a éviter mes attaques, mais il avait du m’assommer pour me calmer. Il m'avait infligé la cicatrice au bord de mes lèvres qui resterait jusqu’à la fin de ma vie la marque de mon erreur. Mais cela ne m'avait pas servit de leçon. Je ne peux m’empêcher d'encore et toujours utiliser cette force difficilement obtenu. Comme un besoin irrépressible, je n'ai pas pensé rationnellement a mon action. Je l'ai poussé, et je l'ai menacé. La grimace qui a émacié son visage durant le moment ou elle s'est prise a bibliothèque dans le dos passe en boucle devant mes yeux. J'ai fais une erreur, encore.

Comme avec Aslinn, je n'ai pas pu me contrôler, et j'ai essayer de faire mal a cette fille, qui est beaucoup plus petite, fragile que moi. Je n'ai pas réfléchis, je ne réfléchis jamais, j'ai vraiment honte. Comment je vais faire pour arranger les choses avec elle. Bon, elle m'agresse sans aucune raison, et je suppose que ma riposte ne va rien arranger. La violence amène la violence, la haine la haine, et la vengeance....comme ce que je viens de faire...bon, elle ne va sans doute pas en rester la. Elle me pousse de la main. Elle utilise toute sa force ? Je ne sais pas, dans le doute, je vais me laisser faire poliment. J'ai retrouvé mes esprits. A présent, je vais essayer de rationnellement arranger la situation. Voyons voir, je ne vais pas m'excuser, c'est le genre a me frapper en échange, elle semble faire ce qu'elle veux quand elle veux. Pourquoi voudrait elle que je parte, elle ne veux pas que je sois vu en même temps qu'elle dans la bibliothèque....oh, ces filles qui rigolaient plutôt fort, c'est exactement le genre de chose que je pense elle pourrait faire. C'est peut être ses amis. Mais je ne comprend pas, si elle voulait que je l'ignore, elle avait juste a me le dire. Pas besoin d'aller jusqu’à insulté ma dynastie dans l'espoir de me faire fuir. Hum....un claquement de langue me fait sortir de mon songe, elle va repasser a l'attaque.

"-C'est drôle...je m'attendais à ce que tu ailles pleurer dans les jupons de ta mère… tu m'as l'air d'un type comme ça...mais si tu restes là… faut croire que ceux-ci sont déjà occupés par quelqu'un d'autre…"

Je reste sans rien dire, la regardant, toujours droit dans les yeux, observant pour voir si elle pense vraiment ce qu'elle dit. Je dois avouer que je n'arrive pas a le déterminer. Traiter ma mère de prostitué c'est encore plus bas que ce qu'elle a fait précédemment, si c'est possible. Je pense a ce qu'elle vient de dire. Un autre. J'ai souvent pensé au fait que ma mere avait les capacités, la beauté, l'intelligence pour se trouver quelqu'un qui l'aime vraiment. Pour ce qu'elle était, qui la rende heureuse. A une époque, je cherchais même inconsciemment du regard les hommes qui auraient pu convenir. Étrangement, je n'en trouvais aucun, c'est marrant, je devais ne jamais les trouver assez bien pour elle. Je lui en ai meme parlé une fois, je lui avais dis que si j'étais un poids pour elle, que je bloquais sa vie, elle pouvait me laisser et partir. Sur le moment je n'avais pas compris pourquoi elle avait fondu en larmes en me prenant dans ses bras. Elle m'avait dis que j'étais le seul homme dont elle avait besoin et que je suffisais a son bonheur. Alors j'avais pleuré aussi. J'avais quoi, onze ans ? Et elle Vingt sept ans. A cet age la, elle semblait déja avoir fait une croix sur un possible futur. Mais maintenant, elle n'a que trente-huit ans. Elle m'a eu tellement jeune.....personne ne doit croire qu'elle a un fils de dix neuf ans. Elle pourrait, elle devrait essayer de refaire sa vie, mais elle refuse encore et encore. Elle préfère continuer a faire en sorte que je sois heureux. Je suis assez vieux maintenant pour qu'elle commence a penser a elle, mais il faut croire que ce n'est pas encore assez pour elle. A mon age, elle avait déja un garçon de trois ans. C'est quand même incroyable quand j'y pense, je ne m'imagine pas être père. Et pourtant, c'etait déjà sa vie de tout les jours.

Je secoue la tête. Je sors de ma torpeur pour prendre un coup de livre, qui me fait reprendre conscience de la scène. Je souris lentement, avant d'éclater de rire:

- Tu sais, si tu ne veux pas qu'on nous vois ensemble, tu devrais éviter de m'inviter dans cet endroit. Qui veux tu éviter ? Les filles la bas ? Il suffisait juste de me dire de t'ignorer, ou d'aller plus loin. Ce n'est pas en provocant encore et encore que je vais partir, au contraire, ca me donne envie de rester. Tu n'es pas une très bonne tacticienne sur ce plan la, si tu veux mon avis.

J'avais au départ voulu dire autre chose, mais je l'ai frappé, elle m'insulte, on est quitte. Je veux au moins pour finir, essayer de repartir une dernière fois du bon pied avec elle. Je lui tend encore la main, peut etre qu'elle va finir par la prendre. Je ne fais pas d'allusion a ce qu'elle m'a dit, pas besoin, elle comme moi, on sait trés bien ce qu'il en est. Je suis quasi sur qu'elle ne le pense pas vraiment. C'est trop gros pour que ce soit quelque chose qui vienne du plus profond de son cœur. Ce sont des paroles en l'air pour m'énerver, c'est tout. Je la regarde lentement avant de rajouter:

- Bon, si tu pouvais me dire ce que tu veux vraiment de moi, au lieu de faire ton petit manège, ca irait plus vite tu ne pense pas ? Ce n'est pas faire preuve de faiblesse que de demander de l'aide, ou un service a quelqu'un.

Bon, en fait je suis la dernière personne qui demandera service a quelqu'un, autant parce qu'il faut parler a la personne, qu'a cause du fait que je déteste avoir une dette. Mais bon, cela ma semblé être une bonne phrase pour enterré la hache de guerre. De toute façon il n'y a qu'une chose qui peux m'énerver. Enfin je ne sais pas, mais je pense que cela m'agacerait un peu. Mais évitons de s'attarder la dessus.
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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyLun 2 Mai 2016 - 12:01

Il sourit, puis se met à rire. Pourquoi ? Pourquoi réagit-il comme ça ? Je ne vois vraiment pas ce qu’il y a de drôle. Le coup du bouquin, l’a peut être sacrément atteint. Pourtant, quand je le regarde, il ne me semble pas avoir été blessé par le livre. Je fais la moue, en fait, il se moque juste de moi. Je secoue légèrement la tête, je ne m’étais pas attendue à cette réaction. De toute façon à quoi je m’attendais au juste ? Il aurait dû, je ne sais pas moi, réagir, s’indigner ou quelque chose dans ce genre là. Ce type, ne peut pas être normal, ou alors me baser sur la manière de réagir de Tatsuki n’était peut être pas la plus brillante de mes idées. Ce qui en soi, me laisse dans une certaine incompréhension. Comment peut-il accepter que je parle comme ça de sa mère ? C’est un peu, voir même très étonnant qu’il ne réagisse pas, il me regarde et prend alors la parole :

- Tu sais, si tu ne veux pas qu'on nous vois ensemble, tu devrais éviter de m'inviter dans cet endroit. Qui veux-tu éviter ? Les filles la bas ? Il suffisait juste de me dire de t'ignorer, ou d'aller plus loin. Ce n'est pas en provocant encore et encore que je vais partir, au contraire, ca me donne envie de rester. Tu n'es pas une très bonne tacticienne sur ce plan la, si tu veux mon avis.

Je lève les yeux au ciel et éclate de rire. Sérieusement, je ne l’ais pas invité à venir ici. Ce n’est pas comme si j’avais eu le choix, si ça avait été le cas, je l’aurai probablement laissé dans son coin. L’idée que je puisse vouloir éviter quelqu’un, apparait à mes yeux, comme quelque chose de parfaitement ridicule. Ces filles, sont mes amies, je n’ai donc aucune raison de ne pas vouloir être en leur présence. D’ailleurs, je me suis peut être un peu trop prit la tête. Même si je ne leur ai pas raconté, ce qui s’est passé. Je ne suis pas certaine que leur réaction serait négative si je leur disais, là, maintenant, en sortant de cette pièce. Étrangement, j’ai du mal, à me laisser convaincre par cette idée. Au-delà de ça, je crois que j’ai peur de  voir la déception peindre leur visage et surtout, peut être de perdre la confiance qu’elles ont placée en moi.

Je ne suis pas obligée de tout leur raconter, elles n’ont plus d’ailleurs. Pourtant, elles le font tout le temps et pour tout. Cela ne leur pose pas de problème, c’est l’impression que j’en ai. D’un côté, je trouve ça normal de tout se dire. On partage la plupart de nos secrets, tellement d’autres choses et on se comprend comme personne d’autre, le jeu ce n’est pas seulement des choses que l’on fait, ça créé  un truc un lien que je crois sincèrement impossible à défaire. Je ne vois pas comment on ne pourrait plus être ensemble toutes les quatre. Bien sûr, depuis le début de notre entrée à l’université, c’est un peu différent. Mais tout le monde traverse ce genre de période un peu compliqué où l’on a du mal à se sentir vraiment à sa place.  Il me tend la main, son geste a le mérite de me faire sortir de mes pensées. Je me contente de le regarder fixement, j’ai l’impression d’être perdu et puis il ajoute :

- Bon, si tu pouvais me dire ce que tu veux vraiment de moi, au lieu de faire ton petit manège, ca irait plus vite tu ne pense pas ? Ce n'est pas faire preuve de faiblesse que de demander de l'aide, ou un service a quelqu'un.

Pour une fois, je suis d’accord avec lui,  je perds mon temps à rester là,  à me prendre la tête avec lui. Au pire qu’est ce qui peut bien se passer ? Les filles le remarquent, éventuellement, elles apprennent que je le connais. Sur le moment, je pense qu’elles ne vont pas apprécier que j’ai omis, de leur faire part de ça. Mais, ce n’est pas comme si, c’était la première fois que je leur cachais des choses. Il y a pleins de trucs que je ne leur dis pas à propos de Tatsuki ou d’Hikari. Après, si lui, s’attire des problèmes avec elles, ce ne sont pas mes affaires. En plus, je pense qu’il devrait accepter de faire ce que je lui demande. Ou sinon, tant pis pour lui. Je me suis démené pour qu’il ne retourne pas à sa stupide place, mais s’il ne compte pas m’écouter, ça ne sert à rien que je me tue à la tâche. Je m’approche de lui en regardant sa main, il veut que je fasse quoi ? Que je lui serre la main ? Je ne comprends pas trop ce qu’il veut au juste. On ne va pas trop s’attarder là-dessus. Je redresse mon visage pour le regarder dans les yeux et je lui dis :

-C’est simple, parts de cette bibliothèque…

Je secoue la tête et lâche un profond soupire. Puis je me tourne et rejoins la pièce principale. Les filles sont toujours au même endroit, elles semblent occupées à parler. Mais quand je m’approche, je regarde leur regard curieux, je soulève mon livre pour leur montrer la raison pour laquelle j’ai mis du temps à revenir. Mais, cela ne semble pas suffire à Emiko qui tient quand même à dire :

-On commençait à se poser des questions… tu t’es perdue ?

Je la vois lancé des regards insistants en direction du lieu que j’ai quitté, mais je pense qu’elle ne sait pas ce que je faisais réellement là bas. Je me contente de hausser les épaules, tout en rejoignant ma place. Une fois assise, je pose mon livre sur la table à côté de mes feuilles, avant de reporter mon attention sur elle et de lui répondre :

-J’ai cru que j’allais jamais trouver ce livre, ils ne savent vraiment pas ranger les livres ici, un peu plus et je devenais folle…J’ai loupé quelque chose ?
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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyLun 2 Mai 2016 - 14:36

Plus je récapitule, plus je suis perdu dans cette histoire, je ne comprend pas son but. J'aurais compris si il avait un antécédent entre nous, ou une vraie raison explicite, mais la il y a juste ce gros livre qu'elle vient d'abattre sur moi. Pas que j'ai eu très mal, mais ça m'a quand même remis les idées en place. J'ai beau réfléchir, impossible de savoir ce qu'elle pense, c'est quand même fort. En fait, je pense que ça je l'ai compris. Tant que je regardais de loin, que j'écoutais les paroles, que j'observais les mimiques du visage, je parvenais a être assez neutre pour réfléchir et deviner, ou essayer de deviner les penser des gens. Maintenant que ce n'est plus le cas, qu'elle est en face de moi, qu'elle me parle directement, ce n'est plus du tout la même histoire. J'attends vraiment qu'elle dise autre chose, elle ne peux pas en rester la. En effet, elle ouvre la bouche, enfin.

"-C’est simple, parts de cette bibliothèque…"

Au moins c'est clair, net et concis. J'hoche lentement la tête tandis qu'elle part vers la pièce principale. S'en ai fini de l'attaque verbale, au moins c'est déjà ça. Par contre je me demande un truc, je me pose une seule question. Elle croit vraiment que je vais faire ce qu'elle demande, après tout ce qu'elle m'a balancé pendant cinq minutes ? Hilarant, je ne sais même pas quoi penser d'autre. Elle n'a vraiment rien comprit. Je suis gentil, pas stupide. Imaginons que j'accepte de partir. Si je la revois et qu'elle me refait le même cinéma, ça sera quoi cette fois ? Non, aucune chance que j’obtempère. Bon, je ne suis pas non plus méchant, je ne vais pas aller la provoquer, je vais juste retourner a ma place et continuer ce que j'étais en train de faire.

J'avance a mon tour et je passe a coté du garçon qui est venu me chercher. A lui aussi elle lui a infligé ça jusqu’à ce qu'il fasse ce qu'elle veux ? En tout cas je lui lance un regard d'un air de dire "pas facile hein ?". Mon regard ne doit pas vouloir dire grand chose vu qu'il ne réagit pas le moins du monde. J'avance jusqu’à ma place, en prenant soin de ne pas regarder la table ou ma tortionnaire c'est assise. Je l'ai juste remarqué en sortant du rayon, mais je ne vais pas la fâcher davantage, ça ne m'apporterait rien de toute façon. En reprenant ma place j'entends un:

"-J’ai cru que j’allais jamais trouver ce livre, ils ne savent vraiment pas ranger les livres ici, un peu plus et je devenais folle…J’ai loupé quelque chose ?"

Je ne peux m’empêcher d'esquisser un sourire. Un sacré gros livre si tu veux mon avis, mon bras le sens encore, au moins a défaut d’être sympa, elle a un sacré caractère. Je ne sais pas si j'aime bien ou pas, a vrai dire je préfère les gens qui se prennent moins la tête. Bon, ou j'en...oh, c'est quoi ça, pourquoi il y a plein de boulettes de papier par terre....oh, le garçon qui n’arrêtait pas de les regarder...je ne le vois plus, il a peut être abandonné. Enfin bon, ça me conforte dans l'idée qu'elle n'est pas un cas a part, elles sont toutes comme ça. Et bien, pas banale, surtout par ici ou tout le monde essaye d’être disciplinés....

Bref, reconcentre toi, ton devoir est la raison pour laquelle tu es la, tu es pas loin d'en venir a bout. Une fois fait, j'irais courir, puis j'irais au dojo. Ou alors j'irais voir Aslinn, je ne l'ai pas vu depuis deux ou trois jours, et elle me manque un peu. A cette idée, je dois rougir légèrement. Bon, travail ! Je reprend le livre a la page ou je l'avais laissé, et retourne dans mes études.
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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyLun 2 Mai 2016 - 19:51

Elle m'a regardé en silence pendant quelques secondes. Sans doute qu'elle était en train de peser le pour et le contre sur la véracité ou non de mes propos. Elle a fait, une moue contrariée avant de passer la main dans ses cheveux, pour les rejeter en arrière. Je suis sûre qu'elle croit ce que je lui ais raconter, elle n'a aucune raison de se méfier de ce que je lui ais dit. D'ailleurs, même si j'ai menti, ce que j'ai raconté est quelque chose qui aurait très bien pu m'arriver, et toutes les trois, savent mieux que personne, à quel point j'aime faire mon travail comme il faut. Elle détourne le regard, visiblement elle a décidé, de passer à autre chose, tant mieux. Du coin de l’œil, j'ai vu passer cet idiot. Mais, je me garde bien, de regarder dans sa direction. Il vaut mieux être prudente avec les filles, c'est comme si, elles avaient un radar pour détecter le moindre truc. J'ouvre le livre et commence à le feuilleter, j'ai bien vu qu'il n'est pas sortie de la bibliothèque, je dois dire que ça m'exaspère, il ne pouvait pas faire ce qu'on lui demande ? Je pensais qu'il avait comprit, visiblement, j'ai eu tord.

J'attrape mon stylo et commence à noter quelques idées qui se dégage de la partie cinq du livre. Quand je redresse la tête, Nanami semble toujours concentrée à écrire ou gribouiller quelque chose, elle a l'air absente, ce qui en soi n'a rien d'anormal, elle est toujours comme ça. Mais je la trouve encore plus silencieuse que d'habitude. Azami joue avec son stylo en le faisant tourner dans sa main, je crois qu'elle compte mentalement le nombre de fois où elle parvient à le faire, sans faire tomber son stylo. Quand le malheureux fini par atterrir sur la table, elle pince les lèvres de mécontentement. Quant à Emiko, elle est étrangement silencieuse depuis que je suis revenue, ce qui est pour le coup vraiment très bizarre. D'habitude, ce n'est pas pour dire qu'elle se prend pour le centre du monde, mais elle parle souvent, même si ce n'est pas pour dire des trucs intéressants. Je tourne une page, je commence à lire l'un des paragraphes, finalement, je vais peut être pouvoir finir de rédiger mon rapport avant qu'Emiko, n'est eue le temps de rouvrir la bouche.

J'ai peut être parlé trop vite, je fais comme si je lisais toujours, mais je vois bien qu'elle s'agite sur sa chaise. Sans doute qu'elle essaye de se pencher pour discuter discrètement avec Azami. Je les entends rire entre elles. A côté de moi, Nanami, a même relevé le visage, pour autant elle ne parle pas, ou ne rit pas, elle semble juste regarder les filles. Elle doit certainement, parler d'un truc par rapport à ce week-end, ou quelque chose dans le genre, ou peut être que j'ai vraiment loupé quelque chose, entre le moment où je suis allé chercher mon livre et celui où je suis revenu m'asseoir. Je note la référence de la page sur ma feuille. Je vais rarement à la bibliothèque avec elles, peut être parce qu'elles m'empêchent de vraiment travailler. Quoiqu'il en soit, je n'avais pas eu le goût de refuser quand elles avaient insisté pour venir avec moi. Autant que Nanami vienne, cela ne m'étonne pas, elle s'applique dans son travail. Autant les deux autres, ça n'est vraiment pas le cas, je ne sais pas d'ailleurs par quel miracle elles ont réussi à passer en deuxième année. Je vois Emiko se pencher vers moi, de la tête elle me fait un signe que sur le coup je ne comprends pas très bien. Je me redresse et là, ça fait tilte. Je me contente de la regarder fixement, je suis sûre qu'elle doit se demander, pourquoi je ne tourne pas la tête dans la direction qu'elle m'a désigné.

En fait, je sais très bien ce qu'elle veut me montrer, mais pendant quelques secondes, je me suis dit que si je ne regardais pas peut être qu'elle oublierait, ou un truc dans ce genre là. Mais je fini par tourner la tête. Comme je m'en doutais, évidemment, il a fallu que ce soit lui. Je me contente de hausser les épaules d'une manière qui veut dire « Oui et alors ? » ce que j'aurais probablement fait d'habitude. Puis elle me désigne du doigt les boulettes de papiers sur la table. Je sais très bien où elle veut en venir. D'ailleurs, c'était à prévoir que ça allait arriver, pourquoi cet idiot était il installé aussi prêt de notre table ? Au moins ça à le mérite d'amuser Azami et Emiko. Cette dernière se penche de notre côté de la table bientôt imitée par Azami et dit :

-Les paris sont ouverts…

Elle pousse une feuille au centre, Azami écrit un huit dessus, Emiko un trois, ce qui me fait sourire, c'est peu probable quand trois coup elle réussisse, elle a le don de surestimer ses capacités des fois. Nanami écrit un quinze, ce qui a pour effet de faire rire Azami et de faire lever les yeux au ciel d'Emiko, je suis sûre qu'elle n'a pas apprécié son réalisme. Quant à moi, j'hésite pendant deux secondes, avant d'inscrire un dix. Elle récupère la feuille, puis la pose à côté d'elle. Je la vois prendre une boulette de papiers dans ses mains, la faire tourner, je suis sûre qu'elle espère l'atteindre du premier coup, mais je suis convaincue qu'elle n'y arrivera pas. Je fronce les sourcils, je l'avais pourtant prévenu cet idiot, mais il ne m'a pas écouté, c'est de sa faute, franchement qui aurait l'idée de se mettre là ?Je lâche un léger soupire, j'ai été gentille quand même, j'ai perdu du temps à essayer de le convaincre de partir, bon, c'est vrai que j'avais tout autant d'intérêt à ce qu'il le fasse. Mais tout de même c'était sacrément charitable de ma part de lui avoir parler avant que ça n'arrive. Avant qu'Emiko ait eu le temps de lancer la boulette de papiers j'entends la voix de Nanami s'élever à côté de moi, j'en aurais presque sursauté, tellement elle m'a surprise :

-ça va pas Natsu' ? C'est ton dos qui te fais mal ?

Je sent leurs regards se river sur moi, Emiko en oublierait presque sa boulette. Je penche ma tête en direction de Nanami. C'est étrange, pendant trente secondes j'aurais dit qu'elle avait tout comprit. Mais, quand elle passe sa main contre mon épaule, je me dis qu'elle doit peut être, vraiment parler de mon dos. J'ai mal, mais je ne peux pas vraiment leur raconter ça, porter un livre n'est pas la raison la plus normale qui pourrait justifier le fait de souffrir plus que tout à l'heure. Je me contente de secouer la tête légèrement. Ce coup-ci, c'est Azami qui intervient :

-Je t'avais dis de rester chez toi…franchement qu'elle idée de venir…moi à ta place j'en aurai profité pour ne pas me lever de mon lit…

Elle est interrompue par Emiko :

-Tu parles...pourquoi faire ? Rester toute seule chez elle ?

Je m'attends à ce que ce soit Azami qui lui réponde, mais étrangement c'est Nanami qui est la plus réactive, ça fait presque bizarre, de la voir prendre la parole deux fois, en aussi peu de temps :

-Tatsuki aurait pu venir…

Le truc qu'il ne fallait pas dire, toujours là pour mettre les pieds dans le plat ma parole. Bon, je ne lui en veut pas vraiment, Je pense que Nanami apprécie à sa manière Tatsuki, ce qui n'est pas vraiment le cas des deux autres. Emiko lève les yeux au ciel et Azami garde le silence, ça en dit long sur ce qu'elles pensent. Après avoir soupiré de manière à dire ce qu'elle trouvait à cette idée Emiko reporte son attention sur ce qu'elle était entrain de faire, avant que Nanami ne lui coupe l'herbe sous le pieds. Ce coup-ci, rien ne l'arrête et la boulette de papiers atterrie par terre, non loin de sa cible. Emiko rit doucement à son manque de précision et Azami lui donne quelques conseils pour améliorer son tir. Moi je me contente de garder le silence comme Nanami. Un, deux, trois, quatre, cinq boulettes de papiers plus tard, la cible n'est toujours pas atteinte, ce qui à le don de les faire rire. Azami à chaque tir dit qu'elle finira par réussir, mais à chaque fois Emiko échoue lamentablement. Pour autant cela ne l'empêche pas de continuer d'essayer. Un, deux, trois, toujours à côté. Je souris à sa maladresse incroyable. Alors qu'elle allait tirer la dixième boulette, Emiko se fige, puis me regarde d'un air de reproche et me dit :

-Tu n'as qu'à le faire !  Tu y es arrivé du premier coup tout à l'heure…

Merde, pourquoi a-t-il fallu que je me mette à sourire ? Je n'ai aucune envie de jeter cette boulette de papiers. Mais si refuse, elle va trouver ça bizarre, ce qui ne serait pas faux. Je prends le morceau de papier entre mes doigts. D'un côté, j'ai envie que la boulette arrive à atteindre cet idiot, parce que dans un sens il l'a bien mérité. Mais dans l'autre si ça l'atteint, il risque de se retourner et il saura donc que c'est moi qui l'ait lancé, et si jamais il vient ici, on connaît la suite. Ce qui ne joue pas vraiment en ma faveur. Je me redresse, recule légèrement pour prendre de l'élan et tire de toute mes forces dans sa direction.
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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyLun 2 Mai 2016 - 20:23

Je suis la tranquillement a lire le livre. C'est intéressant finalement, il y a certaine lois que je ne connais pas, dont je n'avais jamais entendu parler. Mais ce n'est pas ça le plus intéressant. C'est la façon de les appliquer. Il arrive très souvent que les avocats jouent sur les mots pour arriver a leurs fins. Cela me rappel plusieurs affaires. Il y a eu cette histoire de viol dans le quartier de Nakameguro. L'homme avait surprit une jeune fille rentrant tard le soir chez elle, et l'avait violé sans aucune raison. Son avocat avait plaidé la folie et un article disant qu'agir le soir dans un environnement dénué de sens amenait forcément a un trouble psychiatrique majeur chez le bourreau, et donc qu'il devait éviter la prison. Il est maintenant en liberté, après quelques années en hôpital, et la pauvre fille ne doit pas fermé l’œil de la nuit.

Je n'y connais rien en psychologie en fait, et je pense que la personne qui a écrit les lois n'y connais rien non plus. Enfin je pense, je n'en ai aucune idée, je n'ai jamais vérifié si c'etait vraiment, qu'agir dans un endroit isolé était signe d'un déréglement psychique. Peut être, je demanderais a une spécialiste un jour. En même temps il faut être idiot pour faire ça en pleine journée, je pense. C’était une affaire que j'avais longuement suivi dans les journaux, mais pas celle sur laquelle je m'étais le plus penché.

Il y avait cette histoire ou un homme était rentré un soir dans un immeuble juste derriere une étudiante, avant que la porte ne se referme. Ce n’était pas un japonais, un homme typé africain d'une trentaine d'année. Il l'avait poussé violemment dans l'escalier, lui brisant la colonne vertébrale. Puis il l'avait emmené dans une fourgonnette, avant de la violé et d'en faire son esclave pendant 3 jours, jusqu’à ce que la police mette enfin la main sur ce psychopathe. La pauvre fille n'avait pas pu bouger durant tout son supplice, totalement paralysé, et restera dans un fauteuil roulant jusqu’à la fin de sa vie. Le tortionnaire, lui, a était extrader dans son pays, ne laissant même pas la chance a la famille d'assister a son jugement. Je n'ai pas regardé la suite, j'étais trop nauséeux pour se faire. Mais c'est l'une des raisons qui m'ont fait vouloir faire du droit. Pour ne pas laisser ce genre de fou dans la nature.

Je vois comme un projectile dans mon angle mort. Je tourne très légèrement la tête, si légèrement que cela n'est presque pas visible, et observe une nouvelle boulette de papier tomber non loin de ma chaise. Oh, je suis la nouvelle cible. Peut être pas...ah si, une nouvelle vient vers moi. Je rigole intérieurement, elles ne sont vraiment pas très doués. Bon, réfléchis, il faudrait vraiment être mauvais pour ne pas me toucher une seule fois, donc je suppose que je vais finir par m'en prendre une. Peut être que c'est aussi pour ça qu'elle a voulu me dire de partir ? Pour empêcher le fait que je sois la prochaine cible. Si c'est ça, elle aurait pu me le dire clairement, mais de toute façon ce n'est que des suppositions. Je retourne la tête vers mon livre d'un centimètre, tout en gardant un œil sur les projectiles qui semblent venir de plus en plus proche de moi.

Puis soudainement, je la vois armer son bras. Sérieusement, tu vas vraiment me prendre pour cible ? C'est pas super adulte comme comportement, contrairement a cette attitude qu'elle met en avant. Oh, il semble que le projectile vienne vers moi. Bon. Je m'y attend si bien que je ne tourne pas la tête. Je lève le bras instantanément dans un réflexe martial, et attrape au vol le projectile. J'avais si peu la tete tourné qu'on peux sans doute croire depuis l’extérieur que je l'ai attrapé sans le regarder. Je prend la boulette et la déplie, avant d'écrire ceci sur le blanc de la feuille:

"Quand vous prenez quelqu'un pour cible, touchez le du premier coup, après il est sur ses gardes".

Puis je retransforme le papier en boulette, avant de le lancer vers la table des tireuses. Je contrôle assez bien mon tir pour qu'il atterrisse au milieu, entres elles, de sorte qu'il ne soit pas possible de se dire que je vise quelqu'un en particulier. Puis je fais un rapide sourire, mes yeux fixant pendant une seconde celle qui m'a agressé précédemment, avant de retourner la tete dans la position précédente, de sorte a garder un oeil sur elles tout en faisant croire que mon attention est tourné vers mon livre.
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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyLun 2 Mai 2016 - 22:37

Alors que le projectile est prêt à l'atteindre, il lève le bras soudainement et attrape au vol la boulette de papiers. Je lève les yeux au ciel, encore son truc de ninja bizarre. En fait, je dois reconnaître que j'étais un peu surprise qu'il réussisse à attraper mon tir, bien que je ne sois pas des plus doués, au lancé je ne suis pas mauvaise non plus. Je ne suis pas la seule à être surprise, il faut dire que c'est la première fois que je vois quelqu'un attraper l'une de nos boulettes. Peut être que les filles ont déjà vu ça, une fois où je n'étais pas là, c'est possible, elles ne font pas ça qu'avec moi. Je m'attends à ce qu'il garde le papiers avec lui, en se disant que ce geste là, avait suffit à faire arrêter les vols incessants de papiers. Mais il se trompe, ce n'est pas le genre de chose qui peut pousser à faire cesser cette occupation. Me voilà contredite dans mes certitudes quand je vois le papier revenir dans l'autre sens. Je suis sûr qu'il doit être fier de lui et quand le papier atterri au milieu de notre table, je ne peux pas m'empêcher de sourire, tout en levant une nouvelle fois les yeux au ciel. Quand je pose mon regard sur lui, il semble déjà être retourné à ses occupations. Il peut se vanter au moins d'avoir réussi à rendre notre table silencieuse. La première à réagir, c'est Emiko, évidemment. Elle attrape la boulette et ouvre le papier. Il semble que cet idiot est écrit quelque chose. J'en ai la confirmation lorsqu'elle retourne le papier pour que je puisse lire à mon tour :

« Quand vous prenez quelqu'un pour cible, touchez le du premier coup, après il est sur ses gardes »

Troisième fois que je lève les yeux au ciel, ce qui n'intéresse visiblement personne, même Nanami sourit. Emiko, attrape un papier et un stylo et écrit, puis elle passe la feuille à Azami qui écrit à son tour, vient ensuite le tour de Nanami, je pensais qu'elle n'écrirais rien, mais je me suis une nouvelle fois trompée, elle écrit sans hésitation, je me demande ce qu'elle met, enfin c'est pas comme si je n'allais pas pouvoir lire. J'attends un peu, puis elle me tend la feuille de papier. Je la pose devant moi et lit dans un premier temps ce qui est écrit :

«Tu donnes des cours particuliers ?  E »

Je secoue la tête de gauche à droite, ça ne m'étonne même pas venant d'Emiko qu'elle mette une chose pareille. Ça montre bien son côté sûre d'elle et sa manière piquante de s'exprimer. J'ai presque envie de rire à l'idée de la tête qu'il va faire en voyant ça.

« Jolie réception et tir!  A »

Je souris, radical, simple, précis c'est tout Azami. Rien d’étonnant à ce qu'elle ait fait une remarque sur sa manière d'avoir récupéré et renvoyé la boulette de papiers. Je suis sûre qu'en voyant ça, il va être content de lui, en vérité j'en mettrai ma main à couper.

« Tu n'aimes pas les confettis ?  N »

Je ris, en passant ma main dans mes cheveux. Je ne suis pas sûre qu'il va comprendre le sens qu'elle a voulu donné. Mais moi, ça ne m'échappe pas, c'est bien la manière de voir les choses de Nanami. Il va, assurément la trouver bizarre. Mais ça n'a pas vraiment d'importance, en tout cas, je suis certaine que pour elle, ça n'en a pas.

Je regarde le papier, je n'ai pas spécialement envie d'écrire quelque chose. En fait, je ne sais même pas quoi mettre. Ce serait un peu bizarre, de faire comme si de rien était. Je tapote le stylo contre mon front en fronçant les sourcils. De toute façon, il faut que j'écrive quelque chose, sinon les filles vont trouver ça un peu étrange que je ne participe pas à ce petit jeu. Je me mords la lèvre, je sens le regard des filles peser sur moi. Je m'empresse d'écrire à mon tour :

«plus doué pour les papiers que pour les livres… N »

Je me dépêche de replier le papier pour en ferme une boulette. Puis je la tend à Azami, notre tireuse d'élite. Je ne l'ai jamais vu louper une seule fois un tir. Elle sourit en prenant le papier, je suis certaine qu'elle est fier que je lui fasse confiance pour renvoyer la boulette. Elle fait un signe militaire qui fait rire notre table. On dirait qu'elle va accomplir la mission la plus importante de sa vie. J'ai l'impression que ça fait longtemps qu'on a pas rit comme ça toutes les quatre. Le fait que ça soit lié à l'autre idiot gâche un peu le plaisir que j'en éprouve. Azami se redresse et envoie le papier qui atterri sur la table du mec. Emiko se retourne instantanément vers nous, je pense qu'elle va me demander ce que j'ai écris, au lieu de ça elle dit :

-Il est plutôt...intéressant…

Elle jette encore un regard dans sa direction, avant de revenir à nous. Si je ne connaissais pas Emiko, comme je la connais, je ne me serais jamais laissé supposer qu'il puisse y avoir un second sens à ce qu'elle a dit. Je ne sais pas si elle le dit dans le sens que tout le monde comprendrait ou si c'est une manière pour elle de signifier qu'il serait intéressant dans le cadre du jeu. Au quel cas, je suis pas certaine qu'il partage son opinion. Mais je me garde bien de lui en faire la remarque, je me contente de lever encore une fois les yeux au ciel. Puis elle rajoute :

-Au vu de ses vêtements...c'est un pauvre c'est indéniable...j'ai vraiment un radar pour ça…

Je souris, c'est qu'Emiko est doué pour ça. Un vrai flic du vestimentaire. Si elle se faisait juge, je ne dis pas, j'affirme : les sanctions pleuvraient tous les jours. Même chez elle, elle s'habille comme si on était à un défilé de mode. Ce qui, je dois reconnaître me dépasse un peu, autant qu'on s'habille bien pour aller à l'extérieur je comprends, mais chez soi, ça n'a aucun intérêt. Enfin, elle est comme ça, on y peut rien.
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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyLun 2 Mai 2016 - 23:35

La réponse ne tarde pas, je les vois s'agiter autour de ce morceau de papier que j'ai envoyer. A vrai dire j'aimerais vraiment qu'elles prennent ca pour la fin de cette histoire, mais j'y crois pas vraiment. J’espère surtout qu'elles ne vont pas faire pire. Enfin je présume que la elles ne font rien de spécial, mais j'ai vraiment envie de finir mon devoir. Je n'ai ps envie d'avoir ce poids sur la conscience jusqu'au moment ou je devrais dire que je ne l'ai pas fini. Et la je demanderais un délai. Et la le prof me dira que ce n'est pas sérieux et que je vais avoir des points en moins, et la je pourrais enfin me dire que j'aurais du le finir aujourd'hui. Alors autant prendre le probleme a son amont et le finir maintenant. Mais de toute façon je risque d'avoir un retour bientôt, parce que je les vois s'agiter autour d'un bout de papier.

J'en profite pour écrire quelques lignes en plus. Tout temps de travail est bon a prendre, et je dois avouer que je sens qu'il va bientôt m'en manquer, du temps. J'aurais peut être du juste partir avec le livre et travailler chez moi. Mais bon, baisser la tete devant un tel affront, non désolé, j'ai l'habitude d'encaisser, mais pas a ce point la. Ou en etais-je déjà...ah oui, c'est le moment ou je dois faire allusion a des articles précis pour appuyer mon analyse, montrer ce que je dis avec des preuves, et non juste des spéculations. Le moment que je préfère, celui ou tout s'imbrique. Ou toute les hypothèses prennent formes, deviennent tangibles. Ce n'est plus juste des idées, ce sont des faits. Et les faits prennent toujours le pas sur le reste, car dans un crime, c'est le facteur majeur de la décision finale.

Bon, c'est pas mal, j'ai plutot bien avancé la conclusion. Enfin, je vais pouvoir...oh, comme c'est étrange, je sens un mouvement dans mon dos, voila la prochaine attaque...non, ca va, juste un papier vers la table. C'est trop bien lancé pour être un échec. Je prend le papier sans tourner le visage, et commence a l'ouvrir afin de lire a l’intérieur ce qu'il y a écrit:

«Tu donnes des cours particuliers ? E »

E. Ça doit être un prénom. Emy ? Emiko ? Ou alors peut etre Eirin, ou encore Eri peut être, a moins que cela soit Erika. En fait il y a trop de prénom pour essayer de deviner lequel est ce avec si peu d'indices. Des cours particuliers ? Hum, peu importe de quel cours elle parle, si il me suffit de d'accepter pour qu'elles me laissent tranquille, ca vaux le coup d'essayer. Mais ce n'est sans doute qu'une métaphore pour le tir que j'ai attrapé. Cela n'avait rien d'étonnant. Les gens qui attrapent des balles dans des sports sont monnaies courantes, juste que la je l'ai fais alors qu'elles pensaient que je ne regardait pas. Bon, peu importe, la suite.

« Jolie réception et tir! A »

Aiko, Airi peut être, ou alors Akiyo peut etre. J'aime bien Akiyo. Bon, elle me félicite. Elle est au moins plus direct que la première. Peut être que certaines des quatre sont gentilles et ne veulent pas du mal a tout le monde. Peux être qu'a part celle avec qui j'ai discuté, elles ne vont pas toute m'insulter et me frapper. Avec un peu de chance elles seront sympathiques. A une époque, je me serais sans doute dépêcher de partir, mais cette année je dois me sociabiliser, c'est mon objectif, donc je vais faire un effort. Le troisième message, voyons.

« Tu n'aimes pas les confettis ? N »

Natsuki. Ou bien alors Naori. Ou encore Nami. Des confettis ? Je ne suis pas sur de saisir. C'est sans doute une blague. En tout cas elles sont motivés a toute m'envoyer un message. Je sens clairement que je suis l'attraction, le jouet de l’après-midi. Tant qu'elles me laissent finir ça, pourquoi pas après tout, ce n'est pas comme si elles allaient me faire pleurer ou m'énerver, je peux encaisser un peu si ca leurs fait plaisir. Voir une autre partie de l’espèce humaine et de sa psychologie n'est pas pour me déplaire. Il reste encore un message, tient, mais ce ne serait pas....

«plus doué pour les papiers que pour les livres… N »

Un N aussi alors, mon inconnue est également un prénom en N. J'ai déjà pensé a plusieurs, ca pourrait être également Nariko, ou encore Nezumi. Bon, sans doute pas Nezumi, jamais entendu parler de parents qui donnent le nom "rat" a leurs enfants. Je suis secoué d'un petit éclat de rire et me retourne pour la regarder pendant une cinq bonnes secondes, avant de regarder les autres pour ne pas qu'elles prêtent trop attention au regard que j'ai lancé a la première des quatre. Mais mon premier regard était beaucoup plus parlant, d'un air de dire "et c'est toi qui dis ça." Mon sourire en coin rajoute de l'explicité a mon regard, et je doute que les autres ne comprennent de toute façon.

Je me retourne vers le papier en me frottant le sourcil, dans un geste qui m'est habituel dans la réflexion. Puis je prend un autre morceau et j'écris dessus:

" Pourquoi pas, si vous me laissez finir ce que je fais actuellement."

Je ne vais pas renvoyer le premier papier, le dernier message etant directement une référence a notre rencontre précédente. Si elle ne voulait pas qu'on la voit avec moi, elle a sans doute du cacher son message, autant le garder pour moi. Je doute qu'elles acceptent ma requete, mais on ne sait jamais. Je lance a nouveau vers le centre de leurs table, toujours un sourire en coin. C'est plutot amusant finalement, je n'aurais pas cru m'amuser dans ce genre de joute verbale, a croire que j'ai un coté joueur que je ne me connaissais pas, difficile quand on a aucune relation sociale de s'en apercevoir. Je me tourne de nouveau vers mon devoir pour profiter des minutes de répis qu'il me reste.

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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyMar 3 Mai 2016 - 1:33

On a toutes les yeux rivés sur lui, quand il se met à rire. Je ne sais pas ce qui l'amuse autant, peut être ce que l'on a écrit. Il se retourne et me regarde, ça ne dure que quelques instants, mais vu son petit air moqueur, en tout cas, c'est l'impression que j'ai eu, à cet instant là, je crois que c'est bien moi qu'il regardait. Il semblerait que les autres n'est rien remarqué d'anormal, heureusement. N'empêche, je suis sûre qu'il se moque de moi là. Je secoue la tête, c'est vraiment un idiot. Les filles semblent réellement s'amuser et le pire dans tout ça, c'est que dans un certain sens je trouve ça drôle, la situation, pas lui, bien sûr. Il s'est déjà retourné, je pense qu'il doit être entrain d'écrire, je ne suis pas catégorique, on ne sait jamais, il pourrait faire le contraire et vouloir arrêter les choses là, où elles en sont. Je me demande s'il va avoir l'idée de changer de papier pour ne pas que les filles voient mon message plutôt explicite, elles risqueraient de me poser des questions sinon. Je ne sais pas trop, s'il y a réfléchi, c'est un idiot après tout. Je vais le savoir très vite, je vois le papier revenir dans notre direction, il atterri encore au centre de la table. Bien sûr, c'est Emiko qui le prend dans les mains et nous attendons qu'elle se décide à nous montrer ce qu'il a marqué. Au vu de sa réaction, je pense qu'il a dû changer de papier. Puis elle le retourne pour que moi et Nanami puissions lire :

" Pourquoi pas, si vous me laissez finir ce que je fais actuellement."

Je fronce les sourcils, il semblerait qu'il fasse allusion au commentaire d'Emiko sur les cours particuliers. Alors que je lève les yeux au ciel, Emiko, elle sourit et s'agite sur sa chaise. Azami rit, visiblement la situation l'amuse vraiment. Quant à Nanami, elle reste calme et se contente de sourire légèrement. Je me demande ce qu'il entend par « pourquoi pas », il va vraiment accepté ? Au quel cas, je ne suis pas certaine qu'il est comprit le double sens des propos d'Emiko. Ou alors, il a parfaitement comprit qu'il y en avait un et c'est pour ça qu'il a répondu en employant une manière de laisser, planer le doute. Quoiqu'il en soit, je ne sais pas vraiment ce qu'il compte faire, ça ne m'aide pas trop et je ne suis pas en mesure de lui demander, d'approfondir ma réflexion. Fort heureusement, je ne me vois pas discuter du double sens des propos d'Emiko avec lui. Cette dernière secoue le papier dans ses mains et dit d'une voix triomphante :

-Vous voyez ! Il s'adresse à moi ! Ça répond à ma question…

Avant qu'elle ne finisse sa phrase, Nanami lui coupe la parole pour dire :

-Il a dit vous… alors à moins qu'il ne te voit comme une vieille pour qui, il devrait employer le vouvoiement ce qui n'aurait rien de valorisant, il s'adresse à l'ensemble de la table…

Je me retiens de rire au réalisme des propos de Nanami. Décidément, je ne sais pas ce qu'elle a depuis tout à l'heure, mais ce n'est pas son genre d'habitude de réagir comme ça. La voilà qui se transforme en une véritable rebelle, c'est déstabilisant. Je ne suis, sans doute pas la seule à penser ça, car Emiko reste sidéré sur sa chaise et Azami sourit de toutes ses dents. Après un temps où chacune s'est remise des propos de Nanami. Emiko reprend une feuille avant de récupérer son stylo, je pense qu'elle va écrire, ce qui semblerait plutôt logique venant d'elle, je la vois reporter son attention sur nous. Elle dit alors :

-Il a fait une réponse commune, doit on répondre séparément ?

Je ne sais pas trop, je n'y ai pas trop pensé. De toute façon, je ne vois pas quoi écrire, si nous faisons un message séparé, alors ça n'a pas vraiment d'importance. Je sens que chacune des filles est entrain de peser le pour ou le contre dans sa tête. Je m'attendais à ce qu'Emiko soit la plus rapide à donner son avis, ce qui est généralement le cas. Mais c'est Nanami qui prend encore une fois la parole en premier :

-séparément sinon, je pense que l'on n'arrivera jamais à se mettre d'accord…

Dans un sens, elle a raison le temps qu'on se décide sur ce que l'on écrit ou pas risque d'être long. De toute façon, je n'ai pas vraiment à craindre qu'elle voit ce que moi je lui écris puisqu'il a pensé à changer de feuille. Je me contente de hocher la tête une fois que les autres ont donner leur avis. Tout le monde semble tomber d'accord sur le fait qu'il est préférable de lui répondre séparément. Le temps que tout le monde écrive son propre truc, je me demande ce que moi je vais mettre. Précédemment, j'ai fait référence au livre que je lui avais balancé à la figure, en comparaison avec le papier qu'il avait su attraper. Ce qui, dans une certaine manière était tourné dans le but de rendre peu glorieux sa réussite. Mais là, je ne vois pas trop comment formuler un propos qui aille en ce sens là. Au moment où j'ai le papier entre mes doigts, je n'ai pas su me décider sur ce que je devais mettre. J'ai donc lu dans un premier temps :

«Tu t'amuserais plus si tu arrêterais de faire ce que tu fais pour venir jouer…  E»

Rien à redire, c'est bien le genre de chose que dirait Emiko. Il en faut beaucoup moins que ça pour la détourner de son travail, elle. Enfin, pour le peu de temps qu'elle passe à donner un peu de temps à son statut d'étudiant. La référence du jeu, je commence à être de plus en plus convaincue qu'elle fait allusion à celui que nous pratiquons. Au quel cas, je suis suis certaine qu'il n'éprouverait aucun plaisir à si retrouver mêler.

«Personnellement je ne me propose pas  pour  les cours particuliers !  A »

Je souris, réponse très cohérente de la part d'Azami. Elle ne ment pas, elle n'a vraiment pas besoin de cours particulier pour apprendre à tirer. Par contre, je suis certaine que ça ne lui ferait pas de mal d'avoir des cours pour ses études, mais ça, c'est encore autre chose.

«Je préfère regarder que participer au lancé de confettis  N»

Je ris, je pense que là, s'il n'a pas comprit le sous-entendu un peu plutôt qu'il est en mesure de le faire avec cette phrase là. C'est vrai qu'elle n'a jamais participé aux lancés de boulettes de papiers. J'ai toujours pensé que c'est parce qu'elle trouvait ça fatiguant, mais pour une fois j'ai l'impression qu'une autre raison en est à l'origine.

Je pose la feuille sur la table, je réalise que j'ai complètement mis de côté mon travail, je viens juste d'y penser, j'aurai dû travailler au lieu de participer à cet échange par écrit interposé. Mais, mon travail n'est pas si urgent que ça, à vrai dire j'ai largement le temps de le finir plus tard. Je pourrai d'ailleurs me servir de cette excuse pour ne pas répondre et me désengager de cette conversation. Pour autant je ne le fais pas, finalement, on se laisse toujours prendre au jeu. J'attrape mon stylo, passe une main dans mes cheveux le temps de réfléchir. Puis j'écris :

«Je passe mon tour, un peu fatiguée, je devrais peut être prendre un peu de café... N»

Comme pour la première fois, je me dépêche de replier la feuille et de la donner à Azami qui comme la professionnelle qu'elle est, l'envoie sur la table de notre correspondant sur papier. Après ça, je me contente de reporter mon attention sur ma feuille et de continuer à travailler.
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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyMar 3 Mai 2016 - 11:54

Ça doit déjà faire une bonne heure que je suis la. Je me rappel encore de ma tête quand je me suis levé de mon lit précipitamment. Si j'avais su que j'allais devoir composé avec ce groupe de filles tumultueuses, je me serais bien gardé de venir ici. Bon, d'une part, je n'avais vraiment pas le choix, mon professeur n'est pas quelqu'un de transigeant, il m'aurait purement et simplement mit un zéro et j'aurais sans doute prit du retard dans l'obtention de ce semestre. Ce que je ne peux pas vraiment me permettre, étant donné que c'est avec cette matière la que je compte rattrapé les autres . Du coup je n'ai pas vraiment de marge, mais je sais que j'aurais une bonne note, c'est rare que j'en ai des mauvaises quand je suis vraiment investis, ce qui est le cas actuellement. Et d'une autre part, bien que j'ai honte de le dire, je dois avouer que cette situation, nouvelle pour moi, m'amuse un peu. Malgré tout ce qu'elle m'a dit, je sais pas, je crois que je l'aime bien cette fille, bien que cela ne soit sans doute pas du tout réciproque. Je suis sans doute quelque chose entre un masochiste et un crétin. Très stupide, oui, c'est sans doute ça.

Il me reste trois phrases a écrire, mais il semble qu'elles ne vont pas me laisser finir pendant ce tour. Je vois encore la même fille qui balance une boulette dans ma direction. Elles sont motivés dis donc, je ne pensais pas que je leurs inspiraient autant d'amusement. Sans doute pas un amusement que je voudrais, mais bon, on peux pas tout avoir. Tant que c'est seulement verbale, ce n'est pas grave, j’espère juste que cela ne va pas se transformer en petites blagues de mauvais gout que j'ai déjà eu a l'époque de l'internat au lycée. Ce fameux sceau de javel qui avait décoloré tout mes vêtements....je m'en souviens encore, j'ai sentis le produit pendant huit jours, peu importe la douche et le savon que j'utilisais.

Le papier revient quasiment a la même place. Oui, elle est doué, meilleure que moi, même si on ne peux pas dire que je suis du genre a lancer des boulettes toute la journée. Je suis sans doute meilleur pour les attraper. Bon, voyons voir quelle provocation elles me font cette fois. Premier message. Tient elles ont encore répondu séparément, je devrais peut être faire de même. Oui, je vais faire ça je pense, de cette manière, j'aurais un peu plus de temps avant la prochaine réponse pour pouvoir finir mon devoir.

«Tu t'amuserais plus si tu arrêterais de faire ce que tu fais pour venir jouer…  E»

Wow, c'est quasiment érotique cette phrase, je trouve ça limite gênant. Celle la doit être du genre déluré qui n'a pas la langue dans sa poche et qui fait toujours tout pour obtenir ce qu'elle veux. Je suis sur qu'elle a déjà en tête de multiples crasses a m'infliger, qu'elle trouve sans doute super drôle, même a mourir de rire. Je soupire, je suis vraiment en train de m'embarquer dans une galère....Je prend mon crayon et répond sur une feuille blanche dans le même ordre que les phrases.

" Tout est plus amusant que ce que je fais actuellement..."

Faisons une grosse ouverture, histoire de lui faire croire que je suis totalement stupide et que je n'ai pas compris qu'elle ne voulait pas rire avec moi, mais de moi. Comme ça le temps qu'elle se démène a me faire comprendre le tout avec sa subtilité qui transparait dans ses textes, j'aurais largement le temps de faire un deuxième devoir. Je suis sur que c'est le genre de fille qui veux se faire désiré, et qui donc ne dit jamais directement ce qu'elle pense a une victime, préférant laisser le suspense s'installer. Voyons ce que dit la deuxième phrase...

«Personnellement je ne me propose pas  pour  les cours particuliers !  A »

Tu m'étonnes, avec des lancers aussi précis, ça serait de la perte de temps pour elle. Peut être qu'elle est moins dans le délire de la première, ca serait vraiment bien, que je n'ai pas quatre fois la même fille en face, si elles étaient toute comme la première, ça serait sans doute compliqué pour moi. Je réfléchis un instant avant de répondre:

"Effectivement, jolie tir encore une fois"

Ce n'est pas comme si j'avais autre chose de plus pertinent a dire, autant rester sur leurs terrains respectifs, après tout, mon but ici est de gagner du temps. Je rigole intérieurement, je dis ça mais si je voulais vraiment gagner du temps, je serais juste partit depuis longtemps, au lieu de les encourager a continuer. Nan, je suis sur que au fond de moi j'apprécie la situation. Ce n'est pas jouissif, mais plutôt...hum...intéressant. Ne perd pas de temps, continus a répondre pour pouvoir retourner a ton travail.

«Je préfère regarder que participer au lancé de confettis  N»

Hum, elle pensait donc aux boulettes pour les confettis, je vois. Encore une fois elle a l'air plus posé que l'autre, tant mieux pour moi. Je ne sais pas vraiment quoi répondre. J'aurais pu dire "moi aussi", mais c'est moi qui lance des boulettes depuis tout a l'heure. Mais dans le même temps, je vais éviter de mettre de l'huile sur le feu et l'encourager...que faire que faire. Bon, je vais répondre d'une façon plutôt neutre. Oh, si je sais !

"Il est vrai que c'est plutôt dangereux les confettis, surtout quand ils ne viennent pas seuls."

Je fais ici référence aux mots qui sont avec les boulettes. Et je rajoute cette histoire de danger histoire de montrer légèrement subtilement que j'ai parfaitement compris qu'elles voulaient juste se moquer de moi. Si ce n'est pas le cas, elles n'y verront rien d'important. Je suis même plus soupçonneux envers elle qui m'a l'air finalement...hum, trop calme. Vaux mieux se méfier de tout, c'est dans ma nature de toute façon.

«Je passe mon tour, un peu fatiguée, je devrais peut être prendre un peu de café... N»

Ça c'est drôle, elle fait encore une référence aux fois ou on étaient ensemble. Je rigole encore, toujours silencieusement, et je ne peux résister. Je me retourne et la regarde encore quelques secondes avec un sourire en coin. Peu importe qu'elle m'aime ou me déteste, ses phrases sont amusantes. Je répond rapidement:

"Désolé, je n'ai plus d'argent"

Avant de froisser le papier et de le lancer a la table d’à coté. Vite, remet toi au travail et finis en une bonne fois pour toute.
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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyMer 4 Mai 2016 - 17:04

Quand le papier revient, je suis toujours entrain d'écrire. C'est Emiko qui le ramasse, comme depuis le début de cette échange. Je la regarde du coin de l’œil, elle ne sourit pas, semble réfléchir pendant quelques secondes, puis elle fronce les sourcils. Il y a quelque chose qui semble la déranger, je n'ai pas trop envie de savoir ce dont il est question, mais j'ai l'impression que je ne vais pas avoir le choix. Je sens son regard peser sur moi et puis je vois le papier se glisser entre moi et la feuille sur laquelle, je suis entrain de travailler. Avant même qu'elle n'en fasse la réflexion, je peux lire la phrase qui la chiffonne :

« Désolé, je n'ai plus d'argent »

-Pourquoi il te dit ça ?

Je m'y étais préparé, je l'avais pressenti. J'aurai du me douter que cet idiot n'allait pas faire attention à ce qu'il allait écrire. C'est vrai que ça paraît étrange qu'il me dise ça. Pendant que je regarde la feuille, je cherche une bonne raison qui expliquerait qu'il m'ait dit une chose pareille. Mais, rien ne me vient vraiment à l'esprit. Je reste calme, ça ne sert à rien d'attirer les soupçons sur moi. Je me contente de redresser mon visage pour croiser le regard d'Emiko. Je prends un air serein, détaché, comme pour dire « qu'est ce que j'en sais moi ». Mais, il va falloir faire mieux que ça pour la convaincre. Azami et Nanami se penchent toutes le deux pour voir ce qui suscitent autant d'intérêt. Si elles trouvent ça bizarre, elles ne le font pas savoir et se contentent d’attendre silencieusement que je me justifie.  Soit j'invente un truc de toute pièce avec le risque de m'embourber si jamais elles demandent plus d'explication. Soit je ne réponds pas, ce qui confirmerait que j'ai quelque chose à cacher. Soit je modifie la vérité, ce qui d'une certaine manière est la meilleure chose à faire. Je hausse les épaules en disant d'un ton détaché :

-Je lui ais dis que je voulais du café….

Emiko me fixe de son regard perçant pendant encore trente secondes. Sans doute essaye t-elle de vérifier si je mens ou non. Puis elle éclate de rire, suivi de peu par Azami. Pour autant, je ne suis pas certaine qu'elle me croit vraiment. Je pense qu'elle a choisi de ne rien dire tant qu'elle n'avait pas de certitude. Ça tombe bien, je ne compte pas lui en apporter. Nanami sourit avant de reporter son attention sur ce qu'elle était entrain de faire. C'est étrange, c'est la deuxième fois que j'ai l'impression qu'elle a comprit ce qui se passait réellement. Mais, dans le fond, si c'était vraiment le cas, elle aurait déjà fait part de ses suppositions. Je dois juste me faire des films. Je profite d'avoir le papier entre les doigts pour faire la lecture du reste des commentaires :

« Tout est plus amusant que ce que je fais actuellement... »

Je serais toi, je n'en serai pas si sûr. Que tu le crois ou non, on pourrait trouver de quoi t'occuper qui soient pire que de travailler. D'ailleurs, je ne vois pas où est le problème, moi personnellement mes activités à faire entant qu'étudiante me font plutôt plaisir. C'est intéressant de pouvoir s’exercer sur différents sujets. Remarque, je dis ça, mais je ne sais pas sûr quoi il est en train de travailler exactement, d'ailleurs c'est peut être un mec du style d'Emiko et de Nanami au quel cas sa réflexion semble plutôt logique.

« Effectivement, jolie tir encore une fois »

Je suis sûre qu'Azami doit être contente parce qu'il a écrit. Je dois reconnaître que c'est appréciable qu'il reconnaisse son talent en la matière. Venant d'elle ça n'a rien de si incroyable que ça, je suis sûre qu'elle doit faire ça à chaque fois qu'elle s'ennuie. Enfin, pas viser des personnes avec des boulettes de papiers, ça je pense qu'elle le fait seulement quand elle est avec nous.

« Il est vrai que c'est plutôt dangereux les confettis, surtout quand ils ne viennent pas seuls. »

Je fronce les sourcils à ce commentaire. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il y a un sens caché à cette remarque. Une sorte de reproche que je trouve injustifié. Peut être parce que j'apprécie vraiment Nanami, plus sans doute que les deux autres. Mais qui ne l'apprécierait pas à ma place ? Lui, apparemment.Ce qui semble plutôt troublant, il suffit de la regarder pour avoir l'impression que c'est la moins pire de nous quatre. Une fois ma lecture fini, je tend de nouveau le papier à Emiko, pour que celle-ci puisse répondre. Quand elle l'a entre les doigts, au lieu de répondre, elle se contente de dire :

-Il n'a pas l'air intéressé…je devrais peut être écrire ça autrement, vous avez une idée ?

Azami semble chercher une manière de répondre. Nanami ne relève même pas la tête, elle continue de gribouiller sur sa feuille. Je me penche, puis pose mon coude contre la table avant de coller ma tête sur ma main, puis je lui réponds :

-Tu devrais peut être mettre un truc dans le style…je pourrai te prouver que tu as tord de penser ça…instinctivement, il devrait être curieux de savoir comment tu t'y prendrai pour le faire… en tout cas, moi c'est ce que je mettrais si j'étais à ta place…

Elle semble réfléchir si monde idée est suffisamment pertinente. Comme elle ne semble rien avoir à lui reprocher, elle se contente de se pencher sur la feuille pour y écrire ce que je lui ais dit de mettre. Mot pour mot, étrangement j'aurai pensé qu'elle trouverait bien un truc à modifier, faut croire qu'on ne peut pas toujours avoir raison. Quand elle tend la feuille à Azami, celle-ci refuse, elle n'a rien d'autre de spécial à lui dire. Ce qui est aussi le cas de Nanami, bien qu’apparemment le commentaire de cet idiot lui ait fait plaisir, en tout cas c'est ce que semble attester son sourire. Moi, j'hésite pendant quelques secondes, avant de refuser. On ne sait pas ce qu'il pourrait répondre à ce que j'aurai mis. J'ai déjà pris assez de risques comme ça, inutile d'en rajouter. Emiko hausse les épaules referme son papier et le tend à Azami qui l'envoie encore une fois sur la table de notre correspondant. Je me demande la tête qu'il va faire quand il verra qu'il n'y a que la réponse d'Emiko. Il aurait du se douter que ce qu'il m'a répondu n'était pas à rendre probablement la continuité de notre conversation.
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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyMer 4 Mai 2016 - 19:21

Elles semblent plus lente ce coup ci. Je me demande ce qu'elles vont faire. Continuer l'échange de boulettes volantes, ou alors effectuer un mouvement. J'ai a la fois était dans leurs sens, et a la fois dans le sens contraire. Je me demande ce que va être leurs réactions, et a vrai dire, je suis presque impatient. Je reprend l'écriture de ma conclusion. "Et donc, pour le jugement...."je ne sais pas quoi mettre, j'ai la tête vide, toute mon attention est tourné vers ce groupe étrange dont le regard est collé a moi. Je ne sais pas quelle genre de filles c'est exactement. Quand j'ai décidé de cacher ma musculature, c’était en partit pour ce genre de chose. J'avais lu dans des shojo, les hordes de filles qui courts après les sportifs. Peut être que c'est leurs genres, ou que c'est juste dans ma tête, encore une fois. Reste que je suis plutôt satisfait de mon devoir, je le finirais chez moi, je n'ai pus besoin de livre a présent.

J'étudie la table d'un oeil en coin, et leurs dispositions. Si je regarde bien qui ouvre le papier, c'est que cette fille doit être E. Si je suis ensuite l'ordre d'écriture, en prenant en compte, que mon inconnue écrit en dernière, alors N doit être l'avant dernière et A la seconde. Je peux donc donner un visage a chaque message et m'en servir pour la suite. Je n'arriverais pas en terrain découvert de cette façon. Après tout je suis tout seul, je n'ai pas l'avantage du nombre. Cette fois ça, la réponse se fait attendre. Elles hésitent ? Ou peux être que ma réponse a celle que je connais lui a valu de l’embarras. Je l’espère, c’était un peu le but. Il n'y a aucune raison que je la ménage, même si depuis le début je fais en sorte de jouer son jeu. Je suis sur qu'elle n'a pas comprit que je l'ai fais exprès, comme elle l'a dit plus tôt, elle me voit comme quelqu'un "allant pleurer dans les jupons de sa mere". Du coup encore une fois, cela me donne un avantage, elle pense que je suis faible moralement. Enfin vu que je n'ai pas tilté après tout ce qu'elle m'a dit, c'est peut être pas si sur, elle fera attention.

Revoilà le papier, enfin, j'en avais marre d'attendre. Je ne reste plus ici que pour cet échange. Et pour embêter l'autre de ma présence, aussi, mais ça je le fais inconsciemment, je ne m'en rend pas vraiment compte. J'ouvre le papier ou il est simplement écrit "je pourrai te prouver que tu as tord de penser ça". Alors, déjà une seule réponse. Les autres n'ont soit pas aimés ma réponse, soit sont passés a autres choses, soit sont satisfaites et attente la suite. Mon inconnue non plus ne m'a pas répondu, je suis sur et certain qu'on lui a posé des questions, et j'en jubile intérieurement. Révélé le fait qu'on se connaissent serait trop facile, je préfère lui mettre le nez dans son propre mensonge petit a petit. Mais cette phrase. C'est toujours cette E. J'aimerais bien pouvoir mettre un prénom complet sur son visage. Je jette un coup d’œil vers elle. Elle sourit un peu. Et pourtant j'ai l'impression que sa réponse n'a pas était naturelle. Peut être qu'elles ne sont pas habituées au fait que leurs victimes leurs répondes.

Je me lève alors en prenant mon livre sous le bras. Et je me dirige vers la sortie, passant a coté d'elles en les ignorants. Je fais toujours en sorte de faire comme si je ne la connaissait pas. Je me demande si elles croient que j'abandonne. Toujours est il que je bifurque juste devant la sortie, retournant dans l'allée ou j'ai pris le livre. Tout en rangeant le livre je me demande ce qu'elles doivent penser. Puis je me remémore leurs dispositions sur la table. Celle qui a l'air plus gentille est réservé est l'avant dernière qui écrit. Donc juste a coté de mon inconnue. Je ressors de l'allée et en passant a coté de la table de nouveau, je dirige mon visage vers cette dernière, N numéro deux. J’espère que c'est bien elle, sinon cela va être étrange. Je lui souris lentement avant de continuer mon chemin. Si elle est la plus gentille, autant passer par elle, ça sera plus facile que cette fille qui m'insulte a chaque fois que je la croise.

Je reprend ma place devant la feuille qu'elle m'a lancé et la retourne avant d'écrire un sobre:

" Je suis tout ouie"

Puis de re-froisser le papier. Lors de mon lancé, je fais en sorte qu'il tombe plus prêt de N numéro 2, celle a qui j'ai souris. Bon, ce n'est pas aussi précis que je le voulais, il tombe entre N numéro 1, mon inconnue, et N numéro 2, mais plus loin des deux autres. C'est déja pas mal. Je fais ensuite semblant de me concentrer sur mon devoir.
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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyJeu 5 Mai 2016 - 1:26

Après lui avoir renvoyé le papier, je suppose que tout le monde s'attendait à ce que nous obtenions une réponse. J'étais, moi-même, certaine que ça serait le cas. Pourtant, le voilà qui se lève, ça n'était pas prévu au programme. Il se dirige vers nous. Mais il semble faire comme si nous n'existions pas vraiment, je me dis que ça doit être la sortie qu'il souhaite atteindre. Finalement, peut être s'est il décidé à partir. Emiko fait la moue, mais ne fait aucun commentaire par rapport à ça. Quant aux autres, c'est à peu prêt la même chose. Moi, je continue de travailler, bien qu'au final mon activité se résume plus à écrire quelques mots, les un à la suite des autres sans vraiment y prêter, toute l'attention que je devrais leur accorder. Le voilà qui se dirige à présent vers l'endroit où l'on s'était rencontré la première fois, dans cette bibliothèque. Je suppose qu'il doit allé ranger le livre emprunté un peu plutôt. Tout ce cinéma pour pas grand-chose. Au bout d'un moment, le voilà qui revient, les mains vides à présent. Lorsqu'il passe à côté de nous, ce coup-ci, il se décide à nous regarder. Je devrais plus précisément dire à la regarder, je ne sais pas trop pourquoi il fait ça. Mais il semble avoir l'esprit accaparé par Nanami. Il lui sourit avant de repartir, cette dernière l'imite d'ailleurs. Il y a quelque chose d'étrange, voir Nanami sourire à cet idiot est déconcertant, mais surtout, paraît assez bizarre, ce n'est pas son genre. Ce détail là, n'a sans doute pas échappé aux autres filles. Je pense qu'il ne l'a pas fait en connaissance de cause, mais son geste à suffit en partie à éloigner les doutes qu'avait Emiko et Azami, si cette dernière en avait.

Lorsqu'il retourne à sa place. Je sens l'ambiance se refroidir à notre table. Je n'en comprends pas réellement la raison. Je ne comprends pas que ce type qui est un parfait inconnu puisse avoir un rôle suffisamment majeur, pour que ses gestes puissent nous porter atteintes. Mais, en y réfléchissant bien, je pense que la situation est assez claire. Amie ou non, il y a bien une chose qui peut venir tout entacher, il s'agit des relations que l'on entretien avec la gente masculine. Bien sûr, si on se basait seulement sur mon opinion, on aurait pas ce genre de problèmes. Je n'ai rien contre les hommes, de manière générale, après tout, je sais les apprécier à juste titre. Seulement, à mes yeux ils ont une valeur moindre en comparaison de notre relation avec les filles. Jamais l'idée ne me viendrais de mettre à égalité ces deux entités . Ce qui devrait être la même chose pour les filles, même si ce n'est visiblement pas le cas. Je ne suis pas la plus grande spécialiste des relations humaines et encore moins des relations sentimentales. Mais, je pense que l'amitié qui nous uni n'est pas le genre de chose qui peu rompre aussi facilement qu'une relation amoureuse, sentimentale. C'est vrai que si on met l'affaire Riko sur le tapis, dans un sens j'ai raison, mais d'un autre côté j'ai tort de penser ça. En effet, Riko à certes tromper Nanami, à plusieurs reprises. Mais il l'a déjà fait avec Emiko, l'une des amies, l'une d'entre nous.

Je conçois que cela puisse être blessant que la personne avec qui vous êtes, vous trompe. Enfin, j'imagine que ça doit l'être, surtout si vos sentiments sont de nature à être assez fort. Ce qui là, dépasse ma connaissance, donc l'analyse en soit, est peut être un peu biaisée. Mais ce que je trouve intolérable, insupportable dans cette situation, c'est la tromperie d'Emiko. Comment peut on en venir à porter atteinte à quelqu'un qui est comme une sœur ? En fait, quand elle à commit ce crime que je qualifierai aisément d'odieux, ce n'est pas seulement Nanami qu'elle a blessé, c'est aussi moi. Surtout moi d'ailleurs, parce qu'en vérité, je suis la seule à savoir. Ce qu'il y a de pire là dedans, c'est que pour le jeu, je me suis tu. Pour protéger la base de notre cercle, j'ai été prête à dissimuler la vérité pour respecter les règles. J'ai placé le jeu au dessus de nos propres sentiments, de nos propres convictions. Tout ça, pourquoi ? Pour respecter la règle liée au secret, pour conserver ma place en tant que gardienne de la boîte de Pandore. Je pense que je suis en colère contre Emiko, mais pas seulement contre elle, car tout au fond de moi je suis sûre que cette colère est tournée contre moi même. Entre autre, pour ne pas avoir respecter la justice avec laquelle j'aurai du traiter cette affaire. Ce n'est pas juste. Je souris, les choses n'ont jamais été juste et ça depuis le début.

Le bout de papier qui atterri sur la table, me fait sortir de mes pensées, j'en avais complètement oublié où nous en étions. Au lieu que la boulette soit au centre de la table, de symboliser l'égalité dans notre position par rapport à lui, cette dernière est placée plus de mon côté et celui de Nanami. Ce simple fait là, suffit à déséquilibrer la balance. Je ne tiens pas à le regarder, je suis sûre qu'il a fait exprès que cette boulette de papier n'arrive pas au centre. Pourquoi?Je ne sais pas, il a ses raisons, je suppose. Mais, il ne se rend sans doute pas compte de l'impact qu'un tel geste peut avoir. Pendant trente secondes Nanami et moi échangeons un bref regard, ne sachant pas trop de qui de nous deux, doit prendre le papier. Mais avant que l'une de nous se décide, finalement à le faire. C'est Emiko qui en se penchant l'attrape, elle déplie le papier et lit. Elle fronce les sourcils, ou peut être qu'ils étaient déjà comme ça. A vrai dire, je n'ai pas fait très attention à Emiko, depuis qu'il est passé à côté de notre table. Elle retourne le papier pour que nous puissions savoir de quoi il est question :

" Je suis tout ouïe"

Je me demande bien pourquoi il veut en savoir autant. Ce n'est juste pas concevable qu'il puisse vouloir sciemment entrer dans le jeu. Surtout quand on pense à la position qu'il aurait auquel cas. Je ne sais pas ce qu'il s'imagine au juste, mais il doit être à cent lieu de la réalité. Malheureusement pour lui. Pour moi ses mots résonnent comme un défi, comme s'il voulait dire « prouve le ». Même si ce n'est pas forcément le sens qu'il a voulu donné. Je suis certaine que les filles vont voir ça comme moi, en tout cas Emiko et Azami, pour Nanami c'est toujours plus compliqué de savoir ce qu'elle pense vraiment, même pour moi. Comme je m'y étais attendu Emiko réagit :

-Je le veux…

ça me ferait presque rire, d'un point de vu extérieur, ça n'a vraiment pas le même sens. Mais, moi je sais ce qu'elle a voulu dire par là. Je sais ce qu'elle attend de nous, il faut que je statue, prenne une décision. Ça paraît simple, mais ça ne l'est jamais réellement. C'est sûr que lorsqu'on a quelque chose à reprocher à la personne c'est comme une évidence de dire oui, tout est simple, il n'y a pas besoin de chercher bien loin pour être d'accord. Mais dans des cas comme ça, la plupart du temps j'accepte parce que je sais que c'est ce qu'elles veulent. En fait, ce n'est pas comme si ça me dérangeait réellement de choisir un inconnu contre qui on a rien de particulier. Pour tout dire, je m'en moque, ça n'a pas d'importance. Pour autant, je ne suis pas celle qui choisirait de désigner quelqu'un au hasard, ça n'est pas mon style. Rien, d’héroïque au fait de ne pas spécialement vouloir jouer, avec des gens contre qui vous n'avez aucune rancœur, particulière. C'est juste que c'est tellement plus facile, de n’éprouver aucune culpabilité, aucun remord lorsqu'on s’en prendre à quelqu’un pour qui, on ressent quelque chose de profondément négatif. En fait, je crois que c'est le pire. Je vois que chacune d'entre nous réfléchi aux propos d'Emiko, au fond de moi, je sais que je vais accepter. Non pas que j'ai spécialement envie de le voir mêler à tout ça. Au contraire, je pense que j'ai d'une certaine manière fait les choses pour que cela n'arrive pas. Mais, c'est lui, au lieu de suivre le chemin que je lui ais tracé pour rester en dehors de tout ça qui a prit la décision de ne pas respecter ce que je lui avais dit de faire. Je sais que je ne prendrai pas de plaisir à participer si on se met d'accord.

Ça n'est pas la première fois, probablement pas la dernière. Dans une telle situation, j'ai souvent l'impression de prendre la place d'un spectateur. Ce qui en soit, est assez inconcevable d'un point de vu extérieur. Mais, ça ne me dérange pas de regarder, au contraire, je le vis différemment de quand je participe réellement, j'ai l'impression que c'est plus vivant, plus réel. Mais, c'est aussi d'une certaine manière regrettable, je trouve que la position d'observateur est dure à vivre et en même temps fascinante. C'est drôle de porter autant d'intérêt à quelque chose qui vous dégoûte. Je me souviens que pour Tsubasa, j'avais eu cette position. Je me dis souvent que ça ne m'avait rien fait. Mais pourtant, plusieurs fois, je m'étais surprise à vouloir intervenir, sans comprendre vraiment pourquoi. Pour le bouquet final Tatsuki avait été là, il m'avait dit : « Il te suffirait d'un mot pour qu'elles arrêtent, pourquoi ne le fais tu pas ? ». Quand je pense à ça, je me dis toujours je ne sais pas. Mais, se mentir à soi même, n'est pas aussi simple que de le faire pour les autres. En vérité, c'est un peu comme si deux entités se battaient en moi. L'une, sans doute que je rejette facilement, pourtant qui symbolise à elle seule ce qu'attend de moi Tatsuki, ou toute personne comme lui. C'est un peu, l'autre, celle qui vit quand moi je dors. Elle n'existe pas vraiment, je le sais bien, elle n'a pas la place d'exister, tout simplement parce que je l'en empêche. Je la crains et la déteste sans vraiment savoir pourquoi. Parfois, je sens qu'elle est là, quelque part, qu'elle m'observe, elle se contente de regarder, jamais elle ne s'impose, elle attend passivement. Je ne sais pas vraiment ce qu'elle attend, mais je sais qu'il y a quelque chose qu'elle voudrait et j'ai l'impression de ne pas être en mesure de lui donner. Puis y a l'autre, forte, envahissante, mais en même temps rassurante. Elle s'impose, sait ce qu'elle veut, le revendique sans la moindre hésitation. Elle est vive et en même temps si creuse, comme une coquille vide. Elle est tout le temps là, elle a toujours été là et je pense que jamais elle ne s'en ira. Parfois, j'ai envie de la rejeter elle aussi, puis je me rappelle que même dans les moments les plus durs, elle ne m'a jamais abandonné, qu'elle a toujours tout fait pour m'aider à me relever ou à ne pas tomber, sans doute que sans elle je serais un peu perdue. Tout est tellement plus simple avec elle. Je penche ma tête sur le côté en entendant les autres donner leur accord. Je me contente de suivre l'avis général, mais je suis pragmatique :

-Je veux bien...mais Riko est à l'heure actuelle la priorité. Nous reparlerons de tout ça à la prochaine réunion...en plus, je ne suis pas opérationnelle… au cas où vous l'auriez oublié…

Je suis réaliste au moins. En cas de problèmes, même si je ne participe pas, je dois au moins être en mesure d'intervenir. Pas sûre que je puisse agir correctement dans mon état, il ne vaut mieux pas prendre de risque. Je pense qu'elles se disent la même chose car elles hochent la tête, comme pour confirmer le sens de mes propos, puis Emiko ajoute :

-Entre Tatsuki et ton toutou… j'ai cru que tu avais perdu...enfin tu vois….

Elle fait un signe de la main, comme si celui-ci pouvait résumé à lui tout seul cette chose qui en vérité est plus complexe que ça. Elle n'a pas tort de dire une chose pareille et je ne lui reproche pas d'y avoir pensé. C'est vrai que Tatsuki et Hikari, ''mon toutou'' comme elle dit sont problématiques. C'est la faille dans un système calibré comme il faut. Ils sont ma faiblesse, ils représentent ma kryptonite. Le cercle, mes amies, je pense qu'ils me rendent forte. J'ai le sentiment que rien ne peut nous atteindre, que quoi qu'il arrive nous finirons toujours par l'emporter. Le temps me donne raison, plus il passe, plus nous perfections nos plans, le jeu n'est que plus fort.  Les gens, les autres, Tatsuki, Hikari sont faible, s'attacher à des gens comme ça me rend tout aussi vulnérable, fragile qu'eux. C'est un vrai problème à gérer, à maîtriser. Je crois que je suis la seule à avoir cette faiblesse. Il y a peu j'aurai pu dire que Nanami avait Riko comme faille, mais maintenant, ça n'est plus le cas. Quant au deux autres, rien, ni personne ne rentrera en ligne de compte. Parfois je les envies, tout doit être plus simple. Je croise son regard et dis très calmement, en souriant :

-Non, va falloir vous y faire je suis toujours dans le coup…

Elles rient aux éclats, même Nanami qui d'habitude semble toujours à l'ouest. Je croise les bras et arque un sourcil moqueur en regardant Emiko, il signifie à lui seul « montre moi ce dont tu es capable, toi qui est si maline ». Elle a parfaitement comprit où je voulais en venir, je sais que ce n'est que de la provocation qui va sans doute l'inciter à agir. Mais je m'en moque, qu'importe qu'elles apprennent finalement ce qui s'est vraiment passé. Ça n'est plus un problème et dans le fond, ça n'en a jamais, vraiment été un. Elle passe une main dans ses cheveux pour les rejeter en arrière. Puis elle se lève et marche d'un pas léger en direction de la table, où est installé celui qui nous a occupé depuis tout à l'heure. Nous la suivons de près, mais restons plus en retrait. C'est à elle d'agir, pas à nous, pas à moi. Je la vois se pencher sur la table du mec et avec son sourire le plus charmeur elle lui dit :

-pour la petite leçon il faudra attendre…
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Satoshi Sakutaro
► Université - 2ème année - Capitaine Combat Sans Armes
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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyJeu 5 Mai 2016 - 2:31

Je devais avoir dix ans, ou onze peut être. Je rentrais chez moi après une journée d'école harassante. C’était l'époque ou je n'avais aucun but sinon me lever le matin pour atteindre le moment de se coucher le soir. J'étais mou, sans âme, faible. Je n'avais pas encore rencontré la lumière, celle qui m'a poussé jour après jour a atteindre cette journée de bibliothèque a la chaleur étouffante. J'étais obnubilé par la force destructrice que j'avais perçu un soir d'hiver dans cette cuisine sombre et glaciale. Cette cuisine ou un Dieu s’était éveillé pour nous punir implacablement. Je poursuivais un peu cette force sans me convaincre de le faire vraiment. C’était comme un croyant, qui prie pour quelque chose qui le dépasse totalement. C’était totalement pareil, mais j'étais trop jeune pour en percevoir les tenant et aboutissant, les limites propres de ce démon, cet Ashura, ce roi qui allait être déchu.

Ils étaient au moins quatre, je pense. Peut être cinq. Tous du même age que moi, enfin je ne m'en rendait pas vraiment compte, j'étais plus absorbé par autre chose sur l'instant. C’était sur le chemin du temple, la ou je vis. Enfin plutôt derrière le temps. Ma mère en est la gardienne. Ca paye pas trop mal, pour uniquement y être la nuit. Et elle ne paye pas de loyer, ce qui était quasiment indispensable a notre survie. J'étais d'ailleurs "le garçon étrange du temps, celui qui ne parle jamais". C'est aussi pour ça que j'ai aimais quitté ma ville, histoire d’arrêter d'entendre parler de cette réputation. Peu importe, la n'est pas la question.

Ils étaient au moins cinq, sans doute six. Tous du même age que moi, mais je n'avais d'yeux que pour le garçon qu'ils étaient en train de passer violemment a tabac. Il était par terre, sans aucune défense. Ou plutôt, il ne se défendait même pas. Il avait les yeux ouvert, et prenait les coups en lâchant des bruits roques, mais sans jamais grimacer. Je n'avais aucune idée du pourquoi ils en étaient venu la. Mais il n'y avait que deux choses que je regardais. Deux choses qui me reviennent parfois en mémoire, alors que je suis perdu dans le vague, en attente, comme en ce moment d'ailleurs.

La première, c'est son regard. J'étais a l'autre bout du parc ou avait lieu la scène, et je doute qu'il ai vu que je le regardait. Et pourtant son regard a croisé le miens, ou plutôt, j'en ai eu le sentiment. Et son regard...appelait a l'aide. Il n'avait pas parlé, n'avait émi absolument aucun son, mais dans son regard, je pouvais lire "aides moi, s'il te plait." C'est a partir de la que j'ai commencé a essayer de lire dans les regards et a observer davantage les gens. C'est a partir de la que j'ai étais persuadé que ceux ci en disent parfois autant, voir plus que les paroles ou les actes.

Et la deuxième, c’était le groupe de garçon. Au delà de leurs acte absolument misérable, ça ce voyait, ça me crevait les yeux, qu'ils étaient vraiment amis. Qu'ils s'amusaient ensemble. J'avais le sentiment que si quelqu'un, un adulte, était venu les punir, ils se seraient tout de suite protégé entre eux, car ils étaient un peu frères d'armes. J'étais tellement jaloux d'eux, j'aurais tellement voulu avoir une famille, ou des amis, comme tout le monde. Si l'un d'eux avait prit, tout les autres l'auraient défendu. Si l'un etait un peu plus faible, les autres le renforçait avec leurs propres forces. Chacun avec ses forces et ses faiblesses, mais en se complétant.

Je ne l'ai pas aidé, je me suis vite fais la malle sans attendre mon reste. J'aurais fini dans le même état que lui, voir pire. C’était stupide. Et pourtant je l'ai regretté, mais j'ai aussi regretté de ne pas pouvoir m'en prendre a ce garçon avec les autres, unis dans une même idée. Et c'est pour ça que j'y pense maintenant. Ce groupe de filles me la rappelle, cette jalousie. Cette union de personnes différentes qui se complètes. Si l'une est plus gentille et qu'une autre plus malicieuse, une plus intelligente, l'une plus forte physiquement, et bien pourtant en étant ensemble les unes et les autres peuvent se compléter, et toute réussir ce qui leurs barres la route. Je n'aurais sans doute jamais d'amis de la sorte. Est ce que je serais prêt a humilier quelqu'un pour de toute façon, comme elles semblent vouloir le faire avec moi ? Hum, je ne pense pas. Mais dans tous les cas, je suis quand même un peu jalouse d'elles.

"-pour la petite leçon il faudra attendre… "

Je sursaute un peu. J'étais totalement plongé dans mes pensées. Elle est la devant moi, les cheveux en arrière, dans une position légèrement plongeante, appuyé sur la table ou je suis. J'aurais voulu ne pas rougir si j'avais pu, de la voir comme ça, mais malheureusement, il semble que cela m'est impossible. Tant pis, je n'y peux rien, je ne détournerais pas pour autant les yeux de son visage, et ne bafouillerais pas. Il est temps de grandir Sato-Sato. Je tourne légèrement le regard et vois que les autres sont non loin derrière. Je souris de nouveau a la même fille, N numéro 2. Sincèrement, elle est plutôt jolie en plus, elle a un coté un peu plus en retrait qui la rend plus mystérieuse, et plus mignonne surement, que cette beauté provocatrice qui se tient devant moi. Je remonte mes yeux vers elle en ouvrant lentement la bouche:

- C'est drôle, au départ tu me demandais des cours, et on dirait que la situation s'est inversé maintenant...c'est pas super sympa de proposer des choses que tu ne fais pas, mais on y peux rien je suppose.

Je passe la main sur mon sourcil tout en tendant la main vers mon devoir pour le prendre en main, je n'ai plus rien a faire ici. Je rajoute néanmoins:

- Merci quand même de m'avoir laissé finir ça, je suis sur que c’était dans ton intention de toute manière.

Je plisse les yeux d'un air plus malicieux. Je ne savais pas que mon visage était capable de faire ça, mais on dirait que ce petit amusement me prend facilement. Je riposte avec plus de plaisir que je ne l'aurais cru.

- Ca sera pour une prochaine fois alors....

Je tire lentement sur mon tee shirt sans y penser. D'habitude je le fais avec mon pull et ça révèle mon stresse involontairement, mais la c'est facilement prenable pour cause de la chaleur ambiante, puisque je tire sur mon tee shirt.. J'ai en effet extrêmement chaud, et je déteste la chaleur.
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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyJeu 5 Mai 2016 - 15:33

Il réagit plutôt bien à la promiscuité d'Emiko, il rougi même. Mais, il vaut mieux pour lui qu'il ne se laisse pas avoir. Certes, il s'agit d'une fille vraiment belle, sa physionomie, toute sa personne dégage une aura particulière qui lui confère cet attrait. Mais, comme les sirènes, loin de la perception actuelle qu'on a d'elles d'ailleurs, vous attire au fond de l'eau pour vous noyer. La beauté, parfois, renferme la noirceur la plus impénétrable. Emiko, si elle en était une, le noierait, sans le moindre remord. Je suis certaine que sa réaction, l'a enchanté, il n'imagine pas à quel point il l'a satisfait, même si son comportement, n'était pas dans cette intention là. Pendant quelques instants, je crois qu'il nous regarde, plus particulièrement Nanami, j'en ignore d'ailleurs la raison. Elle aussi, je suppose, elle sourit de nouveau. Si ce n'était pas moi qui avait rencontré ce mec, j'aurai pensé que Nanami le connaissait. Mais après tout, elle pouvait très bien le connaître, elle aussi. Je me trouve profondément ridicule, cette idée là, ne m'a même pas effleuré l'esprit. Pourquoi ? Suis je égocentrique, au point d'être convaincue, de m'imaginer que je sois la seule d'entre nous qui ait un lien, bien que quelconque, avec lui ? Je fronce les sourcils, ça n'est pas vraiment ça.  Je regarde Nanami, Je me demande ce qu'il voit en elle qui peut la rendre si particulière. Nous n'avons rien de similaire. D'un point du vu physique, bien que nous fassions la même taille, notre similitude s'arrête là. Elle a des traits bien plus avenants que les miens, peut être du fait que son regard est moins dur que celui que j'ai. Oui, elle fait facilement l'effet d'une petite fille. Son corps mince, nettement d'apparence plus frêle que le mien, laisse à croire qu'il suffirait d'un rien, d'un pas grand-chose pour qu'elle disparaisse. Ses cheveux longs, ondulent légèrement et pour y avoir plonger mes mains à plusieurs reprises, leur douceur n'est pas un doute envisageable. Souvent, je me donne le rôle de sa bouée de secours. Dans un sens je n'ai pas tort, dés qu'elle n'en peux plus elle m'appelle. Mais ce que je ne reconnais pas suffisamment souvent, ce que les gens ignorent d'ailleurs, c'est la force de son caractère. Bien sûr, on se dit souvent que moi ou Emiko avons le plus fort caractère. Ce qui n'est pas faux, d'une certaine manière. Mais, si j'avais dû enduré ce que Nanami à dû et doit encore, parfois supporter, je pense qu'il y a longtemps que j'aurai implosé.

Mon caractère fait souvent que je lutte contre tout, contre pas grand-chose, tant que cela s'oppose à moi. Alors qu'elle, prend la vie comme elle est, accepte l'injustice de sa propre existence. Chose qui me dépasse. Elle ne gesticule pas inutilement, ne va pas lutter contre vents et marrées. Non, elle se tient droite comme un pilier prêt à recevoir tout ce qu'on a à lui donner, de bons comme de mauvais. Parfois elle flanche, mais jamais elle ne s'est retrouvée à terre à supplier que les choses s'arrêtent. Pourquoi ? Je ne sais pas. Ce que je sais, ce que j'ai vu, ce que j'ai ressenti la première fois que je l'ai réellement vu, que j'ai réellement su ce qu'était la réalité d'un monde qui me dépasse, j'étais celle qui était à terre, ronger par une douleur lancinante. Quant l'année de mes seize ans, elle m'a appelé pour la retrouver, je m'étais préparée à voir, mais je ne m'étais pas imaginée à quel point être aveugle, peu rendre les choses plus faciles. Aujourd'hui, je sais que les stigmates sur son corps n'étaient que la  marque d'un quotidien souvent similaire. Mais à l'époque, je n'avais même pas été en mesure d'appréhender l'ampleur de cette réalité. C'est étrange, nous sommes deux personnes différentes, lié par rien qui puisse justifier ça. Mais, à chaque trace qui marquait sa peau, c'est comme si c'était moi qui en ressentait la douleur. C'est moi qui éprouvait cette indignation, cette envie irrépréhensible à mes yeux de douce vengeance qui sortait par chaque pore de ma peau. Je trouve ça difficile à dire, mais elle était là, sous mes yeux, bien vivante, prête à affronter le monde. En pleurs, mais tout le monde l'aurait été à sa place, elle ne cherchait pas à se plaindre, ni à ce que je le fasse, ou que je dise à quel point la vie était injuste, à quel point la sienne l'était. Non, elle voulait seulement sentir ma présence, savoir que j'étais là et rien d'autre ne comptait plus que ça. Nanami aime la vie, parfois, même souvent ça me dépasse, mais elle ne cherche pas à ce que celle-ci soit différente de la réalité. Moi, ce n'est pas que je n'apprécie pas la vie, non, je profite de celle-ci tel qu'elle est, je puise dans ses avantages et lutte contre ses inconvénients. Mais, si on me disait que sauter d'un immeuble de six étages me donnait la possibilité de changer ma vie, alors je sauterais sans la moindre hésitation. Qu'est je donc à perdre de cette réalité qui est la mienne ? Tatsuki, Hikari, les filles, sont peut être les seules choses qui jouerait dans la balance. Les perdre, serait une chose difficile. Sans eux, que suis réellement ? Un grain de poussière dans un monde sans réel intérêt. Malgré ça, je pense, je suis convaincue que je sauterai. La différence entre moi et Nanami résulte dans cette simple idée. Qu'importe ce qu'il peut voir en elle, qu'importe qu'il puisse voir ce qu'elle est réellement, car quoi qu'il trouve chez elle, je suis sûre qu'il ne le trouvera pas chez moi. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais ce fait là, me déplaît. Je sorts de mes pensées lorsque j'entends sa voix résonné à côté de nous :

- C'est drôle, au départ tu me demandais des cours, et on dirait que la situation s'est inversé maintenant...c'est pas super sympa de proposer des choses que tu ne fais pas, mais on y peux rien je suppose…Merci quand même de m'avoir laissé finir ça, je suis sur que c’était dans ton intention de toute manière… Ca sera pour une prochaine fois alors.…

« Provocation »

Juste ça, rien d'autres. Une incitation à faire ce dont elle a parlé. Je le sens, je le sais. Tout son corps à lui, dégage cette idée. Dans la manière si explicite qu'il a prononcé ses mots, dans la manière si exaspérante de ses yeux qui se sont plissés d'un air malicieux. Oui, son seul but est d'attiser cette envie qu'elle doit avoir en elle. Je ne sais pas s'il se rend réellement compte des choses, mais auquel cas, il risque de l'apprendre bien vite. Moi, en retrait, j'éprouve déjà cette envie de lui faire ravaler son petit air provocateur. Alors, je suis loin d'imaginer ce qu'Emiko ressent à ce moment précis. Mais, je la connais bien et je suis certaine qu'elle ne compte pas en rester là. Non, elle a des atouts et du talent et à l'habitude de jouer. Plus la prise est grosse, plus l'envie de l'obtenir est galvanisante. Il tire sur son tee-shirt, laissant entre apercevoir ce que celui-ci est censé cacher aux yeux des autres. Je regarde, rien de mal à ça, qui n'aime pas voir ce genre de chose. Peut être Azami parce qu'elle son truc c'est les filles. Mais je pense que Nanami et Emiko doivent se dire la même chose que moi, à quoi bon ne pas regarder quand le spectacle est aussi gratuitement offert. Je me demande s'il a chaud, ou s'il se sent gêné, ou un truc dans ce style là. Je pencherai plus du côté de la gêne, sans pour autant être affirmative. Je vois les épaules d'Emiko trembler légèrement et elle lâche un rire cristallin. Elle est la seule à rire, on se contente de regarder. Puis elle agrippe d'une main ferme son tee-shirt, je me demande si elle ne va pas le gifler ou quelque chose comme ça. Mais au lieu de le faire, elle tourne légèrement la tête pour me regarder. Je comprends parfaitement ce qu'elle a envie de me dire. Elle veut faire quelque chose qu'elle ne peut pas. Non, pas tant que ça n'est pas décidé. Cela ne le sera pas, en tout cas pas tout de suite. Pour l'instant, Riko est la priorité, est ma priorité et je ne tolérerai pas qu'autre chose interfère, sur notre mission déjà en place. Nanami ne s'est pas opposé, à ce que Riko atterrisse dans le jeu. Ce que je trouve assez étrange, elle l'a aimé, de ce que j'en ai eu l'impression, difficile de comprendre puisque je ne sais pas réellement ce que cela implique, mais d'un amour réellement et sincèrement profond. Pourtant, elle n'a pas dit non, comment peut on ressentir quelque chose de si fort pour quelqu'un et être capable après d'accepter de lui faire autant mal ? Je ne comprends pas. Emiko reporte son attention sur le type et tire sur son tee-shirt. Le malheureux est la victime du jour. Elle se penche encore plus prêt et je tends l'oreille pour savoir ce qu'elle va lui dire :

-Crois moi si je pouvais je te le prouverai à l'instant même. Je ne manque pas d'envie de le faire…Ne t'en fais pas, quand l'heure sera venue, je serai te montrer ce qu'il en est vraiment…

Je sens qu'elle se retient, heureusement qu'elle y arrive. Je ne tiens pas spécialement à intervenir, surtout que mon dos à déjà assez donné comme ça. Emiko, comme Azami est grande. Elle lui fait donc facilement face, un truc que les gens comme moi, ne peuvent pas comprendre. Elle relâche son tee-shirt, l'inspecte pendant quelques instants, avant de remonter son regard. Puis elle relève la main, ce coup-ci je crois qu'elle va vraiment lui en coller une. Mais au lieu de ça, elle caresse gentiment sa joue, comme un maître l'aurait fait pour son chien. Puis elle se retourne pour nous regarder, j'ai l'impression qu'elle cherche à savoir comment on l'a trouvé. Je dirai qu'elle a agit à son habitude. Elle me regarde et me fait un signe de la tête, je comprends fort bien où elle veut en venir, mais je n'ai pas spécialement envie de jouer avec lui ici. Je m'approche lentement mais garde une certaine distance, pendant qu'Emiko recule, puis je la vois du coin de l’œil s'asseoir sur la table. Les autres s'approchent aussi, bien qu'elles ne semblent pas porter un grand intérêt à ce qui se passe. Azami va tout de suite rejoindre Emiko, ce qui n'a rien d'étonnant. Nanami, s'arrête pendant quelques instants, me regarde, je pense qu'elle essaye de me dire quelque chose. Peut être de rester calme, mais je le suis, il n'y aucune raison que je ne le sois pas. Je lui souris, elle semble hésiter, mais elle fini par rejoindre les filles, sans pour autant s'asseoir, elle se tient debout devant elles. Je reporte mon attention sur le blondinet, je ne sais pas trop quoi dire, je me contente de le regarder fixement et puis je fini par lâcher :

-Alors, à ce qui paraîtrait tu donnes des cours particuliers...je demande à voir ça…

J'entends les filles éclater de rire. Je sais que je lui ais dis que ça ne m'intéressait pas, mais, je sais aussi que c'est le genre de spectacle qu'elles attendent. Dans le fond, tant qu'elles s'amusent, c'est le principal et après tout, moi même j'éprouve cette irrésistible envie de le remettre à sa place.
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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyJeu 5 Mai 2016 - 16:37

Elle se met a rire lentement. J'ai envie de rire aussi, la situation est vraiment ridicule. Enfin de mon point de vu. L'hilarité qui dégage d'elle met en avant ma confiance qu'il y a en elle. Je ne ris pas, garde un air neutre, je la regarde presque avec un air un peu de pitié. J'ai l'impression d'avoir quelque chose en commun avec elle. Une chose qui nous lies, qui fait que nous ne sommes pas si différent. Comme si un événement de notre vie avait fait qu'aujourd'hui nous étions la, a quelques centimètres l'un de l'autre, a se jauger et se provoquer. J'ai sentis les regards vers moi quand j'ai agité mon tee shirt et je m'en suis rendu compte un peu tard. Toute ces précautions pour rien, quel dommage.....Elle m'attrape alors par ce même vêtement, d'une main plus ferme que je pensais. Je réfléchis instantanément au moyen que j'aurais pour me libérer.

Remonté du coude sur son bras pour fragiliser sa prise, puis dos de la main depuis le dessous de son poignet pour la faire lâcher. Coup de plus de la main dans l'estomac, ou le visage, ou de la tranche de mes doigts au niveau de la glotte, pour la mettre hors d'état de nuire. Quatre secondes serait suffisantes, mais je ne vais pas l’assommer, surtout que je doute qu'elle puisse vraiment me faire mal. Enfin je ne sais pas, peut être, mais vraiment j'en doute. Elle parle alors:

"-Crois moi si je pouvais je te le prouverai à l'instant même. Je ne manque pas d'envie de le faire…Ne t'en fais pas, quand l'heure sera venue, je serai te montrer ce qu'il en est vraiment…"

Je manque d'éclater de rire, et je pense que cela est visible sur mon front, les rides de malice ont disparut pour se détendre un peu. Mais je me contient. Elle me fait rire, et un peu de la peine. Avec cet air qu'elle se donne de femme fatale. Elle doit croire que je suis comme la plupart de ses victimes, le garçon plutôt fragile qui explose en un quart de tour. Non, je suis le garçon qui ne parle a personne et reste impassible en toute circonstance, mais elle ne le sait pas encore. Je préfère ne pas trop m'exposer. Elle a sans doute une stratégie pour me faire pâlir, mais si elle pense que ce sera facile, elle se met le doigt dans l’œil.

Elle me caresse alors la joue, et se met a ce moment la parfaitement a ma hauteur. Je plante mon regard dans les siens, en faisant en sorte de ne pas laisser transparaitre une seule émotion, comme je sais si bien le faire. Regard neutre, j’observe ses iris. Je ne sais même pas si elle me parle toujours, je ne sens que sa main sur ma joue et ses yeux que je transperce du regard, comme en essayant d'aller y chercher quelque chose. Elle recule alors, brisant ce lien que j'avais crée entre nous, et s'assoit plus loin aprés avoir faire quelque chose que je n'ai pas vu, trop occupé a l'observer. J'ai de plus en plus l'impression que nous avons quelque chose en commun, mais je ne le saurais probablement pas aujourd'hui. A et N numéro deux s'approchent de E qui s'est assise sur la table. Cela ne semble déranger personne dans la bibliotheque. C'est N numéro un, mon inconnue, qui s'approche alors pour me parler:

-Alors, à ce qui paraîtrait tu donnes des cours particuliers...je demande à voir ça…

Je la regarde en silence de la même maniérè que j'ai regardé E juste avant, puis je souris lentement, avant de tourner mon regard d'abord vers A, puis E lentement, un peu plus longtemps, et enfin N numéro deux, pendant dix bonnes secondes. Je lui souris lentement et fronce les yeux d'un air de dire "ça te conviens vraiment a toi ?". Je ne sais pas si c'est son délire ou si elle suit juste ses amis, mais dans tout les cas, c'est elle qui me semble la moins extrême. Je retourne ensuite mon regard vers celle qui est juste a coté de moi.

- Et bien, il parait oui, je n'étais pas vraiment au courant il y a de cela vingt minutes mais je suppose qu'on en découvre tout les jours. Après tout....

Je tourne mon regard vers E lentement, en plissant encore plus les sourcils, puis de nouveau vers mon inconnue:

- ... On a tous des secrets, non ?

A E, c'est plutôt une question, tandis que pour celle qui est juste a coté de moi, c’était d'une façon de dire "tient, tu ne les a pas encore mis au courant, c'est plutôt marrant non tout ce mensonge pour presque rien...". Je secoue lentement la tête avant de dire:

- Vous allez me laissez avec uniquement la première lettre de votre prénom, chacune ? Je suis Satoshi. J'aurais bien dis enchanté...

Nouveau silence, je les regardes toute une a une, en ayant un sourire devant N numéro deux comme a mon habitude depuis dix minutes, et reprend:

- Mais est ce que c'est vraiment le cas, je n'en ai pas la moindre idée....

J'hausse les épaules d'un air neutre.
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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyJeu 5 Mai 2016 - 23:10

Je pense que chacune de nous, avait eu ses raisons pour commencer à jouer. L'ennui mortel était ma version de l'histoire. Mais je suis sûre que les filles, auraient pu donner une autre explication. A proprement parlé, le père d'Emiko, avait sans doute été l'excuse, pour monter un tel truc en place. Mais derrière cette histoire, pour moi, il s'agissait plus de l'ennui qui régissait nos vies. Quand on perd le goût des choses, que rien n'a plus de saveur, c'est vraiment un problème de taille. Tatsuki, la seule fois de ma vie, où il m'a semblé prêt à craquer, à m'envoyer valser comme un article passé de mode, m'a demandé ce que je cherchais à prouver en faisant tout ça. Cet idiot de tête bleue disait toujours des trucs ridicules, mais ce soir là, après ça, il avait continué sur le même registre jusqu’à prononcer des paroles que je serai bien incapable d'oublier.  Je crois que ce fut la pire chose qu'il m'ait dite. Dans un sens, je l'avais bien cherché, je le reconnais, j'avais dépassé les limites. Mais ce n'était pas une raison pour me parler d'un ton condescendant en me disant une chose pareille. Je l'avais giflé, c'était la première fois de toute mon existence que je m'en étais prise physiquement à quelqu'un, après ça, il était parti. Moi, j'avais pleuré, pendant des heures sans savoir vraiment pourquoi. Je savais que Tatsuki ne m'abandonnerait pas, jamais il ne ferait une chose pareille, même encore aujourd'hui. En fait, ça n'avait rien avoir avec lui, c'était juste moi. Je penche ma tête sur le côté quand je le vois tourner son visage en direction des filles, je vois Nanami sourire, je ne sais pas trop ce qu'elle pense de la situation. Mais, elle ne dit rien, comme d'habitude en fait. Après ça, le blondinet se retourne pour répondre :

- Et bien, il parait oui, je n'étais pas vraiment au courant il y a de cela vingt minutes mais je suppose qu'on en découvre tout les jours. Après tout... On a tous des secrets, non ?

Je comprends mieux pourquoi Nanami avait émis des doutes sur le fait que je parle avec lui. Je reste calme, mais je sais qu'au fond de moi, j'ai envie de réagir. Pas forcément de manière méchante ou blessante. Mais de dire quelque chose, n'importe quoi. Mais je me contente de garder le silence, ça vaut mieux pour tout le monde. J'ai appris à me taire et j'ai connu des moments bien plus durs, où j'ai réussi à le faire. Je me souviens d'une fois, je devais avoir dix-sept ans je crois. C'était avec mes parents, nous étions à la maison, à table, il discutait tous les deux. Je ne me souviens plus de ce dont ils parlaient, de toute façon ça n'a pas d'importance. Ce soir là, j'avais été à deux doigts d'exploser. Rien, d'anormal chez moi dans un sens. Mais là, c'était viscéral. J'avais compris ce qu'était la relation avec mes parents, mais je n'étais pas en mesure à l'époque de complètement la supporter, en connaissance de cause. Mais avec le temps on s'y fait, on se fait à tout. Une part de moi attendait quelque chose d'eux et parfois je me demande toujours si c'est le cas. Pourtant, j'ai l'impression que je suis plutôt détaché par rapport à ce sujet là, je crois que ça va, j'ai réussi à m'y faire. Bref, pour en revenir à notre blondinet, parce qu'il s'agit bien de lui dans le cas présent. Bon, il se moque de moi, c'est certain, ça petite remarque, masquer par sa forme sous question, ne m'a pas échappé. Je me contente de garder le silence, ça vaut mieux. Je pense qu'il essaye juste  de me provoquer par rapport à ça, mais j'ai compris que m'énerver ne servirait à rien. Il  secoue lentement la tête avant de dire:

- Vous allez me laissez avec uniquement la première lettre de votre prénom, chacune ? Je suis Satoshi. J'aurais bien dis enchanté...Mais est ce que c'est vraiment le cas, je n'en ai pas la moindre idée....

« Satoshi », c'est comme ça qu'il s'appelle. Ça fait presque, bizarre d'entendre son prénom, je m'étais habituée à l'appeler le « blondinet » ou « l'idiot ». Je n'avais même pas pensé qu'il fut utile de lui demander son prénom. Faut reconnaître que c'est un peu plus pratique. « Satoshi », figure toi que tu viens de me donner une idée. Si j'avais été de ce genre là, je t'aurai probablement prit dans mes bras pour te remercier, mais faut pas rêver non plus. Enfin, vu mon idée, si tu savais tu ne l'apprécierais peut être pas. Dis voir, la provocation ne marche pas, la menace ne marche, mais il a bien quelque chose qui doit fonctionner dans ton cas. Si j'ai une faille dans mon système très sophistiqué, dans le tient, il doit bien y en avoir une aussi. Tu es un garçon gentil n'est ce pas ? « Satoshi », si j'avais besoin que tu le sois, tu le serais n'est ce pas ? Bien sûr, pour l'instant, je suis la dernière personne avec qui tu as envie d'être actuellement. Je ne vais pas te le reprocher, je trouve que nous sommes d'accord sur ce point là. C'est vrai qu'avec toi j'ai du mal à rester calme, ce qui n'est vraiment pas plaisant pour toi, je le reconnais, mais disons le clairement tu as le don de m'agacer. C'est comme ça, va falloir si faire. « Satoshi », finalement je vais être moi aussi gentille avec toi, en tout cas autant que je peux l'être. Il va falloir que je fasse un effort, mais le jeu en vaut bien cette peine. Tu n'es pas enchanté de me connaître, ça tombe bien, j'ai décidé de te faire changer d'avis. Je souris et lui dit calme :

-Moi, c'est Natsuki….elle s'est  Emiko, puis Nanami et enfin Azami…

Les filles me regardent toutes les trois stupéfaites. Bien sûr, elles ne s'attendaient pas à ça. Je comprends, je n'avais pas prévu aussi de faire les choses ainsi. Mais je vais y arriver, ce n'est qu'une question de maîtrise. Mon plan ne devrait pas avoir de soucis de fonctionnement et en même temps il me permettra de garder tout le reste fixé sur Riko. Je dois juste laisser les choses avancées tranquillement, pour revenir dessus plus tard. Je sent que ça ne va pas nécessairement être une partie de plaisir, mais je me lance en me tournant vers les filles :

-En fait, je le connais, on s'est rencontré il y a de ça quelques temps à la véranda…un jour où vous n'étiez pas là…c'est drôle que vous n'ayez même pas réalisé….

Emiko, me coupe la parole, bien qu'elle ait l'air perplexe, je sens qu'elle essaye de rester calme :

-Tu te fous de nous c'est ça ?! Tu comptais jouer la comédie encore longtemps ?!

Cette réaction était plutôt à prévoir de la part d'Emiko, je m'y étais attendue à vrai dire. Mais ça tombe plutôt bien finalement qu'elle réagisse comme ça, même si je sens que je ne vais pas apprécier à mon avis la suite, je me contente de hausser les épaules d'un air de dire « et alors ? ». Ce qui à le don de l'irriter, c'est assez facile de la faire réagir. Elle se lève, se précipite sur moi et me colle une claque magistrale qui me ferait presque regretter ma décision. Mais bon, je vais aller jusqu'au bout maintenant que j'ai commencé. Elle me toise d'un regard sévère avant de continuer :

-Qu'est ce qu'il te faut pour que tu redeviennes toi même ?! Tatsuki, encore, je passe outre, ton toutou, Hikari, insupportable, mais en plus lui…ça en est vraiment trop Natsuki…

Je crois qu'elle prête à ajouter quelque chose d'autre, mais elle semble se raviser et fait volte face pour quitter la pièce. Jamais depuis des années elle ne m'avait appelée autrement que Natsu. Azami la suit sans même me jeter un regard, Nanami, la suit aussi. Mais avant de sortir, elle se retourne, me regarde pendant quelques secondes puis sourit et quitte la bibliothèque, d'un pas léger pour rejoindre les autres. Pour le coup, la petite scène a attirée quelques regards indiscrets. Je me masse la joue, ça fait plus mal que ce que j'aurai cru. Comme quoi, on ne sait jamais vraiment comment sont les choses, sans les vivres vraiment. Je suis toujours entrain de calmer la douleur sur ma peau quand je reporte mon attention sur Satoshi, je lui dis d'une voix légèrement tintée de reproche :

-Tu es content, tu as eu ce que tu voulais…
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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyVen 6 Mai 2016 - 0:19

Elle me sourit alors, chose que je n'avais pas du tout imaginé possible et me dit:

"-Moi, c'est Natsuki…elle s'est  Emiko, puis Nanami et enfin Azami…"

Je suis un peu choqué de sa réponse, bien que je ne le montre pas. Pas de blagues, pas de remarque, pas de boutades ni de piques. Pas d'insultes. Juste la réponse, et avec un sourire ! Je ne m'y attendais vraiment pas. Alors comme ça elle s'appelle Natsuki....j'avais bien trouvé, mais je l'avais donné a l'autre finalement. Ba, une chance sur deux, c'est déja pas mal d'avoir deviné. Pareil pour Emiko, j'ai deviné aussi. Sa façon estomaqué de nous regarder me confirme qu'elle n'aime pas que Natsuki me donne les prénoms, et surtout qu'elle n'aime pas qu'il se passe quelque chose qu'elle n'avait pas prévu. Je tourne la tête vers Azami. Je n'avais pas du tout idée que cela pouvait être Azami. On peux pas trouver a tout les coups. Pareil pour Nanami, a qui je souris encore une fois. Ça lui va bien finalement. J'imaginais quelque chose de plus doux, mais finalement c'est pas si mal.

Je reviens dans la conversation en tournant le regard vers Natsuki. Si seulement elle était comme ça tout le temps, ca serait vraiment quelque chose de sympa.

"-En fait, je le connais, on s'est rencontré il y a de ça quelques temps à la véranda…un jour où vous n'étiez pas là…c'est drôle que vous n'ayez même pas réalisé…."

Je manque de m'étouffer. Elle est sérieuse de dire ça ? Après tout le mal que je me suis donné pour faire en sorte de faire comme si je ne la connaissait pas. Elle aurait pu faire ça dés le début, ça aurait éviter beaucoup de problèmes. Il n'y aurait sans doute jamais eu cet échange de boulette de papier, et elle n'aurait pas eu besoin de manquer de m’assommer avec ce livre. Je tourne le regard vers Emiko qui lui a couper la parole violemment. Elle semble vraiment remonté, et je ne comprend pas vraiment pourquoi. Je veux dire, ok elle ne lui a pas dit, mais ce n’était pas un mensonge d'état non plus, on se connait même pas vraiment, on a parlé dix minutes il y a plusieurs jours et c'est tout. Si je m'attendais a l'énorme gifle qu'elle allait lui infligé, non je ne m'y attendais pas. Mais j'ai l'impression qu'elle si, son visage ne trahit pas un grand étonnement. Au final elle a l'air plutôt d'un naturel sanguin cette Emiko, ce n'est sans doute pas la première fois.

-Qu'est ce qu'il te faut pour que tu redeviennes toi même ?! Tatsuki, encore, je passe outre, ton toutou, Hikari, insupportable, mais en plus lui…ça en est vraiment trop Natsuki…

Tatsu-qui ? Hika-qui ? Je n'arrive pas a suivre les références, sans doute des connaissances qu'ils ont. Il en reste que tout le monde commence a se retourner, et que je suis moi même a deux doigt de me lever pour éviter qu'elle ne lui en colle une deuxième. Mais elle se tourne et se dirige vers la sortie, suivit d'Azami et de Nanami. Cette dernière regarde Natsuki et lui sourit, et quand j'attrape son regard avant qu'elle ne se retourne, je lui fais un signe de tête en souriant avant qu'elle ne rattrape ses amies. Puis je tourne mon regard vers Natsuki d'un air soucieux, bien loin de mon visage provocateur précédent. J'ai étais trop loin et a cause de moi elle se dispute. Elle rajoute même un :

-Tu es content, tu as eu ce que tu voulais…

Je la regarde encore quelques secondes avant de me décaler d'une chaise pour qu'elle puisse s'assoir si elle le veux:

- Tu sais bien que non, sinon je n'aurais pas pris toute cette peine pour t'ignorer. Je suis désolé, j'ai fais une allusion a la fin que je n'aurais pas du. Excuse moi.

Je réfléchis trente secondes de plus avant de rajouter:

- Tu peux aller leurs dire que c'est ma faute si tu ne leurs a rien dis, ça ne me gêne pas, je peux même aller leurs dires moi même en trouvant un truc qui fait que ce serait totalement ma faute. Je refuse de voir des amis se disputer a cause de moi, je veux faire quelque chose pour arranger ça, Natsuki-san.

Je la regarde d'un air sincère. Je suis vraiment un abrutis, pourquoi j'ai voulu rentrer dans ce jeu puérile, maintenant tout ca nous retombes dessus, et surtout sur elles, moi au final je n'ai reçu aucun dommages. Je suis juste profondément attristé par cette situation. D'ailleurs le sourire de Nanami a la fin me fait me dire qu'elle n'est peut etre pas si loin de la mentalité des autres.....
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MessageSujet: Re: Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi)   Toi, Elles, Moi et les Livres (Satoshi) EmptyVen 6 Mai 2016 - 1:30

C'est pas comme si je lui en voulais vraiment, c'est moi qui suis responsable de cette situation et je le sais parfaitement. Mais, de un, je n'aime pas spécialement, reconnaître mes erreurs devant les autres. De deux, c'était le plan, douloureuse sensation, mais qui était indispensable je dois le reconnaître. Un mal pour un bien, si on veut mon avis. De toute façon, les filles me pardonneront dés qu'elles sauront la raison pour laquelle, j'ai agit ainsi. Enfin, bien sûr, cela n'a rien avoir, avec le fait que je ne leur ai pas dis, pour le café. Il se décale de son siège, pour me laisser la place de m'y asseoir, sans doute. Je suis un peu perplexe, je ne m'étais pas attendue à une telle réaction de sa part. Puis il me dit :

- Tu sais bien que non, sinon je n'aurais pas pris toute cette peine pour t'ignorer. Je suis désolé, j'ai fais une allusion a la fin que je n'aurais pas du. Excuse moi. Tu peux aller leurs dire que c'est ma faute si tu ne leurs a rien dis, ça ne me gêne pas, je peux même aller leurs dires moi même en trouvant un truc qui fait que ce serait totalement ma faute. Je refuse de voir des amis se disputer a cause de moi, je veux faire quelque chose pour arranger ça, Natsuki-san.

Merde, calmos mon vieux, je ne t'en demande pas tant. Bon, j'y suis peut être allé un peu fort. Je n'aurai peut être pas dû lui faire part de sa pseudo responsabilité, le voilà prêt à partir en campagne pour arranger la situation. La claque, à elle seule, aurait visiblement suffit. Bon, mon petit, enfin plutôt mon grand, je vais devoir calmer tes ardeurs tout de suite, je n'ai pas spécialement prévu qu'on leur court après, mais ça, malheureusement, je ne peux pas te l'expliquer.  Hein ? c'est quoi ce « Natsuki-san » ? Ah non, tout, Natsu, Natsuki, Nana, mais pas ça, où es tu allé pêcher cette idée ? Je le regarde, mince, mais c'est quoi cette tête, sérieusement me regarde pas comme ça quoi. J’éprouverai presque de la culpabilité. Enfin, si j'étais en mesure dans éprouver, c'est sans doute ce que je ressentirai, à ce moment précis. Mais là, je suis juste, consternée. Il faut que je trouve quelque chose, à dire qui puisse remettre les choses sur les railles, et si on pouvait éviter la mièvrerie dégoulinante, ça m'arrangerait.

Je reconnais que ma joue me fait mal, mais c'est tout, honnêtement, je ne vais pas m'effondrer pour si peu. Je n'ai pas trop l'habitude d'être comme ça, finalement, ça n'était peut être pas la meilleure des idées. C'est drôle, mais ça fait un petit moment que mes décisions ne sont jamais les bonnes. Le jeu en valait-il vraiment le coup ? C'est ce que je m'étais dis, avant de lâcher la bombe. Oui, je m'étais dis que si je devenais gentille avec lui, ça serait peut être le seul moyen de l'atteindre. Mais en y réfléchissant, mon plan, cette stratégie, n'était peut être pas la bonne, je me suis peut être foutue dans un merdier pas possible. Faut que je me reprenne, il m'a juste surprise avec sa manière d'être. Ça va, j'ai juste à être normale, comme je le serai en compagnie de Tatsuki, par exemple. Je regarde la chaise, puis lui, puis revient sur la chaise. Je m'approche et m'assois pas très à l'aise. Je regarde droit devant moi, je pince légèrement les lèvres, le temps de trouver quelque chose à dire. Dans une telle situation, de quoi aurais je parlé avec lui ? En fait, je n'aurai probablement pas eu besoin de chercher, il aurait lui même trouvé un truc à dire sur le sujet, à ce propos il est intarissable. Je tourne la tête vers Satoshi, il faudrait déjà que je neutralise la situation, je dis donc :

-C'est bon, c'est rien…elles vont se calmer toutes seules…Bref, c'est pas le drame de ma vie non plus…

Situation sécurisée, avec ça, il ne devrait pas remettre, le sujet sur le tapis. J'aurai probablement dû lui dire merci. Mais je ne vais pas non plus me dénaturée juste pour le plan. Faut pas pousser, je veux bien le traiter de manière moins, comment dire ? Agressive ? C'est un peu fort, mais on va se tenir à ça. Bon maintenant, je dois vraiment trouver, un truc à lui dire qui n'ait rien à voir avec ce qui vient de se passer. Je ne tiens pas spécialement, à ce qu'il pose des questions par rapport à nous, ou à ce qui a été dit. Je n'ai pas aimé la manière dont à parler Emiko de Tatsuki ou de Hikari. Autant, je sais qu'entre lui et elles c'est à couteau tiré, autant Hikari n'a jamais été, autrement que cordiale avec elles. Je ne sais pas pourquoi, elles n'apprécient pas mes fréquentations. Oh bien sûr, elles ne sont pas ce que l'on devrait attendre de moi, mais je m'en fou royalement. Tatsuki est ce qu'il est, je l'apprécie pour ça, jamais il ne m'aurait abandonné, jamais il ne m'aurait giflé comme ça non plus et pourtant, il aurait plus de raisons de le faire. Quant à Hikari n'en parlons même pas. Je reporte mon attention sur Satoshi et lui dis :

-tu n'as pas peur de te prendre un nouveau coup de livre ?
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