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 Je me fou de tes angoisses elles nouriront mes menaces.[PV]

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MessageSujet: Je me fou de tes angoisses elles nouriront mes menaces.[PV]   Je me fou de tes angoisses elles nouriront mes menaces.[PV] EmptyLun 27 Oct 2008 - 13:52

C'était la fin de la journée quand Kazuki daigna s'intéresser au monde qui l'entourait. Les cours venaient de se terminer car les élèves autour de lui rangeaient leurs affaires. Le jeune homme se leva sous le regards de quelques camarades et sortit sans demander son reste en s'étirant comme si il venait de passer la journée la plus fatigante de sa vie alors que toute sa classe savait qu'il avait commencé les cours trois heures après eux parce que monsieur n'avait pas voulu quitté son lit. Mais vous n'allez pas le blâmé car il a tout de même fait l'immense privilège à ses camarades de se montrer pour les cours de l'après-midi.

Ces pas le menèrent directement dehors ou il inspira une bouffée d'air avec un sourire satisfait mais qui, si on prenait en compte son regard double-face, prenait tout d'un coup l'allure d'un sourire mauvais. Quelques élèves plus jeunes se pressèrent pour passer à côté de lui en espérant qu'il ne prête pas attention à eux. Il avait de la chance, Kazuki était de bonne humeur aujourd'hui et la seule chose qu'il voulait, c'était de sortir de l'école jusqu'à demain matin parce qu'il avait l'impression d'étouffer. Faisant craquer ses jointures en observant le visage horrifiées de deux jeunes filles qui passaient devant lui à ce moment là, le balafré se dirigea vers sa chambre pour se changer. Rapidement, il enfila un large sweat-shirt blanc, pour une fois, par dessus un pantalon large lui aussi et lui tombant sur les hanches. Planté devant le miroir, il observa son oeil rouge qui lui lançait un regard enragé et carnassier. C'était impressionnant de voir à quel point il pouvait ne pas pouvoir contrôler son regard. Les couleurs de ses yeux dictaient à elles seules la façon dont il regardait les autres et tant qu'il ne ressentait pas un sentiment un peut plus intense, son regard ne changeait pas. Observant la balafre qui traversait son oeil, le jeune homme eu un petit sourire en coin. Ses pensées avaient déjà décollée pour rejoindre une personne bien particulière mais la froideur de son autre oeil ramena la racaille sur terre. Jetant un regard mauvais à son propre reflet, Kazuki aspergea sa figure d'eau froide pour se sortir de ses songes puis , après s'être ébouriffé inutilement ses cheveux cendrés, il sortit de la chambre vide en claquant la porte, direction le portail.

Traversant les rues qui commençaient à abonder aux niveaux des passants, Kazuki enfonça ses mains dans ses poches en jetant un regard dédaigneux sur le ciel qui le narguait avec sa jolie couleur bleue et ses nuages d'une blancheur pure qui ressemblait à une délicieuse barbe-à-papa comme celle que dégustait un gamin juste devant lui. Kazuki n'avait jamais mangé de barbe-à-papa. Parce qu'il avait grandit trop vite ? Parce qu'il s'était blindé trop tôt ? Parce qu'il n'en avait jamais eu l'occasion ? Pour toutes ses choses, Kazuki n'avait jamais mangé ces nuages sucrés enroulés autour d'un bâtonné et vu l'image qu'il donnait maintenant, vu la personne qu'il était aujourd'hui, ce n'était pas demain la veille qu'il allait se mettre à en manger. Cette douce ambiance balaya d'un seul coup sa bonne humeur et ça n'allait qu'en empirant quand un homme édenté avec le kit bracelets cloutés, sourire carnassier et le regard « je vais te buter » l'attrapa par le col alors qu'il s'était introduit dans une rue étroite qui lui servait de raccourcit. Celui là n'avait pas du voir le visage renfrogné de Kazuki car s'il avait vu le petit ange aux regards assassins, il aurait su qu'il ne fallait pas toucher au gamin plongé dans la violence jusqu'au coup. Il croyait être impressionnant comme ça ? Sans prendre la peine de l'écouter, Kazuki lui asséna un coup de coude dans le ventre puis un coup de point sans ménagement pendant qu'il se tournait pour lui faire totalement face et ainsi, pour voir planter son regard de dément dans celui de l'homme qui se demandait sûrement sur qui il était tomber. D'apparence frêle, accentué par ses vêtements trop large, Kazuki aimait surprendre ses adversaires qui ne s'attendaient pas à autant de force de la part du gamin.
L'affaire fut réglé en quelques coups car Kazuki n'avait pas attendu que l'homme réagisse pour le frapper de nouveau. Il avait besoin de se défouler et finalement ce crétin tombait à pic. Il n'avait pas peur, il n'avait jamais peur et pour ce qui était de la douleur, il était comme immunisé et ils n'étaient pas 36 à pouvoir lui faire mal.

Kazuki sortie de la petite rue en s'essuyant la bouche. Saleté. Il devait être dans un état pas possible et son sweat blanc devait avoir une jolie couleur maintenant. S'approchant d'une vitrine, Kazuki observa son reflet. En effet il n'était pas spécialement joyeux à voir, malgré le fait que ça n'enlève rien à son charme de chat sauvage. Le balafré passa sa langue sur sa lèvre encore saignante puis essuya sa joue légèrement entaillée, simple erreur de sa part, avec sa manche elle aussi légèrement tachée de rouge, sans ce soucier de l'enfant qui le pointait du doigt en demandant à sa mère, plongé dans son innocence « Qu'est ce qu'il a le monsieur maman. ». Idiot, avait il une tête de ''monsieur'' ? De ''vieux'' ? La petite brute au visage d'ange tourna la tête pour fixer le gamin qui s'éloignait, tiré par sa mère puis il décida d'aller se laisser glisser le long d'un mur et de s'asseoir par terre. Les coups dans le ventre c'étaient toujours un peut douloureux mais ça passerait s'il arrêtait de bouger.

« - Merde... »

Le jeune homme se massa la main et le poignet qu'il avait envoyé dans le mur au lieu de la face de celui qu'il avait laissé dans la rue sans savoir ce qu'il était devenu. Il serra et desserra ses doigts de la main qui avait intérêt à résister en observant le tissu déchiré de son haut, génial, dire que c'était neuf.
Il soupira et passa une main dans ses cheveux cendrés en fermant un instant les yeux. Il les rouvrit à contre coeur, cherchant des yeux son ''agresseur'' mais il ne vit rien qui pouvait y ressembler.
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MessageSujet: Re: Je me fou de tes angoisses elles nouriront mes menaces.[PV]   Je me fou de tes angoisses elles nouriront mes menaces.[PV] EmptyLun 27 Oct 2008 - 17:26

- « Par-là je veux dire : ne comprenez-vous pas la vanité de l’existence et la spirale de la recherche du bonheur ? Madame du Châtelet a dit un jour, ce n’est pas le bonheur qui compte, mais le chemin qui mène à lui qui a vraiment de l’importance. Cette idée elle l’a certainement piqué à Voltaire, son petit copain de l’époque, parce que je ne crois pas qu’une femme ait pu dire quelque chose d’aussi profond ! Comme Voltaire est l’un de ces petits impertinents des philosophes des lampes phosphorescentes des lumières qui a piqué bon nombre d’idée chez les romains et les grecounets, le fait que je ne vous rende pas vos copies fait tout à fait partie du programme ! »

Atori resta là, en face de ses 15 élèves qui échangeaient des regards interloqués et appréhensifs. Leur professeur venait tout juste de passer une heure à leur expliquer la raison pour laquelle il ne leur rendra pas leurs devoirs maison. L’excuse était louable et noble, mais tous savaient que la vérité était moins brillante. Atori avait tout simplement laissé tombé les feuilles dans l’eau, il y a quelques jours, quand il eut la bonne idée d’aller les corriger dans la forêt, en plein milieu d’une averse.

- « Mais… on aura tout de même une note ? » Osa un garçon assit au premier rang.
- « … » Réfléchis, Atori, réfléchi, il ne te reste que ça.
- « Nous avons eu 4 devoirs ce trimestre et vous ne nous en avez rendu aucun ! » S’offusqua une fille plus loin.
- « Ce n’est pas de ma faute… »

Atori balaya l’air d’un mouvement excessif de main alors que la cloche agressa la pièce, annonçant la fin de la leçon. Pourtant, aucun ne bougea, restant là, à l’attente d’explication.
- « Bien. » Fit-il d’une voix déterminée. « Je vous mettrai une note d’oral puis, je ferais une interrogation orale la prochaine foi, comme ça il me sera impossible de les per…de décider de ne pas les rendre. Ca marche? »
- « Sur quoi ? »
- « Tout… »
- « Depuis le début de l’année ?!?! »
- « Non, toute la culture greco-romaine voyons. »
Des protestations fusèrent dans la classe, des exclamations et quelques insultes puis les élèves commencèrent à sortir petit à petit, discutant de l’irresponsabilité de ce professeur. Bon, on s’en moque au fond. Atori avait toujours eu les meilleurs résultats pour les examens de ses élèves que ses prédécesseurs. La raison devait être cette tendance à crier les informations plutôt que de les énoncer calmement.
Tant que la directrice était contente…
- « Bon il serait temps d’ingurgiter un peu de glucose. »


***


Il y avait un petit soleil qui lui explosait la rétine et lui chauffait la peau qui ne produisait jamais de mélanine. Atori inspira l’air chaud en ce beau jour de saison indéterminé, entre froid et tiédeur, humidité et sécheresse. La ville grouillait de monde, le soir tombait comme le voile noire d’une veuve et au fur et à mesure de ses pas les hommes se faisaient plus rares, les femmes plus fanées. Il acheta quelques barbes à papa qui lui griffaient la gorge de par leur goût trop prononcé et continua à contempler le paysage répétitif. Cela faisait un an qu’il enseignait à Keimoo et sous les apparences d’Académie prestigieuse, il s’était confronté aux petites vérités qui font mal. Ainsi, Atori se persuada encore une fois qu’il ne fut pas le seul enfant perturbé et qu’il était même, assez normal.
Il grinça des dents, le sucre rose s’était collé à ses molaires comme du ciment.

Elle devait certainement être vieille et seule, cette femme. Un de ses amis d’Angleterre lui avait envoyé un mail il y a quelque temps, l’informant du décès du second mari de cette belle-mère. Jun grimaça, il n’aimait pas trop y penser. Elle ne comptait pas vraiment, elle était juste une transition qui réouvrait les mémoires douloureuses et infectées de Gabriel. Rien que de penser à ce nom, l’homme en avait le vertige. Il s’était efforcé d’oublier son visage mais bon sang, comment peut-on oublier ces choses là ?

Il eut un sourire en coin moquer.
- « Tu es pathétique Atori, vraiment, les morts ne se sentent pas mieux à cause de ta conscience soi-disant tourmentée. »

- « Qu'est ce qu'il a le monsieur maman ? »
Atori leva son regard, inquiété qu’on parle de lui… mais non.
Affalé contre le mur, un jeune garçon lançait des regards noirs à tout ce qu passait, même aux chiens et aux voitures. Son allure exténuée et désordonnée suggérait un conflit récent, peut être il y a quelques heures, peut être moins. Atori regarda les gens s’éparpiller dans les ombres de la soirée, les bruits s’éloigner, le silence s’installer, puis contempla la barbe à papa restante, puis le gamin, puis la sucrerie, puis encore une foi le marmot. Il s’y croyait vraiment, terrible et implacable, capable de rester droit en solitaire, mais on avait tous besoin d’un objet de défouloir. Jun en savait quelque chose… ou était-ce seulement lui ? Est-ce que le vieux s’imaginait des choses, son cerveau faisant des analogies qui n’avait pas lieu d’être…

- « Tiens. » Fit-il au gamin, maintenant qu’il se tenait devant lui.
Atori ne le regarda pas, ayant fixé son regard sur une lumière bleu qui indiquait « Second Tatoo for free. », il se contenta de lui tendre la sucrerie. De toute manière il n’en pouvait plus.

Un vague frison parcouru son échine. Parce qu’il faisait froid, parce qu’il faisait froid… il n’y avait que ça, de toute manière. Que ça…
- « Le corps humain est constitué de 80% de carbone, hydrogène et oxygène. Si tu ne manges pas assez de sucre, tes petits orteils vont disparaître. »
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MessageSujet: Re: Je me fou de tes angoisses elles nouriront mes menaces.[PV]   Je me fou de tes angoisses elles nouriront mes menaces.[PV] EmptyMar 28 Oct 2008 - 11:27

En temps normal il aurait fallut que quelqu'un ait le courage de s'approcher pour écrire une jolie pancarte et la mettre autour du cou de Kazuki : Attention, joli petit chat sauvage en mode « Tu m'approches, j'te bute ». Mais comme personne ne semblait avoir eu le courage de le faire ou comme personne ne semblait savoir qu'il fallait le faire, personne ne vint mettre de muselière au délinquant au visage mi ange mi démon qui semblait vouloir faire exploser les gens rien qu'en les regardant.

Avec un soupire, Kazuki leva le nez pour observer le ciel qui continuait à faire tournoyer ces saletés de nuages au dessus de ses yeux. S'il avait pu, il aurait craché sur ses formes blanches et douces pour leur montrer tout son mépris seulement il dût ravaler, c'était le cas de le dire -__-°, sa fierté et sa salive pour simplement fusiller ses barbes-à-papa volantes. De mauvaise humeur mais pourtant loin de se sentir inférieur ou malheureux ou autre sentiment qui l'atteignait maintenant tout les 36 du moi. Non, il avait sa fête à l'autre abruti qui l'avait prit pour une mauviette, les cours étaient finit seulement il était dans un état qui laissait un peut à désirer... Bon d'accord il n'avait pas l'habitude de se justifier sur son état, il ne ferait ça pour personne mais s'il avait le malheur de croiser un surveillant pendant qu'il essaierait de rentrer discrètement dans sa piaule, cette charmante personne qui ne faisait rien d'autre que son boulot allait lui tenir la jambe pendant un bon moment,, l'envoyer dans cette fichue infirmerie et en parler à quelqu'un de plus haut placé. Bref, c'était comme les dominos alignés, on en fait tomber un et tout les autres tombent à sa suite.
Et inutile de dire que Kazuki détestait avoir des conversations avec les membres du personnel de ses écoles, surtout si c'était pour entendre : « Vous êtes un délinquant jeune homme ! Une brute ! »... Oui il le savait déjà, rappelez quand vous aurez un scoop hm ? Et puis entre nous, il était loin d'être la pire des brutes.

C'est alors qu'un nuage blanc sembla soudainement plus près. Très près, trop près pour être un de ses gros truc blanc. C'était bien proche de lui, trop proche de lui. Le jeune homme fronça les sourcils, même si c'était inutiles vu que les sien lui donnait presque constamment l'air en colère. Cette chose blanche et d'odeur sucrée, très sucrée, venait de parler.
« Tiens. »
Racontes pas de conneries Kazuki ce truc au sucre ne parle pas. Tu t'es pourtant pas prit de coup sur la tête pour raconter n'importe quoi avec autant d'aplomb sans te poser de questions. Ses lèvres tressaillirent et le jeune homme pencha légèrement sa tête sur le côté pour voir qui lui tendait la friandise à laquelle il ne toucha pas et qu'il écarta de sous son nez d'un geste sec. C'était un homme, un vieux cette fois, un vrai vieux et qui ne le regardait même pas.
« Le corps humain est constitué de 80% de carbone, hydrogène et oxygène. Si tu ne manges pas assez de sucre, tes petits orteils vont disparaître. »

Mais de quoi il parlait ? Ce genre d'approche avait le don de braquer Kazuki, surtout après s'être battu, il n'était pas vraiment ouvert aux plaisanteries.

« - Qu'est ce'tu m'veux toi ? »

Il pensait vraiment que Kazuki allait manger cette chose ? Alors qu'il essayer d'enfouir son envie de goûter au moins une fois au plus profond de lui, ce gars là allait tout faire rater. Et puis... qu'est ce qu'il foutait là ? Pourquoi il ne passait pas devant lui sans le voir, comme les autres. Un rictus mauvais glissa au coin des lèvres du garçon et il posa ses yeux sur l'homme qui ne le regardait toujours pas mais qui semblait attiré par l'inscription. Tiens c'était intéressant, pensa Kazuki en passant par habitude ses doigts sur son tatouage derrière l'oreille. Depuis longtemps, il en voulait d'autres.

« - T'es quoi au juste ? Prof' de science ? Psy ? Medecin ? Ou bien ça t'arrives souvent de proposer des trucs dégueulasse aux gens en pleine rues ? »



__________________________
Hum... désolé c'est court -__-°
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MessageSujet: Re: Je me fou de tes angoisses elles nouriront mes menaces.[PV]   Je me fou de tes angoisses elles nouriront mes menaces.[PV] EmptyMer 29 Oct 2008 - 22:15

=) ce n’est pas la longueur qui compte

Ah ! La question à laquelle il manquait la moitié des syllabes sortit du gosier du gamin, comme si elle résumait tout le sens du monde.
- « Qu’est-ce que tu me veux, toi ? » Ou plus précisément : - « Qu'est ce'tu m'veux toi ? »

Atori réfléchi quelque peu à cette formule. Le pronom de la fin était là pour accentuer le manque de respect et donc le tutoiement, les contractions ; une sorte de rébellion contre les conventions et le bon sens. Sans vraiment le savoir, les jeunes concentraient leur manière de penser, leur philosophie et leur mal être dans de courtes phrases, à première vue sans intérêt mais qui valaient bien mieux qu’une longue explication psychologique, si on s’y attardait quelque peu.
Puis l’enfant posa sa question rhétorique sur un ton qui aurait presque fait peur au Pape. L’homme eut un rire frac puis reporta son regard sur son interlocuteur malpoli. C’était flagrant à quel point cet air détaché et méprisant lui rappelait sa propre jeunesse. Ce regard noir qui semblait vouloir défier le Diable, il l’avait eu aussi, il y a longtemps. Atori ne se souvenait plus exactement de l’âge ou de la période mais cette expression là, lui était familière et il sentait presque son visage reprendre les traits de ses propres rébellions de jadis.
Sensations futiles et sans but précis, l’homme fit abstraction de ces souvenirs pour se concentrer sur la situation actuelle.

- « Ca m’arrive souvent ! » Fit-il avec moquerie, décidant de jouer la carte du sarcasme. « D’habitude quand je vois les gens affalés comme des épouvantails déshérités contre un mur suant de débauche, je les prends en pitié. Je me disais qu’avec ce regard de prédateur terrifiant et…brr, indomptable, tu te cherchais une nouvelle proie. Je voulais simplement donner à manger au terrible lion pour protéger la population ! »

En prenant le risque de recevoir un coup de poing qui l’atteindra plus que s’il était debout, Atori s’accroupi, dévisageant de plus près le roi de la jungle et confirma ses doutes. Sa peau qui avait l’air douce malgré quelque taches de sueur et de sang, plus de son coup maigre sans l’ombre d’une pomme d’Adam en plein développement, laissaient supposer qu’on avait à faire ici plutôt à un lionceau.
- « Attends un peu avant de me frapper. » Fit-il en voyant la mâchoire du gamin se contracter sous l’effet d’une colère futile. « Faisons une sorte de marché : je ne raconterai à personne qu’un mineur porte sur lui des produits illicites – car certainement tu en as sur toi – et en retour tu as le droit de me demander quelque chose. Pour marquer ce pacte, tu avales du glucose. » Fit-il en secouant la sucrerie. « Je ne pense pas que j’y aie mit de la drogue… je ne kidnappe personne… en plein jour. »

Atori lui accorda un regard amicalement perfide tout en se demandant la raison pour laquelle il insistait tellement. Sa nature passive et désintéressée avait fait de cet homme quelqu’un de peu sociable et vite lacé. Abandonnant à la moindre contrainte tout ce qui concernait l’humain, il se demandait d’où lui venait cette détermination qui l’avait poussé à se mettre en danger – lui et ses mémoires – face à un gamin inconnu. Peut-être était-il simplement ennuyé ?… Peut-être.

Néanmoins, s’il se prenait un coup dans la gueule ou une insulte mal choisie, il abandonnerait à coup sûr. Cet enfant là était trop étrange pour qu’on daigne s’y intéresser de trop près. S’il crève, peu de personnes le regretteront. Ce genre de gamin, était tout à fait l’image du Atori d’il y a 20 ans. Il ne s’était pas trouvé un souffre douleur, son esprit aurait cassé, ses pensées se seraient transformé en un nœud de serpents asphyxiés par leur propre poids et son corps en un divertissement pour les masses.
Atori frissonna.
Bien qu’il ait pitié, il ne deviendra jamais le souffre douleur de cet enfant. Hah, de toute manière il y avait peu de risque.
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MessageSujet: Re: Je me fou de tes angoisses elles nouriront mes menaces.[PV]   Je me fou de tes angoisses elles nouriront mes menaces.[PV] EmptyVen 31 Oct 2008 - 15:10

Loin de se douter que sa phrase avait subit une analyse psychologique, Kazuki fixait toujours le vieil homme avec tout le mépris du monde accentué par ses sourcils qui lui donnait l'air d'être constamment en colère. Il n'était vraiment pas d'humeur à décrypter ce que pouvait penser son interlocuteur, ni même à le provoquer trop ouvertement pour s'amuser. Il voulait juste qu'on réponde à sa question.

« Ca m’arrive souvent ! D’habitude quand je vois les gens affalés comme des épouvantails déshérités contre un mur suant de débauche, je les prends en pitié. Je me disais qu’avec ce regard de prédateur terrifiant et…brr, indomptable, tu te cherchais une nouvelle proie. Je voulais simplement donner à manger au terrible lion pour protéger la population ! »

A quoi jouait cet homme en lui parlant sur ce ton ? Kazuki se crispa et tous ses muscles se tendirent d'un seul coup, près à bondir alors que l'homme s'accroupissait devant lui pour l'observer. Et en plus il le prenait pour un animal de foire ? Kazuki n'aimait pas être regardé comme ça, ce n'était pas le moment. Son poing se serra alors que ses yeux lançaient des éclairs mais il n'alla pas rejoindre le visage de l'adulte qui le stoppa en parlant.

« Attends un peu avant de me frapper. »

Depuis quand est ce qu'il se permettait de lui dire ce qu'il devait faire ou ne pas faire ? Kazuki n'écoutait déjà pas ses parents alors pourquoi écouterait il cet inconnu qui éveillait l'agréable envie de lui flanquer un bon coup dans la tête, dans le ventre et de lui broyer les os un à un. Non il fallait qu'il se calme, il y avait du monde et il venait de clairement s'abîmer le poignet sur ce fichu mur.

« Faisons une sorte de marché : je ne raconterai à personne qu’un mineur porte sur lui des produits illicites – car certainement tu en as sur toi – et en retour tu as le droit de me demander quelque chose. Pour marquer ce pacte, tu avales du glucose. »
« Je ne pense pas que j’y aie mit de la drogue… je ne kidnappe personne… en plein jour. »


Un marché ? Qu'est ce que ça voulait dire ? Non en fait Kazuki savait très bien ce que c'était qu'un marché mais pourquoi un vieil inconnu perdrait il son temps à faire un marché de la sorte avec quelqu'un comme lui qui n'avait rien qui montrait qu'il était honnête et qu'il n'était pas vraiment enclin à discuter gentillement. Le jeune homme se mordit la langue. Tant de pitié ou de gentillesse, appelez ça comme vous le voulez, lui donnait envie de vomir et le mettait très mal à l'aise. Il détestait voir des gens aider de parfaits inconnus simplement parce qu'ils avaient dans leur caractère cette chose qu'on appelait plus communément ''bonté''.
Sans desserré les dents, le jeune homme regarda avec dédain la barbe à papa qui s'agitait sous son nez. Il se redressa un peut, ayant aussi sa fierté pour toiser de ses yeux verrons le regard de son interlocuteur.


« - Tu pourrais raconter ce que tu veux à n'importe qui... ça me ferait ni chaud, ni froid. »

Un rictus dédaigneux mais il ravala la première insulte qui lui brûlait les lèvres car monsieur avait l'insulte facile. Cependant il n'avait pas envie de faire fuir cette étrange personne. Kazuki était intrigué même si il ne l'avouerait jamais et puisque cet homme lui donnait le droit d'exiger quelque chose, alors pourquoi ne pas en profiter ? Son interlocuteur pouvait s'averrer utile, il suffisait de bien chercher. Lentement et en s'appuyant contre le mur, Kazuki se releva et posa son regard sur l'homme pour murmurer avec un petit air narquois.

« - La nuit va tomber je devrais sûrement me méfier.... Mais la drogue et les kidnappeurs ne me font pas peur. »

« - Et je boufferais pas ton truc. J'ai une tête à manger ce machin ? Non répond pas, ça va m'énerver. »

Il s'étira et retint une grimace de douleur. Il n'allait quand même pas commencer à faire la chochotte alors qu'il avait eu pire. Lui qui était presque immunisé contre la douleur...

« - Bon et maintenant tu vas me dire ce que tu veux. Si je bouffe pas, pas de pacte c'est ça ? De toute façon, rien ne te dis que j'ai un truc illégale sur moi. Et je vois pas ce que tu pourrais avoir d'intéressant pour moi... du fric j'en ai alors qu'est ce qui pourrais faire... chez toit... que j'ai besoin de toi ? »
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MessageSujet: Re: Je me fou de tes angoisses elles nouriront mes menaces.[PV]   Je me fou de tes angoisses elles nouriront mes menaces.[PV] EmptyMar 4 Nov 2008 - 3:49

Tout à fait raison. Le gamin avait tout à fait raison. D’ailleurs ce qu’il racontait frôlait la vérité absolue et divine même si ce n’était qu’amas de questions rhétoriques et sans grand charme d’un point de vu littéraire. Mais pour tout avouer, Atori n’eut jamais un esprit littéraire malgré sa profession. Son activité actuelle n’était qu’un accident résultant d’une suite de coïncidences malheureuses, comme cette rencontre et cette soudaine poussé de gentillesse semblable à une varicelle tenace. L’homme recula de quelques pas, soupira entre deux rires blasés puis alla fixer son regard sur Dieu ne sait quoi sur le côté.
- « Oui, oui. D’ailleurs, on me dit souvent que je ne pourrai pas faire carrière dans les organisations caritatives. »
Affirmation sans rapport direct à la situation, il n’y avait que Jun pour comprendre le lien. Et encore ! Il n’avait, en effet, jamais trouvé les bons arguments pour persuader les gens. Il n’avait aucun talent oratoire et la majorité de ses paroles étaient complexes mais sans base philosophique. Mais cela a-t-il vraiment de l’importance ? De toute manière, ce n’est pas comme si la nuit, il enfilait les collants de superman pour aller distribuer le réconfort aux morveux déprimés. Ca lui évitait, par ailleurs, d’être accusé d’attente à la pudeur.
- « Ah… vraiment les vieux de nos jours. Vraiment, exaspérant ! »
Et sur ce dernier mot, très sérieux, Atori recula et repris sa marche.

Cette histoire le tourmentera pendant un moment. Il aura du mal à finir la sucrerie – peut être allait-il la jeter. Et il songera un pendant quelques jours à son comportement embrassant puis comme tout moment peu glorifiant de sa vie, la mémoire en effacera une partie et l’esprit se chargera du reste. Merci au subconscient qui permet aux hommes d’avoir cette estime de soi taille XXXL alors qu’au fond, il y a certainement peu de choses dont un individu pourrait être fier.
Prenons l’exemple du gamin. Son regard noir n’était pas très valorisant et pourtant, sa mémoire qui avait retenu l’allure très imposante qu’il avait certainement ce matin, le rendait sûr de lui : N’ai-je pas l’air d’un chien enragé ? Se disait-il sans doute alors. De même pour cette cicatrice à l’œil ! Il se l’était probablement faite dans des circonstances humiliantes mais le fait qu’il ne la cache pas, est encore le travail du subconscient qui avait idéalisé le moment.
Mais tout ceci n’est que spéculation. Atori inventait ainsi des histoires à partir de la physionomie de l’enfant. Qu’avait-il de mieux à faire ? Il n’allait tout de même pas se critiquer lui-même…

- « Attrape le vieux aux ch’veux gris. Il lui parlait y deux secondes !! » Eclata une voix en plein milieu du silence de l’aube.
Tiens… on parle de lui ? Le professeur n’eut pas le temps de se retournait, qu’on l’attrapait déjà par le col de sa chemise et lui fracassait le dos contre le mur, à quelques mètres du gamin. Ils étaient trois, peut être quatre, et de leur bouche sortait de la fumée, des insultes et des ricanements. Encore des satanés gamins qui s’ennuient dans ce monde de fou ! Etrangement Jun n’en voulait pas à celui qui venait de lui administrer un coup dans le ventre. Au contraire, il le prit en pitié. Il ne connaissait ni les Sex Pistoles, ni Tenatious D et certainement pas The Rolling Stones. Si non, il ne serait pas là, entrain de frapper, mais chez lui entrain de s’extasier en écoutant de la musique. Pauvres enfants, complètement captivés par la violence, la corruption et internet. Impossible pour eux d’apprécier une mélodie ou une peinture, de s’intéresser à une quelconque forme d’art sans trouver cela ringard et craindre le regard de leurs amis tout aussi peureux…

Mais il serait peut être temps de penser à sa propre condition, car Atori sentait déjà l’empreinte du genou de son agresseur se graver comme à jamais dans son estomac. Un vague goût de sang émoustilla ses papilles et ses côtes grinçaient leur douleur à travers une mélodie funèbre. En plus de cela, son ventre commença à gargouiller.

- « Traînes-le par-là Yoruichi !!! Faut pas trop s’étaler y a des passants. »

Des passants. Atori savait bien cette logique singulière des nippons qui hésiteront beaucoup avant de sauver la vie de quelqu’un ayant peur de lui imposer une trop grande gratitude. D’ailleurs, ce n’était pas que les Japonais. Tous les hommes ont peur d’être vénéré… non plutôt de risquer sa vie sans la garantie d’une récompense.

Son corps fut traîné plus près du groupe qui entourait le gamin de jadis, puis jeté par terre. Sa barbe à papa toujours à la main, Atori serra avec conviction le bâton de la friandise. Il se souvient d’avoir vu ça dans les films ; le samurai dépourvu de ses sabres est contraint de se battre avec des baguettes et les enfonce dans les entrailles de ses ennemis. Il eut un léger rire, presque inexistant. Il avait toujours rêvé de faire ça. Et puis ce n’était pas comme s’il était en de si sales draps que ça. Etant plus jeune, Jun avait connu des douleurs plus cuisantes de ces coups de genoux sans grande technique et s’était même retrouvé quasi-nu dans les rues de Londres : situation bien plus inquiétant que celle là.

D’un geste sec et brusque, il pointa la baguette de sa friandise vers le mollet le plus proche. Un râle de douleur agressif s’éleva dans les airs, mais la baguette n’avait pas complètement pénétré la jambe, alors il força le passage, sentant les fibres musculaires se tendre comme des cordes de violon et claquer dans un dernier soupir. Adieu tendon, on t’aimait bien. Adieu tissu musculaire, tu vas nous manquer.

Adieu Atori, aussi, qui venait de se prendre un coup sur la tête.
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MessageSujet: Re: Je me fou de tes angoisses elles nouriront mes menaces.[PV]   Je me fou de tes angoisses elles nouriront mes menaces.[PV] EmptyDim 21 Déc 2008 - 23:48

Ce charmant homme aux cheveux gris auraient pu avoir un talent oratoire inné, il aurait pu déborder de charisme et être le plus fort en matière de persuasion, Kazuki n'aurait pas touché à cette chose rose et sucrée qu'il lui avait proposé. Il en mourrait d'envie mais lui vivant, jamais il ne s'abaisserait à une telle chose. D'ailleurs ce vieil homme n'avait donc rien d'autre à faire que de venir importuner une racaille en pleine période de rétablissement ? Il était bien étrange pour s'approcher d'un garçon à l'air revêche et en mauvais état, ou bien était ce juste de la pitié, et si c'était le cas, Kazuki lui aurait mit son poing dans la figure.

En plus, cet homme ne racontait rien de logique et Kazuki était trop énervé pour penser à réfléchir. De toute façon, même s'il était plutôt brillant, il ne se servait pas souvent de sa tête ou bien lorsqu'il le faisait, ce n'était pas à des fins... caritatives, ni très intelligente si l'on se positionnait du côté des gens aux bonnes mœurs, se pensant irréprochables et parfaitement normales.Tiens d'ailleurs Kazuki detestait aussi ses gens là, en fait il n'aimait pas grand monde. Mais dans cette grande liste de personnes détestables qu'il avait dans la tête et où ce vieux au cheveux gris venait de prendre place, ce même homme se vit transporter, sans qu'il le sache bien sur, du côté de ''personnes détestées'' à la zone ''VHCNI'' (soit Vieil Homme Curieux Non Identifié''. C'est vrai ça, il n'avait même pas son nom. Bah peut importait, après tout l'inconnu n'avait pas non plus le sien et de toute façon, il s'éloignait après une remarque que Kazuki avait écouté d'une oreille distraite. En tout cas s'il parlait de lui, oui il était exaspérant.
Comprenant enfin qu'il avait laissé partir une proie de choix, Kazuki se releva tend bien que mal.


« -Hey ! Le vieux, at ...tends... »

Trop tard, celui ci s'éloignait et Kazuki n'allait pas le rattraper. Primo, parce qu'il ne savait même pas pourquoi il lui avait demandé d'attendre, quoi qu'il se serait volontiers fait inviter à boire quelque chose mais enfin... Et secundo parce que... un groupe de quatre charmants, notez l'antiphrase monsieur le professeur, garçonnets, quelle belle figure, s'avançaient vers lui avec un sourire peut avenant. Kazuki essaya de mettre un nom sur ses visages, aucun ne venait et comme il ne cessait d'avancer vers lui, il finit par songer que ces garçons le connaissaient et qu'ils lui en voulaient. Où bien qu'ils avaient juste envie de s'amuser mais pour le moment, Kazuki n'était ni en état, ni d'humeur.
Pour toute réponse à ses ricanements, Kazuki releva la tête avec un air maussade et les foudroya du regard, seulement il était quatre, il était seul et comme un regard ne tue pas, ils continuaient d'avancer vers lui. Par fierté, Kazuki ne regarda pas une fois vers le vieux aux cheveux gris et les fixa d'un air méprisant en se redressant de toute sa hauteur avec un rictus que visiblement le leader n'apprécia pas.


-Ben alors ? T'es tout seul ?

Pouah, son haleine empestait l'alcool et un brossage de dents peut régulier. Kazuki pinça les lèvres en un sourire goguenard, certes il n'était pas dans une situation qui le lui permettait mais le naturel était bien trop encré en lui pour changer ça. Il leva ses deux poings qu'il serra et répondit avec un petit rire particulièrement agaçant pour des gens qui comptaient faire peur à leur victime pour finalement désigner ses deux moyens de défense et d'attaque.

« - Non abruti regarde, j'ai deux amis qui se joignent à moi. »

Cette charmante preuve de confiance en sois lui valu un crochet du doigt bien placé dans la joue et qu'il l'envoya rejoindre le mur débauché ou quelque chose dans le genre, Kazuki ne se souvenait plus très bien de comment l'inconnu l'avait appelé. Il entendit sa mâchoire craquer et le bruit sourd de son dos contre le mur mais malgré tout, il eu quand même le temps de se demander où était le vieux et sa barbe à papa. Surtout lorsqu'il entendit qu'un des kaïd devait aller le chercher. Pourquoi donc ? Ils n'avaient aucun lien ensemble si ce n'est ce bref échange idiot.
Cette réflexion fut trop longue et Kazuki eu l'honneur de se prendre un merveilleux coup dans le ventre. Un râle rauque s'échappa de ses lèvres alors qu'il se pliait en deux sous le coup mais se releva quelques instants après. Parfois il se demandait s'il n'était pas immunisé où si sont corps attendait le meilleur moment pour lui faire ressentir la douleur.

Si de son côté le professeur, dont Kazuki ignorait tout, était entrain de prendre ces garçons en pitié. La colère bouillonnait dans le fond de ses entrailles et remontait dangereusement alors que Kazuki se démenait pour parer, éviter et rendre les coups. Chose plutôt difficile à faire lorsque vous avez trois adversaire, un vieux qui se fait attaqué par votre faute, quoi que Kazuki était incapable de culpabiliser pour ça, et un mal de crâne terrible. Il ne vit pas le corps du professeur se faire traîner vers lui et ses nouveaux amis. Il n'était pas trop apte à penser à autre chose, maintenu par deux fidèles chiens de garde et son estomac fracassé par le troisième. Comment était il arrivé là ? C'était bien simple. Jamais il ne suppliera qu'on arrête un quelconque supplice, hormis les chatouilles, et jamais il ne gardera sa langue dans sa bouche alors entre provocation et regards de défis, Kazuki avait réussit à grandement agacé ses agresseurs et maintenant le goût métallique du sang venait se mêler à sa salive.

Le cri d'un homme le sortie de sa concentration qu'il avait rassemblé pour penser à autre chose et faire comme si il n'était plus dans son corps pour supporter la douleur. Il put voir du coin de l'oeil une masse sombre aux pieds de tout le monde et un des garçons assommer cette même masse puis tenter d'enlever quelque chose de sa jambe. Cette aventure détourna l'attention des trois autres un moment et celui qui frappait Kazuki depuis le début alla donner un coup de pied à l'homme aux cheveux gris, du moins c'était ce qu'en avait déduit Kazuki.
Le jeune homme cracha d'ailleurs le sang qui teintait sa bouche d'une jolie couleur au visage du délinquant qui revenait vers lui alors qu'il tentait de se dégager de l'emprise des deux geoliers. Il vit le poing se lever dans les airs, le sourire malsain de son vis à vis mais aucune douleur ne vint.

Il était mort ?
Non, la douleur qui le traversa quand ses genoux rencontrèrent le sol fut trop forte pour qu'il soit dans l'au delà. Il bascula en avant pour s'écraser face contre terre sur le sol, ses mains avaient mit un temps fou à réagir pour amortir l'atterrissage. Le jeune homme cligna des yeux en sentant le sol sous sa joue. Il entendit des voix lointaines, puis proches et plus graves, des bruits de pas qui s'éloignaient avec les voix gravent. Quand le silence l'enveloppa, Kazuki se releva lentement pour prendre conscience de l'étendue des dégâts. Il toussa plusieurs fois, maudissant intérieurement ses agresseurs et le vieux même si ce n'était pas de sa faute tout en se mettant à genoux. Refusant de plier face à la douleur, il se redressa bien droit et posa ses yeux la masse. La joue gonflée, le sang au coin de la bouche et au front ne le rendait pas très rassurant mais il s'approcha à quatre pattes de son compagnon de baston, s'assit à côté et le poussa sans ménagement du pied.


« -Oyh ! T'es mort ? »



____________________
[Gomen pour le sacré retard... si le RP te vas pas, j'édite ^^, si tu voulais faire durer la baston plkus longtemps ou autre ^^]

Edit Sayaya : Je ferme car ce RP est inactif. Si vous voulez le reprendre, merci de m'envoyer un MP.
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