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 And so I ended there [Satoshi]

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Satoshi Sakutaro
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MessageSujet: Re: And so I ended there [Satoshi]   And so I ended there [Satoshi] - Page 2 EmptySam 7 Mai 2016 - 14:50

Je met un point d'honneur a ne pas me retourner de nouveau, a nettoyer jusqu’à la dernière tache de ces bols que nous avons utilisés pour manger. Je les astiques avec assiduité, sans oublier une seule de leurs parcelles. Si je me retourne, je vais rougir encore, et je préfère éviter de passer pour...pour euh, ce que je suis en fait. Quelqu'un de vraiment pudique. Au dela du possible, c'est quasiment maladif. J'ai l'impression qu'elle me provoque un peu, dans sa voix transparait une certaine pointe de provocation. Comme si elle me défiait de me retourner vers elle. Je ne dois pas me retourner, sinon je suis mort.

"-Je vais me lever vers la même heure du coup je pense. Histoire d'avoir le temps de repasser à l'internat; changer de vêtements et récupérer mes affaires pour la journée. Je commence tôt."

J'avais oublié ce détail. Elle va finir par partir a un moment. Elle va me quitter pour retourner dans cet enfer scolaire. En fait si j'y avais pensé avant que nous arrivions dans ma chambre. Je m'étais dis que j'avais hâte qu'elle parte pour que je retrouve ma tranquillité, puis je me suis trouvé a apprécié grandement sa compagnie en espérant que la soirée ne se finisse jamais. Elle maintenant qu'elle évoque a voix haute son départ, je ressens une pointe de tristesse au creux de la poitrine.

J'ai tellement peu l'habitude d'avoir quelqu'un avec moi a qui parler le soir, que je n'avais aucune idée de si j'allais trouver agréable ça ou non. Maintenant que c'est fait, j'aimerais bien pouvoir rester comme ça éternellement. Je peu toujours lui proposer de revenir. Mais est ce qu'elle voudra vraiment ? Bon, nous allons vite partir ensemble en voyage, dans quelque jours. Ce sera long les cours, c'est toujours plus long quand on attend la fin. Cette sensation quand on regarde sa montre toute les minutes et que le temps passe encore plus lentement que quand on essaye de se concentrer sur autre chose. A l'inverse, c'est quand la chose est vraiment agréable et que l'on voudrait qu'il ne s’arrête jamais qu'il passe a une vitesse incroyable. Un peu comme un TGV, alors que tu voudrais être dans un train a charbon. Hum, pas mal cette métaphore, je la garde pour une autre fois. Toujours sans me retourner, je fais:

- Je ne pense pas aller en cours demain, je dois avouer que je suis un peu fatiguer. J'ai rendu un devoir important hier, alors je pense que je vais juste rater les heures de la journée de demain, personne n'y fera attention, on est des centaines dans mon groupe.

J'ai envie de lui proposer de sécher avec moi, pour faire quoi, aucune idée, mais ca serait vraiment agréable de rater les cours. Un peu comme des...hum...rebelles, oui, sans doute. Ça me ferait peut être me sentir vivant, mais je ne peux pas demander a Aslinn qui vient d'arriver de sécher les cours dés le début. Bon je peux lui proposer d'une manière détourné:

- Hum, et tu n'as pas besoin de partir si tot, tu peux rester aussi longtemps que tu le souhaites, ca me fait vraiment plaisir, tu ne me dérange pas le moins du monde.

C'est ce qu'elle a dit tout a l'heure, qu'elle avait peur de m'avoir dérangé. Si tu savais a quel point tu es dans l'erreur. Tu as fais vivre ma journée, dire que tu l'as dérangé n'est pas faux, mais ce n'est pas d'une façon péjorative. Je continu d'essuyer les bols qui sont pourtant déjà impeccable. Je ne vais pas pouvoir rester comme ça éternellement. Surtout qu'elle m'a dit essayer de s'en mettre dans le dos, mais elle n'a pas l'air trés souple, je n'ai pas envie qu'elle se fasse une luxation en essayant de toucher son dos. Je n'ai plus vraiment le choix lorsqu'elle dit:

- Il va falloir faire des étirements en plus après ? Ou la crème va suffire?

Je soupire en posant le bol et le torchon et en me retournant enfin vers elle, en lui souriant:

- Faire des étirements est sans doute un peu tard, il faut le faire quand le muscle est chaud. C'est un peu ma faute en fait, je t'ai ralentis. La crème suffira, je vais t'aider avec ton dos.

Je n'ai vraiment pas le choix maintenant que je lui ai proposé. Je la contourne avant de me mettre a genoux juste derrière elle, attendant qu'elle relève son tee shirt et qu'elle me tende le bol contenant ce qu'il reste de la décoction.
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MessageSujet: Re: And so I ended there [Satoshi]   And so I ended there [Satoshi] - Page 2 EmptySam 7 Mai 2016 - 21:26

- Faire des étirements est sans doute un peu tard, il faut le faire quand le muscle est chaud. C'est un peu ma faute en fait, je t'ai ralenti. La crème suffira, je vais t'aider avec ton dos.

Ha ? Vraiment ? Il va m’aider ? Pour de vrai ?
Il est vraiment trop gentil avec moi. Je n’ai même pas osé insister, et il vient m’aider par lui-même. Je ne pensais pas. Je... Je ne sais pas.
Well, tant mieux si finalement il y arrive. Je ne vais pas me plaindre ; mais je ne pensais qu’il accepterait de venir au contact aussi facilement. Je suis plutôt contente en fait. Je n’ai pas l’habitude qu’on me porte autant d’attention, et ça n’est franchement pas désagréable.

Il s’est finalement retourné vers moi et je peux admirer sa face, encore légèrement rouge a cause du sang monté trop haut. Il affiche un léger sourire. J’aime sa tête quand il sourit. Ça semble si naturel. Pourtant, ça ne l’est pas pour moi. Il me sourit. A moi ; et personne d’autre. Et j’en suis émue. Je n’ai pas l’habitude qu’on me sourit aussi sincèrement. Pourtant ce n’est pas la première fois qu’il m’offre un de ces sourire. J’espère que je ne me lasserais pas.

Puis il vient vers moi. Il est motivé en fin de comptes. Tant mieux. Je sens le mouvement d’air qu’il crée en s’asseyant derrière moi. Il ne me touche pas. Ni ses genoux contre mon dos, ni ses mains. Enfin, ses mains c’est logique pour l’instant. Il y a encore mon T-shirt entre lui et mon dos. Je fini d’étaler la crème qu’il me restait sur les mains avant de relever le dos de mon T-shirt. J’en remonte l’arrière jusqu’à ce que mon dos soit complètement à nu. Je fais passer le bas du T-shirt au-dessus de ma tête, pour que ce dernier ne se retrouve tenu plus que sur mes bras et épaules. C’est pratique de lui avoir piqué un T-shirt ; comme il est trop grand, je peux le tenir comme ça sans être serrée. Je préfère vraiment porter des T-shirt trop grands.
Mon dos se retrouve ainsi à nu ; uniquement traversé par mon soutient gorge. Je ne vais peux être pas non plus le dégrafer. Je suppose que c’est déjà beaucoup de lui demander ça ; je ne vais peux être pas pousser le bouchon trop loin non plus. Surtout que si, personnellement, ça ne m’embête pas de me retrouver en soutif ici ; il me semble que les japonaises ont plutôt tendance à cacher leur peau au maximum.
Je le connais mon dos. Avec la même peau pale ; aussi blanche que les murs ; parsemée de taches de rousseur. Un jour, Ishya m’a dit que mon dos ressemblait à un tableau d’art contemporain. Je ne sais toujours pas comment je suis censée le prendre. Je n’aime pas l’art contemporain. Mais je suppose que c’est une jolie métaphore de l’image que revoie mon dos.

Je me demande un instant pourquoi il ne commence pas ; puis je me rends compte que je suis stupide. Je tends le bras pour attraper le pot avec la mixture et le place derrière moi, pour qu’il y ait accès.

- Désolé, J’étais perdue dans mes pensée. J’avais complètement oublié de te passer la crème.

C’est une piètre explication ; mais c’est la vérité. Mon esprit peut m’aspirer très loin, et je fini par être complètement déconnectée.

- Et ne t’en fait pas pour mon soutien-gorge. Il est sale de toute façon à cause de la sueur.

J’ai changé mes vêtements ; mais pas mes sous-vêtements du coup. Ils restent pleins de la sueur que j’ai créé pendant l’entrainement. Joyeux. J’enlèverais au moins mon soutif pour dormir je pense. De toute façon ça n’est pas confortable pour dormir.

Je laisse le silence planer un certain temps, avant de reprendre la parole.

- Pour demain, je pense que je me lèverais quand même. Il faudrait que je tienne au moins un mois sans sécher. Si je commence, ça va être sans fin. Et malheureusement, je suis encore au lycée, et si la tache orange que je suis venait à manquer, ça serait repéré direct.
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MessageSujet: Re: And so I ended there [Satoshi]   And so I ended there [Satoshi] - Page 2 EmptyDim 8 Mai 2016 - 15:59

Elle relève son tee shirt au dessus de sa tête, me laissant lentement le contempler de haut en bas. Sa peau plutôt pale est contrasté par la multitudes de tache de rousseurs qui la constelle. C'est quelque chose d’inhabituel pour moi, ce n'est pas un trait très rependu chez les Japonais. Mon regarde s’arrête rapidement sur son soutient-gorge, renfermant l'un des fruit défendu de l'humanité. Je dois rougir encore d'avantage en regardant le tissu légèrement collé contre sa peau par la sueur. Elle ne me voit pas, tant mieux, car je me sais encore plus cramoisis qu'auparavant. Elle ne va pas l'enlever j’espère, sinon j'ai peur de ne pas pouvoir le faire, je suis quasiment comme paralysé. C'est honteux d’être de cette façon aussi timide. Ressaisis toi bon sang, comporte toi comme un homme !

- Désolé, J’étais perdue dans mes pensée. J’avais complètement oublié de te passer la crème.

Je fais un bond en l'air, littéralement. Sa voix m'a sortit de mes songes, et j'avais presque oublié qu'il y avait le reste de son corps autour de cette blancheur quasi éclatante. Je grommelle a voix basse, pestant contre ma stupidité, en prenant le bol qui se trouve maintenant prêt de moi entre mes genoux.

- Je vais faire tout le dos alors, il y en a assez. Tu me dis si je te fais mal ou quoi, je vais essayer d’être plutôt doux.

Je regarde son dos, autant partir par le bas, la ou se trouve ma véritable épreuve, tandis qu'elle me dit de ne pas prendre garde a son soutient-gorge. Ouais, c'est pas si facile de l'oublier, je vais essayer de passer autour quand même. J'enduis totalement mes mains de la crème avec une bonne quantité, et quand elle est assez étalé a mon coup, je respire un coup en prenant mon courage a deux mains, et pose délicatement mes mains sur le bas de son dos. Sa peau est plus chaude que je l'aurais imaginé avec cette couleur pale et plutôt froide. J’espère pendant un instant qu'elle ne va pas avoir froid, le contact chaud-froid n'est pas le plus agréable qui soit.

Bon, j'ai fais le plus dur, maintenant je dois faire comme si c’était normal pour moi, montrer de la confiance. Je commence a étaler la crème sur le bas de son dos, allant jusqu'au plus bas que je peux, légèrement au dessus du niveau du tissu du short. Je fais des ronds avec mes mains sans appuyer, juste pour étaler la crème le plus efficacement possible. Une fois fait, je monte mes mains au dessous de ses omoplates. Je lui ai dis que je n'étais pas bon en massage, mais maintenant qu'on y est autant le faire. Je reprend un peu de crème que j'étale davantage au niveau de mes paumes de mains, puis je les plaques en dessous de ses omoplates comme précédemment, en appuyant plus fort, et en remontant mais mains avec légèrement plus de force, histoire d'atteindre le muscle, pour le masser au lieu de juste recouvrir la peau. En plus d’être plus utile, la crème va pénétrer la peau plu rapidement et cela fera effet plus vite.

- Pour demain, je pense que je me lèverais quand même. Il faudrait que je tienne au moins un mois sans sécher. Si je commence, ça va être sans fin. Et malheureusement, je suis encore au lycée, et si la tache orange que je suis venait à manquer, ça serait repéré direct.

Tout en continuant, j'hoche la tête avant de répondre:

- Tu fais comme tu le sens, mais vu l'heure qu'il est, tu risques d’être fatigué, ne forces pas trop.

En effet cela nous donnes environ 6h30 de sommeil, il est largement vingt-trois heures trente passé maintenant. J'en ai l'habitude, mais je ne sais pas si cela ne va pas lui faire un choc au réveil, ça plus les possibles courbatures, même si tout ce qu'on a fait devrait limiter ces dernières. Je souris alors en ajoutant:

- On forme quand même une belle équipe, toi et moi. Entre la rousse et le blond, difficile de passer inaperçue. On devrait monter un groupe.

Tout en rigolant légèrement, je monte mes mains au niveau des épaules pour achever de passer la crème, toujours en appuyant pour masser ce que je veux atteindre avec la décoction. J'aurais du lui demander avant si elle voulait un massage. Je sais que certaine personne ne supporte pas. Ma mère adorait ça, et c'est avec elle que je me suis exercé. Il parait que je suis plutôt doué. Mais je ne veux pas avoir rendu cette aide désagréable.

- Oh et...j'aurais du te demander avant d'appuyer, désolé.

Je continus encore un peu pour achever de poser la crème qu'il me restait sur les mains avant de reculer:

- Et voila mademoiselle, c'est fait. A votre service.

Je souris de nouveau. Je dois vraiment arrêter de sourire, je passe pour un idiot simplet.
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MessageSujet: Re: And so I ended there [Satoshi]   And so I ended there [Satoshi] - Page 2 EmptyDim 8 Mai 2016 - 19:21

- Je vais faire tout le dos alors, il y en a assez. Tu me dis si je te fais mal ou quoi, je vais essayer d’être plutôt doux.

Le contact arrive. Ses doigts viennent se poser tout en bas de mon dos, créant une trace froide au-dessus de mon coccyx. La crème laisse glisser ses doigts lentement le long de ma colonne. Un frisson me parcourt le corps. Ce contact glacé me donne la chair de poule. Les poils, hérissés dans mon dos, jusqu’au bout de mes bras me rendent encore plus sensible. Puis ses mains commencent leur danse. Régulièrement, la valse crée par ses doigts remonte le long de mon dos. Lentement, la crème s’étale sur mon dos ; fine couche séparant sa peau de la mienne. Tel un danseur sur sa patinoire, les doigts glissent, accompagnés par la paume, contact puissant de chaque côté de ma colonne. C’est agréable.

Je sens mes muscles se relâcher un à un au fur à mesure qu’il progresse dans mon dos. Il sait clairement y faire. Rien à voir avec la façon dont j’ai appliqué la crème sur les jambes tout à l’heure. Si je n’étais pas à genoux, mais dans une position allongée, je serais en train de m’endormir. Les yeux fermés, mes sensations concentrées sur ce contact dans mon dos, je me sens bien. Sa respiration, lente, régulière, empreinte de concentration, longe mon dos en même temps que ces mains ; courant d’air froid qui rejoint la danse glacée de ses doigts. Ma respiration se claque sur la sienne ; je me détends.

- Tu fais comme tu le sens, mais vu l'heure qu'il est, tu risques d’être fatigué, ne forces pas trop.

Mes yeux sont de nouveau ouverts. Mon dos a perdu en sensibilité. Je n’aurais pas dû parler en fait. Bah trop tard.

-Ne t’en fait pas pour ça. Je n’ai pas besoin de beaucoup de sommeil. Et j’ai tendance a Skyper avec mes amis d’Irlande jusqu’à très tard.

Je referme les yeux, je m’en remets une fois de plus aux sensations de mon dos. Comme si couper le contact visuel avec le monde me laissait profiter plus pleinement de mon corps.

Ses mains remontent maintenant jusqu’à mes épaules ; comme s’il avait attendu un déclic pour remonter au-dessus de la limite crée par mon soutien-gorge. Il n’ose pas vraiment y toucher. C’est mignon.

- On forme quand même une belle équipe, toi et moi. Entre la rousse et le blond, difficile de passer inaperçue. On devrait monter un groupe.

J’ai un petit rire.
Serait-il en train d’admirer ma chevelure ? C’est sûr que dans cette position, ses yeux doivent tomber sur mes boucles, sans avoir le choix de se diriger ailleurs. Ça ne me gêne pas de toute façon. Et ce n’est pas comme si je n’avais pas l’habitude d’entendre des remarques sur ce traits de mon physique. Mais c’est amusant qu’il nous ait mis dans le même sac. Je suppose qu’ici les blonds ne sont vraiment pas courant.

-Oui… De tous les bruns du Japon il a fallu que je trouve le blond.

Un sourire en coin s’affiche sur mon visage. Les yeux toujours fermés ; je dois faire une tête bizarre. Mais il est derrière. Il ne voit pas.
Puis je sens ses paumes appuyer plus franchement sur mes épaules. Mon dos se redresse, ma colonne se cambre, comme pour accompagner l’angle qu’il cherche à donner à mes épaules. Puis je relâche. Je laisse ses mains continuer à tourner entre les muscles qui composent la surface de mon dos. C’est comme s’il forçais mon dos à se détendre. Et ça fait franchement du bien.

- Oh et...j'aurais du te demander avant d'appuyer, désolé.

Non, non. Aucun problème. Je ne me suis jamais faite massée comme ça ; mais je ne vais surement pas me plaindre. Je n’aurais jamais cru qu’un massage pouvais être aussi agréable. Parce que soyons francs, même s’il ne l’a pas présenté comme ça ; il est en train de me masser le dos. Et il fait ça vraiment bien. Je me demande s’il fait ça souvent. Mais s’il le fait, c’est à qui ?
Arrête de te poser des questions, et profite. Pour une fois que quelqu’un s’occupe de toi.

-Et voila mademoiselle, c'est fait. A votre service.

Ses doigts repartent. Il n’est plus là. La rupture de se contact me rends presque triste. C’était vraiment agréable. Je me demande si j’arriverais à obtenir qu’il me masse encore une fois un autre jour.
Je redresse mon dos, dans un craquement de vertèbres. Je me donne vraiment l’impression d’être une petite grand-mère des fois. Mes os craquent comme s’ils avaient quatre-vingts ans de vie derrière eux. Dans quel état sera mon corps quand j’aurais cet âge-là ? Il n’en restera surement plus grand-chose.

Je relève les bras pour faire revenir mon T-shirt dans la position initiale. Il retombe le long de mon buste en même temps que mes épaules se relâchent. Je tire un peu sur les coté pour le remettre bien.
Puis je me laisse tomber en arrière pour que mon dos vienne s’allonger sur ses genoux pliés. La tête appuyée contre son ventre, je lui souris à l’envers, autant que les coins de ma bouche me le permettent.

-Merci ! Ça fait vraiment du bien.

J’ai un soupir de satisfaction, puis mes yeux retombent sur le pot dans lequel il reste un fond de crème. Je tends mes jambes qui étaient encore pliées dans une position inconfortable sous mon corps ; puis le dos encore appuyé sur Satoshi, je replonge mes mains dans le bol.

-Plus que les bras.

Ces derniers tendus vers le plafond pour mieux les voir, j’applique ce qu’il reste de crème sur ces deux membres là. Puis je les laisser retomber sur les côtés.

-Fini !

Je contracte mes abdos pour relever mon buste et laisser mon pauvre cousin reprendre sa libre capacité de mouvement. D’ailleurs mes muscles sont bien moins douloureux que tout à l’heure. La crème commencerait déjà à faire effet ? Ou c’est juste le repos qui me fiat du bien ?
Bah. Je ne vais pas me plaindre. C’est tant mieux si je n’ai plus trop mal. Mais je crains le pire pour demain matin.

Je me relève. Ça fait du bien de repasser à la position debout. Je croise les bras au-dessus de la tête et cambre le dos une fois de plus, dans le but de m’étirer. Mes os craquent.

-So ! What’s up now ?

Je le regarde gentiment, les lèvres étirées dans un sourire fermé.
On a fait ce pour quoi je suis venue. Je n’ai pas la moindre idée de ce qu’on va faire maintenant. C’est chez lui, c’est lui qui sait.
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MessageSujet: Re: And so I ended there [Satoshi]   And so I ended there [Satoshi] - Page 2 EmptyLun 9 Mai 2016 - 14:25

Mon cœur bat la chamade, mais j'ai réussis a prendre sur moi et achever ma tache. Ce n’était pas si difficile, une fois lancé. Ce n'est que de la peau, ce n'est qu'un dos, même si sur le coup, il a fallut que je me concentre pour parvenir a me lancer. Elle fait basculer son tee shirt afin de le replacer. Je vois disparaitre l’arrière du soutient gorge qui m'a tant stressé avec soulagement, tout en me demandant si c'est vraiment agréable de porter des trucs pareil. C'est sans doute indispensable, mais niveau confort, je doute que cela soit optimal. Enfin on ne me demande pas d'en porter, je n'ai pas vraiment besoin de me poser la question. Je la vois soudainement tomber en arrière droit sur mes genoux. Je manque de reculer sous le coup, mais je me contrôle pour ne pas bouger, ce serait bizarre que je m'écarte comme ça. Son dos se cale parfaitement sur mes genoux tandis que sa tête vient se nicher au niveau de mon ventre, de mes abdominaux.

-Merci ! Ça fait vraiment du bien.

Je dois affreusement rougir. Pourquoi faut il qu'elle me fasse toujours des trucs comme ça. Je bredouille un vague "de rien". Elle va rester comme ça ? Sérieusement ? Pourvu que je ne fasse rien d'incommodant, je ne peux pas vraiment me contrôler en tout circonstance, hm. Ça serait vraiment la pire des hontes. Penses a autre chose, penses a autre chose. Rhaaaa, je ne vois que son visage qui me regarde en souriant. Elle attrape alors le bol de crème et parle de ses bras. Oui, ses bras. Je la regarde commencer a s'en étaler en penchant le visage davantage pour regarder ses cheveux. C'est vrai que je n'en ai jamais vu de semblable, même dans le coin le plus reculé du Japon, ou j'habite. Bon, ce n'est pas le coin le plus reculé du Japon, mais j'aime a le penser, tellement il n'y a rien nul part. Et je lui ai proposé d'y aller, bon sang ca doit faire partit des pires idées que j'ai jamais eu. Elle va s'ennuyer a mourir c'est sur. Je ferme les yeux légèrement en essayant de trouver ce qu'on pourra faire pour la maintenir occupé. Déjà ma mère va lui raconter des tonnes d'histoires sur quand j'étais petit, ça va être affreusement gênant, affreusement long, et affreusement chiant. On pourra aller se promener, je connais des endroits plutôt jolie avec de belles vues sur la vallées. Bon, c'est pas la pleine montagne, mais c'est mieux que rien.

Je sens la pression sur mes genoux disparaitre. Elle s'est relevé. C'est presque dommage, je commençais a trouver cela agréable, et je n'ai heureusement rien fait d'étrange. Elle me dit qu'elle a fini et se retourne vers moi en me souriant et en me demandant en anglais encore une fois, ce qu'on fait a partir de maintenant. Ça doit être un réflexe de sortir ce genre de phrase dans sa langue natale, je ne sais pas, mais ce que je sais, c'est que je ne suis pas beaucoup plus avancé qu'elle. Qu'est ce qu'on pourrait faire maintenant. Bon, y'a toujours l'option de dormir. A vrai dire je suis un peu fatigué, toute ces soirées m'a un peu chambouler et prendre du repos ne serait pas de...ah, attend, c'est vrai que je ne sais pas ou je vais dormir, et surtout, je vais dormir dans la même pièce qu'elle. Mon dieu, je ne vais jamais parvenir a trouver le sommeil, ça va être compliqué.

- Euh....

Je tourne la tete de droite a gauche. Arts martiaux, kung fu, kung fu, arts martiaux, tout me ramène a ça peu importe ou je regarde dans ma chambre:

- Tu préfères un magasine de kung fu, un film de kung fu ou un entrainement de kung fu ?

Je lui souris, mais ce n'est pas vraiment faux. Je n'ai rien d'autre a faire. Quand je suis seul ce n'est pas dérangeant, mais avec quelqu'un, je n'ai aucune idée d'une activité a faire. Je me lève a mon tour et approche de la partie cuisine:

- Tu veux du thé ?

Sans attendre sa réponse je fais chauffer assez d'eau pour deux, au pire, il en restera, si elle n'en veux pas. Je me retourne alors vers elle. Autant discuter. Bon, je vais commencer, et si elle répond j'accepterais de répondre a une de ses questions. Donnant-donnant:

- Pourquoi...hum...plutôt comment as tu réussis a te convaincre de venir au Japon, parmi toute les destinations possible ? Pourquoi as tu fais ce voyage en fait ?

Je la regarde avec mon visage plus neutre, attendant, espérant une réponse. A vrai dire je cherche moi même a partir, toute les raisons que je pourrais me donner sont bonnes a prendre.
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MessageSujet: Re: And so I ended there [Satoshi]   And so I ended there [Satoshi] - Page 2 EmptyLun 9 Mai 2016 - 19:47

Du Kung Fu, du Kung Fu, ou du Kung Fu ; si j’ai bien compris. Il a l’air de vraiment se donner à fond là-dedans. De là à n’avoir rien d’autre dans sa chambre ; ça va loin quand même. Je ne sais pas si je trouve ça impressionnant ou terrifiant. Jamais je ne me suis donnée à fond dans quelque chose de cette façon, et je ne pense pas que je le ferai un jour. Il n’y a rien que j’aime suffisamment pour en faire une passion qui prenne autant de place. De toute façon, je ne sais pas si j’aurais du temps à consacrer à ce genre d’activité. Les heures de clubs me suffisent amplement et je ne vois pas trop quoi d’autre faire. En fait ; je pense que j’aime bien ne rien faire. Généralement, quand je rentre à l’internat, je ne fais absolument rien de constructif. Et ça ne me pose strictement aucun problème de conscience. Pas de culpabilité, rien. Il faut dire que je suis déjà active pendant la journée, il faudrait que je le sois en plus la soirée ? Mon métabolisme n’est pas habitué à des journées trop intenses. Pour ce que j’ai fait de ma vie jusqu’à aujourd’hui ; il faudrait que je fasse ça comme un entrainement, que je me motive. Mais rien qu’y penser me fatigue déjà ; donc on va laisser tomber.

- Tu veux du thé ?

Le son de sa voix me sort de mes réflexions. Oui, je suis toujours debout au milieu de sa chambre, à ne rien faire. Ma tête se tourne vers lui. Quand est-ce qu’il s’est levé ? Je ne sais plus. Je ne saurais jamais à moins de ne poser la question ; mais cette question a été jugée inutile. Il s’est levé entre le moment ou moi je me suis levée et maintenant. De toute façon, ça ne servirait à rien de savoir. Non, décidément, aucun intérêt. Je le vois se tourner vers la cuisine. Enfin. Ce qui fait office de cuisine.
Mine de rien c’est pratique d’avoir ça dans sa chambre. Moi, à part une bouilloire, je n’ai rien. Et encore, je ne suis pas sûre d’avoir vraiment le droit d’avoir cette bouilloire. Mais tant qu’on ne me la prend pas, j’ai bien l’intention de la garder. Si je ne l’ai pas, je risque de commencer à me couter encore plus cher en thé et café. J’aime vraiment beaucoup toutes ces boissons à base d’eau chaude.

-Hm. Oui.

Je ne suis même pas sure qu’il m’ait entendue, l’eau commence déjà à chauffer, le temps que je réponde. J’observe la pièce circulairement. Il y a un moment de silence. Je vais m’assoir sur le matelas qu’il a sortis. Enfin. Ce n’est pas vraiment un matelas. Futon, je coirs qu’il appellent ça. Toujours est-il que je vais m’assoir dessus. Je ne sais même plus dans quel but je me suis levée. C’était inutile ça aussi. Enfin. Je me suis rapidement étiré et j’ai pu constater que mes muscles étaient bien moins douloureux.
Il reprend la parole au moment où je commence à me baisser dans le but de retourner à la position assise.

Pourquoi le Japon ? excellente question. Il est à la fois très dur et extrêmement simple d’y répondre. Mais pour l’instant, je fini de m’assoir.
Ce n’est qu’une fois adossée contre le mur que mon regard retourne vers lui. Il me fixe. Pas avec la même intensité que les fois précédentes ; mais d’une autre façon. Ce n’est pas moi qui l’intéresse, mais bien ce que je m’apprête à dire. Je vais donc lui répondre franchement. Il le mérite. Je ne vois aucune raison de cacher quoi que ce soit de toute façon.
Je plante mes yeux dans les siens. Il va falloir que je parle un peu de moi si je veux qu’il comprenne.

-Si tu plante une aiguille géante en Irlande, et que tu ressors de l’autre côté du monde, tu arrives au Japon. Ou du moins pas trop loin.

Je continue de le fixer d’en bas. Mes sourcils légèrement froncés, je suis concentrée. Il faut que je sois claire.

- J’avais besoin de partir quoi qu’il arrive. Il fallait que je m’éloigne de ma famille. Mon enfance avec eux n’a pas vraiment été un cadeau, et ma vie jusqu’à il y quelques années était un beau bordel.

Je refais une pose. Quelques secondes à peine ; juste le temps de fermer les yeux, de soupirer, puis de les ouvrir.

-Alors un jour, j’ai décidé de partir. Ça aurait pu être n’importe où, ça ne pouvait pas être pire que rester chez moi. Donc je suis partie. C’est tout.

Pause.

-Une amie dont j’étais très, très proche en Irlande était Japonaise. Elle s’est amusée à m’apprendre sa langue. Comme je parlais relativement bien le Japonais, je me suis dit ; pourquoi pas aller carrément au Japon. And here I am.

Mes trais se détendent. Je souris naïvement.

-Si partir étais une évidence ; je dois avouer que mon choix de pays c’est fait un peu sur un coup de tête.

J’espère que cette réponse le satisfait. Si ça n’est pas clair, je peux éventuellement expliquer la situation de ma famille ; mais je n’y tiens pas spécialement. Je préfère tenir le souvenir de ces êtres loin de moi. Qu’ils restent en Irlande, je suis très bien au Japon.
C’est la vérité vraie à propos de ma présence ici. Très concrètement, je n’ai pas de raison valable a présenté quant au fait d’aller aussi loin, dans un pays aussi diffèrent de celui d’où je viens, alors qu’il y a tant de pays anglo-saxons dans le monde.

-Ça te conviens comme réponse ? Désolée, mais je n’ai pas de raison plus valable que ça d’être au Japon. Juste une envie. Le besoin d’aller voir ailleurs.

Une envie qui aura de l’impact sur tout le reste de ma vie ; mais ça me convient. De toute façon que j’ai choisi cette voie au lieu d’une autre ne change rien de mon point de vue, puisque de toute façon je ne connaitrais jamais les autres justement. Je crois au hasard et pas au destin. On s’est rencontré par hasard sur ce toit, et je suis maintenant dans sa chambre à évoquer mon passé. Juste une suite d’évènements tout aussi probables qu’improbables qui s’enchainent pour venir me crée tel que je suis actuellement. Il y en a qui aurons un peu plus d’impact que les autres. C’est tout. Il n’y a rien d’autre à dire à ce sujet. C’est ce que j’en pense, et personne n’a encore essayer de me faire dire que ma vie était toute tracée.

-C’est un peu comme si je te demandais pourquoi le Kung Fu, et pas un autre sport de combat. Il en existe beaucoup pourtant. D’ailleurs, si je demande pourquoi, que peux-tu répondre ?

Je plante mes yeux dans les siens. Je me suis toujours demandée ce que les gens ressentaient quand je fais ça. Je suppose que ça dépend de la personne et du contexte. Un jour je poserais la question. Pas tout de suite.
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MessageSujet: Re: And so I ended there [Satoshi]   And so I ended there [Satoshi] - Page 2 EmptyMar 10 Mai 2016 - 17:49

Je me demande si je n'ai pas étais trop indiscret en posant cette question. Je sais que si elle m'avait posé une question qui avait prit en compte des histoires de ma famille, je ne sais pas du tout ce que j'aurais répondu. Mais néanmoins après avoir écouté, elle s'est assise et a commencé a me raconter pourquoi elle a décider de venir au Japon. J'écoute attentivement sa réponse. A vrai dire je ne m'attendais pas a ça. Un problème avec sa famille ? Je suppose que tout le monde n'a pas une famille aussi formidable que ce que je pense. Moi qui est toujours regretter cette partie de ma vie, voir que je ne suis pas le seul me fait redescendre un peu sur terre. Comme si soudainement je me rendais compte que je n'étais pas le seul a avoir eu des problèmes. Alors elle voulait juste voir ailleurs, et elle a fait quasiment le tour du globe pour ça. C'est plutôt étonnant. Après avoir fini de m'en parler, elle me fait:

-C’est un peu comme si je te demandais pourquoi le Kung Fu, et pas un autre sport de combat. Il en existe beaucoup pourtant. D’ailleurs, si je demande pourquoi, que peux-tu répondre ?

Elle plante son regard dans le miens, mais sans savoir pourquoi, je baisse la tête, brisant le lien entre nous. Elle vient de rouvrir une plaie. Une vague de souvenirs déferles en moi. C'est vrai pourquoi ? En fait je peux facilement y répondre.

- C'est...une longue histoire.

Je soupire en versant l'eau chaude dans deux tasses en terre cuite faite a la main que ma mère m'a offert. Je suis vraiment un fils a maman quand j'y pense, j'ai l'impression qu'a chaque fois que je sors un objet, c'est ma mère qui me l'a offert. Peu importe. Je sors une infusion de pomme pour moi, et une boite contenant plusieurs parfum que je pose prêt d'Aslinn, avant de lui tendre sa tasse, puis de m'assoir en face d'elle, le visage fermé, planté dans le liquide brulant que j'ai entre les mains.

- C’était au collège, en deuxième année. On va dire que je n'avais pas vraiment d'objectif autre que me lever le matin, puis attendre de me coucher le soir. Je ne parlais a personne, je ne faisais rien d'autre qu'attendre. Attendre quoi, je ne sais pas.

En fait je sais très bien que j'attendais que quelque chose vienne, me fasse un signe. Histoire de rendre ma vue plus joyeuse. De m'offrir quelque chose que j'attendais sans vraiment le mériter. En fait maintenant que j'y pense, attendre sans rien faire, ce n'est pas comme ça qu'on améliore une situation, mais lorsque j'avais onze ans, je ne pensais pas comme ça.

- Les clubs commencent au collège, mais dans mon village, ils n'étaient pas obligatoire. Du coup je n'y allais pas, je rentrais directement. Un jour il y a eu un tournoi dans le gymnase totalement délabré qui était a coté de mon école. Et tout les premières et les deuxièmes années ont eu l'autorisation de rater certain cours pour y aller. Je me suis dis que c’était toujours mieux que de rester a rien faire sur ma chaise jusqu’à l'heure ou je pourrais rentrer chez moi. Du coup j'ai étais y faire un tour.

Je m’arrête lentement, prenant une gorgée qui me brule la gorge. Je m'en souviens comme si c’était hier, et tout en reprenant la parole, mon regard part un peu dans le vague.

- Quand je suis arrivé, c’était la demi-finale. J'ai appris qu'il y avait plusieurs tournois différents en faite, et celui qui était en court était celui de kung fu wing chun. Il y avait une odeur de sueur qui m'est tout de suite monté au nez, et la foule semblait vraiment enthousiaste. Et je ne comprenais pas pourquoi, je ne voyais rien, il y avait trop de monde. Alors j'ai monté les marches des gradins histoire de me trouver un coin tranquille en attendant la fin. Et la.

Et la, la révélation, j'ai l'impression de revoir devant moi les mouvements au ralentis. La foule ne cri plus, je ne l'entend plus, je ne vois que la bataille frénétique qui a lieu devant moi.

- Et la, il y avait le combattant de notre école. Hikari-sempai. Et c’était incroyable, il devait avoir, je ne sais pas, 13 ans, ou 14 ans. J'avais l'impression que c’était un homme tu vois, un homme confirmé, je ne sais pas comment te le décrire. Le combat semblait serré, personne ne prenait l'avantage, mais Hikari il...il souriait. Il ne donnait rien, il attendait juste que l'autre fasse une erreur. Pendant deux minutes, le combat etait équilibré, et en un instant, en une fraction de seconde, il a totalement mis hors service son adversaire. Il a attendu que son adversaire ouvre sa garde un peu trop, a dévié son attaque de l’arrière de la main, et lui a mis deux coups de poings au niveau de l'estomac et du poumon gauche. Il s'est tordu sur lui même, incapable de respiré, et il l'a achevé d'un coup de pied circulaire. Il était tout simplement trop fort.

Je m’arrête en reprenant une gorgée. Je dois l'ennuyé, j'en suis sur, mais je ne peux pas m’arrêter maintenant que je suis lancé et que les images passent devant mes yeux.

- C’était un hasard, sur les gradins je voyais parfaitement alors que mon but était juste de passer le temps. Mais j'ai étais stupéfait par l'aura de force qu'il dégageait. Il a alors sourit en repartant vers les autres membres du club. Ils n'étaient que trois en fait, dont deux qui ne participaient pas, ils révisaient pour leurs examens de lycée. Et pour la finale, ce fut encore plus expéditif. Il a totalement humilié son adversaire en le laissant combattre uniquement dix secondes, avant de l'envoyer au tapis. Et la j'ai sur que je devais lui parler.

Je soupire, j'ai attendu deux semaines en fait, en allant tout les jours le voir en cachette a son entrainement. Un jour il m'a vu, sinon je n'aurais sans doute jamais fais le premier pas.

- Lorsque je lui ai parlé, il n'y avait plus que lui dans le club, et comme il était en dernière année, le club allait mourir avec son départ. Je lui ai demandé de m'apprendre, je lui ai demandé de m'apprendre pour savoir ce que ca faisait d’êtr fort. Et la il a dit...

Je m’arrête encore un instant, puis je fini en fermant les yeux:

Je te montrerais un endroit, un monde que tu n'as encore jamais vu. .

Je souris tout seul les yeux fermés avant de les rouvrirs et de la regarder:

- Et ca a était un peu comme une révélation pour moi, voila. Ca te conviens comme réponse ?

Je lui souris en reprenant l'exact formulation de sa phrase.
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MessageSujet: Re: And so I ended there [Satoshi]   And so I ended there [Satoshi] - Page 2 EmptyMar 10 Mai 2016 - 22:38

Mais ses yeux ne soutiennent pas les miens cette fois-ci. J’ai touché quelque chose de sensible ? Je n’espère pas trop. Je n’avais pas l’intention de le mettre mal à l’aise. Pas à cet instant précis. Ça m’amuse énormément de le faire la plupart du temps, mais ce coup-ci, cette question était innocente.

-C’est…une longue histoire.

Puis soupir. Aussi longue que sa vie, peut-être moins. Il a un an de plus que moi si je me souviens bien. Ça va. On trouve plus long facilement. Mais quand la vie qu’on a connu n’a même pas duré deux décennies, le rapport au temps est différent. La notion de longueur est propre à chacun. Moi aussi je trouve mon histoire longue. Trop longue. Mais le prie, c’est que je suis qu’au début. J’espère juste que le futur sera mieux. Mais ça n’a pas l’air trop mal partis pour l’instant.

Une tasse d’eau chaude se pose devant moi. Merci. Je bois des litres d’eau chaudes dans la journée. Je ne suis pas sûre que ça soit très bon ; mais je ne vais surement pas arrêter. Et si un jour, la théine et la caféine arrêtent de faire effet sur moi, je risque de pleurer. Mais j’ai peur que ça arrive vraiment un jour ; à force d’en prendre. Il me tend une boite avec les petits sachets caractéristiques du thé. C’est bien. Une chose qui est restée la même qu’en Irlande. J’ai l’intense flemme de déchiffrer ce qui est écrit sur les petits sachets. J’en prends un bleu électrique. Je ne sais pas ce que c’est, mais ça n’est pas un problème. Juste il ne faut pas prendre ceux dans les tons rouges. Généralement ce sont ceux aux fruits rouges, et ils sont écœurants. Il y a plus de sucre que de thé dans ceux-là.

Il commence alors son explication.

Depuis le collège, c’est tout ? À l’entendre parler je commençais à avoir l’impression que c’était son sport. Je m’imaginais le scénario type du mec qui fiat des arts martiaux depuis sa tendre enfance, entrainé par son père qui est lui-même maitre du Kung Fu, qui vit dans un dojo. Très cliché. Finalement, ça n’est pas plus mal comme ça. Ça le rationnalise. Mais je trouve toujours la façon dont il en parle impressionnante. C’est une passion. Vraiment. Je trouve ça irréel. C’est une chose que je ne connais pas, et qui pourtant se trouve juste devant moi. Un jour, peut-être, je comprendrais. Peut-être. C’est loin d’être une certitude.

Il parle. Beaucoup, longtemps. Et plus ça continue, plus je me sens écrasée par cette passion. Elle prend toute la place dans la salle, elle est partout. Je me rends compte qu’il n’y a pas vraiment de preuves d’autres intérêts dans cette chambre. Je reste impressionnée.

-Ca te conviens comme réponse ?

C’est fini. C’est beau. Et ça fait peur. Cette façon dont il en parle. C’est prenant. Il m’absorbe avec lui.
Mais. Je ne sais pas. Je suppose que c’est une facette de cet être qui est non-négligeable.
Mes yeux remontent vers le plafond.
Il a repris ma phrase. Je n’avais pas tilté sur le coup. Je sens ses yeux finalement revenir vers moi.

-Encore le Hasard. J’aime bien le hasard.

Je bois une gorgée de mon thé. Thé ou infusion. Je ne sais même pas ce que j’ai pris du coup. Ça n’a pas le même effet pourtant.

-Il n’y a pas de raison derrière. Comme pour ma venue au Japon. Juste une suite d’évènement. On pourrait commencer à dire ‘’et si…’’Mais ça ne changera rien.

Je ferme les yeux en inclinant ma tête vers le plafond. Le haut de mon crane viens se poser sur le mur derrière moi. Je soupire. Mes yeux se ré ouvrent. Ma tête ne bouge pas elle. Le plafond. Du blanc. Et c’est tout.
Finalement, mes yeux, en même temps que le reste de mon visage se rebaissent pour venir l’observer lui. Deux fois. Deux fois qu’on se voit. Il me connait déjà mieux que ma propre famille. Eux qui essayaient de me faire porter des robes. Quelle blague.

Je lui souris. Enfin. J’essaye. Je baille au moment ou je commence à esquisser ce sourire. Je crois que je suis vraiment fatiguée. On doit déjà être demain. Mais je tiens plus longtemps d’habitude. C’est à cause du sport ? Probablement. Ça serait logique. Ça ne m’arrive pas souvent de me dépenser de cette façon.

-Je ne sais pas trop combien de temps je vais tenir encore. Je commence à être vraiment fatiguée je pense.

J’ai l’impression que la façon dont je parle le Japonais est de pire en pire. Et sur cette dernière phrase, mon accent a dû être horrible. Je n’arrive plus à me concentrer sur la façon dont je parle.
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MessageSujet: Re: And so I ended there [Satoshi]   And so I ended there [Satoshi] - Page 2 EmptyMer 11 Mai 2016 - 19:29

-Je ne sais pas trop combien de temps je vais tenir encore. Je commence à être vraiment fatiguée je pense.

Je sursaute, mon dieu, il est déjà minuit passé, je suis censé me lever dans moins de six heures et elle a dit qu'elle ferait de même. Je ne peux pas la garder éveillé plus longtemps. Toute ces petites histoires étaient bien sympathique mais a un moment il faut penser au sommeil et a la récupération. Elle a dit qu'elle allait se lever en même temps que moi, je ne peux pas l’empêcher de dormir encore aussi longtemps. Elle semble avoir finit son thé, et l'a posé devant elle. Je me penche pour prendre la tasse et retourne vers l'évier:

- Alors allons dormir. Prend le futon, vraiment. Ne fais pas attention a moi, et si il n'est pas assez épais....

Je me dirige vers l'armoire et va chercher tout au fond un tapis épais que je lui tend, tout en prenant une couverture épaisse en plus.
Je prend la couverture et l'étale sur le sol a deux mètres du futon, histoire de ne pas être trop proche non plus. J'aurais voulu me mettre plus loin encore, mais le tatami s’arrente ensuite, et dormir a même le sol ne m’emballe pas plus que ça. Aprés avoir installé mon couchage je relève la tête vers elle.

- Tu peux mettre ça en dessous du futon histoire d'avoir une épaisseur supplémentaire. Je n'ai pas d'autre couverture mais si tu as froid, j'ai une veste épaisse dans l'armoire, celle que j'ai mis tout a l'heure, hésite pas, sert toi.

Je me retourne vers la vaisselle qu'il y a encore a faire. Je tourne le robinet d'eau chaude et commence a passer les tasses sous le liquide fumant. Je tourne l’œil sur le coté pour observer rapidement Aslinn se préparer et ce coucher. J’espère qu'elle va vite s'endormir, je ne suis déjà pas très a l'aise, alors si en plus elle reste éveillée ça va être compliqué.
Une fois la vaisselle faites, je regarde aux alentours voir ce qu'il me reste a faire, et comme je n'ai plus le choix, j'éteins la lumière avant de m'allonger sur la couverture qui me fait office de futon pour cette nuit. C'est pas super confortable. Le tatami n'est pas vraiment fait pour dormir dessus, mais je ne vais rien dire et prendre mon mal en patience. Je lâche un faible "bonne nuit", avant de me tourner dans la direction opposé. Je ferme les yeux.....puis les rouvres. Je n'ai pas sommeil, toute mes pensées sont dirigés vers l’être de sexe opposé a un mètre cinquante derrière moi dans mon dos.

Il est une heure, pas un bruits. Je fais quoi du coup, je suis sur que j'arriverais pas a fermer l’œil de la nuit. Je sens une goute de sueur couler depuis mon front le long de mon nez. C'est désagréable mais je suis tellement en stresse, c'est infâme, comment font les mecs qui ramènent des filles différentes tout les jours, c'est l'enfer. Bon, je suppose qu'ils ne dorment pas chacun a un mettre de l'autre. Ca paraitrait même plutôt logique, ils doivent faire des trucs...non, ne pense pas a ça, c'est pas le moment.

Il est trois heure. Sérieusement ? Il est déjà trois heure du matin ? Merde, je me lève dans trois petites heures et je n'ai toujours pas fermé l’œil de la nuit. Elle dort ? Sans doute, tant mieux. Je tente de me retourner lentement pour me mettre finalement face a elle. Oui elle dort. Ou elle fait semblant. Ou alors elle me regarde et je ne la vois pas dans le noir. Ça commence a tourner a la psychose. Respire Sato-Sato, c'est juste une nuit, tu dois juste fermer les yeux et dormir, ce n'est pas si compliqué. Oh, trois heure quarante. Je crois que je suis bien partis pour faire une nuit blanche....

Six heure. J'ouvre les yeux en sursaut lorsque mon reveil me rappel a l'ordre. De la bave sur la couverture, je me rend compte que dans mon sommeil, mon bras s'est étendu jusqu’à elle. Avant de vérifier si je la touche ou pas, je le tire rapidement. Je me suis endormis finalement. Mes cernes doivent être infâme, je me souviens du cap de quatre heure puis plus rien. Bon, je vais faire comme si de rien était. Mais je déteste ce moment de la journée, ou il faut se lever. Je vais donc utiliser ma petite technique. Un, deux, trois. Je me lève d'un bond, puis quand je suis bien droit, je me laisse tomber en avant sur le tatami. La chute me donne une montée d'adrénaline qui me réveille parfaitement, et je me rattrape sur les deux bras, en position de pompes. J'en effectue deux, et a la troisième monté, je me propulse en l'air pour de nouveau être droit et debout. Parfais.

Je ne prend pas la peine de m'assurer qu'elle est réveillé, j’espère plutôt qu'elle dort encore, je ne vais donc pas lui parler, au cas ou. J'enfile mon short et je change de tee shirt avant de prendre un morceau de papier et d'écrire: "J’espère que tu seras encore endormit quand je reviendrais, si tu veux retourner a ta chambre, ne te préoccupe pas de fermer a clé, il n'y a aucun risque ici."

Je devrais peut être rajouter un "bisous" ou un "a une prochaine fois". Peu importe, dans le doute autant ne rien mettre. Je pose le papier sur la table avant d'aller jusqu’à la porte, de l'ouvrir puis de la fermer derrière moi, avant de sortir a l’extérieur et de partir en courant. Le vent bat mon visage, c'est agréable. Je souris.
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MessageSujet: Re: And so I ended there [Satoshi]   And so I ended there [Satoshi] - Page 2 EmptyJeu 12 Mai 2016 - 23:29

- Alors allons dormir.

Efficace. Sans détour. Ça n'est pas plus mal. On ne s'éternise pas comme ça. Je ne sais pas combien de temps encore j'aurais été capable de tenir la discussion. J'aurais fini par raconter n'importe quoi. Je sais que mon esprit peut m'entraîner très loin, mais tant que ça reste dans ma tête, ce n'est pas un problème. Mais si je commence à penser à voix haute à cause de la fatigue, je risque de lui faire peur. J'ai quand même réussit à me prendre considérablement la tête avec du riz.
Du riz quoi. Maintenant que j'y repense, c'est ridicule.
...
Mais j'ai fini par l'avoir. Je l'ai mangé. J'ai un sourire machiavélique intérieur. Je l'ai vaincu.

Il me tend ça, ça, et ça. Très bien. Et toi ? Il va vraiment dormir sur une couverture ? Mais ils sont bien trop durs avec eux même ces japonais. J'avais je n'arriverais à dormir sur juste une couverture. Et même s'il est sur le tatami, c'est loin d'être la chose la plus confortable pour dormir. J'ai envie de lui dire de garder la couverture qui bien de me tendre et de l'utiliser lui, mais il est déjà reparti avec ma tasse pour aller la laver. J'ai un léger soupir. Si je lui dit de la prendre, il va dire "non, pas de problèmes" je suppose. Je ne vais pas essayer. Et c'est peu être égoïste, mais en soit - même, je n'ai rien contre cette couverture en plus. Je n'ai jamais dormis sur un futon et je ne sais pas dans quelle mesure je vais y arriver.

Pendant qu'il fini de faire la vaisselle, je me place sur le futon. Les jambes sous la couettes, le dos encore droit, je passe mes mains dans mon dos, sous mon T-shirt. Je ne suis peux être pas souple, mais il faut bien que j'arrive à dégrafer mes soutien-gorge toute seule. Alors je sais le faire. Probablement la plus grande preuve de souplesse dont mon corps est capable. Je le décroché donc dans le dos, et fait glisser les bretelles par les manches de mon T-shirt. Je place ce dernier dans mon sac, posé non-loin de l'endroit où je dors.
Puis je m'allonge sous la couette. Je suppose que le laisser savoir que je n'ai rien sous son T-shirt n'est pas forcément une bonne idée. Déjà que le seul fait de dormir avec moi à l'air de le perturber. On va limiter les dégâts, j'en ai déjà bien assez fait pour ce soir.

Il éteins la lumière et viens se coucher à son tour. Il a mis l'endroit où il dort aussi éloigné de moi que possible. Je fait donc peur à ce point ?
Un rapide "bonne nuit" m'indique qu'il n'a pas l'intention de continuer la conversation dans le noir. Ce n'est pas plus mal. Je sens déjà mon sprint glisser dans l'inconscience. Il ne va certainement pas me falloir longtemps pour m'endormir. Je suis littéralement épuisée.

[Black out]

Le bruit strident d'un réveil me tire des limbes de mon esprit. C'est dur de remonter à la surface. Mes yeux s'ouvrent lentement. Satoshi est déjà debout. Trop de motivation en lui. Beaucoup trop. Mais qu'est ce qu'il fait ? Il bouge. Il s'active. Je le vois sortir. Déjà. Efficace comme réveil.

Il va falloir que je me lève moi aussi. Mais j'ai plus de temps. Pas besoin d'être aussi stressé des le matin. Je laisse le temps a mon esprit de se réveiller, à mon corps de s'activer. Puis je me lève. Mes muscles sont douloureux. Un peu. En fait, ça va. Ce n'est pas tant que ça de la douleur. Je me sens rouillée en fait. Comme si mon corps grinçait à chaque mouvement que je fait.

"J’espère que tu seras encore endormit quand je reviendrais, si tu veux retourner a ta chambre, ne te préoccupe pas de fermer a clé, il n'y a aucun risque ici."

Il me laisse seule encore une fois, avec pour seule et unique demande, la liberté. Il a vraiment confiance. Je vais profiter pleinement de cette confiance et lui donner un peu de mon respect. Mais il devrai quand même faire attention. Laisser une inconnue dans sa chambre et lui dire de partir en laissant la porte ouverte.
Bon. On ne peux pas dire que je sois réellement une inconnue.
Enfin. On c'est vus deux fois.
Ça me paraît irréel. C'est trop facile d'être avec lui. Presque trop lisse. Mais j'apprécie. Vraiment.

Je remet mes vêtements, laissant les siens sur la table, à côté du mot. Je vais aller affronter la journée à mon tour.
Je trouve un crayons sur son bureau et écris au dos du papier. Je ne veux pas nos plus partir sans rien dire.

"Je suis retourné dans mon internat, il fallait que je passe au moins avant d'aller en cours. Merci beaucoup pour hier soir ^^ "

Je ne sais pas écrire. J'ai l'impression d'être extrêmement froide. J'espère que ça ira. Je sors à mon tour, suivant un chemin qu'il a du prendre il y a quelques dizaines de minutes. Je le dirige vers mon internat, ma chambre, mon domaine.
Le vent caresse ma peau. Je regarde le bâtiment de l'internat des étudiants. Je sais où il est maintenant.
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